Premiers éléments de l’enquête sur les actes de vandalisme contre les bus de Dakar Dem Dikk : la Brigade de recherches de la gendarmerie intervient

Dans son édition de ce lundi, le quotidien Source A a révélé les premiers éléments de l’enquête concernant les actes de vandalisme perpétrés contre des bus de Dakar Dem Dikk (DDD) le dimanche 28 mars au dépôt de Ouakam. Selon le journal, la Brigade de recherches de la gendarmerie, chargée de l’affaire, a déjà interrogé à deux reprises des responsables et des syndicalistes de la société publique de transport.

Source A n’a pas fourni les noms des personnes interrogées ni les charges qui pèsent sur elles. Le journal a simplement indiqué que, pour l’instant, aucune arrestation n’a été signalée.

L’enquête a débuté avec l’intervention de la police scientifique, qui s’est rendue sur les lieux du dépôt de Ouakam pour constater les dégâts infligés aux bus vandalisés. Les conclusions de leurs investigations ont ensuite été transmises aux gendarmes enquêteurs.

Ces actes de vandalisme sont survenus à la suite d’un mouvement d’humeur des travailleurs de DDD. La direction générale de l’entreprise avait dénoncé dans un communiqué un « acte de sabotage sur les nouveaux bus Iveco commis par des individus non encore identifiés ».

Cette affaire de vandalisme suscite une grande préoccupation, tant du point de vue de la sécurité publique que de celui de la stabilité sociale. Les autorités judiciaires et les forces de l’ordre sont mobilisées pour identifier les coupables et garantir que de tels incidents ne se reproduisent pas à l’avenir.

Tragédie en Mer : Plus de 1 500 Morts dans la Migration Irrégulière au Cours des Quatre Premiers Mois de l’Année

La crise de la migration irrégulière continue de faire des ravages, avec un bilan déchirant de plus de 1 500 décès signalés au cours des quatre premiers mois de cette année. Ces chiffres poignants soulignent les dangers mortels auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent des voyages périlleux à travers les frontières, souvent dans des conditions extrêmement précaires et dangereuses.

En parallèle de ces pertes humaines tragiques, près de 15 000 survivants ont été recensés, mettant en lumière l’ampleur de la crise humanitaire qui se déroule sur les routes migratoires. Ces survivants portent les cicatrices physiques et émotionnelles des épreuves endurées lors de leur voyage, souvent marquées par la violence, la peur et la détresse.

Pourtant, malgré ces drames déchirants, la vague d’arrivées de migrants ne montre aucun signe d’essoufflement. Un autre bateau, en provenance d’Afrique subsaharienne, a accosté hier, jeudi 3 mai 2024, au port d’Arguinegun, situé au sud de Las Palmas. Cette nouvelle arrivée témoigne de la persistance des flux migratoires massifs, malgré les dangers et les obstacles rencontrés en mer.

Cette situation soulève des préoccupations humanitaires majeures et appelle à une action concertée au niveau international. Il est impératif de s’attaquer aux causes profondes de la migration forcée, de fournir une assistance humanitaire aux personnes en détresse en mer et de renforcer la coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination. Seule une approche coordonnée et solidaire peut permettre de promouvoir des solutions durables et respectueuses des droits de l’homme pour les migrants, tout en évitant de nouvelles tragédies en mer.

Le journaliste Adama Sow analyse les premiers pas du gouvernement Bassirou Diomaye Faye

Dans un contexte politique où chaque action est scrutée à la loupe, l’ancien journaliste de la RTS, Adama Sow, a pris la parole pour évaluer les premières décisions du gouvernement Bassirou Diomaye Faye. Dans une publication récente, il a désigné à la fois les aspects positifs et les points de vigilance de cette nouvelle administration.

Pour Adama Sow, le point fort réside incontestablement dans la décision d’arrêter les travaux sur la corniche de Dakar. Cette mesure est perçue comme une initiative salutaire visant à s’attaquer à la prédation foncière qui a longtemps prévalu au Sénégal. Selon lui, il est crucial que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement maintiennent le cap sur ce dossier, évitant ainsi de reculer face aux pressions potentielles.

En revanche, le journaliste exprime des réserves quant au retour du président de la République dans le parti Pastef. Cette décision est critiquée pour ce qu’elle représente : le retour à des pratiques politiques jugées douteuses, telles que la construction prématurée d’un siège de parti et la mise en place de cotisations pour les nommés. Adama Sow met en garde contre les risques d’une gestion des fonds publics en contradiction avec les promesses de changement du nouveau gouvernement, soulignant la nécessité de maintenir une véritable rupture avec les pratiques du passé.

Cette réaction d’Adama Sow met en lumière les attentes et les préoccupations du public à l’égard du nouveau gouvernement, tout en soulignant l’importance d’une gouvernance transparente et responsable. Ses analyses reflètent un désir profond de voir le Sénégal progresser sur la voie du changement et de la justice sociale.

L’Université du Sénégal Oriental Prête à Accueillir ses Premiers Étudiants

Bonne nouvelle pour les futurs bacheliers de la zone Sud-Est du Sénégal ! L’Université du Sénégal Oriental débutera ses cours dès octobre prochain. Cette information a été confirmée par le coordonnateur du projet, le Pr Kandioura Noba, dans une déclaration relayée par le quotidien « Le Soleil ».

Le Pr Kandioura Noba a assuré que pour l’année académique 2024-2025, les étudiants orientés vers cette nouvelle université suivront leurs cours sur place. Il est envisagé que cela se fasse dans des locaux temporaires, à la fois pour les activités pédagogiques et sociales.

Le spécialiste en botanique, biodiversité, agro-écologie et gestion des adventices des cultures a également souligné que d’autres universités, comme celle de Ziguinchor, avaient commencé leurs activités académiques sans disposer de bâtiments permanents. Il est donc optimiste quant à la capacité de l’Université du Sénégal Oriental à adopter une démarche similaire pour garantir une mise en place rapide et efficace.

Lors d’une visioconférence organisée entre l’association Synergie des actions citoyennes (Sac) et le coordonnateur du projet, le Pr Noba a également fourni des garanties sur l’avancement des travaux de construction de cette nouvelle institution à Tambacounda. Ces assurances visent à rassurer toutes les parties prenantes concernées par ce projet d’envergure.

L’ouverture prochaine de l’Université du Sénégal Oriental représente une avancée significative dans le domaine de l’enseignement supérieur dans la région Sud-Est du pays. Elle offre de nouvelles opportunités d’accès à l’éducation pour les jeunes de cette zone, tout en contribuant au développement socio-économique de la région.

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