J’ai eu, ce matin, un entretien très riche et très cordial avec le Président Vladimir POUTINE de la Fédération de Russie.
Nous avons fait un tour d’horizon de la longue et traditionnelle coopération d’amitié entre nos deux pays.
Nous sommes convenus d’œuvrer ensemble pour le renforcement du partenariat bilatéral, de la paix et de la stabilité au Sahel, y compris la préservation de l’espace CEDEAO, et de joindre nos efforts à ceux de la communauté internationale pour faire face aux défis mondiaux.
En visite officielle en Arabie Saoudite depuis le 27 octobre, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a été accueilli par Son Altesse Royale Mohammed bin Salman bin Abdelaziz Al Saoud, Prince héritier d’Arabie Saoudite et président du conseil des ministres du royaume. Cette rencontre de haut niveau, qui s’est tenue ce mardi, marque un pas important dans les relations bilatérales entre les deux nations.
Lors de cette réunion, les deux dirigeants ont discuté de leur volonté commune de renforcer la coopération entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, en insistant sur la solidité et l’ancienneté de leurs liens. Selon une déclaration faite par le président Bassirou Diomaye Faye sur sa page X, les échanges ont porté sur une volonté mutuelle de « hisser ce partenariat à un niveau plus élevé ». Les domaines ciblés comprennent des secteurs stratégiques tels que l’investissement, l’énergie, l’agriculture, l’industrie et le numérique, qui sont au cœur du programme de développement de l’économie sénégalaise.
Cette visite est également l’occasion pour le président sénégalais de présenter aux investisseurs saoudiens le plan « Sénégal 2050 », un projet ambitieux qui vise à transformer l’économie du pays, à travers une diversification industrielle et un renforcement des infrastructures modernes. Le chef de l’État a exposé ce projet le 28 octobre, lors du Future Investment Initiative Forum (FII), une plateforme mondiale rassemblant des décideurs économiques et des chefs d’entreprise du monde entier. En participant à cet événement de renommée mondiale, le président Faye cherche à attirer des investisseurs saoudiens et étrangers pour soutenir la réalisation des objectifs de « Sénégal 2050 ».
Le plan « Sénégal 2050 » repose sur un ensemble de réformes qui visent à moderniser le pays et à le rendre plus compétitif au niveau régional et mondial. Les secteurs prioritaires comprennent l’énergie renouvelable, où le Sénégal voit un potentiel pour une coopération accrue avec l’Arabie Saoudite, compte tenu des avancées saoudiennes dans le domaine de l’énergie solaire et de l’hydrogène vert. L’agriculture, autre pilier du plan, pourrait bénéficier d’un soutien technologique et financier saoudien pour accroître la productivité et moderniser les pratiques agricoles au Sénégal.
Les liens entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite ne sont pas nouveaux. Ils sont enracinés dans des échanges historiques et culturels forts, notamment à travers la participation annuelle de pèlerins sénégalais au Hajj à La Mecque. Cette visite officielle vise à approfondir cette relation en explorant de nouvelles pistes de coopération économique, en phase avec les priorités de développement des deux pays.
La rencontre avec le prince héritier Mohammed bin Salman ouvre ainsi la voie à des partenariats stratégiques qui pourraient profiter aux deux nations, dans un contexte mondial où la coopération Sud-Sud prend de plus en plus d’importance.
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu ce matin au domicile familial du Professeur Amadou Makhtar Mbow pour exprimer ses condoléances à sa veuve et à toute sa famille, suite à la disparition de l’éminent intellectuel sénégalais. Visiblement touché, le chef de l’État a partagé la profonde tristesse qui l’a submergé en apprenant la nouvelle du décès de M. Mbow, survenu lors de sa participation à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Dans son hommage, le Président Faye a salué les qualités humaines hors du commun de celui qu’il a décrit comme un « défenseur de la liberté, un artisan infatigable du multilatéralisme et un fervent promoteur de l’éducation ». Le chef de l’État a tenu à rappeler l’immense contribution du Professeur Mbow non seulement au Sénégal, mais également à l’échelle mondiale, à travers ses actions pour l’éducation, la culture et la paix.
Le Président Faye a aussi annoncé qu’un hommage national sera organisé en l’honneur de cette figure emblématique, en reconnaissance de son œuvre remarquable et de son dévouement pour l’avenir de la jeunesse et de l’humanité. Le pays s’apprête ainsi à célébrer la mémoire d’un patriarche qui, à travers son engagement, a marqué de façon indélébile l’histoire du Sénégal et laissé un héritage dont le rayonnement transcende les frontières nationales.
Le décès du Professeur Amadou Makhtar Mbow constitue une perte immense pour le Sénégal et le monde. Il laisse derrière lui un legs intellectuel et moral qui continuera à inspirer des générations à venir.
En prélude au Gamou de Ndiassane, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a effectué une visite symbolique ce jeudi auprès du Khalife général des Khadr, Cheikh Bou Sidy Mahtar Kounta. Lors de cette rencontre, empreinte de convivialité et de spiritualité, le président a exprimé sa profonde gratitude pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé.
Le chef de l’État a profité de cette occasion pour solliciter les prières du Khalife en faveur du Sénégal ainsi que pour la réussite des projets entrepris par son équipe gouvernementale. Il a également tenu à rassurer le guide religieux sur la prise en compte de ses préoccupations majeures, notamment dans les domaines de l’assainissement, de l’éducation et de l’agriculture. « Toutes ces priorités s’inscrivent dans les projets et programmes de notre nouveau régime », a affirmé le président, réitérant ainsi l’importance d’une collaboration étroite avec les autorités religieuses pour le développement du pays.
Dans cette même dynamique, le président Diakhar Faye a évoqué la nomination récente du docteur Djim Dramé, un chercheur émérite de l’IFAN, au poste de chargé des affaires religieuses. Un choix qu’il a qualifié de judicieux, précisant que Djim Dramé est apolitique et possède une expertise approfondie dans le domaine. « Je l’ai nommé sans même l’avoir rencontré en personne, mais nous avons échangé deux fois par téléphone. Après sa mission en Mauritanie, il m’a fait un rapport détaillé », a-t-il précisé.
Le président a également souligné l’importance de cette nomination pour le parachèvement des projets et programmes en cours dans les cités religieuses, en invitant l’ensemble des foyers religieux à accompagner le docteur Dramé dans ses nouvelles fonctions.
Enfin, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a annoncé une réforme majeure avec la création d’une délégation des affaires religieuses, qui prendra en charge la direction des affaires religieuses ainsi que l’insertion des diplômés en langue arabe. Cette délégation, qui sera une entité supérieure dans l’architecture gouvernementale, disposera d’un budget annuel dédié aux projets et programmes des foyers religieux, un signe fort de l’engagement du gouvernement à soutenir et valoriser le rôle des leaders religieux dans le développement national.
Cette visite à Ndiassane marque une étape importante dans le renforcement des liens entre l’État et les foyers religieux, avec un accent particulier mis sur le soutien aux initiatives locales et la promotion de valeurs communes pour le bien-être des populations sénégalaises.
Ce jeudi 12 septembre 2024, le président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale dans le cadre de son discours officiel. S’appuyant sur l’article 87 de la Constitution, le chef de l’État a pris cette décision après avoir consulté les autorités compétentes, notamment le Conseil constitutionnel, le Premier ministre, ainsi que le président de l’Assemblée nationale.
Dans son allocution, il a précisé les circonstances de cette dissolution ainsi que la date retenue pour la tenue des prochaines élections législatives. « En vertu du pouvoir que confère l’article 87 et après avoir consulté le Conseil constitutionnel sur la bonne date, le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024 », a déclaré le président.
Cette décision marque une étape importante dans la vie politique du pays, ouvrant la voie à une nouvelle campagne électorale. La dissolution de l’Assemblée nationale est un outil constitutionnel permettant de convoquer des élections anticipées en cas de blocage institutionnel ou de crise politique, et peut ainsi redistribuer les cartes au sein du paysage politique national.
Les partis politiques s’activent d’ores et déjà pour préparer leurs listes et lancer leur campagne dans un contexte qui promet d’être décisif pour l’avenir du pays. Ces élections, prévues pour le 17 novembre 2024, seront cruciales pour déterminer la nouvelle composition de l’Assemblée et, potentiellement, l’orientation politique du gouvernement à venir.
Les prochains jours devraient voir s’intensifier les annonces de candidatures, les alliances entre partis et les stratégies de campagne. Tous les regards sont désormais tournés vers ces élections législatives qui s’annoncent comme un moment clé dans l’histoire politique récente du pays.
Ce jeudi matin, lors de sa visite à Tivaouane, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a tenu un discours fort sur la question de l’émigration irrégulière, un fléau qui continue de faire des ravages parmi la jeunesse sénégalaise. Reçu par le Khalif général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, le chef de l’État n’a pas mâché ses mots en dénonçant les dangers et les conséquences dramatiques de cette pratique.
« La religion n’accepte pas le suicide. Et au regard du nombre de victimes, il semble que les jeunes se suicident dans cette affaire d’émigration irrégulière », a-t-il déclaré, en référence aux nombreux jeunes qui périssent en mer, dans l’espoir de rejoindre l’Europe. Ces propos traduisent une inquiétude profonde du président face à une situation qui prend de plus en plus d’ampleur.
Il a également appelé à la patience et à une approche réfléchie pour faire face à ce phénomène. « La situation ne saurait se résoudre du tac au tac. Mais nous avons espoir que tout ira pour le mieux », a-t-il ajouté, marquant ainsi son optimisme quant aux efforts à venir pour endiguer cette tragédie.
Bassirou Diomaye Faye a conclu son discours en sollicitant l’aide des guides religieux, tels que le Khalif général des Tidianes, pour transmettre un message de sensibilisation aux jeunes. « Nous avons besoin que, par le biais de votre crédibilité, nos messages passent à l’endroit des citoyens », a-t-il insisté. Cette déclaration souligne l’importance du rôle des autorités religieuses dans la lutte contre l’émigration irrégulière, un problème autant social que spirituel.
Cette visite à Tivaouane s’inscrit dans le cadre des efforts de l’État pour mobiliser tous les acteurs de la société dans la prévention de ce drame humain, qui continue de toucher de nombreuses familles sénégalaises.
Ce mercredi à 10h (heure locale), le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a fait une entrée remarquée au Grand Palais du Peuple à Pékin, en Chine. Accompagné de la Première Dame, Marie Khone Faye, ainsi que d’une délégation comprenant plusieurs membres du gouvernement sénégalais, le Chef de l’État effectue une visite d’État les 3 et 4 septembre, à l’invitation de son homologue chinois, le Président Xi Jinping.
L’objectif de cette visite, selon la cellule de communication de la Présidence sénégalaise, est de consolider les liens d’amitié et de coopération qui unissent le Sénégal et la Chine. Depuis plusieurs années, ces relations se sont renforcées, culminant dans un partenariat stratégique global. Cette rencontre symbolise la volonté des deux nations de poursuivre sur cette voie, en explorant de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines.
En plus de cette rencontre bilatérale, le Président Faye prendra part, du 4 au 6 septembre, au Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), où il sera co-président. Ce forum, qui se tient également à Pékin, constitue une plateforme clé pour renforcer les liens entre la Chine et les pays africains, à travers des discussions sur des projets communs et des initiatives de développement.
Les premières images de cette visite officielle montrent un accueil chaleureux réservé au Président Faye et à sa délégation, témoignant de l’importance accordée par les autorités chinoises à cette visite. Ces moments marquent le début d’une nouvelle étape dans les relations entre le Sénégal et la Chine, avec des perspectives prometteuses pour l’avenir.
La visite d’État de Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Chine réaffirme l’engagement du Sénégal à renforcer sa coopération avec des partenaires internationaux, en mettant l’accent sur le développement durable et le progrès socio-économique. Elle souligne également le rôle croissant du Sénégal sur la scène internationale, en tant qu’acteur clé dans les relations sino-africaines.
Ce weekend, la ville religieuse de Touba devient le centre d’activités majeures axées sur le développement durable et l’environnement. En plus d’accueillir la 3e journée nationale « Sétal sunu reew », initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, la cité religieuse sera également la ville hôte du lancement officiel de la campagne nationale de reboisement, demain, samedi 3 août.
La journée nationale « Sétal sunu reew », prévue ce samedi, met l’accent sur l’importance de la propreté et de la protection de l’environnement. Cette initiative présidentielle vise à mobiliser les citoyens pour des actions de nettoyage et d’embellissement à travers tout le pays, renforçant ainsi l’engagement communautaire envers un cadre de vie sain et agréable.
Le point culminant du weekend sera sans doute la Journée nationale de l’arbre, célébrée le dimanche 4 août. Le président de la République présidera la cérémonie officielle de cette journée, qui se déroulera sous le thème : « Rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement économique ».
Cette journée marque également le lancement de la campagne nationale de reboisement, une initiative cruciale pour combattre la désertification et promouvoir la biodiversité au Sénégal. Le chef de l’État a souligné l’importance de cette journée, appelant les Sénégalais à « participer activement à cette journée importante, partout sur le territoire national, pour un Sénégal plus vert et prospère ».
Les activités de ce weekend à Touba s’inscrivent dans une vision plus large de développement durable et de souveraineté alimentaire pour le Sénégal. Le reboisement est reconnu non seulement comme une mesure écologique, mais aussi comme un levier économique vital. En enrichissant les sols et en prévenant l’érosion, les arbres jouent un rôle crucial dans la sécurité alimentaire et la résilience des communautés locales.
En conclusion, ce weekend à Touba est une opportunité pour les citoyens de s’unir autour de valeurs communes de propreté, de respect de l’environnement et de développement durable. Ces initiatives présidentielles soulignent l’engagement du Sénégal à bâtir un avenir plus vert et plus prospère pour ses générations futures.
Amadou Bâ, chef de l’opposition et candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) à la dernière élection présidentielle, a récemment évoqué les 100 premiers jours de la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Interrogé par Dakaractu, Amadou Bâ a choisi de ne pas aborder le sujet en détail pour le moment, mais il a promis de revenir avec une analyse complète prochainement.
Lors de l’interview avec Dakaractu, Amadou Bâ a déclaré : « Je vais me prononcer dans les prochains jours et donner ma position. » Cette déclaration, relayée par Senego, laisse présager une prochaine prise de position publique de la part du chef de l’opposition. Les attentes sont grandes, car l’analyse d’Amadou Bâ sur les premières actions du Président Diomaye Faye pourrait influencer le débat politique national.
Par ailleurs, Amadou Bâ a participé lundi dernier à la commémoration de l’anniversaire du rappel à Dieu d’Ousmane Tanor Dieng, l’ancien secrétaire général du Parti socialiste. Sa présence à cet événement montre son attachement aux figures emblématiques de la politique sénégalaise et son respect pour l’héritage laissé par Ousmane Tanor Dieng.
La déclaration prochaine d’Amadou Bâ sur les 100 premiers jours du Président Diomaye Faye est attendue avec impatience par les observateurs politiques. En tant que figure de proue de l’opposition, son analyse et ses critiques pourraient fortement influencer l’opinion publique et le paysage politique sénégalais. Ses commentaires pourraient également définir les orientations futures de la coalition BBY dans sa stratégie d’opposition.
Les prochaines prises de position d’Amadou Bâ sur la gouvernance de Bassirou Diomaye Faye sont très attendues. Les Sénégalais et les acteurs politiques attendent de voir comment il évaluera les actions du Président Diomaye Faye et quelles propositions il mettra en avant pour améliorer la situation du pays. En attendant, l’attention reste focalisée sur Amadou Bâ et ses prochaines déclarations publiques.
Ce jeudi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu au Palais les évêques du Sénégal, conduits par l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. Cette rencontre s’est tenue dans un climat de convivialité et de coopération, suite au récent pèlerinage de Popenguine.
Contexte de la Rencontre
Le pèlerinage de Popenguine, un événement annuel majeur pour la communauté catholique sénégalaise, a été l’occasion pour les évêques de demander une audience avec le Chef de l’État. Cet échange visait à renforcer les liens entre l’Église catholique et les autorités sénégalaises, et à discuter des enjeux et défis communs.
Engagement et Soutien Mutuel
Lors de cette audience, le clergé catholique a exprimé sa volonté de collaborer étroitement avec le gouvernement. Les évêques ont réaffirmé leur disponibilité à soutenir les initiatives et projets prioritaires du Président Faye, particulièrement ceux visant à améliorer le bien-être de la population sénégalaise.
Monseigneur Benjamin Ndiaye, parlant au nom de ses pairs, a souligné l’importance de cette collaboration pour la paix, la solidarité, et le développement socio-économique du pays. Il a également évoqué les efforts de l’Église catholique dans divers domaines, tels que l’éducation, la santé, et les œuvres sociales, qui complètent les actions du gouvernement.
Réactions du Président
Le Président Diomaye Faye a chaleureusement accueilli les évêques et a exprimé sa gratitude pour leur soutien constant. Il a salué l’engagement de l’Église catholique dans la promotion des valeurs de paix et de justice, et a affirmé que le gouvernement est ouvert à une collaboration renforcée avec toutes les confessions religieuses pour le développement harmonieux du Sénégal.
Perspectives d’Avenir
Cette rencontre marque une étape importante dans le dialogue interreligieux et la coopération entre l’État et l’Église catholique. Elle ouvre la voie à des initiatives conjointes pour répondre aux défis sociaux et économiques du pays.
Le Président Faye et les évêques ont convenu de maintenir un canal de communication ouvert et de se réunir régulièrement pour discuter des progrès et des nouvelles initiatives.
L’audience de ce jeudi au Palais a été un moment de partage et de renforcement des liens entre le gouvernement sénégalais et l’Église catholique. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour le bien-être et le développement du Sénégal, en mettant l’accent sur la coopération, la solidarité et la paix.
Les photos de la rencontre montrent un échange chaleureux et cordial, symbolisant l’harmonie entre les autorités religieuses et politiques du Sénégal.
La transition de certains directeurs généraux dans les agences nationales prend du temps, avec des délais pouvant s’étendre jusqu’à trois semaines. La publication tardive des décrets de nomination est pointée du doigt comme principal facteur de ce retard, selon les informations relayées par Source A dans son édition de ce mercredi.
Après la signature présidentielle, les décrets nécessitent la contre-signature du Premier ministre, puis leur transmission au secrétariat général de la Présidence pour leur publication, notamment au Journal officiel (JO). Cette procédure engendre des délais administratifs qui impactent directement l’entrée en fonction des nouveaux directeurs généraux.
Des exemples concrets illustrent cette situation. Yaye Khadidiatou Djamila Diallo, récemment nommée à la tête de l’Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits, a dû attendre 21 jours avant de prendre ses fonctions. De même, Dr Aminata Sarr a dû patienter 19 jours avant de commencer à diriger la Société anonyme Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA).
Ce délai concerne également d’autres hauts responsables, tels que Pape Alé Niang (RTS), Fadilou Keita (CDC), Bassirou Kébé (SN-HLM), Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye (AIBD SA), ainsi que ceux nommés lors du Conseil des ministres du 3 mai, notamment Assane Mbengue (Dakar Dem Dikk), Ndèye Rokhaya Thiam (COSEC), Diaga Basse (ANACIM), Dahirou Thiam (ARTP), Ngagne Demba Touré (SOMISEN), entre autres.
Cette lenteur administrative souligne la nécessité d’améliorer les processus de nomination et de publication des décrets pour assurer une transition efficace et rapide à la tête des agences nationales, permettant ainsi une continuité dans la gestion des affaires publiques.
La Palestine a exprimé sa gratitude envers le Sénégal pour sa position constante et solidaire sur la question de Gaza. Lors du 15e sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) qui s’est tenu en Gambie, le Président Bassirou Diomaye Faye a eu un entretien avec Riyad al-Maliki, envoyé spécial de Mahmoud Abbas, Président de la Palestine.
L’entretien entre le Président Faye et M. Maliki a mis en lumière la question cruciale de la Palestine et la solidarité continue du Sénégal envers le peuple palestinien. M. Maliki a chaleureusement salué la position ferme et cohérente du Sénégal dans le conflit opposant la Palestine à Israël, soulignant l’importance de maintenir et de renforcer cette tradition de soutien.
La position du Sénégal en faveur de la Palestine a été un élément constant de sa politique étrangère, reflétant son engagement envers les principes de justice et de solidarité internationale. Le Président Faye s’est engagé à poursuivre cette tradition et à renforcer les liens de coopération et de soutien entre le Sénégal et la Palestine.
Cette rencontre entre les deux dirigeants témoigne de l’importance accordée par le Sénégal à la question palestinienne et de sa volonté de jouer un rôle actif dans la promotion de la paix et de la justice au Moyen-Orient. Elle souligne également l’engagement du Sénégal envers les principes de l’OCI et de la communauté internationale dans son ensemble.
Le Sénégal continue ainsi de jouer un rôle crucial dans les efforts visant à résoudre les conflits et à promouvoir la stabilité et la sécurité dans la région, tout en affirmant son attachement aux valeurs de solidarité et de fraternité qui sont au cœur de sa politique étrangère.
Dans une démarche visant à corriger une injustice subie par le groupe scolaire Yavuz Selim S.A, Madiambal Diagne, président du Conseil d’administration, a adressé une lettre au Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. Datée du 16 avril 2024, cette lettre expose les événements ayant conduit à la fermeture soudaine et à la spoliation des établissements d’enseignement du groupe par l’État sénégalais en 2017.
En 2017, malgré la qualité reconnue de ses services et son respect des normes juridiques et administratives, l’État a décidé de fermer tous les établissements du groupe Yavuz Selim. Cette décision a eu des répercussions dramatiques sur les élèves, les parents d’élèves et le personnel éducatif, perturbant le parcours de 3 500 élèves et causant des conséquences économiques et sociales désastreuses.
De surcroît, le groupe a été privé d’un terrain de 8,5 hectares à Diamniadio, destiné à accueillir un nouveau campus éducatif. Madiambal Diagne sollicite l’intervention du Président Bassirou Diomaye Faye pour rétablir le groupe Yavuz Selim S.A dans ses droits et lui permettre de continuer à remplir sa mission éducative au Sénégal.
Il rappelle également que le Président Bassirou Diomaye Faye avait témoigné de sa solidarité envers les responsables des établissements de Yavuz Selim à Dakar et avait personnellement assisté aux réunions des parents d’élèves pendant la période de crise. De même, l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, avait soutenu le groupe Yavuz Selim en 2017.
Engagé envers la transparence, le groupe Yavuz Selim S.A informe l’opinion publique de l’évolution de cette affaire. Madiambal Diagne espère que le Président Bassirou Diomaye Faye accueillera favorablement cette demande de réparation d’injustice et permettra ainsi au groupe Yavuz Selim de poursuivre sa noble mission éducative au Sénégal.