Alors que le Sénégal traverse une période de transition entre le Président sortant, Macky Sall, et son successeur, Bassirou Diomaye Faye, certaines nominations dans des entités de l’État, dont la Sonacos, suscitent une vive controverse. La décision du directeur général de la Sonacos, Kibily Touré, de nommer onze nouveaux directeurs juste avant le changement de pouvoir est critiquée, certains observateurs estimant que cela aurait dû être reporté pour permettre au nouveau gouvernement de décider de l’opportunité de telles nominations.
La période de transition politique est particulièrement sensible, avec une attente palpable quant aux décisions et orientations du nouveau gouvernement. Dans ce contexte, les actions administratives telles que les nominations à des postes clés sont scrutées de près et peuvent être interprétées comme des manœuvres politiques.
Plusieurs observateurs ont exprimé leur désapprobation quant au moment choisi pour ces nominations. Ils soulignent que cela aurait été plus judicieux d’attendre l’installation des nouvelles autorités avant de procéder à de telles décisions, surtout étant donné les implications financières qu’elles entraînent.
La controverse soulève des questions sur la prudence et la transparence nécessaires dans les affaires administratives pendant les périodes de transition politique. Certains appellent à une révision des pratiques en matière de nominations pour éviter toute perception de partialité ou de favoritisme.
La polémique entourant les onze nominations à la Sonacos illustre les défis auxquels sont confrontés les organes administratifs pendant les périodes de transition politique. Il souligne également l’importance de la prudence et de la transparence dans la gestion des affaires publiques, en particulier lorsqu’il s’agit de décisions ayant un impact financier significatif.