Présidentielle au Sénégal : Amsatou Sow Sidibé exige la libération de Bassirou Diomaye Faye et appelle à une « 3e Voie »

Dans le contexte pré-électoral au Sénégal, Amsatou Sow Sidibé, présidente du mouvement Convergence des acteurs pour la défense des valeurs républicaines (CAR/Leneen), a émis une déclaration demandant la libération immédiate et sans conditions de tous les détenus politiques, en particulier le candidat Bassirou Diomaye Faye.

Dans un communiqué transmis à Seneweb le 31 janvier, Amsatou Sow Sidibé a souligné l’importance de préserver l’intégrité de la démocratie sénégalaise. Elle a appelé à la libération du candidat Bassirou Diomaye Faye, mettant en avant le respect des droits et des principes démocratiques.

Par ailleurs, la présidente de CAR/Leneen a avancé l’idée d’une « 3e voie » comme alternative pour éviter une polarisation politique excessive et favoriser la réconciliation de toutes les franges de la population sénégalaise. Cette proposition vise à assurer la souveraineté sécuritaire et économique du pays, offrant ainsi une option différente aux citoyens.

Amsatou Sow Sidibé a également exprimé des préoccupations quant aux « tares graves et inadmissibles » des procédures électorales au Sénégal, dénonçant notamment le manque de fiabilité du fichier électoral utilisé par le Conseil constitutionnel. Ces déclarations soulignent les enjeux et les défis qui entourent le processus électoral dans le pays, à l’approche de l’élection présidentielle.

Crise au sein de BBY: Les enjeux d’une alliance ébranlée à l’approche des élections

La coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), qui a longtemps été le fer de lance de la mouvance présidentielle au Sénégal, traverse actuellement une crise interne d’une ampleur inédite. Cette situation découle principalement de la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la coalition pour les élections présidentielles à venir. Les conséquences de cette nomination se font déjà sentir, avec des départs notables et des tensions grandissantes au sein de la coalition.

Les tensions sont palpables au sein de l’Alliance Pour la République (APR) et de BBY, les deux piliers de la coalition présidentielle. La nomination d’Amadou Ba, ancien ministre de l’Économie, a été accueillie avec un mécontentement croissant parmi les membres de ces formations politiques. Certains y voient une décision unilatérale qui ne tient pas compte des dynamiques internes de la coalition.


Les jeunes affiliés à l’APR et à BBY se sentent particulièrement exclus du processus décisionnel entourant la campagne d’Amadou Ba. Ils accusent les proches du candidat de les écarter des réunions stratégiques et des activités liées au parti et à la coalition. Cette exclusion perçue alimente un sentiment de frustration et de marginalisation parmi la base.


La crise s’accentue avec le constat de divisions manifestes au sein de la base militante. Des mouvements de soutien, dirigés par des proches d’Amadou Ba, opèrent de manière indépendante, menant leur propre campagne de communication. Cette autonomie apparente suscite la colère et la perplexité parmi les jeunes de l’APR et de BBY, qui estiment que ces mouvements cherchent à s’émanciper du contrôle de la coalition.


À Diourbel, des jeunes frustrés menacent de suspendre leurs activités politiques et de parrainages, mettant en lumière les dissensions grandissantes. L’exclusion de certaines rencontres stratégiques, dont ils se considèrent injustement écartés, aggrave les tensions et fragilise davantage l’unité de la coalition.


Un autre point de discorde réside dans la différence de couleur politique adoptée par les mouvements de soutien d’Amadou Ba. Les jeunes de l’APR et de BBY dénoncent le choix de couleurs distinctes, perçu comme une tentative délibérée de se distinguer de la coalition. Cette dissension symbolique reflète des désaccords plus profonds au sein de la mouvance présidentielle.


Le mécontentement s’exprime également par des actes concrets, tels que des boycotts d’événements clés. À Matam, des leaders de la coalition, pourtant affiliés à BBY, ont délibérément boycotté la cérémonie de lancement de la collecte de parrainages, créant des tensions au sein de la région.


Face à ces critiques et accusations, les partisans d’Amadou Ba cherchent à justifier leurs actions. Ils affirment que leur objectif est d’élargir la base de la coalition en ralliant des opposants potentiels et en attirant des déçus de BBY. Cependant, des observateurs soulignent que le soutien apparent à Amadou Ba pourrait être superficiel, avec des membres de BBY boycottant des événements majeurs.


Cette crise interne au sein de BBY risque de compromettre sérieusement l’unité et la cohésion nécessaires pour assurer le succès électoral de la coalition. À l’approche des élections présidentielles, cette instabilité politique pourrait fragiliser la position de BBY et porter préjudice à ses chances de maintenir sa suprématie politique.


L’impact de cette crise se fait sentir non seulement au sein de la coalition, mais également au niveau national, créant un climat d’incertitude politique à un moment crucial. Les divergences internes et les rivalités pourraient affaiblir la mouvance présidentielle, ouvrant ainsi des opportunités pour d’autres acteurs politiques.


Parallèlement à la crise au sein de BBY, la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour une commission d’enquête parlementaire sur l’inéligibilité de certaines candidatures présidentielles crée des remous. L’APR, parti au pouvoir, a émis un communiqué réaffirmant son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions.


Ce communiqué vise à apaiser les tensions nées de cette demande d’enquête parlementaire, soulignant l’importance des principes démocratiques dans le modèle républicain sénégalais. Cette réaffirmation intervient également dans le contexte de la confirmation par le Conseil Électoral National Autonome (CENA) d’irrégularités dans le processus de parrainage.


Le CENA a confirmé les inquiétudes soulevées par le collectif des recalés du parrainage. Des irrégularités ont été identifiées dans le processus de collecte des parrainages, mettant en doute la validité de certains d’entre eux. Des cas de signatures ne correspondant pas aux informations du fichier électoral ont été constatés, alimentant les préoccupations quant à la transparence du processus électoral.


Cette confirmation renforce la nécessité d’une évaluation approfondie et transparente du processus de parrainage. Les appels à des actions correctives immédiates se multiplient, mettant en avant l’intégrité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système démocratique comme enjeux cruciaux.
À quelques mois des élections présidentielles, le Sénégal se trouve à un tournant critique. La résolution de la crise au sein de BBY, combinée à la gestion transparent

Controverse autour du Conseil constitutionnel : L’APR réaffirme son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions

Dans un contexte de controverse suscitée par la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’inéligibilité de certaines candidatures présidentielles, l’Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir, a émis un communiqué réaffirmant son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions.

Le communiqué de l’APR souligne que le parti présidentiel demeure profondément attaché aux principes de la séparation des pouvoirs et au respect des institutions de la République. Ces principes, selon le parti, sont les fondements du modèle républicain sénégalais et constituent le socle de la stabilité et de la coexistence pacifique dans le pays.

La déclaration de l’APR intervient suite à une demande de commission d’enquête parlementaire émanant de députés du PDS, qui cherchent à élucider les circonstances ayant conduit à l’inéligibilité de certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février. Cette demande a suscité une réaction du Conseil constitutionnel, appelant à faire toute la lumière sur cette affaire, soulignant son impact potentiel sur les institutions et la paix publique.

L’APR indique qu’elle suit attentivement l’évolution de la situation politique liée à cette initiative parlementaire. La controverse actuelle souligne les tensions croissantes dans le pays à l’approche des élections présidentielles et met en lumière la nécessité de garantir le respect des principes démocratiques fondamentaux pour assurer la stabilité et l’intégrité du processus électoral.

Présidentielle 2024 : Birame Souleye Diop met en garde Macky Sall et appelle à la libération de Bassirou Diomaye Faye

Dans le cadre de la présidentielle sénégalaise de 2024, le maire de la commune de Thiès-Nord, Birame Souleye Diop, a prononcé un avertissement clair au président Macky Sall lors de la cérémonie de signature de la charte constitutive de la coalition Diomaye Président. La principale demande de M. Diop est la libération immédiate de leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, détenu jusqu’à présent. Dans une déclaration poignante, Birame Souleye Diop a exprimé l’espoir que le président Macky Sall démontre de l’humanité en permettant à la coalition de mener une campagne électorale complète avec son candidat.

La coalition Diomaye Président a récemment fait l’objet d’une tension accrue avec l’arrestation de Bassirou Diomaye Faye. Le maire de Thiès-Nord a clairement indiqué que la libération de leur candidat est une condition préalable à toute collaboration future. Dans son discours, M. Diop a souligné que le président Sall doit comprendre l’importance de cette demande, insistant sur le fait que la coalition ne ménagera aucun effort pour assurer la libération de leur candidat.

Birame Souleye Diop a averti que si Macky Sall ne répond pas favorablement à leur demande de libération de Bassirou Diomaye Faye, la coalition cherchera activement d’autres partenaires pour former une alliance politique alternative. Cette déclaration suggère que la présidentielle de 2024 pourrait être marquée par des réalignements politiques significatifs, chaque camp cherchant à consolider son soutien et à former des alliances stratégiques.

Aminata Touré, membre éminente de la coalition Diomaye Président, a également pris la parole lors de la cérémonie. Elle a appelé les électeurs à retirer leurs cartes d’électeur et a exhorté les autorités administratives, en particulier les préfectures et les sous-préfectures, à faciliter la distribution des cartes d’électeur aux jeunes. Elle a souligné l’importance de sécuriser le vote pour garantir un processus électoral équitable.

La déclaration de Birame Souleye Diop met en lumière les tensions croissantes à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux élevés et les rivalités politiques exacerbées créent un climat politique tendu, avec chaque camp cherchant à consolider son pouvoir et à s’assurer de conditions équitables pour la compétition électorale à venir.

La situation politique au Sénégal évolue rapidement, avec des acteurs clés exprimant ouvertement leurs positions et leurs demandes. La libération de Bassirou Diomaye Faye devient une question centrale qui pourrait influencer les alliances futures et la configuration politique du pays. La présidentielle de 2024 s’annonce comme un moment crucial dans l’histoire politique du Sénégal, où les choix et les actions des différents acteurs auront des répercussions durables sur l’avenir du pays.

Problème de fiabilité du Parrainage : Confirmation par le CENA du collectif des recalés

Le Conseil Électoral National Autonome (CENA) vient de confirmer les inquiétudes soulevées par le collectif des recalés du parrainage lors des élections à venir. La question de la fiabilité du processus de parrainage, initialement soulevée par plusieurs acteurs politiques, prend de l’ampleur alors que le pays se prépare pour un scrutin crucial.

Selon le CENA, des irrégularités ont été identifiées dans le processus de collecte des parrainages, remettant en cause la validité de certains d’entre eux. Des cas de signatures d’électeurs ne correspondant pas aux informations du fichier électoral ont été constatés. Ces constatations soulèvent des préoccupations légitimes quant à la transparence et à l’équité du processus électoral.

Le collectif des recalés avait alerté sur ces possibles dysfonctionnements, arguant que cela pouvait compromettre l’équité du scrutin et la représentation démocratique. Cette confirmation par le CENA renforce la nécessité d’une évaluation approfondie et transparente du processus de parrainage.

Face à ces révélations, des appels sont lancés pour des actions correctives immédiates, garantissant ainsi l’intégrité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système démocratique. Les semaines à venir pourraient être cruciales pour la résolution de cette problématique et la préservation de l’intégrité des élections à venir.

Crise Politique: Le Parlement Sénégalais s’engage dans une quête approfondie de vérité face à des allégations de corruption et d’ingérence institutionnelle

Au sein d’une atmosphère politique délicate, le Sénégal se trouve plongé dans une crise institutionnelle majeure suite aux décisions controversées du Conseil Constitutionnel, excluant des candidats notables, dont Karim Wade, de la course présidentielle prévue le 25 février 2024. Dans une tentative de restaurer la confiance du public et de démêler les fils complexes de cette crise, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement se manifeste, exprimant son engagement indéfectible à dévoiler la vérité derrière les allégations de corruption, de collusion et de conflits d’intérêts qui entourent ces événements critiques.

Le Groupe Parlementaire fait part de son intention de soumettre une résolution en séance plénière visant à instaurer une commission d’enquête parlementaire. L’objectif est clair : jeter une lumière vive sur les circonstances entourant les décisions du Conseil Constitutionnel et apporter une transparence cruciale à ce qui pourrait s’avérer être une situation aux ramifications profondes pour la démocratie sénégalaise.
Le soutien massif de la conférence des Présidents à cette démarche renforce sa légitimité et sa crédibilité, soulignant la nécessité d’une enquête impartiale menée par les représentants du peuple sénégalais.
La déclaration du Groupe Liberté, Démocratie et Changement pointe du doigt l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) pour son implication présumée dans les affaires de l’Assemblée Nationale. Une critique ferme est émise, soulignant que l’UMS, en tant que syndicat de magistrats, devrait s’abstenir d’interférer dans les affaires législatives et respecter la séparation des pouvoirs.
La déclaration met en relief une distinction cruciale : les membres du Conseil Constitutionnel ne font pas partie du corps judiciaire et ne relèvent pas du statut des magistrats.
Un point essentiel soulevé est que le privilège de juridiction ne s’étend pas à l’audition des membres du Conseil Constitutionnel par l’Assemblée nationale dans le contexte d’une enquête parlementaire.
Le Groupe Liberté, Démocratie et Changement rappelle avec insistance le rôle crucial de l’Assemblée Nationale en tant qu’institution égale au pouvoir judiciaire, soulignant que l’enquête parlementaire vise à assurer la transparence et à préserver l’intégrité démocratique.
La déclaration se conclut par un appel pressant à l’UMS pour reconsidérer son appel aux magistrats à faire bloc autour de leurs collègues. Des avertissements sont émis, mettant en garde contre toute tentative de sédition ou de manipulation des magistrats dans une affaire qui ne relève pas de leur sphère de compétence.
En conclusion, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement réitère son engagement envers la vérité et la préservation des valeurs démocratiques. L’accent mis sur la lutte contre la corruption, les conflits d’intérêts, et la défense des principes fondamentaux de la démocratie reste au cœur de cette démarche. Le Sénégal observe attentivement le déroulement de ces événements, reconnaissant l’importance de cette crise dans la configuration de son avenir politique. La quête de la vérité se poursuit, avec l’espoir que cette enquête approfondie contribuera à restaurer la confiance du peuple dans ses institutions démocratiques.

Cheikh

Sénégal : Dialogue communautaire à Ziguinchor pour prévenir la violence électorale

Le réseau WANEP Sénégal, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a orchestré une session de dialogue communautaire à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, visant à mobiliser les acteurs politiques et les populations pour développer des réponses concertées contre la violence en période électorale.

Cette session, qui s’est déroulée mardi, a réuni des acteurs politiques, des représentants de la société civile, des mouvements de jeunesse, des élus locaux, des leaders religieux et des délégués de quartier. L’objectif était de créer un cadre d’échanges propice à la facilitation du processus électoral, en particulier en prévision de l’élection présidentielle à venir.

La session intervient dans le contexte des événements de juin dernier, marqués par des manifestations et des troubles après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko pour « corruption de la jeunesse », entraînant des dégâts matériels et des pertes humaines.

Ndèye Marie Thiam Diédhiou a souligné la nécessité de créer un espace de dialogue pour empêcher la récurrence de tels incidents. Elle a affirmé la volonté d’assurer une élection présidentielle apaisée et a insisté sur l’importance de la responsabilité collective et de l’adoption d’un comportement pacifique par les communautés.

De nombreux intervenants ont pris l’engagement de sensibiliser les communautés, appelant à davantage de responsabilité et à l’adoption d’attitudes favorables à la paix. Cette initiative de dialogue communautaire cherche ainsi à favoriser un climat apaisé et inclusif en vue du processus électoral à venir au Sénégal.

Sénégal : Position ferme de la société civile contre un report de la présidentielle malgré des « manquements »

La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) au Sénégal a pris une position tranchée en s’opposant catégoriquement à tout report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février prochain, même en dépit de certaines critiques formulées quant à la gestion du processus électoral.

Dans une déclaration publique émise à Dakar, la société civile a souligné des « manquements » dans la conduite du processus électoral, citant notamment « la confusion des rôles entre l’administration et le Conseil constitutionnel, l’incapacité de la justice de faire respecter les décisions prises par ses propres juridictions, le manque de transparence dans la gestion du fichier électoral, etc. »

Cependant, la SOS/Paix maintient son opposition à un éventuel report de l’élection présidentielle, faisant remarquer que jusqu’à présent, le calendrier électoral et les délais légaux ont été respectés. La déclaration précise que la Direction Générale des Élections (DGE) et l’administration n’ont pas signalé d’incapacité à organiser matériellement le scrutin.

La société civile s’est également inquiétée des actions entreprises par un parti politique dont le candidat a été exclu, accusant deux membres du Conseil constitutionnel de corruption et initié une enquête parlementaire. Ces agissements, selon la SOS/Paix, pourraient compromettre la crédibilité du Conseil constitutionnel et susciter des contestations post-électorales, mettant en danger la démocratie et l’État de droit.

En plus de leur opposition au report de l’élection, les 23 organisations regroupées au sein de la SOS/Paix ont formulé six recommandations pour une gestion améliorée du processus électoral. Ces recommandations incluent la publication publique de la carte électorale, la garantie de la sécurité des candidats, le respect des dispositions du Code électoral, la séparation des pouvoirs, l’accès équitable aux médias publics, et le respect du droit des citoyens à l’information et à l’accès à l’Internet.

À mesure que la date de l’élection présidentielle approche, la société civile continue de jouer un rôle actif en surveillant de près le processus électoral et en exprimant ses préoccupations pour la préservation de la démocratie au Sénégal.

Présidentielle 2024 : Cheikh Tidiane Dieye Abandonne sa Candidature et Soutient Bassirou Diomaye Faye

Dans un retournement politique inattendu, Cheikh Tidiane Dieye, président d’Avenir, Sénégal Biñu Bëgg, a annoncé officiellement qu’il se retirait de la course à la présidentielle de 2024. Dans une déclaration publique, il a affirmé qu’il soutiendrait désormais le candidat Bassirou Diomaye Faye et œuvrerait aux côtés de toutes les forces patriotiques pour renverser le système au pouvoir depuis trop longtemps.

La décision de Cheikh Tidiane Dieye intervient après que le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, ait choisi Bassirou Diomaye Faye comme candidat pour représenter le PROJET Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste. En exprimant sa loyauté envers Ousmane Sonko, Cheikh Tidiane Dieye a souligné la constance qui a toujours guidé son action politique et citoyenne.

Cette alliance stratégique entre Cheikh Tidiane Dieye et Bassirou Diomaye Faye, au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, vise à mobiliser les partisans d’Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg, tant au Sénégal qu’à l’étranger, pour assurer la victoire du Projet Pastef aux élections présidentielles.

Parallèlement, Cheikh Tidiane Dieye a lancé un appel pressant à l’État du Sénégal pour libérer immédiatement Bassirou Diomaye Faye afin qu’il puisse exercer son droit de mener une campagne électorale. Cette annonce marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles, introduisant de nouvelles dynamiques et alliances.

MTN : les autorités appelées à soutenir les campagnes de distribution de médicaments

Plaidoyer pour le soutien des campagnes de distribution de médicaments dans la lutte contre les maladies tropicales négligées

Le coordonnateur du programme Maladies tropicales négligées (MTN) au sein de l’organisation « Speak up Africa » a lancé un appel aux autorités sénégalaises pour un soutien accru au programme national de lutte contre ce groupe d’affections. Il a souligné l’importance du financement des campagnes de distribution de médicaments, coûteuses mais essentielles pour éliminer ces maladies tropicales négligées. Le plaidoyer vise à mobiliser davantage de ressources financières de la part des partenaires et de l’État afin de garantir la pérennité de ces campagnes. Les maladies tropicales négligées affectent plusieurs régions du Sénégal, et le renforcement des efforts de sensibilisation et de financement est crucial pour atteindre l’objectif d’élimination d’ici 2030.

Le CNCR sollicite les engagements des candidats à la présidentielle pour le monde rural

Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) au Sénégal cherche à rencontrer les 20 candidats à l’élection présidentielle de février 2024 pour recueillir leurs engagements sur les questions liées au monde rural. L’organisation paysanne souhaite partager les recommandations issues de trois ans de travail avec ses membres et plaider en faveur de leur mise en pratique auprès des autorités.

Parmi les principales recommandations figurent la mise en application de la Loi agrosylvopastorale pour la reconnaissance juridique des exploitations familiales, l’instauration d’une journée de concertation avec l’État pour résoudre les dysfonctionnements, le financement de l’agriculture, la protection sociale des paysans, l’augmentation des subventions aux producteurs, et l’insertion des jeunes dans le secteur agricole.

Les producteurs de la zone des Niayes expriment leur inquiétude face à l’exploitation minière qui les prive de leurs terres. Ils appellent à la finalisation de la réforme foncière entamée en 2014. Le CNCR prévoit de remettre un mémorandum aux candidats rencontrés et évaluera leurs engagements en fonction de ce document.

Campagne Présidentielle 2024 : L’équipe d’Amadou Bâ se structure

Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar pour l’élection présidentielle de 2024, a mis en place son équipe de campagne, optant pour un modèle de directoire plutôt que de nommer un directeur de campagne.

Selon Les Échos, ce directoire est structuré en plusieurs pôles, chacun dirigé par un responsable. Le pôle communication sera pris en charge par El Hadji Kassé, avec des unités dédiées au numérique, aux relations médias, aux arguments et aux éléments de langage.

Le pôle juridique sera dirigé par l’ancien ministre de la Justice El Hadji Amadou Sall. Dr Cheikh Kanté aura pour mission de fédérer les mouvements de soutien, tandis que Ndèye Saly Diop et Bakhao Ndiongue mobiliseront les femmes.

Moussa Sow dirigera le pôle Jeunesse, tandis que Yéya Diallo s’occupera de la Jeunesse féminine. Le pôle Programme sera dirigé par Doudou Ka, Pape Sagna Mbaye et Serigne Mbaye Thiam.

Modou Diagne Fada et Oumar Bâ seront responsables des Relations avec les élus. Me Oumar Youm et Thérèse Faye auront en charge l’Organisation.

L’homme d’affaires Racine Sy assurera le lien entre Amadou Bâ et la Société civile. Les pôles Culture, Sport, Environnement et Élections seront respectivement dirigés par Aliou Sow, Seydou Diouf, Aly Haïdar et Benoît Sambou.

Un dernier pôle, supervisé par Moustapha Niasse, coordonnera la Stratégie et réunira les présidents d’institution tels qu’Amadou Mame Diop (Assemblée nationale), Abdoulaye Daouda Diallo (CESE), Aminata Mbengue Ndiaye (HCCT), avec la participation demandée du Président Macky Sall.

Bien que comptant sur un cabinet formé autour de lui, Amadou Bâ a l’intention de diriger personnellement sa campagne.

Mamadou Lamine Thiam à l’UMS : “Le parlement est au-dessus de tout »

Le Groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, majoritairement composé de députés du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), réagit vigoureusement à la sortie de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire. Le Président de ce groupe, Mamadou Lamine Thiam, affirme que « le parlement est au-dessus de tout » et rappelle que l’Assemblée Nationale est un pouvoir équivalent au pouvoir judiciaire, votant les lois que les juges doivent appliquer.

Dans un communiqué, le groupe parlementaire dénonce ce qu’il considère comme une ingérence de l’UMS dans les travaux de l’Assemblée Nationale, qualifiant l’approche de l’UMS de « corporatiste ». Ils estiment que l’UMS n’est pas compétente pour intervenir dans cette affaire et mettent en garde contre toute tentative d’entrave à la mise en place de la commission d’enquête parlementaire.

Le groupe parlementaire insiste sur le fait que le privilège de juridiction des membres du Conseil constitutionnel ne s’étend pas à leur audition par l’Assemblée nationale dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire visant à assurer la transparence dans les affaires publiques.

Face aux accusations de l’UMS, les députés affirment qu’ils iront jusqu’au bout de leur action. Après l’adoption en commission du mémorandum pour la création de la commission d’enquête parlementaire, une convocation en plénière est prévue ce mercredi. La tension persistante entre l’Assemblée nationale et l’UMS reflète les défis auxquels est confronté le système politique sénégalais.

Polémique Pds-Ums sur l’audition des membres du Conseil constitutionnel : Birahim Seck prend position

La controverse entre le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Union des magistrats sénégalais (Ums) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire prend une nouvelle tournure avec la prise de position de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Le dimanche soir, l’Ums a émis un communiqué affirmant que « aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat », en se basant sur le principe de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice. Cependant, Birahim Seck a exprimé un point de vue différent, arguant que le principe de la séparation des pouvoirs ne suffit pas à empêcher l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire.

Selon Birahim Seck, dans une démocratie, la réciprocité devrait être de mise, et si les magistrats peuvent entendre des membres de l’Assemblée nationale et de l’Exécutif, ces derniers devraient également être soumis à un tel processus. Il a ajouté que si les magistrats souhaitent se dessaisir de l’Assemblée nationale, ils savent quoi faire.

En réponse, le Pds a précisé dans une note que les membres du Conseil constitutionnel ne font pas partie du corps des magistrats et des Cours et Tribunaux du Sénégal. Ainsi, le Pds soutient que les actions entreprises à leur encontre ne constituent pas une ingérence dans l’indépendance du pouvoir judiciaire.

La polémique persistante reflète les tensions croissantes autour des enquêtes parlementaires et des relations entre les différentes branches du gouvernement au Sénégal.

Attaqué de toutes parts : Les juges du Conseil constitutionnel brisent le silence

Les membres du Conseil constitutionnel au Sénégal ont répondu aux récentes attaques dont ils ont fait l’objet, rejetant les accusations de corruption, conflits d’intérêts et de connexions douteuses. Les sept juges ont émis un communiqué pour apporter des éclaircissements face aux allégations formulées par un groupe de députés.

Dans leur déclaration, les sages du Conseil constitutionnel ont rappelé l’indépendance du pouvoir judiciaire par rapport aux pouvoirs législatif et exécutif, conformément à l’article 88 de la Constitution sénégalaise. Ils ont souligné que le Conseil constitutionnel prend ses décisions de manière collégiale, composé de ses sept membres, et que ces décisions sont basées sur la loi.

Face à la gravité des accusations, les juges ont exprimé leur engagement à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, en particulier la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres.

Les membres du Conseil constitutionnel ont averti que de telles accusations, susceptibles de déstabiliser les institutions et de menacer la paix publique, ne resteront pas sans conséquences pour leurs auteurs. Ils ont réaffirmé leur engagement envers les principes de rigueur et de transparence, soulignant leur détermination à continuer d’exercer toutes les missions qui leur sont confiées par la Constitution et les lois de la République.

Cette réponse des juges du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte où une commission d’enquête parlementaire a été mise en place pour examiner les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déclarées irrecevables. Les récents événements soulignent les tensions politiques et institutionnelles au Sénégal.

Tensions au Conseil constitutionnel : Le juge Cheikh Ndiaye dépose plainte pour outrage et diffamation

Le juge constitutionnel Cheikh Ndiaye, membre éminent du Conseil constitutionnel, a pris une mesure légale significative en déposant une plainte pour outrage à magistrat et diffamation. L’annonce a été faite ce lundi 29 janvier 2024 par son avocat, Me Bamba Cissé, soulignant que la plainte vise les « auteurs non identifiés d’une déclaration non signée d’un parti politique évoquant des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, ainsi que toute personne ayant relayé directement ou indirectement ces accusations diffamatoires et mensongères à son encontre ».

Cette démarche judiciaire intervient dans un contexte de fortes tensions au sein du Conseil constitutionnel, amplifiées depuis l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a publiquement accusé certains membres du Conseil de collusion avec des personnalités politiques et de conflit d’intérêts. Ces allégations ont suscité des appels en faveur de la création d’une commission d’enquête parlementaire pour élucider ces suspicions.

La plainte déposée par le juge Cheikh Ndiaye souligne l’importance de préserver l’intégrité des membres du Conseil constitutionnel et de faire face aux allégations infondées qui pourraient porter atteinte à leur réputation. Alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles, cette affaire risque de cristalliser davantage les tensions politiques et judiciaires, suscitant un débat animé sur la séparation des pouvoirs et la crédibilité des institutions démocratiques. L’évolution de cette situation sera suivie de près dans les prochains jours, avec des implications potentielles sur le paysage politique sénégalais.

Les Lundis de Madiambal: « Je refuse de croire que Macky Sall voudrait garder le pouvoir »

Le Président Macky Sall indique que le calendrier électoral sera rigoureusement respecté et que le premier tour de l’élection présidentielle se déroulera normalement le 25 février 2024. Il l’avait confié en privé à des proches et à de hautes autorités religieuses, qui devenaient sceptiques quant à l’intention du pouvoir de respecter ledit calendrier. Il faut avouer que l’on n’avait pas manqué d’être choqué par la remarque narquoise d’un chef religieux, qui se demandait si on pouvait croire encore aux assurances données par le président de la République sur cette question. Mais Macky Sall a été amené à le redire en public, le 26 janvier 2024, à l’occasion de la Ziarra annuelle de la famille omarienne. On peut le croire sur parole, car sa posture et son statut ne devraient pas l’autoriser à agir autrement. Aussi, toute autre démarche de sa part équivaudrait à détruire de ses propres mains tout ce qu’il a construit durant son magistère et véritablement, il pâlirait devant l’œuvre de ses prédécesseurs. En effet, il a hérité d’un Sénégal avec des institutions démocratiques qui fonctionnent et une stabilité que lui envie toute l’Afrique. Le moins qu’on attendrait de lui est qu’il transmette le pouvoir à un successeur, dans les mêmes conditions de paix et de légalité républicaine et démocratique.

Karim Wade allume un feu qui ne le brûlera pas

La décision du Conseil constitutionnel rejetant la candidature de Karim Meïssa Wade à l’élection présidentielle a poussé le Parti démocratique sénégalais (Pds) et son leader charismatique et historique, Abdoulaye Wade, à rejouer la seule musique qu’ils savent jouer, c’est-à-dire celle des attaques, des accusations, des invectives et des menaces contre les institutions de la République et singulièrement les magistrats. Opposants, Abdoulaye Wade et ses camarades avaient acculé des membres du Conseil constitutionnel jusqu’à ce que son président, Kéba Mbaye, démissionne en plein processus électoral. Son vice-président, Babacar Sèye, a été victime des balles tueuses de la bande à Amadou Clédor Sène. Abdoulaye Wade, devenu président de la République, s’empressa de les libérer pour ensuite faire adopter une loi d’amnistie pour effacer leur crime. Cette même bande avait criblé de balles le domicile du juge Youssoupha Ndiaye, qui avait remplacé Kéba Mbaye.

Durant tout son magistère, le Président Abdoulaye Wade n’a eu de cesse de pourfendre le Conseil constitutionnel et ses membres, qu’il aura pourtant nommés, chaque fois qu’ils ont eu l’outrecuidance de s’éloigner de ses volontés. En cherchant à jeter l’opprobre sur le Conseil constitutionnel dont la dissolution est exigée par son parti, avec la conséquence qui sera fatalement un brutal coup d’arrêt au processus électoral, Karim Wade parle de corde dans la maison d’un pendu. Il a certes de qui tenir, mais force est de dire qu’il joue un rôle bien trop facile. En effet, il ne lui arrivera rien de fâcheux, si le feu prend au Sénégal du fait de son initiative. Des Sénégalais pourront en mourir, le pays pourra être à feu et à sang, mais le déluge ne le rattraperait pas jusqu’à son exil doré de Doha.

Ce qui accuse Macky Sall

Un groupe de candidats recalés avait demandé le report de l’élection présidentielle et s’était fendu d’une missive hérétique adressée au chef de l’Etat pour lui demander d’intervenir dans le processus électoral. Contre toute attente, le Président Sall les recevra en audience, pouvant donner l’impression de son intrusion illégale dans les attributions du Conseil constitutionnel. L’audience tourna court et dans un communiqué, la présidence de la République a tenu à réaffirmer le respect du calendrier électoral et a restauré le rôle et les attributions souveraines du Conseil constitutionnel. Les apparences sont sauves. Abdoulaye Wade, qui place toujours son fils Karim au-dessus de tout et de tout le monde, avait demandé la dissolution du Conseil constitutionnel qui a osé refuser la candidature de son héritier. Cet appel était inaudible. Mais le Pds a surenchéri en saisissant le 24 janvier 2024, l’Assemblée nationale d’une demande de mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire sur de supposés faits de corruption au Conseil constitutionnel. Le Pds ne dit pas encore qui a corrompu qui et comment, mais fait savoir partout qu’il détiendrait des preuves accablantes. Dans une procédure d’une rapidité vertigineuse, l’Assemblée nationale pose chaque jour un acte avec une cadence inouïe.

Le Bureau de l’institution a été réuni instamment le jeudi 25 janvier 2024 pour donner une suite à la demande de mise en place de la Commission d’enquête. La Conférence des présidents se réunit le 26 janvier 2024 pour jouer sa partition et fait inscrire à l’agenda de la Commission des lois, cette demande en l’invitant à se réunir le premier jour ouvrable suivant, à savoir le lundi 29 janvier 2024. Des députés croient savoir que l’affaire sera inscrite à l’ordre du jour de la séance plénière prévue pour le mardi 30 janvier 2024 pour son adoption. Le Bureau de l’Assemblée nationale, encore moins la Conférence des présidents, n’a encore vu les fameuses preuves. Quelques journalistes triés sur le volet ont été appelés à écouter quelques extraits sonores de conversations ou à lire des bouts de courriels échangés. Assez léger me direz-vous, encore que la propension qui a cours au Sénégal, ces dernières années, de violer publiquement l’intimité et la vie privée des personnes sur les réseaux sociaux, n’est pas encore de mise dans le cas d’espèce. On peut bien présumer que si des preuves irréfutables existaient, elles seraient déjà sur la place publique pour alimenter les discussions dans les chaumières. La classe politique ne nous a pas habitués à autant de retenue et de pudeur !

De quoi le Conseil constitutionnel serait-il coupable ? D’avoir strictement dit le Droit dans le cas Karim Wade. C’est-à-dire de refuser à un candidat qui a fait une fausse déclaration dans son dossier, de pouvoir revenir pour régulariser sa candidature avec une pièce justifiant postérieurement un état ou une situation. Le Conseil constitutionnel aurait d’ailleurs pu demander au Parquet d’ouvrir des poursuites pénales comme il a eu à le faire avec un autre candidat qui avait présenté une fausse liste de députés dans son dossier de parrainage.

Le parti présidentiel, l’Alliance pour la République (Apr), a sorti un communiqué pour s’associer à l’initiative du Pds. Le crime est signé. Seulement, aucun calcul politicien ne devrait autoriser un tel acte. Pour la première fois, la majorité parlementaire du camp de Macky Sall s’allie officiellement avec le Pds, et à quelle fin ? Une action, sorte de collusion, destinée à jeter le discrédit sur le Conseil constitutionnel, une institution de la République, et entacher l’honorabilité de ses membres qui ont tous été nommés par Macky Sall lui-même. Sacrilège ! Il apparaît surréaliste que le régime politique qui avait fait condamner Karim Wade pour prévarication de ressources publiques et l’a accablé jusqu’à le pousser à l’exil, se réveille un beau matin, sans la moindre explication ou repentir ni contrition, pour l’absoudre de tout et chercher à pactiser avec lui. Peut-on s’imaginer que les magistrats ne feront pas bloc autour de leurs collègues ? Il aura sur les bras un lourd contentieux qu’aucun chef d’Etat n’a jamais eu avec la Magistrature de son pays.

Oseront-ils franchir le Rubicon pour recourir à l’article 52 de la Constitution et donner des pouvoirs exceptionnels au président de la République ?

Tout cela procèderait-il d’un plan ourdi pour maintenir Macky Sall au pouvoir ? Le cas échéant, rester au pouvoir sans aucune base légale, à la fin de son mandat constitutionnel, équivaudrait à un coup d’Etat institutionnel. Je ne vois pas Macky Sall s’engager dans une voie aussi dangereuse pour lui-même et pour la Nation. Il créerait les conditions favorisant de graves troubles politiques. On sait qu’il est si fier et a une haute estime de soi pour finir comme certains de ses pairs africains. Aussi avait-il expliqué tenir tant à sa parole donnée, jusqu’à renoncer à une candidature pourtant parfaitement légale pour la Présidentielle de 2024. Franchement, il ne peut pas renoncer à une possibilité légale pour se risquer à emprunter des chemins de traverse et se voir accusé d’être un vulgaire putschiste. Macky Sall sait aussi que ses courtisans qui l’enjoignent, au vu et au su de tout le monde, à garder le pouvoir, ne l’aiment pas tant pour l’avoir déjà insulté publiquement quand ils étaient en disgrâce ou en désaccord avec lui. Dans un tel schéma, Macky Sall sera l’unique perdant et compromettra toute son aura et le bel avenir qui s’ouvre devant lui à son départ du pouvoir. Il est assez intelligent pour ne pas se laisser embarquer dans une telle folie.

Au demeurant, l’accusation contre des juges du Conseil constitutionnel pourrait les pousser à démissionner, mais le cas échéant, l’institution ne continuerait pas moins de délibérer valablement, encore que le président de la République aurait la latitude de nommer, dans la minute qui suivra, des juges pour les remplacer. Pour ma part, je supplie ces juges de rester stoïques et de demeurer à leurs postes pour ne pas faire le jeu de leurs pourfendeurs. Aussi devraient-ils refuser de répondre aux éventuelles convocations de cette Commission d’enquête parlementaire. Les conjurés ne pourront ainsi rien attendre de cette Commission d’enquête autrement que de jeter en pâture des magistrats. Qu’ils sont bien bavards ces conjurés ! C’est ainsi qu’on sait qu’ils entendent créer, par ce moyen, un conflit artificiel entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale. Mais on oublie qu’il appartient au Conseil constitutionnel de juger des conflits entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. En d’autres termes, le Conseil constitutionnel ne peut être en conflit avec aucun autre pouvoir. L’institution continuerait d’ignorer royalement la Commission d’enquête parlementaire qui violerait le sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs. Il ne faudra pas non plus aller vite en besogne, car on ne saurait préjuger du vote final. Qui pourrait être assuré que la totalité des députés de Benno bokk yaaakar (Bby) vont voter aveuglément avec le Pds ? Quelle sera l’attitude des députés de l’opposition comme ceux de l’ex-Pastef, du Pur, de Taxawu Senegaal ou des députés non inscrits ? Et le plus absurde est que la demande du Pds est portée par des membres de l’Apr, qui sont assez connus pour manifester une hostilité ouverte à l’endroit du Premier ministre Amadou Ba, candidat désigné par Macky Sall. On sait aussi qu’ils se feront un plaisir à mieux lui savonner la planche, en cherchant à l’humilier et l’accuser d’avoir corrompu les magistrats. Le Premier ministre sera le premier client à être entendu par la Commission d’enquête. A sa place, je ne répondrais pas à leur convocation, car l’Assemblée nationale n’a pas compétence pour enquêter sur des faits délictuels relevant exclusivement de la compétence du judiciaire. En sa qualité de Premier ministre, il ne doit pas participer à saper les fondements de l’Etat de Droit et de la séparation des pouvoirs.

Les candidats Khalifa Sall, Idrissa Seck, Mohammed Dionne et autres, gardent-ils le silence parce que l’opération pourrait affaiblir Amadou Ba ?

La mise en place de la Commission d’enquête ne pourra certainement pas être un acte suffisant pour invoquer le blocage des institutions ou une situation devant autoriser le recours à l’article 52 de la Constitution, pour donner les pleins pouvoirs au président de la République. Dans le texte de la Constitution du Sénégal, on lit : «Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire national ou l’exécution des engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate, et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ou des institutions est interrompu, le président de la République dispose de pouvoirs exceptionnels. Il peut, après en avoir informé la Nation par un message, prendre toute mesure tendant à rétablir le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions, et à assurer la sauvegarde de la Nation (…).» Les «pleins pouvoirs» autoriseront-ils à reporter l’élection présidentielle ou à dissoudre le Conseil constitutionnel et créer une situation d’exception sur une année par exemple, comme l’a déjà précisément indiqué le Pds ? On a connu la spirale du report des élections en Côte d’Ivoire où, à force de reports répétés, d’une année à une autre, le Président Gbagbo avait obtenu «un mandat cadeau». Seulement, on sait comment l’histoire s’était tristement terminée.

On ne soulignera jamais assez le jeu d’apprentis-sorciers assis sur des barils de poudre et s’amusant avec du feu. Jusqu’où tout cela pourra-t-il mener ? A l’autodafé du Conseil constitutionnel comme cela avait été le cas avec le Reichstag en Allemagne ? Il est de la responsabilité du Président Macky Sall de mettre un terme à ces graves périls qui guettent la Nation. Il en a les moyens, il lui suffira simplement de tenir un langage clair, sans ambiguïté aucune, à son camp, pour dire qu’il ne saurait cautionner des pratiques aux antipodes de la légalité. Abdoulaye Wade n’avait pas pu le réussir en 2012 pour garder le pouvoir par le truchement de l’offre d’un rabiot de deux ans préconisé par l’ancien Président nigérian Olesegun Obassanjo et le «droit-de-l’hommiste» Alioune Tine. Justement, cela n’avait pas pu se faire parce que Macky Sall s’y était farouchement opposé. (Voir notre chronique du 22 janvier 2024).

Macky Sall peut-il préférer Karim Wade à Amadou Ba ?

La question reste entière : Macky Sall sera-t-il à la hauteur de son rôle constitutionnel, celui de garant des institutions ? Il s’est engagé à préserver la paix civile et l’ordre républicain, et à rendre le pouvoir à l’issue d’une élection démocratique et transparente. S’il s’est exclu lui-même, de son plein gré, de la compétition électorale, contre l’avis de nombre de ses proches, on ne peut pas le croire possédé par un quelconque démon pour chercher à tordre le cou à la légalité et risquer ainsi de s’éclabousser pour chercher à donner le pouvoir à un autre.

Encore une fois, je ne le crois pas si décevant, en se montrant capable d’une telle forfaiture. Je sais également qu’il ne peut pas préférer Karim Wade à Amadou Ba.

Alors, je reste à Abidjan pour encourager l’Equipe nationale de football, engagée dans la Coupe d’Afrique des nations, et encore avoir des raisons d’être toujours fier de mon beau pays, le Sénégal.
Senego

Présidentielle 2024 sans Karim Wade : Les femmes du PDS d’Italie exigent le report des élections

Réunies en Assemblée générale ce dimanche 28 janvier 2024, les femmes de la Fédération du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) en Italie ont exprimé leur mécontentement face à l’exclusion de Karim Wade de la course à la présidentielle de 2024. Elles ont fermement exprimé leurs exigences et ont demandé le report des élections afin de permettre la participation de leur leader, Karim Wade.

Les femmes du PDS d’Italie dénoncent ce qu’elles considèrent comme une injustice de la part du Conseil constitutionnel qui a décidé d’écarter Karim Meïssa Wade de la liste des candidats autorisés à concourir. Elles évoquent un supposé complot du régime en place, en complicité avec certains membres de l’opposition, visant à priver leur candidat de la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle.

Mary Tew Niane apporte un soutien fort à Bassirou Diomaye Faye pour la présidentielle

Malgré son écartement en tant que candidat, le professeur Mary Tew Niane, une figure éminente de l’éducation supérieure au Sénégal, a pris une position publique en annonçant son soutien à Bassirou Diomaye Faye pour l’élection présidentielle. Le Président Ousmane Sonko a désigné Bassirou Diomaye Faye comme leur candidat, et le professeur Niane a exprimé sa loyauté et sa confiance envers ce choix lors d’une déclaration publique.

Ancien recteur de l’Université Gaston Berger (UGB) et ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Tew Niane appelle maintenant l’électorat à se rallier derrière Bassirou Diomaye Faye, qu’il décrit comme un jeune intègre, compétent, et porteur d’une grande vision. « Les jeunes, Bassirou Diomaye Faye est votre candidat », a-t-il déclaré, soulignant ainsi la pertinence de cette nouvelle figure politique au sein de la jeunesse sénégalaise.

S’adressant également aux adultes et aux sages, Mary Tew Niane les encourage à soutenir ce choix en portant Bassirou Diomaye Faye au sommet de l’État dès le premier tour. Il insiste sur l’importance de ce soutien pour orienter le pays vers la voie de la paix, de la justice, de la liberté, de la souveraineté et de la prospérité. Cette déclaration marque un tournant significatif dans le paysage politique, illustrant une étape cruciale de la campagne électorale.

Le soutien de Mary Tew Niane à Bassirou Diomaye Faye pourrait influencer le cours des événements dans la course à la présidence, consolidant davantage la position de ce dernier au sein de l’opinion publique. Les semaines à venir seront déterminantes pour évaluer l’impact de ce ralliement sur la dynamique électorale et les choix des électeurs sénégalais.

Liberté provisoire pour Diomaye Faye : La réponse ferme de Aïssata Tall Sall

Bassirou Diomaye Faye, le candidat choisi par Ousmane Sonko pour « porter le projet », se trouve actuellement en détention. Alors que son dossier de candidature a été validé, des voix se sont élevées en faveur de sa liberté provisoire pour lui permettre de mener sa campagne. Aïssata Tall Sall a répondu à cette question dans l’émission « Point de vue », soulignant que la liberté provisoire est réglementée par la loi.

Aïssata Tall Sall a rappelé que les conditions permettant à un individu d’obtenir une liberté provisoire sont clairement définies par la loi. Elle a souligné que peut-être en tant que candidat, les conditions deviennent impératives pour l’obtenir. Cependant, elle a insisté sur le fait que la décision de la liberté provisoire revient au juge, indépendant de l’influence du ministre ou de l’administration.

« Le juge est là, un juge indépendant, qui n’est pas le procureur. Le procureur peut demander et le juge peut refuser. Le procureur peut ne pas demander, et le juge peut accepter. Tout cela revient au juge », a déclaré Aïssata Tall Sall.

Selon elle, la responsabilité incombe aux avocats de Bassirou Diomaye Faye de s’organiser s’ils veulent obtenir sa liberté provisoire. Ils doivent démontrer au juge que cette mesure est indispensable et solliciter cette liberté de manière appropriée.

Bassirou Diomaye Faye, numéro 2 de l’ex-parti Pastef, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) et placé sous mandat de dépôt le 18 avril dernier. Il est inculpé pour des chefs d’accusation tels que « actes de nature à compromettre la paix publique, outrage à magistrat, et diffamation à l’encontre d’un corps constitué ». Les charges contre lui ont été renforcées à la suite d’un réquisitoire supplétif du parquet et de l’ordonnance de jonction des procédures avec son leader, Ousmane Sonko. Ce dernier est inculpé pour plusieurs chefs, dont « manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, et complicité d’homicide volontaire », entre autres.

Aïda Mbodj, recalée par le parrainage, annonce son soutien à Bassirou Diomaye Faye pour la Présidentielle 2024 et règle ses comptes

Dans une décision politique surprenante, Aïda Mbodj, la présidente du parti And-Saxa Liggeey, a déclaré ce dimanche son plein soutien à la candidature de Bassirou Diomaye Faye en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ce choix inattendu survient suite au rejet de sa propre candidature par le Conseil constitutionnel, une décision motivée par le non-respect des critères de parrainage.

 » Aïda moy Sonko, Sonko moy Diomaye « 

C’est avec cette déclaration symbolique que Aïda Mbodj a annoncé publiquement son engagement en faveur de Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi son alignement idéologique avec le candidat tout en mettant en lumière sa proximité avec Ousmane Sonko.

L’annonce de ce ralliement a été faite lors d’une assemblée générale de son parti à Bambey, où Aïda Mbodj a exprimé son mécontentement face au rejet de sa candidature. Elle a attribué cette décision au fait qu’elle n’avait pas participé au dialogue national, déclarant avec détermination :  » Le Conseil constitutionnel a rejeté ma candidature à cause de ma proximité avec Ousmane Sonko. Mais Dieu va nous départager. On a bloqué mon dossier parce que je n’ai pas participé au dialogue (national). Mais je ne vais jamais dialoguer avec Macky Sall « .

Cette déclaration laisse entrevoir des tensions politiques croissantes à l’approche des élections présidentielles, avec des dissensions notables au sein même des partis politiques. Le soutien d’Aïda Mbodj à la candidature de Bassirou Diomaye Faye pourrait potentiellement influencer le paysage politique sénégalais et les dynamiques électorales.

Un règlement de comptes politique

Le choix de Aïda Mbodj de soutenir Bassirou Diomaye Faye peut également être interprété comme un moyen de régler des comptes politiques. La présidente du parti And-Saxa Liggeey a clairement exprimé sa désapprobation envers le Conseil constitutionnel et le gouvernement de Macky Sall, soulignant qu’elle ne dialoguerait jamais avec le président en exercice.

Cette alliance politique inattendue pourrait avoir des répercussions significatives sur la campagne électorale, avec Bassirou Diomaye Faye bénéficiant désormais du soutien d’une figure politique influente dans le pays.

Les semaines à venir seront cruciales pour évaluer l’impact de cette nouvelle alliance sur le scrutin présidentiel et observer comment ces développements façonnent le paysage politique du Sénégal. La décision d’Aïda Mbodj pourrait marquer un tournant dans la course à la présidence et influencer les choix des électeurs à l’approche de l’élection présidentielle de 2024.

Boubacar Camara : Un appel au changement de cap pour le Sénégal !

Dans une déclaration remarquée, Boubacar Camara a lancé un appel vibrant en faveur d’un changement de cap pour le Sénégal, soulignant la nécessité pressante de réorienter la trajectoire nationale. Sous le slogan évocateur « Ngir Tabax Senegaalu ëlëg » (Choisir un nouveau cap pour le Sénégal), Camara plaide en faveur d’une transformation audacieuse pour répondre aux défis actuels et aux aspirations du peuple sénégalais.

Camara met en lumière les défis complexes auxquels le Sénégal est confronté, qu’ils soient d’ordre économique, social ou politique. Il souligne la nécessité de repenser les stratégies et les politiques nationales pour mieux répondre aux besoins de la population et relever les défis émergents. Pour lui, le moment est venu d’envisager un nouveau cap qui incarne le progrès, l’équité et le bien-être collectif.

L’appel de Camara intervient dans un contexte où de nombreux citoyens expriment des préoccupations croissantes concernant divers aspects de la vie nationale. Les enjeux économiques, l’équité sociale et la gouvernance sont autant de domaines où un changement de cap est considéré comme essentiel pour stimuler le progrès et améliorer la qualité de vie des Sénégalais.

Le slogan « Ngir Tabax Senegaalu ëlëg » devient le cri de ralliement de ceux qui aspirent à un changement significatif dans la gouvernance et la direction du Sénégal. Il symbolise la quête collective d’une vision renouvelée qui prend en compte les besoins et les aspirations diversifiés de la population sénégalaise.

Boubacar Camara encourage les citoyens à s’engager dans un dialogue ouvert et constructif sur les questions cruciales qui définissent l’avenir du pays. Son message est un appel à l’action, à la réflexion et à l’unité, soulignant que le choix du changement de cap est aussi le choix de l’avenir du Sénégal.

En lançant cet appel puissant, Boubacar Camara contribue à poser les bases d’un débat national sur la direction que le Sénégal devrait prendre dans les années à venir. Son plaidoyer résonne comme une invitation à l’émergence d’une vision nouvelle et audacieuse qui place le bien-être et les aspirations du peuple sénégalais au cœur de son développement.

HARO SUR LES POURFENDEURS D’UN BON JUGE PAR LE PROF PAPE MODY NIANG

J’eusse pu, en lisant les bons et objectifs témoignages faits par Me Ciré Clédor LY et le colonel Abdou Aziz NDAO sur le juge Cheikh Ahmet Tidiane COULIBALY, me garder d’en rajouter.

Seulement, quelque part, dans un de mes lobes, surgit un bouillonnement incessant, je dirai même une certaine rage.

Que c’est dur de voir un honnête homme sali parce que,simplement, la permissivité règne ! Franchement, je me suis stupéfait du torrent de boue fielleuse qui se déverse sur les bonnes gens !

Que l’on ne me dise point que j’ai des raisons toutes personnelles de prendre sa défense, parce que «  Tidiane » est mon grand-frère ! 

Ceux qui me connaissent savent bien que, toute ma vie, en bon lecteur de FLAUBERT, j’ai tenté de faire prévaloir les principes sur tout («  périssent les amitiés plutôt que les principes  », nous dit l’ermite de Croisset).

Seulement quand, dans un pays, les gens sont prompts à se livrer à des médisances de pochetrons et méchancetés gratuites, se taire, lorsque la parole est meilleure que le silence, est une lâcheté.

La vie d’un homme riche d’honneur, de dignité, de force morale et spirituelle a été souillée. Il est temps que ce fatras de bêtises qui s’abat sur les Sénégalais honnêtes  s’arrête ! 

Au fait, parle-t-on du juge, né à Sokone, fils d’El Hadji Mamadou COULIBALY, vrai soufi, ayant grandi sous l’aile protectrice de son grand-père, Ousmane Diama BA,  grandMouhamadam du vénéré Seydi Ababacar SY ? 

Veut-on lui faire payer ses liens consanguins et utérins avec A BDOU latif COULIBALY, ministre, secrétaire général du Gouvernement ? S’est-on rappelé cette phrase 

Du sénateur français ,  Pierre MARCILHACY , qui , dans le Figaro du 22 février 1960 , écrit ceci : « Il semble que son rôle ( du Conseil constitutionnel) est de faire souffrir le droit pour servir le pouvoir » pour simplement et platement l’ appliquer à celui que l’ on soupçonne d’ être corrompu , du fait de la proximité d’ un des  membres de sa famille avec le régime ?

Tidiane est un vrai «  grand » monsieur et n’a point besoin, par conséquent de s’affirmer ni de s’attarder sur la veulerie : ses actions parlent pour lui et le laissent au premier rang de l’actualité. 

L’homme que des esprits malveillants veulent salir vaut par sa profondeur morale : pour lui, le bien et le mal existent et chacun n’est grand que par ses tâches. Tidiane a poussé à des scrupules insoupçonnés la Justice, et sa droiture est presque absurde.

La Justice et l’Université ont cette particularité : les pairs, les clients et les étudiants sont les juges. L’hommage rendu par Me Clédor Ciré LY qui sait, mieux que quiconque, qui est qui, me paraît suffisant pour écarter – définitivement – cette morbide tentative de nuire. 

Les auteurs de ces insinuations blessantes , de ces inconvenantes excentricités à l’ endroit de Tidiane ont commis un péché irrémissible : ils ont blessé un homme bon. 

Evidemment lui, ayant comme juge sa conscience, reste de marbre, en pensant à ce mot d’EURIPIDE : «  Il n’y a pas à se fâcher contre les choses, car cela ne leur fait rien du tout  ».

Si, comme le dit l’adage, personne n’est plus détesté que celui qui dit la vérité, à coup sûr, cette farce amère sur le bon juge fera long feu. Je garde toujours de mon grand les qualités que voici : courage, mesure, impartialité, foi inébranlable, amour du progrès véritable. 

Le moment semble venu, chez nous, de mesurer les effets d’une démagogie et d’une permissivité qui arrivent aux pires extrêmes. Notre société démocratique a des exigences d’éthique et de morale.

 Pape ModyNIANG / Universitaire et citoyen

       

Débat sur l’évocation de l’article 52 – Entre sauvegarde de la démocratie et risques Constitutionnels

L’évocation possible de l’article 52 de la Loi constitutionnelle n° 2019-10 au Sénégal a engendré un débat vibrant, mettant en balance la stabilité institutionnelle et la préservation des fondements démocratiques du pays. D’un côté, des voix soutiennent le recours à ces pouvoirs exceptionnels par le Président de la République comme une nécessité pour rétablir l’ordre face à des menaces potentielles sur les institutions engendrées par des conflits politiques.

Cependant, cette perspective n’est pas sans controverses. Certains considèrent cette démarche comme une mesure potentiellement excessive, remettant en question les principes démocratiques et les droits civiques des citoyens. L’idée de recourir à des pouvoirs exceptionnels soulève des préoccupations quant à l’équilibre des pouvoirs et à la préservation des garanties démocratiques.

Au cœur du débat se trouve également la question de savoir si les problèmes au sein des institutions devraient être résolus par des moyens constitutionnels ordinaires, sans avoir recours à des mesures extraordinaires qui pourraient avoir des conséquences durables sur le tissu démocratique du pays.

Parallèlement, des voix s’élèvent pour plaider en faveur d’une réforme institutionnelle plus large. Elles soutiennent que renforcer la transparence, l’indépendance et la responsabilité des institutions est essentiel pour prévenir de telles crises à l’avenir. Cette crise actuelle, amplifiée par l’évocation de l’article 52, met en lumière la nécessité d’une réflexion approfondie sur la gouvernance et la démocratie au Sénégal.

L’article 52 suscite des interrogations profondes sur la démocratie sénégalaise, incitant à une réflexion critique sur la manière de concilier la sauvegarde des institutions avec le respect des valeurs démocratiques fondamentales.

Élection Présidentielle 2024 : Le CNRA renforce les Journalistes de l’APS en vue d’une couverture responsable

Le Conseil National de Régulation de l’audiovisuel (CNRA) a pris l’initiative d’organiser une formation de deux jours à l’intention des journalistes de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) en prévision de l’élection présidentielle de février 2024. Cette initiative, menée en collaboration avec le Directeur Général de l’APS, vise à préparer les journalistes à couvrir cet événement majeur dans le respect des normes éthiques et réglementaires.

Le Directeur du CNRA, Babacar Diagne, a souligné le contexte particulier de cette élection présidentielle, marqué par la non-participation du Président sortant, la situation politique sous-régionale, et le nombre significatif de candidats (une vingtaine). Face à ces enjeux, les médias, en particulier les journalistes de l’APS, sont au cœur du processus électoral.

Babacar Diagne a insisté sur le rôle crucial de l’APS en tant que structure de presse capable de relever les défis de la numérisation et de la rapidité de l’information. La formation a pour objectif de préparer les journalistes à jouer un rôle central pendant la campagne électorale, avec une couverture médiatique normale et responsable.

L’objectif est de mobiliser les journalistes de l’APS à sillonner toutes les régions du pays, des quartiers aux villages, afin d’assurer une présence efficace et d’informer le public de manière transparente. La formation vise à renforcer la maîtrise de la réglementation applicable aux médias en période électorale.

Les participants seront informés des dispositions constitutionnelles, législatives et réglementaires qui s’appliquent aux médias pendant la période électorale. Le rôle du CNRA dans la couverture médiatique de l’élection présidentielle, les missions des journalistes, ainsi que les principes applicables seront abordés.

Babacar Diagne a également plaidé en faveur de la préparation de l’APS aux évolutions numériques, y compris la diffusion responsable d’informations en ligne pour contrer les risques de fake news. Un kit juridique spécifique sera mis à la disposition des participants pour une référence ultérieure.

Cette initiative du CNRA démontre l’importance accordée à la responsabilité médiatique dans le contexte électoral et vise à garantir une couverture transparente et éthique de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal.

Présidentielle 2024 : Dr Babacar Diop annonce son choix ce dimanche

Le maire de Thiès, Dr Babacar Diop, s’apprête à révéler le candidat qu’il et ses partisans soutiendront pour l’élection présidentielle de 2024. L’annonce officielle sera faite lors de la Conférence nationale des Forces Démocratiques du Sénégal (FDS)/Les Gelwaars, qui se tiendra ce dimanche 28 janvier 2024, au « Casino » de Thiès.

Cette réunion revêt une importance capitale, car elle déterminera le positionnement politique du maire de Thiès et de son groupe dans le paysage électoral en vue de l’élection présidentielle prévue dans un proche avenir. Dr Babacar Diop a maintenu le suspense quant à son choix, créant ainsi une attente palpable au sein de la sphère politique sénégalaise.

Les membres des FDS/Les Gelwaars se réuniront pour discuter et prendre une décision collective sur le candidat qu’ils estiment être le mieux placé pour représenter leurs intérêts et répondre aux aspirations de la population. Cette annonce pourrait avoir des répercussions significatives sur l’équilibre politique et les dynamiques de la présidentielle à venir.

Soupçons de corruption au CC : Me Ciré Clédor Ly défend le juge Cheikh Tidiane Coulibaly

« Soupçonner cet homme, le très honorable Président Cheikh Tidiane Coulibaly de corruption, celui qui toute sa vie a servi la justice et conquis le cœur des hommes intègres, est une ignominie foncièrement abjecte », a réagi l’avocat Ciré Clédor Ly, qui dans cette contribution, fait des témoignages sur le vice-président Conseil constitutionnel suite aux accusations du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). 

VÉRITÉ SUR UN HOMME, DEVOIR ET OBLIGATION DE TÉMOIGNER (Par Ciré Clédor Ly)

Les Sénégalais se sont réveillés avec la surprise d’une accusation immonde, à l’endroit d’un homme qui a marqué de son empreinte indélébile, ses services dans la magistrature, par son intelligence, la finesse et la clarté de ses décisions.
Un grenier du savoir qui, du temps du Président Senghor au Président Macky Sall, en passant par les Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye WADE, a été l’un des phares de la justice Sénégalaise, un exemple de courage dans les prises de décisions qui honorent simplement la Vérité qui libérait lorsque la puanteur politicienne envahissait le palais de justice et opprimait les droits humains en cherchant une légitimité judiciaire.
Cet homme en fin de carrière, qui a honoré la toge de magistrats et qui fut le seul à avoir de sa plume, alors qu’il présidait la chambre pénale de la Cour Suprême, à reconnaître un droit à Karim WADE, droit que lui déniait la loi de procédure de la Cour de Répression de l’enrichissement illicite, sous le visa des dispositions du droit international des droits de l’homme et des principes généraux du droit.
Soupçonner cet homme, le très honorable Président Cheikh Tidiane Coulibaly de corruption, celui qui toute sa vie a servi la justice et conquis le cœur des hommes intègres, est une ignominie foncièrement abjecte.
Jeter le discrédit sur celui qui, de mon avis et mon ancienneté de plus de 40 années d’exercice de la profession d’Avocats, connaissant les lâches, les larbins, les frileux, les sournois, les flibustiers ,les corrompus et les incorruptibles, fait très mal à tous ceux qui connaissent connaissent l’homme.
J’ai très mal de ces médisances et accusations grotesques, envers un Homme de vertu et de valeur, qui fait partie de ceux qui, comme les juges Souleymane Teliko, Amady Ba, Hélène Tine, Ndiémé Seck, Racine Ly, Sabassy Faye, Ndongo Fall, Ousmane Racine Thione, les procureurs Ousmane Diagne, Ndéye Marème Guèye ,Mandiaye Niang, Aïcha Gassama, ont toujours donné aux Sénégalais et aux praticiens du droit, l’espoir qu’avec très peu d’autres de leurs semblables, l’Etat de droit malmené avec une justice déliquescente, ne s’effondrera cependant jamais.
Les seuls échanges que j’ai eu avec lui en dehors des salles d’audience, sont à l’occasion de rencontres fortuites dans le palais de justice, des bonjours ou des bonsoirs, ou alors d’une seule visite de courtoisie dans son bureau lorsqu’il fut promu Premier Président de la Cour Suprême, visite qui ne dépassa pas 5 mns.
Essaie-t’on de lui faire payer une carrière intègre dans l’écurie d’Augias de la justice Sénégalaise ?
N’a t’il pas été constant et intransigeant dans l’application de la règle de droit et La Défense des droits et libertés démocratiques au sein du Conseil Constitutionnel au point de devoir payer pour sa témérité ?
S’il y a eu corruption, dans ce contexte, qui a les moyens et le courage de s’approcher des membres du Conseil Constitutionnel pour tenter d’en corrompre l’ensemble ou quelques uns? À qui d’ailleurs pouvait profiter le crime de forfaiture, dans ce contexte et à ce stade du processus électoral ?
Pourquoi le Président de la République qui préside le Conseil Supérieur de la Magistrature et la Ministre de la justice, Vice-présidente de ce Conseil, surprennent les intelligences, le premier par sa réaction et la deuxième par son mutisme ?
En tout état, Je me suis senti un devoir de témoignage envers celui qui, jusqu’à l’extinction du soleil, devait être le plus sage des sages qui n’ont pas répondu aux attentes du peuple Sénégalais.

*Avocat a la Cour.

Présidentielle 2024 : Ousmane Sonko vise 75 % au premier tour, Selon Me Ngagne Demba Touré

Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2024, Me Ngagne Demba Touré, représentant d’Ousmane Sonko, affirme que l’objectif électoral fixé par le leader politique est de remporter 75 % des voix dès le premier tour. Une ambition audacieuse qui nécessite une mobilisation sans précédent.

Présidentielle 2024 : Bassirou Diomaye Faye tend la main au Dr Babacar Diop

L’un des candidats du mouvement de Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye, a envoyé une délégation rencontrer le maire de Thiès, Dr Babacar Diop, dans l’espoir d’obtenir son soutien pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. La délégation, composée d’Adama Diawara, d’Ousmane Barro et de l’honorable député Amadou Dang de l’ex-Pastef, a eu une rencontre de plus de deux heures au domicile du maire à Sampathé.

Les envoyés de Bassirou Diomaye Faye ont exprimé le désir du candidat d’obtenir le soutien du maire de Thiès, soulignant l’importance de l’unité et de la collaboration au sein de la coalition Yewwi Askan wi (YAW).

Dr Babacar Diop, honoré de la visite, a exprimé sa solidarité envers Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, soulignant les difficultés auxquelles ils ont été confrontés. Il a rappelé les moments d’incompréhension qui ont conduit à son exclusion de la coalition Yewwi Askan wi et a souligné l’importance de bâtir des relations basées sur la vérité, les principes et les valeurs.

Concernant l’invitation de Diomaye Faye, le maire de Thiès a indiqué qu’il prendrait le temps de réfléchir à cette proposition et réserverait sa réponse aux militants de sa formation politique. Une conférence nationale est prévue ce dimanche pour discuter des différentes offres politiques en vue de l’élection présidentielle de 2024.

Réaménagements en profondeur chez YEESAL : Modou Diagne Fada renforce son équipe en vue de la présidentielle 2024

Modou Diagne Fada, président du parti des Libéraux Démocrates Réformateurs (LDR) YEESAL, a lancé une série de réaménagements au sein de sa formation politique. Ces changements font suite au 1er congrès ordinaire du parti qui s’est tenu récemment à Dakar. Un Comité Directeur s’est tenu le jeudi 25 janvier 2024 à la permanence nationale du parti, entérinant plusieurs décisions importantes.

Parmi ces changements, notons la nomination de Saliou Diouf en tant que 5e Vice-président du parti. Ancien coordonnateur du Front pour une alternative démocratique (FADA) en 2015, il voit ainsi sa fidélité récompensée.

Doudou Keita, une autre figure politique issue de la fronde lancée par Fada en 2015, est nommé conseiller spécial du président du parti. Expert comptable et habitué à tracer les contours du budget de la vaste agglomération de Keur Massar, sa nomination renforce l’équipe dirigeante.

Madame Bineta Ndiogou, récemment démissionnaire de la tête de la Fédération des Femmes Réformatrices, est promue 4e Vice-présidente du parti, juste derrière Modou Diagne Fada. Elle retrouve cette station aux côtés de Ndeye Codou Dieng et Mouhamadou Faye.

Babacar Faye, nouvellement élu à la tête de la jeunesse nationale de YEESAL, a exprimé sa détermination à conduire les nouvelles orientations dévoilées lors du congrès ordinaire, qui incluent notamment des activités impliquant le Premier ministre Amadou Ba.

Ces réaménagements stratégiques soulignent la volonté de Modou Diagne Fada de renforcer son équipe en prévision de l’élection présidentielle de 2024. Les changements visent à consolider les structures du parti et à mieux positionner YEESAL dans le paysage politique sénégalais.

Le Dakarois Quotidien N°092 – du 27 et 28/01/24

Le Dakarois Quotidien N°092 – du 27 et 28/01/24
🔴Sorties intrigantes sur France 24, Rfi et Dakaractu: Stratégie politique ou réponse aux rumeurs ?

Renforcement de la Sécurité Civile : Macky Sall remet 515 véhicules à la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers

Un geste significatif en faveur de la protection civile et de la sécurité des personnes et des biens

Le Président Macky Sall a présidé ce vendredi 26 janvier la cérémonie de réception de 515 véhicules et matériels destinés à la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP) à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor. Cet événement marque un engagement fort du gouvernement envers la protection civile et la sécurité, considérées comme des priorités majeures de sa gouvernance.

La remise de ce lot de véhicules et d’équipements s’inscrit dans la volonté du Président Sall de renforcer les capacités opérationnelles de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers, garantissant ainsi une meilleure prise en charge des situations d’urgence et la protection des citoyens et de leurs biens.

Dans son discours lors de la cérémonie, le Président Sall a souligné que la sécurité et la stabilité du Sénégal occupent une place prépondérante dans le cadre du Plan Sénégal Emergent, en particulier dans l’axe 3 du plan. Cette démarche s’inscrit dans une vision holistique visant à renforcer toutes les forces de défense et de sécurité pour assurer la protection du territoire national.

Le chef de l’État a également mis en avant la transformation organisationnelle au sein de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers, avec la création de groupements spécialisés. Cette adaptation vise à faire face aux évolutions des risques et à élargir les capacités intrinsèques dans les domaines de la prévention et de l’intervention d’urgence.

Ce geste concret de la remise de véhicules et de matériels témoigne de l’engagement du gouvernement envers la modernisation et le renforcement des services de secours et de protection civile au Sénégal. Il souligne également l’importance accordée à la sécurité des citoyens et à la préparation face aux risques et aux situations d’urgence.

Aminata Touré soutient le candidat de l’ex-PASTEF : Un tournant majeur dans la Présidentielle 2024

L’ancienne Première ministre s’engage à mettre fin aux agressions contre la démocratie et à lutter pour une vie décente pour tous les Sénégalais

À l’approche de l’élection présidentielle de février 2024, la scène politique sénégalaise connaît un bouleversement significatif avec l’annonce du soutien d’Aminata Touré, présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance, au candidat de l’ex-parti PASTEF. Cette déclaration marque un tournant majeur dans la course à la présidence, mettant en lumière les enjeux cruciaux liés à la démocratie, aux droits humains, et à la lutte contre la pauvreté au Sénégal.

Aminata Touré, ancienne Première ministre et figure influente dans la sphère politique sénégalaise, a expliqué son choix en soulignant son désir de mettre fin aux agressions constantes perpétrées par le régime de Macky Sall contre la démocratie et les droits humains. Dans un contexte où le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques, le soutien d’une personnalité de renom à un candidat spécifique peut avoir des implications significatives.

Dans une déclaration officielle, Mimi Touré a évoqué plusieurs motifs qui ont guidé sa décision. Parmi ceux-ci figurent la manipulation frauduleuse des parrainages de candidats de l’opposition, la lutte commune contre un troisième mandat, et la quête de justice pour les jeunes Sénégalais décédés dans l’exercice de leurs droits constitutionnels. Ces préoccupations témoignent de l’engagement d’Aminata Touré en faveur de la préservation des principes démocratiques et de la justice sociale.

L’ex-Première ministre a également souligné l’ambition partagée avec le candidat de l’ex-PASTEF d’éliminer définitivement la pauvreté au Sénégal et d’établir une vie décente pour tous les citoyens, y compris les jeunes, les femmes, les personnes âgées, les travailleurs, et les membres de la diaspora. Ces objectifs, au cœur du projet politique de Mimi2024, se présentent comme des piliers essentiels pour l’avenir du pays.

Le candidat de l’ex-PASTEF, bénéficiaire de ce soutien de taille, se voit ainsi renforcé dans sa campagne électorale. Les partisans de cette alliance espèrent que cette décision contribuera à mobiliser un soutien accru en faveur du candidat soutenu par Aminata Touré. Dans cette dynamique, la présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance appelle tous les responsables, militants et sympathisants de Mimi2024 à redoubler d’efforts pour assurer une large victoire du candidat de l’ex-PASTEF le soir du 25 février 2024.

L’annonce de ce soutien politique laisse présager des développements importants dans les jours à venir, marquant un moment clé dans la course à la Présidentielle 2024 et suscitant des réflexions approfondies sur les orientations politiques et les alliances en jeu.

Déthié Fall en quête d’alliances pour la présidentielle 2024 : Rencontre stratégique avec Dr Babacar Diop à Thiès

La scène politique sénégalaise continue de s’animer en prévision de l’élection présidentielle de 2024. Après la visite du leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, à Thiès, c’est au tour de Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP), de se rendre dans cette ville importante du pays pour rencontrer Dr Babacar Diop.

La stratégie d’alliance de Déthié Fall s’inscrit dans une démarche visant à rassembler un maximum de soutiens parmi les candidats recalés par le Conseil constitutionnel. Ayant pour objectif la formation d’une vaste coalition, le président du PRP sollicite le soutien de Dr Babacar Diop, président des FDS/Les Guelwaars.

Au cours de la rencontre, Déthié Fall a présenté sa vision et ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle, mettant en avant l’importance de l’unité et de la collaboration entre les différentes forces politiques du pays. Il a exprimé son souhait de construire une coalition forte, capable de représenter une alternative significative lors du scrutin de 2024.

Dr Babacar Diop, maire de Thiès, a écouté attentivement les propositions de son invité et a réservé sa réponse quant au choix du candidat à soutenir. Il a indiqué qu’il préférait consulter ses partisans avant de prendre une décision finale, démontrant ainsi sa volonté de prendre en compte l’avis de la base militante dans ce processus décisionnel.

Cette démarche de Déthié Fall illustre la complexité du paysage politique sénégalais et l’importance des alliances dans la course à la présidence. La période qui précède l’élection de 2024 semble être marquée par des efforts concertés des différents acteurs politiques pour créer des coalitions solides et élargir leur base électorale. Les prochaines semaines pourraient voir se dessiner des alliances cruciales qui façonneront le paysage politique en vue de la présidentielle à venir.

Assemblée nationale: Une commission d’enquête parlementaire sur l’élimination de Karim Wade

L’Assemblée nationale est actuellement le théâtre de tensions politiques intenses après l’élimination de Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), de la course présidentielle du 25 février prochain. Le groupe parlementaire « Liberté, Démocratie et Changements » a réagi vigoureusement en saisissant le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour demander la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.

Le bureau de l’Assemblée nationale, réuni en mode fast track, a rapidement validé à l’unanimité la demande des libéraux. La commission d’enquête aura pour mission d’examiner les circonstances entourant l’élimination de Karim Wade, mettant en lumière des accusations de corruption et de conflits d’intérêts visant deux membres du Conseil constitutionnel, les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.

Cependant, la scène politique s’est divisée lors de ces développements. Le groupe parlementaire de la majorité, Benno, s’est illustré par une forte présence de ses députés membres du bureau, tandis que la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) a montré une faible représentation, avec seul le député Bara Gaye présent lors de la rencontre.

Notablement, les députés de l’ex-parti Pastef ont brillé par leur absence, avec seulement Mamadou Lamine Thiam et Moustapha Diop représentant Wallu. La commission des lois devrait suivre demain samedi, anticipant la convocation de la séance plénière pour l’installation des membres de la commission parlementaire en début de semaine prochaine, selon Les Échos.

Cette situation politique tendue souligne les enjeux cruciaux entourant les élections présidentielles au Sénégal et suscite des interrogations quant à la transparence du processus électoral. Les prochains développements seront suivis de près alors que la commission d’enquête parlementaire s’apprête à jeter la lumière sur les événements ayant conduit à l’éviction de Karim Wade de la course présidentielle.

Le Dakarois Quotidien N°091 – du 26/01/24

Le Dakarois Quotidien N°091 – du 26/01/24
🔴 Corruption Présumée au Conseil constitutionnel Sénégalais: Enquête Parle-men-taire autorisée

Suppression énigmatique d’un post par le député Cheikh Oumar Sy: révélations ou anticipations, Que nous cache -t-il?

Le député Cheikh Oumar Sy, acteur politique sénégalais, se trouve au centre de controverses suite à une publication énigmatique sur Facebook, rapidement supprimée après quelques minutes de mise en ligne. La publication, initialement titrée « Après l’acte 1 raté du report par les ‘Recalés’, L’Acte 2 du report à travers un scandale présumé de corruption au niveau du Conseil Constitutionnel », a soulevé des questions sur les intentions et les préoccupations du député.


Le message, bien que fugace, a suscité l’attention de nombreux internautes et a conduit à des spéculations sur les possibles révélations ou anticipations de Cheikh Oumar Sy concernant des événements politiques à venir. Dans la publication, des allégations de manœuvres cousues de fil blanc à l’Assemblée nationale sont évoquées, avec une mise en garde contre des conclusions déjà préparées pour une commission d’enquête parlementaire.


La question centrale qui se pose est la raison pour laquelle le député a choisi de supprimer rapidement cette publication. Les raisons derrière cette action demeurent inconnues, mais cela a conduit à une augmentation des interrogations et des spéculations parmi le public.


Les allégations de manœuvres politiques à l’Assemblée nationale suggèrent une situation tendue au sein du paysage politique sénégalais. Les déclarations selon lesquelles des conclusions de la commission d’enquête parlementaire sont déjà ficelées soulèvent des inquiétudes quant à la transparence et à l’équité du processus en cours.


Il est important de noter que ces informations sont basées sur une publication éphémère sur les réseaux sociaux et nécessitent une vérification auprès de sources officielles et de médias locaux pour obtenir une image plus précise et complète de la situation.


Dans ce climat politique incertain, il est crucial de suivre de près les développements ultérieurs, en gardant à l’esprit la nécessité d’une information fiable et vérifiée pour comprendre pleinement les enjeux et les implications de ces événements

Stratégie Politique d’Ousmane Sonko : Une Pluralité de Candidatures pour un Projet Commun

Ousmane Sonko, leader de l’ex-parti Pastef et figure majeure de l’opposition sénégalaise, a récemment dévoilé une stratégie politique audacieuse en prévision des élections présidentielles de 2024. Cette stratégie, centrée sur la pluralité de candidatures au service d’un projet politique commun, a suscité un débat animé quant à ses implications sur le paysage politique sénégalais.

Alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles, le système de parrainage demeure un élément clé du processus électoral. Chaque candidat doit recueillir un nombre spécifique de parrainages pour valider sa candidature, ajoutant une dimension stratégique à la compétition politique.

Sonko a choisi d’aborder le défi du parrainage de manière novatrice. Dans une vidéo récemment publiée, il a expliqué sa stratégie consistant à encourager une pluralité de candidatures au sein de son mouvement politique. Si des obstacles l’empêchent de se présenter, une équipe de militants et d’alliés serait sélectionnée pour représenter son projet politique.

La sélection des candidats ne serait pas arbitraire, mais basée sur la capacité des individus à défendre les idées et les valeurs du mouvement de Sonko. Cette approche vise à assurer la continuité de son projet politique, même en l’absence de sa propre candidature.

La vidéo expose trois scénarios post-parrainage. Le premier impliquerait un retrait collectif des candidats, laissant un seul candidat en lice. La deuxième option consisterait à ce que tous les candidats participent à l’élection tout en collaborant pour faire gagner celui qui serait désigné pour « porter le projet ». La troisième option serait le maintien de la compétition entre tous les candidats sélectionnés.

Une part importante de la déclaration de Sonko a été consacrée à l’appel à une collaboration étroite avec toutes les franges de l’opposition. Il a souligné la nécessité de surmonter les divergences au sein de l’opposition pour renverser le régime en place.

Bien que la stratégie ait été exposée en détail, Sonko n’a pas encore annoncé le nom du candidat qui « portera le projet ». Il a promis que cette révélation se ferait au « moment opportun ». L’engagement sans faille de tous les militants et alliés est souligné comme étant essentiel à la réussite de cette stratégie.

La stratégie de Sonko a suscité des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise. Certains l’ont saluée comme une approche innovante pour renforcer son influence, tandis que d’autres ont exprimé des réserves quant à la complexité et aux risques associés à une telle pluralité de candidatures.

Alors que les élections approchent, l’évolution de cette stratégie et ses implications sur le résultat final seront suivies de près. Ousmane Sonko émerge comme un acteur central dans le paysage politique sénégalais, apportant une dynamique nouvelle et suscitant un intérêt considérable.

L’Union africaine proclame 2024 « Année de l’éducation

L’Union africaine (UA) a annoncé que l’année 2024 sera consacrée à l’éducation, appelant les dirigeants à accélérer les progrès vers la réalisation de l’Objectif de développement durable 4 (ODD4).

Dans un communiqué conjoint, l’Unicef et l’UNESCO ont souligné que la mission commune avec l’UA vise à concrétiser les engagements de haut niveau pris lors du Sommet sur la transformation de l’éducation en septembre 2022. L’objectif est de doter les apprenants africains des compétences, des valeurs, des attitudes et des connaissances essentielles pour une intégration réussie dans la société et un avenir prometteur.

Les deux agences ont exhorté les gouvernements et les partenaires à redoubler d’efforts pour promouvoir un financement public équitable de l’éducation, en mettant l’accent sur les enfants les plus vulnérables. L’objectif global est de réduire les disparités entre les apprenants et d’atteindre une couverture universelle, soulignant que les pays investissant dans un apprentissage de qualité connaissent moins de conflits et une augmentation de la sécurité.

Cet appel à l’action a été soutenu par diverses organisations et institutions internationales, dont l’ONU, soulignant l’urgence et l’importance d’un effort collaboratif pour transformer l’éducation, la rendre inclusive, axée sur la paix et résiliente face aux défis du 21e siècle.

Déthié Fall sollicite le soutien du maire Babacar Diop pour la Présidentielle 2024

Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP) et candidat à la Présidentielle de 2024, s’est rendu à Thiès pour rencontrer Babacar Diop, président des Forces démocratiques du Sénégal (FDS) et maire de la ville. Déthié Fall, faisant partie des 20 candidats retenus après le processus de parrainage, a initié une stratégie d’alliance pour rassembler le maximum de soutiens parmi les candidats recalés.

L’objectif de cette rencontre était de solliciter le soutien de Babacar Diop pour bâtir une coalition plus large en vue de la Présidentielle de 2024. Déthié Fall a salué l’engagement du Dr. Diop, malgré son rejet par le parrainage, et a partagé quelques points de son programme présidentiel. Babacar Diop a exprimé son honneur de retrouver un compagnon de lutte au sein de Yewwi Askan Wi, mais a réservé sa réponse, indiquant qu’elle sera communiquée aux militants prochainement.

Bruits de report : Macky dialogue et disloque son camp

En politique le hasard n’existe point ! Les détracteurs de Amadou Ba au sein de l’Apr pourraient avoir ce dernier à l’usure, si les nouveaux pourparlers entre le pouvoir et une partie de l’opposition débouchent sur un report de la présidentielle.

Il faut être né de la dernière pluie en politique pour croire que le chef de l’Etat va recevoir une partie de son opposition en ce moment crucial sans que, pour sauver sa face, la rencontre soit reliée à des d’obscurs calculs politiques.

Cette fois-ci, une fois n’est pas coutume, les apparences pourraient ne pas être trompeuses. Il y a un faisceau d’indices qui devraient amener l’observateur averti à admettre que Macky Sall gagnerait beaucoup à faire reporter la présidentielle, pour se donner le temps d’opter pour un autre format de transition qui écarterait Amadou Ba de la course.

Depuis quelque temps, on ne voit pas le président Sall s’afficher avec son candidat, au moins depuis qu’une image, largement partagée à travers les réseaux sociaux, montre le président de la République semblant snober son Premier ministre qui lui tendait la main pour le saluer avec la déférence due à son rang.

Plusieurs fois, le président Macky Sall a présidé des cérémonies auxquelles le Premier ministre n’a pas été associé.

Autre ombre au tableau : il laisse le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, multiplier les attaques contre le chef du gouvernement, comme si cela rencontrait son adhésion. Mame Mbaye a même poussé l’affront, à travers sa dernière sortie, jusqu’à révéler que des gens à l’Alliance pour la république, conseillent au président de le chasser du gouvernement à cause de ses assauts répétitifs.

En d’autres circonstances, Macky, qui n’est pas du genre à laisser ses ministres remettre en cause ses choix, l’aurait limogé depuis longtemps, comme il l’a fait avec tous ceux qui ramaient à contre-courant, au sujet de la question du « 3e  mandat » de Me Moussa Diop à Sorry Kaba, en passant par Moustapha Diakhaté.

Ainsi, avec cette phase 2 du dialogue à laquelle souscrit le Parti démocratique sénégalais, Amadou Ba doit craindre pour son sort.

De plus, même les « spoliés » des parrainages, qui n’ont pas répondu à l’invitation du président Macky Sall hier, mercredi, ne devraient pas cracher sur un dialogue.

Au fond, c’est de l’huile au coude des légitimistes au sein de l’Apr, qui ne vont pas s’en servir avec une maladresse d’ours pour avoir Amadou Ba à l’usure. Aminata Touré, qui s’illustre par un jeu d’ombre, ne devrait pas cracher sur ce dialogue, quand bien même elle fait semblant d’être toujours rancunière envers le chef de l’Etat.

Itou pour Pastef, qui pourrait en profiter pour obtenir des faveurs en faveur de Ousmane Sonko. Ce dernier pourrait revenir dans le jeu, si la présidentielle est reportée.

Finalement dans cette opération, le plus grand perdant risque d’être Amadou Ba.

Protection des données personnelles : Barou Diop, conseiller délégué, évoque les enjeux à la Cour suprême

Lors de l’audience solennelle de la rentrée des cours et tribunaux à la Cour suprême, qui s’est déroulée ce 25 janvier, Barou Diop, conseiller délégué, a abordé le thème crucial de la protection de la vie privée. Dans son discours devant le président du Conseil suprême de la Magistrature, également Chef de l’État, Barou Diop a mis en lumière l’importance fondamentale d’avoir une vie privée distincte de la vie publique.

Le conseiller délégué a profité de l’occasion pour exposer le dispositif normatif en place garantissant la protection de la vie privée. Il a rappelé plusieurs textes et règles qui témoignent du droit au respect de la vie privée de chaque individu. Au cours de son intervention, Barou Diop a mentionné que plus de 200 affaires liées à la vie privée ont été enregistrées au cours de l’année judiciaire précédente, soulignant ainsi l’ampleur de la problématique.

Barou Diop n’a pas éludé la question de la presse dans son discours. Il a critiqué le rôle de certains médias dans la multiplication des cas de diffamation. Le conseiller délégué a souligné que la diffamation est souvent associée à une atteinte à la vie privée et que la liberté d’information ne peut en aucun cas justifier une telle atteinte. Il a insisté sur l’obligation de la presse de respecter la vie privée, soulignant que le législateur sénégalais rappelle constamment cette obligation dans le code.

La protection des données personnelles est devenue un enjeu majeur à l’ère numérique, où les informations circulent rapidement. La réflexion autour de la vie privée et de la protection des données devient cruciale pour préserver les droits individuels dans un contexte de société de l’information.

Cette intervention de Barou Diop à la Cour suprême met en lumière l’importance de trouver un équilibre entre la liberté d’information et le respect de la vie privée, soulignant le rôle essentiel du système judiciaire dans la préservation de ces droits fondamentaux.

Détenus (politiques) : Macky éclairé sur le dossier, lueur d’espoir…

Lors de la rencontre entre le collectif des candidats spoliés au parrainage et le président de la République, Macky Sall, une lueur d’espoir s’est manifestée pour les détenus politiques. Les candidats recalés au parrainage ont soulevé la question du sort des détenus politiques dans le contexte de la Présidentielle de 2024.

Bien que le président Macky Sall ait prétendument méconnu cette affaire de détenus politiques, il a demandé au collectif de l’éclairer en fournissant des noms spécifiques. Après avoir été informé sur le cas d’Aliou Sané, coordonnateur du mouvement Y’en a marre, et celui de Bassirou Diomaye Faye, le Président Sall a évoqué la séparation des pouvoirs et a suggéré que les avocats engagent la procédure de demande de liberté provisoire.

Cette déclaration du président laisse entrevoir une possible issue favorable pour les détenus politiques, et elle offre une lueur d’espoir quant à la situation de ces personnes incarcérées dans le contexte politique actuel. La séparation des pouvoirs est soulignée comme un principe clé dans cette démarche.

Présidentielle 2024 : Le Comité Ad hoc de facilitation demande la remise immédiate du fichier électoral

Le Comité Ad hoc de Facilitation, réuni ce mercredi 24 janvier 2024, exprime sa préoccupation face à la situation préélectorale tendue à la veille de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Les membres du Comité ont analysé le processus électoral et se montrent attentifs à tout ce qui peut contribuer à la sauvegarde de la paix et de la stabilité politique dans le pays.

  1. Mettre immédiatement à la disposition des candidats et parties prenantes le fichier électoral ainsi que la carte électorale.
  2. Prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer l’égalité d’accès à la presse officielle et à la mobilité pour tous les candidats en lice, conformément à l’article L.30 du code électoral.
  3. Assurer

Le Comité Ad hoc de Facilitation encourage ainsi une concertation entre toutes les parties prenantes pour restaurer la confiance et assurer une élection transparente et apaisée.

Aminata Angélique Manga à Victorine Ndéye : “De grâce, cessez de raconter des mensonges”.

Le Ministre Aminata Angélique Manga à Victorine Ndéye: “Quel culot de tenter d’interdire aux militants arborant T-shirts et pancartes à l’effigie de Angélique de mettre les pieds à Niaguis !”

Madame le ministre n’est ni réalité politique ni enjeu électoral!

«Immersion dans sa localité», vous dites ! Immersion : définition simple et facile du dictionnaire : passage, séjour d’une personne dans un autre pays, une autre société, un environnement ou une culture étrangère afin de mieux les comprendre. Merci Thérèse Sammy Boissy.
En voulant défendre l’indéfendable, vous avez fini d’admettre que vous n’êtes pas bien chez nous, à Niaguis, que vous « n’êtes Ziguinchoroise que de nom », tel votre néo politicienne aimait à le rappeler avec beaucoup de mépris envers les Casamançais, avant de se retrouver parachutée à Niaguis, faute d’avoir les reins solides pour la bataille de Ziguinchor. Paradoxalement, celle que vous traitez de « SDF », a son ancrage partout en Casamance. Elle a l’ancrage sociologique, l’ADN socioculturel, le sens élevé de la politique et le vécu qu’il faut pour prétendre parler et agir au nom des populations du Sud du Sénégal, contrairement à votre Apatride qui ne sait pas où mettre les pieds.
Donc subitement, celle qui vient de découvrir la région sans en connaitre nullement les cultures, et comment puisque n’ayant jamais vécu à Ziguinchor, < est devenue une réalité palpable >. Pouff de rires!!! Le cas échéant, elle ne se serait pas fait laminer outrageusement par « une politicienne en perte de vitesse »dont la mobilisation à Niaguis qui semble être votre fief, a bloqué le cortège du Premier ministre à telle enseigne que ce dernier a interpellé Angélique, (nommons la puisque vous êtes assez lâches et peureuses pour ne pas le faire), pour lui demander ce qui se passe. La vidéo dans laquelle le Pm Amadou Ba félicite Angélique pour sa mobilisation exceptionnelle a fini de faire le tour de la toile. Dégustez-la et respirez! Grand bien vous fera. Laminée à Niaguis, malmenée à Fanda, vous avez essayé de prendre votre revanche à Enampor dans son Royaume. Là vous avez reçu la raclée de votre vie, car malgré les millions dépensés pour acheter ses responsables et ses « Calebasses », vous avez appris à vos dépens qu’à Enampor, qu’à Ziguinchor, il n’y a qu’une seule Reine et elle s’appelle Angélique. Et de grâce, cessez de raconter des mensonges! Les « Calebasses de la Solidarité » ont été introduites à Ziguinchor et à Sédhiou depuis 2017 par cette digne fille de la région en partenariat avec la Suisse.
N’oubliez pas comment vous êtes venue à Ziguinchor, comment vous avez gagné Niaguis, comment vous avez été pernicieusement soutenue pour devenir maire! Et malgré tout, vous n’êtes passée que de justesse. Pas besoin de préciser la différence de voix! Vous savez. Nous savons. Et vous savez que nous savons.
Je comprends votre quête de légitimité à tout prix dans le département. Qui n’aurait pas tenté de faire pareil puisque votre électorat ne représente même pas 1% de l’électorat du département.
Mais dites moi Madame, quand vous achetez des militants déjà acquis à la cause du Parti, où est la plus-value que vous nous apportez? Quelle valeur ajoutée? Aucune ! Quand on veut justifier son inutilité, on finit cette fois-ci, oui, par créer la zizanie. Quel culot de tenter d’interdire aux militants arborant T-shirts et pancartes à l’effigie de Angélique de mettre les pieds à Niaguis! Do toko defati dé!
Votre réaction est symptomatique de la peur que vous avez suite à la grande mobilisation de cette dernière à Bignona, Ziguinchor, Enampor, Oussouye et Cap-Skirring.
« Angélique SDF », c’est curieux. Elle dont les parents sont domiciliés à Ziguinchor alors qu’il y en a une qui a été obligée d’acheter un domicile des mains d’un expatrié, juste avant les locales passées, afin de justifier sa résidence dans la commune qu’elle dirige. Thérèse Sammy Boissy, s’il y a SDF, c’est donc bien votre patronne.
Vous étiez où durant les difficiles moments de BBY à Ziguinchor? Vous vous glorifiez d’un bloc maraicher de moins d’un ha? Quel impact sur les centaines de femmes malgré tous les instruments dont vous disposez? Qu’avez-vous fait de concret à Niaguis ? Ce poste de santé inauguré par le Pm n’est-il pas un programme du PUMA bien antérieur à votre sélection à Niaguis? Le magasin de stockage n’est-il pas de la DER? N’êtes-vous pas présentement en train de vous débattre contre dans des problèmes liés au foncier ? Si ces mêmes populations vous adulent comme vous le prétendez, pourquoi importer des parents de Bissau, des personnes de Gambie, de Goudomp, de Bircama, de Simbandy pour vos mobilisations? Qui voulez-vous tromper avec vos folklores et fanfaronnades ? Si vous pensez que le tapis rouge vous sera déroulé à Ziguinchor pour faire votre défilé et déambuler comme bon vous semble, ma chère, c’est faire preuve de naïveté politique innommable ! Quand on pose des actes politiques, faut s’attendre à des réponses politiques.
En attente des prochains et des prochaines. Quand vous voulez, où vous voulez. Comme vous voulez. Cela ne dépend que de vous.
Pour cette fois, nous considérons que vous vous êtes trompée, ça peut arriver, c’est humain. Mais la prochaine fois, vous l’apprendrez à vos dépens. Déjà, retenez cette leçon, ça vous fera de l’expérience.

Mamadou Ba, Enseignant, Membre fondateur APR Ziguinchor,
Chef de Cabinet de Mme le Ministre Angélique MANGA GUEYE.

Les recalés de la Présidentielle rencontrent Macky Sall : Un plaidoyer pour une élection plus juste

Mercredi 24 janvier, une délégation composée de treize candidats recalés à l’élection présidentielle, ainsi que d’un représentant du Parti démocratique sénégalais (PDS), a été reçue en audience au palais de la République par le président Macky Sall. Au cœur des discussions, les dysfonctionnements du processus électoral, avec un accent particulier sur les problèmes liés au parrainage.

Parrainage, Diomaye Faye, Ousmane Sonko, Karim Wade: Ces points évoqués par les recalés devant …

Selon Alioune Sarr, porte-parole de la délégation, l’une des préoccupations majeures concerne les erreurs dans le système de parrainage. Les candidats ont souligné qu’en dehors de l’invalidité de la date de la carte nationale d’identité, qui sert de carte d’électeur, aucune autre raison ne devrait entraîner l’invalidation du parrainage. Ils ont insisté sur la nécessité d’apporter des corrections, affirmant que le Conseil constitutionnel n’est pas au-dessus de la loi.

Un autre point soulevé concerne le problème des candidats dont les parrainages n’ont pas été contrôlés en raison d’un fichier électronique inexploitable. Neuf candidats auraient été affectés par cette situation, entraînant la perte de parrains en raison de régions entières omises par le logiciel défaillant.

Par ailleurs, la délégation a alerté sur le risque que plus d’un million d’électeurs ne puissent pas voter en raison de leur absence sur le fichier électoral. Ils ont qualifié cette situation d’injustice et ont plaidé pour des mesures correctives rapides.

Les candidats recalés ont également évoqué la situation des jeunes compatriotes en prison. Ils ont exprimé le souhait de voir ces détenus libérés, soulignant que cela contribuerait à instaurer un climat électoral plus équilibré.

L’un des cas spécifiques mentionnés a été celui de Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle, dont la libération a été demandée pour lui permettre de mener une campagne équitable avec les autres candidats.

Le porte-parole a également abordé la question de Karim Wade, rappelant qu’il avait été rejeté en 2019 pour des raisons spécifiques, mais que cette situation mérite d’être discutée compte tenu du rôle important joué par son parti, le PDS, sur le plan démocratique.

Concernant la candidature de Ousmane Sonko, la délégation a fait part de son espoir de voir le leader de Pastef revenir dans la course présidentielle si des corrections étaient apportées au processus électoral.

Cependant, le porte-parole a précisé que la question d’un éventuel report de l’élection présidentielle n’a pas été abordée lors de la rencontre avec le président Macky Sall. Les candidats restent optimistes quant à la possibilité de corriger les lacunes du processus sans compromettre la date prévue du scrutin, fixée au 25 février prochain. Une élection présidentielle plus juste et équilibrée demeure leur principal plaidoyer.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 24 Janvier 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Madame Fatou Isidora MARA NIANG, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur, est nommée Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en remplacement de Monsieur Mame Baba CISSE, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Maguèye GUEYE, Conseiller des Affaires étrangères, précédemment Adjoint au Directeur du Protocole, des Conférences et de la Traduction au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est nommé Directeur du Protocole, des Conférences et de la Traduction au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en remplacement de Monsieur Christian Alain Joseph ASSOGBA, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Bocar Malick MBOW, Ingénieur de Conception en Géologie et Géotechnique, est nommé Secrétaire général de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal).

Madame Ramata DANFAKHA, Administrateur des services de santé, précédemment en service à la Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional Thierno Birahim NDAO de Kaffrine, en remplacement du Monsieur Babakar SENE, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Babakar SENE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional Thierno Birahim NDAO de Kaffrine, est nommé Directeur du Centre hospitalier national Seydi El Hadji Malick SY de Tivaouane, poste vacant.

Monsieur Alioune FALL, Conseiller en Travail social, précédemment Responsable des ressources humaines à la Direction générale de l’Action sociale, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Thiès, poste vacant.

Monsieur Modou TINE, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de kaffrine, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Louga, poste vacant.

Monsieur Modou ANE, Conseiller en Travail social, précédemment en service à la Direction générale de l’Action sociale, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Kolda, poste vacant.

Monsieur El hadji Malick SALLA, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de Gossas, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Tambacounda, poste vacant.

Monsieur Aliou DIA GUEYE, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de Linguère, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Saint-Louis, poste vacant.

Monsieur Abdoul Hamady BA, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de Fatick, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Matam, poste vacant.

Monsieur Mamadou DIEYE, Conseiller en Travail social, précédemment Chef du Service départemental de l’Action sociale de Nioro, est nommé Directeur régional de l’Action sociale de Fatick.

Madame Rokhaya TERA, Titulaire d’un Diplôme supérieur de Comptabilité et de Gestion, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, poste vacant.

Monsieur Cheikh BA, Titulaire d’un Doctorat d’Etat en Relations internationales, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, poste vacant.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 24 Janvier 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 janvier 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a présenté ses condoléances aux familles des victimes de l’accident de la route, survenu hier nuit entre Gossas et Diourbel, et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Poursuivant son adresse, le Président de la République a particulièrement félicité et encouragé les joueurs et l’encadrement de l’équipe nationale de Football du Sénégal, les « Lions de la Téranga », pour leur brillante qualification aux 8èmes de finale de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se déroule en République de Côte d’Ivoire.

Le Chef de l’Etat est par la suite revenu sur l’inauguration du Bus Rapid Transit (BRT), le 14 janvier 2024, en remerciant les autorités administratives, les maires et populations mobilisées, pour l’accueil chaleureux le long du trajet.

Il a également félicité le Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, l’Administration territoriale, les maires des communes traversées, le CETUD, l’AGEROUTE et la société d’Exploitation Dakar Mobility pour le travail remarquable effectué afin d’assurer la mise en service, dans les délais, du BRT : un moyen de transport moderne qui va faciliter les déplacements et améliorer le cadre de vie dans les départements de Guédiawaye et Dakar.

Le Président de la République a ainsi invité le Ministre des Transports terrestres à accélérer la restructuration des réseaux de transport dans la région de Dakar et à intensifier le processus d’actualisation du plan de circulation (des camions, bus, taxis, véhicules de tourisme, cyclomoteurs et autres) dans la capitale.

Abordant le développement et le financement durable de l’entretien routier, le Président de la République a notamment magnifié la réalisation, depuis 2012, de près de 3000 km de routes revêtues, de 7000 km de pistes aménagées, de 23 ponts et de 289 km d’autoroutes réceptionnées (ou en cours), sans compter les 200 km d’autoroutes dont le financement est acquis, concernant l’axe Tivaouane Saint – Louis. A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de renforcer les ressources à l’entretien du réseau routier classé et d’engager une évaluation pragmatique et une réflexion stratégique sur la doctrine financière appliquée au Fonds d’Entretien routier Autonome ( FERA).

Le Chef de l’Etat a, enfin, demandé, au Ministre chargé des Infrastructures, d’accélérer la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement.

Revenant sur la séance solennelle 2024 , de l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal sur le thème « L’intelligence artificielle : enjeux éthiques et défis humains », qu’il a présidée, le 15 janvier 2024, le Chef de l’Etat a félicité les membres de l’Académie pour leur contribution majeure au développement éducatif, scientifique et technique du Sénégal.

Il a demandé au Premier Ministre d’asseoir le renforcement de l’institution qui s’érige, de par sa composition et des expertises membres, en véritable Conseil stratégique du Gouvernement sur les questions scientifiques et techniques.

Le Président de la République a, par ailleurs, invité le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique à finaliser, dans les meilleurs délais, le processus de validation inclusive, de la Stratégie nationale d’Intelligence artificielle, afin d’assurer de son financement rapide et son déploiement systématique.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

● le succès et les enseignements de la Journée nationale de l’Equité, tenue le 16 janvier 2024 : en félicitant la Ministre du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale et l’ensemble des responsables de programmes impliqués pour les résultats exceptionnels obtenus, en termes de réalisations d’infrastructures et d’interventions sociales, dans toutes les communes et localités du Sénégal, matérialisant ainsi la politique d’inclusion. Le Président de la République a notamment invité le Gouvernement à finaliser le projet de loi d’orientation de la Protection sociale et la mise en place de la Caisse Autonome de Protection sociale Universelle (CAPSU).

● la préservation du Patrimoine historique de Saint- Louis : en demandant aux Ministres en charge de la Culture et du Patrimoine historique, de l’Urbanisme et des Domaines, de prendre toutes les mesures requises, en liaison avec la commune de Saint- Louis, pour protéger les sites et monuments nécessaires à la préservation du classement de l’île de Saint- Louis dans le Patrimoine mondial de l’UNESCO.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

● le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;

● le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la situation d’exécution budgétaire ;

● le Ministre, auprès du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance et de la Promotion des Droits humains a fait une communication sur la préparation du Forum national sur les droits humains et de la bonne Gouvernance.

CAN 2024 : La Tunisie éliminée, la Namibie décroche une qualification historique

La phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 touche à sa fin, et avec elle, son lot de rebondissements. Dans le groupe E, la Tunisie a été éliminée après un match nul décevant contre l’Afrique du Sud, tandis que la Namibie a décroché une qualification historique en tenant en échec le Mali.

Le duel entre la Tunisie et l’Afrique du Sud a abouti à un triste 0-0, scellant le destin des Aigles de Carthage qui n’ont pu démontrer le niveau de jeu nécessaire pour accéder aux huitièmes de finale. Malgré quelques rares occasions, la Tunisie n’a pas su trouver l’efficacité offensive requise pour survivre dans la compétition. Les Bafana Bafana, de leur côté, se contentent d’une deuxième place dans le groupe avec quatre points.

Dans l’autre match décisif du groupe, la Namibie a écrit une page d’histoire en assurant un autre match nul, cette fois contre le Mali. Le 0-0 a suffi pour permettre aux Brave Warriors d’accéder aux huitièmes de finale, une réalisation exceptionnelle pour cette équipe qui participe pour la quatrième fois à la phase finale de la CAN.

L’attaquant Peter Shalulile, capitaine de la Namibie et joueur des Mamelodi Sundowns en Afrique du Sud, avait déclaré avant le match : « On va faire de notre mieux. La Namibie n’a aucune pression. Ce sera un match fantastique. » Cette affirmation s’est concrétisée sur le terrain, et le 0-0 a assuré à la Namibie une place parmi les meilleurs troisièmes, marquant ainsi un moment historique pour le football namibien.

Malgré la stérilité offensive du match, la Namibie a eu l’occasion la plus nette avec une frappe de Prins Menelik Tjiueza détournée sur le poteau. Les Maliens, de leur côté, ont tenté de répliquer, mais le manque de précision a caractérisé leurs tentatives.

La réaction joyeuse des Namibiens après la qualification historique en huitièmes de finale a été palpable. Deon Hotto, milieu de terrain des Orlando Pirates en Afrique du Sud et élu homme du match, exprimait sa fierté du travail d’équipe. Le coach Collin Benjamin soulignait quant à lui l’importance de cet exploit pour la petite nation namibienne, offrant un message d’espoir à tous les Namibiens.

Ainsi, la phase éliminatoire de la CAN 2024 s’annonce riche en émotions, avec des équipes comme la Namibie qui transcendent les attentes et écrivent leur propre histoire sur la scène continentale. Les huitièmes de finale promettent des rencontres passionnantes alors que la compétition atteint son apogée.

Madiambal Diagne rejette catégoriquement l’idée d’un report des Élections Présidentielles : « Ce serait un Coup d’État »

Le journaliste émérite Madiambal Diagne a exprimé son opposition ferme à toute tentative de report des élections présidentielles au Sénégal, prévues pour le 25 février 2024. Dans une déclaration forte, le Président du groupe Avenir Communication, éditeur du journal Le Quotidien, a qualifié toute action en faveur d’un report d’un « coup d’État pur et simple ».

Madiambal Diagne insiste sur le caractère inclusif de l’élection présidentielle sénégalaise, avec la participation de 20 candidats, soulignant qu’il n’y a aucun motif légal permettant un report. Selon lui, le Sénégal ne mérite pas de telles velléités qui pourraient compromettre le processus démocratique en place.

Il souligne également que le report de l’élection présidentielle serait une violation flagrante de la démocratie et pourrait entraîner des conséquences graves pour la stabilité politique du pays. Sa déclaration reflète une préoccupation partagée par de nombreux observateurs et citoyens alors que le pays se dirige vers un moment crucial de son histoire politique.

Tensions Politiques au Sénégal: Action républicaine rejette l’idée d’un report des élections Présidentielles de 2024″

La scène politique sénégalaise est secouée par des tensions croissantes, alors que des candidats recalés par le parrainage pour les élections présidentielles demandent un report du scrutin en remettant en question l’intégrité du fichier électoral. Cependant, le mouvement Action Républicaine s’oppose fermement à cette demande, affirmant que le processus électoral est transparent et que tout report pourrait avoir des conséquences graves sur la stabilité politique du pays.

El Hadji Almareme Faye, coordonnateur du mouvement Action Républicaine, a exprimé son désaccord avec l’idée d’un report des élections, soulignant la fluidité et la rectitude du fichier électoral. Selon lui, le processus électoral, y compris la vérification des candidatures par le Conseil constitutionnel, a été mené de manière transparente et inclusive.

Le mouvement condamne ce qu’il considère comme un « débat puéril, malsain, voire ridicule » initié par les candidats recalés et une partie de la mouvance présidentielle. Ils estiment que remettre en question le calendrier électoral pourrait entraîner des troubles et retarder la mise en œuvre de politiques publiques nécessaires au bon fonctionnement des institutions.

Almareme Faye a salué la maturité de la démocratie sénégalaise et le travail de la Direction générale des élections (DGE) ainsi que du Conseil constitutionnel dans la vérification des candidatures. Il a également rappelé le choix du président sortant, Macky Sall, de ne pas se représenter pour un troisième mandat, montrant ainsi sa volonté de préserver la stabilité du pays.

Le mouvement Action Républicaine appelle à l’union sacrée de toutes les forces politiques et invite à la victoire éclatante d’Amadou Ba dès le premier tour des élections. Ils considèrent que le profil d’Amadou Ba est nécessaire pour assurer la continuité vers l’émergence du pays, soulignant son expérience et son engagement envers le Plan Sénégal Émergent (PSE).

La situation politique reste tendue au Sénégal, avec des débats animés autour du processus électoral et des appels à la vigilance pour garantir des élections libres et équitables. La communauté internationale surveille de près l’évolution de la situation, soulignant l’importance de maintenir la stabilité politique dans la région.

Présidentielles 2024 : Les Jeunes Libéraux manifestent contre l’exclusion de Karim Wade

Les dernières heures ont été marquées par des manifestations et des tensions au Sénégal, alors que les jeunes libéraux expriment leur mécontentement face à l’exclusion de Karim Wade des élections présidentielles prévues pour 2024. La situation a atteint un point critique avec des barrages routiers sur la Voie de Dégagement Nord (VDN) à Dakar, perturbant la circulation et attirant l’attention nationale sur les enjeux politiques.

L’exclusion de Karim Wade, ancien ministre d’État et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a suscité un fort mécontentement parmi les jeunes libéraux, membres de l’Union des Jeunesses Travaillistes et Libérales (UJTL). Ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme une manœuvre antidémocratique visant à écarter un candidat sérieux du processus électoral.

La principale raison invoquée pour l’exclusion de Karim Wade est la question de la double nationalité. Cependant, les partisans de Wade affirment qu’il a renoncé à sa nationalité française en 2018, fournissant des preuves telles qu’une déclaration de perte signée par le consul de l’ambassade de France au Qatar et un décret de renonciation publié par le gouvernement français. Malgré ces preuves, le Conseil constitutionnel aurait maintenu l’exclusion de Wade de la liste des candidats.

L’UJTL a émis une déclaration exigeant la réintégration immédiate de Karim Wade parmi les candidats à la présidentielle et appelant à la mobilisation des jeunes dans tout le pays. Ils invitent également la direction du Parti démocratique sénégalais (PDS) et la coalition KARIM2024 à utiliser tous les moyens légaux pour rétablir les droits de Karim Wade.

Face à ces manifestations, les forces de défense et de sécurité, notamment la gendarmerie, ont été déployées pour rétablir l’ordre et dégager les barrages routiers. La situation reste tendue, soulignant les divisions politiques profondes et les enjeux émotionnels entourant le processus électoral au Sénégal.

La communauté internationale observe de près l’évolution de la situation, soulignant l’importance de garantir des élections libres, équitables et transparentes pour assurer la stabilité politique et la démocratie dans le pays. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment les acteurs politiques et les autorités sénégalaises répondront à cette montée de tensions.

Énigme politique : Mimi Touré reçue nuitamment par Macky Sall

Le paysage politique sénégalais s’est récemment trouvé plongé dans une énigme intrigante, alimentée par des rumeurs persistantes d’une rencontre secrète entre Mimi Touré et le président Macky Sall. Cette mystérieuse audience aurait été en réponse à la requête des collectifs des candidats spoliés, qui sollicitaient l’intervention du chef de l’État pour mettre un terme au processus de parrainage.

L’annonce de cette audience a provoqué des réactions divergentes parmi les candidats recalés, en particulier d’Aminata Touré, qui a catégoriquement refusé de rencontrer le Président. Cette décision soulève des interrogations sur les intentions de Mimi Touré dans ce contexte politique délicat.

Selon des sources dignes de confiance de ledakarois.sn, le Président Macky Sall aurait déjà reçu secrètement un leader des candidats recalés. Cette rencontre nocturne se serait déroulée à Mermoz, dans la nuit du dimanche au lundi, vers 1h30 du matin. La même source indique que le leader en question aurait pris l’engagement de se distancier publiquement dès l’annonce de l’audience présidentielle.

La question qui se pose maintenant est de savoir si Mimi Touré serait également reçue par Macky Sall dans des circonstances similaires? La démarche d’Aminata Touré, initiatrice de la lettre adressée au Président, de se démarquer soulève des interrogations quant aux motivations de ces acteurs politiques.

L’ensemble de ces événements semble indiquer que la rencontre secrète entre le leader des candidats recalés et le Président de la République pourrait être l’élément déclencheur de cette audience, créant ainsi un climat politique encore plus complexe et intrigant au Sénégal. Seule l’annonce officielle de ces acteurs politiques pourrait lever le voile sur cette énigme et apporter des éclaircissements sur les dynamiques en jeu.

Sénégal – Présidentielle 2024 : Rencontre décisive sur le temps de parole des candidats

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) au Sénégal a prévu une rencontre décisive lundi pour déterminer l’ordre de passage et le temps quotidien à réserver à chaque candidat à l’élection présidentielle du 25 février. Cette réunion, qui se tiendra dans les locaux du CNRA, réunira les représentants des candidats, ou leurs mandataires, ainsi que des responsables de la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise).

L’objectif principal de cette réunion est de mettre en œuvre les dispositions du Code électoral pour assurer une distribution équitable du temps d’antenne entre les candidats pendant la campagne électorale. Le CNRA procédera au tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des candidats lors des émissions consacrées à la campagne électorale, qui seront diffusées par les médias audiovisuels publics.

La campagne électorale débutera le 4 février et se poursuivra jusqu’au 22 février, trois jours avant le scrutin présidentiel. Le Conseil constitutionnel a récemment publié une liste définitive de 20 candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle de 2024.

Cette réunion revêt une importance particulière pour garantir un traitement équitable et équilibré de tous les candidats par les médias publics, contribuant ainsi à la transparence et à l’équité du processus électoral au Sénégal.

Rencontre Macky/Récalés du parrainage : Serigne Modou Guèye dénonce un accord au détriment du peuple

Le chef de parti marabout, Serigne Modou Guèye, exprime son mécontentement concernant la rencontre prévue entre le Président de la République, Macky Sall, et les candidats recalés du parrainage. Selon lui, une manœuvre politique est en cours pour reporter l’élection présidentielle, ce qu’il considère comme inacceptable.

Serigne Modou Guèye affirme que la volonté de ces candidats recalés est de décaler l’élection présidentielle, une perspective qu’il juge anormale. Il insiste sur le respect du calendrier républicain, soulignant que si le pouvoir actuel croit en son bilan, il devrait aller aux élections sans hésitation.

Le leader de l’Union Patriotique critique également le club de candidats éliminés, les qualifiant de « petits poucets » sans légitimité politique avérée, ayant acheté de faux parrainages. Il appelle au respect de l’administration et au maintien de la date prévue pour l’élection présidentielle en avril, soulignant que ce club ne représente pas le Sénégal et ne peut rien imposer au peuple.

Réponse de Macky Sall aux candidats « Spoliés » et possible audience : Tensions et Divergences en vue

Des informations indiquent que le président sénégalais Macky Sall aurait répondu à la lettre envoyée par les 44 candidats recalés après la vérification des parrainages. Il aurait également accepté de les recevoir en audience, prévue demain mercredi à partir de 18h. Cette décision risque de créer des tensions et des divergences parmi les candidats recalés.

Réactions Divergentes

Aminata Touré, l’une des candidates recalées, s’est démarquée de cette initiative dans un post sur Facebook. Elle a expliqué ne pas être intéressée par une audience avec Macky Sall, qu’elle considère comme responsable de sa non-participation à la prochaine présidentielle. Cette réaction souligne les divergences au sein des candidats recalés quant à l’opportunité et à la pertinence d’une rencontre avec le président.

Contexte de la Lettre et des Recalés

Dans leur lettre adressée à Macky Sall, les 44 candidats recalés sollicitaient son intervention dans le processus électoral afin de leur permettre de participer à l’élection présidentielle du 25 février. Certains candidats, dont Alpha Thiam, n’excluent pas d’accepter un éventuel report de l’élection.

Tensions et Incertitudes

Cette situation accentue les tensions et les incertitudes au sein de la scène politique sénégalaise. Les réactions divergentes des candidats recalés et l’éventuelle audience avec le président soulèvent des questions quant à la manière dont cette affaire sera gérée et à son impact sur le processus électoral en cours.

La suite des événements dépendra largement des décisions individuelles des candidats recalés, de la réaction de l’opinion publique et des développements politiques qui en découleront. La situation reste donc volatile et susceptible d’évoluer rapidement.

Champ Gazier GTA : Contestations et sombres prédictions sur le projet Sénégalo-Mauritanien

Des révélations récentes du ministre mauritanien du Pétrole, des Mines et des Énergies, Nani Ould Chrougha, lors de sa visite au Sénégal, ont semé le doute sur le calendrier de production de gaz du champ GTA (Grand Tortue Ahmeyin). Alors que le ministre a repoussé la production à 2024, Pr Momar Samb, enseignant à l’École nationale supérieure des mines et de la géologie de l’UCAD, exprime des réserves sérieuses sur cette annonce.

Dans une interview accordée à L’Observateur, Pr Samb affirme que la production de gaz ne débutera pas en 2024 comme annoncé par le ministre mauritanien. Il souligne que l’audit des coûts du projet s’annonce comme une tâche chronophage, remettant en question la possibilité de démarrer l’exploitation du champ GTA dès cette année. «Un audit des coûts pétroliers ne se fait pas en un, deux, trois ou quatre mois. Donc ce n’est pas possible de démarrer l’exploitation de GTA en 2024», déclare-t-il de manière catégorique.

L’expert en géologie souligne également que des obstacles logistiques se dressent devant le projet. Le Floating liquefied natural gas (FLNG), unité flottante de gaz naturel liquéfié, n’est pas encore arrivé, et le Floating Production Storage and Offloading (FPSO), unité flottante de production, de stockage et de déchargement, est en cours de réparation en Espagne.

Pr Samb pointe également du doigt les défis économiques actuels, soulignant la chute des prix du gaz en Europe et aux États-Unis. Il interroge sur les perspectives de vente du gaz dans un contexte de récession économique mondiale. «Les prix du gaz s’effondrent en Europe et aux États-Unis. La Chine est en crise, les stocks sont pleins, c’est la récession économique dans le monde. Alors, où est-ce qu’on va vendre notre gaz ?» questionne-t-il, mettant en évidence la complexité du contexte mondial actuel.

Le professeur estime que le Sénégal a commis des erreurs stratégiques dans son exploitation des ressources d’hydrocarbures. Il conteste l’idée selon laquelle GTA est un projet aux réserves de dimension mondiale, soulignant des incohérences dans la gestion du développement simultané de deux projets d’une telle envergure, à savoir Sangomar et GTA avec la Mauritanie. L’analyse de Pr Samb soulève des préoccupations quant à la réalisation effective et opportune du projet, appelant à une réévaluation approfondie de la stratégie énergétique du pays.

Sénégal – Présidentielle 2024 : Appel aux journalistes à collaborer avec les autorités pour prévenir la désinformation

Dans un contexte électoral, où la circulation d’informations précises et vérifiées revêt une importance capitale, le gouverneur a souligné le rôle crucial des médias dans la transmission d’une information fiable. Il a encouragé les journalistes à établir des liens avec les autorités compétentes, notamment les services de l’administration territoriale, pour obtenir des informations officielles et précises concernant le déroulement de l’élection présidentielle.

L’appel du gouverneur met en lumière l’importance de la collaboration entre les médias et les autorités pour garantir une couverture électorale transparente et équilibrée. En se rapprochant des services compétents, les journalistes peuvent contribuer à la diffusion d’une information de qualité et à la lutte contre la désinformation, un enjeu majeur dans le contexte médiatique actuel.

Sénégal – Présidentielle 2024 : Le forum du justiciable appelle à une compétition programmatique respectueuse

Suite à la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive de 20 candidats autorisés à briguer la présidence, le Forum du justiciable a émis un communiqué exhortant les candidats à faire de cette élection un moment de compétition axé sur les programmes politiques. L’organisation souhaite ainsi voir émerger un débat constructif qui consolide les acquis démocratiques et l’État de droit au Sénégal.

Le Conseil constitutionnel a dévoilé la liste finale des 20 candidats autorisés à solliciter le suffrage des Sénégalais lors de la prochaine présidentielle. Dans cette perspective, le Forum du justiciable a également appelé à la participation active des citoyens, particulièrement des jeunes, tout en soulignant l’importance de respecter les lois et règlements du pays, tout en rejetant toutes formes de violences.

« Le Forum du justiciable invite tous les acteurs et particulièrement les jeunes à participer massivement à cette élection, mais dans le respect des lois et des règlements du pays et en bannissant toutes les formes de violences, » précise le communiqué.

Audience annoncée des Candidats Recalés : Mimi Touré se désolidarise de l’initiative

Une rumeur persistante évoque une possible rencontre entre le président Macky Sall et les candidats recalés lors du processus électoral. Cette audience, si elle se concrétise, ferait suite à une lettre envoyée par les candidats évincés. Cependant, Aminata Touré a pris l’initiative de se distancer de cette démarche.

Dans une déclaration sur Facebook, l’ancienne Première ministre a clairement indiqué qu’elle n’était « en aucune manière intéressée par une rencontre avec Macky Sall », soulignant qu’il l’avait « illégalement renvoyée de l’Assemblée et fait annuler (ses) dizaines de milliers de parrains pour (l)’éliminer de l’élection présidentielle ».

Aminata Touré a plutôt invité le Chef de l’État à « faire respecter la date officielle de l’élection présidentielle du 25 février, d’organiser des élections libres et transparentes et de libérer les milliers de prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons ».

Elle a également souligné l’importance de l’unité au sein de l’opposition, affirmant que celle-ci « devra s’unir pour battre son candidat Amadou Ba dès le 1er tour et engager notre pays sur le chemin du changement véritable ».

Cette déclaration de Mimi Touré met en lumière les divisions au sein des candidats recalés quant à la perspective d’une rencontre avec le président Sall, soulignant des divergences d’opinions et d’approches face à la situation électorale.

Élections au Sénégal : Changement de cap, le peuple réclame la fin de l’injustice

À l’approche des élections présidentielles prévues le 25 février 2024, l’atmosphère au Sénégal est chargée d’attentes et d’espoirs pour un changement significatif. Le sentiment général parmi la population est celui d’une demande pressante de finir avec les pratiques qui ont marqué le gouvernement en place.

Les attentes des citoyens sénégalais sont claires : mettre fin aux violations de l’État de droit, éradiquer la confusion entre les institutions, éliminer les pratiques néfastes qui ont entaché la gouvernance, et restaurer la dignité nationale. L’appel est lancé pour un renouveau, symbolisé par la nécessité d’une rupture avec les inégalités sociales, le bradage des intérêts nationaux, et le retour à la confiance en soi et l’estime de soi.

Le langage utilisé dans cet appel est fort, évoquant le « terminus » comme point de rupture, un moment où tout doit changer. Les symboles du quotidien, tels que les bus, les car rapides, et les Ndiaga Ndiaye, sont utilisés pour illustrer la nécessité de remplacer l’ancien par du neuf, avec des conducteurs compétents, attentionnés, et dignes de confiance.

Le 25 février 2024 est présenté comme la date cruciale où le nettoyage des pratiques corrompues doit avoir lieu. L’appel est clair : retirer sa carte d’électeur, le billet pour embarquer dans le nouveau véhicule du Sénégal, débarrassé de ses maux.

Le texte insiste sur l’importance d’un vote utile et appelle à viser la victoire dès le premier tour, arguant que chaque minute supplémentaire donnée au régime actuel signifierait davantage de souffrances pour le peuple sénégalais.

Le message est puissant et déterminé, martelant la nécessité d’un changement profond et annonçant la fin inéluctable du pouvoir en place et de ses pratiques. Le peuple sénégalais est invité à se dresser contre l’injustice, à voter avec conviction, et à œuvrer pour la renaissance du Sénégal.

Élimination de Karim Wade de la présidentielle : Le PDS dénonce un « coup d’État du Conseil constitutionnel » et prépare la résistance

La coalition Karim24, représentant le candidat Karim Wade, a tenu un point de presse ce lundi pour réagir à l’invalidation de la candidature de leur leader à l’élection présidentielle. Ils ont qualifié cette décision du Conseil constitutionnel de « coup d’État » visant à propulser un autre candidat, en l’occurrence Amadou Bâ, qu’ils estiment impopulaire.

Magatte Sy, mandataire de la coalition K24, a déclaré que c’est une « injustice flagrante » et que le PDS ainsi que toute la coalition K2024 exigent la réintégration immédiate de Karim Wade. Il a annoncé que toutes les voies de recours seront empruntées pour obtenir la réintégration du candidat.

Le Parti démocratique Sénégalais (PDS) estime que Karim Wade fait face à des injustices politico-judiciaires depuis près d’une décennie. Contestant la crédibilité du Conseil constitutionnel, le parti affirme que « l’élection ne se tiendra pas sans la participation de notre candidat ». Ils appellent toutes les sections, fédérations et structures du parti à se réunir pour faire face à cette situation et préparent la résistance.

En réaction à cette décision, le PDS exige également la dissolution du Conseil constitutionnel. Les militants sont appelés à se mobiliser en préparation du retour imminent de Karim Wade. La situation politique au Sénégal reste tendue à l’approche de l’élection présidentielle.

Répression préélectorale au Sénégal : Human Rights Watch soulève des inquiétudes à l’approche des élections de février 2024

Dans un rapport récent publié le 22 janvier, l’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch a accusé les autorités sénégalaises de mener une répression sévère à l’encontre de l’opposition, des médias et de la société civile dans le contexte des élections générales prévues pour le 25 février 2024. Le rapport, basé sur des témoignages recueillis entre novembre 2023 et janvier 2024, jette une lumière crue sur la situation politique tendue dans le pays.

Human Rights Watch, entre 2021 et 2023, peint un tableau sombre du Sénégal, affirmant que les autorités sénégalaises ont utilisé des tactiques répressives à l’encontre de l’opposition depuis le début des procédures judiciaires impliquant le leader de l’opposition, Ousmane Sonko, et face aux préoccupations liées à une possible prolongation du mandat présidentiel de Macky Sall.

Le rapport indique que des manifestations ont été violemment dispersées par les forces de sécurité, faisant usage de balles réelles et de gaz lacrymogène de manière inappropriée. Il mentionne également des actes de torture, documentant des cas de violences à l’encontre de manifestants, avec des photographies montrant des blessures et même une vidéo montrant des gendarmes torturant un manifestant en juin 2023.

Selon Human Rights Watch, les forces de sécurité ont particulièrement ciblé les dirigeants, membres et partisans du parti d’Ousmane Sonko, le Pastef. Des accusations variées, allant de l’incitation à l’insurrection à l’atteinte à la sûreté de l’État, ont été portées contre ces individus. La dissolution du Pastef, annoncée le 31 juillet 2023 par le ministre de l’Intérieur, a été justifiée par son implication présumée dans des manifestations violentes en juin 2023 et mars 2021.

Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur le Sahel à Human Rights Watch, a souligné que cette répression va à l’encontre de la promesse du président Macky Sall d’organiser des élections libres et équitables. L’organisation appelle les autorités sénégalaises à enquêter de manière approfondie sur toutes les violences commises par les forces de sécurité, à libérer les personnes détenues arbitrairement, y compris pour des raisons politiques, et à garantir les droits fondamentaux tels que la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

Alors que le Sénégal se prépare à des élections cruciales le 25 février 2024, les inquiétudes soulevées par Human Rights Watch mettent en lumière les défis qui pèsent sur le processus démocratique du pays. La communauté internationale surveillera attentivement le déroulement de ces élections, et les autorités sénégalaises sont exhortées à prendre des mesures immédiates pour garantir un processus électoral transparent, inclusif et respectueux des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Présidentielle 2024 : Après l’exclusion de Karim Wade, l’avenir politique de Kéba Kanté est-il en jeu ?

Il y’a juste 3 mois, le responsable politique, Kéba Kanté, fils de l’ancien Directeur Général du Port Autonome de Dakar (PAD), et ancien Ministre chargé du Plan Sénégal émergent (PSE ), Cheikh Kanté et initiateur du mouvement  » la Grande offensive des républicains (GOR)  » avait rallié le PDS.

Un ralliement politique de taille, qui annonça la fin de Benno dans le Ndiambour et qui apporta la joie dans les rangs des libéraux sous la houlette de Karim Wade pour la reconquête du pouvoir perdu en 2012 avec le règne de Macky. 

Poisse ou malchance, l’espoir vient de s’estomper avec la décision du conseil constitutionnel. Karim Wade, fils et ministre de l’ancien président Abdoulaye Wade et premier adjoint du secrétaire général du parti démocratique sénégalais (PDS), a été définitivement écarté de la course présidentielle du 25 février prochain. En effet, il  ne figure pas sur la liste définitive des vingt candidats validés par le Conseil constitutionnel, publiée tardivement ce samedi 20 janvier  après une longue journée d’attente. Motif : sa double nationalité qui fait débat depuis plusieurs jours dans le pays suite au recours déposé par le député Thierno Alassane Sall malgré un décret en attestant soit publié par le ministère français de l’intérieur.

Le fils de Cheikh Kanté avait promis de remporter la victoire contre la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à Fatick, Louga et Dakar. « Je m’adresse au président Karim Meissa Wade. Au soir du 25 février 2024, je prends l’engagement devant tout le monde que je vais battre le Bby à Fatick, à Louga et à Dakar, » avait-t-il déclaré

Pour mémoire, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et Karim Wade ont publié une déclaration ce 21 janvier, portant de graves accusations à l’encontre de deux juges du Conseil constitutionnel, Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye. Le PDS suspecte ces juges de corruption, sans toutefois fournir de détails précis.

Cette situation embarrassante ne pourrait-il pas, à terme, fortement réduire l’offre politique avec le risque d’un désistement de la base militante ?

Face à cette situation, le nouveau lion du PDS poursuivra t-il le combat du recours entre enquête parlementaire et saisie des juridictions internationales ?

Que va t-il faire de ses bases politiques éparpillées entre Fatick, Dakar, Louga et Mbacké ? Mieux, quel sera son discours lors de son meeting du 11 Février prochain qui suscite moult interrogations sur son avenir politique ?

Accident mortel à Linguère-Matam : Deux morts suite au renversement d’un véhicule

Un accident tragique s’est produit hier, le dimanche 21 janvier, sur la route reliant Linguère à Matam, précisément à hauteur du village de Loumbel Lana dans la commune de Barkédji, située dans le département de Linguère. Un véhicule 4×4, conduit par Y. Bathily, âgé de 30 ans, a été impliqué dans un renversement suite à un dérapage, entraînant des conséquences dramatiques.

Le véhicule, dont le conducteur a été identifié comme Y. Bathily, a basculé à la suite d’un dérapage, provoquant un accident mortel. Le chauffeur a perdu la vie sur le coup, tandis que trois autres passagers, D. Traoré (50 ans), M. Traoré (35 ans) et A. Sidibé (38 ans), ont subi des blessures graves.

Alertés, les gendarmes et les sapeurs-pompiers de Linguère se sont rendus rapidement sur les lieux de l’accident. Après les constatations nécessaires, la dépouille du chauffeur décédé a été transportée à la morgue de l’hôpital Maguette Lô. Les passagers blessés ont, quant à eux, été admis au service d’urgences de la même structure sanitaire. Malheureusement, le sieur D. Traoré a succombé à ses blessures, portant ainsi le nombre de décès à deux.

L’accident a entraîné la perte de deux vies, le conducteur Y. Bathily et le passager D. Traoré. Les deux autres occupants du véhicule, M. Traoré et A. Sidibé, ont été gravement blessés, mettant en lumière la gravité de l’incident survenu sur la route Linguère-Matam.

Cet accident tragique souligne une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et la nécessité de respecter les règles de conduite. Les autorités locales et les services d’urgence ont réagi rapidement, mais le bilan humain demeure douloureux pour les familles des victimes. Cet incident rappelle également l’importance de sensibiliser sur la sécurité routière pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Les conjurés du report de l’élection présidentielle (Par Madiambal Diagne)

Ils étaient presque trois cents à annoncer leur ambition de devenir président de la République du Sénégal en 2024. Vingt d’entre eux ont finalement été retenus dans la liste rendue publique par le Conseil constitutionnel, comme déclarés qualifiés pour la compétition électorale du 25 février prochain. C’est sans doute beaucoup, car jamais dans l’histoire politique du Sénégal, autant de candidats ne s’étaient alignés pour une élection présidentielle. Mais ce nombre pléthorique n’en est pas moins une bonne chose. On peut considérer que cette élection présidentielle est partie pour être la plus inclusive possible. Pour rappel, en 2019, seuls cinq candidats avaient été en lice, contre quatorze en 2012, quinze en 2007, huit en 2000, encore huit en 1993, quatre en 1988, cinq en 1983, deux en 1978. Un seul candidat, Léopold Sédar Senghor, sous le régime du parti unique, était en lice pour les présidentielles de 1973, 1968 et 1963.

En 2024, en dépit du système de parrainage qui constitue un premier filtre permettant de recaler les candidats les plus farfelus, on aura quatre fois plus de candidats que lors de la dernière élection présidentielle. Plus que jamais, c’est la réponse définitive que le système du parrainage se révèle être absolument nécessaire pour réguler la compétition électorale et préserver le sérieux qui doit l’entourer.
Karim Wade et Ousmane Sonko, candidats sans illusions recalés

Tous les deux savaient parfaitement qu’ils ne sauraient et ne pourraient être candidats à cette élection présidentielle de 2024. Karim Meïssa Wade le sait si bien qu’il n’a pas daigné, depuis plus de sept ans, fouler le sol du pays qu’il prétendait diriger ; encore qu’à moins d’un mois du rendez-vous électoral, il continue à donner des consignes à travers les réseaux sociaux, annonçant son inéluctable retour.
Je n’ai jamais pris de telles annonces au sérieux, considérant que c’était un simple jeu de dupes et que Karim Wade souhaitait, au fond de lui-même, être recalé pour pouvoir dire à ses soutiens qu’il avait voulu venir mais que la permission ne lui a pas été accordée.
Franchement, si Karim Wade voulait être candidat, il se serait délesté depuis longtemps de sa nationalité française qui, fatalement, l’aurait empêché de participer à l’élection présidentielle. Mais attendre qu’un recours en invalidation contre sa candidature soit déposé, pour s’empresser de se faire confectionner un décret en mode «fast track», apparaît plus comme une pièce de théâtre ; d’autant plus qu’un tel décret est postérieur au dépôt des candidatures. On n’a pas besoin d’être un grand juriste pour savoir que si le Conseil constitutionnel avait accepté cette pièce tardive fournie par Karim Wade, que constitue le décret de renonciation à son allégeance à la République française, les sept «Sages» auraient dû alors autoriser tous les autres 40 candidats dont les dossiers avaient déjà été rejetés, à pouvoir les régulariser. La même question de double nationalité ne devrait plus se poser pour lui en 2029, si jamais Karim Wade n’aurait pas d’autres nationalités étrangères, comme espagnole et libanaise.
Ousmane Sonko s’était lui-même disqualifié pour ce qui concerne la fonction de président de la République, élu démocratiquement au suffrage universel, dès l’instant qu’il appelle de manière répétée à l’insurrection contre les institutions républicaines et surtout à faire
un putsch militaire pour renverser le chef de l’Etat démocratiquement élu. Le Conseil constitutionnel aurait pu valablement se suffire simplement de ces déclarations pour rejeter sa candidature. Ousmane Sonko semble d’ailleurs en avoir eu bien conscience pour avoir désigné plusieurs candidats, représentant chacun un pôle particulier ou une obédience de son parti dissous, l’ex-Pastef. On ne le dira jamais assez, ce parti politique était apparu comme un conglomérat de forces et de pôles politiques divers, antagonistes et parfois même réfractaires les uns aux autres. Ousmane Sonko, comme tous les leaders populistes et démagogues, pouvait continuer de servir de figure de proue, pour fédérer tout le monde et promettre à chaque coterie ce qu’elle pouvait espérer ou attendre. La supercherie ne pouvait pas durer davantage.

Mimi Touré et compagnie s’essaient au putsch institutionnel
Le fait est trop grave pour qu’on le ravale à un banal débat de salons dakarois. Un groupe de candidats, qui n’ont pu satisfaire aux exigences du parrainage, se sont mis ensemble pour prôner l’arrêt du processus électoral et le report de l’élection présidentielle. Il va de soi qu’ils n’ont pour cela, aucun argument de droit ou de fait, sinon que leur égoïsme. Mais ils sont si prétentieux qu’ils apparaissent les plus incohérents possibles. Il y a moins d’un mois, quand des voix sorties de nulle part évoquaient l’idée d’un report de l’élection présidentielle, pour permettre un nouveau dialogue autour du processus électoral, Aminata Touré, Abdoul Mbaye, Bougane Guèye Dany étaient les plus en alerte pour s’insurger contre une telle hérésie. «Bëg bëré, bagn bëré» (l’affrontement aura lieu de gré ou de force), disaient-ils en chœur. Ce quarteron soupçonnait le camp du Président Macky Sall de chercher des subterfuges pour rester à la tête du pays. Les mêmes accusations avaient d’ailleurs été portées, pendant de longs mois et de façon insistante contre Macky Sall et son régime, jusqu’à ce que ce dernier s’obligeât à rappeler l’évidence du respect scrupuleux du calendrier électoral. Il apparaît alors curieux que ces personnes, farouchement opposées à toute idée velléitaire de toucher au calendrier électoral, veuillent désormais engager le Sénégal dans une aventure on ne peut plus périlleuse. Quelle légitimité donneraient-ils aux autorités de l’Etat qui resteraient en place, au-delà de la période de renouvellement du mandat du président de la République ? Diantre, pourquoi entonner subitement un discours qui risque de faire un précédent jamais connu au Sénégal, du report d’une élection présidentielle ? Ironie du sort, jamais le contexte de la publication de la liste des candidats qualifiés à l’élection présidentielle n’a été aussi calme et serein, qu’il ne l’est en ce mois de janvier 2024. Qui ne se rappelle pas des échauffourées et des morts enregistrés habituellement à ce stade du processus électoral ? Justement, en 2012, il y avait tellement de violences et de morts que l’ancien Président nigérian Olusegun Obasanjo, dépêché à Dakar, par la Cedeao pour travailler à calmer la situation de tensions politiques au Sénégal, avait  réconisé le report de l’élection présidentielle en accordant un rabiot de deux ans au Président Abdoulaye Wade dont la candidature était fortement contestée. Aminata Touré ainsi que tout l’état-major politique du candidat Macky Sall avaient opposé un fin de non-recevoir ferme à une telle idée qu’ils considéraient comme «dangereuse, subversive et anti-démocratique».
Pour la petite histoire, Sidy Lamine Niasse, patron du Groupe de presse Walfadjri, était appelé à monter au créneau pour contrecarrer le funeste projet. Il a ainsi animé une conférence de presse fatale à cette idée, le 21 février 2012. Le texte liminaire, écrit par Abou Abel Thiam, avait été validé préalablement par Macky Sall, alors en tournée électorale, à l’étape de Guinguinéo. Macky Sall avait désigné Alioune Badara Cissé et Samba Diouldé Thiam pour le représenter à cette conférence de presse. Olusegun Obasanjo reprit alors immédiatement son avion pour retourner à Lagos et laisser les Sénégalais avec leurs «sénégalaiseries».
En tout état de cause, on ne dira jamais assez que si la folie gagnait les Sénégalais jusqu’à faire acter un report de l’élection présidentielle, les militaires par exemple seraient eux aussi bien en droit de nous imposer leurs volontés. Que Dieu en préserve le Sénégal ! En 2022, des violences politiques avaient endeuillé le pays et pourtant, l’idée de reporter les élections locales de janvier 2022 et des Législatives de juillet 2022 avait été battue en brèche par les mêmes acteurs qui aujourd’hui tiennent un autre discours. Au demeurant, si d’aventure, un Karim Wade ou quelques officines du camp présidentiel opposées à toute idée de devoir souffrir la candidature de Amadou Ba, ou encore même des candidats déjà qualifiés pour la Présidentielle finissent par être convaincus de joindre leurs voix à celles des théoriciens du report, cela ne devrait pas pour autant autoriser un saut aussi périlleux dans l’illégalité et le forfait démocratique. Encore une fois, cela ouvrirait la boîte de Pandore en ce qu’il ne serait qu’un coup d’Etat.

Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères limogé : Les mystères d’un départ précipité

La scène politique au Sénégal est actuellement agitée par le limogeage inattendu du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Mame Baba Cissé. Ce départ, survenu de manière inhabituelle en dehors du cadre d’un Conseil des ministres, suscite des interrogations au sein de l’opinion publique. Surnommé « The King », Mame Baba Cissé était une figure influente au sein du ministère, et les raisons de son limogeage restent entourées de mystère.

Contrairement à la procédure habituelle qui veut que les changements au poste de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères soient actés lors d’un Conseil des ministres, le départ de Mame Baba Cissé a été décidé de manière exceptionnelle, en urgence. Cette démarche inhabituelle soulève des questions sur la nature précise des circonstances qui ont conduit à cette décision brusque.

Selon les informations fournies par L’Observateur, les raisons du limogeage de Mame Baba Cissé demeurent floues et alimentent diverses spéculations. Dans les couloirs du ministère, certaines rumeurs font état d’un acte de défiance dont Mame Baba Cissé se serait rendu coupable, ce qui aurait motivé la décision du ministre de tutelle, Ismaïla Madior Fall. Cependant, le journal rapporte également une autre version selon laquelle le départ pourrait être lié à une ingérence, sans préciser la nature ni l’origine de cette ingérence.

Mame Baba Cissé, surnommé « The King », jouissait d’une influence notable au sein du ministère des Affaires étrangères. Son limogeage soudain a pris de court bon nombre d’observateurs politiques, et l’absence de transparence quant aux motifs de son départ alimente les spéculations au sein de l’opinion publique.

Le limogeage en urgence du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Mame Baba Cissé, demeure entouré de mystère, suscitant des conjectures au sein de l’opinion publique sénégalaise. La nature précise des raisons de son départ reste à éclaircir, et la situation souligne l’importance de la transparence dans les décisions politiques, surtout lorsqu’elles touchent des personnalités influentes au sein de l’appareil gouvernemental.

El Malick Ndiaye dénonce les six Sages du Conseil Constitutionnel et exige la libération de Diomaye Faye

El Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication de l’ex-Pastef, exprime une colère persistante face à la décision du Conseil constitutionnel d’écarter le leader Ousmane Sonko. Il critique vivement le choix du Conseil constitutionnel de se baser sur un « dossier de diffamation (imaginaire) » pour éliminer Sonko, dénonçant cette décision comme un rejet de la volonté du peuple sénégalais.

« Choisir un prétexte aussi insignifiant qu’une prétendue diffamation entre deux acteurs politiques pour éliminer le président Ousmane Sonko témoigne de votre ferme volonté de tourner le dos au vaillant peuple sénégalais. L’histoire vous jugera », fulmine El Malick Ndiaye.

Selon lui, l’histoire retiendra qu’en 2024, sept magistrats ont confisqué la volonté populaire en écartant le chef de l’opposition pour un simple lapsus : avoir utilisé « IGE » à la place de « IGF ». Il considère cette raison comme légère, soulignant qu’il s’agit d’une condamnation à six mois avec sursis pour un simple lapsus.

Par ailleurs, El Malick Ndiaye demande la libération immédiate de Diomaye Faye, candidat de l’opposition qu’il qualifie de « véritable et de la rupture ». Il clame : « Maintenant, pour l’égalité des chances entre candidats, le président Bassirou Diomaye Faye doit être immédiatement libéré. Diomaye mooy Sonko ! »

Aminata Touré déterminée à mettre Fin au régime de Macky Sall malgré son éviction Présidentielle

Aminata Touré, candidate de Mimi2024, réagit avec stoïcisme à son exclusion de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, qualifiant cette décision de « sans grande surprise ». Selon elle, le Conseil constitutionnel aurait simplement confirmé la volonté du président Macky Sall de l’écarter, alléguant qu’elle avait été « injustement évincée de l’élection présidentielle après avoir été illégalement expulsée de l’Assemblée nationale ».

« Face à cette nouvelle forfaiture, notre détermination à en finir définitivement avec son régime ne fait que s’intensifier. Nous nous engageons à contribuer à la défaite du candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, qui ne devrait pas accéder au second tour. Nous serons actifs dans l’élection à venir en soutenant le candidat capable d’incarner un changement véritable. Nous organiserons rapidement nos consultations internes pour choisir le candidat idéal. Je vous remercie tous pour votre soutien sans faille. Plus que jamais, restons engagés pour le Sénégal », soutient fermement Aminata Touré.

GRAND RASSEMBLEMENT POUR L’ELECTION DE AMADOU BA : Abdou Karim SALL à l’assaut du Maroc

(Casablanca) – Quelques jours seulement après sa dernière et on ne peut plus gigantesque mobilisation à Orkadiéré, son village natal, et dans la foulée de la puissante et inédite marée humaine au stade de Mbao, Abdou Karim SALL remet ça.

Cette fois-ci, c’est hors de nos frontières, et à nouveau de fort belle manière, quelque part dans un remarquable coin de l’Afrique du Nord, au Maroc précisément.

Et tout cela pour l’élection du Premier ministre Amadou BA comme Président de la République du Sénégal le 25 février prochain.

Par le biais de la branche marocaine de son mouvement « AKS Doolé Diaspora », le responsable de l’APR et Benno Bokk Yakaar (BBY) de Mbao que, d’ailleurs, certains surnomment affectueusement « l’homme aux trois bases politiques (Mbao, Orkadiéré et Diaspora) », a réussi la grande prouesse de réunir en cette après-midi du dimanche 21 janvier 2024, plusieurs centaines de ses inconditionnels à Casablanca.

Ce grand rassemblement politique qui avait pour cadre une des grandes salles de spectacle du mythique hôtel Hyatt Regency, sis au centre de la capitale économique du Royaume chérifien, a encore été un modèle de réussite en termes de mobilisation de militants de la mouvance présidentielle au niveau de la Diaspora sénégalaise.

Dans la salle en question, l’assistance était totalement acquise à la cause du Maire de Mbao dont la seule et unique préoccupation aujourd’hui est d’élire dès le premier tour de la présidentielle à venir le candidat du Président Macky SALL et de BBY. « Amadou BA, candidat de l’espoir, de la continuité et de la stabilité », dixit l’ancien Ministre de l’environnement et du développement durable du Sénégal et, non moins, Coordonnateur de la Convergence des Cadres Républicains (CCR) du département de Pikine.

Salle comble, bien colorée et animée, brouillante et grouillante de monde, presque tous les représentants des différents groupes sociaux d’émigrés sénégalais au Maroc étaient là, scandant à tout-va le nom de leur candidat Amadou BA.

Ces passionnés de politique, qui n’ont d’yeux que pour AKS, sont venus des quartiers et villes du Maroc où l’on note une forte présence d’expatriés sénégalais.
Conscients et très optimistes du reste pour la suite des événements, ces derniers ne se font aucun doute quant à la la succession du Président Macky par son Premier ministre actuel.
« Amadou BA, 5ème président du Sénégal, ce sera juste une formalité », clame haut et fort un militant de l’APR du Maroc, venu de Fèz qui est, sans nul doute, l’un des quartiers qui accueille le plus de sénégalais au pays du Roi Mouhamed VI.

La même conviction se lisait sur le visage de ces nombreuses braves dames sénégalaises, infatigables travailleuses dans cette partie du Maghreb. Idem chez ces dizaines et dizaines de délégations en provenance des localités de Oulfa, Bouskoura, Settat, Mohammedia, El Jadida, Ain-Seba, Fès, Rabat, Meknés, Essaouira, Marrakech, Agadir et Tanger.
Celles de Laayoune et Dahla, deux villes situées à la frontière avec la Mauritanie voisine, ne sont pas non plus en reste.

Aujourd’hui, les militants de l’APR, et par extension de BBY au Maroc sont un et indivisible. Et c’est grace à l’entregent et aux actions salutaires, menées en coulisses, sans tambour ni trompette, par Abdou Karim SALL afin de recoller les morceaux, faire taire les querelles inutiles et insuffler du sang neuf dans les différentes coordinations politiques de la mouvance présidentielle au niveau du royaume chérifien.

« AKS a réussi là où plusieurs médiateurs et autres facilitateurs ont échoué », lance Elimane Faye, responsable politique de l’APR à Casablanca.
Pour lui, ce qui reste à faire est que tous descendent sur le terrain politique avec des visites de proximité quotidiennes auprès des sénégalais du Maroc pour les convaincre à voter Amadou BA le 25 février 2024.

« Nous sommes persuadés de pourvoir renverser la tendance au Maroc par rapport aux dernières joutes électorales, mais cela demande du boulot et beaucoup de sacrifices », fait remarquer un de nos interlocuteurs, expatrié sénégalais, domicilié à Casablanca depuis plus d’une décennie.
Et celui-ci de conseiller à ses camarades que « tout doit désormais se faire dans la transparence et l’unité, mais surtout dans la solidarité et un engagement politique sans faille ».

Ce que l’hôte de marque de la communauté politique de l’APR et BBY du Maroc semble confirmer. « Si on veut gagner haut la main la prochaine présidentielle, il faut d’ores et déjà taire toutes nos querelles et se concentrer sur l’essentiel », avertit Abdou Karim SALL.

Un message bien saisi par l’assistance, vraisemblablement déterminée à faire élire Amadou BA dès le premier tour de l’élection présidentielle qui se tiendra dans un peu plus d’un mois.

À la fin du grand rassemblement de Casablanca qui a été une réussite totale, Abdou Karim SALL a exprimé toute sa satisfaction avec mention spéciale aux organisateurs.
« Vous n’avez ménagé aucun effort pour réussir avec brio le pari, oh combien difficile, de la mobilisation pour cet événement politique d’envergure. Je vous en félicite très sincèrement. Je tire un grand coup de chapeau aux camarades venus des coins les plus reculés du Maroc pour assister à cette démonstration de force. Je vous en serai éternellement reconnaissant. Maintenant, le plus important est le rendez-vous historique du 25 février prochain. Préparez-vous à aller voter massivement pour notre candidat Amadou BA, 5ème Président du Sénégal », conclut en beauté Abdou Karim SALL sous les ovations d’une foule impressionnante et surexcitée.

Guy Marius Sagna exige la libération immédiate du candidat Bassirou Diomaye Faye

Le député Guy Marius Sagna a lancé un appel pressant à la libération immédiate du candidat à l’élection présidentielle, Bassirou Diomaye Faye. Selon Sagna, maintenir le candidat en prison de manière illégale et arbitraire serait de la responsabilité directe du président Macky Sall.

Dans une déclaration, Guy Marius Sagna a averti que toute conséquence néfaste sur la santé ou la sécurité de Bassirou Diomaye Faye serait imputée au président Macky Sall. Le candidat est détenu depuis plusieurs mois, et Sagna estime que sa libération est impérative pour lui permettre de préparer et mener sa campagne électorale en vue du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024.

L’appel de Guy Marius Sagna intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, où plusieurs candidats font face à des obstacles divers dans le processus électoral. La situation de Bassirou Diomaye Faye soulève des préoccupations quant au respect des droits politiques et à la garantie d’une compétition électorale équitable.

Pourquoi Amadou BA sera élu?

L’homme incarne la sagesse, l’attention, cultive la sérénité et rassuré par sa demande et son esprit rassembleur.

N’est-ce pas les qualités tant attendues pour porter un manager de notre cher pays de la teranga, le Sénégal?

Pour rappel, il suffit de jeter un coup d’œil sur le rétroviseur de ce haut fonctionnaire ayant occupé des stations de confiance dans les organes les plus sensibles de l’Etat. Les temps forts de Monsieur Amadou BA ont été toujours marqués par sa maîtrise des dossiers, la diligence dans les affaires et la courtoisie dans son approche.

N’est-ce pas, ce sont ces critères tant attendus d’un homme d’État. Il l’est jusqu’au bout des ongles.

Toujours pour mémoire, le Premier Ministre Amadou BA, candidat de la grande coalition victorieuse, BBY, a toujours relevé le défi des missions qui lui sont toujours assignées notamment Directeur Général des impôts et des domaines, Ministre des finances et du budget, Ministre des affaires étrangères et Premier Ministre.

Sans oublier sa contribution sociale et internationale qu’il a toujours apportée aux concitoyens d’ici et d’ailleurs.

Ce formateur chevronné de la prestigieuse école, l’ENA, a imprimé sa marque d’expériences et de rigueur. Ses qualités sont reconnues et appréciées par toutes, même les néo-opposants.

Chers concitoyens,

Les vertus de notre cher Sénégal doivent être sauvegardées par un Président de cette envergure, aux qualités sociales, humaines et professionnelles incontestables. Notre candidat incarne toutes ses valeurs et qualités humaines qui lui ont permis de poser des actes de consolidation de l’unité nationale et de la cohésion sociale au moment où d’autres prétendants à la station suprême de notre République s’attardaient sur des aspects puériles qui frisent parfois même le ridicule. C’est ce qui lui a permis de gagner une longueur d’avance sur ses adversaires qui ne lui arrivent pas à la cheville.

En s’appuyant sur les réalisations du Président Macky SALL, le Bâtisseur, Mr Amadou Ba garantit à la fois la continuité de l’État et la cohérence de la perspective d’une nouvelle phase du PSE performant au profit de tous.

Il nous faut Amadou pour les raisons ci après :

_ Aimer le pays, comme il l’a toujours montré.
_ Montrer le bon exemple à travers son parcours.
_ Assurer la continuité dans le social. l’économie , la sécurité et rassurer les sénégalais.

Doter le pays d’un nouvel air sans haine ni mépris.

prôner la réconciliation nationale.

Utiliser les ressources du pays pour l’essor économique:

mobiliser, sous la direction éclairée du PR Macky Sall, tous les sénégalais épris de paix, de stabilité et de développement pour un score de 52,78% au soir du 25 février 2024.

Pape Modou Fall
Président du parti RV/Dëgg Moo woor
Coordonnateur de la CR/2SR

CAN 2023 : La Zambie arrache le nul face à la Tanzanie (1-1)

Longtemps menée au score, la Zambie a arraché un nul quasi-inespérée face à la Tanzanie ce dimanche (1-1). Les deux nations restent dans la course pour la qualification dans ce groupe avec le Maroc et la RD Congo.

La Tanzanie et la Zambie ont fait match nul dimanche 1-1, laissant un groupe F très ouvert après l’autre match nul 1-1 entre le Maroc et la RD Congo plus tôt dans la journée. C’est la Tanzanie, pourtant loin d’être la favorite de la rencontre, qui a ouvert le score à la 11e minute par Simon Msuva. Les Zambiens se voyaient ensuite lourdement pénalisés par l’exclusion de leur capitaine Rodrick Kabwe à la 44e minute sur un 2e carton jaune.

FERA - Fonds d

Les joueurs tanzaniens auraient pu dans la foulée hériter d’un penalty mais, après recours à la VAR, l’arbitre est revenu sur sa décision et a renvoyé tout le monde au vestiaire pour la mi-temps.

À la reprise, les Tanzaniens jouaient défense toute avec l’objectif de remporter leur première victoire dans cette CAN en profitant de leur supériorité numérique. Espoir déçu avec l’égalisation à la 88e minute des «Chipolopolos» zambiens par Patson Daka, le joueur de Leicester, d‘une superbe reprise de tête sur un corner tiré par Clatous Chama.

Le Maroc se retrouve donc en tête du groupe avec 4 points devant la RD Congo et la Zambie (2 points) alors que la Tanzanie est dernière avec 1 point avant la dernière journée le 24 janvier, qui verra le Maroc affronter la Zambie, la Tanzanie rencontrant elle la RD Congo.

Karim Wade, une ambition présidentielle au rythme des obstacles

Les espoirs des partisans de Karim Meïssa Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, de le voir concourir à la présidentielle de février 2024 ont été anéantis après que le Conseil constitutionnel sénégalais a déclaré irrecevable sa candidature. Ce nouvel obstacle s’ajoute à la série de défis politiques rencontrés par le leader du Parti démocratique sénégalais (PDS).

Ce n’est pas la première fois que les ambitions présidentielles de Karim Wade sont contrariées. En 2019, sa candidature avait été rejetée en raison de la perte de ses droits civiques liée à une condamnation pour enrichissement illicite. Cette fois-ci, son rejet est attribué à un renoncement tardif à sa nationalité française, une condition sine qua non pour briguer la magistrature suprême au Sénégal, selon la loi électorale.

À partir de 2004, Karim Wade a présidé l’Agence de l’Organisation de la Coopération Islamique (ANOCI), chargée de la préparation du sommet de l’OCI prévu au Sénégal en 2008. Malgré l’attention médiatique positive initiale, des critiques ont émergé quant à la gestion des fonds par l’ANOCI, avec des dépenses dépassant les estimations initiales.

Surnommé « Monsieur 15% » en raison des rumeurs de commissions présumées, Karim Wade a été critiqué par l’opposition et la société civile, tandis que des câbles diplomatiques divulgués par Wikileaks ont soulevé des inquiétudes quant à sa gestion.

Aux élections locales de 2009, où il envisageait de devenir maire de Dakar, Karim Wade a subi une défaite cuisante, conduisant à un remaniement ministériel en 2010, où il a été nommé ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures, de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire.

Sous le surnom de « ministre du Ciel et de la Terre », Karim Wade a été responsable de projets d’envergure, mais sa gestion a été critiquée, et des accusations de népotisme ont circulé, alimentant les spéculations sur une succession dynastique.

Les ennuis judiciaires ont commencé en 2012 après la défaite électorale de son père, avec des accusations de corruption et d’enrichissement illicite. En 2015, il a été condamné à 6 ans de prison ferme. Cependant, en 2016, il a été gracié par le président Macky Sall et a quitté la prison, s’installant depuis au Qatar.

Présidentielle 2024 : « je ne suis le plan B de personne » Boubacar Camara

Suite à la publication par le conseil constitutionnel de la liste définitive à 20 candidats autorités à se présenter à l’élection présidentielle de février 2024, Boubacar Camara a fait face la presse nationale ce dimanche 21 janvier 2024, à l’immeuble arona Coumba ndoffene Diouf, pour remercier ses collaborateurs et décerne une mention spéciale à nos militants, sympathisants et proches.Une occasion pour président Boubacar Camara de déplorer du fait que d’autres candidats crédibles et engagés ont été écartés par le système inique du parrainage ou par des procédés manifestement excessifs, en nommant Ousmane sonko comme le principe leaders de l’opposition.

 » La situation est marquée par trois absences frappantes, celles du président sortant, du principal leader de l’opposition et du candidat du premier parti historique de l’opposition. Au-delà de cette caractéristique de scrutin des grandes absences », l’élection présidentielle prochaine se déroule dans un contexte de fragilité multiforme. Au plan international, le Sénégal apparaît comme un îlot de stabilité dans un océan sous régional dans lequel la paix est constamment menacée. Cette situation précaire est encore plus inquiétante au vu des sources internes de tension comme les atteintes répétées et flagrantes aux droits et libertés, un processus électoral dévoyé, la politisation de l’administration et la perception d’un déficit d’impartialité de la justice. Au plan national, la situation est marquée par une économie malmenée par un endettement public excessif et l’ancrage dans la pauvreté, la crise de l’éducation et de la santé, le chômage chronique et l’insécurité galopante.

Il ajoute que la crédible et l’alternatif des offres traditionnelles, certains candidats en plus d’un parcours digne de respect et d’un discours pertinent, symbolisent la rupture. Les axes essentiels de leurs préoccupations sont la promotion d’un capital humain épanoui à travers la prise en charge par l’État de l’éducation et de la santé, la souveraineté sous toutes ses formes. l’industrialisation, la sauvegarde des ressources naturelles et la lutte contre la mal gouvernance et la corruption. Dans ce groupe, je me reconnais et le programme économique et social TABAX constitue la traduction de notre vision qui consiste à bâtir un Sénégal prospère par un capital humain épanoui à partir de l’exploitation judicieuse des ressources naturelles Il faut garantir la victoire.

Sur ce reste à voir si les sénégalais sont optés pour la rupture ou bien préfèrent la continuité parce qu’il y a deux groupes de candidats: ceux qui symbolisent la continuité soit ouvertement soit implicitement .

D’autres part nous sommes en présence de ceux qui préconisent le changement auquel aspire le peuple sénégalais car disposant de programmes politiques,d’économiques et sociaux. Avant de lancer un appel à tous les candidats porteurs d’une offre de rupture et aux électeurs à se joindre à lui afin de garantir, par un vote utile, la troisième alternance qui doit permettre de :

Consolider ce qui a été bien fait ;

Refaire ce qui a été mal fait ;

Défaire ce qui a été mal fait;

Faire ce qui aurait dû être fait.

Monsieur Camara dit être prêt à gouverner harmonieusement le Sénégal en mettant en synergie toutes les forces vives de la nation, et dit de ne pas être le premier plan B de personnes il a travaillé pour en arriver là car en 2019 lorsqu’on m’avait éliminé en pariainage j’avais tous entendu mais ça m’a servi de leçon.

Il terminera par dénoncer les dispositifs du fichier électoral pour les élections présidentielles de 2024. Il éclairci que j’avais proposé un report pour les élections présidentielles, parce que j’avais pas et j’ai pas confiance au dispositif du fichier. Nous avons bien travaillé toute pour réussir le parrainage avec propre logiciel.  » Je ne suis pas plan B de personne, j’ai mon parti, j’ai mes ambitions donc ses paroles venant de certains personnes sont infondés. Être plan B d’un coalition ou parti politique d’un personne je suis pas ses genres d’homme politique… » a-t-il conclu, le président Boubacar Camara.

Présidentielle 2024: Karim Wade contestera sa non-admissibilité devant les juridictions internationales

Suite à la déclaration du Conseil constitutionnel rendant irrecevable sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février, Karim Wade, fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, annonce son intention de saisir les juridictions internationales pour défendre son droit à participer au scrutin.

Karim Wade, qui réside au Qatar depuis sa libération de prison en 2016, est le seul parmi les 21 candidats dont la candidature a été déclarée irrecevable par le Conseil constitutionnel. Le rejet est basé sur un recours déposé par un autre candidat contestant la véracité de la déclaration sur l’honneur de Wade concernant sa double nationalité, française et sénégalaise.

Karim Wade dénonce la décision du Conseil constitutionnel comme étant « scandaleuse » et une « atteinte flagrante à la démocratie ». Il conteste le fondement de la décision, affirmant avoir depuis longtemps renoncé à sa nationalité française et considérant que la décision viole son droit fondamental de participer à l’élection présidentielle.

Face à ce qu’il qualifie de « complot judiciaire », Karim Wade annonce son intention de saisir les juridictions internationales, dont la Cour de justice de la CEDEAO, pour contester la décision du Conseil constitutionnel. Il considère que cette démarche est nécessaire pour défendre ses droits et rétablir sa candidature.

La décision du Conseil constitutionnel et la réaction de Karim Wade ajoutent une dimension controversée à un contexte électoral déjà tendu. Avec plusieurs candidats écartés pour diverses raisons, dont des condamnations définitives, l’élection présidentielle au Sénégal s’annonce comme un moment clé avec une vingtaine de candidats en lice.

La contestation de Karim Wade devant les juridictions internationales promet de maintenir la tension autour de l’élection présidentielle sénégalaise. L’issue de cette démarche pourrait avoir des implications significatives sur le déroulement du scrutin et susciter un débat plus large sur les processus électoraux et la participation politique au Sénégal.

Récapitulatif : 20 candidats retenus pour la présidentielle au Sénégal, Sonko et Wade écartés, deux femmes en lice

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a publié la liste définitive des 20 candidats retenus pour l’élection présidentielle prévue le 25 février. Parmi les candidats écartés figurent Ousmane Sonko, actuellement en prison et Karim Wade, fils de l’ex-président Abdoulaye Wade. La liste comprend des personnalités politiques telles que le Premier ministre Amadou Bâ, les anciens chefs de gouvernement Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne, ainsi que deux femmes, Rose Wardini et Anta Babacar Ngom.

La décision du Conseil constitutionnel a été attendue avec impatience, et elle a confirmé l’élimination d’Ousmane Sonko en raison de sa condamnation récente et de l’inéligibilité qui en découle. Karim Wade a également été exclu en raison de sa double nationalité française et sénégalaise, selon le Conseil.

Le Conseil constitutionnel a jugé que la déclaration sur l’honneur de Karim Wade, affirmant qu’il avait exclusivement la nationalité sénégalaise, était inexacte au moment de son dépôt, en raison de la non-rétroactivité des effets du décret consacrant sa renonciation à la nationalité française.

L’élection présidentielle de 2024 est historique, car elle marque la première fois que le Sénégal voit autant de candidats en lice, soit 20 au total. Cela contraste avec la présidentielle de 2019 qui avait retenu cinq candidats. Parmi les candidats retenus, deux femmes participeront à cette élection, Rose Wardini, gynécologue et actrice de la société civile, et Anta Babacar Ngom, entrepreneure et ex-directrice de la SEDIMA.

La situation politique reste tendue à moins d’un mois et demi du scrutin, avec une incertitude quant à l’issue de l’élection qui se déroulera sans la participation du président sortant, Macky Sall, qui a décidé de ne pas se représenter. Le Premier ministre Amadou Bâ est le candidat du pouvoir choisi par Macky Sall.

Ousmane Sonko semble choisir son candidat : Diomaye Faye

Suite à la publication de la liste des candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, Ousmane Sonko, leader de l’ex-Pastef actuellement en prison, a semblé indiquer son choix en modifiant la photo de couverture de sa page Facebook officielle.

Il est à noter que Diomaye Faye avait bénéficié des parrainages de 13 députés de Pastef et avait promis de se retirer si la candidature d’Ousmane Sonko était validée. Le choix final de Sonko pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique sénégalais dans les prochaines semaines.

Karim Wade annonce son intention de saisir les juridictions internationales après le rejet de sa candidature

Suite au rejet de sa candidature à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a annoncé qu’il comptait saisir les juridictions internationales pour contester cette décision.

Le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevable la candidature de Karim Wade en raison de sa double nationalité au moment de sa déclaration d’honneur datée du 22 décembre 2023. Karim Wade qualifie cette décision de « scandaleuse » et d' »atteinte flagrante à la démocratie ». Il estime que cette décision repose sur des « prétextes fallacieux » et constitue une violation de son « droit fondamental de participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ».

Sur les réseaux sociaux, Karim Wade a affirmé qu’il participera « d’une manière ou d’une autre » au scrutin du 25 février. Il a également annoncé son intention de saisir les juridictions internationales, dont la Cour de justice de la CEDEAO, pour défendre son droit à la candidature.

Amadou Ba, Candidat de BBY : Prêt pour la campagne électorale

Le Conseil constitutionnel a validé la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, dont Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) au Sénégal. Suite à cette validation, Amadou Ba a exprimé sa satisfaction et s’est tourné vers la préparation de la campagne électorale.

Amadou Ba, également Premier ministre du Sénégal, a salué la décision du Conseil constitutionnel, qu’il considère comme un tournant décisif dans le processus électoral du pays. Il a souligné la vitalité de la démocratie sénégalaise sous le contrôle d’institutions républicaines fortes et impartiales.

Le candidat de la coalition BBY a déclaré : « À partir d’aujourd’hui, notre attention est portée sur la préparation de la campagne électorale qui nous donnera l’occasion de partager avec nos compatriotes notre offre programmatique pour un Sénégal prospère dans l’unité, la stabilité et la paix. »

Amadou Ba a lancé un appel à toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais pour qu’ils contribuent à faire de l’élection présidentielle un moment fort de consolidation de la démocratie et du renforcement des institutions de la République.

Il a également exhorté les militants et sympathisants de la coalition BBY à une forte mobilisation et à un engagement sans faille pour assurer une victoire éclatante dès le premier tour, le soir du 25 février 2024.

Amadou Ba, en tant que candidat de la coalition BBY, se tourne vers la prochaine étape du processus électoral, prêt à partager son programme avec les électeurs et appelant à une mobilisation active en vue de remporter l’élection présidentielle.

Réaction de Mamadou Lamine Diallo suite au rejet de la Candidature de Karim Wade

Suite au rejet de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle de 2024 par le Conseil constitutionnel, Mamadou Lamine Diallo, candidat à cette élection, a exprimé son mécontentement dans un tweet. Il a critiqué l’acharnement, selon lui, de Macky Sall, Amadou Ba et BBY (Benno Bokk Yakaar) contre Maître Abdoulaye Wade et sa famille.

Mamadou Lamine Diallo a exprimé son étonnement face à la décision du Conseil constitutionnel et a déclaré sur Twitter : « Franchement, il m’est difficile de comprendre l’acharnement de Macky Sall, de Amadou Ba et de BBY contre Maître Abdoulaye Wade et sa famille ». Il a souligné que Karim Wade a fait preuve de courage patriotique en renonçant à sa nationalité française, acquise de manière involontaire à sa naissance.

Mamadou Lamine Diallo a conclu son tweet en indiquant que « la lutte pour le renforcement de l’État de droit se poursuit ».

Le Conseil constitutionnel a rejeté la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle de 2024. Cette décision a suscité des réactions et des critiques de la part de certains acteurs politiques, dont Mamadou Lamine Diallo.

La réaction de Mamadou Lamine Diallo n’a pas été unanimement bien accueillie sur les réseaux sociaux, certains internautes exprimant leur désaccord avec sa position. La question de la candidature de Karim Wade et les divergences politiques continuent de susciter des débats passionnés au Sénégal.

Rejet de la candidature d’Ousmane Sonko par le Conseil Constitutionnel pour des raisons légales

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a annoncé le rejet de la requête de l’opposant Ousmane Sonko pour participer à l’élection présidentielle de 2024, citant des motifs juridiques. Cette décision découle de la condamnation de Sonko à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis dans une affaire de diffamation l’opposant au ministre Mame Mbaye Kan Niang.

Les sept membres du Conseil constitutionnel ont précisé que, conformément à l’article L.125 du Code électoral, ils effectuent toutes les vérifications nécessaires pour s’assurer de la validité des candidatures. La condamnation d’Ousmane Sonko dans une affaire de diffamation le rend inéligible pendant 5 ans, en vertu de l’article L.30 du Code électoral. Ainsi, la requête d’Ousmane Sonko a été rejetée.

Le Conseil constitutionnel a également abordé l’absence de l’attestation confirmant le versement de la caution, un élément qui a conduit à l’irrecevabilité de la candidature de Sonko. Ils ont déclaré que cette absence était imputable à des défaillances de la Caisse des Dépôts et Consignations (Cdc), qui avait reçu le chèque certifié de Sonko mais avait refusé de lui remettre une attestation.

Le Conseil constitutionnel a souligné que, bien que le contrôle des parrainages soit une condition nécessaire pour la recevabilité des candidatures, il n’est pas suffisant en soi. Ils ont noté que le dossier de Sonko ne contenait pas toutes les pièces exigées par la loi, mais que cette lacune ne pouvait pas lui être reprochée, car elle était indépendante de sa volonté.

Ousmane Sonko avait introduit une requête après avoir été écarté de la course à la présidentielle au stade du parrainage. Cette décision du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte politique tendu à l’approche des élections présidentielles prévues le 25 février 2024.

Liste définitive des Candidats à la Présidentielle 2024 : Ousmane Sonko et Karim Wade écartés par le Conseil Constitutionnel

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a publié sa liste définitive des candidats en vue de l’élection présidentielle prévue en 2024. L’annonce confirme la participation de Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye, malgré des recours déposés à leur encontre. En revanche, les candidatures d’Ousmane Sonko, leader de l’ex-Pastef, et de Karim Wade, président de la coalition K24, ont été rejetées.

Mamadou Badio Camara, président du Conseil constitutionnel, a présenté les résultats après que lui et son équipe ont quitté les locaux du Conseil, mettant ainsi fin à une période d’incertitude entourant ces candidatures controversées. La décision de déclarer le dossier de Karim Wade irrecevable et de ne pas retenir la candidature d’Ousmane Sonko pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais.

Parmi les 18 autres candidats dont les dossiers ont été retenus, on retrouve des personnalités bien connues telles que Boubacar Camara, Déthié Fall, Khalifa Ababacar Sall, Idrissa Seck, et d’autres. Cette liste diversifiée reflète la pluralité des acteurs politiques engagés dans la course à la présidence.

La non-inclusion d’Ousmane Sonko, figure majeure de l’opposition, et de Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, pourrait intensifier les débats politiques dans les semaines à venir. Les partisans de ces deux leaders pourraient exprimer leur mécontentement, tandis que les autres candidats se préparent à une campagne électorale marquée par des enjeux cruciaux pour l’avenir du Sénégal.

Parmi les candidats retenus, des personnalités émergent comme des prétendants sérieux à la magistrature suprême. Les électeurs auront désormais l’opportunité de considérer un large éventail d’options lors du scrutin, chacune représentant des visions et des programmes différents pour le futur du pays.

La scène politique sénégalaise est désormais fixée, ouvrant la voie à une campagne présidentielle pleine de dynamisme, d’anticipations et d’enjeux pour la nation ouest-africaine. Les yeux seront rivés sur les candidats confirmés alors qu’ils cherchent à convaincre les électeurs et à façonner le destin politique du Sénégal pour les années à venir.

Journée de Réflexion : l’Amicale des Administrateurs Civils du Sénégal approfondit la décentralisation et la territorialisation des Politiques Publiques

La Journée de réflexion de l’Amicale des Administrateurs civils du Sénégal s’est tenue récemment sous la présidence d’Alioune Badara Diop, Secrétaire Général adjoint du gouvernement et représentant du Premier Ministre. La thématique centrale de cet événement était « La territorialisation des politiques publiques : quels leviers pour la mise en œuvre ? ». Diverses personnalités, dont le gouverneur de la région de Dakar et le président de l’association des anciens gouverneurs du Sénégal, ont participé à cette journée. Le président de l’Amicale, El Hadji Habib Kandji, a souligné l’importance de la territorialisation dans le contexte de l’Acte III de la décentralisation.

El Hadji Habib Kandji a exprimé la volonté de l’Amicale des Administrateurs civils de demeurer un lieu de réflexion sur les problématiques contemporaines liées à l’État et à l’Administration. Il a rappelé que la territorialisation des politiques publiques a été consacrée par l’État, en particulier au cours de la dernière décennie. L’Acte III de la décentralisation, en 2014, a approfondi ce processus en l’ancrant davantage dans la réalité des territoires, afin de favoriser leur développement endogène.

El Hadji Habib Kandji a souligné le rôle central des administrateurs civils dans la conception, la mise en œuvre, le contrôle, le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Il a rappelé que la territorialisation consiste à adapter l’action de l’État aux spécificités de chaque territoire, en prenant en compte ses ressources et potentialités.

Alioune Badara Diop, représentant du Premier Ministre, a indiqué que depuis 2012, le gouvernement sénégalais a modifié sa démarche et son paradigme en matière de politique publique. La déconcentration et l’Acte III de la décentralisation ont été initiés pour mettre en œuvre la territorialisation des politiques publiques, rapprochant ainsi les services publics de la population. Il a souligné l’importance cruciale des administrateurs civils dans le bon fonctionnement de l’État, notant qu’ils occupent une place significative au sein de l’administration sénégalaise.

El Hadji Habib Kandji a conclu en soulignant l’importance des échanges entre les différents acteurs territoriaux, y compris les associations d’élus locaux, les corps de contrôle, la société civile et le secteur privé. Il a exprimé sa conviction que les réflexions issues de cette journée contribueront à la mise en œuvre de politiques publiques territorialisées, générant des impacts positifs pour les citoyens. Ces conclusions seront soumises au gouvernement pour favoriser une mise en œuvre plus efficace des politiques publiques au niveau territorial.

Coalition MLD 2024 : Mamadou Lamine Diallo désigne l’honorable Théodore Cherif Monteil Directeur de campagne

À quelques heures de la publication officielle de la liste des candidats pour les élections présidentielles de 2024 au Sénégal, le président de la coalition MLD (Mouvement pour la Libération de la Démocratie), Mamadou Lamine Diallo, a tenu une conférence de presse pour remercier les Sénégalais de leur soutien dans le processus de parrainage. L’occasion a également été saisie pour annoncer la nomination de l’honorable Théodore Cherif Monteil en tant que directeur de campagne de la coalition MLD tekki 2024.

Mamadou Lamine Diallo a exprimé sa confiance dans le fait que la coalition MLD sera inévitablement présente sur la liste définitive des candidats, saluant le soutien des citoyens, de la diaspora, des partenaires, et des multiples alliés qui ont permis de franchir les obstacles du parrainage. Il a ensuite annoncé la nomination de l’honorable Théodore Cherif Monteil au poste de directeur de campagne pour les élections présidentielles de 2024.

Dans son discours, Mamadou Lamine Diallo a souligné l’acceptation de cette responsabilité par Théodore Cherif Monteil avec modestie, humilité, et un esprit de sacrifice, mettant en avant la compréhension de l’enjeu patriotique et citoyen de l’alternative qu’ils représentent.

Le président de la coalition MLD tekki 2024 a évoqué quelques-uns des engagements de son programme, notamment la réconciliation des Sénégalais avec les institutions, des réformes profondes dans l’éducation, la santé, l’alimentation, la sécurité, et la création d’emplois.

Théodore Cherif Monteil a également pris la parole pour exprimer son honneur face à sa nomination en tant que directeur de campagne. Il a souligné la responsabilité qui accompagne cette fonction, consistant à coordonner l’ensemble des équipes au sein de la coalition pour assurer la victoire éclatante de Mamadou Lamine Diallo lors du scrutin.

Les deux leaders ont évoqué des mesures urgentes qui seront prises dès avril 2024 pour résoudre les problèmes immédiats des citoyens. Ils ont exprimé leur vision d’un Sénégal économiquement prospère d’ici 2040-2045, mettant en avant le potentiel de la jeunesse talentueuse du pays.

En conclusion, Mamadou Lamine Diallo a renouvelé ses remerciements au peuple sénégalais et a exprimé sa confiance en une victoire collective pour construire un avenir meilleur.

Des partisans de Karim Wade devant le Conseil constitutionnel en réaction aux rumeurs de rejet de sa candidature

Des partisans de Karim Wade se sont rassemblés devant les locaux du Conseil constitutionnel ce samedi matin, en réaction aux rumeurs persistantes concernant le possible rejet de la candidature de leur leader à l’élection présidentielle du 25 février. Des informations non confirmées font état d’une décision imminente du Conseil constitutionnel, qui aurait rejeté tous les recours déposés après la publication de la liste provisoire des candidats.

Selon des sources relayées par le journal L’EnQuêtePlus, le Conseil constitutionnel aurait déjà pris sa décision, notamment en ce qui concerne le recours déposé par Thierno Alassane Sall concernant la double nationalité de Karim Wade.

Un groupe de partisans, principalement des femmes, arborant des t-shirts, casquettes et foulards à l’effigie de Karim Wade, s’est rendu devant le Conseil constitutionnel. Après plusieurs heures d’attente, la police a sommé les manifestants de quitter les environs du Conseil constitutionnel.

La situation reste tendue, avec une attente palpable parmi les partisans de Karim Wade. La publication de la liste définitive des candidats retenus est prévue au plus tard à minuit ce 20 janvier 2024. Les partisans de Karim Wade restent vigilants et espèrent une décision favorable de la plus haute juridiction du pays.

Le Dakarois Quotidien N°086 – du 20 et 21/01/24

Le Dakarois Quotidien N°086 – du 20 et 21/01/24
🔴 CAN 2024 – Sénégal-Cameroun: Le choc d’une épopée sportive et émotionnelle

Appel à une gestion transparente de l’information dans le contexte électoral au Sénégal

Dans un contexte électoral marqué par une rupture de confiance entre les acteurs politiques, le Collectif des organisations de la société civile (COSCE) au Sénégal a souligné l’importance d’une gestion transparente et équidistante de l’information. Cet appel a été lancé lors d’un atelier portant sur les « enjeux et défis de la gestion de l’information pour une élection présidentielle crédible, transparente et apaisée ».
Le professeur Babacar Gaye, membre du COSCE, a insisté sur la nécessité d’une information transparente dans un contexte politique tendu. Il a souligné l’importance du rôle des médias et des journalistes dans la préservation de la stabilité et de la paix sociale. Selon lui, une mauvaise ou fausse information pourrait entraîner des troubles et des violences.


Le président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), Migui Marame Ndiaye, a rappelé l’importance de la vérification des faits et a souligné que les journalistes doivent rester aux aguets pour assurer la crédibilité de l’information. Il a mis en avant la nécessité de sauvegarder les fondamentaux du métier, dont la vérification des faits.
Alain Ayadokoun, directeur résident de la National Democratic Institute (NDI), a abordé les défis auxquels les médias sont confrontés, notamment la nécessité de fournir des informations vérifiées tout en préservant leur indépendance.
Dans un appel à la responsabilité, le COSCE a encouragé les acteurs de la presse à faire preuve de transparence, de responsabilité et d’équidistance dans le traitement de l’information pendant la période électorale. Cette démarche vise à contribuer à des élections crédibles, transparentes et apaisées.

Docteur Cheikh Tidiane Dieye : L’écho d’une passion inébranlable avant le face-à-face contre la Cameroun

À la veille du choc tant attendu entre les Lions de la Téranga et la Côte d’Ivoire, le Docteur Cheikh Tidiane Dieye a réitéré sa ferveur et son soutien indéfectible à l’équipe nationale sénégalaise. Cette deuxième sortie du Docteur Dieye ne fait que renforcer l’aura d’enthousiasme et d’optimisme qui entoure la campagne de la CAN 2023.

Le Docteur Cheikh Tidiane Dieye a une fois de plus démontré sa capacité à insuffler de l’énergie et de la détermination à la nation sénégalaise, faisant de lui une voix incontournable dans le soutien à l’équipe nationale. La tanière des Lions résonnera certainement des rugissements de milliers de supporters ce soir, portant les espoirs du Sénégal vers une nouvelle victoire mémorable.

Contentieux électoral : Amadou Ba conteste la candidature de Diomaye Faye devant le Conseil constitutionnel

Le document souligne que l’article 821 du COCC concerne principalement les associations d’éducation et culturelles, mais que l’article 2 de la loi N 68-08 du 26 mars 1968, modifiant le COCC, étend cette restriction aux dirigeants de partis politiques dissous. Ces derniers sont limités à réaliser des actes nécessaires pour la liquidation du parti ou pour contester les décisions administratives ou judiciaires relatives à la dissolution.

Il est argumenté dans le document d’Amadou Ba que les dirigeants de partis dissous ne peuvent réaliser aucun acte en dehors de ces contextes spécifiques. Le document souligne également la gravité des faits ayant conduit à la dissolution de PASTEF, estimant qu’ils menacent l’ordre public, la démocratie et les fondements des institutions républicaines. Il est évoqué que de telles infractions devraient entraîner des conséquences selon l’article 81-2ème du Code Pénal, qui définit le complot en cas de résolution d’agir concertée entre deux ou plusieurs personnes.

Amadou Ba demande, sur la base de ces arguments et dispositions légales, l’invalidation de la candidature de Diomaye Faye à l’élection présidentielle. L’affaire sera désormais examinée par le Conseil constitutionnel dans le cadre du contentieux électoral en cours.

Scandale Financier à Guédiawaye: La Gestion douteuse du Maire Ahmed Aïdara

Guédiawaye, une commune paisible de la région de Dakar, se retrouve au cœur d’un scandale financier qui soulève des inquiétudes quant à la rigueur et à l’expérience de gestion du maire Ahmed Aïdara. L’affaire, impliquant un virement par erreur de 79 millions de francs CFA du Trésor public, met en lumière des failles dans la supervision et la transparence au sein de l’administration municipale.

Manque de Rigueur Administrative :
La première faille apparente dans cette affaire est le manque de rigueur administrative. L’erreur dans le virement semble découler d’une confusion lors de l’appel d’offres pour la fourniture de fournitures scolaires. Le secrétaire en charge de cette tâche aurait dû exercer un contrôle plus strict pour éviter de telles erreurs, mettant ainsi en doute la compétence et la rigueur du personnel municipal.

Responsabilité du Comptable de la Mairie :
Une gestion financière appropriée est cruciale pour toute administration municipale. Dans ce cas, la responsabilité du comptable de la mairie est remise en question. Un contrôle financier adéquat aurait dû être effectué pour garantir que les transactions sont conformes aux procédures établies. Le manque de supervision adéquate sur de telles opérations financières soulève des préoccupations sur la gestion des fonds publics.

Opacité et Manque de Transparence :
Le mystère entourant le destinataire du virement de 79 millions de francs CFA et les circonstances qui ont conduit à cette erreur soulève des questions sur la transparence de l’administration municipale. Les citoyens de Guédiawaye méritent de savoir comment de telles erreurs peuvent se produire et qui est responsable de cette confusion financière.

Appels à la Reddition de Comptes :
Face à ces révélations troublantes, la population de Guédiawaye appelle à une reddition de comptes. Le maire Ahmed Aïdara doit non seulement clarifier sa position dans cette affaire, mais aussi prendre des mesures immédiates pour renforcer les procédures administratives et financières au sein de la mairie.
Le scandale financier à Guédiawaye souligne la nécessité urgente d’une gestion plus rigoureuse, transparente et responsable au sein de l’administration municipale. Les citoyens méritent une explication claire sur la manière dont de telles erreurs ont pu se produire et des mesures correctives immédiates doivent être prises pour restaurer la confiance dans la gestion des ressources publiques.


Cheikh Kane

Amadou Ba salue la richesse culturelle de la Casamance : Le Bois Sacré, un trésor ancestral à préserver

Le Ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a exprimé sa reconnaissance envers la richesse culturelle de la Casamance lors de sa visite à Oussouye. Il a particulièrement souligné l’importance du Bois Sacré, un élément emblématique des traditions et des rites ancestraux de la région.

La Casamance, réputée pour son patrimoine culturel unique, est également connue pour ses traditions riches et variées. Le Bois Sacré, gardien de coutumes ancestrales, incarne l’héritage culturel profondément enraciné de la région. Le Ministre Amadou Ba a tenu à exprimer sa gratitude envers le Roi Sibiloumbaye Diédhiou et les gardiens dévoués de ces traditions, qui jouent un rôle essentiel dans la préservation du patrimoine culturel de la Casamance.

La visite du Ministre à Oussouye a été marquée par l’enthousiasme et l’accueil chaleureux des habitants. Cette manifestation d’engagement envers la préservation des traditions et la valorisation du patrimoine culturel contribue à renforcer le lien entre les autorités gouvernementales et les communautés locales.

La Casamance, en plus de ses attraits naturels, se distingue par sa diversité culturelle, représentant un atout majeur pour le tourisme et le développement régional. La reconnaissance du Bois Sacré et des coutumes locales par le Ministre Amadou Ba souligne l’importance de préserver ces éléments uniques qui contribuent à l’identité culturelle de la Casamance.

Les remerciements exprimés par le Ministre témoignent de l’importance accordée par le gouvernement à la préservation et à la promotion du patrimoine culturel du Sénégal, en particulier dans des régions telles que la Casamance, qui jouent un rôle clé dans l’enrichissement de la diversité culturelle nationale.

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