Abdou Karim Gueye Détruit Pastef « Amouniou patriostisme, Ay Talibé SONKO Laniou »
Étiquette : Pastef
Aéroport de Diass : Adji Ndao de Pastef menottée par la police puis libérée
Adji Ndao, militante bien connue du parti Pastef, a vécu un moment mouvementé à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) lors de son récent voyage vers la Suisse. Élargie récemment de prison, elle avait décidé de retourner dans son pays d’adoption après la victoire du candidat Bassirou Diomaye Faye.
Cependant, son départ ne s’est pas déroulé sans encombre. À l’AIBD, Adji Ndao a été interpellée et menottée par la police, passant une quarantaine de minutes entre leurs mains avant d’être finalement libérée.
Les raisons de cette interpellation sont liées aux soupçons pesant sur elle d’être parmi les instigateurs des récentes tensions dans certaines localités de Dakar. En conséquence, une opposition à sa sortie du territoire a été lancée, conduisant à son arrestation par la police des frontières.
Placée sous mandat de dépôt pour une série d’accusations, dont association de malfaiteurs, appel à l’insurrection et complicité de destruction de biens publics et privés, Adji Ndao a finalement été libérée dans le cadre des efforts de pacification de l’espace politique et de la réconciliation nationale, en prévision de l’adoption d’une loi d’amnistie.
Malgré cet incident à l’aéroport de Diass, Adji Ndao a réussi à poursuivre son voyage et à atteindre sa destination en Suisse. Cet épisode met en lumière les tensions persistantes dans le pays à la suite des récents événements politiques, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques dans un climat politique tendu.
RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?
Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a posé les premiers jalons dans la formation de son premier gouvernement dans la soirée du 02 avril 2024, conformément à ce qui avait été annoncé lors de sa prestation de serment, la même journée. Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre et chef du gouvernement. Deux autres nominations importantes ont été effectuées : le professeur Mary Teuw Niane, ministre, directeur de cabinet du président de la République, et Oumar Samba Ba, a été maintenu au poste de secrétaire général de la Présidence.
Ousmane Sonko, après sa nomination en tant que Premier Ministre, a déclaré qu’il présenterait, dans les plus brefs délais, au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, une liste complète des nominations ministérielles proposées pour approbation.
Attendue depuis mercredi, 15 heures, la liste n’est toujours pas disponible. La première raison évoquée avant-hier était l’enregistrement du discours à la Nation du chef de l’État qui devait d’abord se faire. Et pourtant depuis lors, la publication de la liste du reste des membres du Gouvernement Sonko I tarde à se faire.
Ce retard suscite déjà plusieurs interprétations au sein de l’opinion publique. Certaines indiscrétions ont affirmé que le chef de l’État et son premier ministre ne se sont pas entendus sur le choix des membres du Gouvernement. Ce qui aurait été à l’origine d’un courrier qui aurait subi de nombreux va-et-vient entre Diomaye Faye et Sonko parce que les deux hommes ne se seraient pas entendus sur la sélection de certaines personnes. Mieux, des indélicatesses ôr même affirmé que deux cadres de la formation politique Pastef / Les Patriotes, en seraient venus aux mains pour le partage du gâteau.
Cependant, selon d’autres sources proches de la présidence, ce retard de la publication de la liste des mêmes du Gouvernement est dû à l’attente des résultats des enquêtes de moralité sur les membres devant composer le premier Gouvernement « antisystème ».
En réalité, l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’État donne un nouveau tournant à la politique sénégalaise, avec Ousmane Sonko qui l’a aidé à être plébiscité lors de la présidentielle avec son slogan « Diomaye est Sonko ». Cependant, le succès de ce duo en tant que rempart contre l’hyperprésidentialisme dépendra de nombreux facteurs dont l’évitement de scissions au sein de Pastef. Sur les réseaux sociaux, certains militants du parti politique ne jurent que par Ousmane Sonko, oubliant parfois que, ce n’est pas lui qui a été élu, mais Bassirou Diomaye Faye. C’est la raison pour laquelle, le défi véritable de ce dernier sera de montrer sa légitimité au-delà de sa légalité qui n’est plus à prouver car ayant été élu au premier tour avec 54,28%.
Pastef : Bassirou Diomaye Faye quitte le poste de Secrétaire Général du Parti
Dans un geste symbolique, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé sa démission de son poste de Secrétaire Général du Parti Pastef. Cette décision marque un tournant dans sa carrière politique et souligne son engagement envers son nouveau rôle en tant que président de tous les Sénégalais.
Dans son discours à la Nation à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance, Bassirou Diomaye Faye a expliqué que sa démission de la tête du Parti Pastef vise à lui permettre de se concentrer pleinement sur ses responsabilités en tant que président de la République. Cette décision reflète sa volonté de mettre de côté les affiliations politiques partisanes pour se consacrer entièrement au service de tous les citoyens sénégalais.
En renonçant à son rôle au sein du Parti Pastef, le président Faye envoie un message fort sur sa neutralité politique en tant que chef de l’État. Il cherche à garantir que son action gouvernementale soit guidée par l’intérêt national plutôt que par des considérations partisanes. Cette décision renforce sa légitimité en tant que président de tous les Sénégalais, indépendamment de leur affiliation politique.
La démission de Bassirou Diomaye Faye de son poste de Secrétaire Général du Parti Pastef est également un geste en faveur de l’unité nationale. En se détachant de son parti politique d’origine, il cherche à rassembler tous les Sénégalais derrière sa vision pour le pays. Cette démarche témoigne de sa volonté de transcender les clivages politiques pour construire un avenir commun pour tous les citoyens.
Cette décision marque le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal, où le président Faye s’engage à gouverner avec intégrité, impartialité et dévouement envers le bien-être de tous les Sénégalais. Sa démission du Parti Pastef illustre sa détermination à servir l’intérêt général et à travailler pour le progrès et la prospérité de la nation dans son ensemble.
Birame Souleye Diop de Pastef : « Il n’y a qu’un seul président de la République, c’est Bassirou Diomaye Faye »
Lors de son passage à l’émission « Point de Vue » sur la Rts, Birame Souleye Diop, le 1er vice-président du Pastef, a abordé divers sujets politiques, notamment l’élection présidentielle et la victoire de Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Interrogé sur la position potentielle d’Ousmane Sonko aux côtés du nouveau président, Birame Souleye Diop met fin aux spéculations qui ont agité les débats ces derniers jours.
Il rappelle que lors de l’élection présidentielle, Ousmane Sonko, n’étant finalement pas candidat, a choisi de soutenir le candidat du Pastef, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Malgré le slogan récent « Diomaye Moy Sonko, Sonko Moy Diomaye » durant la période électorale, Birame Souleye Diop précise que la situation est désormais claire : « Aujourd’hui, c’est Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui est élu président. Et le Sénégal n’a qu’un seul président de la République. »
Il souligne que si le président estime qu’Ousmane Sonko possède les compétences nécessaires pour contribuer à alléger les souffrances des Sénégalais, il serait logique de faire appel à lui. Birame Souleye Diop insiste sur le fait que le président peut s’entourer de toutes les compétences disponibles, et que Sonko a joué un rôle important dans le processus électoral.
Cependant, il tient à faire la distinction entre l’État du Sénégal dirigé par le président de la République et le parti politique qui a soutenu le projet. Il souligne qu’il n’y a pas de dualité, de compétition ou de contradictions dans ce contexte, et que la décision d’impliquer Sonko revient au président lui-même.
Dans un contexte où les questions de gouvernance et de leadership sont cruciales, les remarques de Birame Souleye Diop mettent en lumière l’importance de l’unité et de la collaboration pour répondre aux défis nationaux et servir au mieux l’intérêt du peuple sénégalais.
L’Alliance entre le Pds et le Pastef : Une union fragile selon les analystes politiques
Les récents développements politiques au Sénégal ont été marqués par une alliance surprenante entre le Parti démocratique sénégalais (Pds) et la coalition « Diomaye Président », dirigée par le candidat Bassirou Diomaye Faye. Cette union, scellée lors d’une rencontre entre l’ancien président Abdoulaye Wade et Bassirou Diomaye Faye, a suscité des questions quant à sa solidité et sa pérennité.
Selon les analyses des experts politiques, cette alliance, bien que logique dans le contexte des élections, pourrait être éphémère et sujette à des tensions internes. Dr Alassane Ndao, enseignant-chercheur en sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, souligne que le Pds a historiquement été associé à des alliances politiques instables, rappelant le cas de l’inter coalition Yewwi-Wallu lors des législatives précédentes.
Cette alliance, qui s’est rapidement effritée lors d’un vote crucial à l’Assemblée nationale, met en lumière les défis potentiels auxquels pourrait être confrontée l’alliance entre le Pds et le Pastef. Les différences idéologiques entre les deux formations politiques, ainsi que leurs objectifs divergents, pourraient compromettre la stabilité de cette union politique.
Le Dr Ndao souligne également les précédents du Pds, y compris son rapprochement avec la coalition au pouvoir avant les élections, ce qui remet en question la cohérence et la durabilité de son partenariat avec le Pastef. Les ambitions politiques et les divergences idéologiques pourraient rapidement se transformer en sources de friction, mettant ainsi en péril l’avenir de cette alliance.
Bien que l’alliance entre le Pds et le Pastef puisse sembler stratégique à court terme, elle est susceptible de rencontrer des obstacles significatifs à mesure que les intérêts et les priorités des deux parties évoluent. Les observateurs politiques restent attentifs à l’évolution de cette alliance et à son impact sur le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.
Pastef dément catégoriquement les allégations concernant la sécurité d’Ousmane Sonko
Le parti Pastef a publié un démenti catégorique en réponse à des informations circulant dans certains médias concernant la sécurité d’Ousmane Sonko. El Malick Ndiaye, chargé de communication du parti, a tenu à rectifier ces allégations erronées.
« Selon les informations divulguées par une certaine presse du jour, il est mentionné que le Président Ousmane SONKO bénéficierait d’une protection assurée par les services de sécurité de l’État. Cependant, nous tenons à démentir catégoriquement ces allégations », a déclaré M. Ndiaye.
Il est clair pour le parti Pastef que Ousmane Sonko n’a jamais sollicité ni bénéficié d’une quelconque protection de la part des services de sécurité de l’État. Cette clarification vise à dissiper toute confusion ou malentendu qui pourrait découler des informations erronées circulant dans les médias.
« Il est important de souligner que les informations diffusées dans ce quotidien sont totalement erronées », a souligné M. Ndiaye, insistant sur l’importance de fournir des informations précises et vérifiées pour éviter toute confusion ou manipulation de l’opinion publique.
La sécurité des membres du parti et de ses dirigeants est une préoccupation majeure pour Pastef, mais il est essentiel de clarifier que toute protection éventuelle dont pourrait bénéficier Ousmane Sonko ne provient pas des services de sécurité de l’État.
Ce démenti vise à rétablir la vérité et à mettre fin aux spéculations infondées qui pourraient nuire à la réputation du parti et de son leader. Pastef reste engagé à défendre les intérêts de ses membres et à œuvrer pour un dialogue constructif et transparent dans le pays.
Présidentielle : Macky Sall et les Fake News, un défi de Communication
Alors que la campagne présidentielle bat son plein au Sénégal, des rumeurs et des « fake news » ont commencé à circuler, créant une atmosphère de confusion et de spéculation. Parmi les sujets abordés, la non-participation annoncée du Président Macky Sall à la caravane d’Amadou Ba à Kaffrine et la prétendue abrogation de la dissolution du parti PASTEF ont suscité de vives réactions et des interrogations.
Dans un communiqué officiel, la présidence sénégalaise a démenti catégoriquement la participation de Macky Sall à la caravane de son allié politique, Amadou Ba, à Kaffrine. Des sources proches du Président ont souligné que son absence était une décision intentionnelle, visant à permettre à Amadou Ba de communiquer directement avec les électeurs sans l’influence d’une présence présidentielle. Cette clarification met en lumière la stratégie politique de Macky Sall, qui semble privilégier une approche de soutien discret à son candidat, laissant ainsi à Amadou Ba l’opportunité de s’adresser au peuple en toute liberté.
Par ailleurs, une autre rumeur a émergé concernant la dissolution du parti PASTEF, dirigé par l’opposant Ousmane Sonko. Des informations non fondées ont prétendu que Macky Sall aurait signé un décret abrogeant cette dissolution. Cependant, des proches du président ont rapidement démenti ces allégations, soulignant qu’aucun tel décret n’avait été signé. Cette clarification vise à dissiper les spéculations et à réaffirmer le respect de la loi et des procédures légales dans le pays.
En dénonçant l’épidémie de « fake news » qui sévit actuellement, le gouvernement sénégalais met en garde contre la propagation de fausses informations qui pourraient compromettre l’intégrité du processus électoral et semer la confusion parmi les citoyens. Dans cette optique, le président Macky Sall a rencontré les patrons de presse ce lundi pour discuter de cette question brûlante, témoignant de son engagement à lutter contre la désinformation et à promouvoir un débat politique sain et transparent.
Alors que le Sénégal se prépare à choisir son prochain leader, il est crucial que le processus électoral se déroule dans un climat de confiance et de transparence. Les clarifications apportées par le gouvernement visent à restaurer la confiance du public et à garantir que les électeurs puissent prendre des décisions éclairées lors des élections. Dans cette période cruciale, il est essentiel que la vérité prévale et que les électeurs aient accès à des informations précises et fiables pour exercer leur droit démocratique de manière informée et éclairée.
Révélations poignantes de Ayib Daffé : Pastef dévoile des dépenses de 240 Millions de FCFA pour les détenus depuis 2023
Lors d’une récente plénière sur le projet de loi d’amnistie, Ayib Daffé, membre du parti Pastef, a livré des révélations poignantes sur les conséquences des manifestations, déclarant que depuis 2023, le parti a dépensé 240 millions de FCFA pour les détenus. Il a mis en lumière le coût humain élevé des protestations, évoquant une soixantaine de décès, des milliers d’amputations et des évacuations médicales au Maroc.
Ayib Daffé a souligné les lourdes conséquences des manifestations, mettant en avant soixante décès, des milliers d’amputations et des évacuations médicales au Maroc. Il a soulevé la question de la portée de la loi d’amnistie par rapport aux morts, interrogeant le ministre de la Justice sur la prise en compte des crimes de sang commis lors de ces manifestations.
Pour illustrer l’ampleur des préjudices et de l’engagement de Pastef envers les détenus, Ayib Daffé a révélé que depuis janvier 2024, le parti a consacré 240 millions de FCFA à des dépenses médicales, hospitalisations, soutien aux détenus et frais d’avocats. Ces chiffres témoignent de l’effort financier important déployé par le parti pour faire face aux conséquences des manifestations et soutenir les personnes touchées.
Ayib Daffé a exprimé sa volonté de mener à bien la libération des détenus politiques, soulignant qu’actuellement, il y a plus de 400 personnes incarcérées. Cette déclaration souligne l’engagement continu du parti en faveur de la justice et de la défense des droits des manifestants, tout en appelant à des mesures concrètes pour remédier aux conséquences humaines tragiques de ces événements.
Les révélations de Ayib Daffé mettent en lumière les lourdes conséquences humaines et financières des manifestations au Sénégal. Alors que Pastef dévoile son engagement financier important envers les détenus et les personnes affectées, cet épisode souligne la nécessité de trouver des solutions justes et équitables pour remédier aux blessures infligées par les troubles politiques récents.
Gambie : Le corps sans vie d’un membre de l’ex-Pastef exilé, retrouvé à la plage de Daku
Le corps sans vie de Lakhsane Diaw, un membre actif de la jeunesse patriotique du Sénégal (JPS), section Grand-Dakar, a été découvert ce mardi 5 mars 2024 sur la plage de Daku, en Gambie. Son décès a été confirmé par Guy Marius Sagna via sa page Facebook.
Lakhsane Diaw, qui s’était exilé en août 2023, a été retrouvé sans vie, suscitant une onde de choc au sein de la communauté politique sénégalaise. Son implication au sein de la JPS, une organisation proche de l’ancien parti politique Pastef, en fait une figure connue dans le paysage de l’activisme politique sénégalais.
Les circonstances exactes de sa mort restent floues pour le moment, et aucune information officielle n’a été publiée concernant les causes du décès. Cependant, cette nouvelle tragique a ravivé les préoccupations quant à la sécurité des activistes et des membres de l’opposition exilés dans les pays voisins.
La JPS et d’autres organisations politiques ont exprimé leur choc et leur tristesse face à la perte de Lakhsane Diaw. De nombreuses voix se sont élevées pour réclamer une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort et de garantir que justice soit rendue.
En attendant de plus amples informations sur cette affaire, la communauté politique sénégalaise reste en deuil et continue de suivre de près l’évolution de cette situation tragique.
L’évolution ambiguë de l’ex-Pastef : Vers une politisation traditionnelle ?
Lors de l’examen du projet de loi d’amnistie en commission technique, les députés de l’ex-Pastef ont adopté une attitude surprenante en s’abstenant de voter. Cette posture, loin d’être conforme à leur position habituelle, a soulevé de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique sénégalaise, alimentant ainsi un débat sur la nature et les motivations politiques du mouvement.
Alors que le président Macky Sall cherche à consolider sa position politique avant son départ prévu en avril prochain, l’initiative de proposer une loi d’amnistie pour les événements survenus entre février 2021 et février 2024 a été accueillie avec une certaine méfiance par une partie de l’opposition. Dans ce contexte, le choix de l’ex-Pastef de s’abstenir de voter sur ce projet de loi a été perçu comme un changement radical de stratégie politique.
Cette décision a suscité des réactions diverses au sein de la société civile et des autres partis politiques. Certains ont dénoncé une attitude ambiguë et opportuniste, soulignant que l’ex-Pastef semblait désormais adopter les mêmes pratiques politiques que ceux qu’il critiquait auparavant. Cette volte-face a remis en question la crédibilité et la cohérence du mouvement, mettant en lumière des tensions internes et des luttes de pouvoir.
Cependant, d’autres voix ont appelé à la prudence, soulignant que la politique est souvent marquée par des alliances changeantes et des compromis tactiques. Ils ont souligné la nécessité d’attendre la plénière pour tirer des conclusions définitives sur les intentions réelles de l’ex-Pastef.
Parallèlement, des rumeurs persistantes sur un éventuel dialogue entre Macky Sall et Ousmane Sonko ont alimenté les spéculations et les suspicions. Bien que rien n’ait été confirmé officiellement, ces rumeurs ont ajouté une dimension supplémentaire à l’incertitude politique qui règne actuellement au Sénégal.
Malgré l’abstention de l’ex-Pastef, le projet de loi d’amnistie a été adopté grâce au soutien de la majorité présidentielle. Ce texte vise à amnistier toutes les personnes accusées de crimes commis lors de manifestations ou pour des motifs politiques entre février 2021 et février 2024. Bien que cela puisse bénéficier à certains individus, le manque de transparence et d’inclusivité dans ce processus a soulevé des inquiétudes quant à son impact sur la justice et la réconciliation nationale.
Loi d’amnistie : Birahime Seck critique la position des députés de l’ex-Pastef
La Commission des lois de l’Assemblée nationale a franchi une étape importante ce mardi en adoptant le projet de loi d’amnistie. Cependant, les députés de l’ex-Pastef ont choisi de s’abstenir, suscitant une réaction de Birahime Seck du Forum civil.
Dans une déclaration, Birahime Seck a vertement critiqué l’attitude des députés de l’ex-Pastef, les accusant d’ambiguïté face au projet de loi d’amnistie. Selon lui, cette posture ne les distingue en rien des politiciens traditionnels. Il a clairement exprimé son désaccord avec leur position, affirmant qu’ils seront scrutés de près lors de la plénière.
Il est intéressant de noter que le sort définitif de la loi d’amnistie sera scellé lors de la plénière, où tous les députés auront l’opportunité de voter sur cette question cruciale. Concernant l’ex-Pastef, leurs dirigeants ont publiquement exprimé leur opposition à cette loi d’amnistie, arguant qu’elle favorise davantage le pouvoir en place que les prétendus « détenus politiques » visés.
Cette divergence de points de vue soulève des questions importantes sur les principes et les valeurs défendus par les différents acteurs politiques, ainsi que sur leur vision de la justice et de la réconciliation nationale. La plénière promet d’être un moment crucial pour l’avenir de cette loi et pour la crédibilité des représentants du peuple.
Entretien exclusif avec Pape Modou Fall : Walf, Karim Wade, report de l’élection, dialogue, Pastef…
Pape Modou Fall, Directeur de l’Emploi et leader du parti RV « Deug Mo Woor », s’est exprimé sur plusieurs sujets brûlants lors d’un entretien exclusif avec Senego-TV. Parmi les sujets abordés, le report de l’élection présidentielle de 2024 par le Président Macky Sall, les questions liées aux parrainages, et la double nationalité de Karim Wade et de Rose Wardini ont été au cœur des débats.
En ce qui concerne le report de l’élection présidentielle, Pape Modou Fall a exprimé son soutien aux motifs avancés par le Président Macky Sall. Il a notamment évoqué des manquements dans le système des parrainages, soulignant qu’il était lui-même contre ce système. Il a également abordé des raisons techniques qui, selon lui, justifient le report du scrutin.
Par ailleurs, Pape Modou Fall a également donné son point de vue sur la participation de l’ex-Pastef lors du Dialogue initié par le chef de l’État en vue de la prochaine présidentielle. Cette initiative de dialogue suscite des réactions diverses au sein de la classe politique sénégalaise, et Pape Modou Fall a partagé son avis sur cette question cruciale.
Lors de cet entretien exclusif, d’autres sujets ont également été abordés, notamment la situation de la presse sénégalaise, avec une mention spéciale pour le groupe média Walfadjri, ainsi que des considérations sur la candidature de Karim Wade et les implications de sa double nationalité.
Cette entrevue avec Pape Modou Fall offre un éclairage précieux sur les enjeux politiques actuels au Sénégal et donne l’occasion aux téléspectateurs de Senego-TV de mieux comprendre les positions et les arguments avancés par une figure importante de la scène politique sénégalaise.
Érosion de la démocratie sénégalaise : Cheikh Yérim Seck pointe du doigt Pastef d’Ousmane Sonko
Dans une récente interview accordée à La Voix du Nord, le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck a livré son analyse sur les récents troubles démocratiques qui agitent le Sénégal. Pour lui, le principal acteur de cette dégradation n’est autre que le parti dissous Pastef, dirigé par Ousmane Sonko.
Selon Cheikh Yérim Seck, l’émergence de Pastef sur la scène politique sénégalaise a introduit des pratiques inédites et souvent violentes. Les manifestations massives, les discours véhéments et les actes de vandalisme ont marqué une rupture avec le caractère traditionnellement pacifique de la démocratie sénégalaise.
Le journaliste rappelle également les événements de mars 2021, où le Sénégal a frôlé le basculement. Les tensions ont atteint un niveau critique suite à l’arrestation du leader de Pastef, Ousmane Sonko, et à l’interdiction de son parti. Ces mesures drastiques prises par l’État ont exacerbé la psychose et alimenté un climat politique déjà tendu.
Cette ambiance électrique et les troubles incessants ont profondément perturbé le fonctionnement démocratique du pays, remettant en question sa réputation de stabilité politique en Afrique de l’Ouest.
En conclusion, Cheikh Yérim Seck met en garde contre les conséquences néfastes de ces pratiques politiques nouvelles et appelle à un retour au calme et au respect des valeurs démocratiques qui ont longtemps caractérisé le Sénégal.
Ayib Daffé, Député de Pastef, annonce une contre-attaque juridique et politique après le Vote du Report :
Suite au vote de la majorité parlementaire entérinant le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024, Ayib Daffé, député du parti Pastef, a exprimé son indignation face au déroulement du vote à l’Assemblée nationale sénégalaise. Ayib Daffé, ne comptant pas rester passif, a déclaré son intention de contester cette décision tant sur le plan juridique que politique, qualifiant l’événement de « putsch ».
Le député Pastef, aux côtés de ses collègues de l’opposition, prévoit d’engager une bataille judiciaire devant le Conseil constitutionnel. Cette démarche vise à contester la légalité de la décision et à faire valoir les arguments de l’opposition. De plus, Ayib Daffé affirme qu’ils ne se limiteront pas à la sphère juridique, mais qu’ils poursuivront également la bataille sur le plan politique.
La journée du lundi a été marquée par des tensions à l’Assemblée nationale, où les députés de l’opposition ont été éconduits de l’hémicycle après avoir refusé de voter et demandé un débat général. Malgré leur absence lors du vote, la proposition de loi a été adoptée par la majorité parlementaire, accentuant ainsi les divergences politiques et les défis qui se profilent à l’horizon au Sénégal.
Présidentielle 2024 : « Aucun report n’est ni possible ni envisageable », affirme El Malick Ndiaye de PASTEF
El Malick Ndiaye, Secrétaire National à la communication du parti PASTEF, exprime sa conviction que le président Macky SALL ne tolérera aucun report de l’élection présidentielle de 2024.
Selon El Malick Ndiaye, un report de l’élection présidentielle n’est ni possible ni envisageable. Il souligne que le président Macky SALL ne prolongera pas son mandat, car cela pourrait conduire le pays vers le chaos, comme l’a déclaré le président lui-même. Ndiaye insiste sur le fait que Macky SALL ne souhaite pas partir avec un tel passif.
Il appelle également le camp du président à avoir le courage d’affronter le candidat d’Ousmane Sonko, représentant du peuple, dans cette élection présidentielle. Ces déclarations de El Malick Ndiaye reflètent la ferme position de PASTEF face à la perspective de l’élection de 2024 et mettent en avant la détermination du président sortant à respecter les échéances électorales.
Libération de membres de l’Ex-Pastef impliqués dans les actes de vandalisme à l’Ucad : deux nouveaux suspects sous Mandat de Dépôt
La libération de membres de l’ex-Pastef, dont Lamine Niasse, impliqués dans les actes de vandalisme à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, fait la une de l’actualité sénégalaise. Après plusieurs mois de détention préventive, ils ont retrouvé la liberté, mais deux nouveaux suspects, A. Mbodji, étudiant, et C. A. B. Niang, agent administratif du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), ont été placés sous mandat de dépôt, révèle le quotidien Libération.
Selon les informations rapportées par Seneweb, la libération des membres de l’ex-Pastef intervient dans le cadre de l’enquête sur les actes de vandalisme survenus en juin à l’Ucad. Ces incidents avaient eu lieu en marge de la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Sweet Beauté, opposant le leader politique à l’ex-masseuse, Adji Sarr.
Malgré la libération de certains membres de l’ex-Pastef, Libération confirme que deux nouveaux suspects sont désormais au centre de l’enquête. A. Mbodji, étudiant en troisième année à la Faculté des Sciences et Technologies (FST), originaire de Kaolack, avait pris la fuite en août dernier après les événements de vandalisme et d’incendie à l’université.
Les éléments de la Sûreté urbaine, en collaboration avec le commissariat d’arrondissement de la Médina, ont réussi à localiser et arrêter Abdoulaye Mbodj le jeudi 18 janvier à l’entrée de l’université, selon des sources de Seneweb.
Mor Tall, étudiant en Master 2 de géographie et considéré comme le cerveau de l’attaque, avait été arrêté en août dernier. Il aurait été identifié grâce au dispositif de vidéosurveillance de l’Ucad, malgré ses dénégations. Les autres suspects impliqués dans les actes de vandalisme avaient réussi à prendre la fuite.
La libération des membres de l’ex-Pastef soulève des questions sur la suite de l’enquête et la responsabilité dans les actes de vandalisme à l’Ucad. Avec l’arrestation de deux nouveaux suspects, l’affaire prend une nouvelle tournure, soulignant la complexité de cette enquête qui continue de captiver l’attention de l’opinion publique au Sénégal.
Le Dakarois Quotidien N°092 – du 27 et 28/01/24
Coline Fay Libérée et Expulsée : Un acte controversé sans information préalable aux avocats
Dans une tournure inattendue, Coline Fay, militante arrêtée aux côtés d’autres membres de Pastef le 17 novembre dernier, a été libérée et expulsée du Sénégal. Ce rebondissement a été effectué sans la moindre notification à ses avocats, soulevant des préoccupations quant à la transparence du processus.
Selon les informations relayées par Me Khoureïchy Ba, avocat de Coline Fay, la libération et l’expulsion de la militante ont été effectuées de manière discrète, à la « cloche de bois », sans que ses défenseurs ne soient informés au préalable. Cette absence de communication avec les avocats soulève des interrogations sur la légalité et la transparence de la décision.
Coline Fay avait été arrêtée aux côtés d’autres militants de Pastef devant la Cour suprême, lors du recours portant sur la radiation des listes électorales d’Ousmane Sonko. Cette arrestation initiale avait suscité des inquiétudes quant aux droits des militants politiques et à la liberté d’expression dans le pays.
Me Khoureïchy Ba, avocat de Coline Fay, a dénoncé l’expulsion de sa cliente sans préavis, soulignant le caractère secret de cette démarche. Il s’interroge sur les motivations derrière cette expulsion précipitée et sur la manière dont elle a été exécutée.
Cette récente évolution soulève des préoccupations quant au respect des procédures légales et des droits des individus. Les observateurs appellent à la transparence et à la clarification des circonstances entourant la libération et l’expulsion de Coline Fay.
L’affaire de Coline Fay prend une tournure controversée avec sa libération et son expulsion sans notification préalable à ses avocats. La nécessité d’une communication transparente et du respect des droits fondamentaux demeure au centre des débats, mettant en lumière les enjeux liés aux droits civils et politiques au Sénégal.
Arrestations controversées de membres de PASTEF lors d’un baptême : Guy Marius Sagna dénonce les actes de répression
Le 7 janvier 2024, dans le cadre de l’initiative « Chemin de la Libération », Guy Marius Sagna et d’autres activistes se sont rendus dans le département de Kër Massar pour exprimer leur soutien aux familles de personnes détenues pour des raisons politiques. Cependant, la mission a été marquée par des arrestations controversées de membres du parti PASTEF, survenues le jour du baptême de leurs enfants.
Guy Marius Sagna, un militant bien connu, a exprimé sa consternation face à ces arrestations, soulignant que des membres de PASTEF ont été appréhendés le jour même où ils célébraient le baptême de leurs enfants, en compagnie de leurs invités. Il a également rapporté que certains membres du parti ont été arrêtés dans leur propre lit, arrachés de chez eux par les forces de défense et de sécurité.
Ces arrestations ont suscité une vive réaction de la part de Guy Marius Sagna, qui a déclaré que de telles actions ne font que renforcer leur détermination à s’opposer au régime de Macky Sall. Selon lui, ces incidents ne font que confirmer la conviction que le système en place n’est pas amendable et qu’un changement radical est nécessaire.
Les familles de détenus politiques dans le département de Kër Massar ont été visitées au cours de cette initiative. Certains des détenus mentionnés dans le message de Guy Marius Sagna comprennent Mouhamed Fall, Abdou Lahad Diop (Coordinateur PASTEF à Jaxaay), Faly Sanè, Mouhamed Ndiaye, Fallou Lô, Yaya Coulibaly, Cheikh Mbaye, Aly Diattara, Awa Diop, Cheikh Oumar Biteye, Amath Biteye, Amadou Fofana, Sora (Mansour), Bamba Cissé, Gora Hann, Sidy Gaye, Mamadou Lamine Diallo (Coordinateur départemental JPS à Keur Massar), et Dr Seydou Diallo (Coordinateur départemental PASTEF à Keur Massar).
Ces événements soulignent les tensions croissantes au sein de la sphère politique au Sénégal, alors que les élections présidentielles de février 2024 se profilent à l’horizon. Les arrestations de membres de l’opposition suscitent des préoccupations concernant la liberté politique et les droits civils dans le pays.
Un Rare consensus politique : Pastef, Benno, et Taxawu unis pour adopter le budget de la mairie de Dakar pour 2024
Un moment d’unité rare entre factions politiques rivales
En un rare moment d’harmonie, les conseillers des partis Pastef, Benno, et Taxawu ont uni leurs voix pour adopter à l’unanimité le budget de la Mairie de Dakar pour l’année 2024. Cette décision, prise le mercredi 27 décembre, témoigne d’une rare convergence d’opinions entre ces chapelles politiques souvent en désaccord, mettant en lumière une volonté commune de servir l’intérêt public.
Un Budget Consensuel de 69 Milliards 994 Millions 282 Mille 165 Francs CFA
Le budget de la Mairie de Dakar pour l’année 2024 s’élève à la somme significative de 69 milliards 994 millions 282 mille 165 francs CFA. L’adoption à l’unanimité de ce budget démontre une volonté partagée de garantir les ressources nécessaires pour répondre aux besoins et aux attentes des citoyens de Dakar.
Unité Exceptionnelle entre Pastef, Benno, et Taxawu
Les partis Pastef, Benno, et Taxawu, généralement perçus comme des rivaux politiques, ont réussi à dépasser leurs différences pour parvenir à un consensus sur la question cruciale du budget municipal. Cette unanimité est d’autant plus remarquable étant donné les divergences fréquentes et publiques entre ces factions politiques.
Un Signal Fort en Faveur de l’Intérêt Public
L’unité affichée par les conseillers municipaux de différentes affiliations politiques envoie un signal fort en faveur de l’intérêt public. En dépit des querelles politiques qui peuvent animer la scène municipale, l’adoption unanime du budget suggère une volonté commune de mettre de côté les différences partisanes pour se concentrer sur les besoins concrets de la population dakaroise.
Un Précédent pour la Coopération Future
Cette collaboration exceptionnelle entre Pastef, Benno, et Taxawu pourrait constituer un précédent encourageant pour la coopération future. Alors que les partis politiques continuent de débattre et de diverger sur diverses questions, cet exemple d’unité autour d’une question budgétaire cruciale démontre qu’il est possible de trouver un terrain d’entente pour le bien commun.
L’adoption unanime du budget de la Mairie de Dakar pour 2024, au-delà de ses implications financières, laisse entrevoir la possibilité d’une collaboration politique constructive au niveau local, offrant un espoir de stabilité et de progrès pour la capitale sénégalaise.
Amadou Ba (Pastef) « gravement malade » ? Il sort du silence et révèle
Amadou Ba, membre éminent du parti d’opposition Pastef Les Patriotes, a ce lundi démenti les rumeurs concernant son état de santé. Dans un message publié sur Facebook ce 18 décembre, Ba a catégoriquement réfuté les allégations d’une vidéo virale le présentant comme étant « gravement malade ». Il a qualifié l’auteur de la vidéo de « menteur » et de « bonimenteur », accusant ce dernier de tromperie et de diffusion de fausses informations.
Selon Amadou Ba, cette rumeur a suscité une vague d’inquiétude inutile parmi ses amis et ses collègues, qui, selon lui, n’ont pas crédité ces allégations. Ba a également souligné son rôle actif en tant que mandataire pour les parrainages et le dépôt de la caution de la candidature Bassirou Diomaye Faye. Il a rappelé qu’étant sous contrôle judiciaire, il reste vigilant et impliqué dans ses activités politiques malgré les restrictions.
Sanslimite
Verdict attendu dans l’affaire Ousmane Sonko contre l’État du Sénégal : Un tournant crucial pour le leader de l’Ex-Pastef
Le tribunal de Dakar est sur le point de rendre son verdict ce jeudi 14 décembre 2023 concernant la requête liée à la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales. Cette décision pourrait jouer un rôle déterminant dans l’avenir politique du maire de Ziguinchor, qui est en détention depuis le mois de juillet.
Le 17 novembre dernier, la Cour suprême a annulé le jugement d’octobre du juge Sabassy Faye, rétablissant ainsi Sonko dans la course à la présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales. Cependant, cette victoire a été de courte durée, car la Cour suprême a renvoyé l’affaire devant le Tribunal hors classe de Dakar pour un réexamen.
Rappelons que le leader de l’ex-Pastef fait face à des chefs d’accusation graves, notamment l’atteinte à la sûreté de l’État, l’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et l’appel à l’ insurrection. Ces accusations ont conduit à sa détention depuis juillet. Le verdict attendu représente la dernière carte pour Ousmane Sonko dans cette bataille juridique cruciale. Les résultats pourraient avoir des implications significatives sur son statut électoral et son avenir politique.
avec Dakaractu
Macky à Genève : Pastef Suisse saisit l’ONU et l’OMC
Pastef Suisse a réagi à la venue du président Macky Sall à Genève en adressant des courriers au Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et à la Directrice Générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Le mouvement dénonce la répression sanglante au Sénégal, citant plus d’une cinquantaine de morts, des centaines de blessés et plus de 2000 détenus politiques. Les lettres soulignent également des atteintes aux droits politiques, à la liberté de la presse, et dénoncent la situation d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, actuellement détenu. Pastef Suisse interpelle les destinataires sur l’état des droits humains au Sénégal et appelle à une réaction face à la répression et aux violations des libertés
Présidentielle 2024 : La DGE prévient le candidat Bassirou Diomaye Faye
Pour les parrainages, Bassirou Diomaye Faye, actuellement en prison, a été mis en avant par Ousmane Sonko. Le numéro 2 du parti dissous Pastef devrait donc être l’une des options des militants d’Ousmane Sonko.
Cependant, s’il se lance dans la course à la Présidentielle sous la bannière de Pastef, qui a été dissout par le gouvernement, Bassirou Diomaye Faye risque d’être recalé. L’alerte a été lancée par le directeur de la Formation et Communication de la Direction Générale des Elections (DGE), Birame Séne.
« Sur la recevabilité d’une éventuelle candidature d’un des membres du parti Pastef dissous récemment, le code électoral n’a pas traité le cas en l’espèce donc ce sera au Conseil constitutionnel de trancher », a t-il indiqué aux journalistes, tout en laissant entendre que la candidature d’un parti dissous n’est pas pris en charge par le code électoral.
Pour rappel, Bassirou Diomaye Faye est actuellement en prison tout comme son mentor, Ousmane Sonko.
Senenews
Affaire du Supposé Financement Occulte de Sonko : Le Sénégal en ébullition, des preuves attendues
Le Sénégal se trouve au cœur d’une tourmente politique alors que des allégations de financement occulte visant Ousmane Sonko secouent la scène politique. L’affaire, initiée par les déclarations du député Matar Diop, prend une dimension complexe, soulignant les enjeux politiques cruciaux à l’approche des élections. Cette analyse approfondie tentera de démêler les fils de cette intrigue politique.
Cliquez pour Lire Gratuitement !!! Le Dakarois Quotidien N°050 – du 07/12/23
Qu’a vraiment dit le député accusant Sonko d’avoir reçu des milliards de l’étranger pour…
Matar Diop de la coalition Bennoo Bokk Yakaar. Diop accuse Ousmane Sonko d’avoir reçu des fonds substantiels de la part de bailleurs étrangers, en échange de la promesse de renégocier les contrats pétroliers et gaziers du pays. Dans un discours fervent devant les parlementaires, le député a lancé des allégations graves envers Ousmane Sonko, ancien leader de Pastef, actuellement en prison pour d’autres raisons.
L’affaire a éclaté lorsque Matar Diop a pris la parole au Parlement le 25 novembre 2023, exprimant ses préoccupations sur les agissements présumés d’Ousmane Sonko. « Nous ne permettrons pas que des individus viennent déclarer devant cette tribune que nos dirigeants sont des chefs de voleurs sans que nous ne réagissions, » a-t-il déclaré, faisant allusion à la nécessité de défendre l’intégrité des dirigeants de son camp.
La controverse a pris racine dans les récents découvertes pétrolières et gazières au Sénégal, qui ont attiré l’attention internationale. Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition, est au centre des accusations formulées par Matar Diop. « Votre Ousmane Sonko, en qui vous placez tous vos espoirs, avait assuré aux lobbys qu’une fois au pouvoir, il renégocierait le contrat [le député fait référence aux contrats énergétiques découverts au Sénégal]. Il a reçu des sommes astronomiques par virement, totalisant des milliards. Aujourd’hui, ceux qui ont effectué ces virements ne lui font plus confiance, car ils savent qu’il ne peut plus être candidat, » a déclaré Diop, faisant allusion aux contrats énergétiques nationaux, mais sans apporter la moindre preuve à ses accusations.
Concernant les implications pour Sonko: « Ces lobbys menacent sa famille ; il a même écrit une lettre au président de la République pour demander protection. Il y a un choix simple : dire la vérité ou mentir. Tout ce que vous dites n’est que mensonge. » Sans l’on sache si la lettre existe vraiment. Il a ensuite exhorté les partisans de Sonko à reconnaître la vérité « vous devez impérativement dire la vérité. La vérité, c’est qu’il a reçu beaucoup d’argent de l’étranger. » Avant d’ajouter : « D’ailleurs, Ousmane, vous en voulez parce que vous lui aviez promis de vous battre à ses côtés, mais vous ne le faites pas. »
La controverse a gagné en intensité lorsque le journaliste Madiambal Diagne a médiatisé ces déclarations, appelant la société civile à investiguer. Birahime Seck du Forum Civil a réagi en soulignant que Madiambal Diagne, en tant qu’homme de médias, est idéalement placé pour mener cette enquête.
Le journaliste Cheikh Yerim Seck, hier soir, lors d’une émission sur la chaîne 7TV, a appuyé les propos de Madiambal Diagne, ajoutant que selon ses informations, la somme exacte tournerait autour de 20 millions de dollars.
Au moment où nous vous parlons, toutes ces accusations ont été faites sans apporter de preuves concernant cet argent. Les personnes qui ont pris la parole, à commencer par le député, n’ont pas fourni la moindre preuve. Madiambal Diagne n’a pas ajouté d’accusations mais a demandé une enquête, non pas de l’État mais de la société civile. Quant à Cheikh Yerim Seck, qui a mentionné une somme d’argent, il n’a pas non plus voulu apporter de preuves à l’appui de ses déclarations.
Senego
CONTRIBUTION: Le maître du JEU !
Par Ousseynou LY / Membre du cabinet de Ousmane Sonko
Ils ont la phobie de la prison qu’ils ont pensé que ce serait l’arme fatale contre le Président SONKO et ses collaborateurs pour qu’ils abdiquent et sollicitent la clémence de Son Excellence à la lignée guerrière introuvable. Nous savons tous qu’entre les quatre murs de la prison du Cap Manuel, le président Ousmane SONKO reste encore le maître du jeu. Excusez-moi, il n’est pas le maître du jeu, il est le JEU !
Ils ont la phobie de l’anonymat qu’ils ont pensé que la Dissolution serait le coup de grâce contre le PROJET qui a fini de gagner les cœurs des Sénégalais aussi loin qu’ils se trouvent au Sénégal et en dehors. Des cendres encore chaudes du PASTEF est né EX-PASTEF, véritable appareil résilient pour propulser, tel un catapulte, le Projet vers les horizons et les cœurs encore inexplorés.
Le Projet vivra au-delà de nos espérances et PROS vaincra devant Dieu et les hommes ! Pourquoi ? comme ils savent bien me le demander. Parce qu’il n’y a jamais eu dans l’histoire une cause portée par la jeunesse qui n’aboutit pas. Car la jeunesse est la centrale des énergies qui portent les projets qui transforment le destin d’une Nation. Cette jeunesse a le cœur qui bat pour ce projet et pour celui qui l’incarne depuis 9 ans.
Au-delà de cette jeunesse, les images de nos collecteurs assaillis par ceux qu’on appelle le 3e âge, rassurent. La bienveillance des nos grand-parents envers ce projet collectif insuffle un vent de gloire apaisante.
De l’autre côté, le système… Considérons ses coups et coups de gueule comme les dernières vociférations d’une hyène rodeuse prise entre les crocs d’un jeune mâle Roi de la Savane. Elle va se débattre de toutes ses forces mais son hémorragie interne aura raison d’elle. Elle suffoque ! Le jeune Roi de la savane ne lâchera jamais prise.
Croyez-moi Patriotes, au soir du 25 février 2024, une soirée de pleine lune dans un ciel dégagé, les étoiles, à leur tour, s’aligneront. Nous gagnerons !
Ngouda Mboup : « La CDC doit respecter la Constitution… »
Suite au rejet de la caution de Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et des consignations (Cdc), la réaction du juriste Ngouda Mboup, proche de Ousmane Sonko, ne s’est pas fait attendre. Selon lui, la CDC n’a pas respecté la constitution et le code électoral.
« La Caisse des dépôts et consignations doit respecter la Constitution et le Code électoral. Seul le Conseil constitutionnel est habilité à vérifier la recevabilité et la validité des pièces et mentions qui composent le dossier de déclaration de candidature. La caisse des dépôts et consignations ne peut outrepasser ses compétences pour s’arroger les compétences du Conseil constitutionnel. Rien n’est plus dangereux que la confusion des pouvoirs ! Ousmane SONKO est discriminé, persécuté, ses droits constitutionnels confisqués et piétinés » martèle t’il.