Mali : La junte renvoie le Premier ministre et son gouvernement

La situation politique au Mali connaît un tournant majeur ce mercredi avec l’annonce du limogeage du Premier ministre civil Choguel Kokalla Maïga et des membres de son gouvernement par la junte au pouvoir. Cette décision survient après que le Premier ministre ait formulé des critiques contre le pouvoir militaire, ce qui a visiblement exacerbé les tensions au sein du gouvernement.

Le décret portant cette décision a été lu à la télévision d’État malienne, confirmant la fin de mandat du Premier ministre et des membres de son cabinet. Selon le texte du décret, signé par le chef de la junte, le général Assimi Goïta, les fonctions de Choguel Kokalla Maïga et de ses ministres ont été officiellement suspendues

Choguel Kokalla Maïga, qui avait été nommé Premier ministre après le coup d’État militaire en mai 2021, est une figure clé de la transition politique du Mali, un pays qui traverse une période de turbulence depuis le renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta. Cependant, Maïga, qui a toujours défendu la nécessité de mener une transition inclusive, s’est récemment montré critique à l’égard des dirigeants militaires, ce qui a créé des frictions au sein de l’administration.

Le Premier ministre avait notamment dénoncé certains aspects de la gouvernance militaire et les relations avec les partenaires internationaux du pays. Ces déclarations ont été perçues comme une remise en cause des actions de la junte, ce qui a entraîné la décision de cette dernière de le renvoyer ainsi que son gouvernement.

Depuis le coup d’État de 2021, le Mali est dirigé par une junte militaire dirigée par le général Goïta. Le pays est officiellement sous une transition, mais les tensions internes et la pression internationale concernant la durée de cette transition ont mis en lumière la complexité de l’équilibre entre les acteurs politiques du pays. Les critiques internes et externes se multiplient concernant le manque de progrès sur le retour à un régime démocratique, et l’incapacité de la junte à résoudre efficacement la crise sécuritaire qui frappe le pays.

Le limogeage du Premier ministre et de son gouvernement pourrait bien marquer une nouvelle phase dans l’évolution de la transition malienne, avec des incertitudes sur les prochaines étapes et les futures orientations politiques du pays.

Le renvoi de Choguel Kokalla Maïga soulève des questions sur l’avenir immédiat de la transition politique au Mali. Tandis que certains observateurs voient cette décision comme un moyen pour la junte de consolider son pouvoir, d’autres y voient un signe de divisions internes au sein même des rangs de la junte. La gestion de la crise politique et la mise en œuvre des réformes nécessaires pour une sortie de crise durable seront désormais au cœur des priorités, avec des implications non seulement pour le gouvernement malien mais aussi pour ses relations avec les partenaires internationaux.

Le limogeage du Premier ministre intervient également dans un contexte où la population malienne est confrontée à des défis de taille, notamment l’insécurité croissante dans le pays, le manque de services publics et une économie fragile. La junte semble vouloir affirmer son autorité, mais l’opinion publique pourrait bien se tourner contre une classe dirigeante perçue comme inefficace à répondre aux aspirations des Maliens.

Ousmane Sonko : rester Premier ministre ou viser l’Assemblée nationale ?

Depuis son accession au poste de Premier ministre, Ousmane Sonko incarne une figure centrale de l’exécutif sénégalais. Mais ce rôle très exposé, où il fait face à toutes les critiques adressées au gouvernement, au régime et à l’État, soulève des interrogations sur sa pérennité dans cette fonction. Selon le journal L’Info, son avenir politique pourrait être mieux servi à la tête de l’Assemblée nationale, une fonction tout aussi prestigieuse et stratégique.

Être Premier ministre, c’est travailler dans l’ombre du Président, un exercice délicat pour une personnalité aussi affirmée qu’Ousmane Sonko. Certains observateurs estiment qu’il pourrait entrer en dualité avec le Chef de l’État, Diomaye Faye, ce qui compliquerait l’harmonie institutionnelle. Ce potentiel conflit, amplifié par les divergences de style et de vision, pourrait fragiliser le fonctionnement du gouvernement et sa propre carrière politique.

Le poste de Président de l’Assemblée nationale, deuxième personnalité de l’État, offrirait à Ousmane Sonko un espace de liberté politique bien plus vaste. Depuis ce perchoir, il pourrait s’exprimer avec force et conduire des initiatives en phase avec ses ambitions. Sans être directement sous l’autorité du Président, il aurait l’opportunité de jouer un rôle d’arbitre, voire de contrepoids institutionnel, tout en consolidant son influence sur la scène politique sénégalaise.

Cependant, quitter la Primature pourrait fragiliser le projet gouvernemental qu’il pilote depuis huit mois. Ousmane Sonko a lui-même posé les premiers jalons de ce programme ambitieux, porté par sa vision et son autorité. Abandonner ce poste pourrait entraîner un ralentissement ou un changement de cap, au risque de décevoir ses partisans.

Le choix entre conserver le poste de Premier ministre ou briguer la présidence de l’Assemblée nationale sera crucial pour Ousmane Sonko. Ce dilemme illustre les complexités du jeu politique sénégalais, où chaque position offre des opportunités, mais impose aussi des limites. Quelle que soit sa décision, elle marquera un tournant dans sa carrière et influencera durablement la trajectoire du pays.

Rationalisation des espaces de travail dans l’administration publique : Le Premier ministre annonce des mesures audacieuses

Dans une note circulaire adressée aux différents services de l’administration publique, le Premier ministre Bassirou Diomaye Diakhar Faye, suivant les directives du président de la République, a exhorté les responsables de l’État à adopter des mesures strictes pour rationaliser et optimiser l’utilisation des espaces de travail mis à leur disposition. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de renforcer l’efficience de l’administration sénégalaise en la conformant aux standards internationaux les plus élevés.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de changer de comportement au sein de l’administration, en cultivant une éthique de gestion rigoureuse et un sens accru de la responsabilité. « Il est impératif d’allier le confort des agents dans l’exercice quotidien de leurs missions avec les exigences de rationalisation et d’économie, afin de faire en sorte que notre Administration s’aligne aux meilleurs standards », a déclaré le chef du gouvernement.

Parmi les mesures annoncées, l’accent a été mis sur l’aménagement d’espaces dédiés à l’installation d’imprimantes en réseau, remplaçant ainsi les imprimantes individuelles dans chaque bureau. Cette initiative vise principalement les pools de secrétariat, où la mutualisation des ressources permettra de réduire les coûts tout en optimisant l’utilisation des équipements.

De plus, le Premier ministre a préconisé l’aménagement de parties communes pouvant héberger des commodités telles que des réfrigérateurs, des machines à café et des micro-ondes, à la place des dotations individuelles. Cette mesure est conditionnée par le respect des normes de sécurité et de préservation des réseaux électriques.

Une autre directive notable concerne l’interdiction des appareils de télévision dans les bureaux, à l’exception des espaces communs comme les salles de réunion ou de restauration, ainsi que des bureaux des Directeurs généraux et des directeurs. La dotation d’appareils de télévision et d’abonnements à des chaînes payantes sera désormais soumise à des restrictions strictes.

Le Premier ministre a également souligné l’importance de l’harmonisation et du respect des normes d’ameublement des bureaux, en fonction du niveau de responsabilité des agents. L’accent sera mis sur l’utilisation du mobilier national, une mesure qui s’inscrit dans une logique de promotion des productions locales et de rationalisation des coûts.

Enfin, le rappel des dispositions du décret n°2018-842 du 09 mai 2018 relatif à la comptabilité des matières a été réitéré, ainsi que l’encouragement à organiser autant que possible des réunions à distance (visioconférence), particulièrement pour les dossiers ne revêtant pas un caractère sensible. Cette pratique vise à réduire les déplacements inutiles et à renforcer l’efficacité de la gestion administrative.

Ces mesures, si elles sont rigoureusement appliquées, devraient permettre à l’administration publique sénégalaise de faire un pas décisif vers une gestion plus rationnelle et optimisée des ressources, tout en améliorant les conditions de travail des agents.

RÉINSTAURATION DE LA FONCTION DE PREMIER MINISTRE DANS LE RÉGIME INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : Quand est-ce que Sonko fera sa DPG ?

Ce vendredi 16 août, les députés de l’Assemblée nationale ont adopté en plénière la proposition de loi n°10/2024, modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée pour réintégrer les dispositions relatives à la fonction de Premier ministre. Cette décision marque un tournant significatif dans la gouvernance parlementaire et a été le sujet d’un débat houleux.
Présentée par Abdou Mbow, Mohamed Ayib Salim Daffé et Mamadou Lamine Thiam, respectivement présidents des groupes parlementaires Benno Bokk Yaakaar (BBY), Yewwi Askan Wi, et Liberté, Démocratie et Changement, la proposition a reçu le soutien d’une majorité de députés. Cependant, elle a également suscité des réserves notables, avec des abstentions de la part de Guy Marius Sagna, Babacar Mbaye et Cheikh Abdou Mbacké.
Cette révision fait suite à la demande du chef du Gouvernement, Ousmane Sonko, qui avait exigé une modification du règlement intérieur avant de procéder à sa Déclaration de Politique Générale (DPG). Le texte vise à moderniser les procédures parlementaires et à clarifier le rôle du Premier ministre dans les délibérations de l’Assemblée nationale.
Toutefois, certains députés expriment des doutes quant à l’efficacité de cette révision. Ababacar Mbaye, député de Taxawu Sénégal, a critiqué le processus, le jugeant vain et estimant que la révision n’aura que peu d’impact puisque le Premier ministre pourrait ne pas se présenter devant l’Assemblée nationale. Il a qualifié cette démarche de « déni de responsabilité » et a suggéré que des mesures plus substantielles auraient pu être prises.
De son côté, Alioune Souaré, ancien parlementaire, a soulevé des préoccupations relatives aux délais. Sur sa page Facebook, il a exprimé des doutes quant à la possibilité de tenir la DPG dans les délais impartis par la session extraordinaire en cours. Selon ses calculs, les délais requis pour l’examen et l’adoption de la loi, suivis de la promulgation et de l’organisation de la DPG, dépassent la durée de la session extraordinaire, fixée à 15 jours. Il juge donc improbable la tenue de la DPG durant cette période.
Ainsi, bien que la réintégration des dispositions relatives au Premier ministre ait été actée, le débat sur son efficacité et sa pertinence continue d’alimenter les discussions parmi les acteurs politiques.

Le Premier ministre appelle à une analyse approfondie des déviances sur le domaine public maritime

Le Premier ministre a récemment présenté les conclusions et recommandations du rapport de la Commission Ad hoc, chargée d’évaluer l’occupation du Domaine Public Maritime dans la région de Dakar. Ce rapport, remis au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, met en lumière plusieurs déviances préoccupantes dans l’utilisation de ces espaces publics.

Lors de sa présentation, le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’une analyse approfondie des causes de ces déviances. Cette démarche vise à mieux comprendre les enjeux sous-jacents et à élaborer des solutions adaptées pour réguler et gérer efficacement ces espaces maritimes.

En parallèle, le Premier ministre a informé le Conseil de la finalisation de deux rapports importants préparés par le Comité technique chargé de la situation foncière dans plusieurs zones. Le premier rapport concerne les lotissements « BOA », « Hangars des Pèlerins », « Recasement 2 », ainsi que les zones « Eogen 1 et 2 » à Dakar. Le second rapport traite du lotissement « Mbour 4 » et du plan d’aménagement de la Nouvelle Ville de l’Axe, à Thiès.

Ces démarches visent à résoudre les problèmes fonciers et à garantir une gestion transparente et efficace des terres et des espaces publics au Sénégal.

Le Premier ministre Ousmane Sonko en visite à Tivaouane : Discussions avec le Khalif Général des Tidianes

Ce mardi 9 juillet, le Premier Ministre Ousmane Sonko a été reçu à Tivaouane par le Khalif Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, pour une rencontre privée. Au cœur des discussions : la vision du « PROJET », visant à promouvoir la prospérité du Sénégal.

La visite de Ousmane Sonko à Tivaouane revêt une importance particulière, symbolisant le dialogue constructif entre le gouvernement et les leaders religieux influents. La discussion avec Serigne Babacar Sy Mansour a porté sur les aspects stratégiques du « PROJET », une initiative dédiée à l’amélioration du développement économique et social du Sénégal.

Lors de cette rencontre, le Premier Ministre a exprimé son engagement à travailler en étroite collaboration avec les leaders religieux pour réaliser les objectifs ambitieux du « PROJET ». Ce programme vise à renforcer l’économie nationale, à promouvoir la justice sociale et à améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais.

La présence de Ousmane Sonko à Tivaouane souligne également l’importance de la coopération entre le gouvernement et la communauté religieuse dans la formulation de politiques et de projets nationaux. Cette approche inclusive vise à garantir que les initiatives gouvernementales répondent aux besoins et aux aspirations de toutes les couches de la société sénégalaise.

En conclusion, la rencontre entre le Premier Ministre Ousmane Sonko et le Khalif Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, témoigne d’une volonté commune de bâtir un avenir prospère et harmonieux pour le Sénégal. Cette collaboration stratégique marque un pas important vers la réalisation des aspirations collectives et vers la promotion d’un développement durable et inclusif à travers le « PROJET ».

Assemblée Nationale : Annulation du débat d’Orientation Budgétaire en réponse au Premier Ministre

Une crise institutionnelle semble se dessiner entre l’exécutif et le législatif au Sénégal. En réponse à la décision du Premier ministre Ousmane Sonko de tenir sa déclaration de politique générale (DPG) devant un jury populaire si le règlement intérieur n’était pas mis à jour, les députés de Benno Bokk Yakaar ont annulé le débat d’orientation budgétaire prévu pour le samedi 29 juin 2024.

L’annonce a été faite par le député Abdou Bara Dolly et confirmée par le vice-président Abdou Mbow. Selon eux, cette décision a été prise lors d’une réunion du bureau et de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, tenue en début de matinée. Les députés du groupe parlementaire du régime déchu ont utilisé leur majorité pour bloquer ce débat crucial pour l’exercice budgétaire 2024-2025. Cette plénière devait également marquer la clôture de la session ordinaire 2023-2024 de l’Assemblée nationale.

« Le Premier ministre Ousmane Sonko a réduit l’Assemblée nationale à sa plus simple expression. Donc le bureau de la représentation nationale a décidé souverainement de surseoir au débat d’orientation budgétaire qui devait se tenir ce jour », a affirmé Abdou Mbow.

Depuis plus d’une semaine, des tensions entourent la déclaration de politique générale du Premier ministre, prévue au plus tard trois mois après sa nomination, selon les dispositions antérieures du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cependant, ces dispositions ont été modifiées en 2019 lors de la suppression du poste de Premier ministre.

Les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi accusent que ces dispositions ont été réintégrées frauduleusement dans le règlement intérieur en 2021, lorsque la fonction de chef du gouvernement a été rétablie, sans passer par le processus normal d’adoption d’une loi organique modifiant le règlement intérieur.

Face à cette situation, le Premier ministre Ousmane Sonko a menacé, dans une lettre adressée au député Guy Marius Sagna, de faire sa DPG devant un jury populaire si la « carence » dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale persistait. Cette déclaration a mis en exergue les tensions entre les deux branches du gouvernement.

L’annulation du débat d’orientation budgétaire par les députés de Benno Bokk Yakaar risque d’aggraver les tensions entre l’exécutif et le législatif, menant potentiellement à une crise institutionnelle. Les prochaines semaines seront cruciales pour voir comment ces tensions seront résolues et quel impact elles auront sur la gouvernance du pays.

La situation actuelle met en lumière les défis liés à la gouvernance et à la coopération entre les différentes branches du gouvernement sénégalais. Les développements futurs détermineront si un compromis peut être trouvé pour assurer une gestion stable et efficace des affaires publiques.

Le Premier Ministre annonce des « Mesures Strictes » contre les constructions sur les zones d’évacuation d’eaux pluviales

Le Premier ministre Oumane Sonko a pris une position ferme contre les constructions illégales lors de sa récente déclaration à Sangalkam, Rufisque. Lors du lancement de la journée nationale de nettoiement dans cette commune, Sonko a annoncé que les constructions sur des zones d’évacuation d’eaux pluviales ne seront plus tolérées. Il a également affirmé que des mesures seront prises pour identifier les responsables des habitations déjà érigées sur ces zones interdites.

« Nous sommes ici pour deux raisons principales : il y a tout d’abord le problème d’assainissement ordinaire dans les quartiers légalement établis mais mal équipés en termes de canalisation, ce qui crée des difficultés pour les habitants », a déclaré M. Sonko.

Le Premier ministre a souligné qu’il existe également des constructions sur des zones non aedificandi, désignées comme des zones inconstructibles ou des lieux d’évacuation des eaux pluviales. Il a critiqué l’absence de contrôle lors de la délivrance des autorisations de construction dans de telles zones, pointant du doigt la responsabilité de l’État.

« Nous mettrons fin à cette pratique », a déclaré Sonko avec détermination. « Les autorisations de construire ne seront plus délivrées dans de telles circonstances. »

Le Premier ministre a insisté sur le rôle de l’État dans la gestion de ces problèmes, affirmant que les mesures nécessaires seront prises pour y remédier. Il a souligné que l’administration possède les codes de l’urbanisme et des domaines, ainsi que les plans directeurs d’urbanisme, et il a déclaré qu’il est inacceptable que des autorisations de construire soient accordées dans de telles zones.

Le Chef du gouvernement a annoncé des plans concrets pour résoudre ces problèmes, y compris la création d’un bassin de rétention pour recueillir les eaux pluviales et la mise en œuvre de mesures pour réutiliser cette eau à des fins agricoles.

« Ceci est le premier pas vers la résolution de ces problèmes », a-t-il déclaré. « Nous allons non seulement assainir notre environnement, mais aussi mettre fin à certaines pratiques en tenant les responsables pour responsables à tous les niveaux. »

En participant symboliquement au nettoyage de la zone et en plantant un arbre, M. Sonko a affirmé son engagement envers la préservation de l’environnement.

Cette déclaration intervient dans le cadre de la journée nationale de nettoiement initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance accordée à la gestion environnementale et à la lutte contre les constructions illégales dans le pays.

Audience : Le Premier ministre Ousmane Sonko retrouve son pôle d’avocats

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment exprimé sa profonde joie et son émotion en retrouvant son pôle d’avocats. Cette rencontre marquante a eu lieu dans un contexte de défis juridiques et politiques importants pour le Premier ministre et son équipe.

Un Moment Émotionnel

Lors de cette audience, Ousmane Sonko n’a pas caché son plaisir de retrouver son équipe juridique. « C’est avec beaucoup de plaisir et d’émotion que j’ai retrouvé, aujourd’hui, mon pôle d’avocats, » a-t-il déclaré. Cette réunion a été l’occasion de renforcer les liens avec son équipe, composée de femmes et d’hommes dévoués, qui jouent un rôle essentiel dans le cadre du PROJET.

Sacrifices et Dévouement

Ousmane Sonko a tenu à souligner les sacrifices considérables consentis par ses avocats. « Ces dames et ces hommes sont des acteurs Alpha du PROJET. Ils en ont payé le prix fort : procédures disciplinaires, suspensions, menaces, arrestations…, » a-t-il rappelé. Ces difficultés montrent l’engagement indéfectible de l’équipe juridique malgré les obstacles rencontrés.

Pensées pour les Absents

Le Premier ministre a également eu une pensée spéciale pour les membres de son équipe qui n’ont pas pu être présents lors de cette rencontre. « Mes pensées à ceux qui n’ont pu être présents aujourd’hui, » a-t-il ajouté, marquant ainsi l’importance de chaque contributeur au sein de son équipe.

Reconnaissance et Solidarité

En conclusion, Ousmane Sonko a exprimé sa gratitude envers son pôle d’avocats. « Merci !, » a-t-il déclaré, soulignant ainsi la solidarité et le soutien mutuel qui unit ce groupe face aux défis actuels. Ce message de reconnaissance reflète l’importance cruciale qu’il accorde à son équipe juridique dans la défense de ses intérêts et la poursuite de ses objectifs politiques.

Cette rencontre réaffirme la détermination et la résilience de l’équipe d’Ousmane Sonko, prête à faire face à tous les défis pour soutenir leur leader et défendre les valeurs qu’ils partagent.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko rencontre les ambassadeurs de quatre pays clés

Le Premier Ministre Ousmane Sonko a tenu une série de réunions importantes avec les ambassadeurs de la Chine, des États-Unis d’Amérique, de la France et du Maroc au Sénégal, mardi dernier à Dakar. Ces rencontres ont été marquées par des discussions approfondies sur les perspectives de coopération entre ces pays et le Sénégal.

L’audience, qui a eu lieu au bureau du Premier Ministre à Dakar, a permis d’explorer les différentes opportunités de renforcement des liens diplomatiques et de coopération entre le Sénégal et ces pays partenaires. Les discussions ont couvert un large éventail de sujets, allant de la coopération économique et commerciale aux questions de développement, en passant par les échanges culturels et éducatifs.

La rencontre revêt une importance particulière dans le contexte actuel où la coopération internationale est essentielle pour relever les défis mondiaux et promouvoir le développement durable. Le Sénégal cherche à renforcer ses relations avec ces pays clés dans le cadre de sa stratégie de développement national et de sa politique étrangère.

Les discussions ont souligné l’importance d’une collaboration mutuellement bénéfique, où chaque partie peut contribuer au développement économique et social de l’autre. Les ambassadeurs ont exprimé leur engagement à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement sénégalais pour identifier et mettre en œuvre des projets et des initiatives qui répondent aux besoins et aux priorités du pays.

Bien que les détails spécifiques des discussions n’aient pas été divulgués, il est attendu que ces réunions jetteront les bases d’une coopération renforcée et de partenariats fructueux entre le Sénégal et les pays représentés. Ces perspectives de coopération ouvrent la voie à des opportunités de croissance économique, de progrès social et de renforcement des liens entre les peuples.

La réunion entre le Premier Ministre Ousmane Sonko et les ambassadeurs de la Chine, des États-Unis d’Amérique, de la France et du Maroc témoigne de l’engagement du Sénégal à renforcer ses relations internationales et à œuvrer en faveur du développement national. Ces échanges illustrent la volonté commune de promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité dans la région et au-delà.

Outrage au Premier Ministre Ousmane Sonko : L’Imam Cheikh Tidiane Ndao Arrêté par la Division des Investigations Criminelles

Le climat politique et social au Sénégal se tend davantage avec l’arrestation récente de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, une figure religieuse bien connue. Ce dernier a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (Dic) ce matin à son domicile situé à Castors, Dakar.

L’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao a eu lieu à l’aube, précisément à 6 h 15, par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Dic. Selon des sources de Seneweb, l’imam est actuellement en garde à vue dans les locaux de la Dic où il est soumis à un interrogatoire formalisé par procès-verbal.

L’imam Ndao est accusé d’avoir tenu des propos outrageants à l’endroit du Premier ministre Ousmane Sonko, particulièrement sur la délicate question de l’homosexualité. Cette arrestation survient après celle de l’activiste Bah Diakhaté, signalant une intensification des mesures prises contre les discours jugés offensants envers les hautes autorités du pays.

Selon les informations disponibles, l’arrestation de Cheikh Tidiane Ndao découle d’une autosaisine du procureur de la République. Cette démarche vise à répondre de manière proactive aux infractions présumées, sans attendre une plainte formelle.

L’arrestation de l’imam Ndao suscite déjà de vives réactions au sein de la communauté religieuse et parmi les militants des droits civiques. Beaucoup voient dans cette mesure une tentative de museler les voix dissidentes et de restreindre la liberté d’expression, notamment sur des sujets aussi sensibles que l’homosexualité. La communauté attend avec impatience les développements de cette affaire et espère que la justice se montrera équitable.

Cette série d’arrestations intervient dans un contexte où les débats sur les droits et les libertés individuelles sont particulièrement vifs au Sénégal. La question de la criminalisation de l’homosexualité reste un sujet de division profonde, tant au niveau politique que social. Ousmane Sonko, qui a récemment réaffirmé sa position sur cette question lors d’une conférence avec Jean-Luc Mélenchon, a déclaré que ce thème pourrait devenir un « casus belli » dans les relations entre l’Occident et des pays comme le Sénégal.

L’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao par la Dic ajoute une couche de complexité à une situation déjà tendue. Tandis que les autorités poursuivent leurs efforts pour contrôler les discours publics, la société civile et les défenseurs des droits de l’homme continuent de surveiller de près les actions gouvernementales. Le sort de l’imam Ndao et l’issue de cette affaire resteront des indicateurs clés de l’état des libertés au Sénégal.

Outrage au Premier Ministre : L’Activiste Bah Diakhaté arrêté par la Dic

Bah Diakhaté, activiste bien connu et proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic). Selon des sources de Seneweb, son arrestation fait suite à des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier Ministre Ousmane Sonko, particulièrement en relation avec la question de l’homosexualité.

Bah Diakhaté aurait tenu des propos virulents et considérés comme insultants envers le Premier Ministre Ousmane Sonko, ce qui a conduit à une réaction rapide des autorités. Les détails exacts de ces déclarations n’ont pas été rendus publics, mais il est clair qu’ils ont été jugés suffisamment graves pour justifier une intervention légale.

Le procureur de la République, prenant la situation très au sérieux, s’est auto-saisi de l’affaire et a ordonné l’arrestation immédiate de Bah Diakhaté. Cette décision souligne la détermination des autorités à maintenir le respect des figures publiques et à sanctionner tout comportement perçu comme un outrage à l’autorité.

Bah Diakhaté est connu pour ses liens étroits avec l’ancien régime du président Macky Sall. Son arrestation intervient dans un climat politique tendu, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions sont souvent débattues. L’incident relance le débat sur les limites de la critique politique et le rôle des activistes dans la société sénégalaise.

L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité des réactions diverses. Certains soutiennent la décision des autorités, affirmant que le respect des institutions est crucial pour la stabilité du pays. D’autres, cependant, voient cette arrestation comme une tentative de museler la dissidence et de limiter la liberté d’expression.

L’affaire Bah Diakhaté met en lumière les défis auxquels est confrontée la société sénégalaise en matière de respect des institutions et de liberté d’expression. Les prochaines étapes de cette affaire seront scrutées de près par les observateurs politiques et la société civile, alors que le pays continue de naviguer dans des eaux politiques souvent turbulentes.

Le Premier ministre du Niger critique l’attitude des États-Unis et rompt l’accord militaire

Dans une interview accordée au Washington Post, le Premier ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine a annoncé la rupture de l’accord de coopération militaire avec les États-Unis, dénonçant des menaces proférées par des fonctionnaires américains lors d’une visite en mars dernier. Cette décision intervient après des tensions lors de rencontres avec des représentants américains, au cours desquelles des ultimatums auraient été formulés par Molly Phee, secrétaire d’État adjointe aux affaires africaines, concernant les relations commerciales du Niger, notamment la vente d’uranium à l’Iran.

Le Premier ministre Zeine a exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme une ingérence dans la souveraineté du Niger, soulignant que le pays avait été laissé seul face aux crises sécuritaires malgré la présence américaine. Il a également ouvert la porte à d’autres nations qui ont montré un soutien plus concret au nouveau gouvernement nigérien. Néanmoins, Zeine a réaffirmé son désir de poursuivre les relations économiques avec tous les pays, y compris les États-Unis, en mettant en avant les ressources naturelles disponibles au Niger.

Cette rupture de l’accord militaire avec les États-Unis marque un tournant dans les relations entre les deux pays et souligne les tensions croissantes entre le Niger et certaines puissances étrangères. Elle reflète également la volonté du gouvernement nigérien de défendre sa souveraineté et de rechercher des partenariats plus équilibrés et respectueux. L’avenir des relations entre le Niger et les États-Unis reste incertain, mais cette décision marque un moment important dans la politique étrangère du pays.

L’agriculture au cœur de la lutte contre le chômage, l’émigration clandestine et la pauvreté, affirme le Premier ministre

Le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné vendredi l’importance cruciale du secteur agricole dans la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, ainsi que dans la lutte contre l’émigration clandestine et la pauvreté.

S’exprimant lors de l’ouverture d’un conseil interministériel consacré à la campagne agricole 2024-2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio, le Premier ministre a insisté sur le rôle prépondérant que l’agriculture devra désormais jouer dans ces domaines.

« C’est désormais à l’agriculture de jouer un rôle prépondérant dans la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, la lutte contre l’émigration clandestine et la pauvreté », a déclaré Ousmane Sonko.

Il a également souligné que cette réunion interministérielle constituait une première depuis l’arrivée au pouvoir du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ce qui témoigne de l’importance accordée par le gouvernement au secteur agricole et au monde rural.

Le Premier ministre a affirmé que la doctrine de la souveraineté alimentaire guiderait désormais les interventions de l’État, marquant ainsi le début d’une nouvelle dynamique pour l’atteinte de cette souveraineté alimentaire lors de la campagne agricole 2024-2025.

« Avec la doctrine de la souveraineté alimentaire, il s’agit de faire de l’agriculture le levier essentiel du développement inclusif et durable de notre pays », a-t-il ajouté.

Cette orientation souligne l’engagement du gouvernement à promouvoir une agriculture plus efficace et inclusive, qui non seulement répond aux besoins alimentaires de la population, mais aussi contribue à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté, tout en dissuadant l’émigration clandestine.

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, sous les projecteurs pour ses longues heures de travail

Dans le tourbillon de la gestion gouvernementale, les heures de travail du Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, ont récemment suscité l’intérêt. Selon les révélations de Moustapha Diop, directeur de Waltv et chroniqueur, Sonko quitte souvent son bureau tard dans la nuit, parfois jusqu’à 1 heure du matin.

Cette observation met en lumière l’engagement sans faille du Premier ministre et de son gouvernement face aux défis majeurs qui attendent le pays. La gestion d’une nation n’est pas une tâche facile. C’est un engagement qui va bien au-delà des campagnes électorales et des réunions publiques. C’est un travail qui a un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens, nécessitant une concentration constante et une prise de décision éclairée.

Cependant, cette dévotion au travail intensif soulève également des questions sur l’importance du repos et de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Moustapha Diop a souligné l’importance pour Sonko et son équipe de gouvernement de prendre régulièrement du repos pour préserver leur santé mentale et physique.

Après avoir été libéré et plongé directement dans une campagne électorale intense, il est compréhensible que Sonko ait continué à travailler sans relâche. Cependant, trouver un équilibre entre le travail acharné et le repos est essentiel pour maintenir la santé et la productivité à long terme.

En fin de compte, ces révélations soulignent non seulement l’engagement du gouvernement envers sa mission, mais aussi l’importance de prendre soin de soi-même pour mieux servir le pays. Le défi pour Sonko et son équipe sera de trouver cet équilibre délicat entre le travail acharné et le repos nécessaire pour être efficace dans la gestion des affaires de l’État.

Des Révélations Troublantes sur la Mort de l’ancien Premier ministre sénégalais Mouhamed Boun Abdallah Dionne

Les récentes déclarations émises par Thierno Lô, un ancien collaborateur du regretté Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne, ont jeté une lumière crue sur les circonstances mystérieuses de sa disparition tragique. Selon Lô, Dionne était en bonne voie pour se présenter à l’élection présidentielle de 2024 et aurait pu potentiellement accéder au second tour, face au candidat du Pastef.

Cependant, la mort subite de Dionne soulève des questions troublantes, notamment celle d’une possible attaque mystique ayant conduit à son décès. Lô évoque un climat où l’irrationnel semble jouer un rôle prépondérant, suggérant que Dionne aurait été victime de forces occultes. Pour étayer cette thèse, il mentionne le recours de Dionne à des praticiens de la médecine traditionnelle, après que des examens médicaux conventionnels n’ont rien révélé sur sa maladie.

Ces révélations ont suscité un émoi considérable dans l’opinion publique sénégalaise, alimentant les spéculations et les interrogations sur les véritables circonstances entourant la mort de l’ancien Premier ministre. Alors que le pays pleure encore sa perte, il devient impératif de faire la lumière sur ces événements et de répondre aux préoccupations légitimes des citoyens.

Cette situation souligne également la nécessité d’une transparence accrue dans la gestion des affaires publiques et des enquêtes sur des événements aussi graves. L’opinion publique attend des réponses claires et objectives sur ce qui s’est réellement passé, afin de dissiper tout soupçon et d’assurer que justice soit rendue.

En attendant, les révélations de Thierno Lô ouvrent une nouvelle perspective sur la mort de Mouhamed Boun Abdallah Dionne, mettant en lumière les défis et les incertitudes auxquels le Sénégal est confronté dans ce moment de deuil et de questionnement.

Le soutien des néo au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et à son Premier ministre Ousmane Sonko

Les néo-soutiens du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko partagent leur vision en matière de reddition des comptes, de transparence et d’intégration des arabisants dans la gestion des affaires publiques au Sénégal. Selon Cheikh Ibrahima Diallo, secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD), cette action ne doit pas être perçue comme une chasse aux sorcières, mais plutôt comme une démarche normale dans l’exercice du pouvoir.

Selon M. Diallo, le diagnostic des problèmes tels que la corruption et le détournement des fonds publics est crucial pour tout nouveau gouvernement. Il estime que cette démarche répond aux attentes des citoyens sénégalais qui ont massivement voté pour le candidat de la rupture lors de l’élection présidentielle. Reconnaître ces problèmes et les exposer publiquement est, selon lui, une bonne pédagogie pour sensibiliser les gestionnaires des fonds publics.

Quant aux critiques émanant de politiciens tels que Moustapha Diakhaté, M. Diallo les considère comme une quête de reconnaissance politique. Il minimise leurs critiques en soulignant que les temps ont changé et que ces politiciens ne bénéficieront plus de la même reconnaissance politique qu’auparavant.

En ce qui concerne l’intégration des arabisants dans la gestion des affaires publiques, M. Diallo se montre particulièrement satisfait de l’initiative du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il estime qu’il s’agit d’une démarche historique qui reconnaît l’importance de la langue arabe dans la société sénégalaise. Selon lui, cette décision permettra d’exploiter une importante réserve de ressources humaines pour le développement inclusif du pays.

En résumé, les néo-soutiens du président et du Premier ministre saluent les mesures prises en matière de reddition des comptes et d’intégration des arabisants, tout en rejetant les critiques politiques qui les entourent. Selon eux, ces actions contribuent à répondre aux attentes du peuple sénégalais et à promouvoir un développement inclusif du pays.

Circulaire du Premier Ministre : Préparatifs de la Fête de la Tabaski 2024

Madame, Monsieur,

Je vous adresse la présente circulaire concernant les préparatifs de la Fête de la Tabaski 2024, conformément aux instructions émanant du Président de la République.

L’objectif principal de cette initiative gouvernementale est de répondre de manière efficace à la forte demande de moutons durant cette période particulière. Pour y parvenir, le gouvernement compte sur la mobilisation de l’offre nationale ainsi que sur l’importation depuis les pays voisins, notamment le Mali et la Mauritanie.

Afin de faciliter ces opérations et garantir le bon déroulement de la fête, plusieurs mesures spécifiques seront mises en œuvre du 19 avril au 2 août 2024 :

  1. Assouplissement des contrôles des camions et véhicules transportant des moutons vers le Sénégal : Nous devons permettre un flux fluide et rapide des moutons destinés à la Tabaski, en facilitant les procédures de contrôle aux frontières et le long des axes de convoyage.
  2. Exonération des droits et taxes sur les moutons destinés à la Tabaski : Afin de rendre les moutons accessibles à tous les citoyens et de soutenir l’esprit de célébration, les droits et taxes sur ces animaux seront exemptés pendant cette période.
  3. Autorisation pour chaque camion de transporter trois bergers responsables de la surveillance des animaux : Il est essentiel de garantir le bien-être des animaux pendant leur transport vers le marché, d’où la nécessité d’une surveillance adéquate par des bergers qualifiés.

Je vous rappelle également l’importance cruciale du respect strict des normes sanitaires d’hygiène et de sécurité, telles que stipulées dans le décret n°2002-1094 du 4 novembre 2002 relatif à la police sanitaire des animaux domestiques.

Je vous invite donc, en votre qualité de Ministre concerné, à veiller scrupuleusement à l’application de ces directives au sein de votre département, afin d’assurer un déroulement optimal des opérations et la satisfaction des citoyens lors de cette fête traditionnelle.

Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

[Signature]

Ousmane Sonko
Premier Ministre

Le ministre de l’Environnement, Daouda Ngom, clarifie les rumeurs sur sa prétendue parenté avec le Premier ministre Ousmane Sonko

La nomination de Daouda Ngom au poste de ministre de l’Environnement a suscité une certaine controverse, certains avançant qu’il serait l’oncle du Premier ministre, Ousmane Sonko, ce qui aurait soulevé des questions quant à une éventuelle entorse aux principes anti-népotisme du parti Pastef.

Cependant, Daouda Ngom a tenu à mettre les choses au clair dans une interview accordée au quotidien Le Quotidien ce lundi. Il a balayé d’un revers de main les rumeurs, minimisant la prétendue parenté en affirmant que leur seul lien de parenté était leur origine commune, remontant à Adam et Eve.

Dans une tentative de dissiper toute confusion, le ministre de l’Environnement a abordé les aspects généalogiques, expliquant que le nom de famille « Ngom » de la mère d’Ousmane Sonko n’avait aucun lien avec le sien. Il a précisé que le « Ngom » de la mère de Sonko était associé à la famille de Mpal, issue de feu Serigne Rawane Ngom, tandis que lui-même était sérer de Fissel Mbadane.

Daouda Ngom a souligné que même sa grande sœur, Nafy Ngom Keïta, avait été victime de ces rumeurs infondées, affirmant faussement qu’elle était la sœur de la mère d’Ousmane Sonko. En réalité, aucune parenté ne les relie à la famille de Sonko.

Pour finir, le ministre a clarifié que sa relation avec Ousmane Sonko était strictement politique, remontant à 2017. Cette déclaration vise à dissiper tout soupçon de favoritisme ou de partialité dans sa nomination au sein du gouvernement.

Ainsi, Daouda Ngom a choisi de répondre avec sagesse et rationalité aux rumeurs de parenté avec le Premier ministre, éclaircissant les faits pour mettre un terme à toute spéculation non fondée et se concentrer sur son rôle au sein du gouvernement sénégalais.

Nomination du Directeur de Cabinet du Premier Ministre : Ibrahima Guèye désigné pour cette fonction clé

Le Premier Ministre Ousmane Sonko vient de prendre une décision importante en nommant son Directeur de Cabinet, en la personne de Monsieur Ibrahima Guèye, administrateur civil principal de classe exceptionnelle. Cette nomination, consignée dans un arrêté officiel, marque une étape significative dans la mise en place de son équipe gouvernementale.

Dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles et en vertu des décrets portant nomination du Premier Ministre et des membres de son gouvernement, cette décision est conforme aux exigences légales. Monsieur Guèye, dont le matricule de solde est le 518 381/P, apporte une expertise précieuse en tant qu’administrateur civil de haut niveau.

L’arrivée de Monsieur Guèye en tant que Directeur de Cabinet du Premier Ministre témoigne de la volonté de l’exécutif de s’entourer de compétences qualifiées et expérimentées. Sa nomination est un signal fort de l’engagement du gouvernement à travailler avec efficacité et rigueur pour répondre aux attentes du peuple sénégalais.

Dans un contexte où les défis sont nombreux et les attentes élevées, la nomination de Monsieur Guèye est un pas important vers la mise en place d’une équipe solide et cohérente. Son expérience et son engagement seront des atouts précieux pour accompagner le Premier Ministre dans la réalisation de ses missions et objectifs.

Le présent arrêté, enregistré et publié officiellement, marque le début d’une nouvelle étape dans le processus de mise en place de l’administration du Premier Ministre. Cette nomination est un témoignage de la détermination du gouvernement à œuvrer pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

Dans un pays où la transparence et l’efficacité de l’administration sont essentielles, la nomination de Monsieur Guèye au poste de Directeur de Cabinet représente un engagement en faveur de la bonne gouvernance et de la gestion responsable des affaires publiques.

Cette nomination confirme la volonté du Premier Ministre de mettre en place une équipe gouvernementale compétente et dévouée, capable de relever les défis actuels et de répondre aux aspirations du peuple sénégalais.

Birahim Seck : « Le président doit demander au Premier ministre et aux membres du gouvernement de faire leur déclaration de patrimoine»

Après Babacar Fall sur les questions électorales, Ibrahima Hamidou Dème sur la Justice,  au tour de Birahim Seck, coordonnateur national du Forum civil de se pencher sur les annonces du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, en termes de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.

Le Président de la République, lors de son adresse à la Nation le 3 avril, a promis de lutter contre la corruption. Ses prédécesseurs avaient dit la même chose, sans qu’on n’ait l’impression qu’il y ait eu des évolutions. Êtes-vous optimiste cette-fois ?

Lors de son adresse à la nation, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a décliné pas mal d’engagements en matière de bonne gouvernance de façon générale. Il a pris comme engagement d’organiser des assises qui doivent regrouper des professionnels de la justice, les magistrats, avocats, huissiers, auxiliaires de justice, greffiers mais également il a fait appel aux professeurs d’université et aux citoyens. C’est un premier engagement assez fort de la part du président de la République, Diomaye Faye. Il a également pris comme engagement de procéder à la divulgation de la propriété effective des entreprises du secteur extractif. Il a également pris l’engagement de faire l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier. Je pense que c’est des engagements assez forts dans le secteur extractif mais ils ne sont pas les seuls que l’on doit prendre dans ce secteur. En matière de bonne gouvernance, il veut instaurer ce qu’il appelle la gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de la responsabilité et de la reddition des comptes selon lui. C’est dans ce sens qu’il s’est d’ailleurs engagé à lutter contre la corruption « sans répit », aller dans le sens de la répression pénale de tout ce qui est fraude fiscale, de tout ce qui est flux financier illicite. Mais également de mettre en place une loi sur la protection des lanceurs d’alerte et de lutter contre le blanchiment de capitaux. En matière de reddition des comptes, le président s’est engagé à faire publier les rapports de l’Ige (Inspection Générale d’État), de la Cour des comptes et de l’Ofnac (Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption).

“Une fois que les passations de service ont été faites, nous pensons que les premiers rapports devraient être publiés”

Je tenais à rappeler d’abord tous ces engagements que le président de la République a eu à faire avant de répondre concrètement à votre question. Vous l’avez dit. Le président Abdoulaye Wade avait fait des promesses, le président Macky Sall avait également fait des promesses. Nous avions fait le suivi pour que les présidents respectent les engagements qu’ils ont eu à perdre devant toute la nation sénégalaise. C’est la même attitude que nous allons adopter. A priori, on ne peut que constater ce que le président de la République a eu à prendre comame engagements. Et maintenant nous en tant qu’organisation de la société civile, le forum civil, allons essayer de faire le suivi. Une fois que les passations de service ont été faites, nous pensons que les premiers rapports devraient être publiés.

“Cette semaine est décisive. Elle doit être le début du respect des engagements pris par le Président de la République surtout en matière de reddition des comptes”

Et quelle est votre impression par rapport aux hommes qui composent le gouvernement et qui auront la tâche de mettre en œuvre ces promesses ?

A ce stade, on ne peut qu’accorder une bonne foi au président de la République, d’autant plus que la plupart des engagements qu’il a pris sont en droite ligne avec le combat que mène le Forum civil depuis très longtemps. La plupart des axes qu’il a eu à soulever, que ce soit la lutte contre la corruption, les flux financiers illicites, le blanchiment de capitaux, la lutte contre le détournement de deniers publics, la reddition des comptes la redevabilité par rapport aux rapports, tous ces aspects même dans d’autres matières entre en droite ligne avec le plaidoyer que le Forum civil a toujours eu à faire pour avoir une bonne politique de transparence et de bonne gouvernance. La première étape c’était de prendre des engagements, il l’a fait. La deuxième étape c’était de mettre en place un gouvernement qu’ils appellent « gouvernement de rupture » malgré les grincements de dents par rapport aux femmes ce qui est compréhensible. Il a posé également un acte relatif à la passation des services. C’est pourquoi je dis que cette semaine est décisive. Elle doit être le début du respect des engagements pris par le Président de la République surtout en matière de reddition des comptes. Les rapports qui sont produits par la Cour des comptes sont déjà disponibles. Normalement on devrait avoir des ministres en place cette semaine. Cette semaine doit marquer le début de l’application des engagements du président de la république en matière de lutte contre la corruption. Il faudrait impérativement que le président de la République, en conseil des ministres, demande solennellement à ses hommes d’aller faire leur déclaration de patrimoine, y compris le Premier ministre.

Quelles sont les mesures urgentes à mettre en place pour lutter efficacement contre la corruption ?

Déjà nous attendons lors de la première réunion du Conseil des ministres, que le président de la République annonce au Premier ministre et aux ministres l’obligation de respecter la loi et d’aller faire leur déclaration de patrimoine même s’il est vrai qu’après la nomination, ils ont trois mois pour le faire mais on souhaiterait que l’annonce officielle soit effectuée par le Président de la République, lors de la tenue du premier conseil des ministres. Nous attendons également comme mesure urgente que cette semaine marque le début du respect des engagements. Les rapports de la Cour des comptes sont déjà disponibles, les rapports de l’Ige également de même que ceux de l’Ofnac mais aussi les rapports de l’Arcop (Autorité de Régulation de la Commande Publique). Donc il faut impérativement que ces rapports commencent à sortir cette semaine parce que nous avons déjà un gouvernement.

“Du moment que le président Faye a abrogé les décisions de nomination des magistrats au niveau du pôle judiciaire financier, nous attendons également que d’autres magistrats soient nommés à ces postes pour que la lutte contre la corruption, contre la criminalité économique et financière soit une réalité”

Nous attendons également la nomination des magistrats qui doivent occuper les postes de Procureur général suite aux mesures prises par le président de la république de reporter les décisions qui ont été prises par le président de la République sortant, Macky Sall. Du moment que le président Faye a abrogé les décisions de nomination des magistrats au niveau du pôle judiciaire financier, nous attendons également que d’autres magistrats soient nommés à ces postes pour que la lutte contre la corruption, contre la criminalité économique et financière soit une réalité. Ce sont des mesures primaires mais essentielles en matière de lutte contre la corruption, en matière également de promotion de la bonne gouvernance et l’obligation de rendre compte.

“La reddition des comptes n’est pas négociable. Il faut trouver les moyens de revenir sur la Loi d’amnistie votée à l’Assemblée nationale. Cette loi n’est pas juste. Cette loi ne permet pas d’avoir une réconciliation”

Vous évoquez la nécessité de la reddition des comptes. Or le Président souhaite la réconciliation nationale et veut éviter une chasse aux sorcières. La cohésion nationale vaut-elle qu’on mette le coude sur certains dossiers ?

Il n’en est pas question. Il n’y a même pas besoin de tergiverser, il n’y a même pas besoin d’attendre de midi à 14h. J’ose espérer avec ce gouvernement qu’on ne va pas se jouer des sénégalais. La reddition des comptes n’est pas négociable. Il faut trouver les moyens de revenir sur la Loi d’amnistie votée à l’Assemblée nationale. Cette loi n’est pas juste. Cette loi ne permet pas d’avoir une réconciliation. Pour qu’il y ait une réconciliation, déjà il faut une justice, il faut la vérité.  La loi d’amnistie qui a été votée ne justifie pas qu’il n’y ait pas reddition des comptes. C’est la première chose.

“Nous invitons l’actuel ministre de la Justice à développer une politique pénale juste qui permet à tout citoyen de pouvoir se défendre, à tout citoyen de pouvoir également invoquer ses droits devant la justice surtout quand il s’agit de protéger les deniers publics”

La deuxième chose c’est que la reddition des comptes surtout en matière financière n’est pas négociable, aucun dossier ne doit être mis sous le coude. Aucun dossier ne doit être laissé en rade. D’ailleurs c’est la raison pour laquelle je voudrais attirer l’attention du Président de la République sur un dossier particulier parce que d’aucuns disent qu’ils ont passé la nuit à l’hôtel King Fahd Palace, d’autres disent qu’ils n’y ont pas passé la nuit là-bas mais nous exigeons fondamentalement qu’il y ait une publication surtout du contrat qui lie l’Etat du Sénégal au promoteur de l’hôtel King Fahd Palace. Il faudrait que la transparence se fasse sur la gestion de l’hôtel King Fahd Palace et ça c’est un point d’honneur pour le Forum Civil, parce que l’hôtel King Fahd Palace appartient à l’Etat du Sénégal donc il faudrait impérativement que le gouvernement accorde une attention particulière à la gestion de l’hôtel King Fahd Palace et même aussi sur d’autres dossiers. Donc, en résumé, la reddition des comptes n’est pas négociable et aucun dossier ne devra être mis sous le coude, c’est pourquoi d’ailleurs nous invitons l’actuel ministre de la justice à développer une politique pénale juste qui permet à tout citoyen de pouvoir se défendre, à tout citoyen de pouvoir également invoquer ces droits devant la justice surtout quand il s’agit de protéger les deniers publics. Donc qu’ils mettent en place tous les instruments nécessaires pour que les deniers publics des Sénégalais soient préservés. Bien sûr qu’il n’y ait pas de chasse aux sorcières mais que les Sénégalais sachent comment leurs deniers ont été utilisés durant ces nombreuses années passées.

“Nous demandons l’instauration effective du Pool Judiciaire Financier”

Le Président de la République a promis de renforcer les organes de contrôle (OFNAC, IGE, Cour des Comptes). Que faut-il faire concrètement pour leur octroyer un réel pouvoir ?

Bon déjà au niveau de la Cour des Comptes, ils ont pas mal de pouvoir. La Cour des Comptes, ce dont elle a besoin actuellement c’est d’être renforcée en moyens humains parce qu’ils ont des compensations très larges surtout en matière de contrôle des collectivités territoriales donc ce sont des compétences assez larges. La cour a besoin fondamentalement de bras mais de bras compétents, bien sûr elle a besoin aussi de moyens financiers et ce malgré les requêtes qu’on a souvent tendance à faire auprès de la Cour pour qu’elle publie les rapports qu’elle doit aux sénégalais mais n’empêche, nous sommes également dans l’obligation de faire un plaidoyer pour elle pour que l’Etat du Sénégal augmente les moyens financiers mais également les moyens humains de la Cour des Comptes. Bien sûr, qui dit augmentation des moyens humains et financiers dit également augmentation des moyens matériels. C’est la première chose. Au niveau de l’OFNAC, également, ils ont besoin de moyens financiers assez conséquents parce que n’oubliez pas qu’avec la dernière loi sur la déclaration de patrimoine, il y a un élargissement de l’assiette des assujettis. Donc qui dit élargissement de l’assiette dit fondamentalement qu’on aura pas mal d’autorités qui devront faire leur déclaration de patrimoine au niveau de l’OFNAC. L’OFNAC a donc besoin de bras techniques pour recevoir et analyser également toutes ces déclarations de patrimoine. Non seulement, on lance un appel au gouvernement du Sénégal pour augmenter les moyens de l’OFNAC, mais également on lance un appel à tous les partenaires financiers et amis du Sénégal pour qu’ils permettent à l’OFNAC de bénéficier des moyens financiers nécessaires pour faire le travail que lui confère la loi. Ce qu’on demande fondamentalement, je l’ai dit plus haut, c’est l’instauration effective du Pool Judiciaire Financier c’est à dire, le Président de la République après avoir abrogé ou bien rapporté les décisions de nomination du Président Macky Sall concernant le Pool Judiciaire, je pense qu’il est temps qu’il nomme un nouveau Président de la chambre d’accusation du Pool Judiciaire Financier, qu’il nomme également un nouveau président de la Commission d’Instruction mais également qu’il nomme un nouveau parquetier donc un nouveau procureur de la République en matière financière. Donc c’est fondamentalement les premières innovations ou décisions qu’on attendrait du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Bien entendu, il faudrait également qu’on nous dise quand est-ce qu’on aura des assises de la justice. Il y a pas mal de choses mais je les inviterais quand même, pour avoir une vue globale de la gestion des finances publiques, à opérer un audit des finances publiques conformément au code de transparence de la gestion des finances publiques. À ce moment, il aura une base claire sur le budget de fonctionnement de l’Etat du Sénégal, sur sa partie fonctionnement, sa partie personnel, sa partie masse salariale mais également avoir une vue globale sur le budget d’investissement, sur ce qui a été investi au niveau du Sénégal, ce qui reste également à investir et ce qu’on doit investir dans les années à venir. Je pense qu’ils sont en train d’y travailler d’où la nécessité d’avoir une loi des finances rectificative qui permettra de prendre en charge toutes les nouvelles orientations matérielles mais également organisationnelles du nouveau gouvernement Sonko.

“On a besoin de savoir qui sont les véritables propriétaires des différents navires qui mouillent dans nos eaux. Dans le secteur de l’agrobusiness, on a également besoin de savoir quels sont les différents investisseurs réels. Idem, pour le commerce…”

Le chef de l’Etat a également déclaré vouloir procéder à la divulgation effective des contrats des entreprises du secteur extractif et à un audit du secteur pétrolier, minier et gazier. Qu’en pensez-vous ?

Oui c’est des secteurs assez stratégiques. Bon pour l’audit du secteur gazier, minier et pétrolier c’est tout à fait normal, ils ont besoin d’avoir la situation organisationnelle du secteur, ils ont besoin également d’avoir une situation sur les différents revenus que génère le secteur, les différents impôts que devraient générer le secteur. Ils ont besoin également d’avoir une vue globale sur la production, je dirais même les productions dans le secteur minier notamment sur la production de l’or. Ça c’est important tout comme la production des phosphates et du zircon. Je pense qu’ils ont besoin d’avoir une vue globale sur l’ensemble de ces types de productions mais également pour le secteur pétrolier comme on n’est pas encore au stade de la production, ils auront besoin quand même d’avoir une vue globale sur le contenu des différents contrats. Je pense d’ailleurs qu’il y a un travail qui a déjà été effectué sur ces contrats-là, je pense qu’il suffit que le Ministre des énergies, du pétrole et des mines collabore de façon intelligente avec les agents de l’administration pour pouvoir disposer de toutes ces informations-là. À ce moment-là, il aura un gouvernail pour pouvoir commencer le travail de façon efficace. L’audit est important pour avoir une vue globale sur l’ensemble du secteur et pouvoir prendre des décisions assez efficaces. Maintenant pour la divulgation de la propriété réelle, il faut qu’il y ait d’abord un élargissement de la propriété réelle parce qu’on veut l’avoir dans le secteur de la pêche, on a besoin de savoir qui sont les véritables propriétaires des différents navires qui mouillent dans nos eaux. Dans le secteur de l’agrobusiness, on a également besoin de savoir quels sont les différents investisseurs réels du secteur.  Dans le secteur commerce, on a également besoin de savoir quelles sont les différentes personnes qui interviennent dans le secteur. Donc divulguer les bénéficiaires effectifs oui, pourquoi pas. Mais l’élargir serait encore mieux dans d’autres secteurs.

“Si on a une bonne loi sur l’accès à l’information et à côté que la recevabilité soit effective, je pense que beaucoup de problèmes seraient déjà réglés”

Le Président de la République a promis de protéger les lanceurs d’alerte. Cette mesure louable a suscité une campagne de dénonciation sur les réseaux sociaux. N’y a-t-il pas de risque de dérive vers la délation ?

Effectivement, vous avez lâché le mot. Nous sommes dans une situation de délation. Ce n’est pas la méthode que prône le Forum Civil. Déjà, nous ne sommes pas contre une loi sur les lanceurs d’alerte bien vrai que c’est des dispositions qui sont souvent prévues par des conventions internationales mais nous prônons des préalables. Déjà si on a une bonne loi sur l’accès à l’information et à côté que la recevabilité soit effective, je ne dirais pas qu’on aurait pas besoin de loi sur les lanceurs d’alerte mais je pense que beaucoup de problèmes seraient déjà réglés parce que si on a des corps de contrôle qui sont soit la Cour des Comptes, soit l’IGE, l’OFNAC, l’ARMP ou l’ARCOP ou bien les inspections internes qui sont au niveau des ministères, s’ils font leur travail convenablement et qu’ils rendent compte du travail qu’ils ont effectué sur le terrain et que le journaliste, le citoyen puisse accéder à l’information, je ne dirais pas toute l’information mais à l’information encadrée, je pense que si on a ces deux éléments préalables, nous n’aurons pas besoin de façon effective d’avoir une loi sur les lanceurs d’alerte. Maintenant, ce qu’on est en train de vivre, je ne sais pas si ça a été très mal interprété par beaucoup de Sénégalais mais c’est de la délation, ce ne sont pas des alertes. Il y a une technique et des outils également pour être un lanceur d’alerte.

“Il ne faudrait pas que les citoyens s’exposent à la diffamation et qu’ils laissent les corps de contrôle faire le travail nécessaire”

Qui est-ce qui est un lanceur d’alerte ?

C’est souvent des personnalités qui sont dans des administrations privées ou publiques et qui disposent d’une information stratégique qui pourrait peut-être porter atteinte à l’intérêt de l’Etat et qu’ils divulguent cette information là au bénéfice de l’intérêt général. La loi dit qu’il faut protéger impérativement ces gens-là. Maintenant si cette information stratégique était déjà connue à l’avance, à travers une loi sur l’accès à l’information ou bien à travers un audit qui a été effectué par les corps de contrôle, on aurait pas besoin d’avoir un lanceur d’alerte. Maintenant, toutes les informations ne peuvent pas être connues, en ce moment on aurait peut-être besoin d’une loi qui protègerait les citoyens qui sont à l’intérieur du système ou qui sont en dehors du système de pouvoir divulguer certaines informations mais il faudra qu’on fasse très attention pour ne pas exposer le citoyen à la diffamation. Il faudrait qu’ils fassent très attention. On m’envoie tous les jours des vidéos en me disant Monsieur Seck il faut parler de ceci, il faut parler de cela mais attention après vérification, on se rend compte que ce sont des informations fausses donc il ne faudrait pas que les citoyens s’exposent à la diffamation et qu’ils laissent les corps de contrôle faire le travail nécessaire. Je pense qu’avec une bonne coordination effectuée par le Premier Ministre surtout sur les corps de contrôle, on pourrait disposer également de pas mal d’informations sur la gestion des deniers publics mais qu’on évite  de tomber également dans une délation à outrance.

Entretien réalisé par Absa HANE

Ousmane Sonko, Premier ministre : ce qu’en pense Serigne Mboup

La nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre du Sénégal suscite des réactions diverses, y compris celle de Serigne Mboup, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier.

Dans une déclaration relayée par le journal Libération, Serigne Mboup exprime son appréciation de la nomination d’Ousmane Sonko, qu’il connaît depuis plus de dix ans. Il souligne que Sonko est un fervent défenseur d’un secteur privé fort, considéré comme un pilier essentiel du développement économique du Sénégal.

Serigne Mboup rappelle également une récente participation d’Ousmane Sonko aux célébrations des 30 ans du groupe CCBM, ce qui témoigne de son intérêt pour le développement économique du pays.

En tant que PDG du groupe CCBM Holding et président de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS), Serigne Mboup soutient les engagements pris par le nouveau gouvernement, notamment la volonté de donner une place stratégique au secteur privé national dans la création de richesse et d’emploi.

Cependant, Serigne Mboup évoque également certaines attentes pour l’avenir. Il appelle à une démocratie interne plus prégnante au sein des organisations, en favorisant la participation des jeunes et des femmes. Il souhaite que cette dynamique soit également présente au niveau des institutions du pays, avec des élections transparentes et inclusives.

La prise de position de Serigne Mboup reflète ainsi l’importance accordée au rôle du secteur privé dans le développement économique du Sénégal, tout en soulignant la nécessité d’une représentation démocratique et inclusive au sein des institutions et des organisations.

La mère d’Ousmane Sonko exhorte son fils à ne pas décevoir les Sénégalais en tant que Premier ministre

Dans une réaction empreinte d’espoir et de soutien, Mame Khady Ngom, la mère du nouveau Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, a exprimé ses prières et ses encouragements pour la réussite du nouveau gouvernement dans l’accomplissement de ses objectifs.

Après la nomination de son fils à la tête du gouvernement par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Mme Ngom a accueilli l’Agence de presse sénégalaise avec un sentiment de satisfaction et d’optimisme pour l’avenir du pays. Elle a exprimé sa confiance en la capacité du nouveau gouvernement à répondre aux attentes des Sénégalais et à relever les défis qui se présentent.

« Tout en étant très heureuse pour mon pays, je prie ardemment pour que le nouveau gouvernement puisse atteindre ses objectifs », a déclaré Mame Khady Ngom. Elle a également souligné l’importance de l’unité et de la collaboration entre son fils et le président de la République, insistant sur le fait qu’ils sont désormais engagés dans une mission commune pour le bien-être de la nation.

S’adressant directement à son fils, elle l’a exhorté à rester résolu et à ne pas perdre de vue les aspirations du peuple sénégalais. « J’appelle Ousmane Sonko à ne pas décourager. Je lui demande de ne pas faire perdre espoir aux Sénégalais », a-t-elle insisté, soulignant l’importance de répondre aux attentes du peuple et de travailler pour le progrès et le développement du pays.

Les mots de Mame Khady Ngom reflètent l’espoir et les attentes placés dans le nouveau gouvernement, tandis que le Sénégal continue de naviguer à travers les défis économiques et sociaux. En tant que mère, elle soutient son fils dans sa nouvelle responsabilité tout en appelant à la vigilance et à l’engagement envers le bien-être de tous les Sénégalais.

Prise de parole du Premier ministre Sonko : Des analystes politiques passent à la loupe son discours

Suite à sa nomination en tant que Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko a adressé un discours aux citoyens sénégalais. Sur les ondes de Rfm, des analystes politiques ont analysé en détail les propos du nouveau chef du gouvernement.

Selon Ousmane Sène, journaliste, le discours d’Ousmane Sonko a brillamment incarné le rôle de Premier ministre. Il a salué la justesse et la clarté du discours, soulignant qu’il a clairement défini le rôle du Premier ministre, qui consiste à coordonner les politiques définies par le président. Cette approche a été perçue comme rassurante par l’analyste.

Cependant, Ibrahima Bakhoum, un autre analyste politique, a une perspective différente. Il estime que Sonko s’est quelque peu éloigné des normes habituelles. Pour lui, Sonko assume pleinement sa fonction de Premier ministre, mais il souligne également les engagements pris par Sonko en son nom propre, ainsi qu’au nom de son équipe. Cette prise de position pourrait poser des questions quant à une possible empiètement sur les prérogatives du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Interrogé sur le risque que cette posture d’Ousmane Sonko ne vienne encombrer ou faire de l’ombre au président, Bakhoum répond que le pouvoir présidentiel est un pouvoir indivisible. Il souligne que le président est le détenteur du pouvoir, tandis que les autres, y compris le Premier ministre, sont des instruments à travers lesquels le président réalise ses objectifs. Selon lui, il y a une distinction claire entre le président et ses collaborateurs.

Cette analyse met en lumière les différentes interprétations et perceptions entourant le discours inaugural du Premier ministre Ousmane Sonko, et souligne les questions qui pourraient se poser quant à son rôle et son impact dans le gouvernement dirigé par le président Faye.

Diomaye Président, Sonko Premier Ministre : Un tandem à l’épreuve du syndrome Senghor-Dia

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre par le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye marque le début d’une ère politique nouvelle, mais soulève également des questions sur la dynamique de ce tandem au pouvoir. L’alliance entre les deux hommes, qui ont traversé ensemble les vicissitudes de la politique sénégalaise, est à la fois logique et stratégique, mais elle nécessitera une gestion habile pour éviter les conflits potentiels.

L’annonce de cette nomination n’a pas surpris ceux qui ont suivi de près la montée en puissance de Bassirou Diomaye Faye et le rôle crucial joué par Ousmane Sonko dans la victoire éclatante de leur coalition lors des élections présidentielles. Malgré les spéculations selon lesquelles Sonko pourrait se retirer pour laisser la place à Diomaye, leur décision de gouverner ensemble en tandem confirme leur engagement mutuel et leur détermination à concrétiser le projet politique pour lequel ils se sont battus.

Cependant, la cohabitation entre un président et un Premier ministre aussi charismatiques et ambitieux que Diomaye et Sonko pourrait être délicate. Les observateurs avertis évoquent même le spectre du conflit Senghor-Dia des années 1960, bien que les contextes politiques soient différents. Il est crucial pour le succès de leur gouvernement que Diomaye et Sonko maintiennent des relations harmonieuses et une collaboration efficace, en dépit de leurs personnalités fortes et parfois divergentes.

Dans ses premières déclarations en tant que Premier ministre, Sonko a affirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec Diomaye pour mettre en œuvre leur programme commun. Il a souligné l’importance de la citoyenneté et a appelé les Sénégalais à contribuer activement à la réalisation des objectifs du gouvernement. Cette déclaration reflète la volonté de Sonko de jouer un rôle proactif dans le gouvernement tout en maintenant une relation de respect et de coopération avec le président.

Dans les heures à venir, Sonko devrait proposer au président la composition du nouveau gouvernement, marquant ainsi le début concret de leur collaboration au sein de l’exécutif. Il est essentiel que cette équipe gouvernementale soit formée de manière inclusive et compétente pour relever les défis économiques, sociaux et politiques auxquels le Sénégal est confronté.

En conclusion, le tandem Diomaye-Sonko est confronté à une tâche difficile mais cruciale pour l’avenir du pays. Leur capacité à surmonter les éventuels conflits et à travailler ensemble de manière efficace déterminera en grande partie la réussite de leur gouvernement et la réalisation des aspirations du peuple sénégalais.

La nomination de Sonko en tant que Premier ministre : Une décision logique et stratégique, selon le Pr Maurice S. Dione

La récente nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye suscite de vives réactions et analyses dans le paysage politique sénégalais. Selon le Professeur Maurice Soudieck Dione de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, cette décision représente une étape importante dans la tentative de rationaliser l’hyperprésidentialisme et de répartir les pouvoirs exécutifs de manière plus équilibrée.

Dans une intervention sur Sud Fm, le Professeur Dione a souligné deux scénarios envisageables avant la nomination de Sonko. Le premier envisageait que Diomaye Faye devienne président et nomme Sonko Premier ministre pour gérer les affaires politiques. Le deuxième scénario prévoyait que Sonko reste à la tête du parti Pastef et attende la période de septembre pour organiser les élections législatives, avec l’espoir de devenir Président de l’Assemblée nationale.

Cependant, le Président Diomaye Faye a opté pour la première option en nommant Sonko Premier ministre. Cette décision est interprétée comme une tentative de modérer le pouvoir présidentiel en intégrant Sonko, considéré comme un catalyseur de la victoire éclatante de la coalition Diomaye Président, dans le processus décisionnel.

Le Professeur Dione souligne ainsi que la présence d’un Premier ministre, en la personne de Sonko, est vue comme un moyen de rationaliser l’hyperprésidentialisme et de distribuer les responsabilités exécutives de manière plus équilibrée au sein du gouvernement. Cette nomination marque un changement significatif dans la dynamique politique du pays et ouvre la voie à de nouvelles stratégies de gouvernance.

L’analyse du Professeur Maurice Soudieck Dione met en lumière les implications politiques et stratégiques de la nomination de Sonko en tant que Premier ministre. Cette décision sera scrutée de près alors que le Sénégal navigue à travers des eaux politiques mouvementées et cherche à renforcer ses institutions démocratiques.

Ousmane Sonko nommé Premier ministre : Une collaboration fructueuse avec Diomaye Faye

La nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, mardi dernier, marque un tournant significatif dans la politique sénégalaise. Cette décision découle d’une longue collaboration et d’une proximité idéologique entre les deux hommes, qui ont travaillé ensemble depuis leurs débuts au sein du syndicat des Impôts et Domaines jusqu’à la création du parti Pastef.

Le choix de Sonko pour ce poste est largement considéré comme logique, compte tenu de sa contribution à l’élaboration du programme de gouvernance du parti Pastef, ainsi que de son rôle déterminant dans la victoire électorale de Diomaye lors des précédentes élections présidentielles.

Sa nomination à ce poste clé témoigne de la confiance placée en lui par le président Bassirou Diomaye Faye et souligne le rôle central qu’il est appelé à jouer dans la mise en œuvre de leur programme politique commun.

La citation de Boileau-Despréaux, « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément », souligne également l’importance de la clarté et de la précision dans la communication des idées, qualités que Sonko semble posséder, comme en témoigne sa contribution à la formulation du programme du parti Pastef.

En dernière analyse, Ousmane Sonko apparaît comme le choix naturel pour le poste de Premier ministre en raison de sa longue collaboration avec Bassirou Diomaye Faye, de sa contribution au programme du parti et de son succès électoral lors des précédentes élections présidentielles. Sa nomination reflète la confiance en ses capacités à concrétiser les objectifs du gouvernement et du parti, ouvrant ainsi une nouvelle ère politique au Sénégal.

Ousmane Sonko, Premier ministre : Un appel au patriotisme et au don de soi pour la patrie

Dans un discours vibrant prononcé juste après sa nomination au poste de Premier ministre, le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, a posé les fondements d’une gouvernance axée sur le patriotisme et le sacrifice pour le bien de la nation. S’adressant à ses futurs collaborateurs, Sonko a clairement défini les principes qui guideront son mandat.

« Nous avons présenté notre projet de société, qui a été largement accepté par la population. Le succès du président Bassirou Diomaye Faye est le fruit de nos efforts collectifs. Nous appelons chacun à contribuer », a déclaré Sonko, mettant ainsi en avant la responsabilité partagée dans la construction d’un Sénégal meilleur.

Cependant, Sonko a tenu à souligner une distinction importante : « Nous appelons au don de soi, à la citoyenneté et au patriotisme, mais nous ne prônons pas un partage du gâteau ». Avec ces mots, il a rappelé l’importance de travailler ensemble pour le bien commun, sans se laisser entraîner par des intérêts personnels ou partisans.

« Liguey lañu wax, waxuñu nguru. Coño lanu wax, wahuñu nguru, loxo you set lañu wax, waxañu lénène », a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’engagement de son gouvernement envers le travail acharné, l’intégrité et la transparence. Cette formule incarne l’esprit de sacrifice et de dévouement qui guidera les actions de son administration.

L’annonce de Sonko marque un nouveau chapitre dans la politique sénégalaise, mettant en avant des valeurs de responsabilité, de solidarité et de détermination. En appelant à un véritable engagement envers la patrie, il définit une vision ambitieuse pour l’avenir du Sénégal, où le bien-être de la nation prime sur toute autre considération.

Alors que le nouveau gouvernement s’apprête à prendre ses fonctions, les paroles de Sonko résonnent comme un appel à l’action et à l’unité, invitant chacun à contribuer à la construction d’un Sénégal prospère et juste pour tous.

Nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre : un nouveau chapitre s’ouvre pour le Sénégal

Dans un geste rapide et décisif, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, nommé Ousmane Sonko au poste de Premier ministre, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal. Cette nomination, annoncée dans la soirée du mardi 2 avril, reflète la volonté du nouveau président de mettre en place une équipe gouvernementale solide et compétente dès le début de son mandat.

Ousmane Sonko, une figure politique respectée et connue pour son engagement en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption, apporte avec lui une expérience précieuse et un leadership éclairé. Son parcours, marqué par son implication dans divers domaines de la vie publique, fait de lui un choix judicieux pour occuper le poste de Premier ministre dans cette période de transition et de renouveau.

Dans son discours inaugural, le Premier ministre Sonko a souligné l’importance d’avoir une équipe gouvernementale diversifiée et compétente, capable de répondre aux défis complexes auxquels le pays est confronté. Il a également promis de travailler en étroite collaboration avec le président Faye pour mettre en œuvre une vision ambitieuse de développement et de progrès pour le Sénégal.

L’annonce imminente de la composition du reste du gouvernement suscite déjà un vif intérêt au sein de la population. Les Sénégalais attendent avec impatience de découvrir les noms des ministres qui accompagneront Ousmane Sonko dans cette nouvelle aventure politique. Ils espèrent voir une équipe dynamique et représentative, composée de femmes et d’hommes compétents issus de divers horizons, prête à relever les défis du présent et à construire un avenir meilleur pour tous.

Cette nomination marque un tournant important dans l’histoire politique du Sénégal. Elle témoigne de la volonté des dirigeants de répondre aux aspirations du peuple et de travailler ensemble pour bâtir un avenir plus juste et prospère. Avec Ousmane Sonko à sa tête, le gouvernement s’engage à placer l’intérêt général au cœur de ses actions et à œuvrer pour le bien-être de tous les Sénégalais.

Gouvernement : Ousmane Sonko nommé Premier Ministre par le Président Bassirou Diomaye Faye

Dans une annonce surprenante et hautement significative, le président Bassirou Diomaye Faye a nommé Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, au poste de Premier Ministre du gouvernement sénégalais. Cette nomination marque un tournant majeur dans la scène politique du pays et suscite une réaction intense à travers tout le pays.

Ousmane Sonko, une figure politique controversée mais charismatique, est bien connu pour ses prises de position audacieuses et son engagement envers la lutte contre la corruption et les inégalités sociales. En tant que leader du parti Pastef, il a su mobiliser un soutien considérable parmi la jeunesse sénégalaise et a émergé comme une voix forte de l’opposition.

Sa nomination en tant que Premier Ministre représente un geste de dialogue et d’inclusion de la part du président Bassirou Diomaye Faye. En choisissant Ousmane Sonko, le président envoie un signal fort sur sa volonté de gouverner de manière inclusive et de rassembler différentes forces politiques pour faire avancer le pays.

Cette annonce a déclenché une série de réactions à travers tout le pays. Les partisans d’Ousmane Sonko célèbrent sa nomination comme une victoire pour le changement et l’espoir d’une gouvernance plus transparente et équitable. D’autres expriment des réserves quant à cette décision, soulignant les divergences idéologiques et politiques entre le président et son nouveau Premier Ministre.

Néanmoins, cette nomination ouvre la voie à une nouvelle ère politique au Sénégal, avec Ousmane Sonko au poste de Premier Ministre. Les attentes sont élevées quant à la capacité de cette nouvelle équipe à répondre aux défis économiques, sociaux et politiques auxquels le pays est confronté, et à réaliser les aspirations du peuple sénégalais pour un avenir meilleur.

En conclusion, la nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier Ministre marque un moment décisif dans l’histoire politique du Sénégal. C’est un pas audacieux vers une gouvernance plus inclusive et une reconnaissance des voix de l’opposition dans la direction du pays. Reste à voir comment cette nouvelle dynamique politique se traduira dans les politiques et les actions du gouvernement à venir.

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Tambacounda : Le Premier ministre Sidiki Kaba encourage la discipline et le respect du verdict populaire

Le Premier ministre sénégalais, Sidiki Kaba, a exercé son droit de vote ce dimanche 24 mars au centre de vote Sada Maka Sy, précisément dans le bureau numéro 1 de Tambacounda. Après avoir accompli son devoir citoyen, il a tenu à saluer la mise en place efficace du matériel électoral et la dynamique de bonne organisation du scrutin présidentiel dans la région.

Tambacounda : Le message du Premier ministre après son vote

Dans un message empreint de confiance et de sérénité, Sidiki Kaba a exprimé sa satisfaction quant au calme et à la discipline qui règnent à Tambacounda. Il a exprimé l’espoir que cette atmosphère paisible prévale dans tout le pays, permettant ainsi à chaque citoyen de voter et de rentrer chez lui en toute sécurité.

Le Premier ministre a souligné l’importance de la compétition électorale tout en rappelant que le dernier mot revient toujours au peuple sénégalais. Il a insisté sur le fait que le verdict des urnes doit être respecté par tous les acteurs politiques et que la volonté du peuple doit être la priorité absolue.

À travers ses paroles, Sidiki Kaba rappelle l’importance de la démocratie et de la participation citoyenne dans la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal. Son message encourage la discipline, le calme et le respect des règles démocratiques tout au long du processus électoral, renforçant ainsi les valeurs fondamentales de la nation sénégalaise.

Chavirement d’une pirogue à Saint-Louis : Le Premier ministre aux côtés des familles et des blessés

Le Premier ministre sénégalais, Amadou Bâ, s’est rendu à Saint-Louis jeudi après-midi pour témoigner de son soutien aux familles des victimes et aux blessés du chavirement tragique d’une pirogue. L’embarcation transportait 280 personnes aspirant à l’émigration irrégulière et a chaviré en mer, aboutissant à la perte de 26 vies humaines selon les derniers bilans officiels.

Accompagné d’une délégation ministérielle, comprenant notamment les ministres de la Santé et de l’Action sociale, du Développement communautaire, de l’Environnement, de la Pêche, des Infrastructures, de la Jeunesse, ainsi que le secrétaire général du gouvernement, le Premier ministre a d’abord visité l’hôpital régional de Saint-Louis pour prendre connaissance de l’état de santé des blessés et des rescapés.

Par la suite, la délégation s’est rendue à la morgue de la grande mosquée de Saint-Louis pour rendre hommage aux victimes du tragique accident maritime.

Ce drame a conduit à la mise en place d’un comité régional de crise, regroupant le préfet du département et les diverses composantes des Forces de défense et de sécurité, afin de coordonner les efforts de secours et d’assistance aux victimes et à leurs familles.

L’embarcation, partie de Joal sur la Petite-Côte sénégalaise avec pour destination l’Espagne, a connu ce funeste destin au large de Saint-Louis, plongeant la nation dans le deuil et la consternation.

Le Premier ministre Amadou Ba rend hommage à Mame Diarra BOUSSO et effectue des visites de courtoisie à la veille du Magal de Porokhane

À l’approche du Magal de Porokhane, une célébration religieuse majeure au Sénégal, le Premier ministre Amadou Ba a honoré la mémoire de Mame Diarra BOUSSO et a effectué des visites de courtoisie aux autorités religieuses de la région.

Le Premier ministre a débuté ses visites en exprimant sa sincère gratitude au Khalife Général des Mourides, Serigne Mouhamadou Mountakha Bachir MBACKÉ, ainsi qu’à ses proches, Serigne Fallou BASSIROU et Serigne Issakha MBACKÉ. Ces rencontres ont été marquées par un accueil chaleureux et des échanges sur des sujets d’intérêt commun.

Par la suite, Amadou Ba s’est rendu auprès de Serigne Mahi NIASS à Médina BAYE, en prélude au Gamou de Taiba NIASSÈNE. Le Premier ministre a salué l’érudition en sciences coraniques et la piété des guides religieux, soulignant l’importance de perpétuer ces valeurs au sein de la société sénégalaise.

Ces visites revêtent une signification particulière à la veille du Magal de Porokhane, une manifestation religieuse qui rassemble chaque année des milliers de fidèles. Le Premier ministre a exprimé sa reconnaissance envers les autorités religieuses pour leur accueil et a souligné l’importance des moments de réflexion partagés.

Amadou Ba a conclu en remerciant les guides religieux pour leurs prières formulées en faveur de la paix et de la stabilité au Sénégal. Ces gestes renforcent les liens entre l’État et la communauté religieuse, soulignant l’importance du dialogue et de la collaboration pour le bien-être de la nation.

Le Premier ministre Amadou Ba rend visite au Khalife de Médina Baye en prélude au Gamou de Taiba Niassène

Dans le cadre des préparatifs du Gamou de Taiba Niassène, prévu ce samedi, le Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, a effectué une visite de courtoisie mardi soir au Khalife général de Médina Baye, Serigne Mahi Niass.

La rencontre a été marquée par un accueil chaleureux du guide religieux, qui a traditionnellement accordé au Premier ministre une séance de récitation du Coran. Ce moment de prière symbolise le respect et l’honneur réservés aux personnalités visitant le lieu saint.

Au cours de la visite, le Premier ministre a répondu aux doléances exprimées par le Khalife en exprimant l’estime du Président de la République envers les érudits religieux, soulignant que le leader religieux faisait partie de cette catégorie. Amadou Ba a également annoncé sa prochaine visite à Taiba Niassène, une cité religieuse située dans le département de Nioro.

Le Premier ministre a rappelé l’importance des projets majeurs tels que l’assainissement et la voirie pour la localité de Médina Baye. Il a sollicité des prières pour la paix et la stabilité du Sénégal.

Le Khalife de Médina Baye s’est réjoui de la visite du Premier ministre et a formulé des prières pour le bien-être du pays. Cette rencontre témoigne du respect mutuel entre les autorités politiques et religieuses du Sénégal, renforçant les liens entre l’État et la communauté religieuse dans le pays.

Le Premier Ministre Amadou Ba dynamise le développement économique de la Casamance lors d’une tournée stratégique

Du 14 au 17 janvier 2024, le Premier Ministre Amadou Ba a inauguré une tournée économique stratégique dans les régions de la Casamance, débutant son périple à l’aéroport de Tambacounda. Cette initiative vise à stimuler les perspectives économiques régionales et à renforcer les liens entre le gouvernement et les communautés locales.

La première étape de cette tournée a été marquée par une note de solennité, alors que le Premier Ministre s’est rendu au domicile du Ministre de l’Intérieur, Sidiki KABA, pour présenter ses condoléances au nom du Chef de l’État et du Gouvernement, suite au décès du frère de ce dernier. Cette visite de courtoisie souligne la solidarité gouvernementale envers l’un de ses membres touché par le deuil.

Par la suite, Amadou Ba, accompagné de sa délégation, s’est dirigé vers la région de Kolda, marquant ainsi le début d’un marathon économique visant à dynamiser les opportunités de croissance dans la Casamance. Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement envers le développement régional et son désir de créer des synergies fructueuses avec les acteurs locaux.

La tournée revêt une importance cruciale, mettant en évidence la volonté du gouvernement de favoriser le progrès économique dans la région. L’objectif est de créer un dialogue ouvert et constructif avec les communautés locales, comprendre leurs préoccupations et identifier les opportunités d’investissement et de développement.

Au-delà de l’aspect économique, le Premier Ministre a également souligné l’importance de renforcer les liens sociaux et culturels dans la Casamance. La tournée vise à consolider la cohésion entre le gouvernement et la population, garantissant ainsi que les politiques et les initiatives en cours répondent efficacement aux besoins réels de la communauté.

cette tournée économique du Premier Ministre Amadou Ba en Casamance illustre une démarche proactive du gouvernement pour favoriser le développement inclusif et durable de la région. Elle offre également une occasion unique de construire des partenariats solides entre les autorités gouvernementales et les acteurs locaux, jetant ainsi les bases d’un avenir économique prometteur pour la Casamance.

Le premier ministre du Tchad, Dr. Succes Masra, renonce à son salaire au profit d’une bourse sociale

Le Dr. Succes Masra, Premier Ministre du Tchad, a pris une décision exemplaire en renonçant à son salaire au profit de la création d’une bourse sociale visant à soutenir l’éducation et le bien-être social dans le pays. Cette annonce a été faite lors d’une entrevue diffusée sur la Télévision nationale, démontrant l’engagement du Premier Ministre en faveur du progrès social.

Dans une déclaration publique, le Dr. Succes Masra a souligné sa mission et son privilège de servir la République. Il a déclaré : « J’annonce formellement que je renonce à percevoir mon salaire de Premier ministre, le consacrant intégralement à la création d’une bourse sociale pour les 23 provinces du Tchad. On identifiera les enfants et cela sera communiqué de façon publique. »

Cette décision du Premier Ministre vise à inspirer et à atténuer les inégalités économiques persistantes dans le pays. En renonçant à son salaire, il souhaite apporter une contribution significative à l’amélioration des conditions de vie de la population, en mettant particulièrement l’accent sur l’éducation.

L’initiative du Dr. Succes Masra a été bien accueillie par de nombreux citoyens, qui voient en elle un geste symbolique d’intégrité et de volonté de changement. Alors que le Tchad fait face à des défis économiques et sociaux importants, cette action du Premier Ministre envoie un message fort sur sa détermination à prendre des mesures concrètes pour améliorer la vie des Tchadiens.

Il reste à voir comment cette action sera suivie et si elle influencera d’autres responsables politiques à adopter des mesures similaires. Cependant, elle constitue un pas important vers un changement positif dans la gouvernance du pays, suscitant l’espoir d’une meilleure qualité de vie pour la population tchadienne.

Le Premier Ministre Amadou Ba lance des travaux routiers majeurs à Nioro

Dans le cadre du programme de développement des infrastructures du Sénégal, le Premier Ministre Amadou Ba a procédé, le 5 janvier 2024, à la cérémonie de lancement des travaux d’aménagement de la route Firgui – Dabaly – Kaymore – Thissé, ainsi que de la construction des pistes Keur Ayip-Keur Samba Kouta et Nioro du Rip-Keur Sinthiou.

La manifestation, qui s’est déroulée à Firgui dans le département de Nioro, a été marquée par la pose symbolique de la première pierre, signant ainsi le début de ces projets d’envergure. Aux côtés du Premier Ministre, plusieurs personnalités étaient présentes, dont Mansour Faye, ministre des infrastructures, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’eau et de l’assainissement, Mamadou Moustapha Ba, ministre des finances et du budget, ainsi que Modou Diagne Fada, ministre des collectivités territoriales.

Les travaux comprennent l’aménagement de la route Firgui – Dabaly – Kaymore – Thissé, une initiative majeure pour améliorer la connectivité et les déplacements dans la région. De plus, la construction des pistes Keur Ayip-Keur Samba Kouta et Nioro du Rip-Keur Sinthiou contribuera à renforcer l’accessibilité aux zones rurales, favorisant ainsi le développement économique et social.

Ces projets routiers s’inscrivent dans la vision globale du gouvernement sénégalais visant à moderniser les infrastructures du pays pour stimuler la croissance et améliorer la qualité de vie des citoyens. Le Premier Ministre Amadou Ba a souligné l’importance de ces initiatives pour le développement local et a exprimé sa détermination à soutenir des projets similaires dans tout le pays.

Un tournant historique pour le Tchad : Succès Masra nommé premier ministre dans le gouvernement de transition

Le Tchad entre dans une ère nouvelle alors que Succès Masra, ancien opposant, a été officiellement désigné Premier ministre du gouvernement de transition. La déclaration de cette nomination a été faite par le Secrétaire général de la présidence lors d’une allocution diffusée à la télévision nationale, marquant ainsi le début d’une nouvelle phase dans l’histoire politique du pays.

Cette annonce cruciale, survenue le 1er janvier 2024, est un élément clé des efforts visant à établir une transition politique stable et inclusive au Tchad. Succès Masra, récemment actif dans l’opposition, apporte une dynamique nouvelle et potentiellement transformative à la scène politique du pays.

La désignation de Succès Masra en tant que Premier ministre est interprétée par beaucoup comme un signal fort de la volonté politique de réconciliation et de collaboration au sein du gouvernement de transition. Sa nomination pourrait être perçue comme un pas vers l’unité nationale et la stabilité politique tant recherchées au Tchad.

Les réactions à cette nouvelle nomination sont variées au sein de la population tchadienne. Certains citoyens saluent cette décision comme un progrès significatif vers la réconciliation et la consolidation de la stabilité politique. D’autres, cependant, expriment des réserves et préfèrent adopter une attitude attentiste, attendant de voir les actions concrètes que le nouveau gouvernement entreprendra.

La nomination de Succès Masra souligne l’importance de l’inclusion politique dans le processus de transition en cours au Tchad. La diversité des opinions au sein de la population reflète la complexité des enjeux auxquels le pays est confronté, et l’espoir subsiste quant à la capacité du nouveau gouvernement à répondre aux attentes de la nation.

Il reste à voir comment le Premier ministre Succès Masra et le gouvernement de transition aborderont les défis pressants du pays, notamment en matière de sécurité, de développement économique et de consolidation de la démocratie. Les prochains développements politiques au Tchad seront surveillés de près, tant au niveau national qu’international, alors que le pays entre dans cette nouvelle phase cruciale de son histoire politique.

Inauguration du musée Cheikh Anta Diop : Un sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel selon le premier ministre Amadou Ba

Le Musée Cheikh Anta Diop, dédié à la préservation et à la diffusion du savoir, a été inauguré lors d’une cérémonie exceptionnelle, marquant un jalon significatif dans l’histoire culturelle de notre nation. Le Premier ministre Amadou Ba, présent lors de l’inauguration, a souligné l’importance de ce musée en tant que sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel.

Le musée rend hommage à Cheikh Anta Diop, un érudit émérite dont les contributions exceptionnelles à la recherche scientifique et à la promotion de la culture africaine ont laissé une empreinte indélébile. Le musée, conçu comme un lieu de convergence entre le passé et le présent, sert de plateforme pour la préservation de la mémoire collective et la transmission du savoir aux générations futures.

Le Premier ministre Amadou Ba a exprimé sa gratitude envers toutes les personnes impliquées dans la concrétisation de ce projet ambitieux. Il a souligné que le Musée Cheikh Anta Diop ne se limite pas à être une institution culturelle, mais qu’il incarne également un lieu de dialogue intergénérationnel, favorisant l’échange d’idées et la compréhension mutuelle entre les différentes générations.

« Ce musée n’est pas seulement une vitrine de notre histoire, mais aussi un lieu où les jeunes peuvent s’inspirer, apprendre et contribuer à façonner l’avenir de notre nation »,* a déclaré le Premier ministre. * »Il offre un espace propice au dialogue entre les anciennes et nouvelles générations, favorisant ainsi une transmission enrichissante du savoir et de l’expérience. »*

Le musée abrite une collection diversifiée d’artefacts, de documents historiques et d’œuvres d’art représentant la richesse et la diversité de la culture africaine. Des expositions interactives et des installations modernes ont été intégrées pour offrir aux visiteurs une expérience immersive, encourageant ainsi l’apprentissage actif et l’exploration.

Les responsables du musée ont également exprimé leur engagement envers l’éducation et la sensibilisation du public. Des programmes éducatifs, des conférences et des ateliers seront régulièrement organisés pour susciter l’intérêt des visiteurs, en particulier des jeunes, pour la science, la culture et l’histoire.

L’inauguration du Musée Cheikh Anta Diop marque un moment historique où le passé, le présent et l’avenir convergent pour célébrer l’héritage culturel exceptionnel de Cheikh Anta Diop. En tant que sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel, le musée s’érige comme un phare intellectuel, éclairant le chemin vers une compréhension plus profonde et une appréciation renouvelée de notre histoire et de notre identité.

Le Sénégal sans ses deux têtes: Le Président et le Premier ministre quitteront le pays [Presque] simultanément

Le Sénégal s’apprête à vivre une situation peu commune. Le président de la République, Macky Sall, et le Premier ministre, Amadou Ba, s’absenteront simultanément du territoire national, une coordination de déplacements qui attire l’attention dans un moment clé du pays.

Le Départ du Président Sall: Une Mission Internationale

Selon le journal les Echos, Macky Sall est prévu de quitter le Sénégal ce mercredi, juste après la tenue du conseil des ministres. Sa destination est le Congo, avec une escale prévue à Brazzaville. Par la suite, il se rendra au Qatar pour participer à la journée du Sénégal de l’exposition de Doha, un événement majeur prévu pour le dimanche 10 décembre. Cette visite est coordonnée par l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX), sous la direction de Zahra Iyane Thiam.

Le Premier Ministre Amadou Ba en Tournée Européenne

Quant au Premier ministre Amadou Ba, son départ est fixé au jeudi 7 décembre, rapporte toujours le même journal. Il entamera une tournée politique à travers plusieurs pays européens. Sa visite en France est particulièrement remarquée, où il rencontrera non seulement des militants de son parti et de sa coalition, mais aussi des officiels français. Rappelons que Amadou Ba est le candidat choisi par le président Sall pour représenter le camp présidentiel lors de l’élection de 2024, ce qui rend cette tournée d’autant plus significative dans le cadre de sa campagne électorale.

Répercussions et Contexte Politique

L’absence simultanée de ces deux figures majeures de l’État sénégalais n’est pas un fait inédit, mais demeure notable dans le contexte actuel.

Senego

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