Magal de Touba 2024 : le transport ferroviaire plébiscité par les pèlerins

À l’occasion du Magal de Touba 2024, le transport ferroviaire s’est imposé comme une option privilégiée pour de nombreux fidèles. Chaque jour, trois rames de train, chacune d’une capacité de 240 places, ont été mises à disposition des voyageurs partant de Diamniadio et Thiès, offrant une alternative sécurisée et confortable aux routes encombrées.

À la gare de Thiès, l’excitation est palpable. Les pèlerins, impatients de rejoindre la ville sainte de Touba, se pressent pour embarquer. Cette année, le train a su attirer un grand nombre de fidèles, séduits par le confort et la convivialité qu’il propose.

Bineta Niang, une fidèle habituée du Magal, explique : « L’année dernière, j’ai voyagé en train pour Touba et cette année, je fais de même. Je préfère le train à la voiture pour sa sécurité et son confort. » Pour Ndéné Hann, l’expérience du voyage en train est avant tout familiale. « Nous sommes des mourides fervents, et nous aimons voyager en famille pour aller à Touba. Le train nous permet de le faire dans de bonnes conditions et dans une ambiance agréable », partage-t-il.

Le chef de gare de Touba, Abdoulaye Sène, a annoncé que 4 728 passagers avaient été transportés en seulement 48 heures, un chiffre qui témoigne de l’affluence record sur la ligne ferroviaire Diamniadio-Thiès-Diourbel. Face à cette forte demande, des trains supplémentaires ont été ajoutés, portant le nombre de trajets à 20 aller-retours en une journée.

Ce renforcement du dispositif vise à désengorger les routes habituellement saturées pendant le Magal, tout en offrant aux pèlerins une alternative fiable et confortable. Le succès de cette initiative montre l’efficacité de la coordination entre les différentes parties prenantes, et l’engagement des autorités à faciliter le déplacement des fidèles vers Touba.

Le train, alliant tradition et modernité, s’impose de nouveau comme le moyen de transport privilégié des pèlerins en route vers la ville sainte, un voyage empreint de spiritualité et de convivialité.

Covid-19 : 147 cas positifs au variant Omicron parmi les pèlerins de retour de la Mecque

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) a annoncé, via un communiqué, que 147 cas positifs de Covid-19 ont été détectés parmi les pèlerins de retour des Lieux Saints de l’Islam. Ces cas ont été enregistrés durant la période du 21 au 27 juin 2024, lors de tests effectués à leur arrivée à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD).

Sur les 590 pèlerins testés à leur arrivée, 147 se sont révélés positifs au Covid-19. Des examens de confirmation ont identifié que ces cas sont dus à différentes souches du variant Omicron, variant déjà connu et en circulation au Sénégal depuis plusieurs mois. La majorité de ces souches sont répertoriées dans la base de données du laboratoire national de référence de la grippe et des virus respiratoires, qui assure une surveillance génomique régulière du Covid-19.

Le communiqué du MSAS souligne que les variants Omicron identifiés jusqu’à présent n’ont pas montré de sévérité clinique particulière. En effet, les infections causées par ces variants entraînent souvent des symptômes bénins.

Pour prévenir tout risque d’épidémie, le MSAS a demandé à ses services techniques de renforcer la surveillance épidémiologique, non seulement pour la Covid-19, mais aussi pour toutes les infections respiratoires. Le ministère appelle également la population à faire preuve de vigilance et de sérénité.

Face à cette situation, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale insiste sur l’importance de rester vigilant et serein. Les autorités sanitaires continueront de suivre de près l’évolution de la situation et de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé publique.

La détection de ces cas positifs parmi les pèlerins revient à souligner l’importance des mesures de contrôle et de prévention en vigueur pour contenir la propagation du virus, en particulier lors de grands rassemblements religieux ou sociaux.

Des cadavres par terre : des pèlerins racontent l’horreur de la chaleur du hajj

Après des années d’attente pour obtenir un permis de pèlerinage à La Mecque, Yasser, un ingénieur retraité de 60 ans, a décidé de participer au hajj illégalement. Aujourd’hui, il regrette amèrement cette décision. Bien qu’il ait survécu aux rituels éprouvants de la semaine dernière dans l’ouest de l’Arabie saoudite sous une chaleur étouffante, il n’a pas revu sa femme depuis dimanche et craint qu’elle ne fasse partie des plus de 1 000 victimes recensées, la plupart des Égyptiens non enregistrés comme lui.

« J’ai fouillé tous les hôpitaux de La Mecque », affirme Yasser, joint par téléphone depuis sa chambre d’hôtel, où il hésite à faire la valise de sa femme. « Je ne veux pas croire à la possibilité qu’elle soit morte. »

Plus de la moitié des pèlerins décédés cette année durant le hajj venaient d’Égypte, 658 sur plus de 1 000 victimes, selon un décompte réalisé par l’AFP à partir des données fournies par une dizaine de pays ou par des diplomates impliqués dans les opérations de recherche. Un diplomate arabe a affirmé à l’AFP que parmi les Égyptiens décédés, 630 étaient des pèlerins clandestins, qui n’ont pas pu accéder aux commodités destinées à rendre le pèlerinage plus supportable, comme les tentes climatisées offrant un répit aux fidèles sous des températures atteignant 51,8 degrés Celsius à la Grande Mosquée de La Mecque.

Les autorités saoudiennes n’ont pas répondu aux demandes de commentaires concernant les décès. Le ministère de la Santé avait fait état dimanche de plus de 2 700 cas de stress thermique, mais n’a pas fourni d’autres chiffres depuis.

Le hajj, l’un des cinq piliers de l’islam, est un devoir pour tout musulman qui en a les moyens, à accomplir au moins une fois dans sa vie. Les permis sont attribués par la monarchie du Golfe aux États musulmans sur la base de quotas, puis octroyés dans des pays comme l’Égypte à travers une loterie. S’ils obtiennent le permis, les pèlerins doivent ensuite passer par des prestataires accrédités, souvent chers. De nombreux fidèles essayent donc de contourner les circuits officiels, surtout depuis que le royaume a introduit les visas touristiques en 2019.

Yasser, qui a refusé de donner son nom car il se trouve toujours dans le pays, a vite compris les inconvénients de ne pas avoir le fameux permis. Dès son arrivée en mai, certains magasins et restaurants ont refusé de le servir. Lorsque les rituels ont commencé, impliquant de longues heures de marches et de prières sous un soleil de plomb, Yasser n’a pas pu accéder aux bus officiels sans payer des frais exorbitants.

Épuisé par la chaleur, il raconte avoir été refoulé d’un hôpital où il a essayé de se faire aider, avant de perdre sa femme Safaa dans la foule lors du rituel de « lapidation du diable » à Mina, près de La Mecque. Depuis, il ne cesse de reporter leur vol de retour.

D’autres pèlerins clandestins égyptiens, interrogés par l’AFP, ont décrit des difficultés similaires et des scènes dramatiques sur le chemin des fidèles durant les rituels à Mina. « Il y avait des cadavres par terre. J’ai vu des gens s’effondrer soudainement et mourir d’épuisement », raconte Mohammed, 31 ans, un Égyptien vivant en Arabie saoudite, qui a effectué le hajj avec sa mère de 56 ans.

Une autre Égyptienne, résidente à Riyad, affirme avoir vu sa mère mourir avant l’arrivée d’une ambulance. Son corps a ensuite été transporté vers un lieu inconnu. « N’avons-nous pas le droit de la voir une dernière fois avant qu’elle ne soit enterrée? », s’interroge-t-elle avec amertume.

Même certains pèlerins enregistrés ont eu du mal à accéder aux services d’urgence, ce qui montre que le système était débordé. Moustafa, dont les deux parents âgés – détenteurs de leur permis de hajj – sont tous deux morts après avoir été séparés des proches qui les accompagnaient, témoigne : « Nous savions qu’ils étaient fatigués. Ils marchaient beaucoup, ne trouvaient pas d’eau et il faisait si chaud ». « Nous ne les reverrons jamais », ajoute-t-il depuis l’Égypte.

« Toute l’Égypte est triste », déclare Moustafa, affirmant que sa seule consolation est que ses parents aient été enterrés à La Mecque, la ville la plus sainte de l’islam. Cet épisode tragique soulève de nombreuses questions sur la gestion des pèlerins, la sécurité et les infrastructures nécessaires pour faire face aux conditions extrêmes lors du hajj.

Les témoignages poignants de ces pèlerins clandestins mettent en lumière les risques encourus par ceux qui, faute de moyens ou de chance, choisissent de participer au hajj sans les autorisations nécessaires, souvent au péril de leur vie.

Décès de trois pèlerins Sénégalais à la Mecque : Une tragédie lors du Hajj 2024

Dimanche dernier, le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a annoncé le décès de trois pèlerins sénégalais à La Mecque, alors qu’ils étaient accompagnés par des voyagistes privés pour le Hajj 2024. Cette nouvelle a profondément attristé la communauté sénégalaise, ainsi que leurs proches et familles à travers le pays.

Suite à cet événement tragique, le Consul général du Sénégal à Djeddah a été rapidement mobilisé. En collaboration étroite avec la Délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam et les autorités saoudiennes compétentes, il a été chargé de prendre toutes les mesures nécessaires pour l’inhumation des défunts sur place, en accord avec les rites musulmans. Cette action rapide vise à assurer que les défunts soient honorés selon les préceptes religieux et traditionnels.
Le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a également donné des instructions pour que toutes les dispositions nécessaires soient prises afin de faciliter cette inhumation dans les meilleures conditions possibles. Cette démarche est essentielle pour garantir le respect et la dignité dus aux pèlerins sénégalais décédés lors de leur voyage sacré à La Mecque.
En cette période de deuil, le gouvernement sénégalais exprime sa solidarité et son soutien aux familles des pèlerins décédés. Leur perte est ressentie non seulement par leurs proches, mais aussi par l’ensemble de la communauté sénégalaise, qui partage leur douleur et leur chagrin. Des prières et des pensées de réconfort sont dirigées vers les familles endeuillées, afin qu’elles trouvent la force nécessaire pour surmonter cette épreuve difficile.
Cet incident tragique rappelle les risques et les défis auxquels sont confrontés les pèlerins lors de leur voyage à La Mecque, un des cinq piliers de l’Islam. Malgré les précautions prises, des incidents comme celui-ci montrent la vulnérabilité humaine face aux conditions parfois rigoureuses du Hajj. Le gouvernement sénégalais reste engagé à soutenir et à protéger ses citoyens lors de leur pèlerinage, en collaboration avec les autorités saoudiennes et les organismes responsables.
En ces moments de tristesse, la nation sénégalaise se rassemble pour rendre hommage aux pèlerins décédés et pour exprimer ses condoléances les plus sincères à leurs familles et à leurs proches.


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Hajj 2024 : 3.500 Pèlerins déjà transportés par neuf vols

Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, a annoncé que neuf des onze vols programmés pour le Hajj 2024 ont déjà transporté 3.500 pèlerins vers La Mecque. Lors de sa visite nocturne à l’Aéroport international Blaise Diagne samedi, il a précisé que ces vols sont partis ponctuellement, facilitant ainsi le voyage des fidèles.

En parallèle, El Malick Ndiaye a également promis des vols intérieurs à bas coûts, visant à améliorer la connectivité domestique et à rendre le transport aérien plus accessible pour les Sénégalais. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer les infrastructures de transport et de promouvoir la mobilité au sein du pays.

Ces annonces témoignent de l’engagement du ministre et de son équipe à assurer un transport aérien efficace et à répondre aux besoins des citoyens, que ce soit pour les voyages religieux ou les déplacements domestiques. Le succès des vols pour le Hajj et la promesse de vols intérieurs abordables montrent une détermination à améliorer les services de transport aérien dans le pays.

Retards de vols d’Air Sénégal pour le Hajj : Les précisions du ministre Malick Ndiaye

Suite aux retards survenus dans le cadre du Hajj, le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a tenu une réunion d’urgence pour clarifier la situation.

Le Ministre a souligné son engagement à être présent sur le terrain et à communiquer de manière transparente avec les populations. Malgré les décisions déjà prises avant sa nomination, il a pris en main le dossier du Hajj 2024.

Des mesures préventives avaient été prises avec une réunion interministérielle, mais des défaillances ont été constatées du côté d’Air Sénégal, responsable de certains retards. Sur les 11 vols programmés, 9 ont décollé à l’heure, transportant plus de 3500 pèlerins.

Pour les vols en retard, des solutions alternatives ont été trouvées, notamment l’hébergement des passagers dans des hôtels locaux et la recherche d’autres moyens de transport. Le ministre assure un retour rapide à la normale, avec les derniers passagers devant partir dès le lendemain pour que la situation soit rétablie dès lundi.

Toutes les autorités concernées travaillent activement pour assurer le bon déroulement du pèlerinage de cette année.

Grogne des Pèlerins à l’AIBD : Cheikh Bamba Dièye s’engage à trouver une solution rapide

Cheikh Bamba Dièye, Directeur Général de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), a pris la responsabilité de convoyer les pèlerins aux lieux saints de l’Islam suite aux perturbations survenues à l’aéroport.

Après plusieurs heures d’attente à l’aéroport, les responsables de la compagnie Air Sénégal peinent à communiquer sur la situation, laissant les pèlerins sénégalais livrés à eux-mêmes. Des témoins ont dénoncé l’arrogance du Directeur Général de la compagnie, présent sur les lieux mais sans fournir aucune information. Face à cette crise, Cheikh Bamba Dièye a reconnu les torts causés par Air Sénégal et a assumé la responsabilité de la situation.

« Nous reconnaissons le tort qu’Air Sénégal vous a causé. La responsabilité nous incombe et nous l’assumons. Je suis en train de faire des tractations pour vous trouver un avion qui va convoyer tous les pèlerins. On ne va pas vous mentir. Je suis venu personnellement et, inchallah, nous allons trouver une solution le plus rapidement possible », a promis Cheikh Bamba Dièye.

En se rendant sur place, Cheikh Bamba Dièye a montré sa détermination à résoudre rapidement ce problème, apaisant quelque peu les frustrations des pèlerins. Son engagement personnel à trouver une solution rapide souligne l’importance de cette situation et la volonté des autorités de veiller au bien-être des voyageurs en difficulté.

Perturbations persistantes pour les pèlerins en attente de vol vers la Mecque

Le vol prévu cet après-midi à 16 heures pour les pèlerins en partance vers la Mecque reste une fois de plus perturbé, selon les informations obtenues par Rfm. Plus de 100 pèlerins se retrouvent toujours au hangar, rejoignant ainsi leurs camarades qui n’ont pas pu partir hier.

Un pèlerin témoigne : « Nous sommes au hangar des pèlerins depuis hier à 22 heures pour effectuer les formalités pour le vol. Nous avons terminé nos formalités et fait l’enregistrement et sommes en attente. Malheureusement, jusqu’à présent nous n’avons aucune information sur la situation du vol. »

Le vol prévu pour accueillir 180 pèlerins en attente est maintenant affecté aux pèlerins qui ont manqué leur vol hier, ce qui signifie qu’il y a plus de 180 personnes qui attendent désespérément leur embarquement. Certains d’entre eux n’ont même pas dormi de la nuit.

Les pèlerins ont reçu des informations des délégués et des autorités, mais celles-ci sont vagues et ne fournissent pas de clarté sur la situation. Il semble que les pèlerins risquent de passer toute la journée, voire la nuit, au hangar en attendant des mises à jour.

La frustration grandit parmi les pèlerins qui déplorent cette situation et appellent à davantage de communication et de transparence de la part des autorités responsables.

Les retards et les annulations de vols avec la compagnie Air Sénégal perturbent les pèlerins du Hajj 2024

Les pèlerins se préparant pour le Hajj 2024 ont été confrontés à des désagréments majeurs alors que la compagnie aérienne Air Sénégal lutte pour convoyer les voyageurs vers les lieux saints de l’islam. Malgré les efforts de coordination, les vols officiels de la compagnie ont été marqués par des retards et des reports, laissant les passagers dans l’incertitude et la frustration.

Lors du premier vol, prévu hier au départ de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, les pèlerins ont été confrontés à un report de dernière minute, suscitant l’indignation parmi les voyageurs en direction de la capitale française. Le deuxième vol, initialement prévu pour aujourd’hui à 10 heures 50, a été retardé en raison de l’indisponibilité d’un avion, contraignant la compagnie à louer un vol supplémentaire pour acheminer les pèlerins dans la nuit.

La situation précaire de la compagnie Air Sénégal a suscité des inquiétudes quant à sa capacité à assurer efficacement le transport des pèlerins, en contraste avec les vols privés opérés par la compagnie Flynas, qui ont été plus réguliers et mieux coordonnés. Cette disparité a engendré une panique parmi les pèlerins, qui craignent pour la fiabilité de leur voyage sacré.

Les raisons exactes derrière les problèmes rencontrés par Air Sénégal demeurent floues, mais il est clair que des mesures doivent être prises pour garantir une meilleure organisation et une communication transparente avec les passagers. Alors que le troisième vol est prévu pour ce soir, la question demeure : la compagnie sera-t-elle en mesure de trouver des solutions viables pour éviter de nouveaux retards et désagréments pour les pèlerins en quête de spiritualité et de dévotion?

Incendie d’un bus de pèlerins se rendant au Daaka de Médina Gounass près de Koumpentoum : Une enquête ouverte

Dans la nuit de samedi à dimanche, un tragique incident a secoué les pèlerins se rendant au Daaka de Médina Gounass, au Sénégal. Un bus rempli de fidèles en provenance de Mauritanie a pris feu à la sortie de Koumpentoum, près de Koussanar, vers 20 heures. Heureusement, aucun blessé n’a été signalé, mais les dégâts matériels sont considérables. Le véhicule a été entièrement ravagé par les flammes, tout comme les bagages des pèlerins, réduits en cendres.

À ce stade, l’origine du feu demeure inconnue. Les autorités ont dépêché des éléments de la compagnie de gendarmerie de Tambacounda sur les lieux pour ouvrir une enquête approfondie afin de déterminer les circonstances exactes de cet incident tragique.

Cet événement survient au début de l’édition 2024 du Daaka, une retraite spirituelle qui attire des milliers de fidèles chaque année. Malgré cet incident malheureux, les pèlerins continueront probablement leur voyage vers Médina Gounass pour participer à cette célébration religieuse de dix jours.

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