Le président de la jeunesse républicaine recarde Mansour Faye : « Arrêtez vos balivernes ! »

Dans une récente intervention, Mansour Faye, ancien ministre des Infrastructures et des Transports, a tiré la sonnette d’alarme sur la détérioration de l’économie sénégalaise. Il a pointé du doigt le Premier ministre Ousmane Sonko, l’accusant d’agir de manière à privilégier ses intérêts personnels au détriment du bien-être national. Faye a également suggéré à Sonko de se tourner vers l’ancien président Macky Sall pour tirer parti de son expérience. Cette déclaration a suscité une réaction vive d’Oumar Diop, président du mouvement de la jeunesse républicaine, qui n’a pas manqué de répliquer avec fermeté.

« Votre diatribe contre le régime actuel est un tissu d’absurdités et de mauvaise foi qui ne trompe personne. Le Sénégal va mal, dites-vous ? Le mal est partout ? Et qui a tenu les rênes de ce pays pendant des années, si ce n’est vous et vos alliés sous Macky Sall ? Vous osez parler de dégradation économique comme si vous n’aviez pas laissé une dette publique écrasante et un peuple exaspéré par vos promesses creuses. Vos larmes de crocodile ne masqueront pas votre part de responsabilité dans ce gâchis, quid du dossier COVID?
Vous pointez du doigt ce « SAS », ce « demi-dieu » Ousmane Sonko, soyons clairs en l’accusant d’ego surdimensionné et d’incompétence. Mais regardez-vous dans un miroir ! »

« Qui a jonglé avec les ministères surfant sur ses faveurs familiales, hein ? Votre attaque est risible venant d’un homme qui a prospéré dans l’ombre d’un système que les Sénégalais ont rejeté en 2024. Et cette idée grotesque de supplier Macky Sall de revenir sauver la mise ? C’est une insulte à l’intelligence collective ! Douze ans de pouvoir, et vous parlez d’émergence ? Où est-elle, cette émergence, quand la jeunesse croupit dans le chômage et que la dette nous étouffe ? »

« Vous pleurnichez sur la « sortie ratée » de Sonko et ses effets sur le panier de la ménagère. Mais qui a creusé le trou budgétaire qu’il a dénoncé ? Sonko a eu le courage de dire la vérité sur l’état désastreux des finances, une vérité que vous avez maquillée pendant des années. Oui, les agences de notation dégradent le Sénégal, et alors ? C’est le prix à payer pour arrêter de vivre dans le déni que vous avez entretenu. Vous parlez de santé, d’éducation, d’infrastructures comme si vous aviez des leçons à donner. Où étaient vos grands projets sociaux quand vous étiez aux commandes ? »

« Et ce culot de demander à Diomaye Faye de larguer Sonko pour s’acoquiner avec Macky Sall ! Les Sénégalais ont voté pour une rupture, pas pour un retour en arrière dans vos vieilles recettes éculées. Votre « signal fort », c’est du vent, une tentative désespérée de réhabiliter un passé que le peuple a vomi. Assez de ces jérémiades ! Si vous voulez vraiment l’intérêt supérieur de la nation, commencez par assumer vos échecs au lieu de jouer les prophètes de malheur. Le Sénégal mérite mieux que vos lamentations stériles. »

Oumar Diop
Président du mouvement de la jeunesse républicaine

Sénégal : tensions politiques autour des accusations contre Macky Sall

La scène politique sénégalaise est secouée par de vives tensions après les déclarations du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, qui a accusé l’ancien président Macky Sall de graves abus de pouvoir. Sarré est allé jusqu’à qualifier l’ex-chef d’État de « chef de gang » et a évoqué la possibilité de poursuites judiciaires contre lui. Ces propos ont immédiatement suscité des réactions contrastées, certains soutenant la nécessité de faire la lumière sur la gestion de Macky Sall, tandis que d’autres dénoncent un climat de règlement de comptes.

Parmi les voix critiques, celle de Cheikh Diop, Secrétaire Général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal / Forces du changement (CNTS/FC), s’est distinguée. Invité sur iRadio, il a plaidé pour une approche plus mesurée dans le traitement des anciens dirigeants du pays. « Je ne suis pas en phase avec cette manière d’aborder les choses. Un ancien président, qu’on le veuille ou non, mérite des égards. Même si des actes non orthodoxes lui sont reprochés, le respect doit primer », a-t-il déclaré.

Cheikh Diop a également mis en garde contre un climat politique trop tendu, rappelant que dans de nombreux pays africains, la peur des représailles a souvent constitué un frein à la démocratie. Il a exhorté les autorités à éviter toute forme de chasse aux sorcières et à privilégier l’intérêt national avant toute démarche judiciaire ou politique.

Les propos de Moustapha Sarré interviennent dans un contexte où le nouveau pouvoir tente d’affirmer son autorité et de répondre aux attentes de transparence et de justice exprimées par une partie de la population. Toutefois, la question de l’attitude à adopter envers les anciens dirigeants divise profondément l’opinion.

Si certains estiment qu’il est nécessaire de faire la lumière sur la gestion de Macky Sall pour éviter l’impunité, d’autres, comme Cheikh Diop, craignent que cela ne dégénère en une spirale de règlements de comptes, nuisible à la stabilité du pays.

L’APR Dénonce une Instrumentalisation Politique du Rapport de la Cour des Comptes

L’Alliance Pour la République (APR), parti fondé par l’ancien président Macky Sall, dénonce une manœuvre politique derrière la publication du Rapport de la Cour des Comptes par le gouvernement en place. Selon un communiqué parvenu à Seneweb, cette démarche viserait à légitimer des poursuites judiciaires contre d’anciens hauts responsables du régime précédent.

Dans son communiqué, l’APR estime que l’Exécutif cherche à créer une base légale pour poursuivre des anciens ministres et directeurs généraux ayant eu à gérer des fonds publics. « Il faut dès lors bien comprendre les objectifs politiques et partisans de la mise en scène de la présentation de ce rapport », affirme le parti, qui dénonce une volonté de « liquidation » des anciens ordonnateurs de dépenses sous Macky Sall.

L’APR remet également en question la manière dont le rapport a été dévoilé, pointant du doigt une communication gouvernementale « lunaire » menée sans la présence du Premier ministre. Pour le parti de Macky Sall, cette précipitation viserait à rassurer les partenaires du Sénégal tout en alimentant un discours politique contre l’ancien régime.

Selon les partisans de l’ancien président, la publication de ce rapport aurait aussi un autre objectif : nuire à l’image de Macky Sall à l’international. « L’un des buts majeurs de la manœuvre politique est d’écorner l’image du Président Macky Sall au plan international », soutient l’APR, soulignant que l’ancien chef de l’État reste une figure influente sur la scène mondiale. Le parti va jusqu’à suggérer que l’actuel pouvoir serait hanté par la possibilité d’un retour de Macky Sall en 2029.

Face à ces accusations, l’APR entend démonter les conclusions du rapport à travers une série d’actions politiques. Une conférence de presse a déjà été organisée pour remettre en cause les résultats de la Cour des Comptes. Le parti annonce également son intention de saisir différentes instances judiciaires, aussi bien nationales qu’internationales, afin de contester la légitimité du rapport.

L’APR envisage notamment de déposer une plainte contre la Cour des Comptes du Sénégal pour « faux, usage de faux et discrédit sur l’honorabilité de citoyens ayant exercé des charges publiques ». Parmi les juridictions visées figurent le Conseil Constitutionnel, la Cour Suprême et la Cour des Comptes de l’UEMOA.

Français tué Mbour par un malade mental : Ansoumana DIONE indexe l’absence de politique de santé mentale au Sénégal.

Ce drame si regrettable est survenu ce mercredi 05 février 2025 à Mbour. Un malade mental qui poignarde à mort un ressortissant français, laissant une épouse déboussolée. Pourtant, selon les informations distillées dans la presse, elle n’avait cessé d’alerter les autorités administratives et la police. Malheureusement, l’irréparable s’est produit et personne ne sait à qui le prochain tour. En fait, ce régime du Président Bassirou Diomaye FAYE ne s’intéresse pas, du tout, aux multiples problèmes des malades mentaux et des toxicomanies. Jusqu’ici, notre pays ne dispose pas de politique de santé mentale. Paradoxalement, cet élément ne figure même pas dans leur référentiel « Sénégal 2050 ».

Comment dans un pays normal comme le Sénégal, en ce début du 21e siècle, la presque totalité des grandes villes ne dispose pas de services psychiatriques. Et, l’accès aux traitements et notamment aux médicaments, constituent de vrais casse-têtes pour les familles concernées. Pire, le Sénégal demeure et reste confronté à un déficit criard de personnels soignants : psychiatres, psychologues, entre autres, ce qui rend presque impossible la prise en charge adéquate des personnes atteintes de maladies mentales et victimes de toxicomanies. De plus en plus, les troubles mentaux gagnent de l’ampleur dus à plusieurs facteurs dont le chômage, les accidents de la route, la drogue, etc.

Attention, le régime en place a beaucoup intérêt à intégrer cette question essentielle dans leur priorité. Si le capital humain est le maillon sur lequel ces nouvelles autorités comptent véritablement pour faire développer le Sénégal, il va falloir obligatoirement qu’elles revalorisent la santé mentale et la lutte contre l’usage abusif de l’alcool et de la drogue. Malheureusement, le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, sous la conduite du Ministre Ibrahima SY et de son équipe, n’a aucune vision par rapport à l’état de santé mentale des sénégalais. Heureusement qu’il existe l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) qui fait un excellent travail.

Le 06 février 2025,
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) – Tel : 77 550 90 82 – 70 745 88 47

Le Ministre Ibrahima SY et le DG Boucar DIOUF ont arrêté le contrat d’Ansoumana DIONE au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale.

Je rends grâce à Dieu, Le Tout Puissant Seigneur qui m’a fait l’honneur de me confier, par sa grâce, le noble combat pour le respect des droits des malades mentaux à travers notre pays. Et, c’est en l’an 2000 que j’ai créé cette célèbre Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) qui a permis aujourd’hui à beaucoup de citoyens de recouvré leurs esprits, au grand bonheur des familles touchées. Pour rappel, c’est le 1er avril 2020 que j’ai signé le contrat avec le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, sur la demande du Ministre Abdoulaye DIOUF SARR, avec l’avènement de la Covid-19. Donc, vingt ans après la création de l’ASSAMM et je tiens à préciser d’avoir refusé une telle proposition de signature de contrat en 2005 à feu Issa Mbaye SAMB et en 2015 au Professeur Awa Marie Coll SECK, entre autres ministres.

En fait, le régime du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et de Ousmane SONKO ont arbitrairement mis fin à mon contrat, parce que tout simplement je ne suis pas de leur Parti PASTEF auquel je ne serai jamais membre pour des raisons évidentes. En tant que défenseur des droits des concitoyens souffrant de maladies mentales, je n’ai jamais milité dans aucun parti politique et ce ne sera pas cette rupture de contrat qui me fera adhérer à ce Parti au pouvoir. Heureusement que j’avais très tôt bien compris qu’il me fallait surtout créer cette Association reconnue pour pouvoir travailler et permettre à d’autres individus de trouver de l’emploi. Je prends acte de cette mesure prise par les nouvelles autorités à mon encontre et cela n’est rien d’autre qu’une preuve tangible que ce gouvernement actuel ne travaille pas pour l’intérêt du peuple sénégalais.

Le 31 janvier 2025,
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) –

Arrestations massives de migrants : L’administration Trump relance sa politique stricte d’immigration

À partir de ce mardi 21 janvier 2025, l’administration du président américain Donald Trump entamera une vaste opération d’arrestations de migrants en situation irrégulière à travers le pays. Cette mesure, annoncée par Tom Homan, ancien directeur de l’Agence de contrôle des frontières et de l’immigration (ICE), devenu responsable des frontières dans cette nouvelle administration, marque un retour aux politiques migratoires strictes du président Trump, comme promis lors de sa campagne.

Lors d’une interview sur Fox News, Tom Homan a confirmé que ces opérations concerneront plusieurs grandes villes, y compris Chicago, connue pour son statut de « sanctuaire » en faveur des migrants. Selon le Wall Street Journal, entre 100 et 200 agents de l’ICE seront mobilisés pour ces arrestations, qui pourraient s’étendre sur toute la semaine.

L’objectif annoncé de cette initiative est de « faire respecter la loi » en priorisant l’arrestation des criminels étrangers. Toutefois, Tom Homan a précisé que tous les migrants en situation irrégulière seront ciblés, sans exception.

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une politique d’immigration plus stricte voulue par Donald Trump, qui avait promis, lors de sa campagne, d’expulser des millions de migrants sans papiers. Si ses partisans affirment que ces mesures sont nécessaires pour renforcer la sécurité publique et le respect des lois, elles suscitent également une vive controverse.

De nombreux défenseurs des droits humains dénoncent une politique « inhumaine » qui risque de briser des familles, souvent installées aux États-Unis depuis des années. Les autorités locales de certaines villes, principalement dirigées par des Démocrates, se préparent à résister à ces opérations.

Chicago, où les autorités municipales ont réaffirmé leur engagement à protéger les migrants sans papiers, pourrait devenir l’un des principaux points de tension. Les responsables locaux dénoncent une tentative d’intimidation politique visant les villes sanctuaires.

Cette initiative pourrait marquer le début d’une série d’actions visant à remodeler les politiques migratoires américaines. Les observateurs s’attendent à une intensification des tensions entre l’administration Trump et les États ou municipalités démocrates qui protègent les migrants.

Me Aïssata Tall Sall prévient : « Nous serons sur le terrain politique pour mener la résistance ! Soyez courageux. »

L’Alliance pour la République (APR) a tenu un point de presse ce jeudi, à la veille de la plénière destinée à mettre en place une commission ad hoc pour statuer sur la levée de l’immunité parlementaire du député-maire Farba Ngom. Prenant la parole après Modou Diagne Fada, Me Aïssata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, a tenu à adresser un message clair à l’actuel régime.

« Ils ont trouvé dans ce pays une nation unie et solidaire, une république. Pour ce combat-là, ils n’ont qu’à être courageux, car nous le serons plus qu’eux », a-t-elle déclaré avec fermeté.

Me Aïssata Tall Sall a dénoncé ce qu’elle considère comme une tentative de fragilisation des piliers de la démocratie sénégalaise. Selon elle, les décisions prises par le régime en place menacent l’équilibre national. Elle a assuré que l’opposition continuera à se battre non seulement au sein de l’Assemblée nationale, mais également sur le terrain politique.

« Nous ne serons jamais pour la compromission », a-t-elle ajouté, soulignant que l’APR et ses alliés entendent faire face aux défis politiques et judiciaires avec détermination.

Ces déclarations interviennent dans un climat de tensions accrues entre l’opposition et le régime de Diomaye Faye. L’affaire de Farba Ngom, accusé dans une affaire de détournement de 125 milliards de francs CFA, a cristallisé les frustrations de l’opposition, qui y voit une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.

En appelant à la résistance et au courage, Me Aïssata Tall Sall a réaffirmé la volonté de son groupe parlementaire de maintenir la pression et de défendre leurs principes face à ce qu’ils perçoivent comme une dérive autoritaire.

Avec ce point de presse, l’opposition montre qu’elle est déterminée à ne pas céder de terrain dans le débat politique, tout en appelant à une mobilisation sur tous les fronts.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°361 – du 03/01/2025

🔴 OUSMANE SONKO : LE PHÉNOMÈNE POLITIQUE DES 100 DERNIÈRES ANNÉES

🔴 LUTTE / COMBAT CONTRE BALLA GAYE 2 : SITEU JURE DE VENGER YÉKINI

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°354 – du 24 ET 25/12/2024

🔴 13e PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE À 42 ANS : EL MALICK NDIAYE : UNE PAGE INDÉLÉBILE DANS L’HISTOIRE POLITIQUE
🔴 KAOLACK / ATTRIBUTION D’UN TERRAIN DE 3 HA À LA CHAMBRE DE COMMERCE DIRIGÉE PAR LE MAIRE LUI-MÊME : Les habitants de Kabatoki décèlent un conflit d’intérêts

🔴 ORGANISATION JOJ DAKAR 2026 / EXCLUSION DES « SOMMITÉS » DES SPORTS AU PROFIT DE « GENS SANS EXPERTISE » : « C’EST UNE INSULTE ET UN MANQUE DE RESPECT NOTOIRE », SELON MBAYE JACQUES DIOP

Vers la fin de la prolifération des partis politiques au Sénégal ?

Le Sénégal pourrait bientôt amorcer un tournant majeur dans sa vie politique. Selon L’Observateur dans son édition de ce lundi, le régime actuel serait sur le point de s’attaquer à un problème récurrent : la prolifération des partis politiques. Le pays compte actuellement près de 400 formations politiques, un chiffre jugé excessif par de nombreux observateurs et acteurs politiques.

Après avoir pris des mesures pour encadrer le paysage médiatique, les nouvelles autorités ambitionneraient désormais de « rationaliser l’espace public » en mettant de l’ordre dans le foisonnement des partis politiques. Cependant, aucune précision n’a été apportée quant à la manière dont cette rationalisation sera mise en œuvre. Le quotidien ne mentionne ni calendrier ni mécanisme précis, laissant le flou sur les intentions réelles du gouvernement.

Pour certains responsables politiques interrogés, la solution est simple : appliquer rigoureusement les lois existantes qui régissent la création et le fonctionnement des partis. Selon Maguèye Kassé, membre du bureau politique du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), une stricte application des critères légaux réduirait considérablement le nombre de formations.

« Si la loi était appliquée, on n’aurait pas plus de 200 partis dans ce pays », tranche Kassé. En effet, la législation sénégalaise impose des conditions strictes pour qu’un parti soit reconnu, notamment l’existence d’instances opérationnelles (comme un comité central ou un bureau politique) et la publication d’un bilan financier annuel.

Pourtant, aucun parti ne semble actuellement remplir l’ensemble de ces obligations. « Ni le parti ou la coalition au pouvoir ni l’opposition ne le fait », affirme Ousmane Badiane, chargé des élections de la Ligue démocratique (LD).

Le non-respect généralisé des règles pose un défi pour l’application des lois. « On ne peut pas appliquer la loi à certains et pas à d’autres », souligne Badiane. Cette situation reflète une certaine impunité dans le fonctionnement des formations politiques et un laxisme institutionnel dans le contrôle de leur conformité légale.

La question de la prolifération des partis politiques dépasse la simple application de la loi. Elle touche à des enjeux plus larges, notamment la représentativité, la qualité du débat démocratique et l’efficacité de l’action publique.

Alors que le régime du Président Diomaye Faye semble prêt à s’attaquer à ce chantier délicat, la réussite d’une telle réforme dépendra de la capacité des autorités à instaurer des mécanismes transparents, équitables et acceptés par toutes les forces politiques.

La rationalisation de l’espace politique est-elle la solution à la fragmentation du paysage politique sénégalais ? Si elle est menée avec impartialité, elle pourrait permettre de renforcer la crédibilité des partis et d’améliorer la gouvernance. Mais sans un consensus large et une volonté de respecter les règles de part et d’autre, ce projet pourrait rester lettre morte.

Dakar : Barthélémy Dias déclaré démissionnaire de son mandat de conseiller municipal

Le préfet de Dakar a officiellement déclaré Barthélémy Dias démissionnaire de son mandat de conseiller municipal de la Ville de Dakar. Cette décision a été notifiée à l’ancien maire de Dakar à travers une lettre datée et adressée directement à sa personne.

Cette décision fait suite à une saisine de Monsieur Beyna Guèye, un électeur de la commune de Mermoz-Sacré-Cœur. Selon le préfet, Barthélémy Dias est déclaré inéligible en raison de sa condamnation par décision n°219 du 16 février 2017 du Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar. Cette condamnation a été confirmée par l’arrêt n°535 du 21 septembre 2022 de la Cour d’appel de Dakar, puis par l’arrêt n°76 du 22 décembre 2022 de la Cour suprême, qui avait rejeté le pourvoi formé par Barthélémy Dias.

Conformément aux dispositions légales, cette inéligibilité entraîne automatiquement la perte de son mandat de conseiller municipal.

La lettre de notification indique clairement que Barthélémy Dias a été informé de cette décision, laquelle prend effet à compter de la date de réception de la notification.

Cette démission forcée intervient dans un contexte politique marqué par des tensions au sein de la Ville de Dakar, où Barthélémy Dias avait déjà occupé des fonctions clés en tant que maire. Sa destitution pourrait susciter des réactions au sein de l’opposition et raviver les débats sur la gestion des inéligibilités des élus locaux.

Les prochains jours seront cruciaux pour observer les réactions de Barthélémy Dias, de ses partisans, et des acteurs politiques. Cette décision pourrait également relancer les discussions sur la réforme des lois électorales concernant les élus en situation d’inéligibilité.

Sûreté urbaine : Madiambal Diagne convoqué ce vendredi

Le journaliste Madiambal Diagne, président du groupe parlementaire “Avenir Communication”, a annoncé qu’il se rendra ce vendredi 13 décembre 2024 à la Sûreté urbaine de Dakar. Cette convocation fait suite à une plainte déposée contre lui par Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, durant la dernière campagne électorale.

C’est Madiambal Diagne lui-même qui a révélé l’information via un post publié sur son compte X (anciennement Twitter) :

« Je viens de recevoir la convocation de la police, suite à la plainte qu’Ousmane Sonko avait déposée contre moi durant la campagne électorale. J’ai rendez-vous donc, demain vendredi 13 décembre 2024, à 10 h à la Sûreté urbaine à Dakar. »

Cette convocation s’inscrit dans un contexte de tensions récurrentes entre Ousmane Sonko et Madiambal Diagne, deux personnalités influentes du paysage sénégalais. Lors de la campagne électorale, des échanges acrimonieux avaient marqué les débats, Madiambal Diagne ayant pris des positions critiques à l’égard de Sonko, tandis que ce dernier dénonçait ce qu’il considérait comme des « attaques infondées » de la part du journaliste.

La plainte en question, déposée par Ousmane Sonko, n’a pas encore révélé tous ses contours. Toutefois, elle pourrait concerner des déclarations ou écrits de Madiambal Diagne que Sonko estime diffamatoires ou préjudiciables à son image.

Cette convocation intervient dans un climat politique tendu où la liberté de la presse et les accusations de diffamation s’entrecroisent régulièrement. La démarche de la police, répondant à une plainte d’un acteur politique de premier plan, suscite déjà des interrogations sur la suite juridique et politique de l’affaire.

Madiambal Diagne est connu pour son franc-parler et ses opinions tranchées sur des sujets d’actualité, ce qui fait de lui une figure controversée dans le paysage médiatique. De son côté, Ousmane Sonko reste un acteur central de l’opposition sénégalaise, souvent au cœur de polémiques.

Le rendez-vous fixé à 10 h ce vendredi pourrait marquer un tournant dans cette affaire, dont les implications pourraient dépasser le simple cadre juridique pour alimenter encore les débats publics au Sénégal.

Affaire à suivre…

Ahmed Sylla et le renouveau politique au Sénégal : un message d’espoir pour l’Afrique

Comédien et humoriste bien connu, Ahmed Sylla, né à Nantes et issu de parents sénégalais, a toujours gardé un lien fort avec ses origines. Son attachement au Sénégal s’est révélé publiquement en juin 2023, lorsque des violences éclatèrent entre manifestants pro-Ousmane Sonko et forces de l’ordre. À l’époque, il avait pris position sur ses réseaux sociaux, appelant le gouvernement sénégalais à œuvrer « dans l’intérêt du peuple ».

Aujourd’hui, la transition politique amorcée par l’arrivée au pouvoir du duo Diomaye Faye et Ousmane Sonko semble susciter chez lui un profond optimisme. Lors d’une récente interview diffusée sur une chaîne YouTube de grande audience, Ahmed Sylla s’est exprimé avec enthousiasme :

Ces paroles témoignent de l’espoir que l’artiste place dans cette nouvelle ère pour le Sénégal. Selon lui, cette transition politique incarne bien plus qu’un changement de dirigeants. Elle offre une opportunité d’émancipation et de transformation profonde, non seulement pour le Sénégal, mais pour tout le continent africain.

Bien que sa carrière soit centrée sur le théâtre et le stand-up, Ahmed Sylla ne reste pas indifférent aux enjeux sociopolitiques qui touchent ses racines. À plusieurs reprises, il a utilisé sa notoriété pour sensibiliser ses fans sur des sujets tels que la justice sociale ou l’importance de la solidarité au sein des diasporas africaines.

Son soutien implicite aux idéaux de changement portés par Diomaye Faye et Ousmane Sonko reflète une tendance croissante parmi les membres de la diaspora africaine : celle de suivre de près, et parfois d’influencer, les transformations politiques dans leurs pays d’origine.

Avec l’avènement de ce nouveau duo à la tête du Sénégal, beaucoup partagent l’optimisme d’Ahmed Sylla. Si les défis restent nombreux – de la gestion économique aux tensions sociales –, cette transition suscite des attentes inédites. L’humoriste semble convaincu que cette dynamique peut résonner au-delà des frontières sénégalaises et inspirer d’autres pays africains.

En tant que figure publique, Ahmed Sylla incarne un pont entre deux mondes : celui de la diaspora et celui de ses racines. Par son discours, il rappelle l’importance pour les Afro-descendants de continuer à dialoguer avec leurs pays d’origine, tout en portant un regard critique et constructif sur leur avenir.

Avec cette prise de parole, Ahmed Sylla rejoint le cercle grandissant de personnalités qui, bien que résidant à l’étranger, contribuent à façonner le récit d’une Afrique tournée vers le progrès et l’émancipation.

Mort de Bassirou Diop : Barthélémy Dias dénonce une répression politique au Sénégal

Dans un communiqué transmis ce matin, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a annoncé avec émotion et indignation le décès de Bassirou Diop, un membre de son équipe de sécurité, survenu à la prison de Saint-Louis. Ce drame intervient dans un contexte politique tendu marqué par des tensions entre l’opposition et le pouvoir en place.

Un décès dans des conditions controversées
Bassirou Diop, arrêté avec 83 autres membres de la sécurité du maire lors d’une opération menée par la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), est la seconde victime liée à ce dossier, selon Barthélémy Dias. « C’est avec une immense tristesse et une profonde indignation que nous annonçons la mort de Bassirou Diop dans les geôles du pouvoir actuel », a déclaré le maire, dénonçant une « arrestation barbare » et un « acharnement politique ».

Il a également rappelé le décès du père d’un autre membre de sa sécurité, survenu en chemin pour assister au procès de son fils, qu’il qualifie de « pseudo procès politique ».

Un appel à la mobilisation
Barthélémy Dias a utilisé des mots forts pour dénoncer une « répression systématique » et une « instrumentalisation des institutions à des fins politiques ». Il appelle à la libération immédiate et sans condition de toutes les personnes détenues, y compris les membres de son équipe de sécurité.

Le maire de Dakar a également exprimé sa solidarité envers les familles endeuillées, tout en invitant les citoyens à l’unité face à ce qu’il considère comme une dérive autoritaire. « Ensemble, marchons et restons concentrés sur l’essentiel », a-t-il conclu dans son appel à la mobilisation.

Un contexte politique explosif
Cette annonce intervient alors que le climat politique au Sénégal reste particulièrement tendu, marqué par des arrestations de figures de l’opposition et des manifestations réprimées. Ces événements soulèvent des interrogations sur l’état des libertés démocratiques et le respect des droits humains dans le pays.

L’affaire Bassirou Diop symbolise, selon ses soutiens, le coût humain d’une crise politique qui semble s’intensifier. Les appels à la mobilisation populaire pour « défendre la démocratie et la justice sociale » se multiplient, rendant incertain l’apaisement de cette situation conflictuelle.

Quelles suites ?
Alors que les autorités n’ont pas encore réagi à cette déclaration, les regards se tournent vers les réactions de la société civile et des partenaires internationaux. La mort de Bassirou Diop pourrait devenir un catalyseur pour de nouvelles mobilisations et relancer les débats sur la gouvernance et les libertés au Sénégal.

Ousmane Sonko prépare sa déclaration de politique générale : une priorité pour le gouvernement

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a affiché sa détermination à finaliser sa Déclaration de politique générale (DPG), un exercice institutionnel incontournable qu’il souhaite présenter dans les plus brefs délais devant la nouvelle Assemblée nationale.

Selon le communiqué officiel, M. Sonko a demandé au ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de coordonner les travaux liés à ce document stratégique. Cette étape s’inscrit dans un contexte politique tendu, marqué par de vifs débats autour de la relation entre le chef du gouvernement et une Assemblée désormais dominée par l’opposition. Il convient de rappeler que M. Sonko avait jusqu’ici évité cet exercice, suscitant de nombreuses controverses.

La Déclaration de politique générale constitue un moment clé dans la gouvernance, permettant au Premier ministre de décliner les priorités de son action et d’engager la confiance des parlementaires. La décision de M. Sonko de s’y atteler reflète une volonté d’apaisement et de dialogue institutionnel, bien que les tensions politiques restent palpables.

En parallèle, Ousmane Sonko a exhorté les membres de son gouvernement à anticiper l’année budgétaire 2025, en mettant l’accent sur les dossiers prioritaires. Il a demandé à chaque ministère de concevoir un plan d’actions pour le premier semestre 2025, afin de garantir une exécution optimale des projets de développement.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte économique et social exigeant, où les attentes des citoyens sont fortes, notamment en matière de lutte contre la précarité, de création d’emplois et d’accès aux services publics.

La présentation de la Déclaration de politique générale devant l’Assemblée sera un test politique majeur pour Ousmane Sonko et son gouvernement. Au-delà des enjeux parlementaires, elle constituera une occasion de clarifier les priorités de son mandat et de rallier un soutien, aussi bien auprès des élus que de l’opinion publique.

Les prochaines semaines seront décisives pour évaluer la capacité du gouvernement à surmonter les défis institutionnels et économiques qui se dressent sur sa route.

Une redevance controversée mais encadrée : le MEPM défend sa politique énergétique

Le débat sur une éventuelle hausse des prix du carburant, en lien avec l’arrêté portant sur la redevance de la Commission de Régulation du Secteur de l’Énergie (CRSE), anime l’actualité. Face aux inquiétudes, le Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines (MEPM), dirigé par Birame Soulèye Diop, a clarifié la situation à travers un communiqué publié ce jeudi 28 novembre.

Le ministère rappelle que la redevance, au cœur de la polémique, n’est pas une nouveauté. Instituée par l’article 26 de la loi n° 2021-32 du 9 juillet 2021 et renforcée par le décret d’application n° 2022-1593 du 12 septembre 2022, cette redevance est perçue comme un mécanisme essentiel pour assurer l’autonomie financière et l’indépendance de la CRSE.

« Cette redevance n’est pas un fardeau nouveau », affirme le communiqué. Depuis 1998, les opérateurs du secteur de l’électricité s’y sont conformés. Avec l’élargissement des compétences de la CRSE aux hydrocarbures et au gaz, il est jugé légitime d’étendre son champ d’application aux acteurs de ces secteurs nouvellement régulés, à l’image des régulations observées dans d’autres industries, notamment les télécommunications.

Le ministère met en avant une approche équitable et proportionnelle. « La redevance est conçue pour être proportionnelle aux activités des acteurs concernés », explique le communiqué, précisant que les opérateurs des secteurs de l’électricité, des hydrocarbures et du gaz, détenteurs de licences d’importation, de stockage, de transport ou de distribution, contribueront désormais au financement des activités de régulation.

Dans une démarche de transparence, la CRSE a pris soin de consulter les opérateurs pour leur expliquer les objectifs et les implications de ce dispositif. La redevance, selon le ministère, permettra une meilleure prise en charge des missions de régulation dans un cadre juridique clair et adapté.

Alors que les consommateurs redoutent une hausse des prix du carburant, les services du MEPM se veulent rassurants. « Le Gouvernement travaille activement pour une baisse des prix des produits pétroliers et de l’électricité », affirme le communiqué. Cette démarche s’inscrit dans une politique plus large visant un meilleur ciblage des subventions énergétiques et une maîtrise des coûts pour les consommateurs.

Au-delà des débats sur la redevance, la cellule de communication du ministère insiste sur les avancées structurelles. Elle souligne que les mesures adoptées participent à renforcer le cadre institutionnel et opérationnel de la régulation. L’objectif affiché est de rendre le secteur énergétique plus dynamique et performant, tout en garantissant transparence et efficacité.

En somme, si la mise en œuvre de la redevance suscite des débats, le Gouvernement affirme sa volonté de concilier régulation efficace, équité pour les opérateurs, et protection des consommateurs. Les résultats des travaux en cours sur les prix devraient être annoncés prochainement, pour répondre aux attentes des citoyens.

Redevabilité électorale : un rapport pointe les lacunes et propose des réformes

Un rapport récent intitulé « Redevabilité électorale » met en lumière les enjeux cruciaux liés à la transparence et à la responsabilité dans les processus électoraux. Il souligne que la redevabilité est une condition indispensable pour renforcer la confiance des citoyens envers les institutions démocratiques et garantir des élections crédibles.

Le document, issu d’une analyse approfondie des processus électoraux, identifie plusieurs dysfonctionnements qui compromettent la transparence et propose des recommandations pour y remédier.

L’évaluation des initiatives existantes révèle des failles notables. Si des efforts ont été consentis pour renforcer la transparence – notamment à travers des plateformes numériques et la formation d’observateurs – plusieurs obstacles subsistent. Le rapport pointe un manque de communication proactive des institutions électorales, des faiblesses dans les technologies utilisées, et des inégalités dans l’accès aux médias pour les candidats et partis politiques.

Par exemple, certains électeurs ont exprimé des frustrations face à des informations électorales insuffisamment accessibles ou mises à jour tardivement. Ces lacunes, selon le rapport, sapent la confiance des citoyens et alimentent les soupçons de pratiques opaques.

Face à ces constats, le rapport émet des recommandations concrètes. Parmi celles-ci figurent :

Renforcer les cadres législatifs : Adopter des lois garantissant l’accès public aux données électorales et criminalisant les pratiques opaques.

Moderniser les outils numériques : Investir dans des technologies fiables pour assurer une gestion et une diffusion efficaces des informations électorales.

Promouvoir la participation citoyenne : Sensibiliser les citoyens sur leur rôle dans le suivi et la transparence des élections.

Former les acteurs clés : Développer des programmes de formation pour les membres des commissions électorales, les observateurs et les médias afin de garantir un suivi impartial et informé.

Le rapport compare également la situation locale à celle de pays ayant mis en place des mécanismes exemplaires de transparence électorale. Ces études de cas servent à illustrer des pratiques pouvant être adaptées pour renforcer la gouvernance démocratique.

En conclusion, le rapport insiste sur l’urgence de réformer les mécanismes existants pour garantir des élections transparentes et équitables. Il appelle à une mobilisation collective des institutions, de la société civile et des citoyens pour bâtir un système électoral où la redevabilité n’est plus une option mais une norme.

Tyrannie judiciaire : Bougane Guèye Dany accuse le pouvoir de museler les opposants

La rupture d’égalité et l’action publique sélective en réponse aux commandes publiquement assumées par le Premier Ministre dont la liste d’intentions de poursuites judiciaires est déjà préétablie, prennent forme depuis l’arrestation de 80 membres de l’équipe de campagne de Samm sa Kaddu durant la campagne électorale.

Cette série d’interpellations comme la garde à vue de Moustapha Diakhate, ancien parlementaire, et du journaliste Adama Gaye, participent à cet élan vindicatif de Ousmane Sonko réel maître des poursuites.

À l’instar des multiples appréciations des dérives du PM, les failles dans sa gouvernance financière et son administration domestiquée par Pastef, Moustapha Diakhaté n’a fait que dire librement son opinion, dans le respect strict de sa liberté d’expression. Depuis quand donner son avis est il devenu un délit au Sénégal ?

Que dire de Adama Gaye qui n’a pas dit plus que d’autres journaux de la place dont certains défendent le pouvoir?

Pourquoi devrait on arrêter Adama Gaye et laisser en liberté ces troubadours chroniqueurs et presse chaotique du «Projet »?

L’Etat de droit est en agonie au Sénégal devenu le pays de la justice sélective.

Leur arrestation traduit une volonté des tenants du pouvoir d’étouffer les libertés individuelles.

J’appelle l’opposition, la société civile et tous les segments de la société sénégalaise à se dresser, par tous les moyens constitutionnels, devant la tentative d’accaparement de l’appareil judiciaire par un seul homme ainsi que la tyrannie de la majorité qui se profile à l’horizon.

J’invite l’ONU, les ONG internationales, les partenaires stratégiques à placer la situation des droits de l’homme au Sénégal sous surveillance et en tirer toutes les conséquences de droit.

Ne faudrait il pas mettre un terme à ce cycle d’impunité inauguré par cette loi d’amnistie des crimes atroces (de 2021 à 2024) aux allures de crime contre l’humanité, de violation du droit des victimes à la vérité, à la justice et à la réparation?

Libérer Moustapha Diakhaté! Libérer Adama Gaye!

Bougane Guéye Dany
Mouvement Gueum Sa Bopp « les jambaars »

Aminata Touré : « Une victoire écrasante qui marque la fin d’une époque politique »

Au lendemain des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, les réactions continuent de se multiplier face aux premières tendances qui placent le Pastef largement en tête. Parmi les voix qui se sont élevées, celle d’Aminata Touré, ancienne Première ministre et actuelle Haut Représentant du Chef de l’État, s’est fait remarquer par sa fermeté et son optimisme.

Sur sa page X (ex-Twitter), Aminata Touré a célébré ce qu’elle qualifie de « victoire écrasante et sans appel ». « N’ayons pas le triomphe modeste : cette victoire consacre la fin définitive d’une époque politique et sonne le glas de la retraite définitive de nombreux politiciens », a-t-elle écrit, soulignant l’ampleur de l’élan populaire en faveur du parti au pouvoir.

Si Aminata Touré savoure cette victoire, elle n’en oublie pas les défis qui attendent la nouvelle majorité. « Le peuple sénégalais nous a accordé un vote de confiance sans équivoque. Il ne nous reste plus qu’à nous retrousser les manches pour transformer notre pays en profondeur et le sortir définitivement de la pauvreté », a-t-elle ajouté, appelant à une gouvernance efficace et axée sur les besoins réels des citoyens.

Cette déclaration s’inscrit dans un contexte de bouleversement politique au Sénégal. Les premières tendances des résultats confirment une nette domination du Pastef face à 40 listes concurrentes. Cette victoire, saluée par Aminata Touré, traduit l’aspiration d’une majorité de Sénégalais à un renouvellement profond de la classe politique.

Avec cette nouvelle dynamique, le parti au pouvoir se retrouve sous le regard attentif d’une nation qui attend des réformes ambitieuses et une gestion transparente. La responsabilité est immense, mais Aminata Touré et ses pairs semblent déterminés à relever le défi.

Victoire provisoire de Pastef : Alioune Tine propose qu’Ousmane Sonko préside le Parlement pour un meilleur équilibre des pouvoirs

Dans un contexte politique marqué par une victoire provisoire de la coalition Pastef, le fondateur de l’Afrikajom Center, Alioune Tine, a émis une proposition audacieuse : selon lui, Ousmane Sonko, actuel Premier ministre, devrait quitter ce poste pour prendre la présidence de l’Assemblée nationale. Ce choix, selon Tine, permettrait d’assurer un équilibre des pouvoirs au Sénégal et de renforcer le rôle du Parlement.

Dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter) ce lundi 18 novembre, Alioune Tine, figure influente de la société civile sénégalaise, a appelé à une réorganisation des pouvoirs au sein de l’État sénégalais. Selon lui, Ousmane Sonko, en tant que président du Parlement, pourrait insuffler une nouvelle dynamique à cette institution. « Pour servir le Sénégal et contribuer à l’équilibre des pouvoirs, il doit occuper la présidence du Parlement », a-t-il affirmé. Tine souligne que Sonko pourrait faire du Parlement un véritable contre-pouvoir, capable de jouer un rôle déterminant dans la transformation sociopolitique du pays.

Alioune Tine est convaincu qu’un Parlement renforcé, sous la direction d’Ousmane Sonko, serait capable de promouvoir des réformes majeures. « Président du Parlement, Ousmane Sonko en fera un pouvoir qu’il n’a jamais été dans l’histoire politique », a-t-il ajouté, insistant sur l’importance d’un pouvoir législatif plus autonome et influent.

Outre cette proposition, Alioune Tine a également suggéré des mesures pour revitaliser l’Assemblée nationale. Il recommande de « densifier le Parlement » en renforçant les capacités des députés, notamment par le recrutement d’assistants parlementaires qualifiés. Ces assistants auraient pour mission de soutenir, conseiller et orienter les parlementaires de manière plus efficace, permettant ainsi à l’Assemblée de mieux jouer son rôle de législateur.

Pour Alioune Tine, il est également crucial que la coalition Pastef nomme un Premier ministre « efficace, compétent, expérimenté et politique ». Cette personnalité devra faire preuve d’une « intelligence politique consciente des enjeux politiques, économiques, sociaux et écologiques du moment, pour agir en conséquence ». Il s’agit, selon Tine, de choisir une figure capable de mener des réformes ambitieuses, tout en assurant une gestion efficace des affaires de l’État.

Alioune Tine n’a pas oublié l’opposition dans sa vision d’un Sénégal renouvelé. Il insiste sur le fait que l’opposition doit être reconnue comme une institution à part entière, soulignant que « la rupture systémique » nécessaire pour le développement du pays ne peut se faire sans la participation de tous les Sénégalais. Cette inclusion, selon lui, doit se faire dans le respect des valeurs de la République et dans un esprit d’égalité.

« L’opposition doit jouer un rôle actif dans ce processus de transformation. Il est impératif de garantir un dialogue inclusif, respectueux des différences politiques, afin de bâtir une nation plus forte et plus unie », a-t-il plaidé.

La proposition d’Alioune Tine arrive à un moment crucial où le Sénégal est en quête de stabilité politique après une période de tensions. En appelant à un rééquilibrage des pouvoirs et à une revalorisation du rôle du Parlement, Tine cherche à promouvoir un système démocratique plus robuste, où chaque institution joue pleinement son rôle.

Reste à voir si Ousmane Sonko et la coalition Pastef seront réceptifs à ces suggestions et s’ils opteront pour un tel changement stratégique. Cette proposition pourrait redéfinir non seulement le rôle du Parlement, mais aussi l’architecture globale du pouvoir au Sénégal.

Législatives anticipées : Barthélémy Dias félicite le Pastef et salue la maturité politique des Sénégalais

Dans un message empreint de respect et de reconnaissance, Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddù, a adressé ses félicitations au Pastef suite aux premières tendances des législatives anticipées de 2024. Reconnaissant la victoire de la coalition dirigée par Ousmane Sonko, le maire de Dakar a salué un moment clé pour la démocratie sénégalaise.

« Le Sénégal vient de vivre un moment démocratique fort. En ma qualité de tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddù, je tiens à féliciter chaleureusement le vainqueur des élections, Pastef, pour sa victoire », a déclaré Barthélémy Dias. Il a ajouté que ce scrutin illustre la maturité politique du peuple sénégalais, qui a su exprimer sa voix dans le respect des valeurs républicaines.

Barthélémy Dias n’a pas manqué de remercier les électeurs qui ont soutenu sa coalition. « Votre soutien est une source d’inspiration et de motivation pour continuer à défendre les intérêts de notre pays et de notre jeunesse », a-t-il affirmé. Malgré les résultats, il a réitéré son engagement indéfectible envers un Sénégal plus juste et solidaire.

Dans son discours, le maire de Dakar a également insisté sur l’importance de l’unité nationale et de la préservation de la démocratie. « Ensemble, nous continuerons à travailler pour que la démocratie sénégalaise brille toujours plus fort », a-t-il martelé, se positionnant ainsi comme un acteur clé de l’opposition et du développement politique du pays.

Ces élections anticipées marquent un tournant dans la politique sénégalaise, avec une confirmation du poids croissant de certaines coalitions et un renouvellement des dynamiques politiques. Les propos de Barthélémy Dias témoignent d’une volonté de reconnaître les résultats tout en poursuivant la lutte pour ses idéaux.

Coalition Takku Wallu Sénégal : Message du Président d’honneur Abdoulaye Wade en prévision des élections du 17 novembre 2024

Dans un contexte politique marqué par des enjeux cruciaux pour l’avenir du Sénégal, le Président d’honneur de la Coalition Takku Wallu Sénégal, Abdoulaye Wade, a adressé un message fort à l’ensemble des Sénégalais, des militants du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), et des membres de la coalition. Ce message, empreint d’espoir et de mobilisation, vient à un moment décisif à l’approche des élections du 17 novembre 2024.

Lors d’une rencontre de courtoisie avec une délégation de la Coalition Takku Wallu, Abdoulaye Wade a exprimé sa satisfaction quant aux échanges fructueux qui ont eu lieu. « Ces moments d’échange me touchent profondément et réaffirment notre détermination à préserver et à défendre ensemble les valeurs et les acquis qui font la fierté de notre pays », a-t-il déclaré. Ce rendez-vous a permis de renforcer les liens au sein de la coalition et de confirmer l’engagement collectif en faveur de l’avenir du Sénégal.

La coalition, par sa diversité et sa force, incarne un véritable esprit d’unité nationale et un engagement sincère pour l’intérêt général. Abdoulaye Wade a salué les efforts des membres pour réconcilier les Sénégalais autour de valeurs partagées telles que l’espoir, la justice et la stabilité. « Vous êtes la voix de l’espoir, de la justice et de la stabilité. Votre engagement est essentiel pour maintenir notre cohésion sociale et préserver la paix », a-t-il affirmé.

Dans son allocution, Abdoulaye Wade a tenu à souligner l’importance de la jeunesse dans le processus politique et le développement du pays. « Je suis particulièrement fier de la place que vous accordez à la jeunesse, cette jeunesse qui est notre force et notre avenir », a-t-il insisté. En s’adressant aux étudiants, aux jeunes entrepreneurs et à l’ensemble des jeunes citoyens, il a lancé un appel vibrant : « Croyez en vos capacités, prenez part à l’action politique, car le Sénégal a besoin de vous, de votre énergie, de vos idées et de votre engagement ».

Fidèle à son engagement pour un Sénégal stable et démocratique, Abdoulaye Wade a mis en garde contre les dérives susceptibles de menacer la démocratie du pays. Il a exhorté tous les citoyens, militants et sympathisants à se mobiliser pour soutenir la Coalition Takku Wallu lors des élections à venir. « Le Sénégal ne doit jamais sombrer dans des dérives qui mettraient en péril notre démocratie et notre stabilité. J’invite tous les Sénégalais à soutenir notre coalition pour garantir un avenir prospère », a-t-il lancé.

À quelques jours des élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024, ce message du Président Abdoulaye Wade sonne comme un appel à la mobilisation générale. Il a insisté sur l’importance d’assurer un équilibre des pouvoirs, nécessaire pour un développement harmonieux et durable du Sénégal.

Le message du Président Abdoulaye Wade s’est conclu par une prière pour le Sénégal, invoquant la bénédiction divine pour guider le pays sur la voie de la paix, de l’unité et du progrès. « Que Dieu bénisse le Sénégal et nous guide sur la voie de la paix, de l’unité et du progrès », a-t-il souhaité avec ferveur.

Avec ce discours inspirant, Abdoulaye Wade réaffirme sa vision pour un Sénégal uni et prospère, et appelle tous les citoyens à prendre part activement à la construction de l’avenir du pays. La Coalition Takku Wallu Sénégal, par son engagement et sa diversité, se présente comme un acteur clé pour les échéances à venir.

En attendant les élections du 17 novembre 2024, le Sénégal est à un tournant. Cette période électorale s’annonce cruciale pour l’avenir du pays, et chaque citoyen est invité à faire entendre sa voix pour bâtir un Sénégal plus juste et plus fort.

Violences à Saint-Louis : La police interpelle plusieurs individus et saisit des armes lors d’une manifestation politique

Le lundi 11 novembre 2024, une manifestation politique organisée à Saint-Louis a dégénéré en violences, causant plusieurs blessés. Selon un communiqué officiel de la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale, les forces de l’ordre ont rapidement réagi pour contenir les débordements et rétablir l’ordre.

La manifestation a été marquée par des actes de violence, entraînant des interventions musclées des forces de sécurité. Quatre individus ont été interpellés pour coups et blessures volontaires. Ils sont actuellement placés en garde à vue au commissariat central de Saint-Louis.

Poursuivant leurs investigations, les autorités ont intercepté, vers 1h30 du matin, une caravane appartenant à une coalition de partis politiques sur la route nationale, au point kilométrique 50. L’opération a été menée par un détachement de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), appuyé par le Groupement Mobile d’Intervention (GMI). La fouille des véhicules de la caravane a permis de saisir un arsenal inquiétant : bombes asphyxiantes, bâtons télescopiques, douilles, tasers, couteaux, et lance-pierres figuraient parmi les objets saisis.

En plus des armes découvertes, les forces de l’ordre ont interpellé 77 individus, majoritairement des gardes du corps, qui se trouvaient à bord des véhicules de la caravane. Sept véhicules ont été immobilisés, dont certains contenaient des armes blanches. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’implication de ces personnes dans les actes de violence observés.

Face à ces événements, la Police nationale a rappelé son engagement à assurer la sécurité des personnes et des biens, en particulier dans un contexte de processus électoral sensible. Les autorités ont insisté sur la nécessité de respecter la réglementation en vigueur, surtout en cette période marquée par une intensification des activités politiques.

La situation à Saint-Louis reste sous haute surveillance, les forces de sécurité demeurant mobilisées pour prévenir d’éventuelles escalades de violence à l’approche des élections.

Fait à Dakar, le 12 novembre 2024

Source : Communiqué officiel de la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale

LA DÉMARCHE DE JEAN BAPTISTE TINE QUI RASSURE LES ACTEURS POLITIQUES : Une gouvernance électorale innovante

Depuis son arrivée à la tête du Ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine, une nouvelle démarche a été imprimée dans la gouvernance électorale. Cette gestion innovante de la chose électorale rassure les acteurs politiques malgré quelques agissements politiciens d’un groupe isolé de l’Opposition.

Le 21 Septembre 2024, le Ministre de l’Intérieur a lancé des concertations avec les formations de l’opposition dont une coalition dénommée «ATEL ». Devant les acteurs politiques, il a dit : «J’appelle fraternellement tous les cadres politiques à rejoindre l’attelage électoral ».

Devant les participants, il a déclaré : «J’ai été chargé d’initier des concertations avec toutes les parties prenantes du processus électoral des législatives anticipées du 17 novembre 2024 ».

Le Ministre de l’Intérieur a rappelé lors de cette rencontre «qu’aujourd’hui, dans le cadre de cette initiative, nous avons accueilli 123 formations politiques ainsi que les principaux acteurs de la société civile. L’objectif est de construire des consensus solides afin d’assurer des élections transparentes, démocratiques et inclusives ».

Le Ministre avait regretté «qu’une partie d’un cadre politique ait choisi de quitter la réunion après avoir tenté, sans succès, de bloquer les travaux ». De l’avis du chef des flics, «il est impossible d’entamer des discussions en imposant des conditions préalables, comme retirer des décrets et arrêtés avant même de dialoguer. L’histoire prouve que le boycott n’a jamais été une stratégie politique constructiveJ’invite fraternellement Atel à rejoindre ce processus électoral avant qu’il ne soit trop tard ». Cette posture responsable du Ministre de l’Intérieur avait séduit tous les observateurs surtout la Société civile.

Par ailleurs, le Ministre de l’Intérieur avait procédé à la remise des clés de 59 véhicules, dont 13 destinés aux membres du bureau de la CENA et 46 pour les Présidents des Commissions Électorales Départementales Autonomes (CEDA). Cet acte s’inscrit pleinement dans les préparatifs des élections législatives du 17 novembre 2024.

«Ces nouveaux véhicules permettront d’assurer une mobilité fluide et intelligente, essentielle pour garantir une organisation électorale optimale. Je tiens à rappeler que la dernière dotation en véhicules pour la CENA remonte à 2012. Cet investissement traduit donc clairement mon engagement à assurer la transparence, la sécurité et l’efficacité des processus électoraux dans tout le pays » a déclaré le Ministre de l’Intérieur.

Je reste déterminé à mettre en place toutes les conditions matérielles nécessaires pour que chaque étape des élections se déroule dans les meilleures conditions, au bénéfice de l’ensemble des électeurs. Je souhaite un plein succès à la CENA dans ses missions, et j’exhorte ses membres à faire bon usage de ces véhicules.

Le Ministre de l’Intérieur, après avoir remercié «tous les acteurs impliqués dans ce processus, qui veillent à la bonne marche de notre démocratie », a rappelé que «lors de ma rencontre de ce samedi 28 septembre avec les représentants des organisations politiques et de la société civile, j’ai tenu à saluer le climat de sérénité et l’esprit de dialogue constructif qui ont marqué nos échanges ».

«Ensemble, nous avons abordé plusieurs points essentiels pour garantir le bon déroulement des élections législatives à venir : la date de dépôt des candidatures, les critères du casier judiciaire et le format du bulletin de vote » avait rappelé le Ministre.

Ce dernier a tenu à préciser «qu’en ce qui concerne les critères liés au casier judiciaire et au format du bulletin, ces questions relèvent du pouvoir réglementaire. C’est pourquoi je me tournerai vers le Président de la République et le Premier ministre, qui auront à se prononcer sur la réponse à apporter ».

Le Ministre a remercié «tous les acteurs politiques et la société civile pour leur engagement et leur contribution au maintien d’élections transparentes et inclusives. L’intérêt supérieur du Sénégal reste au cœur de nos préoccupations ».

A propos du bulletin de vote, le Général Jean-Baptiste Tine avait été précis. Aux acteurs politiques, il a dit sans ambages : «Nous restons définitivement sur le format du bulletin de vote traditionnel ».

Ce lundi 08 octobre 2024, le Ministre de l’intérieur a présidé, pour la troisième fois, une rencontre avec les acteurs politiques et la société civile dans le cadre des préparatifs des législatives anticipées du 17 novembre. C’est là qu’il avait décidé de maintenir le bulletin de vote traditionnel, «en raison de l’absence de consensus sur une révision du format. Cela permettra de garantir la clarté et la continuité du processus électoral ».

Il a rappelé que «sur les 46 listes déposées, 41 ont été jugées recevables, témoignant d’une participation active et dynamique ».

«Je tiens également à rappeler que la distribution des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’à la veille des élections, soit le samedi 16 novembre à minuit, et pour les électeurs à l’étranger, jusqu’au jour du vote. Cette mesure vise à permettre à tous les Sénégalais de voter massivement » s’est engagé le Ministre.

Une autre initiative innovante dénommée « SEN XALAAT » a été prise. Cela pour permettre «de recueillir vos alertes, avis et suggestions pour améliorer nos services. Votre participation est essentielle pour construire ensemble un environnement plus sûr et plus efficace ».

Le Ministère a demandé aux citoyens de «participez activement en envoyant vos messages, faites entendre votre voix et contribuez à l’évolution de nos services toujours dans la dynamique de JUB, JUBAL, JUBANTI ». «Ensemble, faisons de la sécurité publique et de la gouvernance une responsabilité partagée. En attendant le lancement prochain du nouveau site internet et des plateformes digitales du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, nous vous invitons à nous envoyer vos messages directement en inbox » lit-on sur la page tweeter du Ministre.

Concernant la violence constatée au début de la campagne électorale, le ministère de l’Intérieur a réagi. Il a appelé  l’ensemble des leaders de partis politiques et coalitions de partis à faire preuve de calme, de responsabilité et de retenue.

«Le respect des valeurs démocratiques et du vivre-ensemble est essentiel pour garantir un processus électoral pacifique et respectueux des droits de tout un chacun», a indiqué le Ministère de l’Intérieur dans un communiqué de presse.

Le  Ministère a réaffirmé «son engagement à veiller à la sécurité de chaque citoyen tout au long de cette période. Il signale même que des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique ».

Le ministère a exhorté «toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, pour contribuer à une campagne digne et exemplaire, gage de notre engagement commun envers une démocratie stable et respectée ».

Rencontre Amadou Ba-Bougane Guèye : Une alliance de l’opposition en gestation

Condamné le 30 octobre par le tribunal de Tambacounda à un mois de prison avec sursis et une amende de 100 000 FCFA, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, a rencontré ce 31 octobre Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jamm ak Njariñ.

Selon une source relayée par Ledakarois, cette rencontre s’est tenue en présence de plusieurs figures de l’opposition, dont Barthélemy Diaz, chef de file de la coalition Samm Sa Kaddu, Anta Babacar Ngom, Thierno Bocoum, et Pape Djibril Fall, entourés de leurs militants.

L’emprisonnement puis la libération de Bougane Guèye Dany semblent avoir renforcé les liens au sein de l’opposition. Amadou Ba a profité de l’occasion pour exprimer son soutien à son confrère, saluant son engagement en faveur de la démocratie et des libertés fondamentales.

La note souligne également que, bien que chacun se prépare aux élections sous des bannières distinctes, les leaders de l’opposition affichent une unité et une solidarité notables à l’approche des législatives.

Bougane Gueye condamné à un mois avec sursis mais déterminé à poursuivre son combat politique

Le candidat aux législatives du 17 novembre, Bougane Gueye, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a été condamné à un mois de prison avec sursis pour « refus d’obtempérer » après avoir tenté de forcer un barrage de gendarmes pour accéder à Bakel, une zone sinistrée par les inondations. Malgré ce revers judiciaire, il réaffirme sa détermination à s’opposer au pouvoir en place.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Mesdames et Messieurs,
Heureux de pouvoir reprendre langue avec vous, après douze jours de séquestration et de privation de liberté. Cette dernière, bien qu’elle soit précieuse et vitale, ne vaut cependant pas plus que, le bonheur de chacun de nos compatriotes d’où le sens de mon combat.

Je réaffirme ici avec fermeté, mon engagement à œuvrer pour le développement de mon pays.

Ma conviction est qu’au finish, il n’y a ni vainqueur ni vaincu dans le procès d’hier à Tamba. Disons seulement que la Justice a démonté qu’elle reste le dernier rempart pour le respect de nos libertés individuelles souvent confisquées.

Notre détermination reste inoxydable et, telle une sentinelle, nous serons debout, pour combattre l’arbitraire.

Aujourd’hui, le seul COMBAT qui devrait mobiliser toutes les énergies, c’est la satisfaction des revendications du peuple sénégalais fatigué et déçu.

En sortant de la MAC de Tambacounda, dans la chaleur torride de la nuit, toutes mes pensées ont convergé vers les populations sinistrées de Bakel. Il en est de même pour tous ces détenus souvent dépourvus de tout et laissés à eux-mêmes.

Par cette occasion, j’invite l’Etat à revoir les conditions de détention des prévenus afin de préserver leur dignité humaine dans tous les lieux de détention du pays.

J’adresse toute ma reconnaissance aux militants du mouvement Gueum Sa Bopp qui ont porté le combat en dénonçant cette prise d’otage dont j’ai été victime, sans jamais baisser les bras.

Mes remerciements sont également adressés à toutes les organisations de la Société civile sénégalaise sans exception, à toute la classe politique dans sa globalité, à mes colistiers de « Samm Sa Kaddu », aux Sénégalais de la Diaspora réunis autour de ATEL et à leurs alliés, aux familles religieuses chrétiennes et musulmanes, particulièrement au Khalife Général Serigne Mountakha Mbacké Bachir.

J’associe à ces remerciements toute la presse sénégalaise, les correspondants des médias étrangers, les lanceurs d’alerte, nos Forces de défenses et de sécurité et particulièrement l’Administration pénitentiaire.

Je remercie très sincèrement et j’encourage, le personnel du Groupe DMEDIA sans exception. J’ai eu écho de leur travail remarquable et inlassable pour la défense de la démocratie sénégalaise et des libertés.

Aux jeunes reporters, à mes consœurs et mes confrères de toute la presse, j’ai su garder de bons souvenirs de votre engagement pour la sauvegarde des libertés.

J’adresse ma plus haute considération à mon pool d’avocats. Ces hommes intègres ont su trouver les mots justes pour écarter toute accusation qui visait à me qualifier de délinquant et de renégat. Qu’ils en soient remerciés. Ma proximité avec eux durant cette épreuve m’a permis de comprendre que « la Justice, ce n’est pas quand on gagne le procès ». C’est plutôt, quand le Juge, dans son intime conviction, libère le prévenu faute de faits compromettants.

C’est le lieu de saluer, de soutenir et de défendre l’indépendance de notre Justice dont nous avons l’obligation de renforcer.

Mon cœur est libéré de toute rancune et de toute haine. Ainsi, par la grâce d’Allah, je pardonne.

J’ai pardonné parce que, j’ai estimé que le combat pour mon pays, le Sénégal, vaut plus qu’une hypothétique liberté.

Par ailleurs, je présente mes excuses à ma famille, à mes proches pour ces moments qu’ils ont vécus difficilement.
Je suis reconnaissant de la compassion dont ils ont fait montre à mon égard.

Merci au Peuple sénégalais dans son unité et dans sa diversité.

Le combat continue
Vive le Sénégal
Vive l’Afrique

Bougane Gueye Dany
Président de Gueum Sa Bopp Les Jambars
Candidat sur la liste Samm Sa Kaddu.

Les Déclarations de Pastef sur les 1000 Milliards : Une Polémique Politique sur la Scène Sénégalaise

Lors du lancement de la campagne pour les législatives à Thiès, Ousmane Sonko, tête de liste nationale de la coalition Pastef, a secoué l’opinion publique en affirmant qu’un montant de plus de 1000 milliards de francs CFA avait été découvert dans un seul compte bancaire. Cette révélation, confirmée par El Malick Ndiaye, tête de liste de Pastef dans le département de Linguère, suscite de vifs débats et suscite des réactions diverses parmi les acteurs politiques sénégalais.

Cette déclaration n’a pas laissé indifférent Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre. Dans un tweet publié le 3 octobre, il a interpellé les nouvelles autorités, les exhortant à prendre des mesures pour récupérer ces fonds. « Allez chercher maintenant ces 1000 milliards car le pouvoir de le faire est déjà entre leurs mains depuis 7 mois », a-t-il écrit, mettant en avant une attente de résultats concrets après les accusations de détournement.

El Malick Ndiaye, également ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, n’a pas tardé à répondre aux propos de l’ancien Premier ministre via une publication sur Facebook. Il y rappelle la nécessité d’une juridiction compétente pour la récupération de fonds présumés détournés, dénonçant une supposée ignorance ou mauvaise foi de la part d’Abdoul Mbaye. « Comment peut-il ignorer qu’il faut une juridiction compétente pour récupérer l’argent détourné ? » écrit-il, soulignant la complexité juridique de la question.

Cette controverse éclate dans un contexte de campagne législative intense, où les accusations de corruption et de mauvaise gestion deviennent des armes politiques. Pour la coalition Pastef, la dénonciation des fonds non récupérés peut renforcer son discours anti-corruption, tandis que les réactions des autres acteurs traduisent les tensions entre les autorités actuelles et les opposants.

Les prochains jours seront décisifs pour voir si cette question des 1000 milliards de francs CFA fera l’objet d’enquêtes approfondies ou si elle restera une simple polémique de campagne.

Clarification : aucune convocation reçue, la campagne continue dans la sérénité

Face à des rumeurs persistantes dans la presse et sur les réseaux sociaux affirmant qu’il aurait reçu une convocation, le candidat tient à apporter une mise au point. Il affirme qu’à ce jour, aucune convocation ne lui a été adressée et assure poursuivre sa campagne dans le calme et la sérénité, en parfaite communion avec les Dakarois et Dakaroises.

Dans un communiqué, le candidat a invité ses militants et sympathisants à ignorer les rumeurs et à continuer leur mobilisation dans le respect et le patriotisme, valeurs qui sont, selon lui, au cœur de leur ADN politique. “Je poursuis ma campagne avec sérénité, en parfaite communion avec les Dakarois et Dakaroises. J’invite les militants et sympathisants à maintenir la belle mobilisation déjà entamée, dans le calme, la sérénité et, surtout, dans le patriotisme”, a-t-il déclaré.

Cet appel à l’apaisement vise à tempérer les tensions et à recentrer l’attention sur les objectifs de la campagne. En insistant sur la sérénité et le patriotisme, le candidat semble vouloir consolider l’unité de ses partisans et éviter toute escalade de tensions alors que l’échéance électorale se rapproche.

Ainsi, malgré les informations contradictoires, le candidat et son équipe se disent déterminés à poursuivre la mobilisation et à rester concentrés sur leurs priorités de campagne.

Barthélemy Dias critique la transhumance et le recrutement politique : « Un régime solide n’a pas besoin de prises d’otages »

Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, a vivement dénoncé les méthodes politiques du régime en place, qu’il accuse d’encourager la transhumance pour renforcer son assise. Lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la rencontre de l’intercoalition Samm Sa Kaddu, Jamm ak Jerin et Takku Wallu, Dias a qualifié le pouvoir actuel de « désespéré », s’appuyant sur le récent départ de Déthié Fall, ancien membre de leur coalition, qui a rejoint les rangs du parti Pastef d’Ousmane Sonko.

« Un pouvoir sûr de lui n’a pas besoin de recruter des candidats en changeant leur allégeance, ni de recourir à la transhumance. Ceux qui hier dénonçaient ce phénomène l’utilisent aujourd’hui sans scrupules », a-t-il déclaré en visant indirectement le départ de Déthié Fall sans toutefois le nommer. Pour Dias, cette pratique montre le manque de confiance du pouvoir dans son soutien populaire et l’absence d’une vision politique cohérente.

Il a également abordé la question de l’intégration de proches du président au sein de hautes fonctions de l’État, ce qu’il qualifie de « recyclage » de personnalités pour sécuriser les postes-clés de l’administration. « Les personnalités les plus influentes, hormis le président et le Premier ministre, proviennent toutes de la transhumance », a-t-il déclaré, citant en exemple le directeur de cabinet du président et le secrétaire général de la présidence, qui ont récemment rejoint le camp présidentiel après avoir évolué dans d’autres formations politiques.

Pour Barthélemy Dias, ces pratiques montrent que le régime mise davantage sur des stratégies de fidélisation par ralliement que sur un véritable ancrage auprès de la population. Le maire de Dakar invite ainsi les électeurs à se mobiliser pour les prochaines législatives, estimant que cette élection est une opportunité de réaffirmer le besoin de changements structurels pour une véritable démocratie en adéquation avec les intérêts du peuple.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°305 – du 24/10/2024

🔴 PRÉSENCE MILITAIRE EN AFRIQUE DE L’OUEST : MACRON RÉDUIT SES EFFECTIFS AU SÉNÉGAL
🔴 RUSE POLITIQUE : TAS BAPTISE DÉTHIÉ FALL « JUDAS » ET DÉNONCE LE « MACHIAVÉLISME PASTÉFIEN »

🔴 LIGUE DES CHAMPIONS / DÉFAITE CUISANTE DU BAYERN (4-1) : LE BARÇA RENOUE AVEC LA MAJESTUOSITÉ
🔴 OUVRAGES SUR L’ATHLÉTISME SÉNÉGALAIS : MBAYE JACQUES DIOP CÉLÈBRE NOS CHAMPIONS

Barthélémy Dias avertit contre la manipulation politique : « Le temps est révolu »

Dans un discours empreint de fermeté, Barthélémy Dias, tête de liste nationale de la coalition Sàm Sa Kàddu, a vivement critiqué ses adversaires politiques lors de sa récente prise de parole. Intervenant aux côtés du maire de Hann Bel Air, il a tenu à féliciter ce dernier, également tête de liste du département de Dakar, avant de s’attaquer directement à ceux qu’il accuse de manœuvres malhonnêtes.

« Nous n’allons pas confier la capitale aux voleurs », a-t-il martelé, dénonçant l’absence de transparence dans certaines affaires financières. Dias a exigé que toute la lumière soit faite sur l’origine des fonds évoqués dans des dossiers controversés, tout en appelant à cesser de tromper la population. Il a ainsi dépeint ses opposants comme des acteurs « qui ne font que râler » sans apporter de réelles solutions, tout en se disant satisfait que ces derniers évoquent enfin la question de la Haute Cour de justice, un organe judiciaire souvent au centre des débats sur la redevabilité des responsables publics.

Le maire de Dakar a conclu son intervention en soulignant que « le temps de la manipulation est dépassé », mettant en garde ceux qui tenteraient d’abuser de la confiance des citoyens. Barthélémy Dias, connu pour son franc-parler, continue ainsi de tracer une ligne claire contre les pratiques qu’il juge trompeuses, renforçant sa position comme un acteur incontournable de la scène politique sénégalaise à l’approche des prochaines échéances électorales.

Kaolack/Politique : Oubliés des listes de la coalition « Takku Wallu Sénégal », le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS, Badou Ndour, et ses compagnons contestent les investitures

Les choix de la liste « Takku Wallu Sénégal », dirigée par l’ancien Président Macky Sall, sont vivement contestés par certains responsables de la Fédération urbaine du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à Kaolack. Oubliés des listes, Badou Ndour et d’autres responsables locaux du PDS ont exprimé leur désapprobation face à ces décisions.

Badou Ndour et ses compagnons déplorent « la manière dont les investitures ont été organisées. » Selon eux, ceux qui se sont battus dès les premières heures pour renforcer le PDS depuis 2012 ont été écartés au profit de responsables de l’APR (Alliance pour la République). « Cette façon de faire nous a profondément touchés. Si ces méthodes persistent, nous suspendrons simplement nos activités en vue des élections législatives de 2024 », a averti le secrétaire général de la Fédération urbaine du PDS de Kaolack lors d’une conférence de presse tenue ce mardi.

Ils rejettent fermement la liste de la coalition « Takku Wallu Sénégal » et déplorent ces choix. « Nous voulons dire aux responsables de la coalition que s’ils ne corrigent pas cette injustice, Takku Wallu Sénégal sera le grand perdant à Kaolack. Nous rejetons catégoriquement cette liste et affirmons avec conviction que nous ne soutiendrons en aucun cas ces investis », a insisté M. Ndour. Pour lui, la priorité reste le bien-être des populations et non des intérêts personnels.

Diourbel : Le mouvement « Yonou Deugu » voit le jour pour un changement politique

À quelques jours des élections législatives, le mouvement « Yonou Deugu » a fait son apparition sur la scène politique de Diourbel, promettant de donner un nouveau souffle à la commune. Lors d’une rencontre grandiose au quartier Serigne Mbaye Sarr, le mouvement a été lancé dans une ambiance festive, attirant l’attention des médias et des habitants.

Le président du mouvement, Pape Diagne, a expliqué que « Yonou Deugu » est composé essentiellement de jeunes, mais aussi de femmes, de travailleurs du secteur informel et de sages. Titulaire d’un master en droit maritime et président sortant de l’amicale de la faculté de droit, Pape Diagne a souligné la nécessité de redonner à Diourbel un nouveau visage, face à un constat alarmant : « Diourbel est laissé en rade. Rien ne marche ici et rien n’a changé. Le maire, Malick Fall, je ne le dénigre pas, mais il a montré ses limites. Diourbel mérite mieux, et nous sommes là pour relever les défis. »

Pape Diagne a précisé que, bien qu’ils ne soient pas candidats aux prochaines élections législatives, leur objectif est d’orienter les Diourbellois vers les meilleurs choix. « Nous veillerons au grain et nous appelons les jeunes à prendre conscience. Les Diourbellois sont fatigués, surtout les femmes », a-t-il affirmé.

Le mouvement « Yonou Deugu » se veut être un véritable acteur de changement, visant à inciter les citoyens à s’impliquer dans le processus politique et à revendiquer leurs droits. « Nous tenons à remercier tous les membres qui ont porté leur choix sur ma personne et appelons les Diourbellois à venir adhérer au mouvement pour redonner à Diourbel le respect et la considération mérités », a ajouté Pape Diagne.

Le lancement du mouvement « Yonou Deugu » s’inscrit dans un contexte où les citoyens de Diourbel expriment un besoin croissant de changement et d’initiatives qui répondent aux défis socio-économiques auxquels ils font face. En mobilisant les différentes couches de la population, le mouvement aspire à créer une dynamique participative pour améliorer les conditions de vie dans la commune.

Ainsi, avec des valeurs de solidarité et de responsabilité, « Yonou Deugu » se positionne comme un nouvel espoir pour les habitants de Diourbel, appelant à une mobilisation collective pour bâtir un avenir meilleur.

Prolongement des délais pour les Législatives anticipées : l’opposition soupçonne une « ruse politique »

Le processus des Législatives anticipées fait l’objet de vifs débats au Sénégal, alors que l’opposition accuse le gouvernement de manœuvres dilatoires visant à prolonger les délais sans répondre véritablement aux attentes des acteurs politiques. Ce lundi matin, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a réuni les partis politiques, les coalitions, les acteurs de la société civile et les membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour discuter des préoccupations soulevées, notamment par l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL).

L’un des principaux points abordés lors de cette rencontre était la gestion des délais jugés trop courts pour l’organisation des élections, particulièrement en ce qui concerne la confection des bulletins et l’obtention du casier judiciaire, document requis pour les candidatures. L’ATEL et d’autres acteurs politiques, préoccupés par ces obstacles, ont réclamé un prolongement du calendrier électoral afin de permettre à toutes les parties de participer pleinement et dans des conditions équitables.

À l’issue des discussions, plusieurs acteurs, notamment Alioune Tine, représentant la société civile, ont affiché un optimisme prudent. « Il y a eu un bon débat », a déclaré M. Tine, soulignant que tous les participants se sont exprimés et qu’un consensus semble avoir été trouvé concernant les délais. « En gérant cette question des délais, on règle en même temps celle des casiers judiciaires, avec la collaboration du ministère de la Justice », a-t-il ajouté, tout en saluant l’ouverture d’esprit des différentes parties.

Cependant, malgré cet optimisme apparent, l’opposition demeure méfiante quant aux intentions réelles du gouvernement. Certains membres, exprimant leur scepticisme, accusent les autorités de vouloir utiliser cette prolongation des délais comme une « ruse politique ». Ils craignent que derrière cet apparent consensus se cache une tentative de saboter le processus électoral en reportant des décisions cruciales.

« Les hautes autorités jouent à la ruse politique », ont affirmé des représentants de l’opposition, soulignant que, bien que les discussions aient été productives, aucun engagement ferme n’a été pris concernant le prolongement des délais. Ils redoutent que le gouvernement ne fasse finalement marche arrière, en prétextant des difficultés techniques ou administratives, et finisse par rejeter les demandes des partis.

Pour le moment, aucune confirmation n’a été donnée par les autorités sur un éventuel prolongement des délais. La date limite pour le dépôt des candidatures reste fixée à dimanche 29 septembre à minuit, laissant peu de temps aux différents acteurs pour finaliser leurs préparatifs. L’opposition attend donc avec impatience une clarification des autorités sur ce point, tout en se préparant à une éventuelle confrontation si leurs préoccupations ne sont pas prises en compte.

Le processus des Législatives anticipées s’annonce donc tendu, avec des divergences persistantes sur la transparence et l’équité du calendrier électoral. Les prochaines décisions du gouvernement seront scrutées de près, alors que les différentes parties continuent de négocier sur les modalités de ces élections cruciales pour l’avenir politique du Sénégal.

Nouvelle coalition politique au Sénégal : « Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal » voit le jour

Dans un contexte politique marqué par une volonté de renouveau et de rééquilibrage des pouvoirs, une nouvelle alliance se forme au Sénégal. Il s’agit de la coalition « Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal », une force politique inédite qui regroupe des personnalités de divers horizons, unies par une même ambition : offrir aux Sénégalais une gouvernance plus équilibrée et des représentants parlementaires crédibles.

La coalition Yewwi Askan Wi, déjà bien ancrée dans l’opposition, subit ici une transformation notable tout en gardant ses piliers majeurs tels que le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR)Taxawu Sénégal de Khalifa Sall et Barthélémy Dias, et le Parti républicain pour le progrès (PRP) dirigé par Déthié Fall. Mais ce qui fait la force de cette nouvelle alliance, ce sont les nouveaux entrants : des figures émergentes de la scène politique sénégalaise telles que Papa Djibril Fall, président du mouvement Les ServiteursBougane Gueye Dany de Guem Sa Bop / Les DiambarsAnta Babacar Ngom, présidente de l’Alliance pour la République et la Citoyenneté (ARC), et Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR.

Cette coalition a pour ambition de créer une majorité parlementaire capable d’instaurer une cohabitation au sein de l’exécutif, condition essentielle, selon ses membres, pour garantir un véritable équilibre des pouvoirs et assurer une meilleure gouvernance au Sénégal. Leur vision repose sur un engagement à offrir aux citoyens des représentants dévoués à la défense des intérêts du peuple et non à des intérêts partisans ou personnels.

La coalition Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal aspire ainsi à réformer l’Assemblée nationale et à promouvoir une législation plus en phase avec les aspirations des populations. Elle entend se positionner comme un contrepoids face au parti présidentiel, en vue de rétablir une démocratie parlementaire forte.

Le pari est ambitieux mais reflète une demande croissante des Sénégalais pour une plus grande transparence, une gestion plus participative des affaires publiques et une redistribution plus équitable des ressources nationales.

Abdou Karim Sall lance une nouvelle coalition politique et se présente aux législatives de 2024

Abdou Karim Sall, maire de Mbao et ancien directeur général de l’ARTP, a annoncé la formation d’une nouvelle coalition politique, « And si Koluté nguir Sénégal » (AKS), qui soutiendra sa candidature pour les élections législatives du 17 novembre 2024. Cette décision, prise après consultation avec ses soutiens, traduit sa volonté de redéfinir sa stratégie politique. Bien qu’il quitte l’Alliance pour la République (APR), Abdou Karim Sall a exprimé sa reconnaissance à l’égard de l’ex-Président Macky Sall et a lancé un appel à toutes les « forces vives » du pays pour engager un dialogue « constructif » en vue d’élections transparentes et pacifiques.

L’intégralité de sa déclaration :

Mbao le 22 sept 2024

Mesdames et Messieurs, chers concitoyens d’ici et de la diaspora ;

Mesdames et Messieurs les journalistes de la presse nationale et internationale,

Je voudrais tout d’abord rendre grâce et gloire à ALLAH SWT le très haut pour tous les bienfaits qui m’ont été accordés et qui m’a accompagné durant toutes ses années de combat politique. Je prie sur son vénéré prophète Seydina Mohamed SWS.

En ce moment précis, mes pensées vont vers mes deux chers parents à l’endroit desquels, je n’ai de cesse de témoigner, même à titre posthume, ma profonde gratitude et mon allégeance, pour l’amour et la protection, de même que l’éducation et l’instruction inculquées.

Permettez-moi également de remercier ma tendre épouse Madame Marieme Dieng SALL, pour la compréhension et le soutien constant et sans faille. Merci du fond du cœur à l’ensemble de ma famille, de mes amis et mention spéciale à mes compagnons politiques qui m’ont toujours soutenu.

Chers concitoyens,

Je voudrais vous rappeler que c’est la lumière du Très Haut qui illumine notre conscience et oriente notre destinée. 

N’est-ce pas Le tout puissant Allah avait dit au Prophète PSL Consulte tes compagnons à propos des affaires, puis une fois que tu t’es décidé confie-toi donc à Allah, Allah aime, en vérité ceux qui lui font confiance.

Au regard du contexte politique, économique et social du pays et après avoir consulté les militants, les parents, les amis, les sympathisants, les guides religieux et beaucoup de républicains démocrates, l’heure est venue de prendre mes responsabilités en ouvrant une nouvelle page politique car mon engagement pour l’avenir du Sénégal reste et restera toujours intact.

Cette décision que je viens de prendre ne résulte pas forcement d’une mésentente   mais d’un besoin profond de réorienter ma stratégie politique et de proposer une alternative aux électeurs sénégalais.

Pour moi l’heure est venue de prendre un nouveau cap, plus en adéquation avec mes convictions personnelles et les priorités pour le progrès du pays.

Vous devinez donc aisément que ce n’est pas un exercice facile car en toile de fond, il y a toujours l’empreinte d’une émotion puisqu’on ne peut pas quitter de gaieté de cœur ce qu’on a aimé et chéri pendant plusieurs années.

C’est pourquoi au moment de reprendre ma liberté quant à mon compagnonnage avec l’APR, il me revient le devoir de remercier à plus d’un titre le Président Macky Sall pour tout ce qu’il a fait pour moi durant toutes ses années de compagnonnage. Je lui serais éternellement reconnaissant.

Si Allah vous donne son secours, nul ne peut vous vaincre. S’il vous abandonne, qui donc après Lui vous donnera son secours ? C’est Allah que les croyants doivent faire confiance.

C’est pourquoi nous avons pris la décision de mettre sur pieds une large coalition dénommée And si Koluté nguir Sénégal (AKS) et cette coalition portera notre candidature pour les élections législatives du 17 Novembre 2024.

Je lance un appel au pouvoir, à l’opposition ainsi qu’à toutes les force vives de notre nation pour un dialogue constructif afin de permettre à notre pays d’aller aux élections dans les conditions qui garantissent la transparence et la paix sociale.

Je vous remercie

Pour la stabilité économique, majorité à DIOMAYE-SONKO

L’examen des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 au Sénégal, dans le contexte actuel, révèle une situation où le soutien à une majorité parlementaire en faveur du régime DIOMAYE-SONKO est non seulement souhaitable, mais nécessaire pour l’avenir politique et économique du pays. En raison des récents blocages institutionnels, notamment les rejets systématiques des projets de lois proposés par l’exécutif et le refus du parlement de tenir des sessions cruciales pour adopter la loi d’orientation budgétaire, le Sénégal se trouve dans une impasse qui pourrait gravement entraver la gouvernance. Ces obstacles, orchestrés par la précédente majorité désormais défaite, témoignent de la nécessité de renouveler la législature pour permettre au nouveau régime de mettre en œuvre son programme réformateur.

Le président Bassirou Diomaye Faye a été contraint de dissoudre l’Assemblée nationale le 12 septembre 2024, après des mois de tensions avec un parlement manipulé par les alliés de l’ancien président Macky Sall. Ces derniers ont tenté de bloquer systématiquement l’action gouvernementale, allant jusqu’à menacer le Premier ministre Ousmane Sonko de motions de censure. Ce climat de confrontation permanente a non seulement paralysé l’adoption des réformes économiques indispensables, mais a également fragilisé la stabilité politique du pays. Dans ce contexte, il est clair qu’un parlement renouvelé, soutenant le régime DIOMAYE-SONKO, est crucial pour débloquer la situation et permettre au gouvernement d’agir efficacement.

L’échec de la 14e législature, qui a été un exemple frappant de dysfonctionnement institutionnel, ne doit pas se répéter. Cette législature, marquée par des scandales, des luttes intestines, des défiances du Conseil constitutionnel, et des tentatives de prolonger le mandat présidentiel par des moyens détournés, a exacerbé la défiance envers les institutions. La dissolution du parlement doit être perçue comme une opportunité de rompre avec cette page sombre et d’offrir au Sénégal un parlement capable de collaborer avec le pouvoir exécutif pour répondre aux aspirations de la population. Une majorité parlementaire en faveur de DIOMAYE-SONKO permettrait de tourner définitivement cette page et de restaurer la confiance dans les institutions démocratiques.

En matière économique, le Sénégal traverse une période délicate. La révision à la baisse par le FMI de la prévision de croissance économique 2024 de 7,1% à 6 %, combinée à un déficit budgétaire qui dépasse 7,5 % du PIB, souligne l’urgence d’adopter des réformes structurelles pour stabiliser l’économie. Ces réformes nécessitent une majorité parlementaire capable de soutenir les projets de loi du gouvernement, sans quoi les blocages institutionnels persisteront et gêneront la relance économique du pays.

L’importance de ces élections législatives réside également dans leur capacité à rétablir l’équilibre institutionnel. Le Sénégal, confronté à une crise institutionnelle majeure, a besoin d’un parlement qui œuvre pour l’intérêt général et non pour des ambitions partisanes ou personnelles. Le soutien d’une majorité parlementaire permettrait non seulement de faciliter l’adoption des réformes économiques, mais aussi de stabiliser la scène politique en évitant les tensions inutiles entre l’exécutif et le législatif. Un parlement favorable à DIOMAYE-SONKO garantirait que les priorités économiques et sociales du gouvernement soient mises en œuvre efficacement.

Le renouvellement du parlement offre également une opportunité unique de renforcer la démocratie sénégalaise. Après les échecs de la 14e législature, marquée par la manipulation politique et les querelles internes, le Sénégal aspire à un retour à des pratiques politiques plus transparentes et responsables. Le peuple, lassé par les scandales et les blocages, exprime un désir de voir émerger un parlement qui reflète les aspirations démocratiques du pays. Une majorité parlementaire pour DIOMAYE-SONKO permettrait de répondre à ce besoin en instaurant une législature engagée à travailler en harmonie avec l’exécutif, dans l’intérêt de la nation.

Enfin, ces élections ne doivent pas être perçues uniquement sous l’angle de la stabilité politique. Elles représentent également une chance pour le Sénégal de relancer son développement économique de manière durable et inclusive. Les réformes fiscales, budgétaires et sociales proposées par le régime DIOMAYE-SONKO ne pourront se concrétiser que si le parlement accorde son soutien à ces mesures ambitieuses. Un échec à obtenir cette majorité risquerait de prolonger la crise institutionnelle et de compromettre les progrès réalisés jusqu’ici en matière de développement.

Ainsi, pour le Sénégal, les élections législatives du 17 novembre 2024 doivent être un tournant décisif. En soutenant une majorité parlementaire en faveur du régime DIOMAYE-SONKO, le peuple sénégalais offrirait au pays la possibilité de surmonter les blocages actuels et d’adopter des réformes indispensables à la relance économique et à la stabilité politique. Il s’agit d’une opportunité unique de restaurer la confiance dans les institutions démocratiques et de garantir que le Sénégal puisse répondre aux défis de son développement dans les années à venir.

En tant que Président du Mouvement BATIR (Bâtir l’Avenir pour un Téranga Inclusif et Résilient), je soutiens pleinement la liste DIOMAYE-SONKO pour les élections législatives du 17 novembre 2024, car elle s’aligne avec notre vision d’un Sénégal inclusif, durable et résilient. Nous partageons l’ambition de bâtir un avenir où chaque citoyen aura l’opportunité de contribuer à une société équitable, où les ressources du pays sont gérées de manière responsable pour assurer le bien-être de tous. Ce soutien est essentiel pour garantir que les réformes proposées, en matière de transparence et d’innovation, puissent répondre aux défis contemporains, tout en renforçant la solidarité sociale et la résilience du pays face aux crises futures.

Dr. Abdourahmane Ba
Ingénieur Statisticien, Docteur en Management
Président du mouvement Bâtir l’Avenir pour un Téranga Inclusif et Résilient (BATIR)

Thiès – Politique : Pape Abdou Mané quitte le Parti Rewmi après plus de deux décennies de service

Pape Abdou Mané, figure bien connue du Parti Réew Mi, a annoncé sa démission dans un message adressé aux membres du parti. Après plus de vingt ans d’engagement au sein de la formation politique dirigée par Idrissa Seck, il quitte ses fonctions de Secrétaire National chargé des relations avec la presse, une position qu’il occupait depuis de nombreuses années.

Dans sa lettre, Pape A. Mané a exprimé sa profonde gratitude envers Idrissa Seck pour la confiance qu’il lui a témoignée tout au long de cette longue collaboration. Il a également souligné que cette décision, bien qu’elle n’ait pas été facile, a été prise dans le respect des valeurs du parti et avec reconnaissance pour les opportunités et les expériences acquises au cours de son parcours politique.

Mané a joué des rôles clés dans la communication et la gestion médiatique du parti, servant en tant que conseiller technique chargé de la communication du président Idrissa Seck au Conseil départemental de Thiès en 2014, et en tant que mandataire du candidat Idrissa Seck lors des élections présidentielles de 2007 à 2024. En outre, il a également été à la tête du Rassemblement des Élèves et Étudiants pour Idy (REEPI) dès 2004, marquant son engagement auprès de la jeunesse militante.

En plus de ses responsabilités au sein du Réew Mi, Pape A. Mané a occupé plusieurs postes importants, notamment en tant que chef de division chargé des relations avec la presse au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) de 2020 à 2023, et chargé des relations avec la presse de Oumar Guèye, alors ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement en 2012.

Son départ marque la fin d’une époque au sein du Réew Mi, mais il laisse la porte ouverte à de nouvelles opportunités, tout en souhaitant au parti un avenir prospère.

Cette démission pourrait provoquer des discussions sur l’avenir de la direction du parti et son organisation interne, surtout à l’approche des échéances électorales futures.

Une nouvelle alliance politique pour la transparence des élections législatives au Sénégal

Jeudi dernier, plusieurs figures politiques de premier plan se sont réunies pour annoncer la formation d’une alliance dédiée à la transparence des élections législatives au Sénégal. Parmi ces leaders figurent Khalifa Ababacar Sall, Pape Djibril Fall, Anta Babacar Ngom, Abdou Mbow, Abdoulaye Seydou Sow, et d’autres acteurs influents de la scène politique sénégalaise. Leur objectif est clair : garantir la crédibilité du processus électoral et assurer des élections législatives transparentes.

Dans une déclaration commune, Khalifa Sall, au nom de ses camarades de l’opposition, a insisté sur la nécessité d’une concertation inclusive impliquant l’ensemble des parties prenantes du processus électoral. Ils ont exprimé leurs inquiétudes face à l’absence de dialogue depuis les dernières élections présidentielles, pointant du doigt un manque de concertation qui pourrait affecter l’intégrité des futures échéances électorales.

Les membres de l’alliance ont également souligné que l’organisation des élections ne saurait être l’apanage du seul pouvoir en place. Ils ont insisté sur l’importance d’un processus collectif, associant à la fois les partis politiques, la société civile et l’ensemble des acteurs concernés par le bon déroulement du scrutin.

L’alliance a ainsi lancé un appel au président de la République, l’invitant à convoquer une réunion d’urgence avec toutes les parties prenantes afin de discuter des défis à relever avant les élections législatives. Ce dialogue, selon eux, est essentiel pour garantir un processus électoral équitable et transparent.

Dans un élan de mobilisation citoyenne, les leaders politiques ont encouragé le peuple sénégalais à s’engager activement et à défendre leurs droits démocratiques. Ils ont réitéré leur engagement en faveur d’élections justes et transparentes, affirmant leur détermination à œuvrer pour la protection des acquis démocratiques du Sénégal.

Cette initiative marque une nouvelle étape dans le débat politique autour des élections législatives, avec une volonté affichée de l’opposition de jouer un rôle actif dans la préservation des standards démocratiques du pays.

Optimiser l’évaluation des politiques publiques par le parlement

La dissolution de l’Assemblée nationale au Sénégal le 12 septembre 2024 offre une opportunité unique de repenser la place de cette institution dans l’évaluation des politiques publiques, une fonction essentielle pour la gouvernance démocratique et le développement national. L’évaluation des politiques publiques peut être définie comme un processus systématique visant à mesurer l’efficacité, l’efficience, la pertinence et l’impact des actions menées par le gouvernement pour répondre aux besoins collectifs. Il s’agit de recueillir et d’analyser des données quantitatives et qualitatives afin de juger si les politiques publiques ont atteint leurs objectifs et de déterminer quelles améliorations peuvent être apportées. Ce processus permet également de rendre des comptes aux citoyens et de garantir que les ressources publiques sont utilisées de manière optimale.

Au Sénégal, l’Assemblée nationale est théoriquement un acteur clé dans ce processus, comme en témoigne l’article 59 de la Constitution, qui confie à cette institution le pouvoir d’évaluer les politiques publiques. Cependant, en pratique, cette mission reste sous-utilisée. La loi n°2016-10 du 5 avril 2016 et le décret n°2015-679 du 26 mai 2015 ont renforcé le cadre législatif et institutionnel en introduisant des mécanismes plus stricts de suivi et évaluation des politiques publiques. Toutefois, les résultats sont mitigés en raison de la faiblesse de la coordination entre les différents acteurs impliqués dans l’évaluation, comme l’Inspection générale d’État (IGE), la Commission d’Évaluation et de Suivi des Politiques et Programmes Publics (CESPPP), et la Cour des Comptes. Ces institutions, bien que dotées de mandats clairs, peinent à collaborer efficacement avec le parlement pour une plus grande effectivité des évaluations.

L’un des principaux obstacles réside dans le manque de ressources humaines et techniques au sein de l’Assemblée nationale. Les parlementaires, souvent plus préoccupés par des dynamiques politiciennes que par les questions techniques, manquent de la formation et de compétences nécessaires pour faire faire des évaluations rigoureuses ou en bien comprendre les résultats pertinents. Pourtant, l’évaluation des politiques publiques exige que l’Assemblée nationale puisse activer et utiliser une expertise pointue en matière de collecte et d’analyse de données, de gestion des indicateurs de performance, et de suivi des impacts à court, moyen et long termes. Cette carence en capacité de mobilisation et la gestion des compétences techniques ou d’utiliser des agences spécialisées, freine la capacité du parlement à exercer un contrôle efficace sur les politiques conçues et mises en œuvre par le gouvernement, et à garantir que celles-ci répondent aux besoins réels des citoyens.

Le cadre légal existant est riche, mais il n’est pas pleinement opérationnel. L’Assemblée nationale ne dispose pas d’une commission parlementaire spécialisée exclusivement dans l’évaluation des politiques publiques, contrairement à ce qui est pratiqué dans d’autres pays africains. Le Ghana, par exemple, a institué un Bureau de Suivi et Évaluation qui collabore étroitement avec le parlement pour assurer une évaluation constante et indépendante des politiques sociales et économiques. Ce modèle pourrait inspirer le Sénégal, en créant une commission parlementaire permanente dotée des ressources nécessaires pour travailler en coordination avec des institutions comme l’IGE et la CESPPP.

Par ailleurs, il est impératif d’améliorer la transparence des données et des rapports d’évaluation. Actuellement, les informations relatives à l’exécution des politiques publiques sont souvent inaccessibles ou difficilement compréhensibles pour le grand public. Or, une véritable évaluation des politiques publiques ne peut se faire sans une diffusion large et régulière des résultats. La transparence, par la publication systématique des rapports d’évaluation et des conclusions tirées, est essentielle pour assurer la reddition de comptes et renforcer la confiance entre les citoyens et leurs institutions.

L’implication de la société civile est également un facteur essentiel pour améliorer la qualité des évaluations. Les ONG et think tanks sénégalais, dotés d’une expertise technique et d’une proximité avec les réalités locales, peuvent jouer un rôle crucial en enrichissant les analyses et en apportant des points de vue indépendants sur les résultats des politiques publiques. Leur intégration formelle dans le processus d’évaluation permettrait d’assurer une plus grande diversité des perspectives et une meilleure prise en compte des besoins des populations vulnérables. Le Rwanda, par exemple, a su intégrer des partenariats entre le gouvernement, le parlement et la société civile pour garantir des évaluations plus rigoureuses et inclusives de ses programmes.

L’expérience montre que la capacité d’un parlement à évaluer les politiques publiques dépend également de son aptitude à tirer des enseignements des meilleures pratiques internationales et régionales. En Afrique, des pays comme le Kenya ou l’Afrique du Sud ont mis en place des systèmes de suivi et évaluation robustes, combinant expertise nationale et appui international. Ces modèles montrent qu’une évaluation efficace ne se limite pas à la vérification des comptes ou à l’analyse rétrospective, mais doit également servir de guide pour l’amélioration continue des politiques publiques et des processus décisionnels.

Ainsi, pour renforcer le rôle de l’Assemblée nationale dans l’évaluation des politiques publiques au Sénégal, des réformes structurelles majeures sont nécessaires. Il est impératif de créer une commission parlementaire permanente (quinzième?) dédiée à l’évaluation, capable de travailler en étroite collaboration avec les institutions existantes tout en développant une expertise propre à l’Assemblée nationale. Cette commission pourrait bénéficier d’un renforcement des capacités par le biais de formations continues pour les parlementaires, afin de leur permettre de mieux comprendre, faire mener en y participant, et gérer les processus techniques d’évaluation des politiques publiques. L’amélioration de la transparence et de l’accès aux données publiques, ainsi que l’intégration de la société civile dans les processus d’évaluation, contribueront également à rendre l’évaluation plus participative et plus démocratique.

Pour concrétiser ces réformes, il est nécessaire de promouvoir une meilleure coordination entre l’Assemblée nationale et des institutions comme l’IGE, la CESPPP ; l’IGE et la Cour des Comptes, et les agences nationales de production de données et de l’information stratégiques tout en renforçant les mécanismes de publication et de discussion parlementaire et publique des résultats des évaluations. Le Sénégal pourrait ainsi s’inscrire dans une dynamique de gouvernance plus transparente, plus responsable et plus en phase avec les attentes de ses citoyens. Ces réformes permettraient à l’Assemblée nationale de jouer pleinement son rôle de gardien de la bonne gouvernance et d’acteur central dans l’évaluation des politiques publiques pour renforcer au final la démocratie, l’efficacité et l’impact de l’action publique.

Dr. Abdourahmane Ba
Expert International en Management et Evaluation
Ingénieur Statisticien
Kaolack, Sénégal

Ibrahima Sy, Ministre de la Santé : « La compétence prime sur les affiliations politiques »

Dans une récente controverse née d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a dû clarifier ses propos. Dans cet extrait, il semblait affirmer que les membres de son parti, PASTEF, étaient privilégiés lors des recrutements au sein de son ministère. Cependant, le ministre a rapidement réagi, dénonçant une manipulation de ses propos et réaffirmant son engagement envers les principes de compétence et de méritocratie dans la gestion publique.

La vidéo en question, filmée lors d’une tournée politique à Kanel, a suscité de vives réactions, notamment sur les réseaux sociaux. L’extrait laissait entendre que M. Sy accordait une attention particulière aux membres de son parti lors des nominations. Cependant, selon le ministre, cette vidéo a été intentionnellement tronquée pour déformer ses propos.

Dans une publication récente, Ibrahima Sy a dénoncé une volonté manifeste de « nuire et de dévoyer le fond de [sa] pensée ». Il a souligné que sa discussion à Kanel se tenait dans un cadre politique et que ses remarques visaient à encourager les militants de son parti, sans remettre en question son engagement pour la transparence et la compétence dans les nominations publiques.

Ibrahima Sy a tenu à rappeler son parcours d’universitaire et de cadre sénégalais, soulignant que ses valeurs transcendent les considérations politiques. Il affirme fermement que son accession au poste de ministre n’a pas modifié son approche : « Je privilégie toujours les compétences, l’expérience et le savoir-faire parce qu’en définitive, les résultats priment sur toutes les autres considérations. »

Le ministre a également insisté sur le fait qu’au sein de son cabinet, aucun profil politique n’a été favorisé et que toutes les nominations au ministère de la Santé et de l’Action sociale sont faites sur la base du mérite.

Reconnaissant les compétences au sein de son parti, M. Sy a déclaré que cela ne devrait pas être considéré comme un délit de promouvoir un membre de PASTEF, si celui-ci présente les qualifications requises. « À compétence égale, je ne pense pas que cela soit un délit de promouvoir un cadre de PASTEF qui est aussi un Sénégalais bien méritant », a-t-il ajouté, tout en réaffirmant que des cadres non affiliés à PASTEF ont largement bénéficié des opportunités de nomination au ministère.

Le ministre a conclu sa déclaration en rappelant que son objectif, comme celui de son équipe, reste l’intérêt supérieur du Sénégal. Il a réaffirmé son attachement aux directives du Président de la République et du Premier ministre Ousmane Sonko, insistant sur le fait que les changements attendus pour le pays passent par une gestion rigoureuse et fondée sur le mérite.

En somme, Ibrahima Sy a voulu clarifier sa position : la politique, bien que présente dans son parcours, ne prend jamais le pas sur l’exigence de compétence. Il appelle à une gestion publique juste, au service du développement du Sénégal, loin des manipulations politiciennes.

DPG : De quoi Sonko a-t-il réellement peur ?


Pourquoi le nouveau Premier ministre est-il réfractaire à faire sa déclaration de politique générale (DPG) devant les députés à l’Assemblée nationale ? Ousmane Sonko, élu depuis bientôt 4 mois, rechigne à décliner la feuille de route du gouvernement.
Cette lenteur traduit, sur le plan politique, une peur de la part de l’actuel chef du gouvernement à faire face à la majorité détenue par la coalition Benno Bokk Yakaar. Ousmane Sonko redoute que ses adversaires lui rendent la monnaie en déposant une motion de censure et en dissolvant le gouvernement.
Le PM est dans une fuite en avant. Il voudrait certainement éviter une motion de censure qui aurait occasionné la démission de son gouvernement. Va-t-on sacrifier la Constitution sur l’autel de ses ambitions personnelles ? En refusant de se soumettre à cette tradition républicaine hautement démocratique le régime Faye ne donne pas l’impression de faire mieux que son prédécesseur dans la défense et le respect des lois de la République.
Surtout que cette même Constitution permet au Président de la République de dissoudre la Constitution au mois de septembre après deux ans d’exercice et organiser au plus tard dans les trois mois qui suivent, de nouvelles élections législatives.
Sonko serait-il entre la morale et le droit ?
Il doit faire sa déclaration de politique générale pour qu’on sache là où il veut mener le pays sur le plan de la Santé. La date du 11 septembre lui permettrait de décliner sa feuille de route sur la Santé, l’Éducation, les Sports, l’Urbanisme, l’Économie, l’Environnement, l’emploi des jeunes, l’Émigration, la vie chère, la bonne gouvernance. Sans oublier le scandale de l’ONAS, du Port avec le licenciement de plusieurs agents.
D’ailleurs, j’ai supplié le Président dy Groupe parlementaire de BBY que l’affaire Sweet Beauty ne soit pas évoquée lors de la DPG, car les murs ont changé de peinture et de couleur. Ousmane sonko ne déshonore pas les jeunes qui ont cru en vous, même si le projet est fantôme et fictif.

Mouhamadou Lamine Massaly
Président du Parti UNR

Crise diplomatique entre le Maroc et le Sénégal : une tempête politique déclenchée par Cheikh Oumar Diagne

La scène diplomatique sénégalo-marocaine, habituellement caractérisée par une entente exemplaire, a récemment été secouée par une tempête politique sans précédent. En effet, des propos virulents tenus par Cheikh Oumar Diagne à l’encontre de Sa Majesté Mohamed VI et de son défunt père, Hassan II, ont provoqué un véritable tollé au sein du royaume chérifien. Ces déclarations incendiaires, émanant de l’une des figures les plus controversées de la scène politique sénégalaise, ont plongé les deux nations dans une période de tension inattendue.

Cheikh Oumar Diagne, connu pour ses positions tranchées et ses déclarations souvent polémiques, n’en est pas à son premier coup d’éclat. Toutefois, cette fois-ci, les répercussions sont d’une ampleur inédite. Les autorités marocaines n’ont pas tardé à exprimer leur indignation, mettant à l’épreuve une relation diplomatique jusque-là sans faille.

En réponse à ces attaques, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, s’est immédiatement dressé contre Cheikh Oumar Diagne. Dans une déclaration cinglante, il a dénoncé ce qu’il qualifie d’« attaques sataniques et démoniaques ». Pour Dany, ces propos ne relèvent pas seulement de l’opinion personnelle, mais constituent une attaque frontale contre un allié stratégique du Sénégal.

Dany n’a pas manqué de pointer du doigt le silence du Président Bassirou Diomaye Faye, qu’il qualifie de « complice ». Ce mutisme, selon lui, alimente les soupçons sur une éventuelle adhésion silencieuse aux propos de Cheikh Oumar Diagne, exacerbant ainsi la gravité de la situation.

Cette crise soulève également des questions au sein de l’opinion publique sénégalaise. Le journal Point Actu s’interroge sur l’avenir de Bassirou Diomaye Faye, actuel Directeur des moyens généraux de la présidence, et sur l’attitude du Président Macky Sall face à cette affaire. Sera-t-il contraint de limoger l’un de ses hauts fonctionnaires pour apaiser la situation ? Cette décision pourrait s’avérer cruciale pour préserver l’harmonie diplomatique entre Dakar et Rabat.

Le Sénégal, acteur clé sur la scène internationale africaine, se retrouve ainsi à un carrefour diplomatique délicat. La gestion de cette crise par le Président Macky Sall et son administration sera scrutée de près, tant par les partenaires régionaux que par l’opinion publique nationale.

La tension entre le Maroc et le Sénégal, bien que suscitée par des propos individuels, met en lumière la fragilité des relations internationales, où chaque mot peut avoir des conséquences disproportionnées. Alors que Rabat attend des actions concrètes de la part de Dakar, les prochains jours seront décisifs pour l’avenir des relations entre les deux nations. Cheikh Oumar Diagne, de par ses déclarations, a non seulement perturbé la scène politique sénégalaise, mais a également ouvert un débat sur les limites de la liberté d’expression lorsqu’elle porte atteinte aux symboles d’autres États.

ATTENTION ! TROP D’OPPOSITION TUE L’OPPOSITION Par Mohamed GASSAMA (Paris, le 26 août 2024)


Qu’il nous soit permis, d’emblée, de donner, comme références, les sénégalaises et sénégalais qui, il y a quasi soixante six ans (66 ans), jour pour jour, avaient jeté les bases de l’indépendance de notre cher pays. En effet, leur courage et leur abnégation, adossés à leur intelligence politique, furent capitaux dans leur légendaire opposition au Général De GAULLE, le 26 août 1958, à la mythique place Protêt, devenue la fabuleuse place de l’Indépendance, à Dakar. Connus sous le vocable de « Porteurs de pancartes », ces dignes filles et fils du Sénégal, dont feu Maître Mbaye Jacques DIOP, ancien Député-Maire de la ville de Rufisque, avaient été les porte-étendards de la démocratie et de la citoyenneté. À ce titre, force est de reconnaître qu’ils méritent bien d’être élevés au rang de modèles pour les générations présentes et futures. Avouons-le, sans ambages, la politique se fait avec lucidité, humilité et pragmatisme. En politique, rien n’est figé, tout est mobile et les réalités changent d’un moment à l’autre. Osons le dire, en politique, la vérité est en perpétuel mouvement. Cela pose d’ailleurs la problématique de la « VAR » dont l’utilisation semble parfois abusive et inappropriée. Nous y reviendrons prochainement, In Shaa ALLAHOU. En attendant, il faut retenir que l’art de gérer les affaires de la Cité requiert un minimum d’originalité dans l’approche, la conception et la démarche.
De ce fait, à vouloir, coûte que coûte, exister politiquement, on finit, généralement, par altérer sa propre existence ou par perdre son équilibre avant même d’atteindre l’essence de la vie politique. Malheureusement, certaines sorties, désagréables et dommageables, semblent étayer cette assertion. C’est dire qu’un acteur politique est appelé à se réinventer en permanence et surtout, à tenir compte du cadre spatio-temporel, à savoir, la situation d’énonciation et le contexte d’exécution d’un acte. En d’autres termes, il est important de savoir quand et où s’exprimer. C’est un truisme que de dire qu’on ne parle pas pour parler, on parle pour être écouté et entendu. De même, on n’écrit pas pour écrire, on écrit pour être lu et compris. Concrètement, on communique quand l’opportunité s’impose. Un discours, quel qu’il soit, doit être construit, structuré autour d’objectifs bien définis en ayant en ligne de mire un public bien identifié. À ce sujet, une question se pose: Le public sénégalais, composé de citoyennes et de citoyens attachés aux valeurs républicaines et aux traditions de bienséance, a-t-il besoin de discours irrévérencieux, blessants voire outrageants ? Non assurément, pour la simple raison que nous appartenons à une société qui bannit l’arrogance, la vanité et l’offense. Sous ce rapport, l’on ne gagnerait rien à verser dans le nihilisme ou à se lancer dans de sempiternelles diatribes contre le Gouvernement, précisément, contre le Premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO. Il n’y a point de place pour des débats de bas étage ou de borne fontaine au moment où les priorités commandent de faire bloc autour de l’essentiel, c’est-à-dire, la satisfaction des besoins vitaux des sénégalais ainsi que la transformation systémique du pays. Pour rappel, un politique demeure un citoyen qui, de façon responsable et bénévole, participe à l’essor de la Nation. Dans l’antiquité gréco-romaine, tout citoyen était ipso facto un politique et l’ensemble des politiques se retrouvaient dans l’« Agora » ou le Forum ( la place publique) pour échanger librement et sans filtre. C’était le charme de la Démocratie directe !
Tout citoyen avait des Droits mais aussi des Devoirs dont la défense de la République, l’acceptation d’être recensé pour évaluer ses Biens et la contribution aux finances publiques à travers ce que l’on appelait le « TRIBUTUM », l’équivalent aujourd’hui de l’impôt ou de la taxe. Refusons donc de croire que la politique rime avec duplicité, hypocrisie, jalousie ou tromperie. Au commencement, elle fut un art très noble et bien réputé, toutes choses qui nous interpellent, individuellement et collectivement. En tous cas, à force de vouloir tirer sur tout ce qui bouge, on finira par s’en prendre à soi-même. À l’instar de tous les pays démocratiques du monde, le Sénégal compte un Pouvoir, qui gouverne grâce à la confiance de la majorité de la population, mais aussi des Oppositions. Cette précision permet de prévenir que nous ne nous amuserons jamais à mettre tous nos œufs dans le même panier. L’écosystème politique englobe toutes sortes de variétés, de spécimens ou d’échantillons. Nous distinguons ainsi un groupe de tête qui, en raison de la valeur du quotient intellectuel et du « curriculum vitae » de ses membres, reste doté d’une capacité de compréhension et d’adaptation à toutes les situations socio-politiques. Ces acteurs ont en commun l’attachement à l’intérêt général et l’acquisition d’un sens élevé du civisme. En marge des cadors de la scène politique, se dresse une équipe de « barragistes », jamais sortis de la zone de relégation, qui, par tous les moyens, veulent se faire une place au soleil et jouer les premiers rôles alors qu’ils ne doivent leur durée sur le terrain qu’au « buzz » médiatique dont ils jouissent à longueur de journée. Ainsi, générés par la force des choses, ils éprouvent toutes les peines du monde à produire un récit captivant et à trouver un écho favorable. Visiblement, plus d’un sénégalais se sent abasourdi par les limites objectives, en termes de vision et de programme d’une part, et de l’autre, par le manque de compétences cognitives de ces disciples de la « politique politicienne ». Du matin au soir, ils ne déversent que des malédictions ou des insanités que nul ne s’aventurerait à reprendre tant les mots sont d’une grossièreté inqualifiable. Nous aimerions bien leur signifier que le lien intelligent entre les segments d’une société sera toujours fondé sur la sagesse du discours, la rationalité des intentions et le respect des Lois et Règlements qui assurent un vivre ensemble paisible et propice au développement. Ont-ils besoin de cours de rattrapage pour mettre à jour leurs pratiques, désormais, obsolètes ? Si oui, précisons que l’arène politique est le lieu, par excellence, du débat d’idées, de l’échange cordial, de la bienveillance et de l’humour. Tous ceux qui sont épris de paix et de démocratie s’attendent à des palabres contradictoires mais civilisés et policés. Certes, on ne peut pas ne pas communiquer mais, comme a-t-on coutume de dire, « Trop de communication tue la communication » et nous y ajouterions : TROP D’OPPOSITION TUE L’OPPOSITION.

Transparence et reddition des comptes : Espoir ou diabolisation ? Par Oumar Diouf FALL

Il faut juste oser espérer que le souci des nouvelles autorités est d’instaurer la transparence et de rendre compte de la réalité de la gestion des finances publiques.
Une initiative louable, pour que nul n’en ignore dans l’utilisation des ressources publiques.
Toutefois, le nouveau pouvoir devra aussi aller jusqu’au bout de sa logique de transparence et de reddition des comptes publics en poussant le même exercice de transparence en publiant les « subventions » allouées aux syndicats d’enseignants et d’autres syndicats, aux familles religieuses, toutes confessions confondues, aux associations de magistrats et d’élus locaux et autres «labyrinthes »bénéficiaires des ressources publiques en « toute légalité », osons-nous espérer.
C’est une exigence professionnelle pour la presse d’en informer l’opinion publique sur la déperdition et le « ruissellement » de nos ressources.
Dès lors que la publication des fonds alloués aux différents entités du secteur de la presse-par le truchement du FADP, légalement constitué-obéit à un souci d’y mettre de l’ordre, il faut s’en féliciter. Autrement, il pourrait s’agir de la part des nouvelles autorités d’une manœuvre de diabolisation, de dénigrement pour une mise à mort d’une certaine presse qui aurait «dérangé »en son temps. La ficelle étant trop grosse pour ne pas la percevoir à mille lieux.
La famille de la presse, tous secteurs d’activités confondus, doit être vent debout et garder vigilance afin que le souci de transparence et de reddition des comptes publics proclamé irbi et orbi ne soit orienté uniquement que dans ce secteur de la presse, décidément jeté en pâture ces temps-ci.
Encore une fois, s’il s’agit de mettre de l’ordre, c’est louable et il faut l’encourager et soutenir « le projet », mais si le but du jeu est de dompter la presse, c’est vraiment peine perdue…

Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal : Un leader entouré de ses fidèles conseillers

Depuis près d’une décennie, Ousmane Sonko a été le visage et la voix de Pastef, le parti politique qu’il a fondé et mené avec détermination. Cependant, en raison de démêlés judiciaires qui l’ont empêché de se présenter à l’élection présidentielle, Sonko a dû céder sa place de candidat à son proche collaborateur Bassirou Diomaye Faye, qui est devenu Président de la République. Désormais Premier ministre, Sonko continue de jouer un rôle central dans la gouvernance du Sénégal, en s’appuyant sur une équipe de conseillers de confiance pour mettre en œuvre le « Projet » qu’il a élaboré pour le pays.

À la tête de cette équipe, on retrouve naturellement Bassirou Diomaye Faye, le Président lui-même. Ami de longue date de Sonko, Faye travaille en étroite collaboration avec son Premier ministre, un partenariat essentiel pour la réussite de leur gouvernement. Ce duo dirigeant repose sur une relation de confiance forgée par des années de militantisme commun au sein de Pastef.

Sonko a également choisi de maintenir ses anciens compagnons de lutte dans des rôles clés au sein du gouvernement. Parmi eux, Birame Souleye Diop occupe le poste de ministre du Pétrole et des Mines, un secteur stratégique pour le Sénégal. Yacine Fall, une autre figure de Pastef, est à la tête du ministère des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine, tandis que Cheikh Diba gère les Finances et le Budget. Ahmadou Al Aminou Lo, ancien directeur de l’agence sénégalaise de la BCEAO, est quant à lui ministre secrétaire général du gouvernement, un poste crucial pour la coordination des politiques publiques.

Le cercle des conseillers de Sonko comprend aussi des collaborateurs de confiance comme Ibrahima Guéye, son chef de cabinet, et Waly Diouf Bodian, désormais Directeur du Port de Dakar. Djibril Guéye Ndiaye, chef de protocole de Sonko, et Fadilou Keita, Directeur de la Caisse de Dépôts et de Consignations (CDC), font également partie de ce noyau dur.

Sonko n’oublie pas ses compagnons de lutte de la première heure, tels qu’Abass Fall, membre de Pastef et député, qui a joué un rôle déterminant dans les négociations entre Sonko et le Président sortant Macky Sall. Djibril Sonko, son remplaçant à la mairie de Ziguinchor, et Dialo Diop, vice-président de Pastef chargé des questions panafricanistes, restent des conseillers influents auprès de Sonko.

L’influence de Sonko dépasse les frontières du Sénégal, avec des conseillers basés à l’international. Mariama Dieng, cadre chez Air France et militante de Pastef, joue un rôle dans les relations entre Pastef et les formations politiques de la gauche française. Aux États-Unis, Aicha Touré, députée de la région Amérique du Nord et amie d’enfance de Sonko, apporte son expertise et son soutien. Chérif Diop, basé au Canada, a été un artisan clé des levées de fonds de Pastef avant de devenir secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur.

En tant que Premier ministre, Ousmane Sonko reste au cœur de l’action politique au Sénégal, entouré de fidèles conseillers issus des rangs de Pastef. Cette équipe, qui combine expérience, loyauté et expertise, est essentielle pour la mise en œuvre des ambitions politiques de Sonko et du Président Bassirou Diomaye Faye. Ensemble, ils forment un gouvernement résolument tourné vers l’avenir, déterminé à relever les défis du Sénégal contemporain.

Quand le Rap Devient Politique : Une Révolution à la Sénégalaise

L’annonce de la nomination de deux figures emblématiques du rap sénégalais, « Nit Doff » et « Kilifeu », à des postes de Président du Conseil d’Administration (PCA) a créé un véritable séisme dans le paysage politique sénégalais. Ce qui aurait pu être considéré comme une simple rumeur s’est avéré être une réalité qui bouleverse les codes traditionnels du pouvoir au Sénégal. Le pays, connu pour ses rebondissements imprévus, a franchi un nouveau cap en ouvrant les portes des institutions clés à des artistes engagés.


Depuis plusieurs années, le Sénégal vit une mutation profonde de son paysage politique et culturel. Les artistes, autrefois considérés comme des voix critiques en marge du pouvoir, se retrouvent aujourd’hui au cœur de la prise de décision. « Fou Malade », autre figure du rap sénégalais, a ouvert la voie en siégeant au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), prouvant que l’art et la politique peuvent coexister de manière inédite. L’arrivée de « Nit Doff » et « Kilifeu » dans des rôles aussi prestigieux marque un tournant majeur.


Les nominations de « Nit Doff » et « Kilifeu » ne laissent personne indifférent. D’un côté, certains voient en ces décisions une véritable révolution, une ouverture nécessaire vers une République plus inclusive et représentative de la diversité culturelle du pays. De l’autre, il y a ceux qui dénoncent une comédie nationale, une farce où l’inexpérience politique de ces nouveaux PCA pourrait mettre en péril la gestion des institutions qu’ils dirigent désormais.

La nomination de Kilifeu à la tête du Grand Théâtre national soulève des questions. Bien qu’il soit reconnu pour son engagement artistique et politique, est-il prêt à gérer une institution culturelle d’une telle envergure ? Ses talents d’improvisation suffiront-ils à relever les défis qui l’attendent ? Quant à « Nit Doff », son passé de militant acharné, souvent en conflit avec les autorités, le prépare-t-il vraiment à ce rôle de leader institutionnel ? Ou bien ces nominations ne sont-elles qu’une manière de calmer des figures turbulentes en les intégrant au système qu’elles critiquaient autrefois ?


Quoi qu’il en soit, ces nominations illustrent une tendance plus large : celle d’une ouverture progressive du système politique sénégalais à des personnalités issues de la société civile, et plus particulièrement du monde de l’art. Youssou Ndour, figure emblématique de la musique sénégalaise, avait déjà ouvert la voie en devenant ministre de la République. Le message est clair : au Sénégal, les frontières entre culture et politique sont de plus en plus poreuses.


Le Sénégal entre dans une ère où la politique n’est plus l’apanage des politiciens de carrière. Les artistes, avec leur créativité et leur capacité à toucher le peuple, prennent de plus en plus de place sur l’échiquier national. Que l’on salue ou que l’on critique ces choix, une chose est certaine : le Sénégal est en train de réinventer sa manière de faire de la politique. Une République en mode PCA (Pas Comme Avant), où le micro remplace le discours convenu, et où l’improvisation devient une nouvelle forme de gouvernance. La révolution est en marche, et elle porte le visage de ces artistes qui, armés de leurs punchlines, prennent désormais les rênes du pays.

Scandale de népotisme au sein du nouveau régime : Le cas Sophie Nzinga Sy

Le nouveau régime se retrouve au cœur d’une controverse suite à des nominations jugées népotiques. Parmi les figures de cette polémique se trouve Sophie Nzinga Sy, récemment nommée à la tête de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA). Son choix suscite des débats animés, étant donné qu’elle est la fille de Yacine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

Lors de son passage à l’émission « Moment de vérité » sur Walf TV, Ousseynou Ly, porte-parole de la présidence de la République, a apporté des clarifications pour apaiser les esprits. Il affirme avec fermeté : « On ne sera jamais d’accord avec le népotisme. Ce qu’on défendait quand on était dans l’opposition, on va continuer de le défendre. » Il insiste que le cas de Sophie Nzinga Sy n’en est pas un. Selon lui, « ce n’est pas du népotisme. C’est le président de la République qui l’a nommée et ils n’ont aucun lien de parenté que je sache. Ce n’est pas sa mère (la ministre Yacine Fall) qui l’a nommée. Elle n’a pas été nommée dans le même département que sa mère. Elle est compétente dans ce domaine. Elle y excellait bien avant le pouvoir. »

Pour Ousseynou Ly, le népotisme véritable est illustré par les actes de l’ancien président Macky Sall avec les nominations de son frère Aliou Sall et de son beau-frère Mansour Faye. Il rappelle que « celui qui a nommé Sophie n’est pas un parent à elle. En plus, c’est son domaine de compétence. »

Quant aux rumeurs sur le père de Sophie Nzinga Sy, Jacques Habib Sy, Ousseynou Ly précise qu’il « n’a jamais été nommé ».

Cette clarification par le porte-parole de la présidence vise à dissiper les soupçons de népotisme et à souligner les compétences professionnelles de Sophie Nzinga Sy. Cependant, la controverse autour de cette nomination montre à quel point le débat sur le népotisme reste sensible et pertinent dans le paysage politique actuel.

Nomination d’Aïssatou Diallo à la Coordination du Programme National de Développement des Agropoles du Sénégal : Un remaniement controversé

Le 5 juin dernier, le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé un changement majeur au sein du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal en nommant Aïssatou Diallo, ingénieur agro-industrielle, au poste de Coordonnateur. Cette décision a surpris beaucoup, y compris Djily Mbaye Lo, l’ancien coordonnateur qui avait conduit la phase de formulation des Agropoles entre 2018 et 2019.

Djily Mbaye Lo, recruté par voie compétitive en décembre 2020 après avoir dirigé la phase initiale de formulation des Agropoles, avait vu son contrat prolongé jusqu’en décembre 2028 suite à des évaluations positives en 2021 et 2022. Cependant, la décision du Président de le remplacer est survenue sans préavis ni explication détaillée.

Le 7 juin, avant même la publication officielle du décret, Djily Mbaye Lo a déposé un recours administratif auprès du Président de la République et du Premier ministre, soulignant son recrutement compétitif et la nature continue de son contrat. Le 14 juin, il a été reçu par le Ministre de l’Industrie et du Commerce, qui lui a proposé un poste de Conseiller Technique, une offre qu’il a décliné en raison de son engagement contractuel jusqu’en 2028.

Malgré la rencontre avec le Ministre, Djily Mbaye Lo a reçu le 9 juillet un courrier daté du 1er juillet, lui annonçant la résiliation de son contrat pour « cas de force majeure ». La nature de ce cas de force majeure n’a pas été précisée, ce qui a suscité des interrogations et des préoccupations.

Djily Mbaye Lo a réagi en envoyant une nouvelle lettre au Président de la République le 11 juillet, réitérant son engagement et informant de la résiliation de son contrat. Ce même jour, le Ministre de l’Industrie et du Commerce lui a également demandé de se rapprocher de ses services pour le paiement de ses indemnités.

Le 15 juillet, l’Inspecteur Administratif et Financier (IAF) du Ministère a contacté Djily Mbaye Lo pour l’informer d’un ordre de mission concernant la passation de service avec le nouveau coordonnateur. Lo a demandé à recevoir cette notification de manière officielle, et quelques heures plus tard, il a reçu un document sans date ni heure précise de passation.

Le 18 juillet, des représentants se sont présentés pour la passation de service. Djily Mbaye Lo a fait constater les faits par un huissier de justice, démontrant ainsi son attachement à la légalité et à la transparence.

Djily Mbaye Lo, fonctionnaire apolitique depuis 24 ans, a affirmé son respect pour la légalité et a déclaré qu’il se conformerait à la décision finale du Président de la République. Ce remaniement soulève néanmoins des questions sur la gestion et la transparence des nominations au sein du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal.

La nomination d’Aïssatou Diallo ouvre une nouvelle page pour le programme, avec l’espoir que cette transition se fasse dans l’intérêt supérieur du développement agricole et industriel du Sénégal.

Lancement de la Plateforme « SEN XALAAT » par le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique

Le Général Jean-Baptiste Tine, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, a récemment annoncé sur sa page Facebook le lancement de la nouvelle plateforme « SEN XALAAT ». Cette initiative innovante vise à recueillir les alertes, avis et suggestions des citoyens et citoyennes, afin d’améliorer les services offerts par le ministère.

« SEN XALAAT » est conçue pour être un canal direct de communication entre le public et les autorités, permettant à chacun de faire entendre sa voix. « Cette plateforme est pour vous, citoyennes et citoyens, afin de recueillir vos alertes, avis et suggestions pour améliorer nos services. Votre participation est essentielle pour construire ensemble un environnement plus sûr et plus efficace », a déclaré le ministre sur son compte Facebook.

Le ministre a encouragé tous les citoyens à participer activement en envoyant leurs messages via la plateforme, soulignant l’importance de leur contribution pour l’évolution des services publics dans la dynamique de JUB, JUBAL, JUBANTI. Ce principe met en avant la transparence, l’intégrité et la responsabilité partagée entre les autorités et les citoyens.

En attendant le lancement prochain du nouveau site internet et des plateformes digitales du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, les citoyens sont invités à envoyer leurs messages directement via les messages privés (inbox). Cette approche temporaire permet de commencer à recueillir les avis et suggestions tout en finalisant les outils numériques à venir.

Avec « SEN XALAAT », le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique fait un pas significatif vers une gouvernance plus inclusive et participative. Chaque citoyen a désormais la possibilité de contribuer directement à la sécurité publique et à la gouvernance, renforçant ainsi le lien entre les autorités et la population pour un avenir plus sûr et efficace.

Participons activement et faisons entendre notre voix pour un meilleur service public !

Mimi Touré accuse Macky Sall d’orchestrer les attaques contre Diomaye-Sonko

L’ancien Premier ministre du régime de Macky Sall, Mimi Touré, a rapidement réagi aux attaques des responsables de l’Alliance pour la République (Apr) contre Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, elle a directement accusé Macky Sall d’ingérence dans la gestion de Diomaye.

Selon Mimi Touré, les membres de l’Apr qui prennent la parole cherchent simplement à se faire remarquer pour obtenir une place sur la liste nationale lors des prochaines législatives. « Tous ceux qui prennent la parole au sein de l’Apr veulent tout simplement se faire remarquer pour espérer se voir investir sur la liste nationale lors des législatives qui se profilent à l’horizon. Je vous assure que toutes les activités faites par l’Apr sont diligentées par le président Macky Sall, seul détenteur de l’ordre pour l’ouverture du siège de Mermoz. Personne n’a l’audace de prendre des initiatives sans son aval ou ses ordres », a-t-elle affirmé.

Mimi Touré a également dénoncé ces attaques, qu’elle qualifie d’injustifiées et orchestrées, contre le régime en place. Elle appelle à plus de transparence et de responsabilité de la part des dirigeants de l’Apr.

Cette déclaration souligne une fois de plus les tensions croissantes au sein de l’Apr, à l’approche des élections législatives, où les enjeux politiques sont de plus en plus élevés.

Amadou Bâ honore la mémoire de feu Ousmane Tanor Dieng lors de l’inauguration de la grande salle de la maison du Parti socialiste à Colobane

Ce lundi, Colobane a été le théâtre d’un événement marquant avec l’inauguration de la grande salle de la maison du Parti socialiste, désormais dédiée à la mémoire de feu Ousmane Tanor Dieng. Cette cérémonie, empreinte d’émotion, a été rehaussée par la présence notable du chef de l’opposition, Amadou Bâ.

Dans son allocution, Amadou Bâ a rendu un vibrant hommage à Ousmane Tanor Dieng, soulignant l’ampleur de son parcours et l’impact significatif de son travail au sein du Parti socialiste et de la politique sénégalaise en général. « Feu Tanor Dieng était un pilier de notre parti et un homme d’État exceptionnel. Son dévouement et son intégrité resteront gravés dans nos mémoires et continueront d’inspirer les générations futures », a-t-il déclaré.

Amadou Bâ a également profité de l’occasion pour aborder brièvement les 100 jours de la présidence de Diomaye Faye. Il a promis de revenir très prochainement avec une communication détaillée sur cette période, laissant entrevoir des analyses et des perspectives importantes pour l’avenir politique du pays.

La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance solennelle, marquée par la présence de nombreuses personnalités politiques et de militants venus rendre hommage à celui qui fut une figure emblématique du Parti socialiste.

Thierno Bocoum Affirme sa Détermination à Mener l’Opposition Contre le Régime Actuel

Dans un discours passionné devant la presse ce lundi, Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR, s’est exprimé avec fermeté sur son rôle d’opposant vis-à-vis du régime en place. Affichant une volonté inébranlable, il a clairement défini sa mission : « Nous avons toujours combattu pour la rupture. Nous ne devons pas être des spectateurs de ces dérives qui sont en train d’être posées par les nouveaux dirigeants. »

Thierno Bocoum a insisté sur l’importance d’une opposition debout et forte pour contrer ce qu’il perçoit comme des dérives autoritaires et un culte de la pensée unique. « L’apologie de la pensée unique ne sera plus acceptée et la détermination sera de mise, » a-t-il martelé. Il a également averti ceux qui le critiquent : « Ceux qui m’attaquent vont souffrir… »

L’opposant a appelé les forces vives de la nation à se mobiliser pour protéger l’État de droit et les institutions démocratiques. « Il faut que nous soyons tous des sentinelles, » a-t-il souligné, affirmant qu’il restait imperturbable dans sa quête pour faire respecter ces principes fondamentaux.

Thierno Bocoum a conclu en assurant qu’il ne cherche pas à plaire, mais à défendre les valeurs qu’il estime essentielles pour l’avenir du pays. Ses propos reflètent une détermination sans faille à s’opposer activement au régime en place, avec pour objectif déclaré de restaurer une véritable démocratie et un respect strict de l’État de droit.

Crise Institutionnelle au Sénégal : L’Alliance de la République critique la gestion de la présidence Diomaye Faye

Lors d’une récente conférence de presse, l’Alliance de la République (APR) a vivement critiqué les 100 premiers jours de la présidence de Diomaye Faye, mettant en lumière une série de tensions institutionnelles croissantes au Sénégal. Abdou Mbow, porte-parole de l’APR, a exprimé un profond mécontentement face aux récentes déclarations du président, notamment en ce qui concerne la gestion des relations avec l’Assemblée nationale.

Selon M. Mbow, il est « inadmissible » que le président, en tant que garant constitutionnel, soutienne le comportement jugé « irresponsable » de son Premier ministre à l’égard de l’Assemblée nationale, deuxième institution la plus importante du pays. L’APR conteste les affirmations du président Diomaye, affirmant que c’est en fait le bureau de l’Assemblée nationale qui a mandaté le président de cette institution pour faciliter un dialogue consensuel avec l’exécutif.

« M. Diomaye a mal interprété les faits. La rencontre entre le président de la République et le président de l’Assemblée nationale était une initiative de cette dernière pour trouver une solution constructive », a déclaré M. Mbow, soulignant que les efforts pour résoudre la crise demeurent infructueux, notamment concernant la tenue du Discours de Politique Générale (DPG) du Premier ministre.

De plus, M. Mbow a fait mention de l’ultimatum de Ousmane Sonko concernant la présentation publique de son DPG, révélant que cette situation pourrait aggraver les tensions politiques déjà palpables dans le pays.

Cette crise souligne les défis persistants auxquels est confronté le président Diomaye Faye dans ses premiers mois au pouvoir, avec une opposition croissante et des critiques internes quant à sa gestion des institutions républicaines clés. L’avenir politique du Sénégal semble incertain, alors que les tensions entre l’exécutif et le législatif continuent de s’intensifier.

Pour l’APR, la résolution de ces différends institutionnels reste une priorité absolue afin de restaurer la stabilité et l’efficacité du gouvernement dans l’intérêt supérieur du peuple sénégalais.

Thierno Bocoum de « Agir » critique le Président Bassirou Diomaye Faye, le qualifiant de « président par intérim »

Lors d’une conférence de presse ce lundi 15 juillet 2024, Thierno Bocoum, leader du parti politique « Agir », a vivement critiqué le Président Bassirou Diomaye Faye, l’accusant de jouer un rôle de « président par intérim ». Cette déclaration fait suite aux récentes déclarations du chef de l’État sénégalais sur sa relation avec son Premier Ministre, Ousmane Sonko.

Dans ses propos, Thierno Bocoum a exprimé des doutes sur les intentions de Bassirou Diomaye Faye, affirmant que ses récentes actions et déclarations suggéraient qu’il n’avait pas l’intention de remplir pleinement le rôle de président de la République. Selon Bocoum, Diomaye Faye semble plutôt incliné vers une réforme constitutionnelle visant à renforcer les pouvoirs du Premier Ministre. Cette position, selon Bocoum, remet en question la légitimité et l’engagement du président vis-à-vis de sa fonction actuelle.

Les tensions entre les deux figures politiques ont été exacerbées par les commentaires précédents de Bassirou Diomaye Faye sur son soutien à Ousmane Sonko. Dans une interview accordée à la presse samedi dernier, le président avait publiquement encouragé Sonko pour la présidence, saluant son dévouement et son sacrifice pour leur projet commun.

La critique de Bocoum intervient dans un contexte politique tendu, où les alliances et les ambitions pour les prochaines élections présidentielles de 2025 commencent à façonner le paysage politique sénégalais. Alors que Diomaye Faye semble soutenir Sonko pour lui succéder, Bocoum et son parti « Agir » semblent préoccupés par ce qu’ils perçoivent comme une indécision ou une stratégie ambiguë de la part du président actuel.

Cette controverse souligne les divisions croissantes au sein du gouvernement sénégalais et pourrait avoir des répercussions importantes sur la stabilité politique et la direction future du pays, alors que les électeurs s’apprêtent à choisir leur prochain chef d’État.

Déception et Critiques : Moustapha Diakhaté évalue les cent premiers jours de Présidence de Bassirou Diomaye Faye

Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, a exprimé une profonde déception à l’égard des premiers 100 jours de la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Dans une récente intervention sur les ondes d’iRadio, Diakhaté a critiqué vivement le chef de l’État pour ce qu’il considère être une réponse inadéquate aux défis actuels du Sénégal et aux stratégies nécessaires pour les surmonter.

Au cœur de ses critiques se trouve le manque de clarté et de vision de la part du président Faye. Selon Diakhaté, le président aurait dû profiter de cette période pour exposer sa vision globale pour le pays, ainsi que les moyens concrets par lesquels il compte réaliser ses objectifs dans des secteurs cruciaux tels que l’éducation, la santé, l’agriculture et l’économie. « Je m’attendais à ce qu’il s’adresse à la presse, donc au peuple sénégalais, qu’il nous dise où il veut conduire le pays et comment il compte le faire », a-t-il souligné.

Diakhaté a également exprimé sa frustration quant à la relation entre l’exécutif et l’Assemblée nationale, pointant du doigt une approbation présumée par le président des comportements jugés inappropriés de son Premier ministre, Ousmane Sonko, envers l’Assemblée. Il a rappelé l’importance constitutionnelle de l’Assemblée nationale comme représentante du peuple sénégalais et a critiqué l’idée de privilégier une assemblée d’experts pour recevoir la déclaration de politique générale plutôt que l’Assemblée nationale elle-même.

« Non seulement il a adoubé les extravagances de son Premier ministre envers l’Assemblée nationale, mais il est allé jusqu’à considérer une assemblée d’experts comme étant mieux pour recevoir une déclaration de politique générale », a-t-il déploré.

Diakhaté a conclu en exprimant son attente d’une direction claire de la part du président Faye, ainsi que des moyens concrets pour atteindre les objectifs fixés. Il a également appelé à un rappel à l’ordre du Premier ministre concernant son comportement envers l’Assemblée nationale.

En attendant d’autres réactions attendues dans l’après-midi, notamment lors de la conférence de presse de l’Alliance pour la République (APR), ces critiques soulignent les tensions persistantes et les attentes élevées à l’égard de la nouvelle administration présidentielle sénégalaise.

Bougane Guèye Dany Accuse Ousmane Sonko de Collusion avec Macky Sall

Dans les manœuvres politiques complexes qui suivent l’accession au pouvoir de Pastef-Les Patriotes, Bougane Guèye Dany s’est positionné dans l’opposition émergente en portant de graves accusations contre Ousmane Sonko et en impliquant une alliance secrète avec le président sortant, Macky Sall.

« Il y a un accord entre le président sortant, Macky Sall, et Ousmane Sonko », a affirmé Bougane Guèye Dany, leader de Geum Sa Bopp, sans nommer directement Sonko. Il a fait référence à des réunions présumées entre Sonko et Sall, laissant entendre l’existence d’accords secrets préjudiciables au paysage politique du pays. « Certains ont parlé du ‘Protocole du Cap Manuel’, mais il y a aussi un ‘Protocole de Teeru Naaye Sogui’… », a-t-il ajouté de manière énigmatique.

Accusant Sonko de multiples rencontres clandestines avec Sall, Bougane Guèye Dany a déclaré avec assurance : « Ils ne peuvent le nier. J’ai des preuves pour étayer mes allégations. » Cette affirmation audacieuse souligne son intention de perturber l’équilibre politique perçu et d’affirmer sa position au sein de l’opposition.

Alors que les tensions politiques s’intensifient autour de ces allégations, le paysage politique sénégalais subit une transformation profonde, Bougane Guèye Dany émergeant comme un critique vocal remettant en question l’intégrité de la nouvelle direction et ses prétendus liens avec l’ancien régime.

Mamoudou Ibra Kane Interpelle Macky Sall : Réclamations de Transparence et Reddition de Comptes

Dans une déclaration poignante ce samedi, Mamoudou Ibra Kane, leader du parti politique Demain c’est maintenant, a vigoureusement réagi aux récentes déclarations du Président Bassirou Diomaye Faye concernant l’administration précédente de Macky Sall. Kane a mis en lumière les questions pressantes auxquelles l’ancien président doit répondre, soulignant l’importance cruciale de la transparence pour le peuple sénégalais.

Lors de son entrevue avec la presse nationale, le Président Faye a mis en avant le manque de fonds politiques découvert par son administration après son investiture, un constat qui a suscité des réactions dans tout le pays. Kane a exprimé que Macky Sall ne devrait pas seulement rendre des comptes à ce sujet, mais aussi répondre aux allégations de surfacturation entourant plusieurs contrats approuvés sous son mandat.

« Les Sénégalais ont le droit de savoir », a déclaré Mamoudou Ibra Kane, soulignant la nécessité pour la justice d’intervenir si nécessaire pour garantir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Il a insisté sur le fait que ces questions ne devraient pas être ignorées, et que l’ex-président Macky Sall devrait être appelé à rendre des comptes de manière approfondie.

L’appel de Kane pour une gouvernance plus transparente et responsable résonne dans un contexte où la lutte contre la corruption et l’administration prudente des finances publiques sont des priorités cruciales pour beaucoup au Sénégal. Avec son engagement envers la justice et la vérité, Mamoudou Ibra Kane continue de jouer un rôle clé dans le dialogue national sur l’avenir politique et économique du pays.

En attendant une réponse claire de l’ancien président, les attentes pour une plus grande transparence dans la gestion publique demeurent élevées, avec une vigilance accrue de la part des citoyens et des acteurs politiques comme Kane, qui reste déterminé à défendre les intérêts du peuple sénégalais.

Cette prise de position marque une étape importante dans le débat politique en cours au Sénégal, mettant en lumière la nécessité d’une gouvernance éthique et responsable pour assurer le bien-être de tous les citoyens.

Bougane Guèye Dany Critiques Diomaye et le Pouvoir en Place

Lors de sa conférence de presse dominicale au Grand Théâtre, Bougane Guèye Dany, leader charismatique du mouvement Geum Sa Bopp, a vivement critiqué le gouvernement actuel dirigé par Diomaye. Il a dénoncé l’incapacité perçue des fonctionnaires à transformer le pays, affirmant que leur leadership était défaillant et manquait de résultats concrets.

Bougane Guèye Dany a reproché au Président de ne pas avoir honoré ses promesses électorales, soulignant en particulier l’absence de baisse significative des prix des loyers malgré les engagements pris. Il a également critiqué le manque de transparence dans les poursuites judiciaires et a remis en question les accusations portées par le Premier ministre contre le gouvernement précédent.

Le leader de Geum Sa Bopp a mis en lumière les contradictions apparentes du Président, qui loue à la fois le travail de son Premier ministre tout en se plaignant du peu de temps écoulé pour évaluer son bilan. Il a exprimé son scepticisme face aux déclarations de l’excellence gouvernementale dans les cent premiers jours, affirmant que ces affirmations manquaient de crédibilité.

En appelant les Sénégalais à se préparer à des difficultés supplémentaires sous le gouvernement actuel, Bougane Guèye Dany a proposé Geum Sa Bopp comme une alternative crédible à la direction actuelle. Il a pointé du doigt la gestion des fonds politiques, la non-réforme monétaire, le maintien du FCFA, ainsi que d’autres engagements non respectés comme preuves de l’échec du gouvernement en place.

Geum Sa Bopp sous la direction de Bougane Guèye Dany se présente comme une voix dissidente et une alternative sérieuse à ce qu’il qualifie de « troisième alternance ». Avec un accent sur la transparence, la responsabilité et le changement substantiel, le mouvement espère convaincre les électeurs sénégalais de leur capacité à diriger le pays vers un avenir meilleur.

Révision du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale : Vers une mise à jour pour la déclaration de politique générale

Les présidents des groupes parlementaires se sont engagés à se réunir mardi prochain afin de discuter des modalités de mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cette initiative vise à permettre au Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale (DPG) devant l’Assemblée nationale.

L’annonce a été faite par le président de la République lors d’un entretien avec la presse nationale samedi dernier et confirmée par Mohamed Ayib Daffé, député proche du pouvoir et président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi.

Selon M. Daffé, les présidents des groupes parlementaires se sont déjà réunis il y a une semaine pour initier le processus. Chaque président a été chargé de consulter son groupe sur la révision du règlement intérieur. Le délai fixé pour finaliser cette consultation est mardi.

Bien que le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) ne s’oppose pas à la révision, il a demandé davantage de temps. De son côté, le groupe Liberté Démocratie et Changement a été plus actif en déposant des propositions de loi par l’intermédiaire de deux de ses députés.

M. Daffé a souligné qu’il existe un consensus sur la nécessité de modifier la version actuelle du règlement intérieur, en réintégrant notamment les dispositions concernant le Premier ministre. Il a également indiqué que les discussions porteront désormais sur les délais et les modalités pratiques pour effectuer ces révisions.

Concernant d’autres questions politiques majeures telles que la dissolution de l’Assemblée nationale ou les réformes constitutionnelles, M. Daffé a laissé le choix au président de la République, tout en se montrant ouvert aux discussions parlementaires ou à une voie référendaire pour ces réformes.

En résumé, cette réunion des présidents de groupe parlementaire représente une étape cruciale pour préparer l’Assemblée nationale à recevoir la DPG du Premier ministre, marquant ainsi un potentiel tournant dans la politique nationale du pays.

Réforme du pouvoir exécutif en vue : Le Président Bassirou Diomaye Faye prône un renforcement du rôle du Premier Ministre

Lors d’une conférence de presse nationale tenue ce samedi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a abordé en profondeur la question des attributions du Premier ministre au sein du gouvernement. Critiquant ouvertement le statu quo constitutionnel, le président Faye a qualifié le Premier ministre de « faible » sur le plan constitutionnel, soulignant ainsi la nécessité urgente de réformer la structure du pouvoir exécutif.

« Il faut distinguer les choses. Le Premier ministre n’a aucun pouvoir. Constitutionnellement, le PM est faible. J’avais dit qu’il fallait diminuer les pouvoirs du président et accorder au PM quelques pouvoirs pour équilibrer, » a déclaré le président Diomaye Faye.

Le chef de l’État a insisté sur l’importance cruciale de cette réforme, visant à rééquilibrer les prérogatives entre la présidence et le poste de Premier ministre. En envisageant de renforcer les attributions du Premier ministre, le président Faye aspire à instaurer un système de gouvernance plus dynamique et efficace. Cette mesure vise également à améliorer la responsabilité et la transparence au sein de l’exécutif, tout en répondant de manière plus efficace aux attentes des citoyens.

En soulignant l’urgence d’une telle réforme, le président Bassirou Diomaye Faye s’engage à remodeler le paysage politique pour mieux répondre aux défis actuels et assurer une coordination optimale des politiques publiques.

Cette déclaration marque un pas significatif vers une potentielle révision constitutionnelle, suscitant des discussions nationales sur l’avenir de la gouvernance et de l’équilibre des pouvoirs au sein de la République.

Note aux rédacteurs : L’article ci-dessus est rédigé à partir des déclarations officielles du président Bassirou Diomaye Faye lors de sa conférence de presse du samedi. Pour toute mise à jour ou évolution ultérieure de cette situation, veuillez consulter nos futures publications.

Nouveau Président du Sénégal : Bassirou Diomaye Faye pointe du doigt les irégularités et promet des réformes

Lors de sa première rencontre avec la presse ce samedi, le Président Bassirou Diomaye Faye n’a pas mâché ses mots en décrivant les défis rencontrés au début de son mandat. Il a vigoureusement dénoncé les pratiques douteuses et les décisions controversées prises par l’administration précédente.

Dès son entrée en fonction, le président a exposé les problèmes critiques qu’il a découverts dans plusieurs secteurs clés de l’économie. Il a souligné avoir rapidement pris des mesures pour stabiliser la situation, incluant le règlement de dettes urgentes pour éviter des interruptions de services essentiels comme l’électricité.

Une des révélations les plus frappantes de son discours a été la découverte d’un décret signé par son prédécesseur, Macky Sall, augmentant les tarifs de l’eau à quelques jours de la transition. Le Président Faye a exprimé sa préoccupation quant à l’impact potentiellement négatif sur les citoyens sénégalais, promettant une gestion plus transparente et prévisible des affaires publiques à l’avenir.

En plus de ces défis immédiats, Bassirou Diomaye Faye a également critiqué la gestion des contrats gouvernementaux, dénonçant des niveaux de surfacturation qu’il a jugés inacceptables. Il a fermement ordonné le blocage de ces contrats afin de protéger les intérêts économiques du Sénégal.

Le Président a conclu en rappelant son engagement à réformer et à assainir le gouvernement, promettant une gestion plus responsable et axée sur l’intérêt public. Cette première prise de parole marque un ton résolu pour son administration, alors qu’elle s’attaque aux défis complexes hérités de l’ancienne présidence.

Bassirou Diomaye Faye : Une vision pour l’emploi des jeunes au Sénégal

L’emploi des jeunes reste au cœur des préoccupations du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui a récemment marqué ses 100 premiers jours au pouvoir en mettant en lumière ses ambitions lors d’une conférence de presse nationale.

Dans un discours adressé à la nation ce samedi, le chef de l’État a souligné la nécessité urgente d’identifier des secteurs économiques susceptibles d’absorber une grande partie de la main-d’œuvre disponible. « Il faut accompagner à la fois ceux qui ont été formés et ceux qui ne l’ont pas été », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de la formation continue et de l’accessibilité aux opportunités économiques pour tous les jeunes sénégalais.

Bassirou Diomaye Faye a également mis en avant l’engagement de son gouvernement à élaborer des stratégies inclusives visant à créer des emplois durables. Cette approche inclusive cherche à garantir que tous les segments de la société, y compris ceux historiquement marginalisés, puissent bénéficier des opportunités économiques et contribuer ainsi au développement national.

En effet, le président a souligné que le développement économique durable ne peut être atteint que par la création d’emplois stables et bien rémunérés, offrant ainsi une sécurité économique aux jeunes générations. Cette vision ambitieuse comprend également des mesures visant à renforcer l’entrepreneuriat local et à soutenir les petites et moyennes entreprises, considérées comme des moteurs essentiels de croissance économique et de création d’emplois.

À cet égard, Bassirou Diomaye Faye a appelé à une collaboration étroite entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile pour concrétiser ces objectifs ambitieux. Il a affirmé que le dialogue continu avec toutes les parties prenantes serait essentiel pour développer des politiques efficaces et adaptées aux besoins réels du marché du travail sénégalais.

En conclusion, les déclarations du président sénégalais témoignent d’une détermination ferme à transformer les défis économiques en opportunités, en particulier pour les jeunes. En plaçant l’emploi au centre de son programme politique, Bassirou Diomaye Faye cherche à construire un avenir où chaque jeune sénégalais peut non seulement survivre mais aussi prospérer dans une économie en plein essor.

Aliou Sall révèle les coulisses de la politique Sénégalaise : Tensions familiales et divergences stratégiques

Dans une récente interview sur RFM Matin, Aliou Sall a livré une critique cinglante à l’encontre de Mansour Faye, détaillant des années de dissensions politiques et personnelles au sein du cercle proche de son frère, l’ancien président Macky Sall.

Aliou Sall a catégoriquement nié toute implication dans le cercle restreint de son frère Macky Sall, révélant n’avoir eu que trois rencontres privées en douze ans et avoir visité sa résidence seulement deux fois. Il a accusé Mansour Faye et sa famille d’avoir poussé Macky Sall vers l’idée d’un troisième mandat présidentiel, un projet auquel il s’opposait fermement.

Les tensions ont culminé lors des élections présidentielles de mars 2024, où Aliou Sall a soutenu Amadou Ba malgré les désaccords au sein de Benno Bokk Yaakaar. Il a justifié ce choix en affirmant que Ba était le meilleur candidat pour le parti et qu’une défaite risquait de favoriser l’opposition radicale.

Aliou Sall a critiqué les décisions prises par Macky Sall lors des élections, soulignant qu’il avait parfois pris ses distances en tant que démocrate face aux mesures jugées nécessaires pour maintenir la stabilité nationale.

Enfin, il a clarifié sa relation avec Marième Faye Sall en disant la considérer uniquement comme l’épouse de son frère, sans lien d’amitié. Il a également confirmé qu’aucun lien personnel ne le liait à Mansour Faye, malgré les rumeurs persistantes.

Aliou Sall, désormais en dehors de l’APR après avoir claqué la porte, a ainsi exposé les intrications de la politique sénégalaise, révélant des dissensions profondes au sein même de la famille présidentielle et du parti au pouvoir.

Aliou Sall critique sévèrement l’APR et prône une reconfiguration politique

Lors d’une récente entrevue de plus de 50 minutes sur les ondes de Rfm, Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye et figure politique notoire, a vivement critiqué l’état actuel de l’Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir au Sénégal. L’interview a principalement mis en lumière ses opinions sur la gouvernance politique actuelle et ses perspectives pour l’avenir du pays.

Aliou Sall a débuté en soulignant l’importance de mener une politique intègre et axée sur le développement durable du pays. Il a exprimé son désintérêt croissant pour la politique traditionnelle, tout en insistant sur la nécessité d’une idéologie claire, d’une organisation efficace, et d’un leadership affirmé, tel que celui incarné par Macky Sall à travers la coalition Benno Bokk Yakaar.

Concernant l’ancien Premier ministre Amadou Ba, Aliou Sall a évoqué la possibilité d’une reconfiguration politique, suggérant une alliance potentielle avec la gauche pour former une coalition plus large. Il a qualifié Amadou Ba de potentiel alternative pour le Sénégal et a déclaré avoir entamé des discussions avec lui à ce sujet.

Cependant, Aliou Sall n’a pas épargné son ancien parti, l’APR, en critiquant ouvertement ce qu’il considère être un tourbillon dynastique au sein du parti. Il a accusé un cercle restreint de manipuler les manœuvres internes pour favoriser Mansour Faye comme nouveau leader du parti, dénonçant des pratiques qu’il estime contraires à l’éthique politique.

Enfin, Aliou Sall a laissé entendre qu’il envisageait de nouvelles aventures politiques, évoquant ainsi des choix à venir qui pourraient potentiellement redéfinir le paysage politique sénégalais.

Cette interview reflète non seulement les préoccupations d’Aliou Sall vis-à-vis de l’APR, mais également sa vision d’une politique renouvelée et d’une gouvernance plus transparente et inclusive pour le Sénégal. Ses propos soulignent l’importance d’une réflexion critique et d’une réorganisation politique pour répondre aux défis actuels du pays.

Condamnation du Maire de Tivaouane : Diop Sy déclaré responsable des destructions

Le tribunal de Dakar a rendu son verdict dans une affaire de destruction de biens appartenant à Abdou Samba Sy et d’autres personnes. Demba Diop, plus connu sous le nom de Diop Sy, maire de la commune de Tivaouane, a été déclaré responsable des dommages infligés et condamné à payer une somme substantielle en réparation du préjudice subi.

La décision a été prise par la deuxième chambre civile du tribunal, qui a statué en faveur des plaignants, attribuant à Diop Sy la responsabilité des destructions sur les biens litigieux. Le montant de la réparation a été fixé à 1.093.634.155 FCFA.

Cette affaire a suscité une réaction vive de la part de Diop Sy, qui a initialement nié toute implication dans les événements, déclarant n’avoir aucun lien avec les plaignants ni jamais avoir été convoqué devant la justice à ce sujet. Cependant, malgré ses dénégations, le tribunal a conclu différemment, mettant fin à une procédure judiciaire qui a déjà été tranchée.

Les réactions locales à cette décision sont variées, certaines exprimant la satisfaction que justice soit faite, tandis que d’autres soulignent les implications pour l’image publique du maire de Tivaouane. Cette affaire illustre les complexités et les enjeux des litiges civils, en particulier lorsque des personnalités publiques sont impliquées.

Condamnation du Maire de Tivaouane : Diop Sy déclaré responsable des destructions

Le tribunal de Dakar a rendu son verdict dans une affaire de destruction de biens appartenant à Abdou Samba Sy et d’autres personnes. Demba Diop, plus connu sous le nom de Diop Sy, maire de la commune de Tivaouane, a été déclaré responsable des dommages infligés et condamné à payer une somme substantielle en réparation du préjudice subi.

La décision a été prise par la deuxième chambre civile du tribunal, qui a statué en faveur des plaignants, attribuant à Diop Sy la responsabilité des destructions sur les biens litigieux. Le montant de la réparation a été fixé à 1.093.634.155 FCFA.

Cette affaire a suscité une réaction vive de la part de Diop Sy, qui a initialement nié toute implication dans les événements, déclarant n’avoir aucun lien avec les plaignants ni jamais avoir été convoqué devant la justice à ce sujet. Cependant, malgré ses dénégations, le tribunal a conclu différemment, mettant fin à une procédure judiciaire qui a déjà été tranchée.

Les réactions locales à cette décision sont variées, certaines exprimant la satisfaction que justice soit faite, tandis que d’autres soulignent les implications pour l’image publique du maire de Tivaouane. Cette affaire illustre les complexités et les enjeux des litiges civils, en particulier lorsque des personnalités publiques sont impliquées.

Mansour Faye : Son engagement à ramener Macky Sall au pouvoir

Dans une récente interview accordée à L’Observateur, Mansour Faye, maire de Saint-Louis et ancien ministre des Infrastructures du Sénégal, a clairement exprimé son soutien indéfectible à Macky Sall, ancien président du pays. Son principal objectif politique est de voir Macky Sall revenir à la tête de l’État sénégalais.

Faye, membre de l’Alliance pour la République (APR), a déclaré : « Je suis derrière le Président Macky Sall et y demeurerai jusqu’à mon dernier souffle ». Il est convaincu que Macky Sall conserve la confiance du peuple sénégalais et affirme que son engagement quotidien est de faciliter son retour au pouvoir.

L’ancien ministre a souligné que son soutien à Macky Sall ne se limite pas à lui seul : « Mon travail tous les jours, c’est qu’il puisse revenir et je ne suis pas le seul ». Cette déclaration reflète son dévouement à la cause politique de l’ancien président et son engagement envers l’avenir politique du Sénégal sous la direction de Macky Sall.

Faye, qui a occupé des postes clés dans l’administration sénégalaise, y compris celui de ministre des Infrastructures, entend utiliser toute son énergie et ses ressources pour soutenir l’APR et ses objectifs politiques. Son rôle en tant que maire de Saint-Louis renforce son influence et son potentiel à mobiliser un soutien local en faveur de Macky Sall.

En conclusion, Mansour Faye se positionne comme un fervent défenseur de Macky Sall et de l’APR, mettant en avant son engagement personnel à travailler pour le retour de l’ancien président à la tête du Sénégal, arguant que celui-ci conserve une confiance populaire significative.

Gabriel Attal maintenu à son poste de Premier ministre après les élections législatives : Emmanuel Macron opte pour la stabilité

Après la défaite du camp présidentiel aux élections législatives du 7 juillet, Gabriel Attal avait présenté sa démission à Emmanuel Macron, cherchant à assumer la responsabilité politique des résultats décevants. Cependant, dans une décision inattendue, le président de la République a refusé cette démission ce lundi matin, optant plutôt pour la continuité et la stabilité gouvernementale.

Reçu à l’Élysée à 11h15, Gabriel Attal s’attendait à voir son mandat de Premier ministre prendre fin. Au contraire, Emmanuel Macron a prolongé sa confiance en lui et lui a expressément demandé de continuer à diriger le gouvernement « pour le moment ». Cette décision vise à « assurer la stabilité du pays » dans une période post-électorale délicate.

La déclaration du président Macron intervient dans un contexte où la France fait face à des défis économiques et sociaux significatifs, amplifiés par les résultats électoraux qui ont redistribué les cartes à l’Assemblée nationale. En maintenant Gabriel Attal à son poste, Emmanuel Macron envoie un signal fort de continuité et de volonté de stabiliser la gouvernance du pays malgré les turbulences politiques récentes.

La réaction des principaux acteurs politiques est attendue dans les heures à venir, alors que la France s’engage dans une nouvelle phase de son paysage politique avec un gouvernement resserré autour de Gabriel Attal.

Assainissement au Sénégal : Entre promesses et réalités

Lors de sa récente visite à l’occasion de la deuxième journée « Settal Sunu Reew », le Premier ministre a mis en lumière les déficiences persistantes dans le domaine de l’assainissement, notamment dans des quartiers comme Pikine. Ousmane Sonko a vivement interpellé les autorités sur la nécessité d’accélérer les efforts, pointant du doigt un projet évalué à 60 milliards destiné à assainir plusieurs localités, mais dont la réalisation suscite des interrogations sous l’actuel régime.

En réponse, le maire Mansour Faye a défendu son bilan, rappelant que le programme d’assainissement des dix villes avait été initié par le président Macky Sall en 2017 à Louga. Malgré l’achèvement des travaux dans certaines régions, des problèmes persistent à Saint-Louis et particulièrement à Pikine. Mansour Faye a exprimé sa volonté de voir ces chantiers aboutir pour améliorer les conditions de vie des populations affectées par leur arrêt prolongé.

« L’État a tous les moyens nécessaires pour mener les audits requis », a souligné Mansour Faye, faisant référence aux mécanismes de contrôle comme l’Inspection générale d’État (Ige) et la Cour des comptes, se disant prêt à coopérer pleinement pour garantir la transparence de sa gestion.

Par ailleurs, Mansour Faye a vigoureusement nié toute irrégularité dans la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19 et à l’assainissement, rejetant toutes les accusations portées contre lui.

Alors que les débats sur la transparence et l’efficacité des projets d’assainissement au Sénégal continuent de faire rage, la question demeure : les promesses gouvernementales se traduiront-elles par des améliorations tangibles dans la vie quotidienne des citoyens de Pikine et d’ailleurs ?

Serigne Modou Kara Mbacké promet des révélations imminentes : « J’ai beaucoup de choses à dire dans ce pays! »

Hier, lors de la cérémonie de présentation de l’ouvrage « Phénoménal Général Kara », Serigne Modou Kara Mbacké a captivé l’audience avec une déclaration énigmatique : « J’ai beaucoup de choses à dire dans ce pays! » Le président du Parti de la vérité et du développement (PVD) a suscité l’anticipation en promettant des révélations sur l’actualité nationale dans les jours à venir.

Accompagné de son épouse, auteure de l’ouvrage célébré, et entouré d’invités attentifs, Cheikh Modou Kara a déclaré que trente minutes ne suffisaient pas à aborder tous les sujets qui lui tiennent à cœur. Ainsi, il a choisi de prendre date pour une conférence de presse prochaine où il prévoit de livrer ses perspectives sur les développements récents.

La communauté politique et médiatique est en effervescence suite à cette annonce. Connu pour ses prises de position marquantes et son influence dans les cercles politiques et religieux, Serigne Modou Kara Mbacké semble prêt à partager des analyses et des commentaires qui pourraient potentiellement redéfinir le débat public.

En attendant cette conférence de presse très attendue, les observateurs spéculent sur les sujets que le leader politique abordera et l’impact potentiel de ses déclarations sur la scène nationale. Restez à l’écoute pour plus de détails alors que Serigne Modou Kara Mbacké s’apprête à faire entendre sa voix de manière spectaculaire dans les jours à venir.

Affaire de diffamation : Aminata Touré convoquée par le tribunal de Dakar

L’ancienne Première Ministre Aminata Touré a récemment annoncé sur sa page Facebook avoir reçu une convocation du tribunal de Dakar pour répondre à une plainte en diffamation déposée par Mansour Faye, ancien ministre du régime de Macky Sall. Cette action fait suite à des déclarations publiques de Mme Touré concernant la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19, dont Faye avait la charge.

La polémique a éclaté après la publication du rapport final de la Cour des Comptes sur la gestion de ces fonds pour les années 2020-2021. Ce rapport a suscité une vive réaction parmi les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, qui ont déposé une proposition de résolution visant à traduire en justice dix ministres, dont Mansour Faye, devant la Haute Cour de Justice. Ces parlementaires ont été soutenus par Aminata Touré, bien que celle-ci ne puisse plus siéger en raison de divergences avec le président Macky Sall.

Dans sa déclaration sur Facebook, Mme Touré a exprimé son étonnement face à la plainte de Mansour Faye, soulignant que de nombreux autres citoyens sénégalais avaient exprimé des préoccupations similaires quant à la gestion des fonds COVID. Elle a affirmé sa volonté de se défendre vigoureusement devant le tribunal.

Cette affaire promet de révéler davantage de détails sur la gestion controversée des fonds destinés à la riposte contre la Covid-19 au Sénégal. La confrontation prévue entre Aminata Touré et Mansour Faye le 27 juillet prochain attisera certainement l’intérêt public et médiatique.

Restez informés pour suivre l’évolution de cette affaire qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la scène politique sénégalaise.

Mamadou Ibra Kane sonne l’alarme sur la gouvernance et l’économie nationale

Dans une déclaration percutante, Mamadou Ibra Kane, président du mouvement politique « Demain C’est Maintenant », a vivement interpellé le Chef de l’État Bassirou Faye sur l’état critique de la gouvernance institutionnelle au Sénégal. Après trois mois de mandat, Kane affirme que le pays « est au bord de l’ingouvernabilité » en raison de blocages persistants à l’Assemblée nationale. Il critique particulièrement l’inaction du président face à un bras de fer entre le Premier ministre et la majorité parlementaire, bloquant ainsi le fonctionnement régulier des institutions.

« Le verre est plutôt à moitié vide », déplore Kane, soulignant une gestion politique qui ne répond pas aux attentes de la population. Il exhorte le président à agir immédiatement, rappelant que la fonction présidentielle est essentielle pour assurer la stabilité et l’efficacité des institutions démocratiques.

Par ailleurs, Mamadou Ibra Kane exprime de vives inquiétudes concernant l’économie nationale, pointant du doigt la crise qui frappe des entreprises emblématiques comme SEDIMA, un pilier de la filière avicole au Sénégal. « Notre pays risque de perdre le contrôle de la filière avicole », alerte-t-il, dénonçant un manque de soutien du gouvernement à des entreprises cruciales pour la souveraineté alimentaire du pays.

La situation économique préoccupante et les dysfonctionnements institutionnels font de Mamadou Ibra Kane un critique acerbe du gouvernement actuel, exhortant les autorités à prendre des mesures urgentes pour inverser la tendance avant que la crise ne s’aggrave davantage.

Aliou Sall quitte l’APR pour explorer de nouvelles alliances politiques avec Amadou Ba et Aminata Mbengue Ndiaye

Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye et frère du président sénégalais Macky Sall, a récemment annoncé son départ de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir au Sénégal. Lors d’une intervention sur la Rfm, il a confirmé sa décision de faire une pause politique et de se distancer de l’APR. Toutefois, il a également révélé avoir entamé des discussions avec des figures clés du Parti socialiste, notamment l’ancien Premier ministre Amadou Ba et Aminata Mbengue Ndiaye.

« Je ne suis plus militant de l’APR. Je suis en train d’observer, même si je discute beaucoup avec des acteurs politiques. J’ai eu à mener des discussions très approfondies avec, par exemple, le Parti socialiste, je l’ai fait aussi avec notre ancien candidat à la Présidentielle Amadou Ba. Mais à ce jour, mon option est encore de continuer à observer parce que je crois que compte tenu de ce qu’on a traversé en 2021 et en 2023, il est nécessaire de marquer une pause, surtout de réfléchir sur la façon de faire la politique, » a déclaré Aliou Sall.

Cette décision intervient après des années de service au sein de l’APR et à un moment où il estime crucial de prendre du recul après les événements politiques récents. Aliou Sall a également commenté avec humour l’affaire controversée des « 400 000 » qui l’avait précédemment impliqué, affirmant qu’il avait tourné la page et pardonné à ses détracteurs.

En parallèle de ses discussions politiques, Aliou Sall continue d’exercer en tant qu’administrateur à l’Université africaine des sciences et technologies, marquant ainsi une transition notable dans sa carrière politique.

Cette évolution souligne les changements en cours au sein du paysage politique sénégalais, alors que les acteurs clés comme Aliou Sall cherchent de nouvelles alliances et orientations pour l’avenir.

Le Témoin: Entretien avec Dr Arona Coumba Ndoffène Diouf sur la gouvernance de Macky Sall

Dans une interview exclusive avec le journal Le Témoin, Dr Arona Coumba Ndoffène Diouf, ancien conseiller du Président Macky Sall, exprime des critiques sévères envers son ancien mentor et la direction actuelle du pays. Selon lui, ne pas poursuivre Macky Sall pour ses actions serait considéré comme de la haute trahison. Il souligne que le pays a été laissé divisé et surendetté par l’administration précédente.

Dr Diouf pointe du doigt un écart significatif de 14 000 milliards de FCFA entre la dette contractée et les investissements réalisés sous le règne de Macky Sall, exigeant des justifications transparentes de la part du Président actuel.

En ce qui concerne les perspectives politiques, Dr Diouf reconnaît la volonté du duo Sonko-Diomaye, mais il évoque également des zones d’ombre qui méritent attention. Il exprime des préoccupations quant à la fréquence des voyages présidentiels, suggérant que Macky Sall pourrait dépasser les records de ses prédécesseurs en ce domaine.

La récente déclaration de politique générale, sujet de controverses, divise également les opinions. Dr Diouf se range du côté de Sonko, soutenant que le Premier Ministre ne devrait pas présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale, une position qui reflète les tensions politiques actuelles.

En conclusion, Dr Arona Coumba Ndoffène Diouf offre une critique incisive et un regard aiguisé sur les développements politiques récents, alimentant le débat sur la gouvernance et l’avenir politique du Sénégal.

Tensions Politiques au Sénégal : Thierno Bocoum critique le Premier Ministre Ousmane

Les récentes déclarations du Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, ont suscité une vive réaction de la part de Thierno Bocoum, ancien député et président de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir). Lors d’un point de presse à Dakar, Bocoum a exprimé sa préoccupation quant aux actions de l’exécutif envers le législatif.

La polémique a commencé après que le Premier Ministre Sonko ait publié sur sa page Facebook officielle une mise en garde aux membres de l’Assemblée Nationale. Il a affirmé que si l’assemblée n’adoptait pas sa déclaration de politique générale d’ici le 15 juillet, il la présenterait devant une assemblée populaire constituée du peuple sénégalais souverain.

Pour Bocoum, cette déclaration est jugée « extrêmement grave », car elle constitue selon lui une tentative de l’exécutif de dicter ses termes au pouvoir législatif, indépendant en théorie. Il a souligné qu’aucun membre de l’exécutif ne devrait imposer d’ultimatum aux députés élus par le peuple.

La déclaration de politique générale (DPG) est un événement crucial dans le calendrier parlementaire, où le Premier Ministre expose sa vision et ses plans pour le pays, sujet à l’approbation ou au rejet par l’Assemblée Nationale. Les délais imposés par Sonko pour l’adoption de sa DPG ont intensifié les tensions politiques déjà existantes au Sénégal.

Cette controverse survient dans un contexte de mécontentement croissant face aux défis économiques et sociaux persistants, exacerbés par la pandémie de COVID-19. Les réactions publiques et médiatiques aux déclarations de Sonko reflètent une profonde division quant à la manière dont les institutions démocratiques devraient fonctionner dans le pays.

À mesure que la date limite fixée par le Premier Ministre approche, l’attention se concentre sur les prochains développements au sein de l’Assemblée Nationale et sur la manière dont les différents acteurs politiques et citoyens réagiront à cette impasse potentielle.

la confrontation entre l’exécutif et le législatif au Sénégal met en lumière les défis persistants de gouvernance démocratique dans le pays, rappelant l’importance de l’indépendance des pouvoirs et du respect des procédures parlementaires pour préserver la stabilité politique et sociale.

Crise Politique au Sénégal : Débat sur la Gouvernance et les Institutions

Le climat politique au Sénégal s’est intensifié avec les récentes déclarations du député Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs (RV), critiquant sévèrement le Premier ministre Ousmane Sonko. Accusant ce dernier de privilégier une gouvernance par la rue au détriment des institutions établies, Sall a souligné les risques d’un tel comportement dans un pays confronté à de multiples crises.

Lors d’une récente intervention, Sall a déploré le choix de Sonko de mobiliser le soutien populaire à travers des manifestations au marché Colobane, plutôt que de chercher un consensus parlementaire à l’Assemblée nationale. Cette stratégie, selon lui, fragilise la stabilité politique et institutionnelle du Sénégal, déjà mise à mal par une polarisation croissante.

« Gouverner par la rue contre les institutions est un exercice périlleux dans un pays aux mille urgences », a averti Thierno Alassane Sall, exprimant sa préoccupation face à la théâtralisation de la politique sénégalaise. Pour lui, cette approche risque d’exacerber les tensions sociales et politiques, compromettant ainsi les efforts pour surmonter les défis nationaux.

Sall, qui a récemment été candidat à la présidentielle sans succès, a invité le Premier ministre à engager un dialogue constructif à l’Assemblée nationale pour trouver des solutions aux préoccupations urgentes des Sénégalais. Cette démarche vise à rétablir la primauté des institutions démocratiques et à canaliser les aspirations populaires de manière légale et structurée.

Alors que le Sénégal cherche à sortir d’une période de turbulences politiques, les critiques de Thierno Alassane Sall soulèvent des questions cruciales sur la gouvernance et l’équilibre entre la légitimité populaire et institutionnelle. Le débat promet de continuer à animer la scène politique, mettant en lumière les défis persistants de la démocratie et de la gouvernance au Sénégal.

En attendant, l’avenir politique du pays semble suspendu à la résolution de cette impasse entre gouvernement, opposition et institutions, avec des implications potentielles importantes pour la stabilité et le développement national.

Tensions Politiques au Sénégal : Conflit Entre Autorités Locales et Gouvernement Central

Une récente série de déguerpissements orchestrés par les autorités locales sénégalaises a ravivé les tensions politiques, mettant en lumière des divisions profondes au sein de la coalition au pouvoir. Le Premier ministre s’est retrouvé au centre de la controverse, suscitant des critiques acerbes de la part des partisans du maire de Grand-Yoff, Madiop Diop, affilié à Khalifa Sall.

L’incident a débuté avec une déclaration incisive de Madiop Diop, soulignant que le Premier ministre semblait ignoré des directives antérieures concernant les déguerpissements. Ces derniers, initiés conformément à la circulaire ministérielle du 7 mai 2024, visaient à désencombrer les voies publiques de commerces non autorisés. Le maire a réagi suite à un commentaire de Ousmane Sonko sur les réseaux sociaux, accusant le gouvernement de mener des opérations sans consultation adéquate avec les autorités locales.

La visite annoncée du Premier ministre à Colobane le 30 juin, lieu d’une des opérations de déguerpissement controversées, a alimenté les critiques. En déclarant ne pas être informé des actions locales, le gouvernement a intensifié les tensions avec les administrations municipales, déjà sensibles à l’ingérence perçue de la part du gouvernement central.

Madiop Diop n’a pas mâché ses mots, accusant les nouvelles autorités de chercher à discréditer les maires locaux, en particulier ceux affiliés à des groupes politiques indépendants comme Taxawu Sénégal. Il a souligné que les premières opérations de déguerpissement avaient eu lieu dans des municipalités sous leur contrôle, insinuant une manœuvre politique pour affaiblir leurs adversaires.

Cette série de rebondissements révèle des fissures significatives au sein de la coalition au pouvoir, exacerbées par des rivalités politiques préexistantes. Alors que le gouvernement cherche à consolider son soutien et à renforcer son contrôle sur les municipalités, les tensions entre les autorités locales et le pouvoir central pourraient continuer à influencer la dynamique politique du Sénégal dans les mois à venir.

Tensions et espoirs à Colobane : la visite d’Ousmane Sonko suscite débat et réflexion

Le quartier de Colobane à Dakar a été le théâtre d’une mobilisation impressionnante ce dimanche 30 juin, attirant une foule considérable venue écouter Ousmane Sonko, leader du mouvement Pastef. Cette visite survient dans le sillage d’une opération de désencombrement controversée, récemment menée dans cette zone historique de la capitale sénégalaise.

Depuis son véhicule, Sonko s’est adressé à ses partisans, affirmant n’avoir été informé de l’opération qu’au dernier moment, malgré une circulaire ministérielle datant du 7 mai. « Le président de la République m’a contacté avant-hier pour m’informer qu’il entendait parler de déguerpissements depuis plusieurs jours. Je lui ai répondu que je l’avais appris par la presse », a-t-il déclaré, soulignant une communication lacunaire entre les autorités et les parties concernées.

Les critiques de Sonko ne se sont pas limitées à la gestion de l’information. Il a exprimé des préoccupations quant aux conditions dans lesquelles les commerçants ont été contraints de quitter leurs lieux de travail. « L’occupation désordonnée est à déplorer, mais il est tout aussi regrettable de constater l’absence de mesures d’accompagnement », a-t-il martelé, appelant à un soutien adéquat pour les personnes affectées.

Face à la frustration palpable parmi les commerçants délogés, Sonko a appelé à la patience et à la compréhension : « Vous savez que tout le monde ne peut pas obtenir une place à Sandaga ou dans un autre marché. Il faut faire preuve de compréhension le temps que des solutions soient trouvées ».

En réponse à cette situation tendue, le gouvernement a annoncé une initiative de concertation. Le Premier ministre a déclaré : « Le président de la République réunira tous les acteurs concernés, y compris vous, les marchands, les municipalités, ainsi que les riverains, pour trouver une issue qui soit avantageuse pour chacun ». Cette démarche vise à restaurer l’équilibre dans un quartier emblématique en proie à des tensions grandissantes.

Le défi qui attend le gouvernement est de parvenir à concilier les intérêts divergents des commerçants déplacés, des autorités locales et des riverains, tout en assurant une gestion urbaine responsable et inclusive. Dans cette quête d’harmonisation, l’avenir de Colobane dépendra de la capacité à trouver des solutions durables et équitables pour toutes les parties prenantes.

La visite d’Ousmane Sonko et les réactions qu’elle a suscitées illustrent non seulement les défis urbains contemporains à Dakar, mais aussi la volonté de résoudre ces problèmes de manière transparente et concertée.

« Débat Controversé sur la DPG : Réaction d’Amadou BA, Ancien Premier Ministre du Sénégal »

La démocratie repose sur des institutions solides et des pratiques républicaines scrupuleusement respectées par tous. La Déclaration de Politique générale (DPG) du Premier Ministre, loin d’être un simple exercice de communication, constitue un moment décisif où le gouvernement s’engage, devant le peuple, à travers ses représentants élus, à suivre un cap précis selon les orientations du Président de la République.

L’article 55 de notre Constitution impose au Premier Ministre de présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale. Il est impératif de perpétuer cette tradition républicaine, gage de transparence et de responsabilité gouvernementale.

La DPG doit donc être présentée dans le cadre institutionnel approprié, conformément à notre Constitution et à nos traditions républicaines. Faire la DPG dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, devant les élus parlementaires, n’est pas seulement une obligation constitutionnelle, c’est un devoir sacré.

C’est pour cette raison qu’en tant que Premier Ministre, j’ai fait ma DPG devant l’Assemblée nationale, dans les trois mois qui ont suivi ma nomination, et fait face à la motion de censure que les députés d’un groupe parlementaire avait introduite.

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Pour éviter une crise institutionnelle susceptible de fragiliser notre démocratie, il est de notre devoir de veiller à ce que chaque étape de notre processus démocratique soit scrupuleusement respectée.

Mon vœu le plus cher, porté par mon engagement politique, est de voir notre pays progresser dans le respect de nos institutions et de nos valeurs démocratiques. Notre commune volonté à veiller sur ces principes renforcera notre démocratie et consolidera la confiance de nos concitoyens envers leurs dirigeants.

Vive la République !
Vive le Sénégal !

Amadou BA
Ancien Premier Ministre du Sénégal

« Bougane Gueye Dani et Mimi Touré : Deux Destins Politiques Contrasts au Sénégal »

Bougane Gueye Dani, une figure majeure du second tour, suscite des préoccupations sérieuses pour le Sénégal. Ses récentes attaques, caractéristiques de cet homme aux multiples facettes et de ses ambitions présidentielles, révèlent un politicien loin d’incarner les valeurs morales en politique.

Il est notoire que Bougane Gueye Dani est souvent critiqué pour ses mensonges, notamment lorsqu’il aborde des sujets économiques et politiques. Ses détracteurs soulignent ses propos souvent dénués de vérité et ses déclarations fallacieuses, remettant en question sa crédibilité et sa compétence.

Par ailleurs, ses relations passées avec Macky Sall, notamment les accusations de deals non démenties, ont jeté une ombre sur sa réputation. Cela soulève des interrogations sur sa capacité à diriger de manière intègre et transparente.

En comparaison, Mimi Touré se distingue comme une figure politique d’une autre envergure. Contrairement à Bougane Gueye Dani, elle est louée pour son intégrité, sa compétence et son honnêteté. Sa résilience et son engagement envers la démocratie sénégalaise sont largement reconnus et appréciés.

Les partisans de Mimi Touré appellent à ce qu’elle continue son excellent travail pour renforcer la démocratie au Sénégal. Ils critiquent fermement les tactiques de Bougane Gueye Dani et prédisent que ses méthodes politiques ne trouveront pas de succès dans le contexte d’une nouvelle gouvernance.

En conclusion, Bougane Gueye Dani semble confronté à des défis importants, tandis que Mimi Touré continue de se profiler comme une force inébranlable dans le paysage politique sénégalais, défendant l’intégrité et l’indépendance avec détermination.

Déclaration de Politique Générale au Sénégal : Un Débat Politique enflammé entre les Députés

La scène politique sénégalaise est en ébullition alors que le Premier ministre Ousmane Sonko se prépare à faire sa déclaration de politique générale, un événement attendu avec une grande anticipation nationale. Cependant, des désaccords profonds entre les différentes factions parlementaires ont éclaté, alimentant un débat passionné sur les procédures parlementaires et la constitutionnalité des actions entreprises.

Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a exprimé une critique cinglante à l’égard des députés du groupe « Yewwi Askan Wi », les accusant d’essayer d’exonérer le Premier ministre de l’obligation constitutionnelle de faire sa déclaration de politique générale. Mbow a souligné l’importance du respect de la constitution et du principe de la séparation des pouvoirs, insistant sur le fait que toute tentative de contourner ces principes constitue une violation grave de la démocratie parlementaire.

Les députés de « Yewwi Askan Wi » ont soulevé des questions sur l’application du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, arguant qu’il n’y avait pas de délai strict pour la déclaration de politique générale après la révision constitutionnelle de 2019 qui a supprimé le poste de Premier ministre. Guy Marius Sagna, parmi les voix les plus critiques, a accusé la législature en cours d’utiliser un Règlement intérieur falsifié depuis la 13e législature, rendant ainsi les procédures parlementaires actuelles potentiellement illégales.

Ce débat souligne des tensions croissantes entre les partis politiques quant à l’interprétation des règles parlementaires et à l’exercice du pouvoir exécutif dans un contexte post-réforme constitutionnelle. Alors que le Sénégal navigue à travers ces eaux politiques troubles, l’issue de cette querelle pourrait potentiellement redéfinir les normes et les pratiques parlementaires pour les années à venir.

Les observateurs politiques et les citoyens sénégalais sont maintenant en attente de voir comment cette dispute se résoudra, et quel impact elle pourrait avoir sur la stabilité politique et institutionnelle du pays.

Bougane Guèye Déclare Préférer le Vol au Mensonge, un Drame pour la Politique Sénégalaise

Dans une déclaration récente, Bougane Guèye a choisi le vol comme préférence par rapport au mensonge, suscitant des critiques sévères concernant ses ambitions politiques.

Bougane GUÈYE, dans sa nouvelle vocation qui est de s’attaquer au Président Ousmane SONKO, a fait une déclaration dans laquelle il a avoué préférer le vol au mensonge. Tout le monde sait que le vol et le mensonge sont des contre-valeurs qui sont proscrites et rejetées par toutes les sociétés humaines partout dans le monde. Mais lui a jeté son dévolu sur l’un (le vol) tout en réservant l’autre à Ousmane SONKO.

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Le vol sous toutes ses formes n’est admis nulle part dans le monde. Pour quelqu’un qui aspire à devenir président de la République, préférer le vol, c’est faire l’apologie de la kleptomanie. Avec Bougane comme président, ce serait la continuation de la cleptomanie qui a été le mode de gestion des ressources de notre pays pendant 12 ans. La meilleure preuve, c’est qu’après le départ de Macky Sall, il a laissé près d’une centaine de rapports des corps de contrôle qui sont au tribunal pour jugement.

Avec Bougane, ce serait le retour au régime de la kleptocratie que les sénégalais ont combattu avec vigueur et jeté à la poubelle de l’histoire. Le régime de Macky n’a pas sa place dans le riche palmarès historique du Sénégal
Pour ce qui concerne le mensonge.

Bougane a attaqué Ousmane SONKO de menteur en faisant allusion au verdict dans l’affaire de diffamation dans laquelle, Mame Mbaye Niang l’avait accusé de l’avoir diffamé. C’est à la suite de ce verdict qu’Ousmane avait été éliminé de la liste des candidats à la présidentielle de 2024.

C’est comme s’il se réjouissait de l’élimination d’Ousmane SONKO de la présidentielle de 2024. Oui mais, Ousmane SONKO est devenu premier ministre à la suite de cette élection. Une des preuves du mensonge judiciaire.

L’AFFAIRE MAME MBAYE NIANG
Le procès relatif à cette affaire requiert un certain nombre de remarques :
-La toute première remarque sur cette affaire est que le procès avait été mené aux pas de charges : le but, c’était de le boucler avant l’élection de 2024 pour éliminer Ousmane SONKO. Ils avaient réussi in extremis, comme au marathon à faire retirer sa candidature. Comme ils l’avaient fait avec Karim Wade et Khalifa Sall.
-L’implication par substitution du parquet à Mame Mbaye Niang, en faisant appel à la place de Mame Mbaye Niang.

L’objet de la plainte du plaignant portait sur l’existence et le statut du rapport. La partie civile, avec le soutien du parquet avait chargé SONKO de recel de rapport, de faux et usage de faux.
-Par rapport à d’autres cas de diffamation de même nature qui dorment toujours dans les bureaux des magistrats. Il y’a le cas de diffamation Madiambal Diagne et le juge Teliko, qui n’a pas encore connu son épilogue.

Il y’a le cas de Ba Diakhaté qui a passé tout son temps a insulté la famille d’Ousmane SONKO durant tout le règne de Macky Sall. Jamais il n’avait été inquiété. Pour la première fois que le procureur a enfin daigné l’arrêter, il été tout simplement condamné à une peine légère avec une somme dérisoire et il n’a pas perdu ses droits comme ils l’avaient fait avec SONKO. La peine infligée à SONKO : c’est la première fois que l’on condamne quelqu’un à une peine aussi lourde pour diffamation : 200 millions plus perte de ses droits politiques.

Au finish, Ousmane SONKO a été éliminé.
Ousmane SONKO, lors de sa rencontre avec la jeunesse au Grand Théâtre, a informé qu’il avait déjà ce rapport sur son bureau. Cette déclaration d’Ousmane SONKO est une manière pour faire comprendre que ce rapport a bel et bien existé, malgré tout ce qui a été dit pour le condamner.

Cette déclaration concerne également Amadou BA, le ministre qui avait commandité l’inspection du PRODAC, avec bien l’intention de faire la lumière sur cette affaire. Il avait reconnu l’existence de ce rapport. Mais il n’a pas eu le courage de prendre ses responsabilités quand l’affaire avait été portée devant la justice. Il n’avait pas eu le courage de dire la vérité alors que c’est lui-même qui avait demandé le contrôle.

En faisant cette révélation, SONKO voulait montrer à l’opinion publique que le procès dit Mame Mbaye Niang est un procès mensonger, fabriqué par le parquet pour l’empêcher de se présenter. Au total, Ousmane SONKO a été victime de toutes sortes de mensonges de la part du régime de Macky Sall, dont les plus célèbres sont l’affaire Adji SARR et l’affaire Mame Mbaye Niang.
Le fait pour Ousmane SONKO de devenir PM et la présence du rapport dans son bureau montrent qu’il s’agit d’un gros mensonge d’État.

L’AFFAIRE ADJI SARR
Elle a mis le pays à feu et à sang et elle s’était soldée par un acquittement : c’est un dossier mensonger qui avait quitté la gendarmerie sans preuves de viol ni de menaces de viol mais le procureur de la République et le juge d’instruction l’avaient fait parvenir à la chambre criminelle. Sachant en âme et conscience qu’il n’y a rien dedans. Quand le juge a reçu et ouvert le dossier, il n’y a trouvé qu’un tissu de mensonges. Il ne pouvait alors qu’acquitter Ousmane SONKO.
*
Où est Adji SARR ? Ils l’ont exilée.
Mame Mbaye Niang aurait également quitté le pays.
L’accusation de terrorisme, Ousmane et Diomaye : ils sont arrivés à la tête du pays, malgré les moyens importants qu’ils avaient mis en œuvre pour les en empêcher.
Dans l’affaire Adji Sarr, si SONKO avait violé Adji Sarr, le capitaine Touré allait l’arrêter et dans ce cas, aucun citoyen n’aurait protesté parce que dans ce cas, ils auraient toutes les preuves irréfutables du viol.

Si Ousmane SONKO et DIOMAYE étaient réellement des terroristes, ce sont les forces nationales de défense et de sécurité qui les auraient arrêtés parce que dans ce cas, ce sont elles qui auraient les preuves, dans la mesure où ce sont elles qui veillent sur notre sécurité de façon inlassable et permanente.

Ousmane SONKO et DIOMAYE doivent leur salut au patriotisme des forces nationales de défense et de sécurité qui avaient refusé de se mêler de ces affaires parce que n’ayant pas de preuves. Ces affaires sont des fabrications des politiciens pour se débarrasser des opposants et qui avaient été couverts par par une pincée de magistrats sur quelques 500 que compte la magistrature.

Ce sont ces mensonges qui sont à l’origine de la mort de près d’une centaine de personnes. Peut-être même plus. Le mensonge tout court n’est pas bon. Et si ce sont les autorités chargées de la destinée du pays qui s’adonnent à ces contre-valeurs, cela peut aboutir à la tragédie. C’est la situation que nous avons vécue sous le régime de Macky Sall.

Au total, Bougane GUÈYE, en cherchant à discréditer SONKO, lui a au contraire rendu un grand service, en se tirant en même temps une balle, quand il donne sa lettre de noblesse au vol qui a ruiné l’économie de notre pays.

Par Honorable député Dr Ismaila Diallo

Crise politique au Sénégal : Les enjeux autour de la déclaration de politique générale du Premier Ministre

Au Sénégal, la scène politique est marquée par une tension croissante alors que le Premier Ministre, Ousmane Sonko, se trouve confronté à une opposition déterminée. L’enjeu principal réside dans la déclaration de politique générale (DPG) que Sonko doit présenter devant une assemblée nationale où l’opposition détient la majorité.

L’origine du conflit remonte à la falsification du règlement intérieur de l’assemblée par l’ancien régime, une manœuvre qui compromet la légalité du processus parlementaire actuel. Cette situation complexe pousse certains opposants à exiger de Sonko qu’il se conforme à la tradition républicaine en présentant sa DPG. Cependant, l’opposition, accusée d’être responsable du chaos actuel, semble prête à tout pour bloquer les actions du gouvernement.

Une motion de censure menace également de plonger le gouvernement dans une crise institutionnelle majeure. Cette manœuvre pourrait profiter à une opposition déterminée à mettre à mal la légitimité du nouveau régime.

Dans ce contexte tendu, le Premier Ministre Sonko se retrouve dans une position délicate : respecter les exigences démocratiques en risquant de provoquer une crise politique sans précédent ou faire face à une opposition prête à détourner ses obligations de transparence.

Alors que les Sénégalais attendent des actions concrètes pour sortir le pays de l’impasse actuelle, la résolution de cette crise politique semble plus que jamais urgente. La légitimité démocratique et la stabilité institutionnelle sont mises à l’épreuve dans un climat où chaque décision politique pourrait avoir des conséquences profondes pour l’avenir du pays.

En attendant, la population observe avec inquiétude l’évolution de cette confrontation politique, consciente que les décisions prises dans les prochains jours pourraient façonner le paysage politique sénégalais pour les années à venir.

Sénégal : Samba Sy critique sévèrement les premiers mois du nouveau gouvernement

Samba Sy, ancien ministre et actuel Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a qualifié le nouveau gouvernement sénégalais de « fébrile ». Dans une récente déclaration à l’émission « Politique en vérité » sur Radio Sénégal, il a exprimé ses préoccupations quant à la gestion actuelle des affaires publiques.

Selon Samba Sy, la fébrilité qui caractérise ce gouvernement est source d’inquiétude. Il a souligné que cette nervosité apparente n’est pas constructive et ne témoigne pas d’une approche sage et réfléchie nécessaire pour diriger un pays comme le Sénégal, avec ses millions de citoyens dépendant des décisions prises par leurs dirigeants.

« Il y a beaucoup d’effets de manche et de démonstrations, et ce n’est pas de bon augure », a-t-il critiqué. Pour lui, il est crucial que les actions et les paroles des membres du gouvernement soient empreintes de tempérance et de lucidité. Il a exprimé des réserves quant à la mesure avec laquelle les décisions sont prises et communiquées, soulignant qu’il est essentiel de faire preuve de contenance et de retenue dans l’exercice du pouvoir.

En conclusion, Samba Sy a appelé à une réflexion profonde sur les implications de chaque action entreprise par le gouvernement. Il a insisté sur la nécessité d’une approche plus mesurée et calculée, affirmant que le gouvernement actuel n’a pas encore atteint ce niveau de prudence nécessaire pour inspirer la confiance et le respect des citoyens sénégalais.

Cette critique franche de Samba Sy intervient à un moment où le nouveau gouvernement cherche à établir sa légitimité et à répondre aux attentes élevées de la population en matière de leadership et de gouvernance efficace.

Le Groupe Parlementaire BBY Prépare une Réponse à la Déclaration de Politique Générale de Ousmane Sonko

Hier, l’Assemblée nationale s’est enflammée avec la prise de parole du député Ayib Daffé et ses collègues, marquant ainsi le début d’un débat animé. Aujourd’hui, Abdou Mbow, un membre influent du Groupe Parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a mobilisé les troupes en vue d’une réponse attendue à la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko.

La coalition BBY, forte de son poids politique, prévoit de tenir un point de presse ce vendredi après celui de Yewwi Askan Wi, afin de présenter sa position officielle. Ce rendez-vous médiatique s’annonce crucial dans le contexte actuel où les débats sur l’orientation politique du pays sont particulièrement intenses.

La déclaration de politique générale de Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes, a suscité une série de réactions passionnées au sein de l’Assemblée nationale et au-delà. BBY, fidèle à sa tradition de coalition gouvernementale, entend donc clarifier sa position et potentiellement défendre les politiques en cours contre les critiques formulées.

La séance prévue ce vendredi sera l’occasion pour BBY de présenter ses arguments, de mobiliser ses soutiens et de projeter une image unie face aux défis politiques du moment. La pression est palpable, et les attentes sont élevées quant à la nature de la réponse qui sera apportée.

En attendant, l’Assemblée nationale continue de jouer un rôle central dans le paysage politique sénégalais, offrant une plateforme cruciale pour le débat démocratique et la formulation des politiques publiques.

Polémique sur la Déclaration de Politique Générale : Moussa Diakhaté Clarifie la Situation

Dans une récente intervention sur sa Page Facebook, Moussa Diakhaté, président de la Commission des lois à l’Assemblée nationale, a abordé la controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre. Il a souligné qu’il n’existe aucune disposition légale imposant un délai de 90 jours pour la réalisation de cette déclaration, contrairement à ce qui était en vigueur avant la suppression du poste de Premier ministre en 2019.

Selon Diakhaté, cette exigence a été omise lors du rétablissement du poste de Premier ministre, laissant ainsi au Premier ministre le discernement du « délai raisonnable » pour présenter sa DPG. Il a noté avec regret que ceux qui sont actuellement au pouvoir avaient précédemment insisté pour que cette déclaration soit faite dans les délais fixés par un règlement intérieur obsolète et non soutenu par une base légale claire.

Évoquant la nécessité d’une DPG préalable aux débats d’orientation budgétaire, Moussa Diakhaté a souligné l’importance d’un cadre général permettant une appréciation adéquate de ces débats. Il a conclu en exprimant l’attente de l’Assemblée nationale quant à la présentation de cette déclaration par le Premier ministre, soulignant son rôle crucial dans le processus législatif.

Cette intervention de Moussa Diakhaté intervient dans un contexte de discussions vives autour de la gouvernance et des procédures parlementaires, mettant en lumière des ambiguïtés persistantes dans le cadre juridique entourant les responsabilités du Premier ministre après sa récente nomination.

La clarification apportée par le président de la Commission des lois vise à éclaircir les attentes parlementaires et à souligner l’importance d’un cadre législatif clair pour guider les actions gouvernementales dans le respect des normes démocratiques et institutionnelles.

Retard de la déclaration de politique générale de Sonko : Madiambal Diagne critique les juristes

Depuis sa nomination en tant que Premier ministre il y a trois mois, Ousmane Sonko n’a pas encore prononcé sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale sénégalaise. Ce retard suscite des critiques et des spéculations quant aux raisons qui pourraient le motiver.

Certains observateurs estiment que M. Sonko n’est pas légalement obligé de faire cette déclaration, tandis que d’autres suggèrent que le chef de Pastef craint une éventuelle motion de censure qui pourrait mettre en péril son gouvernement.

Madiambal Diagne, connu pour ses prises de position vigoureuses, a récemment pris pour cible les juristes qui, selon lui, ne se manifestent pas suffisamment sur cette question cruciale. Dans une tribune acerbe, il dénonce leur silence et accuse la classe politique de compromission.

« Il est étrange de constater que tous les grands juristes, naguère très prompts à défendre le respect des institutions et des règles de la République, se terrent sous les tables des amphithéâtres. Je vous avais prévenu que Sonko trouverait le prétexte le plus fallacieux ou farfelu pour éviter de faire sa déclaration de politique générale », écrit-il.

M. Diagne insiste sur le fait que la déclaration de politique générale devrait se conformer à l’article 55 de la Constitution sénégalaise, lequel prime sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il souligne également l’importance du principe de la hiérarchie des normes juridiques, qui établit que la Constitution prévaut même si le règlement intérieur est imparfait.

En attendant, l’attente persiste quant à quand et comment Ousmane Sonko présentera sa déclaration de politique générale, une étape cruciale pour définir les orientations de son gouvernement et recevoir la confiance du Parlement.

Fadel Barro critique la « gouvernance du buzz » de Diomaye-Sonko et appelle à l’abrogation de la loi d’amnistie

Fadel Barro, ancien coordonnateur du mouvement citoyen « Y’en a marre », a vivement critiqué le nouveau régime incarné par le tandem « Diomaye-Sonko », dénonçant ce qu’il qualifie de « gouvernance du buzz ». Lors de son intervention à l’émission « Sen dose matinale » sur SourceA Tv, Barro a exprimé son désaccord avec la façon dont les autorités actuelles gèrent les affaires publiques, en privilégiant les spectacles médiatiques plutôt que des solutions concrètes aux problèmes quotidiens des Sénégalais.

Barro a spécifiquement critiqué le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, pour avoir attendu la veille de la fête de la Tabaski pour déployer des bus de Dakar Dem Dikk (DDD) afin de faire face à l’augmentation des prix des transports. Selon lui, cette approche aurait pu être évitée en agissant plus tôt de manière préventive.

Par ailleurs, l’activiste a regretté que le Premier ministre, Ousmane Sonko, n’ait toujours pas fixé de date pour sa Déclaration de politique générale (DPG), une annonce cruciale attendue pour éclaircir les orientations stratégiques du gouvernement sur des questions essentielles telles que le logement, la santé, et la gestion foncière.

Barro a également soulevé la question de la loi d’amnistie, accusant le président Bassirou Diomaye Faye de ne pas clarifier les allégations concernant un accord présumé entre lui et l’ancien président Macky Sall à ce sujet. Il s’est engagé à mener un combat pour l’abrogation de cette loi, affirmant que cela permettrait de rendre justice aux victimes des événements survenus entre 2021 et 2024.

En conclusion, Fadel Barro demeure une voix critique au sein du paysage politique sénégalais, prônant la transparence, la responsabilité et des actions gouvernementales plus concrètes en réponse aux besoins urgents de la population.

Première Session du Groupe Parlementaire YEWWI : Bilan et Perspectives

Hier, lors de sa première prise de parole en tant que président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), Ayib Daffé a dressé un bilan élogieux de leur action à l’Assemblée nationale. Entouré de ses collègues, il a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont placé leur confiance en lui et a souligné l’importance historique de leur rôle dans la défense de la démocratie et de l’État de droit.

« Ce groupe a marqué l’histoire par ses actions décisives au sein de l’Assemblée nationale », a déclaré Ayib Daffé, succédant ainsi à Birame Souleye Diop. Il a énuméré une série d’initiatives significatives entreprises par leur groupe parlementaire, incluant la soumission d’un millier de questions écrites, des questions orales et la proposition de commissions d’enquêtes.

« C’est grâce à ce groupe parlementaire que la date de l’élection présidentielle n’a pas été fixée en décembre 2024 », a-t-il ajouté, mettant en avant leur impact direct sur la politique nationale.

Le groupe YAW, depuis sa création, s’est distingué par sa volonté affirmée de promouvoir la transparence et la responsabilité au sein des institutions politiques. Leur engagement à instaurer une gouvernance plus démocratique et à renforcer l’État de droit reste au cœur de leur mission.

Pour l’avenir, Ayib Daffé a insisté sur la nécessité de poursuivre sur cette lancée et de continuer à jouer un rôle de premier plan dans la vie parlementaire, en étant un garant vigilant des principes démocratiques et des droits fondamentaux des citoyens.

La prochaine session promet donc d’être animée, avec le groupe YAW déterminé à maintenir sa dynamique et à consolider ses acquis pour le bien de la nation.

Renforcer le rôle des représentants à l’Assemblée nationale : Ayib Daffé annonce des actions ambitieuses

Ayib Daffé, membre éminent du groupe parlementaire, a récemment affirmé lors d’une conférence de presse que lui et ses collègues s’engageraient pleinement dans leurs responsabilités de représentants à l’Assemblée nationale. Lors de cet événement, il a exposé plusieurs initiatives clés visant à renforcer le contrôle parlementaire et à promouvoir la séparation des pouvoirs au sein de l’hémicycle.

L’un des points forts de leur programme est le dépôt de plus de 2 000 questions écrites, ainsi que la saisine du Conseil constitutionnel, démontrant ainsi leur engagement à exercer une surveillance rigoureuse sur les actions du gouvernement. Ayib Daffé a souligné l’importance de ces démarches pour garantir une gouvernance transparente et responsable.

Le parlementaire a également annoncé l’introduction du slogan « jub jubal jubanty » à l’Assemblée, symbolisant leur volonté de revitaliser le rôle législatif et de renforcer la démocratie. Cependant, il a également mis en lumière plusieurs lacunes persistantes, telles que l’insuffisance des mécanismes de contrôle des actions gouvernementales et le manque de suivi du travail en commission par les citoyens sénégalais.

En conclusion, Ayib Daffé et ses collègues se montrent résolus à transformer leur promesse en action tangible, en s’attaquant aux défis actuels et en œuvrant pour une gouvernance plus efficace et transparente au Sénégal.

La Déclaration de Politique Générale de Sonko impossible selon Ayib Daffé

Le Président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), Ayib Daffé, a récemment déclaré que le Premier ministre Ousmane Sonko ne pourra pas faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG). Cette annonce fait suite à des affirmations selon lesquelles le règlement intérieur de l’Assemblée nationale serait non conforme à la loi depuis 2019, rendant la DPG caduque.

Selon Daffé, cette situation compromet la possibilité pour Sonko de présenter sa vision politique au Parlement, une étape cruciale pour énoncer les orientations stratégiques du gouvernement. La controverse entourant la validité de la DPG illustre les défis institutionnels auxquels le gouvernement est confronté, mettant en lumière des questions juridiques et réglementaires qui nécessitent une résolution rapide pour assurer le bon fonctionnement des institutions démocratiques du pays.

Cette situation soulève également des interrogations sur les implications à long terme pour le gouvernement et le Parlement, ainsi que sur les mesures correctives nécessaires pour garantir le respect des procédures établies.

Amadou Bâ lance « Nouvelle responsabilité » : Une initiative pour une opposition démocratique et républicaine

Amadou Bâ, ancien Premier ministre et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, a récemment lancé une initiative intitulée « Nouvelle responsabilité ». Son objectif est clair : incarner une opposition démocratique et républicaine face au régime en place, dirigé par Macky Sall. Cette démarche fait suite au sentiment d’injustice ressenti par ses partisans, qui estiment que sa candidature a été sabordée par des manœuvres politiques orchestrées en coulisses.

Selon les informations rapportées par L’Observateur, plusieurs personnalités de premier plan ont déjà rallié cette initiative, venant aussi bien de l’Alliance pour la République (APR) que de la société civile, du milieu universitaire, des avocats et des hauts cadres. Ce soutien diversifié témoigne de l’ambition d’Amadou Bâ de construire une opposition large et inclusive.

L’ancien Premier ministre n’a pas ménagé ses efforts pour élargir sa base de soutien. Il a personnellement rencontré les leaders de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), dont Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du Parti socialiste (PS), ainsi que d’autres figures importantes comme Moustapha Niasse de l’Alliance des forces de progrès (AFP) et des représentants de partis de gauche. De plus, il a échangé avec plusieurs candidats malheureux de la dernière élection présidentielle, dans une tentative de rassemblement et d’unité autour de sa cause.

Selon un proche d’Amadou Bâ interrogé par L’Observateur, celui-ci a adopté une approche inclusive, cherchant à ne laisser personne sur le bord du chemin. Sa volonté est claire : fédérer un maximum de personnes, qu’elles viennent de l’APR ou d’autres partis d’opposition, dans une dynamique commune de contestation constructive.

Amadou Bâ prévoit de s’adresser prochainement à la presse pour détailler davantage les contours et les objectifs de son initiative « Nouvelle responsabilité ». Cette annonce est très attendue, alors que le paysage politique sénégalais se prépare à de potentielles transformations avec l’émergence d’une nouvelle force d’opposition.

En résumé, « Nouvelle responsabilité » se positionne comme une réponse vigoureuse aux défis politiques actuels, visant à offrir une alternative crédible et unie à l’actuel gouvernement, tout en rassemblant une coalition diverse et inclusive autour des valeurs démocratiques et républicaines.

Amsatoy Sow Sidibé prend les rênes du Comité sénégalais des droits de l’homme avec détermination

Le lundi 24 juin 2024 marque un tournant au sein du Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH), avec l’investiture de Amsatoy Sow Sidibé à sa présidence. Succédant à l’éminent avocat Pape Sène, Mme Sidibé a pris la parole pour exposer son programme ambitieux, marqué par un engagement ferme envers la défense et la préservation des droits humains.

En prenant la parole, elle a souligné la lourde responsabilité qui l’attend, consciente des défis significatifs à relever pour placer le CSDH au plus haut rang des institutions nationales et internationales œuvrant pour les droits humains en Afrique et au-delà.

« Je mesure pleinement la responsabilité et la gravité de la charge de conduire le Comité sénégalais des droits de l’homme au plus haut rang des institutions pour la défense et la préservation des droits humains, tant sur le plan africain qu’international », a-t-elle déclaré.

Madame Sidibé, une femme de droit réputée pour sa vigilance et son exigence en matière de droits humains, a rassuré les organisations de la société civile quant à son engagement à faire respecter les grands principes des droits humains, considérés comme universels et indispensables dans un monde de plus en plus mondialisé.

Elle a réaffirmé l’engagement du CSDH à collaborer étroitement avec les institutions de la République, les organismes nationaux et internationaux, ainsi qu’avec les instances judiciaires et les mécanismes tels que l’EPU (examen périodique universel).

« Les défis à relever sont nombreux, mais pas insurmontables aux côtés d’une équipe qui, j’en suis sûre, sera engagée et déterminée à mes côtés », a-t-elle ajouté, soulignant ainsi sa confiance en une collaboration fructueuse avec son équipe.

Dès son entrée en fonction, elle a annoncé que le travail commencerait immédiatement, avec pour mot d’ordre la devise qui leur est chère : « jub jubal jubanti ».

Avec Amsatoy Sow Sidibé à sa tête, le Comité sénégalais des droits de l’homme semble prêt à relever les défis présents et futurs, confirmant ainsi son engagement ferme en faveur des droits humains à tous les niveaux de la société sénégalaise et au-delà.

Baïdy Agne, président du CNP: « Notre responsabilité est de payer l’impôt, mais l’Etat doit accompagner… »

Lors de la conférence de presse préparatoire aux assises des entreprises, programmées les 27 et 28 juin prochains, Baïdy Agne, président du Conseil National du Patronat (CNP), a abordé plusieurs questions d’actualité, notamment celle de la fiscalité. La récente déclaration du Premier Ministre Ousmane Sonko sur la nécessité pour les entreprises de presse de s’acquitter de leurs impôts a ravivé le débat sur la contribution fiscale des entreprises en général.

Baïdy Agne a rappelé que toutes les entreprises, sans exception, ont l’obligation morale et légale de contribuer fiscalement : « Nous disons toujours que c’est de la responsabilité des entreprises de payer l’impôt. Mais aussi, c’est la responsabilité de l’Etat de comprendre que ces entreprises peuvent rencontrer des difficultés », a-t-il souligné dans son discours liminaire devant les membres du patronat.

Le président du CNP a insisté sur la nécessité d’un soutien étatique adapté aux réalités économiques des entreprises, afin qu’elles puissent remplir leurs obligations fiscales sans compromettre leur viabilité : « Nous employons des gens, nous créons de la valeur… nous devons trouver des mécanismes pour élargir les mécanismes. Mais c’est également le rôle de l’Etat de mettre en place des mécanismes de soutien pour un environnement équilibré au bénéfice des entreprises et de tous les employés », a-t-il ajouté.

Les assises des entreprises, prévues prochainement, offriront une tribune aux entreprises pour exposer les défis auxquels elles font face et pour formuler des recommandations en vue d’un cadre fiscal et économique plus favorable.

En conclusion, Baïdy Agne et le CNP appellent à un dialogue constructif entre le secteur privé et l’Etat, afin de garantir un environnement fiscal et économique propice à la croissance des entreprises et à la création d’emplois.

Alioune Ndoye Critiques Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye pour leurs Premières Actions au Pouvoir

Dans une récente déclaration, Alioune Ndoye, maire de Dakar-Plateau et ancien ministre sénégalais, a critiqué sévèrement le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko pour ce qu’il perçoit comme un manque de résultats concrets depuis leur accession au pouvoir en mars dernier.

Ndoye a exprimé des réserves quant aux réalisations du nouveau gouvernement, en particulier en ce qui concerne la baisse des prix des produits de première nécessité. Selon lui, les mesures prises sont insuffisantes et ne correspondent pas aux promesses ambitieuses faites par Diomaye Faye et Sonko lors de leur campagne électorale.

« Ce sont des mesurettes qui s’imposent à eux et qui démentent ce qu’ils disaient quand ils étaient dans l’opposition », a déclaré Ndoye, soulignant que les nouveaux dirigeants sont maintenant confrontés à la réalité difficile du pouvoir.

Le maire de Dakar-Plateau a également critiqué la focalisation du gouvernement sur seulement quelques produits de première nécessité, estimant que les Sénégalais attendent également des baisses de prix dans d’autres secteurs clés comme l’énergie et l’eau. Il a insisté sur l’importance de transformer les promesses électorales en actions concrètes pour répondre aux attentes de la population.

Terminant sur une note critique, Ndoye a exhorté le gouvernement à se concentrer sérieusement sur la gouvernance et à éviter les querelles politiques qui, selon lui, nuisent à la progression du pays.

La déclaration d’Alioune Ndoye reflète une certaine frustration parmi une partie de la population sénégalaise concernant les premiers mois de l’administration Diomaye Faye-Sonko et souligne les défis auxquels ils sont confrontés pour traduire leurs promesses en résultats tangibles.

Sortie de Amadou Bâ: L’Alliance Wallu Askan Wi de Ousmane Diop en phase avec la « Nouvelle Responsabilité » et met en garde

L’annonce de la sortie d’Amadou Bâ de son précédent cadre politique a suscité des réactions au sein de l’Alliance Wallu Askan Wi (AWA), dirigée par Ousmane Diop, qui se dit désormais alignée sur la nouvelle orientation politique de l’ancien ministre.

Ousmane Diop, figure politique éminente de la cité du rail, a exprimé son soutien indéfectible à Amadou Bâ, affirmant son engagement à travailler de concert avec lui pour concrétiser des projets bénéfiques pour les Sénégalais. Il a souligné la nécessité de donner vie à de « vrais projets » dans un esprit de coopération renouvelée.

Dans une déclaration récente, Ousmane Sonko a salué la décision de regarder vers l’avenir et de s’assigner de nouvelles responsabilités. Il a insisté sur l’importance de surmonter les divisions et les trahisons passées, appelant à une nouvelle dynamique politique et à une approche plus intègre dans les affaires publiques.

Néanmoins, il a aussi mis en garde les critiques et les opposants de M. Bâ, tant au sein de l’APR que dans d’autres cercles politiques, les exhortant à ne pas perturber cette nouvelle dynamique qui nécessite, selon lui, des collaborateurs de confiance.

Il convient de rappeler qu’Ousmane Diop fut parmi les premiers à soutenir la candidature d’Amadou Bâ lors de la dernière élection présidentielle. Depuis lors, il s’est résolument engagé à jouer un rôle central, à l’image de celui de chef de l’opposition dans la cité du rail, mirant ainsi les ambitions et les aspirations de la nouvelle orientation politique proposée par M. Bâ.

En conclusion, cette nouvelle alliance politique entre Amadou Bâ et l’Alliance Wallu Askan Wi, dirigée par Ousmane Diop, marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, avec des promesses de coopération renforcée et de projets concrets au bénéfice de la population.

Sonko redouterait une éventuelle motion de censure : Madiambal Diagne

Dans un récent tweet, Madiambal Diagne a soulevé une potentielle préoccupation au sujet du Premier ministre Ousmane Sonko. Selon ses informations, Sonko pourrait craindre les répercussions d’une éventuelle motion de censure à son encontre.

Dans son tweet, Madiambal Diagne déclare : « On me fait remarquer que Sonko redouterait une éventuelle motion de censure. Qu’il ne s’inquiète pas le Président Diomaye le reconduirait à la minute suivante. Autrement on accuserait Macron et Abdou Diouf d’avoir séparé des siamois. » Ce commentaire suggère une certaine ironie quant à la situation politique actuelle.

De plus, Madiambal Diagne soulève la possibilité que Sonko puisse invoquer des raisons de santé pour éviter une séance qui pourrait être physiquement exigeante : « Et dire que Sonko (Ousmane) pourra toujours porter malade, surtout qu’une telle séance exige des heures de station debout. Ce qui pourrait être très éprouvant pour une personne qui traîne un mal de dos depuis sa tendre enfance. Sérieusement, c’est risqué pour lui avec ces VAR qui circulent. »

Ces commentaires mettent en lumière une analyse perspicace de la dynamique politique actuelle, soulignant à la fois les tensions potentielles autour de Sonko et les aspects personnels qui pourraient influencer ses décisions à venir.

Pour plus de détails sur cette affaire et d’autres développements politiques récents, restez connectés avec notre plateforme d’actualités.

Renforcer l’économie sénégalaise à travers la valorisation des ressources locales

Aujourd’hui, lors du Conseil National de la Consommation présidé par le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Guèye Diop a réaffirmé l’engagement du gouvernement sénégalais en faveur de la promotion du consommer local et du développement des champions industriels nationaux.

Dans le cadre du projet ambitieux « Pour un Sénégal souverain, juste et prospère », le Ministère de l’Industrie et du Commerce envisage de renforcer le tissu industriel du pays en valorisant la transformation des produits locaux. Cette initiative vise à stimuler une industrialisation structurée et durable, en exploitant pleinement les richesses des huit grands pôles de développement économique en cours de création.

Les agropoles joueront un rôle clé en tant qu’incubateurs d’entreprises, offrant des installations et des services de soutien aux chaînes de valeur de l’agro-industrie. Cette approche vise à promouvoir une agriculture commerciale robuste et à renforcer la compétitivité des entreprises sénégalaises sur les marchés nationaux et internationaux.

« Le Sénégal dispose de richesses considérables dans des secteurs tels que le maraîchage, la pêche, le tourisme, l’artisanat ainsi que les ressources pétrolières, gazières et minières », a souligné le ministre. Il a appelé à un engagement accru des citoyens et des partenaires pour concrétiser l’ambition commune de faire progresser le pays vers la souveraineté économique et le développement durable.

Cette stratégie intégrée vise à créer des opportunités significatives pour les petites et moyennes entreprises locales, favorisant ainsi la croissance économique inclusive et la création d’emplois. En exploitant pleinement ces ressources, le gouvernement sénégalais aspire à construire une économie résiliente et prospère, ancrée dans la transformation locale et la promotion de l’entrepreneuriat national.

En conclusion, la vision du gouvernement sénégalais pour une industrialisation durable et pérenne repose sur la valorisation des richesses nationales et le développement de secteurs stratégiques, garantissant ainsi un avenir économique prometteur pour tous les Sénégalais.

Nouveau Chef de Cabinet au Ministère de l’Environnement : Daouda Ngom

Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Me Daouda Sène, a annoncé la nomination de son nouveau Chef de Cabinet ce jeudi 20 juin 2024. Il s’agit de Me Daouda Ngom, un éminent spécialiste en biodiversité, écologie, agroforesterie et développement durable.

Doté d’un impressionnant parcours académique, Me Daouda Ngom est titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies (DEA) en biologie, d’un Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées (DESS) en agroenvironnement, ainsi que de Doctorats en biologie végétale et en écologie et agroforesterie. Actuellement professeur titulaire au Département de Biologie Végétale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, il a également occupé des fonctions clés à l’Université Assane Seck de Ziguinchor et au ministère de la Recherche scientifique du Sénégal.

Me Daouda Ngom est reconnu comme un expert des réserves de biosphère, ayant collaboré avec l’UNESCO sur ces questions. En parallèle à sa carrière académique, il est également impliqué dans la sphère politique en tant que coordonnateur du mouvement national des cadres patriotiques et a récemment assumé un rôle de leadership au sein du parti Pastef-Les Patriotes.

Sa nomination en tant que Chef de Cabinet au Ministère de l’Environnement souligne l’engagement du gouvernement envers la protection de l’environnement et la promotion du développement durable. Son expertise combinée à sa passion pour les questions écologiques promet de renforcer les initiatives ministérielles dans ce domaine crucial pour l’avenir du pays.

Cette décision est accueillie favorablement tant dans les cercles académiques que parmi les défenseurs de l’environnement, qui voient en Me Daouda Ngom un leader capable de catalyser le progrès vers une gestion plus durable des ressources naturelles du Sénégal.

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