Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a récemment annoncé un projet ambitieux de vidéo-verbalisation visant à moderniser et à dématérialiser le système de contrôle routier au Sénégal. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de réduire significativement le nombre d’accidents de la route, qui restent un véritable fléau dans le pays.
Lors de son intervention à la presse après la cérémonie officielle du Magal de Mbacké Barry, Malick Ndiaye a souligné l’importance de ce projet pour améliorer la sécurité sur les routes sénégalaises. « Le gouvernement du Sénégal a élaboré un projet sur la vidéo-verbalisation, qui consiste à dématérialiser tout le système du contrôle routier », a-t-il déclaré.
Cette nouvelle technologie ne se limitera pas seulement au contrôle des infractions routières. En effet, le projet inclut également la réglementation et la modernisation de la délivrance des permis de conduire, des cartes grises et des assurances. Ces mesures visent à créer un cadre plus rigoureux et transparent, tout en facilitant les démarches pour les usagers.
Le ministre a également mis en avant les trois principaux facteurs responsables des accidents de la route : la qualité des infrastructures, l’état des véhicules (y compris les motos et les charrettes), et le comportement des conducteurs. En s’attaquant à ces causes, le projet de vidéo-verbalisation pourrait jouer un rôle clé dans la réduction du nombre d’accidents.
En plus de la prévention des accidents, cette initiative répond à un autre défi majeur : la lutte contre la corruption. Lors du dernier Conseil interministériel, le Premier ministre a dénoncé la corruption qui gangrène certains services de l’État. Malick Ndiaye a réaffirmé l’engagement du gouvernement à mettre en place des mécanismes efficaces pour éradiquer ce fléau, en précisant que « des mécanismes seront mis en place pour empêcher la corruption de prospérer ».
Avec la mise en œuvre de la vidéo-verbalisation, le Sénégal s’engage résolument dans la modernisation de son système de contrôle routier. Ce projet, en plus de contribuer à une meilleure sécurité routière, pourrait également représenter un pas important vers une administration plus transparente et efficace. Les usagers de la route, quant à eux, devront s’adapter à cette nouvelle ère de régulation technologique, pour le bien de tous.