La présence des deux épouses de Bassirou Diomaye Faye lors de sa prestation de serment en tant que nouveau président du Sénégal a suscité des réactions diverses, notamment concernant sa polygamie assumée. Pourtant, l’activiste suisse-camerounaise Nathalie Yamb a pris position pour défendre le choix du président, dénonçant l’ingérence des normes occidentales dans les traditions africaines.
Dans un contexte où les militants de l’égalité des droits occidentaux expriment des inquiétudes face à la polygamie affichée par le président sénégalais, Nathalie Yamb soulève une question fondamentale : les Africains n’ont-ils pas le droit de respecter leurs cultures, traditions et valeurs ? Son commentaire incisif interroge le jugement des observateurs extérieurs qui critiquent une pratique culturelle ancrée dans de nombreuses sociétés africaines depuis des siècles.
La défense de Nathalie Yamb met en lumière le débat sur la diversité culturelle et la nécessité de respecter les choix individuels et collectifs des différentes communautés. Elle souligne que critiquer la polygamie de Diomaye Faye revient à imposer des normes culturelles étrangères aux réalités locales du Sénégal.
Il est important de noter que l’épouse principale de Diomaye Faye, Marie Khone Faye, l’accompagne depuis plusieurs années et est la mère de ses quatre enfants. Son mariage avec Absa Faye, plus récent, constitue un fait inédit dans l’histoire politique du Sénégal, où aucun président n’avait auparavant vécu avec deux épouses officielles au Palais présidentiel.
En fin de compte, la réaction de Nathalie Yamb souligne la nécessité de respecter la diversité culturelle et les choix individuels, même si ceux-ci peuvent paraître inhabituels ou controversés selon les normes occidentales. Elle met en lumière l’importance de reconnaître et de valoriser les pratiques traditionnelles et les valeurs propres à chaque société.