AUGMENTATION DE LA CAPACITÉ DE RAFFINAGE DE LA SAR : Le Sénégal prêt pour l’exploitation locale de son pétrole

Le 11 juin 2024 restera un jour mémorable avec la mise à disposition du premier baril de Sangomar. Cet événement marque une avancée significative vers l’autosuffisance énergétique, symbolisant le potentiel stratégique du Sénégal dans le secteur pétrolier qui, d’ailleurs, ne s’arrêtera pas là. Notre pays ambitionne de raffiner une partie de son pétrole sous ses cieux.

En effet, le secteur minier du Sénégal se prépare à une transformation majeure avec l’annonce récente de la Société Africaine de Raffinage (SAR) concernant un renforcement de sa capacité de raffinage et son incursion dans la pétrochimie. En partenariat avec Woodside Sénégal, cette initiative vise à optimiser l’utilisation du brut Sangomar, ouvrant à cet effet de nouvelles perspectives économiques pour le pays.

La rencontre entre la direction de Woodside Sénégal, représentée par Clive JONES et Cheikh Guèye, et la direction générale de la Société Africaine de Raffinage (SAR), ce 24 juillet 2024, promet une collaboration fructueuse. Les discussions ont exploré les potentialités des nergies des deux entités qui ambitionnent de développer des synergies afin de maximiser l’efficacité opérationnelle et économique.

À travers son projet ACATBS, la SAR a déjà augmenté, dans un premier temps, sa capacité de raffinage de 1,2 à 1,5 million de tonnes par an pour accommoder le brut Sangomar. Dans une nouvelle phase, la SAR a mis en avant le projet ambitieux SAR 2.0, visant à porter cette capacité à 5 millions de tonnes par an, conformément aux normes AFRI6. Cette expansion substantielle positionnera le Sénégal comme un acteur clé dans la région, répondant à une demande croissante tout en créant des opportunités économiques locales significatives.

En parallèle à l’expansion du raffinage, la SAR va se tourner vers la pétrochimie pour diversifier ses activités. Ce pivot stratégique permettra d’ajouter de la valeur à la chaîne de production locale et de stimuler le développement économique à long terme.

Le Dakarois

Conflit au gisement grand tortue Ahmeyim : BP et Cosmos en arbitrage International

Le gisement Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie, est au cœur d’un conflit entre les multinationales BP et Cosmos. Selon Alioune Guèye, directeur général de Petrosen Holding, cette dispute a conduit les deux entreprises devant un tribunal d’arbitrage international.

Origines du Conflit Le litige trouve ses origines dans la hausse récente du prix du baril de pétrole. BP, via sa filiale GM, détenait l’exclusivité de la vente du pétrole extrait du bloc GTA. Cependant, cette situation est remise en question par Cosmos, qui estime être désavantagée par rapport à son concurrent. Cette perception d’injustice a poussé Cosmos à entamer des procédures de renégociation.

La montée des prix du pétrole sur le marché mondial a exacerbé les tensions entre les deux compagnies. BP, profitant de sa position dominante, a maintenu son monopole sur les ventes, ce qui a provoqué le mécontentement de Cosmos. La situation a atteint un point critique, nécessitant une intervention juridique pour trouver une solution équitable.

Petrosen Holding, société nationale du Sénégal, joue un rôle clé dans ce conflit. Alioune Guèye, son directeur général, a exprimé ses préoccupations concernant les implications de ce différend sur le développement et l’exploitation du gisement GTA. Il souligne l’importance de parvenir à un accord qui bénéficie à toutes les parties prenantes, y compris les économies locales du Sénégal et de la Mauritanie.

Les procédures engagées par Cosmos ont conduit les deux parties devant un tribunal d’arbitrage international. Ce recours à l’arbitrage vise à résoudre le différend de manière impartiale et à déterminer les droits et obligations de chaque partie concernant l’exploitation et la vente du pétrole extrait du gisement GTA.

Ce conflit pourrait avoir des répercussions importantes sur l’exploitation future du gisement Grand Tortue Ahmeyim. Une résolution rapide et équitable est cruciale pour garantir la stabilité des investissements et la poursuite des activités d’extraction. Les décisions qui seront prises par le tribunal d’arbitrage auront des conséquences non seulement pour BP et Cosmos, mais aussi pour les nations sénégalaise et mauritanienne, qui comptent sur les revenus générés par ce projet.

Le litige entre BP et Cosmos au sujet du gisement Grand Tortue Ahmeyim met en lumière les défis auxquels sont confrontées les multinationales opérant dans le secteur pétrolier. Alors que le monde assiste à une fluctuation des prix du pétrole, il est essentiel de trouver des mécanismes de coopération et de résolution des conflits pour garantir une exploitation équitable et durable des ressources naturelles. Le verdict du tribunal d’arbitrage international sera déterminant pour l’avenir de ce projet stratégique.

Le Sénégal prêt à débuter la vente de pétrole avec le projet Sangomar

L’exploitation pétrolière du champ Sangomar, situé au large des côtes sénégalaises, a marqué un tournant majeur le 11 juin, alors que le pays se prépare pour sa première cargaison commerciale dès début juillet, selon les prévisions du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP).

Ce projet ambitieux est estimé pour produire au total 630 millions de barils de pétrole et 2,4 Tcf (trillions de pieds cubes) de gaz naturel, comme indiqué dans le document relayé par Le Soleil. Pour l’année 2024, il est prévu d’extraire 11,7 millions de barils, dont 4,34 millions seront destinés au marché local.

Le DPBEP prévoit que les réserves d’hydrocarbures du Sénégal généreront 576,3 milliards de francs CFA d’ici 2027. Ces recettes sont destinées à soutenir les dépenses inscrites au Programme d’investissements publics (PIP), notamment dans les secteurs cruciaux tels que la santé, l’éducation, l’eau et l’assainissement.

Ce développement représente une opportunité significative pour l’économie sénégalaise, offrant des perspectives de croissance et de développement à long terme tout en soulignant l’importance d’une gestion transparente et responsable des revenus pétroliers pour le bénéfice de tous les citoyens.

Premier baril de Pétrole à Sangomar : Le CN-ITIE recommande une meilleure répartition et encadrement des recettes

Le Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE) a récemment félicité l’État du Sénégal ainsi que Woodside Energy, l’opérateur principal du projet, pour la production du premier baril de pétrole provenant du champ de Sangomar. Tout en célébrant cette étape significative, le CN-ITIE insiste sur la nécessité de renforcer la répartition et l’encadrement des recettes issues de l’exploitation pétrolière et gazière.

Situé à 90 kilomètres au sud de Dakar, le projet Sangomar est un partenariat entre Woodside Energy et PETROSEN, la société nationale sénégalaise des hydrocarbures. Les réserves de ce projet sont estimées à environ 630 millions de barils de pétrole brut et 2,4 TCF (113 milliards de Nm³) de gaz naturel. Woodside Energy détient 82 % des parts des blocs de Rufisque, Sangomar Offshore et Sangomar Offshore Profond, tandis que PETROSEN détient les 18 % restants.

La production de pétrole est assurée par une Installation flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), nommée Léopold Sédar Senghor. Le FPSO a une capacité de stockage de 1 300 000 barils et peut produire jusqu’à 100 000 barils de brut par jour.

Le CN-ITIE rappelle que les parts de l’État varieront en fonction de la production journalière, selon les dispositions de l’article 22 du Contrat de Recherche et de Partage de Production (CRPP). Les divers scénarios de recouvrement des coûts pétroliers et de partage de la production sont prédéfinis dans les CRPP disponibles sur le site de l’ITIE Sénégal.

Pour garantir la transparence et la bonne gestion des revenus issus de l’exploitation des hydrocarbures, le CN-ITIE formule plusieurs recommandations clés :

Divulgation Périodique et Exhaustive : L’État du Sénégal doit procéder à une divulgation régulière et complète des informations essentielles pour assurer la traçabilité des revenus pétroliers et gaziers dans le Budget de l’État.

Audit des Coûts Pétroliers : Il est crucial de finaliser les missions d’audit des coûts pétroliers des projets SANGOMAR et Grand Tortue Ahmeyim.

Suivi et Vérification des Données : Le Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, ainsi que le Groupe PETROSEN, doivent divulguer la manière dont ils suivent et vérifient l’exactitude des données de production et d’exportation.

Transparence Environnementale : L’opérateur Woodside Energy est invité à divulguer les chiffres sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) conformément aux principales normes de divulgation existantes.

La production du premier baril de pétrole à Sangomar marque une étape importante pour le Sénégal. Cependant, pour assurer que cette ressource bénéficie réellement au développement du pays, il est impératif de suivre les recommandations du CN-ITIE. Une gestion transparente et responsable des recettes pétrolières et gazières est essentielle pour garantir que ces richesses naturelles contribuent durablement au bien-être de la population sénégalaise.

L’Exploitation du Premier Baril de Pétrole par Woodside au Sénégal : Un Tournant Historique ! (Par Ibrahima Baba Sall)

Le 11 juin 2024 restera une date marquante dans l’histoire économique du Sénégal. 
En effet, en ce jour, la compagnie australienne Woodside a extrait le premier baril de pétrole du champ offshore de Sangomar, propulsant ainsi notre pays dans le cercle restreint des producteurs d’hydrocarbures. 
Cet événement est le fruit de décennies d’efforts et d’investissements stratégiques, notamment sous la houlette de l’ancien président Macky Sall, ingénieur géologue, dont la vision et l’engagement ont été déterminants pour cette réussite.

Les Enjeux de l’Exploitation Pétrolière pour le Sénégal
L’exploitation du champ pétrolier de Sangomar ouvre une nouvelle ère pour le Sénégal, avec des perspectives économiques prometteuses, dont entre autres :
1.    Le développement Économique : L’extraction de pétrole devrait générer un revenu estimé à un milliard de dollars par an pour les trente prochaines années. Ces revenus permettront de financer des projets d’infrastructure, de santé, et d’éducation, renforçant ainsi le développement économique du pays et amorçant son entrée irrémédiable dans l’émergence bien avant même l’échéance qui était fixée l’horizon 2035.
2.    Création d’Emplois : Le secteur pétrolier est un puissant moteur de création d’emplois. De l’exploration à la production, en passant par la gestion et la maintenance, des milliers d’emplois directs et indirects seront créés, contribuant à la réduction du chômage endémique de notre pays.
3.    Renforcement de la Souveraineté Énergétique : L’exploitation des ressources pétrolières et gazières locales réduit la dépendance du Sénégal aux importations énergétiques. Cela permet d’assurer une meilleure stabilité des prix de l’énergie et de sécuriser l’approvisionnement des industries et des ménages.
4.    Attraction des Investissements Étrangers : Le succès de l’exploration pétrolière attire les investisseurs étrangers, stimulant ainsi l’économie locale et ouvrant des opportunités pour de nouvelles industries et de nouveaux partenariats.
5.    Développement Durable et Environnement : Bien que l’exploitation pétrolière présente des défis environnementaux, le Sénégal peut s’inspirer des meilleures pratiques internationales pour minimiser l’impact écologique et promouvoir un développement durable.
L’aboutissement de ce projet majeur ne serait pas possible sans la vision et la détermination de l’ancien président Macky Sall. Géologue de formation, Macky Sall a su reconnaître le potentiel des ressources naturelles du Sénégal et a pris des mesures audacieuses pour leur exploitation.
•    Vision Stratégique : Dès le début de son mandat, Macky Sall a mis l’accent sur l’exploration des hydrocarbures, convaincu que ces ressources pouvaient transformer l’économie nationale. Son expertise en tant qu’ingénieur géologue a été cruciale dans la prise de décisions éclairées et stratégiques. C’est ainsi qu’il amis en place le COS PETROGAZ, une structure chargée du pilotage, de la coordination et du suivi des projets pétroliers et gaziers pour une meilleure mise en œuvre de la gestion de ces ressources énergétiques nationales. Il a aussi créé l’Institut National du Pétrole du Gaz qui pour objectif de développer l’expertise nationale et de favoriser l’emploi des Sénégalais dans les secteurs pétrolier et gazier.
•    Investissements Audacieux : Sous sa présidence, le Sénégal a investi des sommes considérables dans la recherche et l’exploration pétrolière, malgré les risques inhérents au secteur.
•    Ces investissements ont porté leurs fruits, comme en témoigne la découverte et l’exploitation, depuis ce 11 juin, du champ de Sangomar.
•    Leadership et Diplomatie : Macky Sall a également joué un rôle clé dans l’établissement de partenariats internationaux solides, notamment avec Woodside, pour assurer une exploitation efficace et bénéfique des ressources pétrolières.
En définitive, l’extraction du premier baril de pétrole par Woodside marque un tournant décisif pour le Sénégal. Les bénéfices économiques attendus sont immenses et promettent de transformer le pays. Ce succès est également l’occasion de rendre un hommage appuyé à Macky Sall, dont la vision et les efforts ont été essentiels pour atteindre ce jalon historique. Grâce à son leadership, le Sénégal entre dans une nouvelle ère de prospérité et de développement durable.
Alors, chères autorités du Sénégal, il faut rendre à César ce qui est à César et au président Macky Sall ce qui lui revient de droit, c’est-à-dire des félicitations et des hommages appuyés pour avoir mis notre pays sur la rampe de l’émergence, voire du développement économique et social.
En tout cas du Président Macky sall, le peuple sénégalais se souviendra et pour toujours !

Ibrahima Baba SALL
Premier Vice-président à l’Assemblée nationale
Député Maire de Bakel

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°200 – du 13/06/2024

🔴 ANNONCE DE RÉDUCTION DE CERTAINS PRIX : LA PRESSION SE FAIT-ELLE SENTIR AU SOMMET ?
🔴 PROCHAINE SESSION SUR L’EXPLOITATION DES RESSOURCES PÉTROLIÈRES ET GAZIÈRES : DIOMAYE PRÉVOIT DE RÉVISER LA COMPOSITION DU COS-PETROGAZ

🔴 Éventuel report de la CAN 2025 : La mainmise de la FIFA sur la CAF ?

Premier pas vers l’exploitation des Ressources Naturelles : Ousmane Sonko reçoit le premier échantillon de pétrole de Sangomar

Ce jour restera gravé dans l’histoire du Sénégal. Le Premier Ministre, Ousmane Sonko, a reçu des mains du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, le premier échantillon de pétrole extrait du champ de Sangomar. Cet événement symbolique marque le début d’une nouvelle ère pour l’exploitation des ressources naturelles du pays.

En recevant cet échantillon, Ousmane Sonko a souligné qu’il s’agit d’un petit pas sur le long chemin qui reste à parcourir. Il a réitéré l’engagement de son gouvernement à faire en sorte que les ressources naturelles du Sénégal profitent équitablement à tous les citoyens.

“Notre satisfaction ne sera complète que lorsque toutes les ressources du Sénégal seront équitablement profitables au peuple sénégalais,” a déclaré le Premier Ministre.

Le Premier Ministre a rappelé l’article 25-1 de la Constitution sénégalaise, qui stipule que “Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie.” Cet article est la boussole qui guide les actions du gouvernement en matière d’exploitation des ressources naturelles.

Ousmane Sonko a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à respecter cette disposition constitutionnelle et à travailler sans relâche pour que les richesses naturelles du Sénégal soient une bénédiction pour tous ses citoyens. “Nous nous y sommes engagés, nous y travaillons et nous le ferons,” a-t-il affirmé avec conviction.

La réception de cet échantillon de pétrole n’est que le début. Le gouvernement sénégalais est déterminé à transformer cette ressource naturelle en une source de prospérité pour tous. Des politiques transparentes et équitables seront mises en place pour s’assurer que les bénéfices de l’exploitation pétrolière améliorent réellement les conditions de vie des Sénégalais.

En avant pour un Sénégal prospère et équitable, où chaque citoyen pourra bénéficier des richesses de son pays.

Le Sénégal reçoit les premières gouttes de pétrole de Sangomar

Dans une cérémonie solennelle au palais présidentiel, le chef de l’État sénégalais a reçu l’échantillon inaugural du pétrole extrait du gisement de Sangomar. Cette étape marque l’entrée du Sénégal dans le club des nations productrices de pétrole, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives économiques pour le pays.

Lors du conseil des ministres, en présence de tous les membres du gouvernement, le ministre des Énergies et du Pétrole, Birame Souleye Diop, a remis symboliquement cet échantillon au président. Cette occasion a été saisie par le chef de l’État pour réaffirmer son engagement en faveur d’une gestion transparente et équitable des ressources naturelles du pays.

Dans un discours empreint de vision et de responsabilité, le président a exprimé ses félicitations au gouvernement, au peuple sénégalais et à la compagnie Woodside Energy, partenaire dans ce projet. Il a également formulé des vœux sincères pour que cette nouvelle ressource contribue à la prospérité, à la paix et à l’unité nationale du Sénégal.

Cette étape marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal, qui devra maintenant s’atteler à gérer avec prévoyance et équité les revenus tirés de cette précieuse ressource, dans l’intérêt de tous ses citoyens.

« Le Sénégal entre dans l’ère pétrolière : les perspectives pour le peuple »

Le Sénégal, longtemps connu pour son agriculture et son tourisme, entre dans une nouvelle ère avec la découverte de ressources pétrolières prometteuses au large de ses côtes. Cette nouvelle a suscité à la fois l’enthousiasme et l’inquiétude au sein de la population sénégalaise, qui se demande si elle bénéficiera réellement de cette richesse.

D’un côté, l’industrie pétrolière offre des perspectives économiques importantes, avec la création d’emplois, le développement des infrastructures et l’augmentation des revenus pour l’État. Cependant, l’expérience d’autres nations africaines riches en pétrole met en garde contre les pièges potentiels de la “malédiction des ressources”.

La gestion transparente et efficace des revenus pétroliers est essentielle pour garantir que tous les citoyens du Sénégal bénéficient de cette nouvelle richesse. Cela nécessite une bonne gouvernance, une lutte contre la corruption et des mécanismes de redistribution équitables.

De plus, il est crucial que le Sénégal investisse dans des secteurs diversifiés de son économie afin de réduire sa dépendance à long terme vis-à-vis du pétrole. Cela garantira une croissance économique durable et résiliente pour les générations futures.

En fin de compte, le succès de l’industrie pétrolière au Sénégal dépendra de la manière dont le gouvernement, les entreprises et la société civile travaillent ensemble pour assurer que cette richesse profite à tous, et non seulement à une élite restreinte.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°199 – du 12/06/2024

🔴 LE SÉNÉGAL DEVIENT UN PRODUCTEUR D’OR NOIR : 100 000 BARILS PAR JOUR ATTENDUS SUR SANGOMAR
🔴 AFFAIRE DU CHAUFFEUR DE CAMION DES ICS TAÏBA : LA GENDARMERIE ARRÊTE LES TORTIONNAIRES

🔴 Eliminatoires Coupe du Monde 2026 : Résultats de la 4e journée en Afrique

Woodside Energy démarre l’extraction de pétrole au large des côtes du Sénégal

La compagnie australienne Woodside Energy a annoncé aujourd’hui avoir commencé à extraire du pétrole du champ de Sangomar, situé au large des côtes du Sénégal. Cette étape marque un jalon significatif dans le développement du premier projet pétrolier offshore du pays.

Woodside Energy, en partenariat avec la Société des pétroles du Sénégal, a achevé avec succès la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, confirmant ainsi le potentiel de cette région en matière de production énergétique.

Situé à environ 100 km au sud de Dakar, le champ de Sangomar est riche en pétrole et en gaz, et le projet vise à atteindre une production quotidienne de 100 000 barils. Cette initiative ouvre de nouvelles perspectives économiques pour le Sénégal et renforce sa position en tant qu’acteur majeur dans le secteur énergétique régional.

Le lancement de l’extraction de pétrole au Sénégal représente un progrès significatif dans le développement de l’industrie pétrolière et gazière du pays, tout en soulignant l’engagement de Woodside Energy à contribuer à la croissance économique et au développement durable de la nation sénégalaise.

Les premiers barils de pétrole de Sangomar attendus dans les prochains jours, annonce Petrosen

Les Sénégalais peuvent espérer un avenir prometteur alors que les premières gouttes de pétrole du gisement de Sangomar, en mer au large de Dakar, sont sur le point d’être extraites. En effet, Woodside Energy, responsable de l’exploitation du site, s’apprête à amorcer la production pétrolière dans les prochains jours.

Lors du forum “Investir dans l’énergie en Afrique” à Paris, organisé par la Chambre africaine de l’énergie (AEC), Thierno Seydou Ly, directeur général d’exploration et de production de Petrosen, a révélé que le projet Sangomar avait atteint un taux d’achèvement de 97 % à la fin du mois d’avril. Il a ajouté que les premiers barils de pétrole étaient attendus dans un avenir très proche, confirmant ainsi les attentes des observateurs.

Initialement prévu pour 2023, le début de la production avait été reporté en raison de contraintes logistiques liées au navire flottant de stockage et de déchargement de la production (FPSO). Toutefois, ce retard devrait être comblé avant le 30 juin, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière sénégalaise.

Malgré ce retard, le gisement de Sangomar demeure un projet d’une importance capitale pour le Sénégal. Avec une production attendue de 100 000 barils de pétrole par jour, selon les estimations de Dakar, il promet d’apporter des retombées économiques significatives pour le pays. Détenue principalement par Woodside Energy (82 %) en partenariat avec Petrosen (18 %), cette ressource devrait jouer un rôle crucial dans le développement futur du pays, avec des investissements envisagés dans des secteurs essentiels tels que l’éducation, la santé, l’énergie et l’industrie.

Sénégal : Pourquoi privilégier l’économie de l’or plutôt que celle du pétrole ?

L’élève-ingénieur Lamine Diack Diouf, de l’École nationale supérieure des mines et de la géologie de l’université Cheikh-Anta-Diop, avance une thèse audacieuse : le Sénégal ferait mieux de se concentrer sur l’économie de l’or plutôt que sur celle du pétrole, malgré les fortes attentes suscitées par cet hydrocarbure.

M. Diouf justifie sa recommandation en soulignant que le Sénégal maîtrise mieux l’exploitation aurifère que celle du pétrole. De plus, il met en garde contre l’instabilité du marché pétrolier, soulignant que le pétrole est une ressource volatile, tandis que l’or reste une valeur refuge stable.

Il estime que le Sénégal a déjà une expertise dans le domaine de l’exploitation minière, ayant été un pays minier avant d’être un pays pétrolier. Ainsi, valoriser les ressources minières pourrait être le premier pas vers le développement de l’industrie pétrolière.

M. Diouf propose donc que le Sénégal constitue des réserves d’or pour construire une économie solide, tout en continuant à valoriser son pétrole et son gaz pour maîtriser sa transition énergétique. Il suggère également la création d’une banque de l’or, d’une raffinerie et d’un centre de stockage de l’or pour renforcer l’économie du pays.

Cette vision invite à repenser les priorités économiques du Sénégal et à explorer de nouvelles voies de développement, en mettant l’accent sur les ressources déjà maîtrisées et stables plutôt que sur les marchés instables et en évolution rapide.

Le Niger Obtient 400 Millions de Dollars d’Avance de la Chine sur ses Ventes de Pétrole

Le gouvernement nigérien a récemment annoncé la signature d’un accord financier majeur avec la Chine. Le pays a obtenu une avance de 400 millions de dollars de la China National Petroleum Corporation (CNPC) sur ses futures ventes de pétrole brut, dont la commercialisation est prévue pour débuter en mai.

Le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, et le président de la CNPC, Zhou Zuokun, ont officialisé cet accord lors d’une cérémonie à Niamey. Selon les termes de l’accord, la Chine versera cette avance que le Niger remboursera sur une période de douze mois, avec un taux d’intérêt de 7%.

La somme obtenue sera affectée à plusieurs secteurs prioritaires pour le Niger, notamment la défense et la sécurité, face à la menace persistante des groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique. De plus, ces fonds contribueront à honorer les engagements du pays et à investir dans le développement agricole ainsi que dans l’amélioration de l’offre médicale.

La commercialisation du pétrole brut nigérien aurait dû commencer en janvier 2024, mais la CNPC a récemment indiqué un démarrage prévu pour mai. Le Niger, qui produira environ 90 000 barils par jour, recevra 25,4% des recettes, soit celles de 22 860 barils par jour, comme l’avait précisé le général Abdourahamane Tiani en décembre dernier.

Le pétrole sera transporté depuis Agadem, dans le sud-est du Niger, jusqu’au Bénin voisin via un oléoduc de près de 2 000 km. Malgré la levée des sanctions de la CEDEAO suite au coup d’État de juillet 2023, la frontière entre le Niger et le Bénin demeure fermée.

Le Niger, déjà producteur d’uranium, mais classé parmi les pays les plus pauvres du monde, a commencé à raffiner du pétrole en 2011 à Zinder, avec une capacité de 20 000 barils par jour. Grâce à des investissements, principalement chinois, de six milliards de dollars, le pays vise une production pétrolière de 200 000 barils par jour d’ici 2026.

Cet accord financier avec la Chine représente une étape significative pour le Niger dans son développement économique et sa transition vers une économie pétrolière. Toutefois, il soulève également des questions sur la transparence de la gestion de ces fonds et sur la capacité du pays à garantir la sécurité et la stabilité nécessaires à l’exploitation de ses ressources pétrolières.

Birame Souleye Diop Nomme Ministre du Pétrole et des Énergies : Birahim Seck Applaudit la Décision

La nomination de Birame Souleye Diop à la tête du ministère du Pétrole, des Énergies et des Mines a suscité une réaction positive de la part de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Dans un post sur les réseaux sociaux, M. Seck a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette nomination, tout en adressant des conseils au nouveau ministre. Il a souligné l’importance pour le ministre de s’ouvrir aux compétences locales et de placer les communautés au centre de ses préoccupations.

“Les départements en charge du Pétrole, des Énergies et des Mines regorgent de Sénégalais patriotes, compétents et dévoués. Ouvrez-vous à eux, écoutez-les et décidez ensuite en toute autorité. Placez les communautés au cœur de vos préoccupations. Pleins de succès M. le Ministre”, a écrit Birahim Seck.

Cette réaction met en lumière l’importance de la participation des acteurs locaux et de la prise en compte des besoins des communautés dans la gestion des ressources énergétiques et minières du pays. Birahim Seck encourage ainsi le nouveau ministre à adopter une approche inclusive et à travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour promouvoir le développement durable et équitable du secteur.

Birame Souleye Diop Nomé Ministre du Pétrole : Un Défi Crucial avant l’Exploitation Gazière et Pétrolière

Birame Souleye Diop, député-maire de Thiès-Nord, a été désigné pour diriger le ministère chargé du secteur stratégique du pétrole. Cette nomination intervient à un moment crucial alors que le Sénégal se prépare à entrer dans l’ère de l’exploitation gazière et pétrolière.

L’arrivée de Diop à la tête de ce ministère revêt une importance particulière compte tenu des enjeux économiques et environnementaux associés à l’exploitation des ressources naturelles. Sa mission consistera à gérer ce secteur stratégique de manière responsable et transparente, en veillant à ce que les bénéfices de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières profitent à l’ensemble de la population sénégalaise.

Cependant, la nomination de Diop s’accompagne d’un défi de taille : celui de quitter ses postes électifs de député et de maire dans un délai d’un mois. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko.

La transition de Diop vers son nouveau rôle ministériel nécessitera un engagement total envers les responsabilités gouvernementales, ainsi qu’une capacité à naviguer dans les complexités du secteur du pétrole et du gaz. Sa priorité devra être de mettre en place des politiques et des mesures réglementaires qui garantissent une exploitation durable et équitable des ressources naturelles du pays.

Alors que le Sénégal se prépare à entrer dans une nouvelle ère de son développement économique, la nomination de Birame Souleye Diop au ministère du Pétrole reflète la volonté du gouvernement de tirer parti de ces ressources pour stimuler la croissance et améliorer le bien-être des citoyens. La manière dont il relèvera ce défi sera cruciale pour façonner l’avenir énergétique et économique du pays.

Exploitation du pétrole et du gaz : Birahime Seck encourage Woodside à renforcer sa communication avec la population de Fatick

Dans le cadre du programme USAID/TRACES, le Forum Civil a récemment organisé une formation pour les membres du Conseil de Jeunesse et des journalistes de la région de Fatick. L’objectif principal de cette initiative était d’informer et de sensibiliser la population sur la réglementation du secteur extractif, en mettant particulièrement l’accent sur l’exploitation du pétrole et du gaz.

Birahime Seck, Coordonnateur du Forum Civil, a souligné un problème majeur : le manque d’information de la population de Fatick concernant les activités de Woodside, l’entreprise chargée de l’exploitation pétrolière à Sangomar. Selon lui, les jeunes de la région ne sont pas suffisamment informés sur des aspects cruciaux tels que l’étude d’impact environnemental réalisée par l’entreprise et son plan d’investissement social.

Dans ce contexte, Birahime Seck a lancé un appel à Woodside, exhortant l’entreprise à intensifier ses efforts de communication et de dialogue avec la population locale. « Nous avons constaté un besoin urgent de communication entre Woodside et les jeunes de Fatick », a déclaré Birahime Seck. « Il est essentiel pour une entreprise s’implantant dans cette zone de discuter ouvertement avec les populations locales des éventuels impacts sociaux, environnementaux, économiques et financiers de ses activités. »

Cette invitation à une meilleure communication s’inscrit dans une tendance croissante vers la transparence et la participation communautaire dans les projets d’exploitation des ressources naturelles. En répondant à cet appel, Woodside pourrait renforcer sa relation avec les communautés locales et contribuer à un développement durable et équitable de la région de Fatick.

Il est essentiel que les entreprises opérant dans le secteur extractif adoptent une approche proactive en matière de communication et d’engagement communautaire. Une collaboration ouverte et transparente entre les entreprises et les populations locales est la clé pour garantir des avantages mutuels et durables pour toutes les parties concernées.

L’INPG lance Petrochallenge pour l’émergence de dirigeants modèles du pétrole et du gaz

Une première en Afrique francophone. L’institut national du Pétrole et du Gaz a initié le Petrochallenge pour inciter les jeunes à l’appropriation des métiers du pétrole et du gaz. 
C’est quasiment un truisme que de le souligner, nous sommes dans un monde de compétition où ses occupants sont de plus en plus intelligents et exigeants du point de vue de la qualité des services.

Dans un souci de susciter l’émulation qui est un terreau fertile à la quête et de l’obtention de l’excellence nécessaire au développement de la nation, l’institut national du pétrole et du gaz ( INPG) à noué un partenariat avec SLB ex Schlumberger pour organiser la première édition de Petrochallenge. L’activité qui a eu pour cadre le complexe King Fahd palace a noté la présence des représentants du ministère du pétrole et des énergies et du SP Cos-Pétrogaz. Et des compagnies pétrolières présentes au Sénégal tel que BP WOODSIDE kosmos energy Subsea 7. 

Dans son allocution d’ouverture, le directeur général de L’INPG a exprimé, à haute et intelligible voix, sa toute sa fierté de la mise en œuvre du projet particulièrement les candidatures féminines. A en croire M Aguibou Ba, ceci entre dans la continuité logique de la mission de l’INPG d’encourager les jeunes filles à s’orienter vers les formations techniques liées au domaine des énergies. Faudrait-il le rappeler: Plus qu’un établissement de formation professionnelle, l’INPG se veut une solution étatique de renforcement des capacités sur l’optimisation du contenu local. Il ambitionne d’être le premier fournisseur en matière de formation dans le domaine du pétrole et du gaz au Sénégal et dans la sous région ouest africaine. 

La compétition du pétro challenge, la première du genre, fait appel à l’intégration des géosciences, de l’ingénierie pétrolière, et d’autres disciplines pertinentes sur toute la chaîne de valeur. Au nombre des écoles participantes, il est à noter: l’ESP qui s’est adjugée le graal tant convoité. Il est suivi du prytanée militaire de Saint Louis classé 2e. C’est sur une note positive que l’activité a pris fin avec notamment la remise de cadeaux et l’adresse de félicitations aux lauréats. Rendez-vous pris pour de nouveaux challenges en 2024.

Seneweb

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