Polémique sur la dette cachée : l’APR défie le gouvernement et interpelle le FMI

L’affaire de la « dette cachée » de 4 000 milliards de FCFA continue de secouer la scène politique sénégalaise. L’ancien ministre Papa Malick Ndour, membre influent de l’Alliance pour la République (APR), rejette catégoriquement les accusations portées contre le régime de Macky Sall et interpelle le Fonds monétaire international (FMI) pour obtenir un arbitrage sur cette affaire. Selon lui, le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye utilise cette controverse pour détourner l’attention des difficultés économiques actuelles du pays.

Dans une interview accordée à France 24, Papa Malick Ndour a dénoncé une instrumentalisation politique visant à discréditer l’ancien régime. Il met en cause le rapport de la Cour des comptes, qui aurait révélé l’existence d’une dette non déclarée d’environ 7 milliards de dollars sous le gouvernement de Macky Sall.

« Ce sont des accusations infondées et mensongères. Il n’existe aucune dette cachée. La gestion budgétaire du Sénégal a toujours été transparente et encadrée par des institutions comme le FMI et la Banque mondiale. Si une telle somme existait sans être déclarée, ces organismes l’auraient relevée bien avant », a-t-il martelé.

L’ancien ministre reproche également au gouvernement actuel de ne pas avoir respecté le principe du contradictoire en publiant le rapport sans donner la possibilité aux anciens responsables financiers de se défendre.

« Un audit sérieux exige que toutes les parties concernées soient entendues. Or, nous n’avons même pas été consultés avant la publication du rapport. C’est une attaque politique déguisée sous une prétendue quête de transparence », a-t-il dénoncé.

L’APR alerte sur les conséquences économiques et financières de cette polémique. Selon Papa Malick Ndour, ces accusations risquent de ternir la réputation du Sénégal auprès des investisseurs et des institutions de financement international.

« Le gouvernement actuel a créé un climat d’incertitude économique en lançant ces accusations à la légère. Résultat : les agences de notation et les bailleurs s’interrogent sur la stabilité financière du pays. Cela pourrait entraîner une baisse de la note souveraine du Sénégal, une augmentation des taux d’intérêt sur les emprunts et des restrictions sur l’accès aux financements internationaux », a-t-il averti.

Cette situation, selon lui, fragilise l’économie nationale et compromet la mise en œuvre des projets d’infrastructures financés par des emprunts internationaux.

Face à la polémique, Papa Malick Ndour défie le gouvernement en demandant une confrontation devant le Fonds monétaire international (FMI). Selon lui, cette instance dispose des outils nécessaires pour vérifier la véracité des accusations et trancher le débat.

« Nous avons l’opportunité unique de démontrer les contrevérités du gouvernement devant le FMI. Si cette dette cachée existait réellement, alors qu’ils en apportent la preuve devant cette institution », a-t-il lancé.

Il a également affirmé que l’APR est prête à organiser un débat public sur la gestion financière du Sénégal avec les experts économiques du parti au pouvoir.

« Nous invitons les ‘4 000 cadres’ du PASTEF à un débat technique et factuel. Qu’ils viennent nous expliquer où est cette dette, qui en sont les créanciers, et pourquoi elle n’a jamais été révélée auparavant », a-t-il ajouté.

Cette affaire de dette cachée est devenue un véritable chantier politique entre le nouveau et l’ancien régime. D’un côté, le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko accuse Macky Sall d’avoir laissé un fardeau financier dissimulé, rendant plus difficile la mise en place de leurs réformes économiques. De l’autre, l’APR dénonce une tentative de diversion pour masquer l’inexpérience et l’échec du gouvernement actuel dans la gestion économique du pays.

Dans un contexte où le Sénégal négocie avec le FMI et la Banque mondiale pour maintenir sa stabilité financière, cette controverse pourrait avoir des conséquences à long terme sur la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux.

Polémique sur une « dette cachée » de 7 milliards de dollars : Hamidou Anne accuse Ousmane Sonko de mettre en péril la souveraineté nationale

La révélation d’une dette non déclarée de plus de 4 000 milliards de FCFA (environ 7 milliards de dollars) par la Cour des comptes continue de susciter des réactions au Sénégal. Cette affaire, qui alimente un vif débat sur la gestion des finances publiques, oppose le gouvernement en place et l’opposition. Hamidou Anne, essayiste et membre de l’Alliance pour la République (APR), accuse le Premier ministre Ousmane Sonko d’aggraver la situation en mettant en péril la souveraineté économique du pays.

Pour Hamidou Anne, les accusations du gouvernement sur une soi-disant dette dissimulée sous le régime de Macky Sall ne sont qu’un prétexte politique visant à discréditer l’ancien pouvoir. Il estime qu’il est impossible de cacher une telle somme dans les comptes publics, puisque les créanciers sont connus, les remboursements en cours et les documents accessibles aux organismes de contrôle. Il affirme que cette accusation est une stratégie pour détourner l’attention des véritables défis économiques du pays et que le gouvernement actuel cherche des boucs émissaires au lieu d’apporter des solutions.

Il dénonce également ce qu’il considère comme une tentative de manipulation de l’opinion publique en pointant du doigt l’ancien régime pour justifier d’éventuelles difficultés économiques à venir.

Cette révélation pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’économie sénégalaise. Une dette jugée excessive ou mal gérée par les partenaires financiers pourrait entraîner une baisse de la note souveraine du Sénégal, ce qui rendrait plus coûteux les futurs emprunts de l’État sur les marchés internationaux.

Hamidou Anne craint également que le pays ne soit contraint de se soumettre aux exigences du Fonds monétaire international (FMI), ce qui pourrait entraîner des mesures d’austérité, telles que la suppression des subventions sur les produits de première nécessité, l’augmentation des taxes et impôts, et des restrictions budgétaires affectant les services publics. Selon lui, Ousmane Sonko est en train de fragiliser la position financière du Sénégal en exposant le pays aux pressions du FMI, ce qui risquerait d’aboutir à une austérité qui frappera les ménages les plus modestes.

Face à cette situation, Hamidou Anne appelle à un débat public entre les experts économiques de l’APR et ceux du Pastef afin de faire la lumière sur cette affaire. Il invite également le gouvernement à publier l’ensemble des documents financiers pour prouver ses accusations. Il affirme que si le gouvernement est sincère, il doit accepter un débat technique et publier les preuves de cette soi-disant dette cachée, et que l’APR est prête à confronter ses chiffres pour démontrer que cette polémique est infondée.

Il propose également une rencontre entre les cadres de l’APR et le FMI afin de clarifier la situation et protéger la crédibilité financière du Sénégal sur la scène internationale.

Alors que l’économie sénégalaise fait face à des défis majeurs, cette controverse accentue les tensions entre le gouvernement et l’opposition. La question de la dette publique et de la gestion budgétaire pourrait bien devenir un sujet central dans le débat politique des prochains mois.

Le gouvernement pourra-t-il convaincre de la réalité de cette « dette cachée » ? Ou assiste-t-on à une nouvelle bataille politique où chaque camp tente d’imposer sa version des faits ? Seul l’avenir le dira.

Polémique autour de l’émission Quartier Général : Bouba Ndour réagit et clarifie la position de la TFM

Une vive polémique a éclaté suite aux propos tenus par Badara Gadiaga lors de son passage dans l’émission Quartier Général, diffusée sur la TFM. Des déclarations jugées déplacées à l’encontre des personnalités politiques Ousmane Sonko et Amadou Ba ont suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et dans l’opinion publique.

Face à cette controverse, Bouba Ndour, directeur des programmes de la TFM, est sorti de son silence dans une interview accordée à IGFM pour apporter des éclaircissements sur la position du Groupe Futurs Médias (GFM).

Bouba Ndour a tenu à rappeler que Quartier Général fête cette année ses dix ans d’existence, et s’est toujours démarquée par sa rigueur et son sérieux. « Depuis sa création, Quartier Général n’a jamais été le théâtre de dérapages, que ce soit de la part des présentateurs ou des chroniqueurs », a-t-il affirmé, tout en reconnaissant avoir été interpellé par de nombreux téléspectateurs après la diffusion de l’émission.

Il a toutefois relativisé l’ampleur des réactions en soulignant la grande popularité de l’émission, qui pourrait selon lui justifier l’intensité des réactions observées.

Le directeur des programmes a insisté sur la responsabilité individuelle des intervenants. « Chacun doit répondre de ses paroles », a-t-il déclaré. Toutefois, il a également reconnu que la chaîne avait un rôle à jouer dans la gestion de ces situations : « Nous avons aussi une part de responsabilité, et nous devons en tirer les enseignements. »

Bouba Ndour a tenu à réaffirmer les valeurs du Groupe Futurs Médias, rappelant que le respect des personnes et des institutions reste un principe fondamental. « Le propriétaire du groupe a toujours été clair : il n’apprécie pas les insanités. Malgré les attaques dont il fait souvent l’objet, il n’a jamais cédé à la provocation », a-t-il souligné.

Enfin, Bouba Ndour a exprimé le souhait d’apaiser les tensions et de rétablir la confiance avec le public. « Ceux qui connaissent la philosophie de notre groupe savent que nous ne sommes pas là pour manquer de respect à quiconque », a-t-il conclu, espérant ainsi clore cette polémique et recentrer l’attention sur les missions essentielles du média.

Polémique autour des propos du porte-parole du gouvernement sur le décès de Mamadou Moustapha Ba : Madiambal Diagne réagit vivement

La sortie du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, continue de faire des vagues au sein de l’opinion publique. En réaction à ses propos jugés ambigus sur les circonstances du décès de l’ancien ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, le journaliste Madiambal Diagne n’a pas tardé à exprimer son indignation.

Dans un tweet publié mercredi, Madiambal Diagne a critiqué la teneur des déclarations de Moustapha Sarré, estimant qu’elles laissaient entendre que les autorités françaises — pays où le défunt est décédé — auraient couvert un acte criminel.

« Cette affirmation, du porte-parole du gouvernement du Sénégal, laisserait croire que les autorités de la France, pays où Moustapha Ba est mort, auraient fermé les yeux sur un meurtre ! », a écrit le journaliste, visiblement préoccupé par la gravité d’une telle insinuation.

Face à la polémique, Moustapha Sarré a tenté de nuancer ses propos à travers un post sur les réseaux sociaux, évoquant des manipulations et une mauvaise interprétation de ses déclarations. Pourtant, l’affaire continue de susciter de vives réactions, et son nom reste au cœur des discussions.

Plus inquiétant encore, les avocats de la veuve de Mamadou Moustapha Ba ont réclamé l’audition immédiate du porte-parole du gouvernement, exigeant qu’il fournisse les preuves de ses allégations. Ils estiment que de tels propos, s’ils ne sont pas étayés, sont de nature à semer le doute et à blesser la mémoire du défunt ainsi que sa famille.

Cette affaire met une fois de plus en lumière la responsabilité des autorités publiques dans la maîtrise de leur communication, surtout lorsqu’il s’agit de sujets aussi sensibles que le décès d’une personnalité publique.

Alors que l’émotion reste vive, une clarification officielle du gouvernement est attendue pour calmer les esprits et éviter tout malentendu diplomatique ou judiciaire.

Polémique sur une supposée baisse des salaires des fonctionnaires : clarification de l’économiste Aliou Ndiouck

Ces derniers jours, un débat intense a émergé autour d’une supposée baisse des salaires des fonctionnaires, alimentant les inquiétudes et la grogne sociale. Cependant, selon l’économiste Aliou Ndiouck, cette perception résulte d’une mauvaise interprétation des réformes en cours. Intervenant sur iRadio, il a tenu à clarifier la situation en expliquant qu’il ne s’agit pas d’une réduction généralisée des salaires, mais plutôt d’une rationalisation des dépenses publiques à travers une réforme des agences d’exécution.

L’économiste a rappelé que le Premier ministre a demandé une évaluation des agences d’exécution, ce qui peut entraîner un reclassement de certaines d’entre elles. « Lorsqu’une agence passe d’une catégorie 1 à une catégorie 2, 3 ou 4, cela doit impliquer une baisse des rémunérations du Directeur général, du Président du Conseil d’Administration (PCA) et des agents concernés. Mais cela ne signifie en aucun cas une baisse généralisée des salaires pour l’ensemble des fonctionnaires », a-t-il précisé.

Cette démarche vise à maîtriser les charges de l’État en ajustant les rémunérations en fonction du statut et de la mission des agences. Ainsi, les baisses de salaire éventuelles ne concerneraient qu’un nombre restreint d’agents occupant des postes spécifiques dans ces structures.

Aliou Ndiouck reconnaît toutefois que le climat social est actuellement marqué par une forte tension, ce qui explique certaines inquiétudes. Il identifie deux facteurs principaux à l’origine de cette crispation :

1. Le contrôle des charges salariales par l’État : Dans un contexte économique difficile, les autorités cherchent à limiter les dépenses publiques, ce qui pousse certaines directions à revoir leurs effectifs et à freiner les recrutements en Contrat à Durée Indéterminée (CDI), en particulier ceux réalisés avant les élections.

2. Les difficultés du secteur privé : Le secteur du BTP ainsi que certains segments du secteur tertiaire connaissent une stagnation, voire une baisse d’activité. Cette situation entraîne une pression sur les salaires et contribue à alimenter la perception d’un recul général des revenus.

Face aux craintes exprimées par certains travailleurs, Aliou Ndiouck insiste sur l’importance d’une communication plus claire de la part du gouvernement afin d’éviter toute confusion. « Il est essentiel d’expliquer les mesures en cours et de rassurer les fonctionnaires sur le fait que leurs salaires ne seront pas impactés par une réduction généralisée », a-t-il conclu.

Polémique au Commissariat à la Sécurité alimentaire : le licenciement de 10 agents dénoncé

L’affaire fait grand bruit au sein de l’administration sénégalaise. La directrice générale du Commissariat à la Sécurité alimentaire, Marième Soda Ndiaye, est au centre d’une vive controverse après le licenciement de 10 agents, dont huit femmes en Contrat à durée indéterminée (CDI). Une décision jugée « abusive » par le collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise, qui dénonce une atteinte aux droits des travailleurs.

Selon le collectif dirigé par Oumar Dramé, les employés concernés – pour la plupart titulaires d’un diplôme de niveau Master – ont été renvoyés sous prétexte que leurs contrats n’avaient pas reçu l’aval du ministère des Finances. Pourtant, leur recrutement avait été validé par le conseil d’administration, en conformité avec le Code du travail.

« Certains de ces agents occupaient des postes stratégiques au sein des services centraux et déconcentrés. Il est incompréhensible que la directrice générale et le président du conseil d’administration aient bénéficié d’une revalorisation salariale avec l’aval du même conseil, alors qu’ils refusent de reconnaître ses décisions en faveur des travailleurs licenciés », dénonce Oumar Dramé.

Une décision « brutale et déshumanisante »

Le collectif fustige une décision « brutale et déshumanisante », soulignant que certains des agents licenciés sont des veufs avec des enfants à charge. Il critique également le « simulacre d’accompagnement » proposé par la direction, qui consiste en une indemnité équivalente à quatre mois de salaire avant leur départ.

« Nous ne pouvons pas accepter qu’ils soient traités comme des criminels alors qu’ils ont servi leur pays avec loyauté. C’est une injustice flagrante qui doit être corrigée », martèle Oumar Dramé, appelant les autorités à intervenir pour rétablir les droits des agents licenciés.

Dakar écartée de Metropolis : polémique autour de la destitution de Barthélemy Dias

La ville de Dakar semble lésée après l’éviction de son maire, Barthélemy Dias, de la présidence de l’Association mondiale des grandes métropoles (Metropolis). Cette décision suscite une vive controverse, particulièrement du côté de Thierno Bocoum, leader du mouvement Agir, qui dénonce une injustice flagrante et une méconnaissance des textes juridiques.

Dans un communiqué publié le 13 décembre 2024, Metropolis a annoncé la destitution de Barthélemy Dias de son poste de maire de Dakar, ce qui a automatiquement entraîné la perte de son titre de président de l’association. Le Comité exécutif de Metropolis s’est réuni le 8 janvier 2025 pour examiner les conséquences de cette situation, affirmant agir en conformité avec les statuts de l’organisation.

Cependant, Thierno Bocoum rejette cette interprétation. Selon lui, « aucun acte administratif ou judiciaire ne destitue Barthélemy Dias de son poste de maire ». L’arrêté du préfet de Dakar, daté de décembre 2024, déclare uniquement M. Dias « démissionnaire de son mandat de conseiller municipal », une fonction distincte de celle de maire, laquelle est obtenue par élection au suffrage universel direct.

M. Bocoum souligne que les statuts de Metropolis, révisés en juin 2023, précisent que la présidence de l’association est exercée par « le plus haut représentant de l’organe exécutif de l’institution membre élue au poste ». Dans ce cadre, Barthélemy Dias reste le maire légitime de Dakar tant qu’aucune procédure administrative ou judiciaire ne prouve le contraire.

De plus, Barthélemy Dias a saisi la Cour suprême pour excès de pouvoir, contestant l’arrêté du préfet. Ce recours n’ayant pas encore été tranché, la décision de Metropolis est jugée prématurée par ses soutiens. « Il est inacceptable qu’une organisation de cette envergure prenne une décision aussi hâtive, sans attendre l’issue d’une procédure judiciaire en cours », déplore Thierno Bocoum.

Cette situation met Dakar dans une position inconfortable. La ville perd non seulement son influence au sein de Metropolis mais aussi la reconnaissance symbolique qui accompagnait la présidence de Barthélemy Dias. Pour ses partisans, cette destitution semble davantage motivée par des pressions politiques que par des impératifs juridiques.

Tirailleurs sénégalais : une polémique autour de leurs sacrifices et héritages

Une vive polémique secoue l’opinion publique depuis les récents propos tenus par Cheikh Oumar Diagne, ministre chargé de l’Administration et de l’Équipement à la présidence. Ce dernier a qualifié les tirailleurs sénégalais de “traîtres” en affirmant qu’ils “se sont battus contre leurs frères”. Ces déclarations, perçues comme un affront à la mémoire des soldats africains enrôlés par la France dans ses guerres coloniales, ont suscité une indignation générale.

Les descendants des tirailleurs sénégalais n’ont pas tardé à réagir. Ils ont dénoncé des propos jugés insultants envers la mémoire de leurs aïeux, dont les sacrifices ont marqué l’histoire. Les petits-fils des tirailleurs ont annoncé leur intention de porter plainte contre le ministre pour “propos diffamatoires”. À travers cette démarche, ils souhaitent défendre l’honneur de ces soldats qui, selon eux, ont été des victimes des systèmes coloniaux plutôt que des complices.

Face à la controverse, Cheikh Oumar Diagne n’a pas fait marche arrière. Dans une déclaration, il a réitéré ses propos, reprochant aux tirailleurs sénégalais d’avoir accepté d’être instrumentalisés pour réprimer les populations opprimées dans des zones comme l’Algérie durant la guerre d’indépendance. “Il est important de reconnaître que ces hommes ont aussi servi un système colonial qui opprimait leurs propres frères africains”, a-t-il insisté.

Le journaliste et directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, a exprimé une position opposée à celle du ministre. Sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a partagé le livre d’Anthony Guyon intitulé “Les tirailleurs sénégalais : de l’indigène au soldat, de 1857 à nos jours”. En légende, il a écrit un message simple mais lourd de sens : “RESPECT ! Un point c’est tout !”. Cette réaction exprime clairement son désaccord avec les propos du ministre et rend hommage à ces hommes souvent contraints de combattre dans des contextes qu’ils ne maîtrisaient pas.

La polémique autour des tirailleurs sénégalais met en lumière des tensions entre deux lectures historiques : celle qui considère ces soldats comme des héros ayant payé le prix fort dans des guerres qui ne les concernaient pas directement, et celle qui pointe leur rôle dans la répression des luttes d’émancipation sur le continent africain.

Pour de nombreux historiens, il est essentiel de replacer ces hommes dans leur contexte : recrutés de force ou attirés par des promesses de meilleures conditions de vie, les tirailleurs étaient souvent des victimes d’un système colonial oppressif. À ce titre, certains estiment que les critiques à leur encontre devraient s’adresser davantage aux responsables de ce système qu’aux soldats eux-mêmes.

Les déclarations de Cheikh Oumar Diagne et les réactions qui ont suivi montrent que le sujet des tirailleurs sénégalais reste sensible au Sénégal et en Afrique. Cette controverse rappelle l’importance de traiter avec précaution les mémoires collectives et de reconnaître la complexité des trajectoires historiques.

Cheikh Oumar Diagne et la polémique sur les tirailleurs sénégalais : un appel à une relecture critique de l’histoire

Dans une récente déclaration qui a suscité un large débat public, Cheikh Oumar Diagne a choisi de revenir sur ses propos concernant les tirailleurs sénégalais. L’intellectuel sénégalais, accusé de dénigrer la mémoire de ces soldats africains ayant servi la France durant la période coloniale, a tenu à clarifier ses intentions et à inviter à une relecture critique de l’histoire, dénuée d’émotions et de polémiques stériles.

Cheikh Oumar Diagne rappelle que le corps des tirailleurs sénégalais, créé en 1857 par décret de Napoléon III à la demande de Louis Faidherbe, servait initialement à consolider les ambitions coloniales françaises en Afrique. Ces soldats, souvent recrutés de manière forcée ou sous des promesses de rémunération et de reconnaissance, ont été impliqués dans des expéditions militaires visant à maintenir l’ordre colonial et à réprimer les résistances locales. Diagne met en avant ce rôle ambigu, soulignant que les tirailleurs étaient le « bras armé » de l’administration coloniale française.

« Comment peut-on détester Louis Faidherbe pour ce qu’il a fait, mais aimer ceux qui exécutaient ses ordres ? » interroge-t-il. Il pousse ainsi à une réflexion plus nuancée sur le rôle historique de ces soldats, entre héroïsme militaire et collaboration involontaire avec une puissance oppressive.

Dans sa déclaration, Cheikh Oumar Diagne précise qu’il n’a jamais remis en question la dignité des tirailleurs ni nié leurs sacrifices. Toutefois, il distingue entre la commémoration des tirailleurs eux-mêmes et celle des massacres coloniaux qu’ils ont parfois subis. Le 1er décembre, jour de commémoration du massacre de Thiaroye (1944), il affirme avoir voulu souligner l’acte « lâche et ingrat » de la France envers ces soldats africains. Pour lui, cette commémoration devrait être une victoire contre le déni occidental et non une simple glorification des tirailleurs sans critique de leur rôle historique.

Diagne appelle à une relecture « décomplexée » de l’histoire coloniale sénégalaise. Selon lui, il faut classer les différents acteurs de la colonisation : les résistants, qu’il qualifie de « héros », les collaborateurs qu’il considère comme des « traîtres », et les neutres. « Où placer les tirailleurs dans cette typologie ? » demande-t-il à ses interlocuteurs, les invitant à dépasser les émotions pour engager un débat basé sur des faits historiques.

Il rappelle également que les premiers soldats africains au service de la France étaient souvent des anciens esclaves reconvertis, utilisés pour sécuriser les intérêts commerciaux français. Pour lui, l’histoire des tirailleurs ne peut être dissociée du contexte de domination coloniale, et toute tentative d’idéalisation risque d’occulter des vérités fondamentales.

Cheikh Oumar Diagne dénonce par ailleurs ce qu’il appelle la « fabrique de la polémique » dans le débat public sénégalais. Selon lui, ses propos ont été sortis de leur contexte pour alimenter des controverses inutiles, empêchant ainsi un véritable échange d’idées. Il invite ses détracteurs à visionner l’intégralité de son interview diffusée sur Fafa TV avant de formuler des jugements hâtifs.

La question des tirailleurs sénégalais reste un sujet sensible au Sénégal et dans les anciens territoires colonisés. Pour Cheikh Oumar Diagne, la mémoire collective ne peut se construire que sur une base historique solide et sans tabous. Tout en rendant hommage aux sacrifices des tirailleurs, il appelle à reconnaître les ambiguïtés de leur rôle dans l’histoire coloniale afin de mieux comprendre le passé et de tirer les leçons nécessaires pour l’avenir.

Polémique autour de la liste des médias reconnus : entre régularisation et incompréhensions

La publication récente de la liste provisoire des 112 médias reconnus par le ministère de la Communication suscite des débats houleux au sein du paysage médiatique sénégalais. Alors que cette initiative vise à assainir et réguler le secteur, elle laisse un goût amer à plusieurs journalistes et acteurs de la presse, notamment au sein du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), dont plusieurs membres sont absents de cette liste.

Pour Ousmane Sow, journaliste au journal Le Quotidien, cette démarche est à la fois nécessaire et regrettable. Bien que son média ne figure pas dans la liste provisoire, il reconnaît l’importance de régulariser le secteur. Cependant, il critique la manière dont cela a été fait :

Il souligne par ailleurs les difficultés financières que traversent bon nombre d’entreprises de presse, avec des comptes bancaires bloqués, des arriérés de salaires et l’absence de certains journaux sur le marché.

De son côté, Pape Mamadou Diéry Diallo, journaliste dans un média en ligne depuis plus de dix ans, considère la publication de cette liste comme un pas dans la bonne direction. Il appelle toutefois le ministère à appliquer rigoureusement le Code de la presse, y compris pour les médias reconnus.

Diallo invite également les médias recalés à se conformer aux exigences, soulignant l’importance d’un cadre normatif dans une démocratie :

Alassane Baldé, journaliste à Sen TV, partage cet avis en insistant sur la nécessité d’un secteur assaini. Toutefois, il déplore l’absence de dialogue entre le ministère et le CDEPS, ce qui, selon lui, nuit à l’application des mesures.

Pour Baldé, cette situation pourrait également être liée aux tensions historiques entre certains médias et les autorités politiques.

En attendant une régularisation définitive, la polémique enfle. La directrice de 7TV, Maïmouna Ndour Faye, a convoqué la presse pour une conférence, ajoutant une nouvelle voix au débat.

Si l’assainissement du secteur est salué par plusieurs acteurs, la méthode employée reste vivement critiquée. Pour nombre de professionnels, la pérennité et la crédibilité de la presse sénégalaise passent par un dialogue constructif entre l’État et les acteurs du secteur, dans le respect des principes de transparence et d’équité.

L’avenir dira si cette initiative marquera un tournant positif ou si elle creusera davantage les dissensions au sein de la presse sénégalaise.

Lutte sénégalaise : Le combat royal entre Modou Lo et Siteu, une polémique au cœur de l’arène

Le duel très attendu entre Modou Lo et Siteu, deux figures majeures de la lutte sénégalaise, a été marqué par un incident controversé qui continue d’alimenter les débats au sein des amateurs et experts de ce sport emblématique. Cet affrontement, qui aurait pu sceller un chapitre mémorable de l’histoire de la lutte, s’est retrouvé au centre d’une polémique concernant la validité d’une action clé.

Lors d’un instant décisif, alors que l’arène vibrait sous la tension du combat, Modou Lo semblait avoir perdu la maîtrise en posant son épaule au sol, un geste qui, selon les règles de la lutte sénégalaise, pourrait signifier une défaite. Cependant, un détail crucial a changé la donne : Siteu, son adversaire, se trouvait en dehors des limites de l’aire de combat au moment précis de cette chute.

Cet incident litigieux a nécessité une analyse approfondie grâce à la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage). Après examen, les officiels ont conclu que la chute de Modou Lo ne pouvait être considérée comme valide puisque, selon les règles strictes de la lutte sénégalaise, toute action entraînant une défaite doit se dérouler à l’intérieur des limites de l’arène. En conséquence, bien que l’épaule de Modou Lo ait touché le sol, la position de Siteu hors de l’arène a rendu cette chute non conforme.

Dans l’après-combat, Siteu et son camp ont décidé de déposer un recours pour contester cette décision. Toutefois, les experts estiment que ce recours a peu de chances d’aboutir. En effet, les règles tacites du sport et l’interprétation des faits jouent en faveur de Modou Lo, qui conserve son titre de roi des Arènes. L’idée qu’un champion perde sa couronne sur une action aussi contestée semble difficilement envisageable dans ce contexte.

Cet incident met une fois de plus en lumière la complexité des règles dans la lutte sénégalaise et le besoin d’une meilleure communication autour de leur application. Si la VAR apporte une précision technique essentielle, elle ne peut à elle seule effacer les doutes et controverses liés à des décisions subjectives.

Le combat Modou Lo-Siteu restera gravé dans les mémoires comme un affrontement intense, mais également comme un rappel des défis auxquels fait face la lutte sénégalaise dans son évolution. Entre respect des traditions et intégration des technologies modernes, ce sport doit continuer de se réinventer pour préserver son rôle de pilier culturel et de spectacle sportif dans le paysage sénégalais.

Que vous soyez partisan de Modou Lo ou de Siteu, cet épisode témoigne de la passion et des enjeux colossaux qui entourent la lutte sénégalaise, un sport qui transcende le simple cadre de la compétition pour devenir un véritable miroir de la société.

Polémique autour du décès de l’ancien ministre des Finances Mamadou Moustapha Bâ : Abdou Mbow appelle à une meilleure gestion

Le décès récent de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, continue de susciter des réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Abdou Mbow, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, s’est exprimé sur la polémique entourant cette disparition, mettant en avant des dysfonctionnements et des fuites d’informations regrettables.

Dans une interview accordée au journal Source A, Abdou Mbow a tenu à rendre hommage à Mamadou Moustapha Bâ, rappelant les qualités d’un homme qu’il décrit comme « serviable » et « grand pédagogue ». Il a souligné l’impact positif de l’ancien ministre, aussi bien sur la scène nationale qu’internationale, en tant que figure respectée.

Cependant, l’hommage rendu par Abdou Mbow ne s’est pas fait sans une critique ouverte de la manière dont l’affaire a été gérée par les autorités. « Je crois que cette affaire aurait dû être mieux gérée », a-t-il déploré, pointant du doigt les difficultés rencontrées par la famille du défunt pour récupérer le corps, une situation qui aurait, selon lui, pu être évitée avec une meilleure coordination des services de l’État.

Abdou Mbow, investi aux législatives sur la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal dirigée par l’ancien président Macky Sall, a également exprimé ses préoccupations concernant les informations divulguées dans la presse. « Concernant le décès de Mamadou Moustapha Bâ, je pense que la Justice doit faire son travail. Mais si nous avons des dirigeants responsables, ils doivent tout mettre en œuvre pour que certaines informations ne fuitent pas, car elles peuvent choquer », a-t-il affirmé.

Pour le responsable politique, la priorité aurait dû être de préserver la dignité du défunt et d’épargner la famille de situations éprouvantes. Il a appelé les dirigeants à faire preuve de plus de retenue et de responsabilité dans de tels moments de deuil national. « C’était un homme très respecté ici et au niveau international. Donc, il fallait épargner les populations et surtout sa famille », a conclu Abdou Mbow.

Cette déclaration s’inscrit dans un contexte tendu, marqué par une certaine cacophonie au sommet de l’État, alimentant les spéculations et les débats sur la gestion de ce dossier sensible. La sortie d’Abdou Mbow pourrait relancer le débat sur la responsabilité des autorités et sur la nécessité d’une gestion plus rigoureuse des affaires touchant à la vie privée et à l’intimité des familles des hauts responsables décédés.

En attendant, la classe politique continue de rendre hommage à Mamadou Moustapha Bâ, saluant son parcours exemplaire et son engagement au service de la nation.

Polémique autour de l’ouvrage « L’idée de la Casamance autonome » : la réaction virulente d’Ousmane Sonko

Ces derniers jours, le Sénégal a été le théâtre d’une vive polémique autour de la publication du livre de Séverine Awenengo Dalberto intitulé L’idée de la Casamance autonome – Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal. L’œuvre, perçue par certains comme une remise en question potentielle de l’intégrité territoriale du pays, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique et des figures politiques, notamment Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.

Lors d’un rassemblement dans le sud du Sénégal, Ousmane Sonko a exprimé sans détour son opposition à la diffusion de cet ouvrage. Selon lui, l’initiative d’une réflexion française sur l’autonomie de la Casamance est une intrusion inacceptable dans les affaires internes du Sénégal. « Si la France veut écrire, elle n’a qu’à écrire sur la Corse ou sur la Nouvelle-Calédonie qui revendiquent leur indépendance, mais elle n’a pas à écrire sur le Sénégal », a déclaré Sonko, insistant sur la volonté du peuple sénégalais de défendre sa souveraineté sans ingérence étrangère.

Le leader de Pastef a également rappelé que la France avait pris position dans les années 1990, notamment à travers le témoignage de Jacques Charpy, confirmant le partenariat historique entre la Casamance et le reste du Sénégal. Pour Sonko, cette publication semble aller à l’encontre de ce consensus. « Nous ne sommes pas anti-français, mais pro-Sénégal », a-t-il affirmé, en pointant du doigt un éventuel projet de déstabilisation déguisé sous la forme de recherches académiques.

Sonko a insisté sur le fait que la priorité pour le Sénégal est l’unité nationale : « Nous sommes un État unitaire. Du nord au sud, d’est en ouest, les mêmes réalités s’appliqueront à chaque portion du territoire national. » Il a déclaré que l’ouvrage en question ne serait pas autorisé ni commercialisé au Sénégal, le qualifiant de tentative de division.

Le politicien a conclu son discours en interpellant la France sur sa responsabilité historique, réclamant l’ouverture des archives coloniales concernant les événements sombres, tels que le massacre de Thiaroye en 1944, plutôt que des spéculations sur une autonomie régionale.

Cette intervention d’Ousmane Sonko met en lumière la sensibilité de la question de la Casamance et la méfiance envers tout discours perçu comme un danger pour l’unité du Sénégal. Elle souligne également la complexité des relations postcoloniales entre le Sénégal et la France, imprégnées d’une histoire partagée, souvent douloureuse, qui continue de nourrir les débats contemporains sur la souveraineté et l’identité nationale.

Les Déclarations de Pastef sur les 1000 Milliards : Une Polémique Politique sur la Scène Sénégalaise

Lors du lancement de la campagne pour les législatives à Thiès, Ousmane Sonko, tête de liste nationale de la coalition Pastef, a secoué l’opinion publique en affirmant qu’un montant de plus de 1000 milliards de francs CFA avait été découvert dans un seul compte bancaire. Cette révélation, confirmée par El Malick Ndiaye, tête de liste de Pastef dans le département de Linguère, suscite de vifs débats et suscite des réactions diverses parmi les acteurs politiques sénégalais.

Cette déclaration n’a pas laissé indifférent Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre. Dans un tweet publié le 3 octobre, il a interpellé les nouvelles autorités, les exhortant à prendre des mesures pour récupérer ces fonds. « Allez chercher maintenant ces 1000 milliards car le pouvoir de le faire est déjà entre leurs mains depuis 7 mois », a-t-il écrit, mettant en avant une attente de résultats concrets après les accusations de détournement.

El Malick Ndiaye, également ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, n’a pas tardé à répondre aux propos de l’ancien Premier ministre via une publication sur Facebook. Il y rappelle la nécessité d’une juridiction compétente pour la récupération de fonds présumés détournés, dénonçant une supposée ignorance ou mauvaise foi de la part d’Abdoul Mbaye. « Comment peut-il ignorer qu’il faut une juridiction compétente pour récupérer l’argent détourné ? » écrit-il, soulignant la complexité juridique de la question.

Cette controverse éclate dans un contexte de campagne législative intense, où les accusations de corruption et de mauvaise gestion deviennent des armes politiques. Pour la coalition Pastef, la dénonciation des fonds non récupérés peut renforcer son discours anti-corruption, tandis que les réactions des autres acteurs traduisent les tensions entre les autorités actuelles et les opposants.

Les prochains jours seront décisifs pour voir si cette question des 1000 milliards de francs CFA fera l’objet d’enquêtes approfondies ou si elle restera une simple polémique de campagne.

Ousmane Sonko réagit à la polémique autour de la nomination de Samba Ndiaye et appelle ses partisans à la vigilance

« Chers militants et sympathisants,

Nous accusons réception des multiples expressions de votre indignation suite à une nomination intervenue récemment.

En tant que président du parti, je me réjouis de votre vigilance qui témoigne de la maturité de notre démocratie interne et prend sa source de ce douloureux souvenir des épreuves auxquelles nous avons été soumis pour en arriver là où Dieu a bien voulu.
Soyez convaincus que ce souvenir est plus vivant et tenace en nous qu’en chacun de vous.
Je puis vous assurer que le Président Diomaye, qui a certainement pris la décision sur proposition alliée, n’avait aucune connaissance des faits dénoncés.

Je rappelle la position historique de notre parti : il reste ouvert à collaborer avec tous les Sénégalais convaincus par le projet et soucieux de son succès. En revanche, il reste fermé à toute personne impliquée dans une gestion scandaleuse d’une responsabilité publique, ou ayant fait montre d’un zèle excessif dans l’inimitié contre le parti, ses leaders ou ses membres.

Je ne doute pas que les mesures correctives idoines seront apportées au plus vite.

Chers militants et sympathisants,

À 48 heures du début de la campagne pour les élections législatives, je vous demande à tous de rester mobilisés et concentrés pour garantir une victoire éclatante et une majorité écrasante au soir du 17 novembre 2024. »

Nomination de Mame Samba Ndiaye à la SN/HLM : polémique au sein du Pastef

La nomination de Mame Samba Ndiaye, ancien maire de Ndoffane, comme Président du Conseil d’Administration de la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN/HLM) par le Président Bassirou Diomaye Faye, a suscité une vive controverse au sein du parti Pastef. Ce choix est particulièrement décrié par plusieurs membres influents du parti, notamment en raison du passé politique de Ndiaye, marqué par son opposition virulente à Ousmane Sonko, leader de Pastef.

En effet, Mame Samba Ndiaye était membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar et s’était illustré par des attaques virulentes contre Sonko. Lors d’un meeting, il avait même publiquement accusé le président de Pastef d’homosexualité, une déclaration qui avait provoqué de vives réactions à l’époque.

Cette nomination, perçue comme un affront par les militants de Pastef, a été immédiatement dénoncée. Galissa Boully, secrétaire général de Pastef West Coast (États-Unis), a été l’une des premières voix à s’élever contre cette décision. Sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a qualifié cette nomination de « sabotage », exigeant une révision rapide de cette décision. « Je ne sais pas qui a inséré le nom de cet énergumène dans la liste. Mais il faut corriger ça le plus rapidement possible », a-t-il déclaré.

L’indignation de Galissa Boully ne s’est pas arrêtée là. Dans une nouvelle publication accompagnée d’une vidéo montrant les propos insultants de Samba Ndiaye à l’encontre d’Ousmane Sonko, il a lancé un ultimatum de 72 heures pour exprimer leur désaccord et exiger le retrait de cette nomination. « Nous décrétons 72 heures pour exprimer notre désaccord suite à la nomination de Samba Ndiaye. Il doit sauter et les responsabilités doivent être situées. Respectez notre conscience un peu waay. Patriote un jour, patriote pour toujours », a-t-il martelé.

En parallèle, la section Pastef/Grand Dakar a également publié un communiqué exprimant son indignation. Le texte qualifie la nomination de Mame Samba Ndiaye d’« affront » envers le parti et ses militants, et appelle à une rectification immédiate de cette décision.

Cette affaire met en lumière des tensions internes au sein de Pastef, déjà fragilisé par les récentes turbulences politiques au Sénégal. Le choix de Mame Samba Ndiaye, figure autrefois alliée de la majorité présidentielle, semble raviver les divisions et suscite un sentiment de trahison parmi les patriotes les plus fidèles à Sonko.

Reste à voir si les protestations du Pastef et de ses partisans suffiront à provoquer un revirement dans cette nomination ou si cette décision marquera un nouveau tournant dans les relations internes du parti.

Polémique foncière à Fandène : Les conseillers municipaux réclament la restitution de 9 hectares

La commune de Fandène, sous la direction du ministre-maire Dr Augustin Tine, se retrouve au cœur d’une controverse foncière concernant une bande de terre d’une superficie d’au moins neuf hectares. Cette parcelle serait indûment incluse dans les lotissements de la Nouvelle Ville de Thiès, à Mbour 4, suscitant l’indignation des conseillers municipaux de Fandène.

Lors d’un point de presse, ces conseillers municipaux ont vigoureusement réclamé la restitution de cette superficie, affirmant que son attribution à certaines personnalités suscitait une vive polémique. Le porte-parole de cette initiative, Cheikh Diop, conseiller municipal à Fandène, a déclaré que les aménagements effectués dans la forêt classée pour la Nouvelle Ville de Thiès ont eu un impact significatif sur la commune, avec une perte de plus de neuf hectares de terre.

Selon lui, le droit de propriété de la commune de Fandène sur cette bande de terre avait été confirmé par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT). Il a rappelé que la commune avait initialement demandé et obtenu du Président de la République de l’époque, Macky Sall, l’exclusion de cette surface du lotissement de Mbour 4, suite à l’annonce du déclassement de cette partie de la forêt du Plateau de Thiès pour répondre à la demande foncière.

Cependant, les conseillers municipaux ont été surpris de constater que cette partie de la commune était incluse dans le lotissement de Mbour 4 lors de sa publication. Ils ont immédiatement réagi en adressant des réclamations au Gouverneur de Thiès, ainsi qu’au ministre-maire de Fandène, Dr Augustin Tine, afin de défendre les droits de leur collectivité territoriale et de sa population.

Face à cette situation préoccupante, les conseillers municipaux demandent désormais l’arbitrage du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour résoudre cette polémique foncière et garantir les droits légitimes de la commune de Fandène.

Polémique autour des déclarations de Kristi Noem sur l’euthanasie du chien de Joe Biden

La gouverneure républicaine Kristi Noem se retrouve au centre d’une vive polémique après avoir suggéré l’euthanasie du chien de Joe Biden, Commander, suite à plusieurs incidents de morsures. Ces propos ont suscité une réaction immédiate et indignée, aussi bien au sein de la sphère politique que du grand public, mettant en lumière la sensibilité et l’importance accordée au traitement des animaux de compagnie.

La déclaration de Noem intervient après son admission d’avoir abattu sa propre chienne, Cricket, qu’elle avait qualifiée d’« indomptable ». L’association de ces événements a accentué la controverse et jeté une lumière crue sur les attitudes envers les animaux au sein de la société américaine.

La Maison-Blanche a rapidement réagi, qualifiant les propos de Noem d’« absurdes » et rappelant l’attachement du pays envers les chiens et les animaux de compagnie en général. Des appels à la modération ont été lancés, certains suggérant que Noem devrait « probablement arrêter de s’enfoncer toute seule ».

Dans une interview accordée à CBS News, Noem a persisté dans ses propos, menaçant de faire subir à Commander le même sort que Cricket si elle était élue aux côtés de Donald Trump. Cette déclaration a suscité une indignation accrue et alimenté un débat passionné sur les droits des animaux et l’éthique de leur traitement.

Le cas de Commander, le berger allemand des Biden, n’est pas isolé, puisqu’il avait déjà été écarté en octobre en raison de son comportement agressif, rejoignant ainsi un autre chien de la famille, Major, dans une situation similaire.

Cette affaire met en lumière les tensions politiques et la polarisation croissante dans la société américaine, tout en soulignant l’importance de considérations éthiques et compassionnelles dans le traitement des animaux. Elle souligne également le pouvoir des déclarations des personnalités publiques et leur impact sur le débat public, tout en rappelant la nécessité d’une réflexion éthique approfondie dans toutes les actions et déclarations, même les plus politiquement chargées.

Polémique au Sénégal : Les avantages luxueux des membres de l’Assemblée nationale font débat

La distribution de véhicules flambant neufs aux membres du Bureau de l’Assemblée nationale du Sénégal, accompagnée d’autres privilèges tels que des indemnités pour le carburant et le passeport diplomatique, suscite une vive controverse dans le pays.

Selon Les Échos, chaque vice-président et secrétaire élu s’est vu remettre un véhicule de marque Prado, tandis que les présidents de commission ont reçu des véhicules Mitsubishi.

Ces bénéfices, combinés à des indemnités mensuelles d’au moins 700 000 F CFA pour le carburant, aux salaires et à d’autres privilèges comme le passeport diplomatique pour le député et son conjoint, ont suscité des critiques quant à l’utilisation des fonds publics et à l’équité sociale dans le pays.

Cette allocation de privilèges luxueux aux membres de l’Assemblée nationale contraste avec les réalités économiques de nombreux citoyens sénégalais, confrontés à des défis tels que le chômage, la pauvreté et l’accès limité aux services de base.

Alors que certains défendent ces avantages comme nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale, d’autres les voient comme un exemple flagrant de privilège excessif et de déconnexion avec les besoins réels de la population.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité et la transparence dans l’utilisation des ressources publiques, ainsi que sur la nécessité pour les représentants élus de rendre des comptes à leurs électeurs.

La polémique suscitée par ces avantages luxueux met en lumière la nécessité d’un examen approfondi des pratiques de gouvernance et de la manière dont les ressources publiques sont allouées, afin de garantir une représentation équitable et responsable de la volonté populaire.

Polémique autour de l’élargissement des bénéficiaires du passeport diplomatique au Sénégal

Une controverse agite actuellement la scène politique sénégalaise suite à la publication d’un décret élargissant les catégories de bénéficiaires du passeport diplomatique. Cette décision, prise par le Président sortant Macky Sall quelques jours seulement avant la fin de son mandat, suscite des critiques et ravive des souvenirs de polémiques passées.

Le décret en question, numéroté 2024-843, modifie l’article premier d’un décret antérieur de 1990, élargissant ainsi le cercle des personnes pouvant prétendre au passeport diplomatique. Parmi les nouvelles catégories de bénéficiaires figurent désormais les ambassadeurs émérites, les ambassadeurs à la retraite et même les députés, alors que précédemment ce privilège était réservé aux membres du bureau de l’Assemblée nationale et à leurs conjoints, entre autres personnalités.

Cette décision a été vivement critiquée par certains médias et membres de l’opposition. Le journal Bès bi Le Jour, appartenant au Groupe Emedia Invest, rappelle que ce décret avait déjà été au cœur d’une polémique en 2007, opposant alors le président de la République, Me Abdoulaye Wade, à son ancien Premier ministre, Moustapha Niasse.

La polémique de 2007 a été ravivée lorsqu’Abdoulaye Wade avait accusé publiquement Moustapha Niasse d’avoir été impliqué dans un scandale de vente de passeports diplomatiques. Wade avait affirmé que Niasse, alors ministre des Affaires étrangères, avait ouvert un bureau consulaire à Hong Kong pour vendre des passeports diplomatiques à des ressortissants chinois, ce qui avait conduit à un incident tragique où une Chinoise, détenant un passeport diplomatique sénégalais, avait été retrouvée morte dans la Seine.

Face à ces accusations, Moustapha Niasse avait répliqué en accusant à son tour Abdoulaye Wade d’avoir vendu des passeports diplomatiques à 25 membres de la famille de Jonas Savimbi.

Cette récente controverse souligne les enjeux entourant l’utilisation des passeports diplomatiques et met en lumière les tensions politiques persistantes au Sénégal, même après un changement de gouvernement. Les prochains développements concernant cette affaire seront surveillés de près, alors que le pays continue de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique nationale.

Action polémique lors du match Al-Nassr vs Al-Hilal : Al-Ghandour et Al-Muhanna contredisent Sadio Mané

La demi-finale de la Supercoupe d’Arabie Saoudite entre Al-Nassr et Al-Hilal a été marquée par une controverse majeure, suscitant des opinions divergentes parmi les experts en football. Au cœur de cette polémique se trouve un but refusé pour Al-Nassr, un moment qui a attiré l’attention et déclenché des débats passionnés.

Alors que le match s’est soldé par une victoire 2-1 d’Al-Hilal face à Al-Nassr, l’action en question a été un sujet brûlant de discussion. Lors de cette rencontre, un but marqué par Otavio sur une passe de Sadio Mané a été invalidé par l’arbitre, invoquant une interférence de Cristiano Ronaldo dans le jeu. Sadio Mané a vivement contesté cette décision lors de sa prise de parole devant la presse après le match, soutenant que Ronaldo n’avait pas eu de contact avec le ballon et que son implication n’avait pas influencé le jeu.

Cependant, les spécialistes de l’arbitrage ont exprimé des opinions divergentes sur cette décision controversée. Jamal Al-Ghandour, analyste de l’arbitrage sur la chaîne saoudienne Al-Ekhbariya, a soutenu la décision de l’arbitre en affirmant que l’annulation du but était justifiée en raison de l’interférence de Cristiano Ronaldo, qui aurait perturbé le gardien d’Al-Hilal.

De même, Omar Al-Muhanna, analyste d’arbitrage pour le journal Al-Sharq Al-Awsat, a également approuvé la décision de l’arbitre. Selon lui, Ronaldo était en position de hors-jeu, et son implication dans le jeu aurait eu un impact sur le gardien de but adverse, perturbant ainsi le déroulement de l’action.

Ces opinions contrastées soulignent la complexité des décisions arbitrales et l’importance d’une interprétation précise des règles du jeu. Alors que la controverse entourant ce but refusé persiste, les débats se poursuivent entre les joueurs et les experts, chacun défendant son point de vue avec passion.

Tchad : Polémique autour de la campagne anticipée du président de transition

La présence précoce des affiches du président de transition et candidat Mahamat Idriss Deby sur les routes principales de Ndjamena et dans d’autres villes du Tchad a déclenché une polémique. Cette campagne anticipée est critiquée par l’opposition qui souligne son illégalité, étant donné que la période électorale officielle est fixée du 14 avril au 4 mai.

Brice Mbaïmon Guedmbaye, un opposant politique et candidat à la présidentielle, a ouvertement critiqué l’Agence nationale des élections (Ange), l’accusant de partialité pour n’avoir pas réagi à la présence des affiches de Mahamat Idriss Deby. Il déclare : « Depuis que le président pose des affiches, l’Ange n’a pas levé le petit doigt pour l’arrêter, … on est en train d’être confirmés dans nos convictions que l’ANGE a une posture partisane. »

En réponse aux accusations, l’Ange a demandé le retrait de toute promotion électorale sur l’ensemble du territoire. Cependant, l’opposition reproche à l’Ange de ne pas nommer explicitement les affiches de Deby dans sa directive, dénonçant un manque de clarté. L’Ange a également évoqué des sanctions pour les contrevenants à ces directives.

Cette controverse souligne les tensions politiques croissantes au Tchad à l’approche des élections, mettant en lumière les préoccupations concernant la transparence et l’équité du processus électoral.

Polémique à Ndiaganiao : Transformation du poste de santé en centre de santé en plein remaniement ministériel

Une décision administrative en apparence bénéfique pour la communauté de Ndiaganiao, dans la région du Sénégal, a été accueillie avec une certaine méfiance et suscite des débats passionnés. Le Poste de Santé local a été promu au rang de Centre de Santé par un arrêté ministériel émis par le Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, ministre de la Santé. Cette initiative, bien qu’elle soit censée améliorer l’accès aux soins de santé dans la région, est éclipsée par les circonstances politiques tumultueuses dans lesquelles elle a été annoncée.

Cette polémique met en lumière les tensions et les rivalités qui peuvent entourer les décisions politiques, même celles qui sont destinées à améliorer les services essentiels comme la santé publique. Dans un contexte où la confiance dans les institutions politiques est déjà mise à rude épreuve, il est crucial que les décisions gouvernementales soient perçues comme étant prises dans l’intérêt public, et non comme des manoeuvres politiques opportunistes.

Polémique autour de onze nominations à la Sonacos en période de transition politique

Alors que le Sénégal traverse une période de transition entre le Président sortant, Macky Sall, et son successeur, Bassirou Diomaye Faye, certaines nominations dans des entités de l’État, dont la Sonacos, suscitent une vive controverse. La décision du directeur général de la Sonacos, Kibily Touré, de nommer onze nouveaux directeurs juste avant le changement de pouvoir est critiquée, certains observateurs estimant que cela aurait dû être reporté pour permettre au nouveau gouvernement de décider de l’opportunité de telles nominations.

La période de transition politique est particulièrement sensible, avec une attente palpable quant aux décisions et orientations du nouveau gouvernement. Dans ce contexte, les actions administratives telles que les nominations à des postes clés sont scrutées de près et peuvent être interprétées comme des manœuvres politiques.

Plusieurs observateurs ont exprimé leur désapprobation quant au moment choisi pour ces nominations. Ils soulignent que cela aurait été plus judicieux d’attendre l’installation des nouvelles autorités avant de procéder à de telles décisions, surtout étant donné les implications financières qu’elles entraînent.

La controverse soulève des questions sur la prudence et la transparence nécessaires dans les affaires administratives pendant les périodes de transition politique. Certains appellent à une révision des pratiques en matière de nominations pour éviter toute perception de partialité ou de favoritisme.

La polémique entourant les onze nominations à la Sonacos illustre les défis auxquels sont confrontés les organes administratifs pendant les périodes de transition politique. Il souligne également l’importance de la prudence et de la transparence dans la gestion des affaires publiques, en particulier lorsqu’il s’agit de décisions ayant un impact financier significatif.

Polémique autour de l’absence de Ndakhté Lo au mariage de Diarra Thiès : Diarra Thiès contredit les déclarations de Ndakhté Lo

La récente célébration du mariage de Diarra Thiès, membre éminent de la scène artistique sénégalaise, a été émaillée d’une controverse quant à l’absence de la chanteuse et actrice Ndakhté Lo à l’événement. Cette situation a suscité des réactions mitigées et des déclarations contradictoires, jetant ainsi une lumière crue sur les relations interpersonnelles au sein de la sphère artistique sénégalaise.

Ndakhté Lo, connue pour son rôle dans la série populaire « Virginie » et pour sa participation au groupe musical « Sen Petit Gallé », a initialement affirmé publiquement qu’elle n’avait pas assisté au mariage de Diarra Thiès faute d’avoir été invitée. Cependant, cette déclaration a été rapidement contredite par Diarra Thiès elle-même, qui a assuré que tous les invités avaient bel et bien reçu une invitation.

Cette controverse a mis en lumière des tensions sous-jacentes et des malentendus au sein de la communauté artistique sénégalaise. L’absence de Ndakhté Lo à l’événement, combinée à ses déclarations initiales, a suscité des interrogations quant aux relations entre les deux artistes et aux circonstances entourant l’invitation au mariage de Diarra Thiès.

Toutefois, la clarification apportée par Diarra Thiès selon laquelle tous les invités avaient été conviés met fin à une partie de la controverse. Il semble donc que l’absence de Ndakhté Lo au mariage de Diarra Thiès soit plutôt due à un choix personnel de ne pas y assister, plutôt qu’à un manquement de l’organisation en termes d’invitation.

Cette situation souligne l’importance d’une communication claire et ouverte dans tous les aspects de la vie sociale et professionnelle, en particulier au sein de la communauté artistique où les relations interpersonnelles jouent un rôle crucial. Espérons que cette controverse serve de leçon et encourage une meilleure compréhension et une résolution pacifique des malentendus à l’avenir.

Polémique sur la Double Nationalité de Rose Wardini au Sénégal

La scène politique sénégalaise est secouée par une nouvelle controverse impliquant Rose Wardini, une figure influente du mouvement Sénégal Nouveau. La polémique tourne autour de la prétendue détention de la double nationalité par Wardini, qui aurait la nationalité française en plus de la nationalité sénégalaise.

Cette situation est perçue comme une violation de l’article 28 de la Constitution sénégalaise, qui exige que les candidats aux élections possèdent exclusivement la nationalité sénégalaise. Thierno Alassane Sall, leader de la République des Valeurs, a réagi en annonçant son intention de déposer une plainte contre Rose Wardini. Il souligne le maintien de l’inscription de Wardini sur le registre électoral en France, ce qui soulève des questions sur sa conformité avec la législation électorale sénégalaise.

La polémique rappelle d’autres situations similaires dans le passé, notamment celle de Karim Wade, qui avait été exclu de certaines élections en raison de questions de nationalité. Les débats sur la double nationalité continuent d’influencer le paysage politique sénégalais, soulignant l’importance des questions de citoyenneté dans le processus électoral.

Polémique autour du Conseil Constitutionnel au Sénégal : Risque de remake des événements de 1993, alerte d’actions républicaines

Une vive polémique agite actuellement la scène politique sénégalaise, mettant en lumière des suspicions de corruption au sein du Conseil constitutionnel et suscitant des craintes de blocages institutionnels. La plateforme Actions Républicaines, soutenant le candidat Amadou Ba, a publié un communiqué dénonçant les manœuvres qui, selon elle, pourraient conduire à une situation similaire à celle de 1993.

La décision du Conseil constitutionnel d’écarter la candidature de Karim Meïssa Wade, membre du Parti démocratique sénégalais (PDS), a suscité des critiques de la part des soutiens de ce dernier. Des allégations de « corruption » visant certains membres du Conseil constitutionnel ont émergé, entraînant une réaction du bureau de l’Assemblée nationale, favorable à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire demandée par le PDS.

Actions Républicaines exprime dans son communiqué des inquiétudes quant à une possible instrumentalisation de cette commission d’enquête à des fins politiques, cherchant à influencer l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. La plateforme souligne que la décision du Conseil constitutionnel est légale et motivée, répondant aux exigences de conformité légale et de sincérité des déclarations.

Le communiqué rappelle également les événements de 1993, lorsque feu Kéba Mbaye, président du Conseil constitutionnel, avait démissionné sous la pression du PDS. Actions Républicaines souligne qu’il est crucial d’éviter un scénario similaire, appelant à la préservation de la stabilité du pays et à la vigilance face aux considérations politiques potentiellement préjudiciables à la démocratie sénégalaise.

La plateforme insiste sur l’absence de justification pour le report de l’élection présidentielle, soulignant que l’Assemblée nationale n’a pas de compétence sur le Conseil constitutionnel. Elle appelle le Président de la République à ne pas affaiblir l’intégrité du Conseil constitutionnel et souligne que le respect scrupuleux du calendrier électoral est essentiel pour garantir la paix et la stabilité.

En conclusion, Actions Républicaines appelle à l’unité des voix en faveur de la démocratie et du respect de la République, face à ce qu’elle qualifie de « forfaiture d’une telle gravité », et encourage toutes les forces démocratiques à s’opposer aux manœuvres qui pourraient compromettre l’intégrité du processus électoral.

Polémique autour du prix des maillots des Lions : La Fédération Sénégalaise de Football critiquée pour des tarifs jugés excessifs

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) est au cœur d’une controverse après avoir fixé le prix des maillots officiels de l’équipe nationale du Sénégal à 45 000 FCFA. Cette décision a suscité des réactions mitigées de la part des supporters, de certains observateurs et de la communauté sportive en général.

Le prix jugé élevé des maillots a déclenché un débat en ligne, de nombreux fans exprimant leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une tarification excessive. Certains estiment que la FSF aurait dû prendre en compte le pouvoir d’achat de la population locale et offrir des alternatives plus abordables pour permettre à un plus grand nombre de supporters d’arborer fièrement les couleurs des Lions.

D’un autre côté, la FSF défend sa position en mettant en avant la qualité des maillots, leur caractère officiel, et les coûts de production. Ils soulignent également que les recettes générées par la vente de produits dérivés contribuent au financement des activités de l’équipe nationale et du football en général.

Certains supporters appellent à une révision des prix ou à la mise en place de politiques de réduction pour les supporters fidèles. D’autres estiment que la priorité devrait être donnée à l’accès du plus grand nombre de supporters aux produits dérivés de l’équipe nationale, renforçant ainsi le soutien populaire.

Alors que la controverse persiste, la FSF pourrait être amenée à reconsidérer sa politique tarifaire pour trouver un équilibre entre la promotion des couleurs nationales et la satisfaction des attentes budgétaires de ses supporters.

Visite d’Amadou Ba à Paris : Polémique sur l’influence persistante de la France au Sénégal

la visite du Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, en France du 6 au 10 décembre. Cette visite a suscité des réactions de personnalités politiques telles que Mimi Touré, Cheikh Tidiane Dièye, et Alioune Tine, qui ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une immixtion de la France dans les affaires intérieures du Sénégal.

L’auteur souligne que si la visite avait eu lieu dans une autre capitale européenne, comme Londres, Madrid ou Rome, elle n’aurait peut-être pas soulevé de débat. Cependant, le choix de Paris a été particulièrement critiqué en raison de la perception persistante de l’influence française au Sénégal.

L’article met en avant le réflexe de la classe politique et de la société civile sénégalaise de tout ramener vers la France, attribuant à ce pays un rôle prépondérant. Il souligne que cette perception renforce l’influence de la France en Afrique et appelle à un travail de décolonisation mentale pour que les Africains puissent envisager des partenariats équilibrés avec divers pays, sans complexes ni haine envers d’anciens colonisateurs.

En résumé, la réaction controversée à la visite d’Amadou Ba à Paris, mettant en lumière la préoccupation persistante au Sénégal concernant l’influence de la France dans les affaires nationales.

Polémique autour d’un marché de 71 milliards francs : l’Association des fournisseurs de matériels médicaux dénonce une attribution injuste

L’Association des fournisseurs de matériels médicaux exprime son mécontentement face à l’attribution d’un marché d’une valeur de plus de 71 milliards de francs à un unique fournisseur sénégalais. C’est ce qu’a révélé un communiqué de l’association qui dénonce fermement le lot d’imagerie médicale inclus dans ce marché. Celui-ci contient plusieurs lots, notamment la construction d’un hôpital, la construction d’un centre de diagnostic et d’imagerie médicale, l’acquisition d’ambulances et d’équipements en imagerie médicale.

Le document précise que le lot d’équipement en imagerie médicale, évalué à environ 40 milliards de francs, comprend plusieurs scanners, des IRM, des appareils de radiologie et de reprographie. Il générera annuellement entre 15 et 20 milliards de francs. Actuellement, le marché d’imagerie est ouvert et géré par plusieurs fournisseurs sénégalais pour la maintenance et la fourniture de consommables. Cependant, l’association avertit que l’attribution de ce lot à une seule société mènera inévitablement toutes les autres structures du secteur à la faillite.

Le bureau de l’Association des fournisseurs de matériels médicaux se dit convaincu que le chef de l’Etat n’est pas au courant de ces manœuvres et des graves dangers encourus sur les plans social, économique et sanitaire. L’association a donc demandé au président de la République d’annuler ce marché ou, au moins, d’exclure le lot relatif à l’imagerie médicale, pour préserver le système sanitaire et maintenir une gouvernance vertueuse.

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