Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal : Évaluation Annuelle et Perspectives

Sous la direction du Dr Ibrahima Sy, Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, accompagné de son homologue Abdourahmane Sarr, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, le Sénégal a récemment tenu sa Revue Annuelle Conjointe du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Cette réunion, qui s’est déroulée le mardi 7 Mai, marque un temps fort dans l’évaluation des performances du Plan National de Développement Sanitaire et Social (PNDSS) pour la période 2019-2028.

Conformément au décret instituant le cadre harmonisé de suivi et d’évaluation des politiques publiques, cette instance de coordination revêt une importance cruciale dans l’agenda des différents départements ministériels. Son objectif est d’apprécier les résultats obtenus et d’identifier les ajustements nécessaires pour répondre aux défis en cours.

Dans un contexte de réforme des finances publiques, cette revue annuelle vise à adapter le secteur de la Santé et de l’Action Sociale aux impératifs de gestion efficace des ressources, d’amélioration des services aux usagers, de modernisation des infrastructures et d’une prise en charge optimale des urgences médicales.

L’année 2023 sera au cœur des discussions de cette revue, offrant ainsi l’opportunité d’un examen approfondi des réalisations, des succès et des difficultés rencontrées. Cette réunion-bilan a pour objectifs principaux :

  • Analyser les performances atteintes au cours de l’année écoulée, en mettant en lumière les réalisations significatives ainsi que les domaines nécessitant une amélioration.
  • Identifier les principaux défis et contraintes auxquels le secteur de la Santé et de l’Action Sociale est confronté, qu’ils soient d’ordre financier, organisationnel ou structurel.
  • Formuler des recommandations et des perspectives stratégiques pour renforcer l’efficacité des politiques de santé publique, promouvoir l’accès aux soins de qualité et garantir une couverture sanitaire universelle pour tous les citoyens.

Cette revue annuelle constitue donc une étape essentielle dans le processus d’amélioration continue du système de santé sénégalais. En évaluant les progrès réalisés et en identifiant les défis à relever, le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale affirme son engagement envers la qualité des soins et le bien-être de la population, tout en jetant les bases d’une planification stratégique et d’une mise en œuvre efficace des politiques de santé pour l’avenir.

Solidarité après l’incendie à l’usine PATISEN : Soutien gouvernemental et perspectives de développement industriel

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, accompagné du Ministre Secrétaire d’État pour le développement des PME-PMI, Ibrahima Thiam, ont visité ce samedi 4 mai l’usine de PATISEN, suite à l’incendie survenu la veille dans une partie des locaux de cette entreprise sénégalaise spécialisée dans la fourniture de produits alimentaires. Leur présence, aux côtés des autorités administratives et de quelques collaborateurs, témoigne de la solidarité du gouvernement, exprimant la compassion du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que du Premier Ministre, Ousmane Sonko.

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a salué la réactivité des Sapeurs-pompiers qui ont rapidement circonscrit l’incendie, limitant ainsi les dégâts matériels. Malgré cela, trois camions et plusieurs dizaines de palettes ont été la proie des flammes. L’origine de l’incendie et les estimations des pertes restent encore inconnues. Cet incident rappelle la nécessité de soutenir et d’accompagner les industries sénégalaises, selon le Ministre Diop.

Dans le cadre des nouvelles orientations gouvernementales, l’accompagnement des « Champions nationaux de l’Industrie et du Commerce » est une priorité. Le Ministre Diop envisage une démarche inclusive pour l’élaboration du plan de développement industriel et commercial, mettant en place une politique de proximité en se rapprochant des industriels grâce à des concertations élargies. Des journées de concertations prochaines visent à recueillir les préoccupations et contraintes de tous les industriels sénégalais, afin de les appuyer dans l’expansion de leurs activités à l’intérieur du pays.

Cet appui et accompagnement s’inscrivent dans le cadre des huit pôles de développement cités dans le Projet, constituant une garantie de création d’emplois et de croissance économique pour une prospérité durable. La solidarité gouvernementale après l’incendie à l’usine PATISEN illustre l’engagement des autorités à soutenir le secteur industriel sénégalais et à favoriser son développement pour le bien-être de tous.

Rencontre entre le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens et les Représentants de la Banque Mondiale : Avancées et Perspectives de Coopération

Le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, El Malick Ndiaye, accompagné de hauts cadres de son département, a récemment accueilli une délégation de la Banque Mondiale, dirigée par Mme Keiko Miwa, Directrice Pays pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal, pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Selon un communiqué émis par le ministère, cette rencontre a été l’occasion de discuter de l’état d’avancement des grands projets routiers, ferroviaires et de transport engagés en collaboration avec la Banque Mondiale, ainsi que de ceux actuellement en cours de discussion.

Le Ministre a souligné la volonté de célérité dans la réalisation de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a notamment mis en avant le projet d’érection de 8 pôles régionaux de développement, nécessitant une mise en œuvre intégrée d’infrastructures en cohérence avec les autres secteurs de l’économie.

Dans ce contexte, le Ministre a exprimé sa confiance dans l’accompagnement de la Banque Mondiale pour la concrétisation de ce projet, au bénéfice de la population sénégalaise. Il a remis un exemplaire du projet à Mme Keiko Miwa, qui s’est engagée à promouvoir davantage la coopération avec le Sénégal.

La mission d’évaluation de la Banque Mondiale prévue à partir du 13 mai 2024 constituera une opportunité pour faire le point sur les projets en cours et envisager de nouvelles pistes de coopération, selon le ministère des infrastructures et des transports terrestres et aériens.

Cette rencontre témoigne de l’importance de la collaboration entre le Sénégal et la Banque Mondiale dans le développement des infrastructures et du secteur des transports, essentiels pour la croissance économique et le bien-être des citoyens.

Le Parti Socialiste (PS) : Entre Bilan et Perspectives d’Avenir

Après la récente élection présidentielle du 24 mars, le Parti Socialiste (PS) a tenu sa première réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) pour évaluer la situation et discuter des perspectives futures, selon Les Échos.

Lors de cette réunion, les responsables socialistes ont examiné les questions relatives aux perspectives du parti, notamment son avenir au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Selon les informations rapportées, la majorité des intervenants ont exprimé l’opinion que Benno Bokk Yakaar est moribond, mais que le PS ne devrait pas être le premier parti à le quitter.

Il a été convenu de maintenir le contact avec la coalition en participant à ses activités, tout en mettant l’accent sur le renforcement du parti socialiste lui-même. À cet égard, un grand séminaire ouvert aux coordonnateurs est prévu, afin que la commission chargée d’évaluer la participation du PS à l’élection présidentielle puisse présenter ses conclusions et tracer de nouvelles perspectives pour le parti.

Un responsable, sous couvert d’anonymat, a révélé qu’il était envisagé de confier la direction du parti aux jeunes, avec le soutien des anciens, d’ici à 2029. Cette décision témoigne de la volonté du PS de rajeunir ses instances dirigeantes et de s’adapter aux évolutions de la société.

Par ailleurs, Les Échos rapporte que les retrouvailles avec l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et ses partisans sont en bonne voie. Cette démarche pourrait marquer un tournant dans la vie politique sénégalaise, en renforçant l’unité au sein de l’opposition.

En somme, le PS se trouve à un moment charnière de son histoire, entre bilan des dernières élections et réflexion sur les orientations futures. Les décisions prises lors de cette réunion pourraient façonner le paysage politique sénégalais dans les années à venir.

Renégociation des contrats pétroliers au Sénégal : Quelles perspectives ?

Dans le cadre de son programme électoral, le président élu Bassirou Diomaye Faye a évoqué la nécessité de renégocier les contrats de partage de production entre le Sénégal et les grandes compagnies pétrolières et gazières. Mais qu’en est-il réellement de la faisabilité de ces renégociations ? Selon Gacyen Mouely, expert et co-gérant de 3M-Partners & Conseils, spécialisé dans les métiers du contrôle et du droit, plusieurs possibilités s’offrent à l’État pour entamer ces négociations.

Premièrement, la volonté politique joue un rôle crucial. Tout gouvernement a le pouvoir de contraindre une multinationale à renégocier un contrat en exerçant une pression politique. Les contrôles répétés et les interventions des pouvoirs publics peuvent inciter les entreprises à réévaluer leurs accords, notamment pour garantir le remboursement des emprunts et la distribution des dividendes.

Deuxièmement, la renégociation peut être envisagée si elle est prévue dans les dispositions du contrat, à travers une clause de révision ou une clause Hardship, spécifiant les conditions dans lesquelles les parties peuvent réajuster les termes de l’accord.

Troisièmement, l’obligation du législateur peut contraindre les pouvoirs publics à renégocier certains contrats, notamment pour augmenter les ressources propres de l’État. Cette pression législative peut être exercée à travers l’adoption de lois exigeant la renégociation des accords existants.

Dans le cas spécifique des contrats pétroliers de partage de production au Sénégal, la renégociation pourrait conduire à la révision de la clause de stabilité, notamment en ce qui concerne les termes fiscaux. Cette clause vise à préserver les intérêts des multinationales tout en garantissant les résultats économiques escomptés.

Enfin, l’activation de procédures de règlement des différends, telles que l’arbitrage par un tiers extérieur, peut également être envisagée. Cependant, la renégociation des contrats reste encadrée et dépend de divers facteurs, y compris la volonté politique, les dispositions contractuelles et les pressions législatives.

Gacyen Mouely souligne que dans certains cas, comme celui du Venezuela et de l’Arabie Saoudite, la renégociation a été rendue possible en raison du potentiel significatif de ces pays en termes de réserves d’hydrocarbures. Cela montre que la faisabilité de ces renégociations dépend également du contexte économique et énergétique global.

Rencontre Présidentielle avec le Secteur Privé : Tensions et Perspectives

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rencontré des acteurs du secteur privé pour discuter de la création d’emplois et de la réduction du coût de la vie. Les dirigeants des organisations patronales se sont engagés à soutenir l’État dans ces efforts. Cependant, des tensions ont émergé quant à la confiance et à l’engagement du patronat.

Serigne Mboup, président de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), a exprimé son scepticisme quant à la capacité du président de compter sur le patronat. Il pointe du doigt le manque de représentativité du Conseil national du patronat (Cnp) du Sénégal et appelle à un changement générationnel au sein du secteur privé.

Selon Mboup, certains membres du secteur privé ne sont pas réellement investis dans la création d’emplois et ne représentent pas les intérêts du secteur. Il souligne également l’absence de certains acteurs clés lors de la récente rencontre présidentielle, suggérant que de telles discussions devraient être plus inclusives et nationales.

Mboup annonce également son intention de se retirer de la présidence de l’Unccias, appelant à des changements au sein de l’organisation pour permettre aux jeunes de prendre la relève. Il insiste sur l’importance de s’appuyer sur le secteur agricole pour atteindre une autosuffisance alimentaire et propose la subvention comme solution immédiate pour réduire les prix, en l’absence de marges de manœuvre pour les commerçants.

Ces déclarations soulignent les défis auxquels est confronté le secteur privé sénégalais, ainsi que la nécessité d’un dialogue continu et de réformes pour favoriser un environnement économique plus dynamique et inclusif.

SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Étude pour la prévention du pied Diabétique : Une approche innovante en vue

Une étude menée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, impliquant 450 patients diabétiques, met en lumière l’importance de la sensibilisation et des mesures préventives dans le cadre d’un projet de recherche sur l’évaluation des facteurs de risque podologique liés au pied diabétique.

Le projet a pour objectif ultime de développer un modèle de prise en charge novateur des patients diabétiques au Sénégal. Sa première phase a ciblé des patients du centre anti-diabète Marc Sankalé de l’hôpital Abbas Ndao (Dakar) et du centre de prise en charge des diabétiques de Kaolack.

Le Professeur Anna Sarr, intervenant lors d’une cérémonie de réception d’équipements médicaux d’une valeur de 40 millions de francs CFA dans le cadre de ce projet, a souligné l’importance de l’étude dans l’harmonisation et la décentralisation de la prise en charge. Elle espère que cela permettra aux patients de ne plus parcourir des centaines de kilomètres pour recevoir des soins à Dakar.

Les résultats de cette étude, de type descriptif et multicentrique, marquent une étape cruciale dans la prise en charge précoce du diabète, en se basant sur un bilan vasculaire du membre inférieur. La prévention, selon la praticienne, implique la sensibilisation aux mesures préventives pour éviter les lésions au niveau du pied.

Ce projet, initié par le ministère de la Santé et soutenu par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la coopération au développement, vise à dresser un état des lieux des lésions du pied dans deux centres, Marc Sankalé et le centre régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack. La première phase, qui a inclus 450 patients, s’est concentrée sur l’évaluation de l’état des pieds sans lésion.

Quitter la version mobile