La dérive du pouvoir : « Depuis quand dire à un menteur qu’il ment est devenu une insulte ? », par Mansour Faye

En août 2023, un groupe d’intellectuels sénégalais avait lancé une pétition dénonçant ce qu’ils appelaient des « dérives » du Président Macky Sall, qu’ils jugeaient nuisibles pour les acquis démocratiques du Sénégal. Leur mobilisation était animée par des préoccupations légitimes concernant l’État de droit et les libertés publiques, mais un an après, force est de constater que leurs accusations n’ont pas été étayées par des preuves solides. Aujourd’hui, face à l’absence de faits concrets, il est légitime de se demander si ces intellectuels n’ont pas été manipulés eux-mêmes par des forces occultes, un jeu de pouvoir savamment orchestré par le président Macky Sall et ses alliés.

Les accusations de « dérives » portées contre le gouvernement de Macky Sall semblent, avec le recul, reposer uniquement sur des suspicions et non sur des éléments factuels. Aucun rapport officiel n’a validé ces allégations. Cela soulève une question cruciale : pourquoi tant d’efforts pour accuser sans fondement un régime qui, malgré ses controverses, semble maîtriser les rouages de l’État à son avantage ?

Il est nécessaire de rappeler certains faits : Le président Macky Sall, surnommé « SAS demi-dieu » par ses détracteurs, a fait preuve à plusieurs reprises de comportements qui laissaient à désirer. Entre simulations de maladies et gestes calculés pour attiser les tensions sociales, le président a semblé vouloir manipuler l’opinion publique et créer un climat de crise. Son arrestation et ses provocations, comme celle des menottes ostensibles lors de sa première convocation, ont provoqué des émeutes et un véritable chaos dans le pays.

Les scènes de Bignona, où le président faisait semblant de tomber malade, sont devenues des symboles de son stratagème pour manipuler les masses. Pendant ce temps, les conséquences de ses actions ont affecté non seulement la stabilité du pays, mais aussi sa réputation internationale.

Pire encore, l’attitude du président pendant la période de couvre-feu, lorsqu’il a évoqué un mal de dos imaginaire pour justifier ses actions, montre bien l’écart entre la réalité des faits et les justifications publiques données par le gouvernement. Ces manipulations, loin d’être isolées, témoignent d’un mode opératoire qui cherche à détourner l’attention du peuple et à détourner les critiques.

La situation ne se limite cependant pas à ces dérives personnelles. De nombreuses personnalités de l’opposition, telles que Farba Ngom et Moustapha Diakhaté, ont été emprisonnées pour des accusations infondées, mettant en lumière une gestion autoritaire et injuste. Quant à mon propre cas, je fais l’objet d’une privation de liberté sans justification légale, ce qui traduit l’ampleur de la dérive autoritaire actuelle.

Le plus préoccupant reste l’attaque contre la cohésion sociale. Un ministre de l’État a publiquement exprimé ses frustrations en mentionnant « enfin, un Diola », un propos qui semble anodin, mais qui revêt un caractère extrêmement inquiétant dans un pays qui a toujours mis en avant l’unité nationale. Ce discours ethnique, qui divise plutôt que de rassembler, ne fait qu’exacerber les tensions sociales et fragilise davantage la stabilité du Sénégal.

Face à cette situation, il est évident que le pays est pris dans un tourbillon de populisme et d’inefficacité gouvernementale. Les réformes économiques imposées par le FMI, tout en étant nécessaires, risquent de précipiter le pays dans une crise encore plus profonde. Le Sénégal, autrefois un modèle en Afrique de l’Ouest, se trouve dans une situation de plus en plus inconfortable.

Aujourd’hui, il est impératif que le peuple sénégalais se réveille et prenne conscience de l’urgence de la situation. Il est temps d’agir pour stopper cette dérive qui menace les fondements mêmes de notre société. Le Sénégal mérite un avenir où les valeurs de justice, d’intégrité et d’unité nationale sont respectées, et non un avenir dominé par l’arrogance du pouvoir et la division.

Le Sénégal doit retrouver sa grandeur. Les citoyens doivent se lever pour défendre ce qui reste de notre démocratie et faire en sorte que le pays ne sombre pas dans l’abîme de l’autoritarisme. Que Dieu bénisse notre nation et guide les actions de ses dirigeants vers un avenir plus prospère et juste.

Bachar al-Assad quitte le pouvoir et la Syrie après une défaite militaire majeure : un tournant historique pour la région

Dimanche, le Kremlin a annoncé que le président syrien, Bachar al-Assad, avait démissionné de son poste et quitté la Syrie. Cette décision intervient à la suite d’une offensive fulgurante menée par des groupes rebelles, incluant des factions islamistes radicales, qui a sévèrement affaibli l’armée syrienne.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a confirmé cette information dans une déclaration officielle :
« Suite aux négociations entre Bachar al-Assad et un certain nombre de participants au conflit armé sur le territoire de la Syrie, il a décidé de démissionner de son poste présidentiel et a quitté le pays, en donnant l’instruction de procéder au transfert du pouvoir de manière pacifique. »

Cette annonce marque un tournant décisif dans le conflit syrien, qui dure depuis 2011. Pendant plus de dix ans, Bachar al-Assad a résisté à une opposition multiforme, soutenu militairement et politiquement par ses alliés, notamment la Russie et l’Iran. Cependant, cette démission semble indiquer que même ce soutien ne pouvait compenser les pertes récentes subies par son armée face à une offensive combinée des forces rebelles.

Le départ d’Assad soulève plusieurs questions quant à l’avenir du pays. Sa sortie pourrait ouvrir la voie à des négociations de paix, mais elle laisse également craindre une intensification des luttes de pouvoir entre les différentes factions présentes sur le terrain.

Selon le Kremlin, Bachar al-Assad aurait donné des instructions pour assurer un transfert pacifique du pouvoir. Toutefois, les détails de ces négociations restent flous. On ignore qui pourrait prendre les rênes de la Syrie à court terme, ni comment les forces rebelles et les acteurs internationaux réagiront à cette nouvelle donne.

Le départ de Bachar al-Assad pourrait transformer les dynamiques géopolitiques dans la région. Les alliés traditionnels du régime, tels que la Russie et l’Iran, devront ajuster leur stratégie, tandis que les pays occidentaux et leurs partenaires régionaux, qui appelaient depuis longtemps à son départ, pourraient voir cela comme une opportunité pour relancer les pourparlers de paix.

Cependant, des inquiétudes subsistent quant à la montée en puissance des groupes islamistes radicaux, qui pourraient exploiter ce vide de pouvoir.

Alors que Bachar al-Assad quitte la scène politique, la Syrie reste à un carrefour. Ce départ pourrait amorcer une nouvelle phase dans l’histoire du pays, mais il reste à voir si cette transition conduira à la paix ou à une fragmentation accrue.

La communauté internationale et les acteurs locaux devront agir rapidement pour éviter un vide de pouvoir qui pourrait aggraver une situation humanitaire déjà catastrophique.

Kaolack / Élections législatives anticipées : La coalition Takku Wallu Sénégal dénonce le tâtonnement du pouvoir en place

« En ce moment vital pour notre démocratie, nous sommes reconnaissants d’être ici pour œuvrer ensemble pour l’avenir de notre cher département et de notre nation. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous les membres de la coalition Takku Wallu Sénégal, en particulier aux leaders qui ont fait le choix courageux et éclairé de s’unir pour trouver des solutions aux problématiques auxquelles notre cher pays est confronté », a expliqué Ahmeth Youssouf Benzallou, tête de liste départementale de la coalition Takku Wallu Sénégal, lors d’un point de presse organisé ce lundi. « Cette décision d’union est un acte fort, révélant une vision partagée pour un avenir meilleur, et elle incarne l’esprit de solidarité et de responsabilité qui nous anime tous. J’encourage chaque responsable politique et militant à poursuivre cet élan unitaire avec détermination, car ensemble, nous serons plus forts », a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs lancé un appel à tous les jeunes de Kaolack pour voter pour la liste Takku Wallu Sénégal. « Notre engagement est clair : faire face sans relâche pour apporter des solutions urgentes aux maux de la région de Kaolack. C’est avec courage et détermination que nous œuvrerons pour le développement et la prospérité de notre chère Kaolack. »

Prenant la parole, Madame Aissatou Ndiaye a souligné : « Macky Sall a réalisé d’énormes progrès qu’aucun président avant lui, de Senghor à Wade en passant par Diouf, n’a pu accomplir. Les infrastructures qu’il a construites en témoignent. Les ponts, le Bus Rapid Transit, le Train Express Régional sont autant de réalisations qui montrent que son bilan est plus que satisfaisant », a déclaré la mairesse de Ndiaffate, également candidate aux élections législatives anticipées dans le département pour la coalition Takku Wallu Sénégal.

Devant les militants, elle a indiqué que « la population souffre de la faim, de la soif, et du faible pouvoir d’achat. C’est une situation très difficile pour le Sénégal. » Elle a également évoqué le non-respect de la constitution par le président du parti PASTEF, Ousmane Sonko. Selon elle, les jeunes, qui attendaient beaucoup des projets annoncés en leur faveur, n’ont plus d’espoir envers le pouvoir en place, en raison notamment de la hausse du taux de l’immigration clandestine.

Adji Mergane Kanouté attend la concrétisation des promesses de Pastef au pouvoir

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée nationale, a exprimé ses attentes vis-à-vis du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, tous deux membres de Pastef, lors de son passage à « RFM Matin » ce lundi. Elle a souligné que le parti au pouvoir a vendu aux Sénégalais un projet de rupture et que désormais, ils attendent qu’il mette en œuvre ses promesses, notamment en matière de réduction du panier de la ménagère, des prix des denrées de première nécessité et de création d’emplois pour les jeunes.

Adji Mergane Kanouté a rappelé les critiques récurrentes de Pastef contre Macky Sall concernant la hausse des prix, tout en négligeant les crises telles que la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Elle a souligné qu’il n’y a désormais plus d’excuse pour le parti au pouvoir et qu’ils doivent passer à l’action pour concrétiser leurs promesses. La députée a insisté sur le fait que les Sénégalais attendent des résultats tangibles malgré les défis économiques actuels.

Aucune Mesure Contre les Responsables de l’Ancien Pouvoir, Affirme le Porte-Parole du Gouvernement

Selon le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré, aucune mesure n’a été prise jusqu’à présent à l’encontre des ministres et autres responsables de l’ancien pouvoir. Dans une déclaration relayée par L’Observateur, il souligne qu’aucune décision en ce sens ne lui a été communiquée, et qu’il n’est donc pas en mesure de confirmer l’existence de telles mesures. Il indique également qu’une clarification pourrait être apportée à l’issue du prochain Conseil des ministres.

Les propos d’Amadou Moustapha Sarré font suite à une sortie véhémente de la députée et vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), Adji Mergane Kanouté, concernant la confiscation des passeports diplomatiques des responsables de l’ancien régime. Cette dernière a critiqué cette décision en soulignant que le passeport diplomatique est lié à la fonction et qu’une telle confiscation manquait d’élégance. Elle a également exprimé son propre désagrément face à cette situation, tout en soulignant l’importance de maintenir la dignité et la retenue dans les actions des nouvelles autorités.

Ces déclarations soulignent les tensions persistantes entre l’ancien et le nouveau régime, ainsi que les défis auxquels est confrontée la transition politique au Sénégal. Il reste à voir comment les autorités en place aborderont ces questions sensibles et maintiendront la stabilité politique et sociale dans le pays.

Crise politique au Mali : Le Premier ministre repousse le retour des civils au pouvoir

La situation politique au Mali demeure tendue et incertaine, suite au renversement du président civil Ibrahim Boubacar Keïta en 2020 par des militaires. Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, nommé par la junte militaire, a repoussé à une date indéterminée le retour des civils au pouvoir, conditionnant cette transition à une stabilisation définitive du pays.

Les militaires au pouvoir ont manqué à leurs engagements d’organiser des élections présidentielles en février et de céder la place aux civils avant le 26 mars, malgré les pressions exercées par la Communauté des États ouest-africains (CEDEAO). Ces manquements ont ravivé les tensions et suscité de vives protestations de la part de la société civile et des partis politiques.

Face à ces protestations, les autorités maliennes ont pris des mesures restrictives, suspendant les activités des partis politiques et interdisant aux médias de couvrir l’actualité politique. Ces décisions ont été largement critiquées, tant au niveau national qu’international, comme une violation des droits de l’homme et une entrave à la démocratie.

Le Premier ministre a justifié ces mesures en invoquant la nécessité de stabiliser le pays, notamment face aux défis posés par les groupes armés jihadistes et indépendantistes. Il a également souligné que le Mali avait rompu ses liens avec la France et ses partenaires européens en 2022 pour se tourner vers la Russie.

Choguel Kokalla Maïga a indiqué qu’un dialogue national, initié par la junte militaire, devait être mené pour parvenir à une stabilisation du pays. Ce dialogue, qui s’ouvrira au niveau local le samedi suivant et au niveau national à partir du 6 mai, est censé ouvrir la voie à des élections libres et transparentes.

La suspension des activités des partis politiques a été largement critiquée par les acteurs politiques nationaux et les organisations internationales de défense des droits de l’homme. Certains ont qualifié cette décision de violation des lois nationales et internationales et ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’aggravation de la situation au Mali.

Le Premier ministre a rejeté les appels à des élections rapides, accusant ceux qui réclament cette transition démocratique de servir les intérêts des « ennemis du Mali ». Il a également fustigé un « angélisme démocratique » et mis en garde contre l’élection d’un « président faible » et influençable.

La situation politique au Mali demeure donc incertaine et volatile. Les défis posés par la crise sécuritaire et les tensions politiques persistent, et la mise en œuvre du dialogue national et le retour des civils au pouvoir restent des enjeux cruciaux pour la stabilité et la démocratie du pays.

Passation de pouvoir au Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement Communautaire : Maïmouna Dièye prend les rênes

Ce vendredi 12 avril, une nouvelle étape importante a été franchie dans le cadre des passations de pouvoir ministérielles au Sénégal. Thérèse Faye Diouf, ministre sortante de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement Communautaire, a transmis le flambeau à Maïmouna Dièye, mairesse de la commune de Patte D’oie.

Lors de la cérémonie officielle, Maïmouna Dièye a affirmé son engagement à promouvoir les droits des femmes, à protéger les enfants et à lutter contre les inégalités sociales et territoriales. Elle a souligné l’importance de placer la famille, la femme et la solidarité au centre des priorités de son mandat.

La nouvelle ministre a également évoqué les défis majeurs qui attendent le Ministère, notamment la mise en œuvre d’une politique familiale centrée sur la protection et la promotion des droits de la femme et des enfants. Elle s’est engagée à développer un système sanitaire et une protection sociale plus efficaces, efficients et à moindre coût, notamment par le développement d’un financement de la santé endogène.

Maïmouna Dièye mise également sur les communautés à la base pour le développement du pays. Elle a annoncé la mise en place d’une politique visant à promouvoir et renforcer les initiatives de développement à la base, en s’appuyant notamment sur le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

Rappelant l’importance et les réussites du PUDC, Thérèse Faye Diouf, l’ancienne ministre, a souligné que depuis 2015, ce programme a permis de réaliser un linéaire total de 820 km de pistes rurales, favorisant ainsi la mobilité de 528 000 personnes réparties sur 844 villages.

Au cours de son mandat, Thérèse Faye Diouf a mis en avant les différentes réalisations de son département sous le régime de Macky Sall. Elle a notamment évoqué les progrès en matière d’électrification rurale, avec plus de 807 villages électrifiés par le PUDC, ainsi que la promotion des activités génératrices de revenus pour les femmes rurales.

Sur la couverture maladie universelle, Mme Diouf a précisé que la politique d’assurance maladie a permis la couverture de 4 514 819 personnes par les mutuelles de santé communautaire, soit 23% de la population. Elle a également mis en avant la prise en charge de diverses catégories de la population, notamment les enfants de moins de 5 ans et les personnes âgées.

Maïmouna Dièye a conclu en appelant ses collaborateurs et les fonctionnaires de l’État à plus de rigueur dans leur travail afin d’atteindre les objectifs fixés. Elle a également fait part de l’urgence de voter le projet de loi sur la protection sociale au Sénégal, un élément clé pour le développement social du pays.

La passation de pouvoir entre Thérèse Faye Diouf et Maïmouna Dièye marque une nouvelle phase pour le Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement Communautaire, avec une vision et des priorités clairement définies pour les années à venir.

Passation de pouvoir au Ministère de la Santé et de l’Action sociale : Le Dr Ibrahima Sy succède à la Dr Marie Khemesse N. Ndiaye

La cérémonie de passation de pouvoir entre le Dr Marie Khemesse N. Ndiaye et le Dr Ibrahima Sy s’est déroulée ce vendredi au sein des locaux du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Le Dr Sy, nouvellement nommé à ce poste stratégique, a souligné la nécessité de réinventer le système de santé pour mieux répondre aux besoins des Sénégalais. Il a également exprimé sa détermination à œuvrer pour l’amélioration du secteur durant son mandat.

Après près de deux ans à la tête du ministère, la Dr Marie Khemesse N. Ndiaye a dressé un bilan positif de son mandat. Elle a évoqué ses efforts, conjugués à ceux de ses collaborateurs dévoués, pour dynamiser le système national de santé.

« La santé et le bien-être n’ont pas de prix », a-t-elle déclaré. Elle a rappelé les défis majeurs auxquels elle a dû faire face, notamment la pandémie de Covid-19 qui a mis le système de santé sous tension. Malgré ces obstacles, elle a toujours été animée par la conviction qu’il était possible de faire la différence et d’apporter des changements significatifs au secteur pour le bénéfice des citoyens.

La Dr Ndiaye a également lancé un appel à l’unité et à la solidarité en invitant tous les agents et partenaires du ministère de la Santé et de l’Action sociale à soutenir et accompagner le Dr Ibrahima Sy dans ses nouvelles fonctions. Elle souhaite ainsi assurer une transition harmonieuse et contribuer à la poursuite des progrès et des succès du département de la Santé.

La transition entre les deux ministres représente un moment crucial pour le secteur de la santé au Sénégal, et il sera important de suivre de près les actions et initiatives que le Dr Ibrahima Sy mettra en œuvre pour répondre aux attentes de la population.

Passation de pouvoir au Ministère de la Justice : Aissata Tall Sall adresse ses remerciements

Ce jeudi 11 avril 2024, Aissata Tall Sall a officiellement remis ses fonctions à son successeur, Ousmane Diagne, au poste de Ministre de la Justice. À cette occasion, elle a exprimé ses vœux de réussite à son successeur tout en adressant des remerciements appuyés à l’ex-Président Macky Sall et à ses équipes.

Lors de cette passation de service, Aissata Tall Sall a déclaré : « Je viens ce matin de passer le service au nouveau Garde des Sceaux, Ousmane Diagne. Je lui souhaite plein de succès dans cette lourde et exaltante mission. »

Elle a ensuite tenu à souligner l’importance de la confiance et du soutien reçus du Président Macky Sall tout au long de son mandat : « Je tiens surtout à remercier le Président Macky Sall pour la confiance constante qu’il m’a manifestée tout au long de ces 4 années. » Elle a également rappelé son rôle historique en tant que première femme nommée au poste de Ministre des Affaires Étrangères et son engagement dans la mise en œuvre de la Loi d’Amnistie Générale de Mars 2024 en tant que Ministre de la Justice.

Aissata Tall Sall a également pris le temps de remercier ses collaborateurs pour leur fidélité, leur loyauté et leur dévouement dans l’exercice de leurs fonctions : « Je tiens enfin à remercier tous mes collaborateurs, ceux des Affaires Étrangères pour leur fidélité et leur loyauté républicaines, et ceux de l’Administration de la Justice pour leur compétence et leur dévouement à accomplir leur sacerdoce. »

Elle a conclu son discours en exprimant sa détermination à œuvrer pour un Sénégal meilleur : « Mon engagement et ma détermination pour un Sénégal meilleur resteront le combat que je continuerai à mener avec tous ceux qui croient en l’avenir. » Elle a également évoqué ses projets futurs avec son mouvement politique « OSEZ L’AVENIR » en promettant de revenir très bientôt pour « les tâches politiques qui nous attendent au service du Sénégal ».

Cette passation de pouvoir marque la fin d’un chapitre pour Aissata Tall Sall en tant que Ministre de la Justice, tout en soulignant son engagement continu pour l’avenir du Sénégal.

Un Nouveau Chapitre pour le Sénégal : Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye prennent les rênes du pouvoir

Dans une transition politique historique, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont officiellement assumé leurs fonctions à la tête du gouvernement sénégalais ce lundi 08 avril. Cette prise de pouvoir marque la fin d’une période d’opposition marquée par des défis, notamment des incarcérations, mais aussi le début d’une nouvelle ère remplie d’espoirs et de promesses.

L’avocat français Juan Branco, qui a représenté Ousmane Sonko lors de ses démêlés juridiques, a publié un message poignant, mêlant espoir et vigilance, envers cette nouvelle administration. Dans son texte, Branco souligne les défis auxquels Sonko et Faye sont confrontés, notamment la fatigue accumulée après des mois de détention et d’isolement. Malgré cela, il exprime également l’importance de l’engagement et de la détermination de ces nouveaux dirigeants à conduire le Sénégal vers un avenir meilleur.

La transition vers ce nouveau gouvernement est observée avec une grande attention tant au niveau national qu’international. Les attentes sont élevées, avec l’espoir que Sonko et Faye puissent apporter des changements significatifs dans des domaines cruciaux tels que la lutte contre la corruption, la promotion de la souveraineté nationale et le développement économique.

Dans son message, Juan Branco souligne également la fermeté de leur engagement envers la population sénégalaise et met en garde contre toute tentative de trahison. Il affirme que la vigilance sera de mise et que ceux qui dévieraient de la voie de l’intégrité seront traités avec la plus grande sévérité.

Alors que le Sénégal entre dans une nouvelle ère politique, marquée par l’arrivée au pouvoir de Sonko et Faye, l’espoir et l’optimisme sont de mise. Cependant, ces nouveaux dirigeants sont également confrontés à d’immenses défis. Seul le temps dira si ils seront à la hauteur des attentes placées en eux, mais pour l’instant, le peuple sénégalais regarde avec anticipation et espère un avenir meilleur sous leur gouvernance.

Élection de Bassirou Diomaye Faye : Appel à la transparence et à la clarté dans les coulisses du pouvoir

Suite à la victoire de la coalition « Diomaye Président » lors de l’élection présidentielle, un membre éminent de la mouvance présidentielle, Cheikh Ibrahima Diallo, a exprimé des préoccupations quant à la transparence et à la clarté des processus ayant conduit à ce résultat. Dans une note publique, le secrétaire général du parti Justice et Développement a appelé à des éclaircissements sur les coulisses de cette élection historique.

Dans un contexte où la démocratie et l’État de droit requièrent la transparence et la bonne gouvernance, Cheikh Ibrahima Diallo a souligné l’importance pour les candidats et leurs partisans de respecter les résultats électoraux, qu’ils soient victorieux ou non. Cependant, il a soulevé des questions concernant les circonstances entourant la victoire de la coalition « Diomaye Président », appelant à des réponses claires face aux spéculations et aux rumeurs qui circulent.

Le guide religieux a mis en lumière les allégations et les vidéos qui ont suscité un tollé dans l’opinion publique, mettant en doute la crédibilité des principaux acteurs politiques impliqués dans cette élection. Il a insisté sur la nécessité de distinguer la vérité des fake news, tout en soulignant l’importance de préserver la réputation des leaders politiques.

Cheikh Ibrahima Diallo a exprimé son inconfort face aux accusations portées contre certains leaders politiques avant et pendant les élections, ainsi que face aux allégations de manœuvres politiques visant à influencer les résultats électoraux. Il a appelé à une analyse objective des événements afin d’éclairer la population sur les tenants et aboutissants de cette élection et sur les responsabilités éventuelles des différents acteurs politiques impliqués.

Cheikh Ibrahima Diallo a plaidé pour la vérité, la transparence et la responsabilité dans la conduite des affaires politiques, soulignant l’importance de tirer des leçons de cette élection pour l’avenir de la démocratie au Sénégal.

Défaite de BBY : Bamba Fall accuse le pouvoir et dénonce un sabotage

Suite à la victoire dès le premier tour de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle du 24 mars 2024, Bamba Fall, maire de la commune de Médina, a réagi avec véhémence en pointant du doigt son propre camp. Dans une déclaration incendiaire, il accuse directement les membres du pouvoir d’être responsables de cette déroute électorale.

Pour Bamba Fall, la défaite cuisante de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) ne résulte pas seulement de la performance de l’opposition, mais plutôt d’une série de manœuvres orchestrées en interne pour nuire à leur propre candidat, Amadou Bâ. Selon lui, depuis la désignation de Bâ comme candidat, celui-ci aurait été confronté à des obstacles et des attaques venant de ses propres alliés politiques, notamment au sein du parti au pouvoir, l’APR.

Le maire de Médina pointe également du doigt le président Macky Sall, chef de l’APR, qu’il accuse de ne pas avoir soutenu suffisamment Amadou Bâ sur le terrain lors de la campagne électorale. Cette absence de soutien aurait contribué à la défaite de la coalition BBY, selon Bamba Fall.

Pour l’édile de Médina, ces actions au sein même du pouvoir ont constitué un véritable sabotage de la candidature d’Amadou Bâ et ont conduit à la déroute électorale de la coalition BBY.

Cette déclaration de Bamba Fall met en lumière les divisions et les rivalités internes au sein du parti au pouvoir, ainsi que les tensions politiques qui peuvent émerger au sein d’une coalition. Elle souligne également les enjeux stratégiques et les défis auxquels sont confrontés les partis politiques dans leur lutte pour le pouvoir, mettant en évidence les implications potentielles de ces dissensions sur la stabilité politique du pays.

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