Ousseynou Ly nommé Ministre-conseiller et porte-parole de la Présidence

Le paysage politique sénégalais connaît un nouveau développement avec la récente nomination d’Ousseynou Ly en tant que Ministre-conseiller, porte-parole de la Présidence et chef de la cellule digitale. Cette annonce, faite par le Président Bassirou Diomaye Faye, marque une étape importante dans la configuration de l’équipe présidentielle et souligne l’importance croissante des communications numériques dans le pays.

Ousseynou Ly n’est pas un inconnu sur la scène politique sénégalaise. Il est une figure bien établie au sein du Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF), où il milite activement dans la commune de Médina à Dakar. Son engagement politique et sa connaissance approfondie des enjeux nationaux font de lui un choix stratégique pour occuper ce poste clé au sein de la présidence.

En tant que Ministre-conseiller et porte-parole de la Présidence, Ousseynou Ly aura pour mission de représenter le gouvernement auprès des médias et du public, de communiquer les messages officiels de l’administration présidentielle et de coordonner les activités de communication numérique. Sa nomination témoigne de la volonté du Président Faye de renforcer la transparence et l’efficacité de la communication gouvernementale, notamment à l’ère du numérique.

La cellule digitale, placée sous la direction d’Ousseynou Ly, jouera un rôle crucial dans la diffusion d’informations officielles, la gestion des réseaux sociaux et l’engagement du public en ligne. Dans un monde de plus en plus connecté, où les plateformes numériques sont devenues des canaux essentiels de communication, cette initiative vise à moderniser et à dynamiser la présence en ligne de l’administration présidentielle.

En acceptant cette responsabilité, Ousseynou Ly s’engage à servir son pays avec dévouement et intégrité, en veillant à ce que la voix du gouvernement soit entendue et comprise à travers le Sénégal et au-delà. Sa nomination suscite l’espoir d’une communication gouvernementale plus transparente, accessible et réactive, capable de répondre aux besoins et aux préoccupations des citoyens dans un monde en constante évolution.

Motion de censure : Doudou Wade et le «penalty» du porte-parole du gouvernement

Doudou Wade, ancien président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique (PDS), a exprimé son désaccord concernant les propos du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, au sujet de l’éventualité d’une motion de censure de l’opposition contre l’équipe dirigée par Ousmane Sonko. Dans une interview parue ce mercredi dans Source A, il a qualifié cette polémique de « gênante » et a remis en question l’intérêt du gouvernement à soulever cette question alors que la situation nécessitait un climat serein pour permettre à chaque institution de faire son travail.

Pour Doudou Wade, la déclaration du ministre de la Formation professionnelle a suscité des réactions négatives et a exposé davantage le Premier ministre à une motion de censure du groupe parlementaire Benno (opposition) lors de sa Déclaration de politique générale. Il souligne que les députés de Benno pourraient envisager une telle action, et il ne serait pas surpris si cela se produisait.

Doudou Wade insiste sur le fait que de telles erreurs ne devraient pas être commises par un gouvernement nouvellement en place, soulignant que causer un « penalty » en début de match complique les choses. Ses commentaires reflètent les préoccupations quant à l’impact des déclarations du gouvernement sur la stabilité politique et la confiance dans les institutions.

En mettant en lumière cette controverse et en exprimant son point de vue critique, Doudou Wade souligne l’importance d’une communication gouvernementale prudente et réfléchie pour maintenir la cohésion et la confiance au sein de la société sénégalaise.

Aucune Mesure Contre les Responsables de l’Ancien Pouvoir, Affirme le Porte-Parole du Gouvernement

Selon le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré, aucune mesure n’a été prise jusqu’à présent à l’encontre des ministres et autres responsables de l’ancien pouvoir. Dans une déclaration relayée par L’Observateur, il souligne qu’aucune décision en ce sens ne lui a été communiquée, et qu’il n’est donc pas en mesure de confirmer l’existence de telles mesures. Il indique également qu’une clarification pourrait être apportée à l’issue du prochain Conseil des ministres.

Les propos d’Amadou Moustapha Sarré font suite à une sortie véhémente de la députée et vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), Adji Mergane Kanouté, concernant la confiscation des passeports diplomatiques des responsables de l’ancien régime. Cette dernière a critiqué cette décision en soulignant que le passeport diplomatique est lié à la fonction et qu’une telle confiscation manquait d’élégance. Elle a également exprimé son propre désagrément face à cette situation, tout en soulignant l’importance de maintenir la dignité et la retenue dans les actions des nouvelles autorités.

Ces déclarations soulignent les tensions persistantes entre l’ancien et le nouveau régime, ainsi que les défis auxquels est confrontée la transition politique au Sénégal. Il reste à voir comment les autorités en place aborderont ces questions sensibles et maintiendront la stabilité politique et sociale dans le pays.

Moustapha Ndieck Sarré: Cinq points clés sur le porte-parole du gouvernement

Moustapha Ndieck Sarré, actuellement ministre de la Formation professionnelle dans le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, est bien plus qu’un simple politicien. Sa trajectoire, marquée par des épreuves et des engagements, en dit long sur sa personnalité et son parcours. Voici cinq aspects essentiels à connaître sur cet acteur politique.

1. Résilience face à l’Adversité

Sarré a été confronté à l’injustice dès le début de sa carrière. Licencié de la Lonase il y a près de 25 ans pour avoir osé créer un syndicat au sein de l’entreprise d’État, il a été une victime du pouvoir d’Abdoulaye Wade. Cette expérience a forgé sa détermination à lutter contre les abus de pouvoir.

2. Héritage Familial

La passion de Sarré pour la politique et son engagement contre l’injustice ne sont pas fortuits. Ils sont hérités de son père, un proche collaborateur de Cheikh Anta Diop. Son enfance baignée dans l’aura de ce grand intellectuel a certainement influencé ses convictions et sa vision du monde.

3. Combat pour la Justice

Après son licenciement de la Lonase, Sarré n’a pas baissé les bras. Il a engagé une bataille juridique avec ses collègues licenciés et a finalement obtenu réparation. Ce succès a été rendu possible grâce à leur persévérance et à la réhabilitation opérée par Abdoulaye Daouda Diallo, alors à la tête de la Loterie nationale.

4. Engagement Politique

L’entrée de Sarré dans le monde politique s’est faite par le biais de Pastef en 2015. Sonko, le leader charismatique du parti, a immédiatement captivé Sarré par son courage et ses idéaux. Ce fut un tournant dans la vie politique de Sarré, qui est rapidement devenu un membre actif du parti.

5. Responsabilités au Sein de Pastef

Sarré a gravi les échelons au sein de Pastef, devenant finalement directeur du parti. Auparavant, il occupait le poste de secrétaire national chargé de la formation des militants. Son engagement a été crucial pour maintenir le cap du parti malgré les pressions extérieures. Il a été un fervent défenseur des idées de Pastef, notamment sur des questions sensibles telles que le pétrole et la fiscalité.

Moustapha Ndieck Sarré incarne la résilience, l’engagement et la détermination dans la lutte pour la justice et le progrès. En tant que porte-parole du gouvernement, il apporte une voix forte et argumentée au sein de l’administration Sonko, défendant avec passion les idéaux qui lui sont chers.

Absence de membres du PDS dans le gouvernement : Clarifications du porte-parole

La récente composition du nouveau gouvernement sénégalais dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko a été marquée par l’absence de membres du Parti démocratique sénégalais (PDS). Cette situation a suscité diverses interrogations et spéculations quant aux raisons de cette exclusion. Face à ce contexte, le porte-parole du PDS, Bachir Diawara, a pris la parole pour apporter des éclaircissements.

Dans un communiqué officiel, Bachir Diawara a tenu à souligner que le PDS avait apporté un soutien sans conditions à la coalition Diomaye Président, dirigée par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

« Le PDS a soutenu sans conditions la coalition Diomaye : pour la rupture, la justice et l’équité sociale, le Progrès Social et économique. Par conséquent, toute autre spéculation autour de la participation ou pas de notre Parti dans le Gouvernement, est hors saison », a précisé Bachir Diawara.

Cette déclaration vise à dissiper toute confusion ou interprétation erronée concernant l’absence de membres du PDS dans le gouvernement actuel. Le porte-parole a ainsi affirmé que le soutien du PDS à la coalition Diomaye Président était motivé par des considérations de rupture, de justice sociale et de progrès économique pour le Sénégal.

Cette clarification intervient dans un contexte où l’absence de représentation du PDS dans le gouvernement a été largement commentée et interprétée par l’opinion publique. En apportant ces éclaircissements, le porte-parole du PDS souhaite mettre fin aux spéculations et réaffirmer l’engagement du parti en faveur des objectifs de la coalition Diomaye Président.

Amadou Moustapha Sarré : Le Porte-Parole du Gouvernement Sonko 1 Nomme Ministre de la Formation Professionnelle

Amadou Moustapha Njekk Sarré, figure éminente du parti Pastef, a été nommé ministre de la Formation professionnelle dans le gouvernement dirigé par le président Ousmane Sonko, marquant ainsi une étape significative dans sa carrière politique.

Sarré, reconnu pour son engagement et son leadership au sein de Pastef, a été choisi pour occuper le poste clé de porte-parole du gouvernement Sonko 1, tout en prenant en charge le portefeuille de la Formation professionnelle. Son ascension rapide au sein de l’administration atteste de sa compétence et de sa crédibilité en tant que leader politique.

Ancré dans les idéaux de Sonko, Sarré incarne la volonté de ce gouvernement de promouvoir la jeunesse et de renforcer les compétences professionnelles de la population. Sa nomination reflète également la diversité et l’inclusion prônées par le mouvement Pastef, avec un accent particulier sur l’autonomisation des jeunes et des travailleurs.

En tant que porte-parole, Sarré devra jouer un rôle crucial dans la communication gouvernementale, en transmettant les messages officiels et en défendant les politiques et les actions de l’administration Sonko 1. Sa capacité à articuler clairement les positions du gouvernement sera essentielle pour maintenir la transparence et gagner la confiance du public.

Parallèlement, en tant que ministre de la Formation professionnelle, Sarré aura pour mission de développer des programmes et des politiques visant à améliorer les compétences techniques et professionnelles des citoyens sénégalais. Cela pourrait inclure des initiatives telles que la création de centres de formation, l’adaptation des programmes éducatifs aux besoins du marché du travail et la promotion de l’entrepreneuriat.

Son parcours au sein de Pastef, combiné à son expérience et à son engagement en faveur du développement socio-économique du Sénégal, positionne Sarré comme un acteur clé dans la réalisation des objectifs du gouvernement Sonko 1. Sa nomination suscite l’espoir et l’enthousiasme quant à la mise en œuvre de réformes progressistes et à la promotion du progrès inclusif dans le pays.

Le Ministre du Commerce Abdou Karim Fofana Exprime sa Lassitude en tant que Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim Fofana plaisantait-il, histoire de détendre l’atmosphère, ou laissait-il transparaître un mal-être ? Alors qu’il présidait le Conseil national de l’entrepreneuriat (CNE), ce mardi 19 décembre, le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, a lâché, à propos de sa casquette de porte-parole du gouvernement, une phrase qui a fait se plier de rire une bonne partie de l’assistance et déclenché des applaudissements. «Ça, j’en suis fatigué. C’est un honneur, mais c’est difficile», a-t-il déclaré.

Abdou Karim Fofana est depuis plus d’un an la voix du gouvernement. Entre autres activités de sa mission, il formule le communiqué du Conseil des ministres, met en lumière les réalisations de ses collègues et monte au créneau pour éteindre le feu lorsque des foyers d’incendie se déclenchent à l’intérieur et autour de son cercle de compétence.
À propos du caractère parfois ingrat du poste, un de ses prédécesseurs, Abdoulatif Coulibaly, l’avait prévenu : «Tu es le porte-parole du gouvernement lorsque tout va mal; tout le monde est porte-parole lorsque tout va bien.»

Moussa Taye, porte-parole du candidat de Taxawu : «Khalifa Sall n’a jamais eu l’ambition d’arracher le Ps des mains de Tanor»

«Khalifa Sall n’a jamais eu l’ambition d’arracher le Ps des mains de feu Ousmane Tanor Dieng…», d’après Moussa Taye, conseiller politique du leader de «Taxawu Senegaal».

L’ex-secrétaire national à la vie politique du Parti socialiste (Ps), Khalifa Ababacar Sall, n’a jamais eu l’ambition de diriger cette formation politique. Ce dernier se voit, plutôt, comme un militant. Cette déclaration émane de Moussa Taye, porte-parole et conseiller politique du candidat à la Présidentielle du mouvement Taxawu Senegaal. «Il n’a jamais eu, alors jamais, l’ambition d’arracher le parti des mains de feu Ousmane Tanor Dieng», persiste Moussa Taye, qui était ce dimanche l’invité de l’émission «Le Grand jury» sur la radio privée Rfm.

Le porte-parole de Khalifa Sall, qui a procédé à la cérémonie de dédicace de son livre intitulé Khalifa Ababacar Sall : Parcours d’un homme d’Etat ce samedi 16 décembre, est revenu sur le parcours de son leader, informe Senego.

«En 2009, il y a eu une sorte de renouveau du Ps et de l’opposition à l’époque à travers le Front Siggil Sénégal et Kalifa était devenu maire. En tant que maire, il a introduit une dimension extraordinaire dans la gestion municipale, c’est la gestion participative et inclusive. En 2014, lorsque l’Apr a eu les velléités pour prendre la mairie de Dakar avec Mimi Touré, les Dakarois ont encore fait confiance à Kalifa», a expliqué Moussa Taye.

Des Socialistes voulaient soutenir Wade en 2012
Qui poursuit : «En 2012, quand Macky Sall est arrivé au second tour avec le Président Wade, il y a avait dans le parti socialiste, des franges importantes qui voulaient soutenir la candidature de Me Wade au second tour… Il y a eu débat au sein du Ps et certains voulaient continuer avec le Président Wade en se disant que si Macky gagne l’élection, il fera deux ou trois mandats, etc. Mais Khalifa a dit non, il a dit que le débat doit être logique jusqu’au bout en soutenant que «nous devons soutenir le candidat de l’opposition le mieux placé, à savoir Macky Sall». C’est là où est né le Benno bokk yaakaar. L’idée c’était de faire une liste, d’avoir des députés même si Wade, par quelques subterfuges, venait à gagner. En 2014, lorsque l’Apr a voulu récupérer la mairie, Khalifa a créé Taxawu Dakar en disant «rébellion ou consécration» et c’était le début de ses ennuis avec le pouvoir.

Lequotidien

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