Sécurité publique : la police nationale lance une opération coup de poing et interpelle 337 individus à travers le pays

Dans la nuit de jeudi à vendredi, la police nationale a mené une vaste opération de sécurité sur l’ensemble du territoire sénégalais, sous la supervision de la Direction de la Sécurité publique (DSP). Ce dispositif, visant à assurer la protection des personnes et des biens, s’est appuyé sur un maillage physique dense, la prévention et des actions de dissuasion.

337 interpellations, plusieurs infractions relevées

Au terme de cette opération d’envergure, 337 individus ont été interpellés par les forces de l’ordre. Les chefs d’accusation varient selon les cas, incluant :

  • Ivresse publique et manifeste : 28 personnes ont été appréhendées pour état d’ébriété sur la voie publique.
  • Enquêtes en cours : 18 personnes ont été retenues pour nécessités d’enquête.
  • Détention de drogue : 5 individus pour détention de chanvre indien et un pour possession de drogue dure.
  • Offre et cession de chanvre indien : 4 individus arrêtés.
  • Usage de produit cellulosique : 3 interpellations.
  • Rixes et violences : 8 individus ont été arrêtés pour des bagarres sur la voie publique, et un autre pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de 30 jours.
  • Vols et délits divers : Plusieurs arrestations ont été effectuées pour vol, tentative de vol et vol avec effraction.

Saisies et infractions routières

En plus des interpellations, la police a saisi un kilogramme et 18 cornets de chanvre indien ainsi que deux boules de haschisch. Ces produits stupéfiants étaient destinés à la vente illégale, représentant un succès notable pour les forces de l’ordre dans leur lutte contre le trafic de drogue.

Concernant la sécurité routière, des contrôles ont conduit à la mise en fourrière de 35 véhicules et l’immobilisation de 21 motos pour diverses infractions.

Une opération saluée par la population

Cette opération de grande envergure témoigne de l’engagement des forces de sécurité à renforcer la quiétude sur l’ensemble du territoire national. Sous l’égide de la Direction de la Sécurité publique, les éléments de la police nationale ont démontré leur efficacité et leur réactivité face aux divers défis sécuritaires.

Les autorités ont d’ores et déjà annoncé que d’autres opérations similaires seront menées dans les semaines à venir, afin de maintenir la pression sur les délinquants et garantir une meilleure sécurité pour tous les citoyens.

Bilan de la sécurisation du grand magal de Touba : 428 Individus interpellés par la police nationale

À l’issue de la mission de sécurisation menée durant le Grand Magal de Touba, la Police nationale a dressé un bilan complet de ses interventions. En tout, 428 personnes ont été interpellées pour diverses infractions, parmi lesquelles 111 ont été présentées au parquet. Les infractions les plus courantes incluent le vol et le vol aggravé, pour lesquels 32 personnes ont été déférées. Les forces de l’ordre ont également arrêté un individu pour meurtre, un autre pour tentative de viol, ainsi qu’une personne pour coups et blessures volontaires, détention, et trafic de chanvre indien.

Parmi les autres infractions enregistrées, 37 personnes ont été appréhendées pour détention et usage de chanvre indien, tandis que six individus ont été arrêtés pour offre et cession de ce produit illicite. L’opération a également permis de mettre la main sur deux personnes impliquées dans des cas d’abus de confiance et d’association de malfaiteurs, détention et mise en circulation de faux billets de banque.

Les saisies réalisées par la police comprennent 3,450 kilogrammes de chanvre indien, 282 cornets de la même substance, 19 pilules d’ecstasy, un sachet de skunk, une pierre et un joint de haschich. Parmi les individus interpellés, certains ont également été trouvés en possession d’armes blanches ou d’armes à feu artisanales.

Ces résultats mettent en lumière l’efficacité des forces de l’ordre dans le maintien de la sécurité publique durant cet événement majeur. Toutefois, ils révèlent également la persistance de divers trafics et infractions graves dans la région, malgré les mesures de sécurisation renforcées.

DIZAINE DE NOMINATIONS : Chamboulement dans les rangs de la Police nationale

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé de nouvelles affectations lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 31 juillet 2024. Le chef de l’État a procédé à une série de nominations importantes au sein du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Diomaye Faye a procédé à la promotion de dix (10) hauts fonctionnaires de la Police nationale à de nouveaux postes. Il s’agit des nominations suivantes :

Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde 606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;

Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;

Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions.

Le Dakarois

La Police Nationale éclaircit les accusations de corruption impliquant des Policiers et la fille de Mansour Faye

La Police nationale a tenu à rétablir la vérité suite à des informations publiées dans le quotidien « BÉS Bi-LE JOUR » et sur le site seneweb.com concernant une présumée corruption impliquant des policiers. Un communiqué officiel a été diffusé pour clarifier les faits autour de l’affaire impliquant la fille de Mansour Faye, Aïssatou Faye.

Selon le communiqué de la Police nationale, le commissariat urbain de Kébémer a reçu, le 25 avril 2024, une plainte de Mme Aïssatou Faye, affirmant avoir été victime d’une extorsion de fonds de 300 000 F CFA par des policiers le 23 avril 2024. Lors de son audition, Mme Faye a indiqué que lors d’un contrôle de routine, les agents ont découvert en sa possession une somme de 21 000 000 F CFA.

Mme Faye a déclaré que les policiers lui ont signifié qu’elle n’avait pas le droit de circuler avec un tel montant d’argent. Sous la menace d’une éventuelle poursuite pénale, les agents auraient extorqué 300 000 F CFA de la jeune femme.

Les investigations menées par le chef de service ont permis d’identifier les deux policiers impliqués, qui ont admis avoir reçu l’argent, mais ont soutenu que la somme leur avait été remise de manière gracieuse.

Face à ces accusations, la Police nationale a pris des mesures disciplinaires sévères. Les deux agents de police ont été relevés de leurs fonctions et placés en salle de discipline. La Police nationale a souligné l’importance de maintenir l’intégrité et la confiance du public envers les forces de l’ordre.

Cette affaire intervient dans un contexte de sensibilisation accrue à la corruption et aux abus de pouvoir. Les mesures prises par la Police nationale visent à renforcer la transparence et à montrer que de tels comportements ne seront pas tolérés.

Le traitement de cette affaire est suivi de près par l’opinion publique, d’autant plus que la présumée victime est la fille d’une personnalité publique, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à l’enquête et aux mesures prises.

La Police nationale réitère son engagement à faire respecter la loi et à agir avec impartialité, quel que soit le statut ou les relations des personnes impliquées.

Communiqué

Quitter la version mobile