Lutte antidrogue : la police frappe un grand coup contre les trafiquants

Depuis quelques semaines, les forces de l’ordre sénégalaises ont intensifié la lutte contre le trafic de drogue à travers le pays. De Dakar aux confins du territoire, une série d’opérations d’envergure a permis de mettre la main sur d’importantes quantités de stupéfiants et de démanteler plusieurs réseaux actifs. Les trafiquants sont traqués sans relâche, et les saisies de drogues se multiplient, envoyant un message clair aux criminels.

Parmi les plus grosses prises de cette opération coup de poing figure l’arrestation d’Assane Bill, un trafiquant notoire bien connu des services de police. Son nom est associé à plusieurs affaires de drogue, et ses allers-retours en prison ne l’ont jamais vraiment dissuadé de reprendre son business.

En novembre 2024, il avait été arrêté à Ngor en possession de 100 grammes de haschich, 2,5 grammes de cocaïne et 10 doses de skunk. Après une brève incarcération, il avait choisi de relocaliser son trafic à Mbacké, pensant échapper à la surveillance des forces de l’ordre. Mais la traque ne s’est jamais arrêtée. Le 20 mars dernier, les policiers l’ont de nouveau interpellé, cette fois avec 18 grammes de cocaïne et deux galettes de crack. Son dossier, désormais entre les mains de la justice, pourrait cette fois-ci sceller son sort.

L’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a poursuivi sa traque avec une vigilance accrue. À Dieuppeul, un dealer a été mis hors d’état de nuire avec 42 pierres de crack, une quantité non négligeable sur le marché noir.

Plus à l’est, dans le village de Sékoto, près de Saraya, deux Maliens tentant d’approvisionner un réseau local ont été arrêtés avec 2 paquets de kush, 400 comprimés de tramadol et 5 cornets de chanvre. Ces arrestations témoignent d’une stratégie d’expansion des trafiquants qui tentent d’essaimer leurs activités en dehors des grandes villes.

Les quartiers populaires de la capitale sont des places fortes du trafic de chanvre indien. Face à cette réalité, les forces de l’ordre ont multiplié les descentes à Pikine, Thiaroye, Keur Massar et Maristes.

Le 20 mars dernier, la plus grosse prise a été réalisée avec 81 kg de chanvre saisis lors d’une opération coup de filet. Deux jours plus tard, à Keur Massar, cinq trafiquants ont été arrêtés alors qu’ils utilisaient un véhicule de transport en commun pour dissimuler leur cargaison.

Loin de la capitale, la répression s’est également intensifiée. Dans la forêt de Porokhane, à Kaolack, 85 kg de chanvre en provenance de Casamance ont été interceptés. À Thiès, 105 kg de drogue ont été saisis entre Joal, Nianing, Mballing et Diamniadio. Même les zones reculées ne sont pas épargnées : à Fatick, 7 kg de chanvre et 140 grammes de haschich ont été confisqués à deux individus tentant de prendre la fuite à moto.

Ces saisies massives et les multiples arrestations montrent que la guerre contre la drogue ne faiblit pas au Sénégal. En seulement neuf jours, les forces de l’ordre ont réalisé des coups de filet stratégiques qui ont porté un coup sévère aux réseaux de trafic.

Comme le souligne L’Observateur, cette offensive policière est un signal fort envoyé aux trafiquants : désormais, ils devront redoubler de prudence, car les forces de sécurité ont bien l’intention de poursuivre cette traque impitoyable. Pour les autorités, l’objectif est clair : frapper fort et dur afin d’éradiquer ces circuits clandestins qui gangrènent la jeunesse sénégalaise.

Paris : Un homme abattu par la police après une attaque au couteau

Un homme en possession de deux couteaux a été abattu par les forces de l’ordre mercredi matin à Paris. Selon les informations de BFMTV, qui cite la préfecture de police, l’individu, assis à un arrêt de bus, a attiré l’attention des policiers avant de se précipiter sur eux, armes en main.

L’incident s’est produit alors que des policiers patrouillaient dans le secteur. En repérant l’homme muni de couteaux, ils ont tenté de l’interpeller. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’individu n’a prononcé aucun mot avant de se ruer sur les agents. Face à cette menace imminente, les forces de l’ordre ont ouvert le feu, atteignant l’assaillant au thorax.

Après les tirs, les secours sont rapidement intervenus sur place. Un massage cardiaque a été administré dans l’espoir de stabiliser la victime. Cependant, l’homme a succombé à ses blessures avant même l’arrivée des pompiers.

Cet événement dramatique a conduit les autorités à ouvrir une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’attaque et de la riposte policière. Des investigations sont en cours pour identifier l’homme et établir ses motivations.

L’affaire, relayée par plusieurs médias, dont Anadolu via le journaliste Salim Boussaïd, suscite déjà de nombreuses réactions. L’identité et le profil de l’assaillant, ainsi que les raisons qui l’ont poussé à agir, restent à préciser.

Lutte sénégalaise : L’incertitude plane après la suspension de la couverture sécuritaire par la police

La lutte sénégalaise traverse une période d’incertitude après la décision des autorités de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, la couverture sécuritaire des combats. Cette mesure, annoncée par la police nationale, risque de perturber plusieurs affiches très attendues, notamment le duel opposant Prince à Modou Anta prévu le 23 février et le choc Lac de Guiers 2 vs Ada Fass programmé le 4 avril.

La police justifie cette suspension par le non-respect des « injonctions et recommandations » adressées aux acteurs du milieu de la lutte, qu’il s’agisse du Comité national de gestion de la lutte (CNG), des promoteurs ou des lutteurs eux-mêmes. L’organisation du combat entre Ama Baldé et Franc, tenu dimanche dernier, semble avoir été un élément déclencheur de cette décision.

Face à cette situation, Moustapha Kandji, porte-parole du CNG, a rappelé que « le règlement dit que sans sécurité policière, il n’y a pas de combat de lutte ». Autrement dit, tant que la couverture sécuritaire ne sera pas rétablie, l’organisation des combats reste compromise.

Cette décision inquiète fortement les promoteurs et les amateurs de lutte. Sans l’intervention de la police pour assurer l’ordre et la sécurité dans les enceintes, il est difficile d’envisager la tenue des combats en toute sérénité. Les scènes de violence qui ont parfois éclaté par le passé, notamment entre supporters, justifient cette nécessité de présence policière.

Les promoteurs, de leur côté, risquent de subir d’importantes pertes financières si les combats venaient à être annulés ou reportés. De nombreux billets sont déjà vendus, et des contrats signés avec les diffuseurs et sponsors.

Pour l’instant, aucune solution concrète n’a été avancée. Il revient désormais aux différents acteurs de la lutte de s’asseoir autour d’une table avec les autorités pour tenter de trouver un compromis. Une réforme de l’organisation sécuritaire des combats pourrait être envisagée afin d’éviter que de telles décisions ne viennent à nouveau perturber la saison.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°400 – 19/02/2025

🔴 SONKO À L’ASSEMBLÉE NATIONALE SUR LES DIFFICULTÉS ÉCONOMIQUES : POUR DES SOLUTIONS OU UNE ENTOURLOUPE POLITIQUE ?
🔴 « ILS N’ONT QU’À DÉMISSIONNER S’ILS NE PARVIENNENT PAS À RÉGLER LES PROBLÈMES DES SÉNÉGALAIS » : KARIM XRUM XAX MET LA PRESSION AU GOUVERNEMENT

🔴 LUTTE / VIOLENCES : LA POLICE SUSPEND LA COUVERTURE SÉCURITAIRE
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Opération de sécurisation : 366 arrestations pour diverses infractions à l’échelle nationale

Dans la nuit du samedi au dimanche, la police sénégalaise a déployé une vaste opération de sécurisation à l’échelle nationale afin de garantir la tranquillité publique et d’intensifier la lutte contre la délinquance. Cette action, conduite dans plusieurs régions du pays, a abouti à l’arrestation de 366 individus, impliqués dans une large gamme d’infractions.

Les forces de l’ordre ont particulièrement ciblé les infractions liées à la drogue, qui demeurent une préoccupation majeure pour la sécurité publique. Parmi les 366 arrestations, neuf personnes ont été interpellées pour détention et usage de chanvre indien. Deux autres individus ont été arrêtés pour détention et trafic de kush, une drogue particulièrement prisée. Par ailleurs, trois individus ont été arrêtés pour l’usage collectif de kush, tandis que cinq autres ont été interpellés pour consommation collective de chanvre indien.

En plus des infractions liées aux drogues, des arrestations ont également eu lieu pour des comportements nuisibles à l’ordre public. Trois personnes ont été interpellées pour l’usage de produits cellulosiques, des substances dangereuses pouvant causer de graves dommages à la santé des consommateurs.

Des arrestations ont aussi concerné des faits plus graves, mettant en danger la vie d’autrui et la sécurité des citoyens. Un individu a été arrêté pour mise en danger de la vie d’autrui, un autre pour coups et blessures volontaires, et un autre pour tentative de meurtre. Ces arrestations illustrent la vigilance des forces de l’ordre face à la violence et à la menace qu’elle représente pour la communauté.

La police sénégalaise a intensifié son action contre la criminalité violente, en particulier la possession d’armes et les activités criminelles. Un individu a été interpellé pour détention d’arme blanche, un objet dont l’usage est strictement réglementé. De plus, trois personnes ont été arrêtées pour avoir exploité un établissement de prostitution, en violation des lois en vigueur.

Le proxénétisme, la conduite en état d’ébriété, ainsi que l’escroquerie et le recel ont également été des motifs d’arrestation. Ces infractions nuisent non seulement à la sécurité publique mais aussi à l’ordre social. Les forces de l’ordre ont agi avec fermeté pour lutter contre ces pratiques illégales.

Dans le cadre de l’opération, la police a également pris des mesures contre le racolage sur la voie publique, un phénomène souvent associé à la prostitution et aux comportements antisociaux. Quatre personnes ont été interpellées pour cette infraction.

Les vols ont également fait l’objet de nombreuses arrestations. Un individu a été arrêté pour tentative de vol, un autre pour vol avec effraction commis la nuit, et un dernier pour complicité de vol. En tout, 14 personnes ont été interpellées pour des faits de vol, une infraction en constante hausse dans de nombreuses régions. Ces arrestations viennent renforcer les efforts des autorités pour lutter contre la criminalité, notamment en matière de vol et de délinquance.

Cette opération de sécurisation menée par la police sénégalaise démontre l’engagement des autorités à lutter activement contre la criminalité sous toutes ses formes. Elle a permis de neutraliser plusieurs individus impliqués dans des actes répréhensibles, contribuant ainsi à renforcer la sécurité publique et à restaurer l’ordre. La collaboration entre les forces de l’ordre et la population reste essentielle pour garantir la tranquillité dans les rues et lutter contre la délinquance.

38 interpellations, saisie de drogue et d’armes blanches : La police mène une opération coup de poing à Grand-Yoff

Le commissariat central de Dakar, sous la direction du commissaire divisionnaire Mamadou Tendeng, a intensifié ses efforts pour rétablir la sécurité et rassurer les habitants de Grand-Yoff. Ce mercredi 22 janvier, une opération d’envergure a été menée dans plusieurs quartiers sensibles de la localité, connus pour leur criminalité.

Cette descente policière, organisée en collaboration avec la Sûreté urbaine (SU) et le Groupement mobile d’intervention (GMI), a ciblé des zones comme Senzala, Marché Gang, Opinthio et Sans-Loi. Ces lieux sont réputés être des fiefs de délinquance et des plaques tournantes du trafic de drogue.

L’opération, lancée à 16 heures, s’est soldée par l’interpellation de 38 individus. Parmi eux, quatre personnes ont été arrêtées pour offre ou cession de drogue, avec une saisie de 20 cornets de chanvre indien. Onze autres ont été appréhendées pour détention et trafic collectif, impliquant un total de 2,8 kg de drogue. Un suspect a été pris en flagrant délit de trafic de haschich, portant sur 16 boulettes. Quatre individus ont été interpellés pour usage collectif de chanvre indien, avec quatre cornets et cinq joints saisis.

En outre, un individu a été arrêté pour coups et blessures volontaires. Cinq autres ont été trouvés en possession d’armes blanches, notamment cinq couteaux et trois machettes, souvent utilisés dans des agressions. Deux personnes ont été placées en garde à vue pour nécessités d’enquête, tandis que dix autres ont été arrêtées pour vérification d’identité.

Cette vaste opération témoigne de la détermination des forces de l’ordre à démanteler les réseaux criminels et à lutter contre la prolifération des armes blanches et des stupéfiants. Les autorités espèrent ainsi réduire la criminalité et restaurer un climat de sécurité dans les quartiers concernés.

Lutte contre l’insécurité : 374 interpellations et plus d’un million de francs CFA récoltés en amendes

Dans le cadre de ses efforts pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens, la police nationale a intensifié ses opérations sur l’ensemble du territoire. Dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 décembre 2024, la Direction de la Sécurité Publique (DSP) a mené une vaste opération de sécurisation ciblant les zones criminogènes du Sénégal.

Cette intervention a permis d’interpeller 374 personnes pour diverses infractions. Parmi elles, 67 ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste, tandis que 30 autres ont été placées en garde à vue pour nécessité d’enquête. Un individu a été appréhendé pour détention de chanvre indien, et cinq autres pour détention et usage de cette substance. Un cas d’usage illicite de cigarette électronique a également été enregistré, ainsi que onze interpellations pour usage de produit cellulosique. Par ailleurs, deux individus ont été arrêtés pour rixe sur la voie publique et deux autres pour coups et blessures volontaires. D’autres infractions, telles que l’abus de confiance, l’association de malfaiteurs, le vol, la tentative de vol, ainsi que des violences et voies de fait, figurent parmi les motifs des interpellations.

En ce qui concerne les infractions routières, les agents de la DSP ont procédé à la mise en fourrière de 40 véhicules et à l’immobilisation de 67 motos. Ces contrôles routiers ont permis de collecter un total de 1 079 000 francs CFA en amendes forfaitaires, selon le bilan communiqué par les autorités.

Ces actions s’inscrivent dans une stratégie globale visant à renforcer la sécurité publique et à réduire la criminalité dans les zones sensibles. Sous la direction du commissaire Ndiarra Sène, les forces de l’ordre ont démontré leur détermination à lutter contre toutes les formes d’insécurité. Cette opération envoie un signal fort, rappelant que la sécurité des citoyens reste une priorité pour les autorités.

Cependant, ces efforts soulèvent également des questions sur les mécanismes de prévention et d’accompagnement des personnes interpellées, notamment en matière de réinsertion sociale. Les autorités assurent que ces interventions se poursuivront dans les semaines à venir, avec un accent particulier sur les zones les plus exposées aux actes criminels.

Barthélémy Dias : La police lève le blocus de son véhicule

Après un blocage momentanné au niveau de la Place de l’Indépendance, le véhicule transportant Barthélémy Dias a finalement été libéré par les forces de l’ordre. L’incident, qui avait suscité l’attention des passants et provoqué un bref embouteillage dans cette zone stratégique de Dakar, s’est terminé sans confrontation majeure. Cependant, la police est restée vigilante, suivant discrètement le cortège du maire de Dakar.

Le blocage, bien que temporaire, a suscité des interrogations. Les forces de l’ordre ont immobilisé le véhicule de Barthélémy Dias et de ses accompagnants, sans explication officielle immédiate. La situation a duré quelques minutes avant que le blocus ne soit levé, permettant au cortège de poursuivre son chemin.

Cette action intervient dans un contexte tendu où Barthélémy Dias fait face à plusieurs démêlés avec les autorités, notamment après sa radiation controversée de l’Assemblée nationale. L’épisode de la Place de l’Indépendance pourrait ainsi être perçu comme un nouvel acte dans cette série de frictions entre l’opposant et l’appareil étatique.

Bien que le blocus ait été levé, des agents de police ont continué à suivre le cortège, démontrant une vigilance accrue. Ce suivi discret traduit la volonté des autorités de surveiller les déplacements et les activités de Barthélémy Dias, un acteur politique souvent critique envers le gouvernement.

Cet incident s’ajoute à une série d’événements qui illustrent la tension entre Barthélémy Dias et l’Etat. Récemment, l’opposant avait dénoncé une « chasse aux sorcières » orchestrée par les autorités suite à sa radiation parlementaire.

Le maire de Dakar, connu pour son franc-parler et ses prises de position tranchées, devrait s’exprimer prochainement sur cet épisode, qui risque d’alimenter encore les débats autour de la liberté d’action des opposants politiques au Sénégal.

Jusqu’à présent, aucune déclaration officielle de la police nationale n’a été faite concernant les raisons du blocage. Cette absence de communication alimente les spéculations et suscite des interrogations sur les motivations réelles derrière cet acte.

Blocage à l’Hôtel de Ville : La mairie de Dakar dément les accusations de la Police nationale

La tension entre la municipalité de Dakar et les forces de l’ordre ne faiblit pas. Dans un communiqué officiel publié ce vendredi 13 décembre 2024, le Bureau municipal de la Ville de Dakar a vivement contesté les déclarations faites par la Police nationale. Ces dernières affirmaient que les accusations de blocage formulées par le maire de Dakar, Barthélemy Dias, étaient sans fondement.

La mairie dénonce fermement ce qu’elle qualifie de « blocage manifeste » de ses activités. Le communiqué indique que « les accès à l’hôtel de ville de Dakar ont bel et bien été bloqués par les forces de l’ordre, empêchant ainsi l’entrée des conseillers municipaux ». Des images et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, corroborées par un constat d’huissier, attesteraient de la fermeture des accès, précise la municipalité.

Face à cette situation, une délégation composée des adjoints au maire s’est rendue à la préfecture de Dakar pour rencontrer le Préfet par intérim. Selon le communiqué, ce dernier aurait confirmé que les ordres venaient de ses supérieurs et promis d’en référer à sa hiérarchie. Toutefois, la mairie déplore l’absence d’une solution concrète pour mettre fin à ce qu’elle qualifie de « harcèlement institutionnel ».

La mairie souligne également qu’un dispositif policier a été déployé pour empêcher le maire Barthélemy Dias de visiter des chantiers municipaux en cours. Cet acte, selon les responsables municipaux, constitue « une entrave directe à l’exercice de ses fonctions » et une violation des prérogatives des autorités élues.

Le point de presse organisé par le maire à l’hôtel de ville le même jour a également été marqué par des incidents. La police aurait fait usage de la force, causant des dégâts matériels au sein de la mairie. Les images de ces événements, largement partagées sur les réseaux sociaux, témoignent de la gravité de la situation, affirme la municipalité.

Dans son communiqué, la mairie de Dakar appelle la Police nationale à adopter une attitude « responsable et républicaine », respectueuse des droits et des prérogatives des élus locaux. Les responsables municipaux rappellent que le maire et son équipe agissent dans le cadre de leurs fonctions légitimes et que toute entrave à leur mission est inacceptable.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°350 – du 18/12/2024

🔴 DIFFÉRENTS SYNOPSIS DANS L’AFFAIRE BARTHÉLÉMY DIAS : LA POLICE ET LA VILLE DE DAKAR À COUTEAUX TIRÉS
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Thierno Bocoum interroge la police sur son intervention à la mairie de Dakar : « Qu’est-ce qu’elle faisait ce 13 décembre ? »

Le président du mouvement AGIR, Thierno Bocoum, a vivement réagi après la publication d’un communiqué de la police nationale, qui a démenti les accusations concernant une prétendue entrave aux activités du maire de Dakar, Barthélémy Dias, le 13 décembre 2024. Bocoum juge la réponse de la police insuffisante et soulève des questions sérieuses sur le rôle des forces de l’ordre dans les événements qui se sont déroulés à la mairie de Dakar ces derniers jours.

Dans son communiqué, la police a affirmé n’avoir procédé à « aucun blocage » des activités de l’édile dakarois. Cependant, cette version des faits ne satisfait pas Thierno Bocoum. Il s’interroge publiquement sur les raisons qui ont poussé la police à intervenir de manière aussi violente lors du point de presse du maire, le 13 décembre. « Qu’est-ce qu’elle faisait ce 13 décembre dans l’enceinte de la mairie de Dakar et dans la salle de délibération de cette mairie alors que le maire y tenait un point de presse ? », s’est-il exclamé. Selon lui, « défoncer une porte pour empêcher la tenue d’un point de presse entre-t-il dans le cadre normal de l’exécution de sa mission de sécurisation ? »

Bocoum, membre de la coalition Sàm Sa Kàddu, considère cette action comme une grave dérive des autorités, déplorant l’agression dont ont été victimes les participants au point de presse. Il souligne également que la police n’a pas simplement perturbé la rencontre, mais a fait preuve d’une violence démesurée en expulsant les occupants de la salle, en dépit de l’absence de justification apparente.

L’inquiétude de Thierno Bocoum s’est encore renforcée lors des événements du 16 décembre, où un dispositif policier a été mis en place dans l’enceinte de la mairie de Dakar. L’ancien député a affirmé avoir constaté de ses propres yeux la présence d’agents de la police à l’entrée et à l’intérieur de l’édifice. Il a déploré la mise en place d’un système de filtrage à l’entrée, ce qui, selon lui, constitue une atteinte aux libertés publiques.

À travers ses déclarations, Thierno Bocoum n’hésite pas à mettre en garde contre une escalade autoritaire qu’il juge préoccupante. Pour lui, la présence massive de la police dans un cadre institutionnel tel que la mairie de Dakar, et ce pour contrôler les activités publiques, est un signe inquiétant d’un État policier en gestation.

Enfin, il a exprimé sa volonté de voir la situation clarifiée, en appelant la police à répondre de ses actes et à respecter les principes démocratiques qui garantissent la liberté d’expression et d’action des élus et des citoyens.

Blocages à l’Hôtel de Ville de Dakar : Le Bureau Municipal dément les affirmations de la Police nationale

Dans un communiqué officiel publié ce mardi 17 décembre 2024, le Bureau Municipal de la Ville de Dakar a fermement contesté les déclarations de la Police nationale concernant les supposés blocages des activités du Maire de Dakar, Barthélemy Dias, et des conseillers municipaux.

Selon la Police, aucune entrave n’aurait été constatée, mais le Bureau Municipal dément catégoriquement ces affirmations, apportant des précisions et des preuves tangibles sur les événements survenus.

Le communiqué de la Ville de Dakar rappelle que les accès à l’Hôtel de Ville ont été effectivement bloqués par les forces de l’ordre, empêchant employés et conseillers municipaux d’accéder aux lieux. « Un fait incontestable », selon le Bureau Municipal, qui affirme que des images et vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux corroborent ces faits. Ces éléments ont par ailleurs été constatés par un huissier de justice qui a dressé un procès-verbal attestant la fermeture des accès.

Suite à ce blocage, une délégation composée d’adjoints au Maire s’est rendue à la Préfecture de Dakar pour rencontrer le Préfet par intérim. Ce dernier a reconnu avoir donné des instructions à la Police, précisant qu’il allait consulter sa hiérarchie à ce sujet.

Le même jour, un important dispositif policier a été déployé pour empêcher le Maire Barthélemy Dias de visiter des chantiers municipaux. Le Bureau Municipal y voit une entrave manifeste à l’exercice des fonctions du Maire, qu’il juge inadmissible et irrespectueuse de l’autorité légitime des élus locaux.

Le Bureau Municipal revient également sur l’incident survenu lors du point de presse tenu par Barthélemy Dias, où la Police aurait fait usage de la force. L’intervention aurait causé des dégâts matériels à l’Hôtel de Ville, comme le montrent des images diffusées en ligne.

Face à ces événements, le Bureau Municipal de la Ville de Dakar demande à la Police nationale « une démarche responsable et républicaine ». Il appelle à une collaboration respectueuse entre institutions pour éviter que de telles situations ne se reproduisent à l’avenir.

Le Bureau Municipal réaffirme sa détermination à exercer ses fonctions dans le respect de la loi, tout en plaçant l’intérêt des habitants de Dakar au cœur de ses priorités.

« Nous restons déterminés à exercer nos fonctions dans le respect de la loi, et nous appelons à une collaboration respectueuse entre les différentes institutions, dans l’intérêt de la ville et de ses habitants », conclut le communiqué.

Fait à Dakar, le 17 décembre 2024
Le Bureau Municipal de la Ville de Dakar

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Blocages visant Barthélemy Dias : La Police nationale dément les accusations de

La Police nationale a apporté un démenti catégorique aux accusations relayées dans certains médias concernant un prétendu blocage des activités de Barthélemy Dias, ancien maire de Dakar, et des conseillers municipaux. Dans un communiqué publié ce mardi 17 décembre 2024, la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale a tenu à rétablir les faits.

Selon le document officiel, il a été rapporté que la visite de Barthélemy Dias à la cité Keur Goor Gui ainsi que l’accès des conseillers municipaux à la mairie de Dakar auraient été entravés. La Police nationale rejette ces allégations, précisant qu’aucun dispositif n’a été mis en place dans l’intention de bloquer les activités de M. Dias ou des élus municipaux.

Le communiqué souligne que le déploiement des forces de l’ordre dans certains secteurs de la ville s’inscrit dans le cadre normal de leur mission de sécurisation et de maintien de l’ordre. « Contrairement à ce qui a été relayé, la Police nationale n’a bloqué ni Monsieur DIAS, ni les conseillers municipaux. Le déploiement du dispositif (…) rentre dans le cadre normal de l’exécution de sa mission de sécurisation », précise la note.

La Division Communication et Relations Publiques rappelle que la Police nationale reste fidèle à sa mission de protection des populations et d’application de la réglementation en vigueur. Elle assure qu’elle continuera à opérer en toutes circonstances dans le respect strict de ses prérogatives.

Pour rappel, cette clarification intervient dans un contexte où la situation politique à Dakar reste marquée par des tensions suite à la révocation de Barthélemy Dias de son poste de maire.

Ce communiqué vise ainsi à rassurer l’opinion publique et à couper court aux spéculations sur d’éventuelles manœuvres d’obstruction de la part des forces de l’ordre.

Fait à Dakar, le 17 décembre 2024.

Madiambal Diagne entendu par la police après une plainte du Premier ministre Ousmane Sonko : il rentre libre

Le journaliste et écrivain sénégalais Madiambal Diagne a été entendu ce jeudi par la police, suite à une plainte déposée contre lui par le Premier ministre Ousmane Sonko. Après plusieurs heures d’audition, il a finalement pu regagner son domicile, comme il l’a confirmé lui-même sur ses réseaux sociaux.

« Je viens de sortir libre de la Police, après avoir été entendu sur une plainte du Premier ministre Ousmane Sonko. Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont témoigné de leur solidarité », a écrit Madiambal Diagne dans une publication.

Les détails exacts de la plainte déposée par Ousmane Sonko n’ont pas encore été rendus publics. Cependant, cette affaire s’inscrit dans un contexte tendu marqué par des rivalités politiques et des échanges acerbes entre diverses figures publiques.

Madiambal Diagne, connu pour ses positions tranchées et ses écrits engagés, n’est pas étranger aux polémiques. Sa récente convocation a suscité un vif intérêt, autant chez les défenseurs de la liberté de la presse que dans les cercles politiques sénégalais.

Dans les heures qui ont suivi son audition, plusieurs personnalités et citoyens ont exprimé leur soutien au journaliste, soulignant l’importance de protéger la liberté d’expression dans un climat politique souvent explosif.

De son côté, le camp d’Ousmane Sonko n’a pas encore communiqué sur l’issue de cette audition. Ce développement pourrait néanmoins raviver les débats autour de la liberté de la presse et de l’usage des institutions judiciaires dans les conflits politiques au Sénégal.

L’affaire reste à suivre, tandis que les tensions politiques ne cessent de monter à l’approche des prochaines échéances électorales.

Violences à Saint Louis la Police aux trousses des fauteurs de troubles

Plusieurs individus ont été interpellés et du matériel ainsi que des armes ont été saisis à la suite des opérations de la Police nationale, consécutives aux violences survenues lundi à Saint-Louis dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre prochain.

En moins de 24 heures après les violences survenues à Saint-Louis dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre, la Police nationale annonce, dans un communiqué rendu public ce mardi, l’arrestation de quatre (04) individus pour coups et blessures volontaires. Ils sont placés en position de garde à vue au commissariat central de Saint-Louis.
Poursuivant les investigations, aux environs de 1h30 minutes du matin, à hauteur de Km50, un détachement de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), renforcé par le Groupement Mobile d’Intervention (GMI), a procédé à l’interception et à la fouille de la caravane d’une coalition de partis politiques, informe la note.

Selon cette dernière, cette opération de fouille a permis de découvrir à bord des véhicules de ladite caravane, « une importante quantité de bombes asphyxiantes, de bâtons télescopiques, de douilles, de tasers, de couteaux, de lance-pierres entre autres ».

Par ailleurs, renseigne le document, 77 individus, essentiellement « des gardes du corps, trouvés à bord de ces véhicules » ont été interpellés. Sept véhicules à bord desquels ces armes ont été trouvées, ont été également saisis, affirme la Police, ajoutant que les recherches se poursuivent aux fins d’appréhender toute autre personne impliquée dans ces violences.
Selon la note, la Police nationale continuera à assurer, conformément à la réglementation en vigueur, sa mission de protection des personnes et des biens en général et de sécurisation du processus électoral en particulier.         

 A.Saleh

Violences à Saint-Louis : La police interpelle plusieurs individus et saisit des armes lors d’une manifestation politique

Le lundi 11 novembre 2024, une manifestation politique organisée à Saint-Louis a dégénéré en violences, causant plusieurs blessés. Selon un communiqué officiel de la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale, les forces de l’ordre ont rapidement réagi pour contenir les débordements et rétablir l’ordre.

La manifestation a été marquée par des actes de violence, entraînant des interventions musclées des forces de sécurité. Quatre individus ont été interpellés pour coups et blessures volontaires. Ils sont actuellement placés en garde à vue au commissariat central de Saint-Louis.

Poursuivant leurs investigations, les autorités ont intercepté, vers 1h30 du matin, une caravane appartenant à une coalition de partis politiques sur la route nationale, au point kilométrique 50. L’opération a été menée par un détachement de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), appuyé par le Groupement Mobile d’Intervention (GMI). La fouille des véhicules de la caravane a permis de saisir un arsenal inquiétant : bombes asphyxiantes, bâtons télescopiques, douilles, tasers, couteaux, et lance-pierres figuraient parmi les objets saisis.

En plus des armes découvertes, les forces de l’ordre ont interpellé 77 individus, majoritairement des gardes du corps, qui se trouvaient à bord des véhicules de la caravane. Sept véhicules ont été immobilisés, dont certains contenaient des armes blanches. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’implication de ces personnes dans les actes de violence observés.

Face à ces événements, la Police nationale a rappelé son engagement à assurer la sécurité des personnes et des biens, en particulier dans un contexte de processus électoral sensible. Les autorités ont insisté sur la nécessité de respecter la réglementation en vigueur, surtout en cette période marquée par une intensification des activités politiques.

La situation à Saint-Louis reste sous haute surveillance, les forces de sécurité demeurant mobilisées pour prévenir d’éventuelles escalades de violence à l’approche des élections.

Fait à Dakar, le 12 novembre 2024

Source : Communiqué officiel de la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale

Affaire Ahmet Ndoye : Les aveux du policier accusé d’avoir délivré une fausse attestation

Ahmet Ndoye, chroniqueur de la Sen TV, sera jugé ce lundi 4 novembre après avoir été placé sous mandat de dépôt le 29 octobre pour défaut de permis de conduire et faux et usage de faux. Dans cette affaire, il ne sera pas seul à faire face à la justice. Un policier, nommé A. Sow, également impliqué, sera à la barre pour répondre des mêmes charges.

A. Sow, agent au commissariat de la Médina, est accusé d’avoir délivré à Ndoye une fausse attestation qui a conduit à ses déboires judiciaires. Lors d’un contrôle routier, Ndoye avait affirmé que son permis avait été saisi par un agent de police, qui lui aurait remis le document en question.

Suite à l’éclatement de l’affaire, le chef du commissariat a initié une enquête interne afin de restaurer l’image de l’institution. Cette enquête a révélé qu’A. Sow était effectivement à l’origine de la délivrance de l’attestation frauduleuse.

Selon les informations rapportées par L’Observateur, lors de son audition, le policier a d’abord nié son implication avant de finalement avouer : « Je vais dire la vérité. C’est moi qui ai délivré l’attestation. » Toutefois, A. Sow a précisé qu’il n’avait pas remis le document directement à Ahmet Ndoye, mais à un ami du chroniqueur, un voisin de Rufisque qui l’avait contacté alors qu’il était chez lui.

En établissant l’attestation depuis son domicile, le policier n’avait renseigné ni le nom du bénéficiaire ni le numéro de permis de conduire. C’était à la personne finale de compléter ces informations, ce qui a été fait. Cependant, l’analyse de l’attestation a révélé des différences notables entre les écritures initiales de l’agent et celles ajoutées par le destinataire.

Après une courte détention, A. Sow a été présenté au procureur de la République, où il a été inculpé pour faux et usage de faux ainsi que pour complicité. Il a été placé sous mandat de dépôt et conduit à la prison de Rebeuss. Les deux hommes, Ahmet Ndoye et A. Sow, seront jugés ce lundi, dans une affaire qui soulève des questions sur l’intégrité des processus judiciaires et administratifs.

Attaque du siège de Taxawu Sénégal : la police de Dieuppeul mène l’enquête après une attaque audacieuse

Dans un climat de tensions électorales grandissantes, le siège de la coalition Taxawu Sénégal, situé à Sacré-Cœur-2, a été la cible d’une attaque nocturne orchestrée par une dizaine de jeunes armés de cocktails Molotov. L’incident s’est produit le lundi 28 octobre, plongeant la permanence dans le chaos.

Les assaillants, capturés par les caméras de surveillance, ont fait irruption soudainement. Après avoir causé d’importants dégâts aux véhicules stationnés devant le siège, ils ont allumé un incendie. Sur place, le vigile principal et quatre gardes rapprochés dormaient et n’ont pu que constater l’ampleur des dommages après le raid. Les policiers de Dieuppeul, alertés peu après 5h du matin, se sont rendus rapidement sur les lieux aux côtés des sapeurs-pompiers, qui ont réussi à contenir les flammes menaçant le premier étage du bâtiment.

Les premières constatations montrent des dégâts importants, notamment dans deux bureaux où des t-shirts de la coalition « Samm sa kaddu » et des flyers ont été retrouvés. Selon des témoignages recueillis auprès des vigiles, les assaillants auraient utilisé des cocktails Molotov avant de prendre la fuite à pied, laissant derrière eux un véhicule endommagé par des projectiles.

Cet incident survient dans un contexte tendu, quelques heures seulement après des affrontements entre partisans de différentes coalitions autour du siège de Taxawu Sénégal, nécessitant une intervention policière pour disperser les groupes.

Alors que les élections approchent, la montée des tensions entre factions politiques devient préoccupante. La police de Dieuppeul a intensifié ses efforts pour identifier les assaillants et faire la lumière sur cette attaque. En plus d’évaluer l’impact de cette escalade de violence sur le processus électoral, les autorités de sécurité souhaitent prendre des mesures afin de garantir un climat apaisé pour le reste de la campagne.

Détérioration des relations police-population : vers une approche collaborative de la sécurité

La confiance entre les forces de police et les populations est en crise. Face à cette situation, les forces de défense et de sécurité nationale ont abordé le thème de « la gouvernance sécuritaire et l’approche collaborative de la gestion de la sécurité », le mercredi 9 octobre 2024, lors de la première session des « Mercredis de la police ». Cet évènement, tenu à la Direction de la formation de la police, visait à explorer de nouvelles pistes pour renforcer les liens entre les communautés et les forces de l’ordre.

Mame Seydou Ndour, directeur général de la police nationale, a exprimé l’importance de ce débat pour améliorer la collaboration avec les populations. « La gouvernance sécuritaire et l’approche collaborative de la sécurité est un sujet qui nous permet de réfléchir à nos relations avec la communauté, à son rôle dans la gestion du renseignement et à notre responsabilité partagée en matière de sécurité », a-t-il souligné.

Le panel a mis en avant deux éléments cruciaux : l’accessibilité des forces de sécurité et l’accueil au sein des commissariats. Djiby Diakhaté, sociologue invité, a insisté sur la nécessité de transformer le rapport de crainte envers la police en un sentiment de respect. « Il est primordial de mettre l’accent sur l’accueil car il est au cœur du rétablissement de la confiance. Cela permettra de rompre avec la logique de la crainte pour instaurer celle du respect », a-t-il expliqué.

Madjibou Leye, commissaire principal et panéliste, a quant à lui évoqué l’absence d’une stratégie nationale de sécurité collaborative. Il a plaidé pour « humaniser les rapports entre la police et les communautés », pointant ainsi la nécessité de réformer la manière dont les policiers interagissent avec les citoyens.

Ce rendez-vous académique, qui se poursuivra sur plusieurs mois, a pour ambition de guider les pratiques de la police nationale afin d’offrir une sécurité plus inclusive, tout en favorisant la participation active des populations dans la gestion de leur propre sécurité. « Les Mercredis de la police » sont ainsi voués à devenir un espace de réflexion essentiel pour repenser le rôle des forces de l’ordre dans la société et restaurer la confiance perdue.

Bougane Guéye recherché par la police : la division de la cybercriminalité à ses trousses

Ce matin, un développement inattendu s’est produit autour de Bougane Guéye Dany, président de la coalition Gueum Sa Bopp. Des agents de la division de la cybercriminalité se sont rendus à son bureau pour tenter de l’interpeller. Jusqu’à présent, les raisons de cette intervention demeurent floues, et aucune information officielle n’a encore été fournie sur les motifs de cette chasse à l’homme.

Bougane Guéye, une figure bien connue du paysage médiatique et politique sénégalais, fait l’objet de cette recherche sans qu’on ne sache encore précisément ce qui lui est reproché. L’absence d’une déclaration formelle de la part des autorités entretient le mystère sur la situation.

Il reste à voir si une déclaration officielle viendra clarifier les faits ou si l’affaire évoluera dans les prochains jours. Pour l’instant, Gueum Sa Bopp et les proches de Bougane Guéye attendent avec inquiétude d’en savoir plus sur cette intervention policière.

Affrontements à Ngor Plage : la police déjoue une opération de trafic de drogue, un agent blessé par balle

Un incident violent a éclaté à Ngor Plage lors de l’arrestation de deux trafiquants de drogue, Kane et Ba, par des éléments de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Selon L’Observateur, la division dirigée par le commissaire Niane menait une opération d’infiltration pour surveiller les activités de Kane, un trafiquant influent opérant dans la région.

Les agents, en civil, observaient Kane depuis plusieurs semaines, l’accusant de fournir discrètement des substances illicites telles que du crack, de l’héroïne et de l’ecstasy, principalement sur la plage de Ngor et la Corniche Ouest. L’opération a été déclenchée après que Kane, âgé de 52 ans, a été licencié de son poste à l’hôtel Madrague pour des comportements inappropriés. Lorsque Kane a récupéré ses bagages pour quitter l’hôtel, les policiers l’ont encerclé et découvert dans son véhicule 8 pierres de crack ainsi qu’une sacoche remplie d’argent.

C’est au moment de l’arrestation que les choses ont dégénéré. Un groupe de jeunes, mené par Kherou Ngor, a tenté de s’opposer à l’embarquement des deux trafiquants. Face à cette agression, un policier a tiré deux coups de sommation. Mais loin de se disperser, les assaillants ont riposté violemment. Pendant l’affrontement, Kherou Ngor a réussi à s’emparer de l’arme de service d’un des policiers et a blessé un agent en tirant une balle dans sa jambe.

La situation est devenue critique lorsque d’autres jeunes se sont joints à l’affrontement, obligeant les policiers à se replier dans l’hôtel en attendant des renforts. La Brigade d’intervention polyvalente (BIP) et le Groupement rapide d’intervention (GRI) sont rapidement intervenus, maîtrisant la situation et procédant à l’arrestation de quatre individus, dont Kherou Ngor.

Les agresseurs sont poursuivis pour diverses infractions, dont complicité de trafic de drogue, entrave à une mission de police et confiscation d’une arme de service. Quant aux trafiquants, Kane et Ba, ils ont été déférés pour association de malfaiteurs, détention de stupéfiants et incitation à la violence. Cette intervention montre la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue, mais met également en lumière les tensions croissantes autour des activités illicites dans certaines zones sensibles de Dakar.

OPÉRATION DE RATISSAGE : La Police nationale interpelle 424 malfaiteurs

Dans un contexte marqué par une montée inquiétante de la criminalité, la Direction de la Sécurité publique (DSP) de la Police nationale a mené une vaste opération de sécurisation à travers tout le territoire national. Cette initiative, qui a mobilisé les forces de police dans les zones considérées comme criminogènes, visait à renforcer la sécurité et à réduire le sentiment d’insécurité qui gagne les populations.

L’opération, qui s’est déroulée dans la nuit du samedi au dimanche, a permis aux forces de l’ordre de procéder à l’interpellation de 424 individus pour divers délits. Parmi eux, 96 personnes ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste, un comportement qui, en plus d’être illégal, constitue un facteur aggravant d’autres types de délits. Par ailleurs, 17 autres individus ont été interpellés pour nécessités d’enquête, suggérant leur implication potentielle dans des affaires en cours ou dans des activités suspectes.
La lutte contre la drogue a également été au cœur de cette opération, avec l’arrestation de huit personnes pour détention et usage de chanvre indien, tandis que deux autres individus ont été appréhendés pour offre et cession de cette même substance. Deux autres individus ont été arrêtés pour détention de haschich, renforçant ainsi la vigilance des autorités face à la circulation de drogues sur le territoire. En outre, quatre personnes ont été interpellées pour usage de produit cellulosique, un fléau qui commence à prendre de l’ampleur dans certaines régions.
La liste des interpellations ne s’arrête pas là. Un individu a été arrêté pour destruction de biens appartenant à autrui, un autre pour violence à ascendant, et trois personnes pour coups et blessures volontaires, des délits qui témoignent de la violence qui gangrène certains foyers et quartiers. Deux autres personnes ont été interpellées pour conduite en état d’ébriété, un comportement irresponsable qui met en danger la vie des usagers de la route. De plus, deux individus ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, une infraction qui révèle l’organisation croissante des réseaux criminels. Un autre individu a été appréhendé pour vol en réunion, un acte qui implique la complicité d’autres personnes, et un dernier pour vol avec violence.
En parallèle à ces arrestations, les forces de l’ordre ont également sévi contre les infractions routières, mettant en fourrière 57 véhicules et 37 motos. Ces mises en fourrière ont été motivées par diverses infractions routières, allant de l’absence de documents réglementaires à des conduites dangereuses, en passant par des véhicules en mauvais état mécanique.
En parallèle à ces arrestations, les forces de l’ordre ont également sévi contre les infractions routières, mettant en fourrière 57 véhicules et 37 motos. Ces mises en fourrière ont été motivées par diverses infractions routières, allant de l’absence de documents réglementaires à des conduites dangereuses, en passant par des véhicules en mauvais état mécanique.
Cette opération de grande envergure témoigne de la détermination des forces de l’ordre à rétablir l’ordre et à garantir la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire. Cependant, elle met également en lumière l’ampleur du défi que représentent les diverses formes de criminalité et de délinquance qui continuent de proliférer. La mobilisation des forces de police et l’intensification des opérations de sécurisation semblent être les seules réponses possibles face à cette recrudescence de la criminalité, en attendant des solutions plus durables sur le plan social et économique.

FRANCE – Attaque contre une synagogue: le suspect, un Algérien interpellé par la police

Le suspect de l’attaque samedi matin contre une synagogue dans le sud de la France, interpellé dans la soirée à Nîmes, est un Algérien de 33 ans en situation régulière, a-t-on appris dimanche de source proche du dossier.

L’homme a été interpellé par les policiers d’élite du Raid dans la ville de Nîmes (sud) après une fusillade au cours de laquelle il a été blessé. Son pronostic vital n’est pas engagé, a-t-on ajouté de source proche du dossier.

Le suspect, qui a agi à visage découvert et dont les actes avaient été captés par des caméras de vidéosurveillance, a attaqué peu après 8h samedi matin la synagogue de La Grande-Motte, une station balnéaire proche de la ville de Montpellier dans le sud de la France, déclenchant plusieurs départs de feu, mais sans faire de victimes. Seul un policier municipal intervenant pour ces départs d’incendie a été légèrement blessé par le souffle de l’explosion d’une bonbonne de gaz présente dans une voiture incendiée.

L’assaillant portait un drapeau palestinien à la ceinture, dont dépassait ce qui semblait être la crosse d’une arme de poing, selon une image tirée de la vidéosurveillance et authentifiée par l’AFP. Il avait un keffieh rouge sur la tête et tenait dans chaque main une bouteille d’eau en plastique remplie d’un liquide jaunâtre. Au total, quatre personnes sont actuellement en garde à vue dans ce dossier, a-t-on ajouté de même source, confirmant une information de Valeurs actuelles.

L’attaque a suscité de nombreuses réactions, dans un pays en pleine ébullition politique. Depuis six semaines, un gouvernement démissionnaire gère les affaires courantes et Emmanuel Macron est pressé de toutes parts de nommer un nouveau Premier ministre.

A.S

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°238 – du 01/08/2024

🔴 Dr CHEIKH DIENG DÉFENESTRÉ 3 MOIS À PEINE APRÈS SA NOMINATION : UNE ERREUR DE CASTING ?
🔴 DIZAINE DE NOMINATIONS : VASTE JEU DE CHAISES MUSICALES DANS LA POLICE

🔴 RAPPORT ACCABLANT CONTRE LE SG DE LA CAF : MOSENGO-OMBA VERS UNE SUSPENSION IMMINENTE
🔴 BASKET – TRANSFERTS : Youssoupha Fall rejoint le FC Barcelone pour un an

L’Armée Sénégalaise Démantèle un Grand Site d’Orpaillage Clandestin à Saraya : 26 Orpailleurs Arrêtés

Dans le cadre de l’opération Sentinelle Est, lancée par l’armée sénégalaise depuis le 11 février dernier, le commandement de la zone militaire n°04 a intensifié ses efforts pour sécuriser le Sud-est du pays et endiguer la montée de la violence et de la criminalité organisée dans le département de Saraya.

Le 34e Bataillon d’infanterie, basé à Kédougou, a mené une opération d’envergure pour démanteler un site d’orpaillage clandestin, connu comme un foyer du grand banditisme. Situé entre les villages de Bokhodi, ce site a été le théâtre d’une intervention décisive des forces armées sénégalaises.

Lors de l’opération, 26 individus de nationalité malienne et burkinabè ont été appréhendés et remis aux autorités de la brigade de gendarmerie de Saraya pour les procédures judiciaires nécessaires. En plus des arrestations, les militaires ont détruit sur place 32 machines concasseurs d’or, également appelées dragues, utilisées illégalement pour l’extraction de minerais.

Un important lot d’équipements a été saisi, comprenant 25 motos, 11 groupes électrogènes, 4 tricycles, 8 motopompes et 5 panneaux solaires, qui ont été confisqués et remis à la garde de la gendarmerie.

Ces opérations de sécurisation se poursuivront afin de nettoyer cette zone des activités illicites d’exploitation minière et de préserver l’intégrité du domaine forestier environnant.

Les autorités militaires ont exprimé leur détermination à maintenir la pression sur les activités criminelles dans la région, soulignant l’importance de telles opérations pour la protection des ressources naturelles et la sécurité des habitants.

Saisie record de faux médicaments à Koungheul : Un coup de maître des Douanes

Ce samedi matin, la brigade des douanes de Koungheul a frappé un grand coup en saisissant 392 kilogrammes de faux médicaments d’une valeur estimée à plus de 73 millions de francs CFA. Sous la direction éclairée du lieutenant Mouhamadou Tahirou Ba, cette opération remarquable a eu lieu à Saly Escale, dans le département de Koungheul, à proximité de la frontière gambienne.

Dirigée de manière efficace par le commandant Papa Makhmout Fall de la subdivision régionale des douanes de Kaffrine, l’opération a permis de démanteler un réseau de trafic de médicaments contrefaits. Les efforts soutenus et la vigilance des agents ont porté leurs fruits, mettant fin à une tentative flagrante de frauder la santé publique.

Les faux médicaments étaient astucieusement dissimulés à l’intérieur d’une berline Peugeot 504, un mode de transport qui souligne la sophistication croissante des méthodes employées par les trafiquants. La saisie comprenait des centaines de paquets et des milliers de boîtes de médicaments variés, tous préjudiciables à la santé publique et à l’économie locale.

Cette opération réussie démontre une fois de plus l’engagement inébranlable des douanes de Koungheul dans la lutte contre la contrebande et les activités illicites. Grâce à leur détermination et à leur expertise, les autorités douanières ont non seulement protégé la population contre les dangers des faux médicaments, mais elles ont également renforcé la confiance envers les institutions chargées de faire respecter la loi.

Les efforts concertés de la brigade sous la direction du lieutenant Tahirou Ba sont applaudis par la population locale et les autorités sanitaires, soulignant l’importance cruciale de la coopération interinstitutionnelle dans la préservation de la santé publique.

En conclusion, cette saisie exceptionnelle témoigne de la capacité des douanes de Koungheul à rester vigilantes face aux défis croissants posés par le commerce illicite de médicaments. Elle renforce également l’engagement indéfectible des autorités locales à protéger leurs citoyens contre les menaces sanitaires et économiques que représentent les faux médicaments.

Condamné pour violences conjugales : Un agent du GIGN écope d’une peine avec sursis

Un agent du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), M. L. Guèye, membre de la garde rapprochée de Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), a été condamné pour violences conjugales par le Tribunal d’instance de Dakar.

Sa femme, C. Faye, également policière, l’a accusé de violences physiques, menaces de mort et abandon de famille, lors de leur récente altercation. Selon les déclarations de l’accusatrice, les violences étaient récurrentes depuis leur mariage en 2019, mais ont atteint un sommet lorsqu’elle l’a confronté à son infidélité présumée.

Les témoignages rapportent que M. Guèye aurait agressé sa femme violemment, utilisant même son arme de service pour la menacer de mort. Des preuves médicales, des captures de messages WhatsApp compromettants et des photos de blessures ont été présentées devant le tribunal.

En réponse, l’accusé a nié certains faits, accusant plutôt sa femme de jalousie excessive et suggérant qu’elle se serait blessée elle-même lors de la dispute.

Le juge a fermement condamné le comportement de M. Guèye, soulignant qu’en tant que représentant de l’État, il se devait d’avoir un comportement exemplaire. Finalement, après le désistement de son épouse, il a été condamné à un mois de prison avec sursis et à une amende de 100 000 F CFA.

Cette affaire souligne l’importance de la lutte contre les violences conjugales et rappelle que personne n’est au-dessus de la loi, même les agents des forces de l’ordre.

Mame Seydou Ndour lance une offensive contre la criminalité à Thiaroye

Dans le cadre de sa nouvelle mission en tant que directeur général de la police nationale (DGPN), le contrôleur général Mame Seydou Ndour a initié une série d’actions visant à renforcer la sécurité dans la banlieue. Dès ses premiers jours en poste, il a dirigé une opération d’interpellation à Thiaroye, où il a précédemment servi.

Au cours du week-end dernier, 51 individus ont été appréhendés pour divers délits. Parmi eux, trois ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, vol de bétail et recel, tandis que deux autres ont été pris en flagrant délit de vol en réunion avec l’utilisation de moyens de transport, notamment des motos. D’autres arrestations ont eu lieu pour des crimes tels que le trafic de drogue et les vols avec violence, démontrant ainsi l’engagement ferme de Mame Seydou Ndour à lutter contre toutes les formes de criminalité.

Lors de son installation la semaine précédente, le DGPN avait clairement exprimé sa détermination à éradiquer la criminalité, les agressions et le trafic de drogue. Ces récentes interpellations marquent le début d’une série d’actions prévues pour garantir la sécurité et la tranquillité dans la région de Thiaroye, et témoignent de la volonté résolue des autorités de faire respecter l’ordre et la loi.

Sécurisation avant la Tabaski à Thiaroye : La Police arrête 51 suspects

En préparation de la fête de la Tabaski, le commissariat de Thiaroye a mené des opérations intensives ce week-end pour renforcer la sécurité des citoyens et de leurs biens. Ces efforts ont permis l’interpellation de 51 individus pour divers délits.

Selon les sources de Seneweb, cette initiative de la police visait principalement à lutter contre les vols qualifiés. Au cours de ces opérations, trois individus ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, vol de bélier et recel. De plus, deux personnes ont été appréhendées en flagrant délit de vol en réunion, commis avec des motos.

Les forces de l’ordre ont également capturé deux suspects pour association de malfaiteurs et vol en réunion avec violence, perpétré de nuit. Un autre individu a été arrêté pour trafic de drogue, portant sur 53 cornets de Kush et du vrac. Un suspect a été pris en flagrant délit de vol, tandis que deux autres ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, détention et trafic de drogue, incluant 9 comprimés de Valium. Ils étaient également en possession d’une machette. Enfin, neuf personnes ont été interpellées pour ivresse publique manifeste.

Ces opérations illustrent la détermination des forces de l’ordre à maintenir la sécurité à Thiaroye, particulièrement à l’approche de la Tabaski, période souvent marquée par une augmentation des activités criminelles. Les autorités locales espèrent dissuader les délinquants et rassurer la population quant à leur sécurité.

La police de Thiaroye réaffirme son engagement à protéger les citoyens et à maintenir l’ordre public. Elle appelle la population à rester vigilante et à coopérer avec les forces de l’ordre pour garantir une Tabaski paisible et sécurisée.

Nouveau Directeur Général de la Police Nationale du Sénégal Prévoit des Mesures Fortes Contre la Délinquance Urbaine et Routière

Le Sénégal accueille un nouveau Directeur Général de la Police Nationale, Mame Seydou Ndour, qui prend ses fonctions avec un engagement ferme envers la sécurité publique. Lors de sa cérémonie d’installation, il a souligné son engagement envers une police nationale efficace, bien équipée, et respectueuse des droits de l’homme et des lois du pays.

Dans ses priorités, Mame Seydou Ndour met en avant la réconciliation entre la population et la police, en favorisant la confiance mutuelle et en adaptant les services de police aux besoins des citoyens. Il s’engage également à moderniser les services de police pour une accessibilité accrue via des moyens digitaux et le renforcement du numéro vert de la police.

La sécurité routière est également au cœur de ses préoccupations. Il prévoit de renforcer la compagnie de circulation et de prendre des mesures sévères pour lutter contre les délits routiers, tout en étendant son déploiement dans de nouvelles zones pour réduire le taux de mortalité sur les routes.

En collaboration avec d’autres services de l’État, Mame Seydou Ndour compte jouer un rôle central dans la réorganisation de la circulation des motocyclettes, notamment en luttant contre la prolifération anarchique des motos-taxis et en assurant le respect des règles établies.

Le nouveau Directeur Général de la Police Nationale envisage également des réformes structurelles pour hisser la police nationale aux normes internationales, notamment par le biais d’une planification stratégique pour améliorer la formation professionnelle et la création d’une académie de police.

Dans l’ensemble, ces initiatives visent à renforcer la sécurité et le bien-être des citoyens sénégalais, tout en consolidant la confiance et la coopération entre la population et les forces de l’ordre.

CONTRÔLE ROUTIER : La Police et la Gendarmerie récoltent plus de 90 millions F CFA d’amendes forfaitaires

Le « Jub, Jubal, Jubanti » préconisé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a commencé à porter ses fruits. Cette politique de tolérance zéro sur tous les secteurs, a montré des résultats concrets dans la sécurité routière avec une hausse relevée dans l’état d’encaissement des amendes forfaitaires de la Police et de la Gendarmerie.

Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), en plus de réagir rapidement aux problèmes sur les routes, comme le rond-point de Gadaye, les sanctions sont désormais appliquées immédiatement. Le mois dernier, deux chauffeurs et leurs apprentis ont été arrêtés pour conduite imprudente, et leurs permis ont été retirés. Aujourd’hui, la commission de retrait a suspendu temporairement les permis de conduire des chauffeurs impliqués dans un accident à Diamniadio. De plus, les véhicules concernés ont vu leur carte grise temporairement bloquée.

Les ministres des Transports, El Malick Ndiaye et de l’Intérieur, le général Jean-Baptiste Tine, sont pleinement investis dans la sécurité routière. Depuis leur arrivée, le nombre de contraventions n’a cessé d’évoluer – voir tableau -. Les sanctions financières pour réprimer les infractions routières ont rapporté plus de quatre-vingt-dix (90) millions de francs CFA le mois dernier. Cette augmentation significative est due aux 17 815 contraventions dressées par la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale, générant ainsi une recette de quatre-vingt-onze millions huit cent quatre-vingt-sept mille (91 887 000) F CFA. La Police a généré soixante millions huit cent quatre-vingt-quatorze mille (60 894 000) F CFA et la Gendarmerie, vingt-quatre millions trois cent quatre-vingt-quatre mille (24 384 000). Cette performance reflète la volonté des nouvelles autorités de sanctionner sévèrement tout comportement dangereux sur les routes.

La Dakaroise

Mame Seydou Ndour : un nouveau chapitre s’ouvre pour la Police Nationale

Le conseil des ministres de ce mercredi a été marqué par une nomination d’importance : Mame Seydou Ndour est désormais le nouveau Directeur Général de la Police Nationale (DGPN). Bien que cette responsabilité soit nouvelle, Ndour n’est pas un étranger aux défis complexes de la sécurité nationale.

Son parcours débute à l’école Bassang Goumba de Grand Dakar, puis à l’école Prytanée militaire de Saint-Louis, où il obtient son baccalauréat en 1989. Initialement enclin à suivre les traces de son père médecin, il prend une voie différente en poursuivant des études de droit à l’UCAD. En 1993, il décroche sa maîtrise en droit privé, option droit des affaires, ouvrant ainsi la voie à sa carrière dans la police.

Sa première étape formative arrive en 1994 lorsqu’il réussit le concours direct des officiers de police, suivi en 1996 par celui de commissaire de police. Il commence alors sa carrière au commissariat d’arrondissement de Thiaroye, puis gravit les échelons en travaillant dans plusieurs commissariats à travers le pays, tout en participant à des missions internationales sous l’égide de l’ONU.

La spécialisation de Ndour dans la lutte contre le trafic de drogue devient évidente après l’obtention d’un diplôme à Paris, axé sur la répression illicite des stupéfiants. Son expertise lui vaut des affectations à Mbour et le titre de contrôleur général de la Police en 2022. Toutefois, c’est à l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants (OCRTIS) qu’il se distingue le plus, accumulant des réalisations significatives dans la lutte contre ce fléau.

En reconnaissance de son dévouement, Ndour a été élu personnalité de l’année en 2014 par des organisations non gouvernementales telles que « Jamra » et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles. Cette nomination à la tête de la Police Nationale marque un nouveau chapitre dans la carrière d’un homme dont l’engagement pour la sécurité et la justice reste indéniable.

Corruption présumée de Policiers : La fille de Mansour Faye arrêtée puis relâchée

L’affaire risque de faire grand bruit. Après l’arrestation du fils d’Idrissa Seck, Abdoulaye Seck, pour trafic de cocaïne présumé, une nouvelle révélation secoue le Sénégal. Selon Bés Bi, la fille du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a également été arrêtée. Contrairement à Abdoulaye Seck, Aïssatou Faye a été rapidement relâchée.

L’incident remonte à quatre semaines, lors d’une opération routinière de fouille de son véhicule. Aïssatou Faye, connue pour avoir fait l’objet d’un reportage de BBC Afrique en 2022 pour sa ferme de 50 vaches, a été interpellée par deux policiers de la circulation qui ont découvert des dizaines de millions de francs CFA dans son véhicule. Selon certaines sources, il s’agirait de 25 millions de francs CFA, bien que d’autres affirment que la somme était encore plus importante.

Face à cette situation, Aïssatou Faye aurait tenté de se tirer d’affaire en proposant une forte somme d’argent aux deux agents, qui auraient accepté l’offre. Prise de panique, elle a rapidement informé son père, l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de la situation.

Mansour Faye a ensuite contacté les autorités policières pour signaler l’incident. Les deux agents ont été suspendus et risquent la radiation, tandis que la corruptrice présumée ne fait l’objet d’aucune enquête, selon Bés Bi.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion de la corruption au sein de la police et sur l’égalité de traitement devant la loi, d’autant plus que Aïssatou Faye semble bénéficier d’une impunité en raison de ses connexions familiales. La situation est suivie de près par les observateurs, qui attendent des mesures claires et équitables de la part des autorités.

669 Interpellations en une nuit : La police intensifie sa lutte contre la délinquance

Sous la supervision de la Direction de la sécurité publique, la police sénégalaise a mené une vaste opération de sécurisation à travers le pays. Cette initiative vise à lutter efficacement contre la délinquance et la criminalité qui sévissent dans les zones criminogènes.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, de 21 h à 6 h, plus de 800 agents, en tenue et en civil, ont été déployés sur l’ensemble du territoire national. Leur mission : ratisser les quartiers sensibles et procéder à des interpellations pour maintenir l’ordre et la sécurité publique.

Selon des sources de Seneweb, cette opération de grande envergure a conduit à l’interpellation de 669 personnes pour divers motifs :

  • Vérification d’identité : 352 individus
  • Ivresse publique et manifeste : 98 individus
  • Nécessité d’enquête : 32 individus
  • Vol : 13 individus
  • Vagabondage : 7 individus
  • Tentative de vol : 3 individus
  • Flagrant délit de vol : 1 individu
  • Détention d’arme blanche : 3 individus
  • Vol en réunion : 5 individus
  • Association de malfaiteurs : 5 individus
  • Trafic de drogue : 1 individu
  • Détention et usage de chanvre indien : 16 individus
  • Offre ou cession de chanvre indien : 4 individus
  • Usage collectif de chanvre indien : 3 individus
  • Usage de produits cellulosiques : 6 individus
  • Rixe sur la voie publique : 3 individus
  • Coups et blessures volontaires : 3 individus
  • Racolage : 5 individus
  • Escroquerie : 1 individu
  • Détournement de mineure : 1 individu
  • Conduite en état d’ébriété : 1 individu
  • Homicide involontaire par accident de la circulation routière : 2 individus
  • Abus de confiance : 3 individus
  • Conduite sans permis : 1 individu

Cette opération s’inscrit dans une série d’actions menées par la police pour renforcer la sécurité publique et rassurer les citoyens. En ciblant les zones criminogènes et en procédant à des interpellations massives, les forces de l’ordre envoient un message clair aux délinquants et criminels : l’impunité ne sera pas tolérée.

La police sénégalaise, sous la direction de la sécurité publique, continue de déployer des efforts considérables pour assurer la sécurité des citoyens et maintenir l’ordre. Les résultats de cette opération montrent la détermination des forces de l’ordre à combattre la criminalité sous toutes ses formes. Les autorités invitent la population à collaborer avec les services de sécurité pour un Sénégal plus sûr.

Louga : La sécurité routière au centre des préoccupations de la police et du Service régional des transports terrestres

Face à la montée inquiétante des accidents de la route à Louga, les autorités locales ont décidé de prendre des mesures drastiques pour inverser cette tendance. Ainsi, la police, l’Agence nationale de la sécurité routière et le Service régional des transports terrestres de la capitale du Ndiambour ont conjointement lancé une mission de contrôle routier dans la région.

L’objectif principal de cette initiative est de réduire significativement le nombre d’accidents routiers et leurs conséquences tragiques en termes de vies humaines perdues. Pour ce faire, ces acteurs ont décidé d’impliquer l’ensemble de la communauté dans cette démarche préventive.

« Notre mission principale consiste à vérifier la validité des documents administratifs des véhicules en circulation. Les accidents de la route sont devenus monnaie courante, c’est pourquoi nous avons organisé une journée de sensibilisation à travers la région », explique le commandant du corps urbain du commissariat central de Louga, Ibrahima Diop.

Il souligne également que la situation est alarmante, avec deux accidents enregistrés récemment et un décès d’un conducteur de moto-Jakarta aujourd’hui. Les statistiques témoignent de la recrudescence des accidents, principalement dans les zones à risque.

Pour Demba Haw, chef du Service régional des transports routiers de Louga, il est impératif de mettre en place un système de contrôle et de sanctions automatisées, ainsi qu’un centre de traitement des infractions routières.

« Nous avons l’intention de renouveler ces opérations de contrôle chaque mois, afin de vérifier, sanctionner et sensibiliser. La sensibilisation est primordiale pour lutter contre l’insécurité routière », souligne-t-il.

Au cours de cette opération, les forces de sécurité ont déjà procédé à l’interpellation de 127 chauffeurs pour diverses infractions, notamment le non-respect du port de la ceinture de sécurité et le défaut de permis de conduire valide, entre autres documents requis.

Un sous-officier sénégalais arrêté à Thiès avec 5 kg de drogue

Une opération de sécurisation menée par les éléments du commissariat de police de Thiès, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 mai 2024, a conduit à l’arrestation d’un sous-officier de l’armée sénégalaise en possession de 5 kg de chanvre indien. La drogue a été retrouvée à bord du véhicule du sergent-chef, actuellement en service à Dakar.

Suite à l’exploitation de renseignements fiables, les forces de police ont intercepté le sous-officier dès son arrivée à Thiès. Le sergent-chef, dont l’identité n’a pas été révélée, a été immédiatement placé en garde à vue au commissariat central de Thiès, où une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire.

Les autorités cherchent à déterminer l’origine de la drogue et les éventuelles complicités impliquées dans ce trafic. La détention de drogue par un membre des forces armées sénégalaises suscite une grande inquiétude, d’autant plus que cela pourrait indiquer une infiltration du trafic de stupéfiants au sein de l’institution militaire.

Cette arrestation intervient dans un contexte de lutte intensifiée contre le trafic de drogue au Sénégal. Les autorités ont récemment multiplié les opérations de sécurisation et de répression pour endiguer ce fléau. La participation d’un militaire dans ce genre d’activités illicites pourrait porter atteinte à l’image et à la crédibilité des forces de défense et de sécurité du pays.

L’affaire est suivie de près par les autorités compétentes et le public. Les résultats de l’enquête détermineront les suites judiciaires à donner à cette affaire, et des mesures pourraient être prises pour renforcer la discipline et la vigilance au sein des forces armées sénégalaises.

Un agent de la Police nationale décède dans un tragique accident de circulation

La Police nationale du Sénégal est en deuil suite au décès tragique de l’un de ses membres, l’agent B. Djiba, dans un accident de circulation survenu ce jeudi matin. Selon des sources rapportées par Seneweb, l’agent Djiba a été heurté par un véhicule alors qu’il se rendait à son lieu de travail, au Centre-ville non loin du Rond-point Dupont et Demba.

L’accident a entraîné chez l’agent Djiba une forte hémorragie sur le lieu même de la collision. Malgré son évacuation rapide à l’hôpital Principal, les blessures subies se sont avérées fatales pour ce policier issu de la 46e promotion.

Les autorités compétentes ont rapidement pris des mesures, avec l’arrestation du chauffeur du véhicule impliqué dans l’accident par les éléments de la section des accidents du commissariat central de Dakar. Selon les informations fournies par Seneweb, le chauffeur se trouve actuellement en garde à vue, faisant face à des accusations d’homicide involontaire.

Cet incident tragique rappelle une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés quotidiennement les agents de la Police nationale dans l’exercice de leurs fonctions, notamment sur les routes. La perte de l’agent Djiba est profondément ressentie au sein de la communauté policière et au-delà, et souligne l’importance de la sécurité routière pour tous les citoyens.

En ces moments difficiles, nos pensées vont à la famille et aux proches de l’agent B. Djiba, ainsi qu’à ses collègues de la Police nationale, alors qu’ils traversent cette épreuve douloureuse.

Saisie de 30 kg de Chanvre Indien : Un Coup de Filet de la Police de Zac-Mbao

Le commissariat d’arrondissement de Zac-Mbao a frappé un nouveau coup dur dans le milieu interlope en saisissant 30 kg de chanvre indien lors d’une opération nocturne. Sous la direction de la commissaire Bineta Guissé, les forces de l’ordre ont également réussi à mettre fin à la cavale du chauffeur impliqué dans cette affaire.

L’opération a débuté lorsqu’une patrouille de police a repéré un véhicule Volkswagen transportant trois individus à Keur Mbaye Fall. Alertés par la présence des forces de l’ordre, les suspects ont abandonné le véhicule dans le quartier Rue 10 et ont pris la fuite. La fouille du véhicule a révélé la présence de 30 kg de chanvre indien, selon des sources de Seneweb.

Les enquêteurs ont rapidement localisé le chauffeur du véhicule au garage clando de Keur Mbaye Fall, où il avait tenté de se dissimuler. Identifié comme O. S., alias « Baye Fall », le chauffeur a été appréhendé et interrogé sur place. Il a avoué son implication dans le transport de la drogue, prétendant avoir été sollicité par un certain Kh. pour se rendre à Keur Massar, sans connaître le contenu des trente blocs découverts dans son véhicule.

Les efforts se poursuivent pour retrouver les deux autres individus impliqués dans ce réseau de trafic de stupéfiants. Les autorités locales de Zac-Mbao restent vigilantes et déterminées à lutter contre le commerce illicite de drogue dans la région, dans le but de préserver la sécurité et la tranquillité publiques.

Parcelles Assainies: Un suspect décède lors d’une perquisition policière

Un individu est décédé dans des circonstances troubles aux Parcelles Assainies ce vendredi lors d’une perquisition de la police dans sa chambre, rapporte Les Échos.

Selon le quotidien, les éléments du commissariat d’arrondissement de la commune sont accusés d’avoir battu à mort le suspect. Cette situation soulève des questions sur les méthodes employées par les forces de l’ordre lors de leurs interventions.

Une enquête pourrait être confiée à la Division des investigations criminelles (DIC) pour faire la lumière sur cet incident. Cependant, des allégations suggèrent que des manœuvres pourraient être entreprises pour étouffer l’affaire.

Cet événement souligne l’importance de garantir des opérations policières respectueuses des droits de l’homme et de veiller à ce que toute intervention soit menée dans le cadre légal et proportionné.

Opération de sécurisation de la police : 445 individus interpellés pour divers délits

La police sénégalaise a intensifié ses efforts pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens à travers une nouvelle opération de sécurisation déroulée dans la nuit du mardi au mercredi, sous la supervision de la Direction de la Sécurité Publique.

Cette opération de grande envergure a conduit à l’interpellation de 445 individus sur l’ensemble du territoire sénégalais, selon des sources de Seneweb. Les motifs d’interpellation sont variés, allant de la vérification d’identité à des délits plus graves.

Parmi les personnes interpellées, 289 l’ont été pour vérification d’identité, tandis que 73 étaient sous l’effet de l’ivresse publique et manifeste. De plus, 15 individus ont été appréhendés pour nécessité d’enquête, démontrant ainsi l’importance de ces opérations dans la lutte contre la criminalité.

Les forces de l’ordre ont également mis la main sur des individus impliqués dans des activités criminelles telles que la détention et le trafic de drogue. Parmi les délits liés à la drogue, on compte notamment la détention et le trafic de chanvre indien, l’usage de haschich et de skunks, ainsi que la détention collective de chanvre indien.

En outre, des individus ont été arrêtés pour une variété d’autres délits, notamment des cas de viol, d’escroquerie, de vol en réunion, d’association de malfaiteurs, d’abus de confiance et de racolage.

Cette opération de sécurisation témoigne de l’engagement continu de la police sénégalaise à maintenir l’ordre public et à lutter contre la criminalité sous toutes ses formes. Elle envoie un message fort aux délinquants potentiels, démontrant que les forces de l’ordre restent vigilantes et déterminées à faire respecter la loi pour garantir la sécurité de tous les citoyens.

Disparition tragique d’un jeune conducteur de moto à Thiès : La police ouvre une enquête

Aliou Diallo, un jeune conducteur de moto « Jakarta » de 25 ans, demeurant au quartier Thialy dans la commune de Thiès-Nord, a été retrouvé mort hier sur la route Thiès-Mont-Rolland après avoir été porté disparu pendant plus d’une semaine.

Les éléments de la caserne des sapeurs-pompiers et de la police, alertés de la disparition, se sont rapidement déployés sur les lieux. Ils ont découvert le corps sans vie d’Aliou Diallo dans un état de décomposition avancée. Face à la situation, il a été décidé de procéder à l’inhumation du défunt sur place.

Les circonstances exactes de sa mort demeurent encore inconnues, et sa moto demeure introuvable. Certains de ses proches ont exprimé des soupçons d’agression, suggérant une possible piste criminelle.

Face à ces éléments troublants, la police a ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce décès tragique et tenter de retrouver la moto disparue. Les autorités sont actuellement à la recherche de témoins potentiels et examinent toutes les pistes possibles pour élucider ce mystère et apporter des réponses à la famille d’Aliou Diallo et à la communauté locale.

Un Jeune Tunisien S’immole par le Feu après des Menaces de Police à Kairouan

Un tragique incident s’est produit dans la région de Kairouan, au centre de la Tunisie. Yassine Selmi, un jeune Tunisien de 22 ans, s’est immolé par le feu mardi dernier après avoir été menacé d’arrestation par des agents de police.

Selon son père, Mansour Selmi, Yassine s’était interposé pour résoudre un différend entre deux personnes devant un poste de police à Bouhajla, une localité agricole défavorisée. Les policiers l’ont alors invité à se taire sous peine d’arrestation, ce qui a apparemment conduit Yassine à commettre cet acte désespéré.

Mansour Selmi a déclaré à l’AFP avoir été informé du décès de son fils jeudi à l’hôpital des grands brûlés à Tunis. Il compte désormais faire valoir les droits de son fils devant les autorités compétentes.

Le ministère de l’Intérieur n’a pas encore commenté cet événement tragique.

L’immolation par le feu est un acte extrême qui a déjà été observé en Tunisie, souvent dans les régions intérieures défavorisées du pays. En décembre 2010, l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi, un vendeur de fruits et légumes, avait déclenché une vague de protestations sociales et politiques qui avaient conduit à la chute du dictateur Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011.

En avril de cette année, une femme s’était également immolée par le feu à Sfax après un différend avec la police concernant un étal où elle vendait des produits. Son état est décrit comme critique.

En 2023, un ancien footballeur professionnel, Nizar Aïssaoui, s’était également immolé par le feu près de Kairouan pour protester contre « l’État policier ».

Selon le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), une ONG locale, 147 cas de suicide et de tentative de suicide ont été enregistrés en 2023, dont 26 dans la région de Kairouan.

Cet incident tragique met en lumière les tensions persistantes et les problèmes socio-économiques auxquels sont confrontés de nombreux Tunisiens, en particulier dans les régions intérieures du pays. Il rappelle également la nécessité d’une attention accrue aux questions de santé mentale et de bien-être social, ainsi qu’à la réforme des institutions de sécurité pour garantir le respect des droits de l’homme et la protection des citoyens.

Aéroport de Diass : Adji Ndao de Pastef menottée par la police puis libérée

Adji Ndao, militante bien connue du parti Pastef, a vécu un moment mouvementé à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) lors de son récent voyage vers la Suisse. Élargie récemment de prison, elle avait décidé de retourner dans son pays d’adoption après la victoire du candidat Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, son départ ne s’est pas déroulé sans encombre. À l’AIBD, Adji Ndao a été interpellée et menottée par la police, passant une quarantaine de minutes entre leurs mains avant d’être finalement libérée.

Les raisons de cette interpellation sont liées aux soupçons pesant sur elle d’être parmi les instigateurs des récentes tensions dans certaines localités de Dakar. En conséquence, une opposition à sa sortie du territoire a été lancée, conduisant à son arrestation par la police des frontières.

Placée sous mandat de dépôt pour une série d’accusations, dont association de malfaiteurs, appel à l’insurrection et complicité de destruction de biens publics et privés, Adji Ndao a finalement été libérée dans le cadre des efforts de pacification de l’espace politique et de la réconciliation nationale, en prévision de l’adoption d’une loi d’amnistie.

Malgré cet incident à l’aéroport de Diass, Adji Ndao a réussi à poursuivre son voyage et à atteindre sa destination en Suisse. Cet épisode met en lumière les tensions persistantes dans le pays à la suite des récents événements politiques, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques dans un climat politique tendu.

Lutte contre le banditisme : 330 individus arrêtés par la police lors d’une opération de sécurisation nocturne

Dans une démarche visant à renforcer la sécurité publique et à lutter contre le banditisme, la police sénégalaise a lancé une opération de sécurisation nocturne qui s’est avérée fructueuse. Supervisée par la Direction de la Sécurité publique, cette opération a mobilisé plus de 600 policiers en uniforme et en civil dans tout le pays.

Cette initiative, déployée dans la nuit du mercredi au jeudi de 21h à 5h, a conduit à l’arrestation de 330 individus, selon une source autorisée de Seneweb. Parmi les personnes appréhendées, 186 ont été interpellées pour vérification d’identité, tandis que 46 ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste.

En outre, les forces de l’ordre ont également procédé à l’arrestation de 36 individus pour nécessité d’enquête, de 20 personnes pour détention et usage de chanvre indien, ainsi que de cinq autres pour détention de chanvre indien. Un individu a été appréhendé pour offre et cession de stupéfiants, tandis que six personnes ont été arrêtées pour racolage.

Parmi les autres délits pour lesquels des individus ont été arrêtés figurent les coups et blessures volontaires, les vols en réunion, les tentatives de vol, le tapage nocturne, l’usage de produits cellulosiques, l’abus de confiance, ainsi que la non-inscription sur le fichier sanitaire et social.

Cette opération de sécurisation témoigne de l’engagement ferme des autorités à lutter contre toutes les formes de criminalité et à garantir la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire national. Les résultats obtenus lors de cette opération démontrent l’efficacité des mesures prises par les forces de l’ordre pour maintenir l’ordre public et assurer la tranquillité des habitants.

Violences à Pikine : Affrontements entre Jeunes et Police, un Bus Incendié

La ville de Pikine, au Sénégal, a été le théâtre de violents affrontements ce mercredi entre des jeunes manifestants et les forces de l’ordre. Les troubles ont éclaté suite à des allégations selon lesquelles la police aurait battu à mort l’un des leurs, suscitant la colère et l’indignation parmi les habitants.

Les tensions ont rapidement escaladé, culminant avec l’incendie d’un bus appartenant à la compagnie Dakar Dem Dikk. Ces actes de violence ont été perpétrés par des individus en colère, accusant la brigade de police de Pikine d’être responsable de la tragédie qui aurait coûté la vie à l’un des leurs.

Ces affrontements ont plongé la ville dans un climat de chaos et d’instabilité, mettant en danger la sécurité des résidents et perturbant la vie quotidienne. Les autorités locales ont été mobilisées pour tenter de ramener le calme et restaurer l’ordre dans la région.

Cependant, cet incident souligne les tensions persistantes entre la population et les forces de l’ordre, ainsi que les frustrations profondes qui existent au sein de la communauté. Les citoyens exigent des réponses et des actions de la part des autorités pour garantir la justice et prévenir de nouveaux incidents de ce genre à l’avenir.

Dans ce contexte tendu, il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif pour résoudre les problèmes sous-jacents et promouvoir la paix et la stabilité dans la région. La violence et les actes de destruction ne feront qu’aggraver les tensions et prolonger les souffrances des communautés affectées.

Alors que les autorités enquêtent sur les circonstances exactes de l’incident qui a déclenché ces troubles, il est crucial de prendre des mesures concrètes pour restaurer la confiance entre la population et les forces de l’ordre, tout en garantissant le respect des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Pikine : La police met fin aux agressions contre les taximans en arrêtant le caïd Jazy

La gare des Baux maraîchers à Pikine retrouve un semblant de tranquillité après l’arrestation du cerveau d’une bande qui semait la terreur parmi les chauffeurs de taxi. M. Diallo, surnommé « Jazy », a été appréhendé par les forces de l’ordre du commissariat de Pikine, dirigées par le commissaire Senghane Ndiaye. Seneweb détaille les circonstances de cette arrestation.

Les taximans qui opéraient aux alentours de la gare des Baux maraîchers peuvent désormais souffler : le caïd responsable des agressions récurrentes a été mis hors d’état de nuire grâce à l’intervention des autorités policières.

L’arrestation de M. Diallo, alias « Jazy », fait suite à une série de plaintes déposées par les chauffeurs de taxi auprès du commissariat de Pikine. Ces derniers dénonçaient des agressions violentes survenues dans le secteur, alimentant un climat d’insécurité croissante.

Les forces de l’ordre ont rapidement réagi en lançant une enquête approfondie, basée sur les témoignages des victimes et des investigations sur le terrain. Ces efforts ont permis d’identifier et de localiser le cerveau de la bande responsable de ces attaques.

M. Diallo a été appréhendé dans un bus, jeudi dernier aux alentours de 6 heures, alors qu’il tentait de dissimuler une machette sous ses vêtements. Malgré ses dénégations lors de son interrogatoire, les taximans ont formellement reconnu le modus operandi de Jazy et de son complice, décrivant en détail leurs méthodes d’agression.

Selon les témoignages recueillis, M. Diallo et son comparse engageaient un taxi, puis procédaient à une agression violente une fois arrivés près de la gare des Baux maraîchers. L’un d’eux distrayait le chauffeur pendant que l’autre menaçait le conducteur avec une arme blanche ou un pistolet, l’obligeant ainsi à remettre tous ses biens, y compris les codes de son compte Wave.

Suite à cette enquête fructueuse, M. Diallo, alias « Jazy », a été déféré ce lundi, tandis que son complice reste activement recherché par les autorités policières. Cette arrestation constitue une victoire dans la lutte contre la criminalité à Pikine et envoie un message fort aux délinquants qui cherchent à semer la terreur dans la région.

Communiqué : Un policier dégoupille une grenade qu’il balance en direction des reporters de Leral TV

La violence policière n’a pas épargné nos confrères du groupe Leral Media. Dans un communiqué, ils dénoncent une « lâche agression » qu’ils ont subie de la part des éléments de la police aux alentours de la place de la Nation.
« Nos reporters déployés sur le terrain pour la couverture des manifestations qui ont éclaté dans beaucoup de quartiers de Dakar ont été empêchés de faire leur travail par la police nationale. Malgré les signes distinctifs de leur appartenance à la presse sénégalaise (gilet de presse et carte nationale de presse en exergue) un élément de la police nationale s’est employé à arracher le micro de notre cameraman avant de couper le fil, sans aucune forme de procès. La forfaiture ne suffisant pas, le même policier, en rebroussant chemin, a tout bonnement dégoupillé une grenade lacrymogène pour la balancer en direction des reporters, à moins de 5 m de lui. Les images étayant ces faits sont disponibles et envoyées à la Direction de la communication de la police et à qui de droit », lit-on dans le communiqué du directeur de l’information du groupe Leral et directeur de Leral FM.

Le ministre de l’intérieur, Me Sidiki KABA, inaugure l’école des Sous-Officiers de Police à Mbadakhoun

Le jeudi 1er février 2024 restera gravé dans l’histoire sécuritaire du Sénégal avec l’inauguration officielle de l’École des Sous-Officiers de Police Colonel Cheikh Tidiane Diouf à Mbadakhoun, dans la région de Kaolack. Cet événement majeur a été présidé par le Ministre de l’Intérieur, Me Sidiki KABA, entouré de dignitaires, de responsables gouvernementaux et de représentants des forces de l’ordre.

Lors de son discours inaugural, Me Sidiki KABA a souligné l’importance cruciale de la formation dans l’exercice des missions de maintien de l’ordre et de préservation de la sécurité nationale. Il a rappelé l’engagement du gouvernement à doter les forces de police des moyens nécessaires pour faire face aux défis sécuritaires contemporains.

Cette inauguration s’inscrit dans le cadre d’une vision plus large visant à moderniser l’appareil sécuritaire du pays et à renforcer la collaboration entre les forces de l’ordre et les communautés locales. L’événement témoigne du ferme engagement du Sénégal à investir dans la formation et l’équipement de ses forces de sécurité pour faire face aux défis du XXIe siècle. L’École des Sous-Officiers de Police Colonel Cheikh Tidiane Diouf devient ainsi un symbole de l’évolution continue des capacités opérationnelles des forces de police sénégalaises.

Modernisation des procédures : lancement Officiel de la plateforme de paiement des amendes forfaitaires au Sénégal

La Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor (DGCPT), en collaboration avec plusieurs partenaires, dont la Police et la Gendarmerie nationales, la Direction générale des Transports terrestres, l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER), et la société Diotali, a officiellement lancé une nouvelle application de paiement digital des amendes forfaitaires. La cérémonie s’est déroulée ce jeudi 18 janvier 2024, marquant une étape majeure dans la modernisation des procédures administratives.

Selon Cheikh tidiane Diop, directeur général de la DGCPT, ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan Sénégal émergent et de la Stratégie Sénégal numérique 2025. L’objectif est de faciliter et sécuriser le paiement des contraventions, offrant aux usagers un gain de temps considérable. Cette initiative vise à créer une administration connectée au service du citoyen et des entreprises, mettant en avant la généralisation de la télédéclaration et du télépaiement des impôts et taxes.

Le projet, développé en collaboration avec les forces de l’ordre, permettra aux usagers de payer leurs amendes forfaitaires via des options telles que Orange Money, Wave, ou carte bancaire. Les avantages sont multiples, avec un paiement rapide sur place, la récupération immédiate des documents (permis de conduire, carte grise, assurance, etc.), une célérité dans le traitement et la collecte des fonds pour l’État, et une amélioration de l’efficacité et de la traçabilité des paiements.

Waldiodio Ndiaye, DG des Transports terrestres, souligne l’importance de cette digitalisation pour simplifier les procédures et faciliter la vie des usagers de la route. Mamadou Ndiaye, SG de l’Union des transporteurs du Sénégal, salue cette initiative qui permettra aux transporteurs de gagner du temps et d’éviter des tracas administratifs.

Le général Diop de la Gendarmerie nationale et M. Diagne, directeur adjoint de la police, saluent l’initiative et s’engagent à assurer la bonne réussite de ce projet, le jugeant innovant et rapide, offrant aux agents et aux transporteurs un gain de temps et une plus grande efficacité dans leur travail.

La phase test débutera dans la région de Dakar, avec des plans d’extension à l’ensemble du pays après cette période d’essai. La nouvelle plateforme marque ainsi une avancée significative dans la simplification des démarches administratives au Sénégal.

Escroquerie à Touba : arrestation de deux agents de Qnet par la police

La ville de Touba est secouée par une affaire d’escroquerie impliquant deux agents de la société Qnet, suite à l’ouverture de leur bureau au rond-point de l’ancienne gare routière sur la route de Ndamatou. L’entreprise, connue pour ses promesses mirifiques, a attiré l’attention des autorités locales après que plusieurs individus ont été dupés, laissés démunis malgré leurs espoirs initiaux.

M. Diakhaté a déposé une plainte au commissariat spécial de Touba, alléguant avoir été victime d’une escroquerie portant sur 800 000 F CFA de la part de deux agents de Qnet. Selon sa déposition, l’agent A. Seck, âgé de 24 ans, lui aurait proposé un emploi au sein de l’entreprise moyennant l’achat d’un produit d’une valeur de 450 000 FCFA. Des promesses de gains substantiels, entre 42 et 62 millions de F CFA en 10 mois, ont été faites pour appâter M. Diakhaté.

Le plaignant a accepté de s’engager, signant un contrat avec l’agent marketing S. Gningue. Il a été ensuite incité à acheter un autre produit du même montant, entraînant une perte totale de 800 000 FCFA pour M. Diakhaté, comme rapporté par Seneweb.

Convoqués par les autorités, les deux agents de Qnet, S. Gningue et A. Seck, ont refusé de restituer l’argent encaissé. Ils ont été déférés ce matin au parquet, faisant face à des poursuites judiciaires pour leur implication présumée dans cette affaire d’escroquerie qui a ébranlé la confiance des habitants de Touba.

Affaire des 690 kg de cocaïne : Le présumé convoyeur extradé en Espagne, connu des services de police espagnols

L’affaire des 690 kg de cocaïne saisis sur les côtes sénégalaises par la marine nationale prend un nouveau tournant avec l’extradition imminente de l’un des présumés convoyeurs, José Manuel Costa Rial, vers l’Espagne. Cette décision découle de son implication profonde dans le trafic de drogue Galien, où il est considéré comme un caïd du Cartel par les autorités espagnoles.

Selon les informations fournies par L’Observateur, José Manuel Costa Rial est bien connu des services de police espagnols, ayant joué un rôle actif dans le trafic de drogue Galien depuis ses débuts en Galice. Sa réputation de caïd du Cartel le place au centre de l’enquête sur les 690 kg de cocaïne transportés dans le bateau saisi.

L’extradition de José Manuel Costa Rial vers l’Espagne est imminente, et il devra comparaître devant le tribunal espagnol pour répondre des charges liées au transport de la cargaison de cocaïne. De plus, il sera jugé pour avoir agi sous les ordres de son compatriote Miñanco, renforçant ainsi les liens entre cette affaire et le réseau criminel plus vaste.

Cette évolution dans l’enquête souligne la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue et met en lumière l’implication de criminels notoires dans des opérations transnationales. La justice espagnole devra maintenant traiter cette affaire complexe pour faire toute la lumière sur le réseau impliqué dans ce trafic illicite de stupéfiants.

RDC: des échauffourées entre la police et des partisans de l’opposant Martin Fayulu à Kinshasa

En République démocratique du Congo (RDC), l’opposition a appelé mercredi 27 décembre à la manifestation. Le gouvernement a interdit le rassemblement, alors que l’opposant Martin Fayulu avait appelé, avec quatre autres candidats, à une marche pour demander l’annulation des élections générales qui se sont tenues la semaine dernière. Après des tensions le matin, la situation s’est calmé au cours de la journée.

La situation s’est brusquement tendue mercredi matin, alors qu’une centaine de militants attendaient devant le QG du parti Ecide (L’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement) de commencer leur manifestation. « On devait se mettre en route à midi », confirme Martin Fayulu. Et peu avant 11 heures, des échauffourées ont débuté entre des militants, jeunes souvent très jeunes, et des policiers. Jets de pierre contre grenades assourdissantes et lacrymogènes. Le siège du parti s’est retrouvé encerclé par les forces de l’ordre et il y a eu quelques arrestations. 

Devant le siège du parti de Martin Fayulu, une centaine de jeunes attendaient le début de la manifestation. Avec un mot d’ordre pour cette journée. « Il y a eu un braquage électoral, nous ne pouvons pas tolérer ce genre de comportements, ces irrégularités qui continuent dans notre jeune démocratie », en dit un manifestant. « Moi en tant que jeune et un enseignant non payé, je veux tout faire pour chasser tous ces délinquants, qui sont en train de détruire le pays », enchaîne un autre.

Pendant une petite heure, les militants et les policiers se sont fait face. Des jets de pierre ont fusé au-dessus de l’entrée du bâtiment avant qu’un responsable d’Ecide ne sorte, avec un voile blanc. Il est parti discuter avec les policiers. Puis la situation s’est brusquement calmée, les jeunes sont ressortis du siège du parti, les policiers ont reculé, les blessés ont été évacués.

Des échauffourées avant même le début de la manifestation

Mais avant même le début de la marche, des échauffourées ont commencé avec les forces de l’ordre. Depuis, une partie du dispositif sécuritaire a été levé. Le responsable de la police de Kinshasa a tenu à rappeler que la manifestation était interdite et il met en cause les organisateurs. Selon lui, il y avait des mineurs parmi les manifestants devant le QG, notamment.

Pour le chef de la police de Kinshasa, le général Blaise Kilimbalimba, des éléments perturbateurs étaient présents ce matin : « Il s’est agit d’une manifestation non autorisée pour des raisons sécuritaires évidentes. Et vous avez vu comment, lorsque les organisateurs se sont entêtés, il y a eu effectivement des éléments perturbateurs de leur marche, qui ont commencé par des jets de pierre et qui les ont insécurisés. C’est alors que la police est venue pour réinstaurer le calme. »

Martin Fayulu, le seul parmi les candidats qui avaient appelé à se rassembler à être présent sur les lieux, a pour sa part dénoncé une utilisation de la violence pour empêcher toute manifestation. Martin Fayulu et ses alliés n’ont donc pas marché jusqu’à la Commission électorale comme c’était prévu. L’opposant dénonce l’usage de la force pour empêcher une manifestation et promet de nouveaux rassemblements à venir.

Guinée-Bissau: la police bloque l’accès au Parlement

En Guinée-Bissau, un groupe de militants dont des députés de la coalition PAI-Terra Ranka ont été dispersés à coups de grenades lacrymogènes par les forces de l’ordre devant le Parlement, ce mercredi 13 décembre. Les députés ont répondu à l’appel du président de l’Assemblée, Domingos Simões Pereira, également leader de la coalition, qui a décidé de poursuivre les sessions malgré la dissolution de l’Assemblée décidée par décret présidentiel.

L’accès au Parlement était bloqué depuis les premières heures de la matinée par des forces de l’ordre, armés de matraques et de grenades lacrymogènes. Toutes les rues adjacentes étaient également interdites d’attroupement.

Malgré ce dispositif impressionnant, la dizaine de députés de l’opposition accompagnés par des militants visiblement déterminés à franchir les portes de l’hémicycle ont tenté de braver l’interdiction. 

La police est alors entrée en action, lançant des grenades lacrymogènes. Débandade dans les rangs des militants et des députés dont certains ont alors rejoint le siège du PAIGC, à quelques centaines de mètres de l’Assemblée.

Le président du Parlement Domingos Simões Pereira n’est pas sorti de sa résidence placée sous haute surveillance. 

Domingos Simões Pereira considère la décision du président Embalo concernant la dissolution de l’Assemblée nulle et sans effet. Il a appelé les députés de son parti à ne pas se laisser intimider et à poursuivre la résistance.

« Nous disons et continuons à dire que le décret du président qui a dissout le Parlement n’a pas respecté les principes constitutionnels », a déclaré à la presse Armando Mango, porte-parole de la coalition Pai-Terra Ranka. 

Selon lui, l’article 94 stipule clairement que le Parlement ne peut en aucun cas être dissout dans les 12 mois suivant les législatives. « Nous allons poursuivre les sessions », a-t-il affirmé devant le siège de la coalition, juste après avoir subi les tirs de lacrymogène.

Opération de Sécurisation Nationale : 541 Individus Interpellés par la Police

Dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité, la police nationale du Sénégal a récemment lancé une vaste opération de sécurisation sur l’ensemble du territoire. Plus de 700 agents, en uniforme et en civil, ont été mobilisés pour cette opération nocturne, ciblant les zones sensibles du pays. Les résultats de cette initiative dirigée par la Direction de la Sécurité publique ont conduit à l’interpellation de 541 individus, soulignant l’effort continu des autorités pour garantir la sécurité nationale.

Selon des sources de Seneweb, les interpellations se répartissent comme suit :

  • 333 individus pour vérification d’identité.
  • 110 individus pour ivresse publique et manifeste.
  • 31 individus pour nécessité d’enquête.
  • 10 individus pour détention et usage de chanvre indien.
  • 4 individus pour offre et cession de chanvre indien.
  • 2 individus pour usage de produits cellulosiques.
  • 8 individus pour rixe sur la voie publique.
  • 18 individus pour racolage.
  • 1 individu pour coups et blessures volontaires.
  • 1 individu pour détention de chanvre indien.
  • 3 individus pour association de malfaiteurs.
  • 2 individus pour escroquerie.
  • 1 individu pour tentative de vol.
  • 1 individu pour abus de confiance.
  • 9 individus pour non-inscription sur le fichier sanitaire et social.

Cette opération de sécurisation a été conçue pour lutter contre diverses formes de délinquance, allant de l’ivresse publique à la détention de substances illicites, en passant par les infractions liées à la santé publique. Les autorités soulignent ainsi leur engagement continu envers la sécurité nationale et la protection des citoyens.

Les résultats de cette opération soulèvent des questions sur les prochaines étapes et le suivi des individus interpellés. Les réactions de la population et des acteurs politiques à ces mesures de sécurité renforcées seront également cruciales pour évaluer l’efficacité de telles initiatives dans le contexte sénégalais.

Affaire Sonko-Affaire Karim : violent clash entre le patron de Jeune Afrique et Mimi Touré

Le Directeur de Publication du magazine Jeune Afrique, Marwane Ben Yahmed, s’est attaqué à l’ancien Premier ministre et candidate de la coalition « Mimi 2024 », Aminata Touré. D’après Les Échos, le journaliste a réagi à une publication de l’ancien ministre de la Justice sur X (ex-Twitter) dénonçant « l’excès de zèle » de l’administration pénitentiaire qui lui a refusé de rendre visite à l’opposant Ousmane Sonko.

Marwane Ben Yahmed de demander à Aminata Touré : « Et envoyer Karim Wade en prison sans éléments valables si ce n’est les enquêtes minables de la Crei, pas de problème ? »

La réaction de Mimi Touré n’a pas tardé : « Enquêtes minables de la Crei dites vous Marwane Ben Yahmed ? Même en politique, la politesse reste une vertu. Si cela vous intéresse tant, vous êtes journaliste, accordez une interview aux magistrats qui avaient en charge la Crei, bon nombre sont encore en vie et répartis de l’obligation de réserve. Ils vont diront généreusement ce qu’il en est des éléments valables et enquêtes dont faites état. »

Elle embraie : « Et, ils vous diront certainement que la ministre de la Justice que j’étais n’avait pas pour rôle de donner des ordres aux magistrats – peut être que les rôles ont évolué – mais de s’assurer qu’ils puissent faire leur travail convenablement ».

A New York, un homme tue quatre membres de sa famille, blesse deux policiers avant d’être abattu

Quatre membres d’une même famille ont été tués au couteau dans la nuit de samedi à dimanche à New York par un proche, qui a ensuite blessé deux policiers sur place avant d’être abattu, ont annoncé dimanche les autorités.

Aucune des motivations du suspect n’ont pour l’instant été établies par les enquêteurs, qui semblent privilégier à ce stade une affaire familiale.
Le drame a eu lieu dans un quartier éloigné du centre de la mégapole, Far Rockaway, où les services de police ont été appelés à l’aube dimanche par l’une des victimes, « une jeune femme disant qu’un cousin était en train de tuer des membres de sa famille », a décrit un responsable policier, le chef Jeffrey Maddrey.
Arrivés près de la résidence, deux policiers ont croisé un homme et l’ont interrogé. L’individu de 38 ans les a alors attaqués et blessés au couteau, avant qu’un des policiers ne lui tire dessus et le blesse mortellement.
Sur place, alors qu’un incendie s’était déclaré dans la résidence, la police a d’abord découvert une enfant de 11 ans grièvement blessée devant la maison, qui est décédée ensuite à l’hôpital. A l’intérieur, dans deux chambres, trois autres personnes décédées ont été retrouvées, « un enfant de 12 ans, une femme de 44 ans et un homme d’une trentaine d’années », a indiqué le chef des inspecteurs de la police de New York, Joseph Kenny.
Une autre victime âgée de 61 ans, grièvement blessée, a été hospitalisée.
Les policiers blessés ont également été hospitalisés mais leurs jours ne sont pas en danger, selon la police.
Le suspect, un habitant de l’arrondissement du Bronx, était connu de la police pour une précédente affaire de violences familiales.

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