L’agriculture au cœur de la lutte contre le chômage, l’émigration clandestine et la pauvreté, affirme le Premier ministre

Le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné vendredi l’importance cruciale du secteur agricole dans la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, ainsi que dans la lutte contre l’émigration clandestine et la pauvreté.

S’exprimant lors de l’ouverture d’un conseil interministériel consacré à la campagne agricole 2024-2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio, le Premier ministre a insisté sur le rôle prépondérant que l’agriculture devra désormais jouer dans ces domaines.

« C’est désormais à l’agriculture de jouer un rôle prépondérant dans la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, la lutte contre l’émigration clandestine et la pauvreté », a déclaré Ousmane Sonko.

Il a également souligné que cette réunion interministérielle constituait une première depuis l’arrivée au pouvoir du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ce qui témoigne de l’importance accordée par le gouvernement au secteur agricole et au monde rural.

Le Premier ministre a affirmé que la doctrine de la souveraineté alimentaire guiderait désormais les interventions de l’État, marquant ainsi le début d’une nouvelle dynamique pour l’atteinte de cette souveraineté alimentaire lors de la campagne agricole 2024-2025.

« Avec la doctrine de la souveraineté alimentaire, il s’agit de faire de l’agriculture le levier essentiel du développement inclusif et durable de notre pays », a-t-il ajouté.

Cette orientation souligne l’engagement du gouvernement à promouvoir une agriculture plus efficace et inclusive, qui non seulement répond aux besoins alimentaires de la population, mais aussi contribue à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté, tout en dissuadant l’émigration clandestine.

Éleveurs de Kaffrine : Des Voix S’élèvent pour la Protection du Bétail et la Lutte contre la Pauvreté

Dans les vastes étendues de Kaffrine, au cœur du Sénégal, réside une communauté d’éleveurs dont les préoccupations et les aspirations se reflètent dans le tintement doux de leurs troupeaux et les sillons de leurs visages burinés par le soleil. Mais derrière cette harmonie rustique se cachent des défis criants, parmi lesquels le vol de bétail et la lutte contre la pauvreté occupent une place centrale.

Au quotidien, le vol de bétail hante les éleveurs de Kaffrine, causant des pertes économiques et émotionnelles dévastatrices. Pour Demba Ba, président de la Maison des éleveurs de Birkelane, un département de la région, cette réalité est trop amère à avaler. « Nous souffrons énormément », déplore-t-il, « l’agriculture a dominé le secteur de l’élevage, et nous attendons du prochain président de la République une organisation du secteur, plus d’accès au foncier, plus de forage et plus d’espace pour notre cheptel ».

Les éleveurs ne se contentent pas de subir passivement leur sort. Ils réclament une action gouvernementale ferme pour endiguer le fléau du vol de bétail. Ils demandent des mesures concrètes pour dissuader les voleurs et garantir une réparation équitable en cas de préjudice. De même, ils appellent à une meilleure organisation du secteur de l’élevage, plaidant pour la création de coopératives et d’associations pour renforcer leur voix collective.

Mais les préoccupations des éleveurs vont au-delà de la simple protection de leur bétail. Ils appellent également à des réformes foncières pour assurer un accès sécurisé aux terres de pâturage, ainsi qu’à des investissements dans les infrastructures telles que les forages pour garantir un approvisionnement adéquat en eau pour leurs troupeaux, surtout pendant les périodes de sécheresse.

Face à cette situation préoccupante, les éleveurs proposent une solution tangible : l’intégration des mesures de protection du bétail dans le Code pénal, en s’appuyant sur les initiatives prises lors de la Journée nationale de l’élevage de 2017. Cette démarche renforcerait la protection légale de leur bétail et enverrait un signal fort aux voleurs potentiels.

Dans l’ombre des vastes plaines de Kaffrine, les voix des éleveurs résonnent avec force, appelant à une action urgente pour protéger leur moyen de subsistance et lutter contre la pauvreté qui menace leur communauté. Leur détermination est palpable, leur appel est clair : il est temps d’agir pour sauvegarder l’avenir de l’élevage à Kaffrine.

Déthie Fall Présente sa Feuille de Route pour la Banlieue de Dakar : Combat contre la Pauvreté, l’Insécurité et le Chômage

Dans une offensive dynamique en prévision de l’élection présidentielle, le candidat Déthie Fall a mobilisé ses partisans ce dimanche, en concentrant ses efforts sur les départements de Pikine, Guédiawaye et Keur Massar. Tout en présentant ses excuses pour ne pas avoir pu couvrir toutes les communes, il a réaffirmé sa détermination envers ses partisans et sympathisants.

Déthie Fall a encouragé les habitants à voter massivement pour le changement lors du scrutin prévu le dimanche 24 mars 2024. Soulignant la nécessité de lutter contre le chômage endémique qui sévit particulièrement dans la banlieue, le leader du Parti républicain pour le progrès a également promis de s’attaquer à l’insécurité, un problème urgent dans ces zones. Il a affirmé que sous sa présidence, la sécurité serait une priorité majeure.

« La pauvreté et le chômage ont favorisé l’émergence du banditisme, se manifestant par des agressions et des vols. Ces phénomènes sont particulièrement développés dans les zones urbaines, où 52 % de la population déclare ne pas se sentir en sécurité la nuit, et 7 % ont déjà été victimes de cambriolages ou de vandalisme. Ce problème sera un vieux souvenir si je suis élu président de la République », a promis Déthie Fall.

Par ailleurs, une attention particulière a été accordée à l’autonomisation des femmes à travers des initiatives entrepreneuriales telles que des formations et un accompagnement.

La réhabilitation annoncée du marché Syndicat de Pikine reste également une préoccupation. Défendant les intérêts des banlieusards, Déthie Fall a exprimé son désir de donner un avenir prometteur au secteur informel. Un soutien substantiel sera également réservé aux nécessiteux. « L’autonomisation des femmes fait partie de nos priorités. Les femmes méritent un accompagnement conséquent. C’est pourquoi la coalition Déthiefall2024 a déjà dressé sa feuille de route sur cette question », a-t-il déclaré.

Poursuivant sa caravane à Keur Massar, le candidat à la Présidentielle a pris des engagements forts, notamment la résolution des problèmes d’inondations, un fléau persistant qui préoccupe les habitants. « Keur Massar est l’épicentre des inondations. C’est pourquoi je vous assure que si je suis élu président de la République, ces défis seront rapidement surmontés. Croyez-moi, les inondations dans le 45e département du Sénégal seront un vieux souvenir ».

La campagne de la coalition Déthie Fall a suscité un vif intérêt dans la banlieue de Dakar, avec ses propositions sur le développement économique, la sécurité et l’amélioration des conditions de vie. Son message de changement semble trouver un écho favorable parmi les habitants venus l’écouter.

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