Mamadou Lamine Diallo : «Se soumettre à la décision du CC… qui peut sauver le pays »

Les considérations évoquées par le Président Macky Sall à la commission devant statuer sur la date de la présidentielle, lors de son speech de clôture au dialogue, concernant le ramadan, le carême, les fêtes de Pâques ainsi que le Daaka n’ont pas de sens pour Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki. Selon lui, devant le Jury du dimanche, il y a toujours quelque chose au Sénégal. « Il y a des Ziarra tout le temps. Non, non, je ne crois pas que ce soit des arguments. Honnêtement, pendant le mois de ramadan, il y a eu la bataille de Badr. Ce qui est valable, c’est ce que le Conseil a dit avant le 2 avril. Et à partir du 2 avril, vous ne pourrez pas prolonger votre mandat. Tout le reste, ce sont des hypothèses peut-être de travail, si je vais être gentil. Voilà où on en est », a expliqué le candidat à la Présidentielle. 

Pour lui, » le Conseil constitutionnel, aujourd’hui, c’est le rempart de la République. Et si demain, le Conseil dit qu’il valide la date du 2 juin, ce qu’il a retenu lors des échanges au dialogue, moi, je me soumets. Je suis cohérent. Même si je ne suis pas d’accord, je me soumets. Même si le Conseil valide la reprise partielle du processus ».

Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo souligne que sachant que le mandat de Macky est terminé le 2 avril, ce sera au Conseil constitutionnel de donner la direction. « Ce sera au Conseil constitutionnel de prendre une décision, pour dire, le 2 avril, Macky Sall n’est plus président de la République sénégalaise. Et donc, c’est le Conseil constitutionnel, et qui, à mon avis, a le pouvoir, et devra le faire. Et sa décision va s’imposer à tout le monde, y compris à l’armée, y compris à la police, y compris à la justice, y compris à l’administration. C’est ça qui va sauver la République au Sénégal ».

Cependant, le candidat précise que « le Conseil constitutionnel a pris un arrêt ou, en tout cas, a pris des décisions pour dire, premièrement, quelque chose d’extrêmement important, que le mandat du président de la République se termine le 2 avril et que la proposition de loi votée à l’Assemblée nationale qui veut modifier l’article 31 est anticonstitutionnelle. Ça, c’est extrêmement important. Pour le système. Pour l’avenir du Sénégal. Pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest. Donc, c’est réglé définitivement, en tout cas, du point de vue de la loi et de la Constitution, qu’on ne peut pas prolonger le mandat de Macky Sall d’une heure, d’une minute, d’une seconde ».

Marche pacifique à Walaldé : L’île à Morphil exprime ses remerciements au Président Macky Sall

Les habitants de l’île à Morphil, sous la direction du coordonnateur du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA) et maire de Walaldé, Moussa Sow, ont organisé une marche pacifique pour exprimer leur gratitude envers le Président Macky Sall pour ses réalisations au Sénégal, notamment dans le département de Podor.

Réunissant des participants de toutes les zones de l’île à Morphil, la marche a été marquée par des pancartes de remerciements à la main et des tee-shirts à l’effigie du Président Macky Sall, symbolisant la reconnaissance des habitants envers le chef de l’État.

Moussa Sow, maire de Walaldé et instigateur de cette manifestation, a souligné l’impact historique des réalisations du Président Macky Sall, en particulier pour avoir complètement désenclavé le département de Podor.

« Le Président Macky Sall a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du Sénégal et demeurera dans la mémoire collective du pays. Je propose aux autorités administratives, aux décideurs et aux maires des communes traversées par cette route de l’île à Morphil de la nommer ‘route Macky Sall’. Aujourd’hui est un jour exceptionnel. Macky Sall a été un dirigeant exceptionnel à tous égards. Après 12 ans de magistère, il est du devoir de tous les Sénégalais de rendre hommage au Président Macky Sall, qui a contribué à instaurer l’équité territoriale », a déclaré le coordinateur du PUMA, mobilisant ainsi les participants à cette marche pacifique.

Cette manifestation témoigne de la reconnaissance et de l’appréciation des habitants de l’île à Morphil envers les efforts déployés par le Président Macky Sall pour le développement et l’amélioration des conditions de vie dans la région.

Violences Politiques à Dakar : Le Caméraman de Mediasénégal blessé

Dans le contexte tendu des affrontements entre les partisans de Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall à Dakar, un événement tragique supplémentaire est venu s’ajouter : le blessé du cameraman de Mediasénégal et Ledakarois.sn. Ces heurts, qui ont secoué la capitale sénégalaise, ont entraîné des conséquences dramatiques pour de nombreux citoyens, y compris ceux travaillant dans les médias.

Le caméraman, identifié comme étant Ben Bass Dieng, a été grièvement blessé alors qu’il couvrait les affrontements entre les partisans des deux camps politiques rivaux. Les circonstances précises de sa blessure n’ont pas été immédiatement clarifiées, mais il a été transporté d’urgence à une clinique située à Grand Yoff pour recevoir des soins médicaux.

Cette attaque contre un professionnel des médias est un rappel poignant des dangers auxquels sont confrontés les journalistes et les travailleurs des médias lorsqu’ils exercent leur métier dans des environnements politiquement chargés et potentiellement violents. Les journalistes jouent un rôle crucial dans la société en fournissant des informations impartiales et en rendant compte des événements qui se déroulent, et leur sécurité doit être garantie en toutes circonstances.

Nous condamnons fermement cet acte de violence contre le caméraman de Mediasénégal et Ledakarois.sn, ainsi que toute forme de violence dirigée contre des professionnels des médias. Les journalistes ne doivent pas être pris pour cibles dans les conflits politiques, et il est impératif que les autorités prennent des mesures pour garantir leur sécurité et leur protection lorsqu’ils couvrent des événements de ce genre.

Sénégal : Rassemblement du Front de Résistance interrompu par des affrontements

Un rassemblement organisé par le Front de Résistance, une coalition d’entités politiques et de la société civile, visant à exiger la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président Macky Sall, a été émaillé d’incidents violents à Dakar, samedi dernier.

Les militants et les activistes se sont réunis sur le terrain des HLM à Grand Yoff en réponse à l’appel du Front de Résistance Fippu. Leur objectif était de demander l’organisation d’une élection présidentielle avant le 2 avril, date à laquelle le mandat du président actuel arrive à terme.

Cependant, des troubles ont éclaté lorsque le discours du représentant de Khalifa Ababacar Sall a été perturbé par des huées, menant à des affrontements entre les partisans de Khalifa Ababacar Sall et ceux de l’opposant emprisonné, Ousmane Sonko. Pendant que les partisans de Sonko scandaient le nom de leur leader, des jets de pierre ont été échangés entre les deux camps, mettant fin à la manifestation.

Le Front de Résistance Fippu, nouvellement formé, comprend 16 candidats à l’élection présidentielle ainsi que divers mouvements politiques et de la société civile.

La crise politique au Sénégal a été exacerbée par le report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février. Cette décision a été prise après l’abrogation du décret présidentiel convoquant les électeurs, suite à des allégations de corruption visant des juges chargés de valider les candidatures.

Le Conseil constitutionnel a ultérieurement jugé inconstitutionnelle une loi reportant l’élection au 15 décembre, et a ordonné l’organisation du scrutin dans les meilleurs délais. Malgré cela, le président Macky Sall a confirmé son intention de quitter ses fonctions le 2 avril, date à laquelle son mandat prend fin.

Cette série d’événements témoigne de la polarisation croissante de la scène politique sénégalaise et des défis auxquels est confronté le pays dans le processus électoral en cours.

Loi d’amnistie : les affaires Sonko-Adji Sarr et Sonko-Mame Mbaye Niang exclues

Malgré l’annonce d’une loi d’amnistie couvrant les faits survenus entre 2021 et 2024, les affaires impliquant Ousmane Sonko et Adji Sarr, ainsi que celle opposant Sonko à Mame Mbaye Niang, demeurent pendantes devant les juridictions compétentes, rapporte Les Échos.

Le projet d’amnistie, qui devrait être soumis au vote de l’Assemblée nationale avant sa promulgation par le président Macky Sall, exclut spécifiquement ces affaires. Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Justice, avait déjà apporté des éclaircissements à ce sujet sur le plateau de la 7TV.

Un juriste interviewé par le journal explique que ces affaires sont considérées comme des litiges privés et ne rentrent pas dans le cadre du projet d’amnistie actuel. Selon lui, l’amnistie annoncée par le président de la République vise uniquement les faits liés aux émeutes ayant entraîné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. Ces émeutes ont conduit à l’arrestation d’Ousmane Sonko, de Bassirou Diomaye Faye, et de nombreux militants de Pastef (parti dissous), poursuivis pour divers chefs d’accusation tels que l’appel à l’insurrection et les actes compromettant la sécurité publique.

Ainsi, bien que la loi d’amnistie soit destinée à offrir une forme de clémence pour les événements survenus pendant la période spécifiée, elle ne couvrira pas les affaires relevant du domaine privé ou ne relevant pas directement des troubles publics et des violences urbaines.

Cette exclusion des affaires impliquant Sonko et d’autres personnalités politiques met en lumière les limites et les contours précis de la loi d’amnistie, soulignant la nécessité de clarifications juridiques et de transparence dans l’application de telles mesures.

Politique de promotion et de soutien aux femmes : Les douze recommandations de Amadou Ba

Le Premier ministre Amadou Ba a présidé, ce vendredi 1 mars, une réunion interministérielle sur ‘’l’évaluation et la définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes’’. À l’issue de la rencontre, douze recommandations ont été formulées.

1. Le Ministre de la Famille veillera à institutionnaliser la tenue annuelle  d’un Conseil interministériel sur genre et développement pour  partager le rapport annuel sur l’autonomisation de la femme, la  revue de la politique d’égalité homme-femme, la réponse aux  violences faites aux femmes et aux enfants ;

2. Le Ministre de la Femme prendra les dispositions utiles, en relation  avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement pour  soumettre, à validation, le projet de décret portant création du  Conseil national des Femmes du Sénégal ;

3. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre des Finances  prendra les mesures nécessaires pour la réalisation, au niveau de  chaque département, d’une maison de la femme en vue de soutenir  les initiatives de développement socio-économique des femmes ;

4. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre de la Justice et  le ministre, Secrétaire général du Gouvernement mettra en place un  comité technique chargé de proposer, au Gouvernement, la révision  de certaines dispositions du Code de la Famille.

5. Le Ministère de la Femme prendra les mesures nécessaires pour  procéder à la distribution de la carte Jaboot qui est un véhicule de  protection sociale, d’accès aux soins de santé, à l’éducation des  enfants et l’entreprenariat féminin à 2 millions de femmes, en 2024, pour la phase pilote ;

6. Le Ministre du Commerce en relation avec le ministre des Finances,  de l’Economie, veillera à accentuer l’assistance technique en vue  d’atteindre 15 000 PME et PMI de femmes et coopératives dans le  cadre programme du Programme d’accélération de la compétitivité  et l’Emploi (PACE) ;

7. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre des Finances  prendra les mesures utiles pour accompagner et faciliter l’accès des  Petites et moyennes entreprises femmes à la commande  publique pour atteindre les 2% dédiés ;

8. Le Ministre de Finances soumettra, à validation, une proposition  d’une dotation spéciale de la ligne nano-crédit de la DER/FJ, d’une  enveloppe de 150 milliards FCFA en trois ans, pour accompagner  davantage les initiatives d’auto-emplois des femmes ;

9. Le ministre des Finances prendra les dispositions pour la sécurisation  de la Contribution forfaitaire à la charge des employeurs (CFCE) et  la mobilisation de 30 milliards, sur trois ans, pour renforcer les  moyens d’intervention du 3FPT au bénéfice des femmes ;

10.Le Ministre de la Santé en relation avec le ministre des Finances et  le ministre de la Femme, veillera au paiement de l’extension des  motivations allouées aux Badiénou Gokh ;

11.Le Ministre du Développement communautaire procédera à la  finalisation de la loi d’orientation de protection sociale adoptée, le  21 février 2024, en Conseil des ministres pour sa transmission à l’Assemblée nationale ;

12.Le Ministre de la Femme prendra, en relation avec toutes les parties  prenantes, les mesures idoines pour une parfaite organisation de  l’édition 2024 de la journée internationale de la femme sur le thème  « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».

Madiambal Diagne accuse Ousmane Sonko et ses partisans dans l’affaire de l’agression de Maimouna Ndour Faye

Suite à l’agression de la journaliste Maimouna Ndour Faye, le célèbre éditeur Madiambal Diagne pointe du doigt Ousmane Sonko et ses partisans. Dans un post sur les réseaux sociaux, le patron du groupe Avenir Communication met en cause le leader politique et ses partisans, qu’il accuse d’être responsables de la menace pesant sur la paix civile et sur la liberté des journalistes.

Depuis trois ans, Madiambal Diagne affirme avoir attiré l’attention sur ces dangers, mettant en garde contre les risques encourus par les journalistes libres en raison des actions de Ousmane Sonko et de ses partisans. Il exprime également ses regrets face au projet de loi d’amnistie envisagé en faveur de ces agresseurs présumés.

L’accusation de Madiambal Diagne intervient dans un contexte tendu, alors que l’enquête sur l’agression de Maimouna Ndour Faye est en cours. Les déclarations du patron du groupe Avenir Communication risquent d’alimenter davantage les tensions entre les différents acteurs politiques et médiatiques au Sénégal.

Mamadou Djigo, DG de l’ANAT, salue les efforts de Macky Sall dans la Gestion Foncière

Lors d’une réunion avec les maires de l’organisation Radel, Mamadou Djigo, Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), a exprimé son soutien à la coordination intercommunale et a salué les réalisations du président Macky Sall dans la gestion foncière du Sénégal. Découvrez ses propos dans cette vidéo.

Le Dakarois Quotidien N°121 – du 01/03/24

Le Dakarois Quotidien N°121 – du 01/03/24
🔴 Sidiki Kaba – Election présidentielle: « Après le 2 Avril sans Macky Sall tout le processus électoral sera repris »

Sénégal : Macky Sall met en garde le Conseil constitutionnel sur la date de la présidentielle

Dans une récente déclaration, le Président Macky Sall a émis une mise en garde sévère à l’égard du Conseil constitutionnel concernant la fixation de la date de l’élection présidentielle. Selon des sources rapportées par L’Observateur, le chef de l’État sénégalais affirme être le seul habilité à décider de la date du scrutin présidentiel, rejetant ainsi toute intervention du Conseil constitutionnel à ce sujet.

Des proches du président partagent cette position, soulignant que si le Conseil constitutionnel impose une date, Macky Sall pourrait choisir de ne pas convoquer le corps électoral, arguant qu’il n’y est pas obligé.

Lors du Conseil des ministres de mercredi, Macky Sall aurait rappelé que le rôle du Conseil constitutionnel se limite à valider les candidatures, régler les litiges électoraux et publier les résultats, sans avoir le pouvoir de fixer la date du scrutin. Le Président aurait également utilisé un ton menaçant envers le Conseil constitutionnel en cas de prise de décision contraignante.

Le Président Sall aurait évoqué la possibilité de recourir à des pouvoirs exceptionnels prévus par l’article 52 de la Constitution pour éviter ou surmonter les crises, voire même dissoudre l’institution judiciaire si nécessaire.

Ces déclarations interviennent après que le dialogue national, qui s’est tenu récemment, ait proposé la date du 2 juin pour le premier tour de l’élection présidentielle. Les conclusions de ce dialogue seront soumises au Président lundi prochain, avant d’être transmises au Conseil constitutionnel pour avis.

Cette position de Macky Sall est contestée par la plupart des candidats à la présidentielle, qui invitent le Conseil constitutionnel à constater l’absence d’initiative du Président et à fixer lui-même la date du scrutin en conséquence.

Dans cette atmosphère tendue, l’avenir politique du Sénégal reste incertain, avec des débats constitutionnels et politiques en cours sur les pouvoirs présidentiels et l’indépendance des institutions.

Le Dakarois Quotidien N°120 – du 29/02/24

Le Dakarois Quotidien N°120 – du 29/02/24
🔴 Adoption du projet de loi d’amnistie: Vers la réconciliation nationale ou l’impunité contestée ?

Dialogue National : Macky Sall Opte pour la prudence avant la Présidentielle

Le président Macky Sall du Sénégal semble adopter une approche réfléchie et prudente dans le processus de fixation de la date de l’élection présidentielle, suite aux deux jours de discussions intensives lors du dialogue national. Alors que la pression politique et sociale monte dans le pays, le président a choisi de prendre le temps nécessaire pour évaluer les recommandations et conclusions du dialogue avant de prendre des décisions définitives.

Dans un communiqué émis par le conseil des ministres ce mercredi 28 février, il est annoncé que le président recevra le rapport du dialogue national lors d’une audience prévue pour le lundi 4 mars 2024. Cette démarche témoigne de la volonté du chef de l’État de ne pas précipiter les choses et de garantir un processus décisionnel réfléchi et transparent.

En conformité avec les dispositions de l’article 92 de la Constitution sénégalaise, Macky Sall prévoit également de saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national. Cette étape est cruciale pour assurer la légitimité et la légalité des décisions prises dans le cadre du processus électoral.

Malgré le boycott de la majorité de l’opposition politique et d’une partie de la société civile, le président Sall affirme que le dialogue national a permis de formuler des propositions significatives pour ajuster le calendrier électoral et garantir un processus électoral crédible et inclusif. Il estime que ces propositions, élaborées dans un esprit de consensus et de réalisme, offrent une base solide pour la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Cette approche prudente et délibérée de la part du président Macky Sall témoigne de sa volonté de prendre en compte les diverses perspectives et opinions exprimées lors du dialogue national. Plutôt que de céder à la pression politique ou sociale, il privilégie une approche basée sur la consultation, le dialogue et la prise de décision éclairée.

Alors que le Sénégal se prépare à une période électorale cruciale, marquée par des enjeux politiques majeurs et des tensions croissantes, la prudence et la responsabilité dans la conduite du processus électoral sont plus que jamais essentielles pour assurer la stabilité et la légitimité du système démocratique du pays.

Dans l’attente des prochains développements, les citoyens sénégalais et la communauté internationale observent avec attention la suite des événements, dans l’espoir que les décisions prises par les autorités sénégalaises favoriseront la démocratie, la paix et la stabilité dans le pays.

Adoption du projet de loi d’amnistie des violences politiques par le Conseil des ministres sénégalais

Le gouvernement sénégalais a franchi une étape décisive dans le processus de réconciliation nationale en adoptant un projet de loi d’amnistie des faits liés aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette décision fait suite à l’engagement pris par le président Macky Sall lors de l’ouverture du dialogue national, où il avait promis de proposer une loi d’amnistie générale pour ces événements.

Ce projet de loi, examiné et adopté lors de la réunion du Conseil des ministres de mercredi, sera prochainement présenté à l’Assemblée nationale pour être débattu et voté. Le gouvernement s’engage à agir dans les meilleurs délais pour que cette initiative puisse être concrétisée.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte de recherche de réconciliation nationale, comme l’a souligné le président Macky Sall lors de son discours d’ouverture du dialogue national. Les violences politiques survenues entre 2021 et 2024 ont entraîné des pertes humaines, des blessures et des détentions, nécessitant une réponse politique et juridique pour apaiser les tensions et favoriser le pardon.

À travers cette loi d’amnistie, le gouvernement entend effacer les faits liés aux manifestations politiques de ces années, tant du côté des forces de l’ordre que des manifestants. Cet acte vise à tourner la page sur ces épisodes douloureux de l’histoire récente du pays et à ouvrir la voie à un avenir pacifique et inclusif pour tous les citoyens.

Il convient de noter que cette décision intervient dans un climat où la question de la justice et de la réconciliation occupe une place centrale dans le débat public. La société sénégalaise attend désormais avec intérêt le débat parlementaire autour de ce projet de loi et ses implications pour l’avenir du pays.

Le Conseil des ministres du Sénégal se penche sur les enjeux nationaux et internationaux : Retour sur les décisions clés de la réunion du 28 février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au Dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie.

Le Chef de l’Etat a salué l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Dans cette dynamique, le Président de la République recevra le rapport du dialogue national, lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024.

Conformément à l’article 92 de la Constitution, le Président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national.

Le Président de la République a, par ailleurs, magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.

A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil sa volonté de faire adopter ce jour un projet de loi d’amnistie, qui sera présenté à l’Assemblée nationale dans les meilleurs délais. En outre, le Président de la République a invité le Gouvernement à mettre en œuvre des mesures d’assistance en faveur des familles des personnes décédées lors de manifestations.

Poursuivant sa communication sur les droits des consommateurs, le Président de la République a rappelé ses orientations et les efforts consentis par l’Etat avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de faire le point sur : (i) l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022, (ii) la politique de maitrise des prix des denrées de consommation courante.

En cette période de Carême et très prochainement de Ramadan, le Président de la République a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations.

A ce titre, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’Etat dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués.

Le Président de la République a invité, dès lors, le Ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs de l’écosystème du Commerce, en vue d’anticiper et de juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés.

Le Chef de l’Etat a enfin indiqué l’urgence d’asseoir une stratégie de renforcement des droits des Consommateurs dans le contexte de l’organisation de la Journée internationale des droits des Consommateurs, le 15 mars 2024.

Saisissant l’occasion de la célébration le vendredi 1er mars 2024, de la Journée internationale de la Protection civile, le Président de la République a rappelé les réalisations notables constatées, pour renforcer la transformation et la montée en puissance de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP), dont la présence territoriale, les équipements, les ressources humaines et la doctrine d’intervention ont été améliorés de façon significative depuis 2012.

Dans cet élan, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre, auprès du Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et de la Sécurité de proximité de poursuivre l’accélération de la mise en œuvre territoriale de la Stratégie nationale de la Protection civile en liaison avec les collectivités territoriales, les autorités administratives déconcentrées, les acteurs privés et les communautés.

Au demeurant, le Chef de l’Etat a signalé l’importance de veiller à la sécurité civile des établissements recevant du public, des marchés, espaces commerciaux et édifices publics notamment, mais également à l’audit et aux contrôles systématiques des bâtiments menaçant ruine, ainsi que des établissements et infrastructures classés.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur le désenclavement de la région naturelle de Casamance et de la liaison maritime Dakar- Ziguinchor, en demandant au Premier Ministre de prendre avec les Ministres concernés toutes les dispositions urgentes et adéquates en vue d’accélérer le développement des systèmes de transport terrestres, maritimes et aériens desservant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • le Conseil interministériel consacré au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam ;
  • les concertations avec la Communauté universitaire ;
  • la réception de génisses à haut potentiel laitier ;
  • la situation de la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement ;
  • la situation du paiement des bourses de sécurité familiale.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale;
  • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers, le démarrage du super calculateur et le lancement du Nano satellite « Gainde-Sat » ;
  • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :

  • le projet de loi portant amnistie ;
  • le projet de décret modifiant le décret n° 2020 – 1788 du 23 septembre 2020 portant création d’une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’Aquaculture, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme et des Loisirs, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs, en remplacement de Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Mamadou Lamine Bara GUEYE, titulaire d’un Master of Business Administration (MBA) en Qualité Hygiène Sécurité et Environnement, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives.
  • Monsieur Pape Sambare NDIAYE, Administrateur civil principal, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Fait à Dakar, le 28 février 2024

Le Ministre du Commerce, de la Consommation

et des Petites et moyennes Entreprises,

Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim FOFANA

Seydi Gassama: « Macky Sall n’a jamais été un homme de paix » – Un regard critique sur la proposition de Loi d’Amnistie

La proposition de loi d’amnistie annoncée par le président Macky Sall a suscité une vive réaction de la part de Seydi Gassama, directeur exécutif de Amnesty International section Afrique. Dans une déclaration publique, Gassama a exprimé son opposition ferme à cette initiative, arguant que le chef de l’État n’a jamais été un homme de paix et que ses actions récentes contredisent les valeurs de justice et de démocratie.

Dans son message, Seydi Gassama pointe du doigt le comportement du président Sall envers ses adversaires politiques. Selon lui, plutôt que d’opter pour un dialogue constructif et une conciliation, le président a choisi de persécuter et de marginaliser ses opposants les plus notables, notamment Karim Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko, en utilisant des tactiques politiques et judiciaires discutables pour les éliminer du paysage politique.

Le directeur exécutif d’Amnesty International section Afrique affirme que cette stratégie du président Sall a sapé les fondements de la démocratie au Sénégal, en étouffant la voix de l’opposition et en restreignant les libertés civiques. Cette répression politique, selon Gassama, a contribué à créer un climat de méfiance et de tension au sein de la société sénégalaise, alimentant ainsi les troubles sociaux et les manifestations qui ont éclaté ces dernières années.

Gassama souligne également les conséquences tragiques de cette répression, en mettant en lumière les pertes humaines et les atteintes aux droits de l’homme survenues lors des manifestations qui ont secoué le pays entre mars 2021 et février 2024. Près de 60 personnes ont perdu la vie, des dizaines ont été soumises à la torture et à des mauvais traitements, et environ un millier ont été emprisonnées arbitrairement. Ces événements, selon Gassama, témoignent du climat de répression et d’intimidation qui règne sous le régime de Macky Sall.

Dans un appel poignant à la fin de son message, Seydi Gassama rejette catégoriquement la proposition de loi d’amnistie et dénonce tout acte de déni de justice. Il appelle à la responsabilité et à la transparence de la part du gouvernement sénégalais, exhortant les autorités à respecter les droits fondamentaux de tous les citoyens et à œuvrer pour une véritable démocratie et un État de droit au Sénégal.

La prise de position de Seydi Gassama reflète les préoccupations croissantes au sein de la communauté internationale concernant la situation des droits de l’homme et de la démocratie au Sénégal. Alors que le pays est confronté à des défis socio-politiques majeurs, les appels à la justice, à la responsabilité et au respect des droits fondamentaux résonnent de plus en plus fort, appelant à une action urgente et concertée pour promouvoir la paix et la stabilité dans le pays.

Conseil des ministres : Un moment clé dans la crise politique au Sénégal

Le Conseil des ministres prévu ce mercredi au Sénégal sera particulièrement scruté, alors que le pays est plongé dans une crise politique suite au report de l’élection présidentielle prévue initialement le 26 février. Les débats s’intensifient autour de la date du scrutin et de la question de l’amnistie générale.

Date de l’élection présidentielle :

Le chef de l’État Macky Sall doit prendre une décision cruciale concernant la date de l’élection présidentielle, après les recommandations issues du « dialogue national » qui s’est tenu récemment. Plusieurs participants ont suggéré que le scrutin soit organisé après le 2 avril, date de l’expiration du mandat de M. Sall. Des propositions évoquent le 2 juin comme date possible pour l’élection, mais des opinions divergentes subsistent quant à cette échéance.

Une proposition de maintien de Macky Sall au pouvoir jusqu’à l’installation de son successeur a également été avancée, soulevant des préoccupations constitutionnelles et politiques. Certains acteurs politiques craignent que cette prolongation ne soit une manœuvre pour favoriser le camp présidentiel ou pour permettre à M. Sall de s’accrocher au pouvoir.

Amnistie générale :

Parallèlement à la question de la date de l’élection, un projet de loi d’amnistie générale est également attendu lors du Conseil des ministres. Cette amnistie est considérée comme une réponse à la crise déclenchée par le report de l’élection présidentielle. Cependant, cette initiative suscite également des controverses, notamment en ce qui concerne les conditions de son application et son impact sur la justice et la vérité.

Réactions et incertitudes :

Les propositions émanant du « dialogue national » ont été accueillies avec méfiance par une partie de la classe politique et de la société civile, notamment ceux qui ont boycotté le dialogue. Des interrogations persistent quant à l’acceptation de ces propositions par le président Macky Sall et la réaction des opposants au report de l’élection.

La situation reste donc incertaine, avec des enjeux constitutionnels et politiques majeurs en jeu. La réaction du Conseil constitutionnel, qui avait précédemment exprimé son opposition au report de l’élection, ainsi que la mobilisation de l’opposition et de la société civile seront également déterminantes dans les développements à venir de la crise politique au Sénégal.

Présidentielle 2024 : Les défis de la réintégration des candidats spoliés, dont Karim Wade

Le dialogue national, clôturé hier, a abouti à plusieurs propositions concernant le processus électoral pour la présidentielle de 2024. Outre la fixation de la date du 2 juin pour le scrutin présidentiel, les discussions ont porté sur la réévaluation du sort des candidats dits spoliés, avec la possibilité de les réintégrer dans la course électorale.

Parmi ces candidats, le cas de Karim Wade a suscité une attention particulière. Sa candidature, initialement validée, a été ultérieurement rejetée par le Conseil constitutionnel en raison de sa double nationalité.

L’analyse d’expert met en lumière les défis juridiques et les complications potentielles qui pourraient découler de la réintégration des candidats spoliés. Selon le Pr Amath Ndiaye, maître de conférences en droit public à l’UCAD, la proposition de réévaluation des candidatures risque de créer un véritable imbroglio. Il souligne que les critères et la procédure de sélection des candidats à réintégrer ne sont pas clairement définis, ce qui pourrait entraîner une confusion supplémentaire.

Le Pr Ndiaye met en avant l’article 34 de la Constitution pour appuyer son argumentation, soulignant que seuls les cas de décès, d’empêchement définitif ou de retrait d’un candidat entre l’arrêt de la publication de la liste des candidats et le premier tour justifient une telle procédure. Or, dans le cas présent, aucune de ces conditions n’est remplie, ce qui rend la réintégration des candidats spoliés, y compris Karim Wade, juridiquement difficile voire impossible.

Il met également en garde contre les conséquences potentielles d’une telle démarche sur la tenue même de l’élection présidentielle, soulignant que si ces questions ne sont pas résolues de manière adéquate, le processus électoral pourrait être compromis.

Ainsi, la réintégration des candidats spoliés reste un défi majeur pour les autorités sénégalaises, nécessitant une approche prudente et conforme à la loi pour éviter toute crise juridique ou politique.

Le Dakarois Quotidien N°119 – du 28/02/24

Le Dakarois Quotidien N°119 – du 28/02/24
🔴 3ème Date Proposée pour l’Élection Présidentielle: Le 2 Juin Retenu par le Dialogue National

Dialogue national : capacités dynamiques en mouvement (par Dr Ousseynou TOURE)

Les acteurs du dialogue national ont usé des ressources-compétences pour enclencher un processus d’échanges, mais, malheureusement sans un effet direct sur les citoyens. Avec un réel risque, sur un horizon non-maîtrisé, dans un contexte conflictuel très changeant. Notre parti-pris s’analyse à l’aune d’une meilleure prise en compte de l’agir sociologique et des intelligences locales.

UN : les propos liminaires du Chef de l’État n’ont pas exercé une influence positive sur la suite des échanges. En l’espèce, le seul usage des ressources tangibles et intangibles (présence des acteurs institutionnels, secret des délibérations, code électoral, Constitution, posture étatique…) et des compétences clefs (maîtrise des éléments de langage, de la stratégie politique, de la posture cognitive…) ne suffisent plus pour atteindre des résultats. Il y a lieu de prendre en considération l’artefact psychologique des différentes parties prenantes. Dès lors, la question qui se pose est celle du lien qui existe entre l’adoption d’un Considérant qualitatif (vérité des faits et des dires) et l’atteinte des résultats. En d’autres termes, en quoi la fixation sur un Considérant qualitatif peut influencer les résultats attendus ?

Le Considérant qualitatif projeté par le Chef de l’État envers l’opinion publique, renvoie d’une part, particulièrement à l’exploitation du contenu des textes juridiques (Code électoral et Constitution) et, d’autre part, à la gestion des relations transversales avec plusieurs acteurs institutionnels comme politique. Le résultat est connu ; il s’agit de retenir une date et une gestion de l’après 2 avril 2024, à la suite d’une décision unilatérale. Or, il me semble que le contenu des textes juridiques s’avère incomplet, pour servir d’arbitre, et de surcroît, pour être à la base d’une manifestation d’un fort consensus, même si les décisions du Conseil constitutionnel s’appliquent à Tous. C’est pourquoi, dès le départ, la lettre du dialogue est biaisée. Et dans l’esprit, le « Je » présidentiel est à l’opposé du « Nous » rassembleur de l’Opposition (16/19 candidats validés). La conséquence immédiate est les autres candidats spoliés vont produire des éléments de langage spoliés, et du coup, une apnée cognitive mettant tous les corps constitués ainsi que les citoyens, très mal à l’aise et donnant l’impression de fragments et bribes de messages insuffisamment reliés, à l’image d’une improvisation. La prise de décision issue du dialogue sur la base d’un léger consentement ne fera que craqueler notre démocratie. Pourquoi alors provoquer un capharnaüm de mauvais aloi ?

Surement le Considérant qualitatif s’adosse sur des transformations permanentes. La cristallisation sur le développement des relations transversales avec une bonne partie de l’Opposition (les recalés) et quelques membres de la société civile, sont des exemples de ces transformations permanentes. A y voir de près, ce Considérant qualitatif maladroitement élaboré renseigne sur la fragilité du processus. Il est liberticide et pernicieux. Dès lors, le dialogue qualitatif devra être porté par le prochain Président pour accorder plus d’importance à l’évaluation et à l’amélioration des points d’attention dans leur ensemble.

DEUX : Le Considérant quantitatif est relatif au poids numérique des participants au dialogue. Certains protagonistes politiques misent sur une pluralité de participants, pour, (peut-être ?), crédibiliser les résultats qui en sortiront. Les tenants de cette option semblent vouloir passer par le plus long chemin, au-delà des délais prévisionnels, pour ne pas aller, au plus vite, aux élections. D’autres acteurs ont fait émerger la notion de la quantité gratuite, avec l’idée que les 19 candidats validés qui devraient être au cœur du dialogue risquent de saper l’obtention de consensus. Dans ce prolongement, la non-participation de 16 candidats validés, au dialogue, par un contournement tactique, dénature les enjeux des échanges. Il en résulte donc que la mise en place d’un dialogue inclusif provoquerait, à l’état des choses, des changements dans la tenue des élections, les prises de décisions et les perspectives au sein de l’État et des états-majors politiques. Ce dialogue inclusif affecterait certainement les objectifs attendus, c’est-à-dire, la tenue des élections avant 02 avril. Cette affectation, difficilement mesurable, se ressent immédiatement dans le fonctionnement normal de nos institutions, la plupart, en hibernation. Ainsi, l’on peut dire que le fait de miser sur la quantité, en termes de participation, serait une projection d’une contre-performance future. Ici, la qualité doit être de rigueur, au détriment de la quantité. La tenue d’un dialogue avec les 16, permet de sublimer leurs efforts fournis lors des parrainages, de valoriser leur statut social d’homme/femme politique et de valider leurs contenus programmatiques. Toute chose parmi tant d’autres qui repose réellement sur un agir social dans ce contexte de frugalité politicienne.

TROIS : Le Considérant financier et économique n’a pas été convoqué pour mobiliser les acteurs socio-politiques au dialogue. Et pourtant, me semble-t-il, c’est le plus important. Une invite articulée autour des enjeux financiers et économiques avec des impacts réels sur notre PIB (risque de chute), sur les conditions de vie des populations, sur le rétrécissement du pouvoir d’achat, apparaît opportune. C’est pourquoi, une nouvelle intelligence collective basée sur les impacts économiques et financier s’impose. Comment réunir tous les acteurs sans positionner, de façon tranchée, la donne économique et financière, de la tenue urgente des élections ? Privilégier les considérants outre qu’économique et financier me paraît réducteur, en termes d’approche et de stratégie de sortie de crise. Porter des œillères n’incluant pas la donne économique et financier obère l’action de développement que le dialogue pourrait charrier. Pour mieux mesurer les effets de ce statut quo politique, une approche qui mobilise à la fois, le qualitatif, le quantitatif et le financier, c’est-à-dire qualimètrique serait indispensable. Cela sera d’autant plus utile qu’il permettra de mesurer les impacts et surtout d’intégrer tous les éléments véridiques inhérents à la gestion des hommes, des femmes et de leurs humeurs. Le plus court chemin doit être une ligne droite vers la vérité, rectiligne vers les élections et sans anicroche vers le développement économique. Cela paraît simple non ! Toute autre approche serait superflue et nous mènera vers le chaos. Qu’Allah nous en préserve.

Au total, ici, le paradoxe d’une prise de décision unilatérale, en porte-à-faux avec la normalité d’une entité démocratique, requiert, pour sa solution, des capacités dynamiques. Celles-ci devraient mettre l’accent sur le caractère instable de la position politique avantagée des uns et des autres dans un environnement qui change rapidement et de façon continue. Ainsi, les chapelles politiques doivent s’appuyer sur des capacités dynamiques pour apprendre du processus et modifier leurs bases et ressources dans le temps, afin de maintenir le pays dans un environnement apaisé. Réfléchissons SENEGAL.

Dr Ousseynou TOURE,

Spécialiste en communication et formation

Date de l’élection présidentielle : Un consensus trouvé pour le 2 juin

Après des jours de discussions intenses et de débats au sein du dialogue national, une lueur d’espoir émerge enfin. Lors de la réunion à huis clos des commissions du dialogue national ce mardi 27 février au Centre International de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio, un consensus a été trouvé concernant la date de l’élection présidentielle.

Selon des sources proches des négociations rapportées par Seneweb, la commission politique a proposé que la présidentielle soit fixée au 2 juin 2024. Cette proposition marque un pas important vers la résolution de la crise politique qui secoue le pays depuis le report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février.

Parallèlement, une autre commission aurait suggéré que le chef de l’État assure la transition jusqu’à l’élection de son successeur. Cette proposition, bien que n’étant pas encore confirmée officiellement, soulève des questions importantes quant à la gestion de la période pré-électorale et à la garantie de la stabilité politique du pays.

Il est à noter que la décision finale concernant la date de l’élection présidentielle sera soumise au chef de l’État, qui devra ensuite la présenter au Conseil Constitutionnel pour validation. Cette étape constitue un jalon crucial dans le processus visant à assurer un déroulement pacifique et démocratique de l’élection présidentielle.

En attendant une confirmation officielle, cette proposition de fixer la présidentielle au 2 juin marque un moment clé dans le dialogue national et offre un espoir de sortie de crise pour le Sénégal.

Mme Khady Fall Tall appelle le Président Macky Sall à prendre la meilleure décision

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, Mme Khady Fall Tall, porte-parole de l’organisation « Eutou Diam », a lancé un appel au Président Macky Sall, l’invitant à prendre la meilleure décision pour l’avenir du pays. Cette déclaration intervient dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, notamment en ce qui concerne la date de l’élection présidentielle et les controverses entourant les candidatures.

Dans son discours, Mme Khady Fall Tall a souligné l’importance pour le chef de l’État de faire preuve de sagesse et de responsabilité dans ses choix, afin de garantir la stabilité et la prospérité du Sénégal. Elle a également appelé à un dialogue inclusif et transparent, où toutes les parties prenantes peuvent exprimer leurs opinions et contribuer à la recherche de solutions consensuelles.

En tant que représentante de la société civile, Mme Khady Fall Tall a insisté sur la nécessité de placer l’intérêt national au-dessus de toute considération partisane ou personnelle. Elle a souligné que les décisions prises aujourd’hui auront un impact significatif sur l’avenir du pays et sur la vie de millions de citoyens sénégalais.

L’appel de Mme Khady Fall Tall résonne comme un rappel de l’importance de la démocratie, de la gouvernance transparente et de la consultation populaire dans la prise de décision politique. En ces temps de défis et d’incertitudes, il est essentiel que les dirigeants du Sénégal écoutent la voix du peuple et agissent dans l’intérêt supérieur de la nation.

En conclusion, Mme Khady Fall Tall et l’organisation « Eutou Diam » appellent le Président Macky Sall à faire preuve de leadership et de vision pour guider le Sénégal vers un avenir meilleur. Ils lui demandent de prendre des décisions éclairées et équitables, dans le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Dialogue National : Un pilier de la démocratie et de l’Unité Nationale

Le Sénégal a récemment été le théâtre d’un événement politique majeur avec la tenue du Dialogue National, une plateforme de discussion où une diversité d’acteurs politiques, de représentants de la société civile et de citoyens engagés se sont réunis pour débattre des questions cruciales qui façonnent l’avenir du pays. Cet article se penchera sur l’importance du Dialogue National en tant que pilier de la démocratie et de l’unité nationale au Sénégal.

Le Dialogue National intervient dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, notamment en raison du report de l’élection présidentielle et des controverses entourant les candidatures. Convoqué par le chef de l’État, cet événement visait à réunir les différentes parties prenantes pour discuter de questions essentielles telles que la gouvernance politique et économique, la justice sociale et la cohésion nationale.

Durant plusieurs jours, les participants ont eu l’opportunité de partager leurs préoccupations, leurs idées et leurs visions pour l’avenir du pays. Les discussions ont porté sur une variété de sujets, reflétant la diversité des opinions et des perspectives au sein de la société sénégalaise. Malgré les divergences, certains points de convergence ont émergé, tels que la nécessité de renforcer les institutions démocratiques et de promouvoir la transparence.

Le Dialogue National a permis de mettre en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal, mais aussi les nombreuses opportunités qui s’offrent au pays. La jeunesse dynamique et l’entrepreneuriat en plein essor ont été identifiés comme des atouts majeurs pour le développement économique et social. Cependant, des défis persistants tels que la pauvreté et le chômage nécessitent une attention urgente.

En fin de compte, le Dialogue National représente une étape importante sur le chemin vers un Sénégal plus inclusif, prospère et démocratique. En favorisant le dialogue, la compréhension mutuelle et la recherche de solutions communes, le pays peut surmonter ses divisions et avancer vers un avenir meilleur pour tous ses citoyens. L’unité nationale, la tolérance et le respect de la diversité culturelle sont des valeurs fondamentales qui doivent guider cette démarche.

Le Dialogue National au Sénégal témoigne de la volonté du peuple sénégalais de construire un avenir meilleur pour tous. En unissant leurs forces et en travaillant ensemble, les Sénégalais peuvent surmonter les défis qui se dressent sur leur chemin et bâtir une société plus juste, plus équitable et plus prospère. Le Dialogue National est un rappel de l’importance de la démocratie, du respect des droits de l’homme et de l’engagement envers l’unité nationale.

Thione Niang : « Ce dialogue est le socle de notre démocratie, nous devons aller aux élections avant… »

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, Thione Niang, entrepreneur et figure influente de la société civile, a exprimé son point de vue sur l’importance de cette rencontre et sur la nécessité d’aller aux élections dans un futur proche.

Pour Thione Niang, le Dialogue National représente un pilier fondamental de la démocratie sénégalaise. Il a souligné l’importance de cette plateforme comme moyen de favoriser le dialogue, la concertation et la recherche de solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Selon lui, cet événement offre une opportunité précieuse de rassembler les différentes parties prenantes de la société pour discuter des questions essentielles et œuvrer ensemble à la construction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens.

En ce qui concerne les élections, Thione Niang a plaidé en faveur d’une organisation rapide et transparente du scrutin présidentiel. Il a souligné l’importance de respecter le calendrier électoral et de garantir des élections libres, justes et démocratiques. Pour lui, il est essentiel que le peuple sénégalais puisse exercer son droit de vote dans un climat de confiance et de transparence.

Thione Niang a également insisté sur la nécessité de préserver la stabilité politique et sociale du pays dans cette période pré-électorale. Il a appelé à éviter toute forme de tension ou de confrontation et à privilégier le dialogue et la recherche de consensus entre les différents acteurs politiques et sociaux.

Thione Niang a réaffirmé son engagement envers la démocratie et l’avenir du Sénégal. Il a encouragé tous les citoyens à participer activement au processus démocratique et à œuvrer ensemble pour la construction d’une société plus juste, plus inclusive et plus prospère. Selon lui, le Dialogue National et les élections à venir sont des étapes cruciales dans cette démarche, et il est essentiel que tous les acteurs s’engagent pleinement dans ce processus pour assurer un avenir meilleur pour le Sénégal.

Ahmed Khalifa Niasse plaide pour la participation de Karim Wade aux élections lors du Dialogue National

Le Dialogue National au Sénégal, entamé récemment, a été le théâtre de débats animés et de prises de position marquantes. Parmi les voix influentes ayant participé à cet événement crucial, celle d’Ahmed Khalifa Niasse s’est distinguée en plaidant pour la participation de Karim Wade aux élections présidentielles.

Ahmed Khalifa Niasse, figure politique respectée au Sénégal, a mis en avant l’importance de l’inclusivité dans les processus électoraux. Son plaidoyer en faveur de Karim Wade, dont la candidature à la présidentielle avait été rejetée par le Conseil constitutionnel, a attiré l’attention et suscité des débats passionnés.

Selon Ahmed Khalifa Niasse, exclure Karim Wade du processus électoral constituerait une erreur politique et une violation des principes démocratiques fondamentaux. Il a souligné la nécessité de respecter les droits politiques de tous les citoyens, y compris ceux qui expriment des désaccords avec le gouvernement en place.

En plaidant pour la participation de Karim Wade aux élections, Ahmed Khalifa Niasse a insisté sur l’importance de créer un environnement politique ouvert et inclusif, où toutes les voix sont entendues et toutes les perspectives sont prises en compte. Il a appelé à la mise en place de conditions équitables et transparentes pour permettre à tous les candidats de concourir sur un pied d’égalité.

La position de Ahmed Khalifa Niasse intervient dans un contexte de tensions politiques et de contestations autour du processus électoral au Sénégal. Son appel au dialogue et à l’inclusivité reflète l’aspiration à un débat démocratique constructif et à la recherche de solutions consensuelles pour l’avenir du pays.

Le plaidoyer de Ahmed Khalifa Niasse lors du Dialogue National souligne l’importance de cette plateforme comme lieu de délibération démocratique et d’échange d’idées, où les différents acteurs de la société peuvent exprimer leurs opinions et contribuer à façonner le cours politique du Sénégal.

Présidentielle 2024 : Rose Wardini se retire de la course et décide de jouer un rôle clé

Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », a pris la décision de se retirer de la course à la présidentielle de 2024 suite à des accusations d’irrégularités liées à sa nationalité franco-sénégalaise. Malgré son retrait officiel, elle a annoncé son intention de continuer sa campagne en vue de l’élection présidentielle, avec pour objectif de jouer un rôle influent dans le processus électoral à venir.

Arrêtée le 2 février pour des accusations d’escroquerie au jugement, de faux en écriture authentique et publique, ainsi que d’inscription sous une fausse qualité, Rose Wardini a été libérée sous contrôle judiciaire quatre jours plus tard. Ces accusations découlent du fait qu’elle aurait omis de mentionner sa double nationalité au moment du dépôt de sa candidature, seule la nationalité sénégalaise étant éligible pour les candidats à la présidence selon la loi.

Bien que sa candidature ait été retirée, Rose Wardini a décidé de poursuivre sa campagne, désormais en tant que faiseur de roi. Son directeur de campagne, Cheikhou Diakhaté, a affirmé lors d’une conférence de presse que malgré ce revers, leur mouvement continue de mobiliser et de briguer le maximum de suffrages. Leur objectif principal est de sensibiliser sur la question de la double nationalité, qu’ils estiment être victimes.

Contestant les accusations portées contre elle, Rose Wardini a affirmé avoir initié la procédure de renoncement à sa nationalité française dès le 1er août. Cependant, des retards dans le traitement de cette demande, notamment en raison des congés du personnel de l’ambassade française, ont entravé le processus.

Quant à ses intentions de soutien à un candidat, Rose Wardini n’a pas encore fait de choix formel, mais elle recherche un candidat partageant les principes et les objectifs de son mouvement pour lui accorder sa consigne de vote.

Ainsi, bien que retirée de la course à la présidence, Rose Wardini reste une figure à suivre dans le paysage politique sénégalais, avec une influence potentielle sur le résultat de l’élection à venir.

Dialogue National/Capitaine Diéye : Notre pays a été infiltré par des groupes organiser.

Lors du dialogue national en cours au Sénégal, le Capitaine Diéye a pris la parole pour partager ses préoccupations quant à la situation actuelle du pays. Son intervention a été marquée par des déclarations surprenantes, mettant en lumière des problèmes de sécurité et d’infiltration par des groupes organisés.

Le Capitaine Diéye a exprimé des inquiétudes concernant la sécurité nationale, soulignant que le pays avait été infiltré par des groupes organisés. Cette déclaration soulève des questions importantes sur les défis sécuritaires auxquels est confronté le Sénégal et la nécessité de prendre des mesures pour protéger la population et maintenir l’ordre public.

Face à cette menace potentielle, le Capitaine Diéye a appelé à la vigilance et à l’action de la part des autorités compétentes. Il a souligné l’importance de renforcer les capacités de sécurité et de coopérer avec les forces nationales et internationales pour contrer toute tentative d’infiltration ou d’activité criminelle sur le territoire sénégalais.

Pour faire face à cette menace, le Capitaine Diéye a plaidé en faveur d’un renforcement de la coordination entre les différentes agences de sécurité et de renseignement du pays. Il a également souligné l’importance de renforcer les capacités de surveillance et de contrôle aux frontières pour prévenir toute intrusion ou activité illicite.

L’intervention du Capitaine Diéye au dialogue national met en lumière les défis de sécurité auxquels est confronté le Sénégal et souligne l’importance de prendre des mesures pour protéger le pays contre toute menace potentielle. En sensibilisant sur ces questions, il contribue à susciter une prise de conscience collective et à mobiliser des efforts pour assurer la sécurité et la stabilité du pays.

Dialogue National : L’Engagement de l’ONG Ngoné Ndoye

Ngoné Ndoye a pris part au dialogue national en cours au Sénégal, marquant ainsi son engagement envers le processus démocratique et la construction d’un avenir meilleur pour le pays. Pour cette organisation non gouvernementale, il était impératif de participer à cette rencontre historique pour contribuer aux discussions sur les défis et les enjeux nationaux.

En tant qu’ONG, Ngoné Ndoye considère qu’il était de son devoir de venir écouter et contribuer aux débats du dialogue national. Cette participation reflète l’engagement de l’organisation envers la démocratie participative et son désir de jouer un rôle constructif dans la résolution des problèmes qui affectent la société sénégalaise.

Lors du dialogue national, Ngoné Ndoye a saisi l’occasion pour plaider en faveur des causes sociales qui lui sont chères. En mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les groupes les plus vulnérables de la société, tels que les enfants, les femmes et les personnes vivant dans la pauvreté, l’organisation a cherché à sensibiliser les décideurs sur l’importance de prendre des mesures concrètes pour améliorer leur situation.

La participation de Ngoné Ndoye au dialogue national contribue à renforcer la participation citoyenne dans le processus décisionnel du pays. En encourageant les citoyens et les organisations de la société civile à s’impliquer activement dans les débats politiques et sociaux, l’ONG promeut une gouvernance plus transparente, inclusive et démocratique.

La participation de l’ONG Ngoné Ndoye au dialogue national démontre son engagement envers la démocratie, la justice sociale et le développement durable au Sénégal. En travaillant en collaboration avec d’autres acteurs nationaux, l’organisation contribue à forger un avenir plus juste et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Dialogue National : Cheikh Tidiane Gadio Dénonce l’ingérence des médias étrangers et des chancelleries

Lors du dialogue national entamé ce lundi, Cheikh Tidiane Gadio, candidat recalé à l’élection présidentielle de 2024 et ancien membre de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, a vivement critiqué l’implication de certains médias internationaux et de certaines chancelleries dans la gestion de la crise politique sénégalaise. Une situation qu’il juge inacceptable.

« Ce qui me peine le plus dans cette crise, c’est l’ingérence des étrangers les plus influents et de certaines chancelleries », a déclaré l’ancien ministre des affaires étrangères. Il a particulièrement mis en cause le comportement de certaines radios internationales, les accusant de se comporter comme des acteurs majeurs de la vie politique sénégalaise. Selon lui, ces médias étrangers semblent penser que le destin du Sénégal est entre leurs mains, une situation qu’il considère comme inacceptable.

Sans citer explicitement de pays en particulier, Cheikh Tidiane Gadio a critiqué les diktats des grandes puissances mondiales, y compris celles qui se prétendent être des grandes démocraties. Il a souligné leur capacité à utiliser leur influence pour influencer les affaires intérieures du Sénégal, remettant en question leur légitimité à le faire. Selon lui, ces pays se positionnent comme des parties prenantes face aux défis que le Sénégal doit relever, une attitude qu’il considère comme une forme d’ingérence inacceptable.

Cheikh Tidiane Gadio a appelé le peuple sénégalais à comprendre les défis auxquels le pays est confronté, notamment la menace du terrorisme international, la présence des trafiquants de drogue et l’influence des lobbys pétroliers et gaziers. Il a insisté sur la nécessité de préserver la souveraineté nationale et de faire face aux défis internes et externes sans ingérence étrangère indue.

Les propos de Cheikh Tidiane Gadio reflètent les préoccupations croissantes au Sénégal concernant l’ingérence étrangère dans les affaires politiques du pays. Alors que le dialogue national se poursuit, il est crucial de trouver des solutions internes aux défis auxquels le pays est confronté, tout en préservant sa souveraineté et son indépendance.

Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24

Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24
🔴 Dialogue National: Macky Sall Renvoie la Balle au Conseil Constitutionnel

CEREMONIE D’OUVERTURE DU DIALOGUE NATIONAL : DISCOURS INTRODUCTIFDE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT MACKY SALL

« DU DIALOGUE ET DE LA RECONCILIATION NATIONALE POUR RENFORCER LE CONSENSUS ELECTORAL ET LA STABILITE DU SENEGAL »

CICAD, 26 FEVRIER 2024

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales,
Monsieur le Président du Conseil Economique, Social et Environnemental,
Mesdames, messieurs les Ministres d’Etat et Ministres,
Honorables Députés, Hauts Conseillers, et membres du CESE,
Mesdames, Messieurs les responsables des partis politiques et coalitions de partis politiques,
Notabilités religieuses et coutumières,
Mesdames, messieurs les représentants du secteur privé et des centrales syndicales,
Mesdames, messieurs les représentants de la société civile,
Mes chers compatriotes,
Chers invités en vos rangs et qualités,
Je tiens à vous remercier sincèrement pour le temps et les efforts que vous consacrez à ce rendez-vous majeur de la Nation sénégalaise.
Notre pays est confronté depuis quelques temps à une situation inédite, lourde de menaces sur la paix, la sécurité, la stabilité et le bien-être de la Nation.
Dans l’histoire des nations, il est des moments d’adversité auxquels il faut savoir mettre un terme, par le dialogue et le consensus, pour l’intérêt supérieur de la nation qui transcende les intérêts particuliers et partisans, sous peine d’aller vers des lendemains incertains.
Ce temps est venu pour la nation sénégalaise ; parce que la vie des Nations transcende la vie politique et appelle tout un chacun, au sens des responsabilités et de la patrie.
C’est pourquoi, je voudrais, à l’entame de mon propos, réaffirmer que je n’ai aucun agenda personnel. Je tiens à réaffirmer de façon claire et nette que le 02 avril 2024, marquera la fin de mon mandat. Je l’avais dit et je le maintiens.
Notre pays se retrouve à un carrefour important. Mon souhait c’est que nous puissions aller vers une élection apaisée, inclusive et transparente.
A cette fin, et dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale d’un projet de Loi d’Amnistie générale sur les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024.
Je souhaite, au-delà du souci légitime de justice et de redevabilité, que l’amnistie et le pardon, par leurs vertus salutaires pour la Nation, nous aident à surmonter ces moments difficiles, afin que notre cher pays se réconcilie avec lui-même, en remettant toutes ses forces vives autour de l’essentiel : c’est à dire, la sauvegarde de notre unité nationale, toutes sensibilités confondues, et la préservation de l’Etat de droit et de la République.
Cela permettra de pacifier l’espace politique, de raffermir davantage notre cohésion nationale et de maintenir le rayonnement démocratique de notre pays.
J’ai convoqué ce dialogue national dans cet esprit conformément à mon message du 3 février.
C’est le sens des échanges que j’ai eus depuis ce matin avant cette présente cérémonie.
Toutes les démocraties, même censées être les plus vieilles, ont leurs moments de fragilités, parfois ponctués de violence. Nous le savons tous et je n’ai nul besoin de donner des exemples.
Le dialogue et la concertation permettent justement de soigner ces fragilités et d’avancer dans la quête de l’idéal de démocratie.
C’est ce que j’ai toujours choisi. Par le dialogue sincère, notre démocratie se renforcera ; et malgré la charge des épreuves, nous resterons ainsi dans le bon sens de l’histoire ; celle des grandes Nations qui sortent encore plus fortes des épreuves qu’elles traversent.
Une formule bien de chez nous rappelle, à juste titre que :« RERO AMOUL NIAK WAKHTAN A AM ».
Sans revenir sur les péripéties du report du scrutin présidentiel, je rappelle qu’en prenant acte de la décision du Conseil constitutionnel qui s’inscrit dans le cadre des mécanismes normaux de la démocratie et de l’Etat de droit, j’ai indiqué ma volonté de faire exécuter ladite décision pour que le scrutin soit tenu dans les meilleurs délais.
En convoquant ce dialogue qui n’est pas le premier du genre, je n’ai qu’un seul objectif : trouver un consensus sur la date de la prochaine élection présidentielle afin que le scrutin se tienne dans les meilleures conditions d’organisation et de transparence qui en garantissent la crédibilité ; étant entendu qu’il se déroulera, comme d’habitude, sous observation nationale et internationale.
Je demeure convaincu que le peuple sénégalais, fort de son génie et de son attachement à la démocratie et à l’état de droit, trouvera à travers ce dialogue, les mécanismes appropriés, pour garantir la continuité de l’Etat.
Ma volonté et mon vœu le plus cher, c’est de faire tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais et dans la paix.
Le Gouvernement y travaille déjà pour une parfaite organisation logistique de l’élection présidentielle comme d’habitude.
Alors, Dialoguons. Restons sereins, responsables, pragmatiques et efficaces.
Chacun de nous doit se transcender et s’élever à la hauteur du Sénégal que nous voulons : un Sénégal de paix et de stabilité. C’est ce qui confirmera notre grandeur d’une Nation unie par une histoire et un destin communs.
Ce temps du sursaut et du dépassement devrait aussi consacrer le pardon, l’oubli et la réconciliation pour la paix indispensable à la cohésion nationale et à la poursuite de nos efforts de développement.
Je ne saurais clore mon propos sans remercier le peuple sénégalais pour sa confiance renouvelée durant ces douze dernières années. Je salue la maturité de notre peuple, sa sagesse et son attachement à un Sénégal démocratique et émergent.
Comme je me plais toujours à dire : nous sommes parce que le Sénégal est.
En restant attentif à vos préoccupations et propositions, je déclare ouvert le dialogue national.
Vive le Sénégal ! Vive la République !
Je vous remercie de votre aimable attention

Dialogue National : Une tentative de réconciliation Politique, selon Seydou Guèye

Le Sénégal, connu pour sa stabilité politique relative dans la région ouest-africaine, se trouve actuellement à un tournant crucial de son histoire politique. L’ouverture du dialogue national, présidé par le chef de l’État Macky Sall, intervient dans un contexte de crise politique marquée par des contestations électorales et des tensions croissantes au sein de la société sénégalaise.

Le 25 février 2024, le processus électoral a été interrompu, plongeant le pays dans une controverse sans précédent. Cette décision, prise par le Conseil constitutionnel, a suscité des réactions vives de la part de l’opposition politique et de la société civile. L’annulation d’une loi visant à reporter l’élection présidentielle, ainsi que la demande d’organiser le scrutin le plus vite possible, ont jeté le pays dans l’incertitude et ont exacerbé les tensions politiques.

Face à cette crise, le président Macky Sall a convoqué un dialogue national dans le but de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle. Cette initiative vise également à aborder d’autres questions cruciales, telles que l’amnistie pour les violences politiques survenues entre 2021 et 2024. L’objectif principal est de restaurer la confiance dans le processus électoral et de garantir des élections libres, transparentes et pacifiques.

Le dialogue national réunit une diversité d’acteurs politiques, de représentants de la société civile et de syndicats de travailleurs. Cependant, seize des dix-neuf candidats dont les dossiers ont été déclarés recevables par le Conseil constitutionnel ont choisi de boycotter cette concertation. De même, certaines organisations de la société civile ont décidé de s’abstenir de participer, mettant en lumière les profondes divisions qui persistent au sein de la société sénégalaise.

L’ouverture du dialogue national s’est déroulée à Diamniadio, dans un espace de discussion sans filtre, selon les propos du ministre, secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye. Les échanges entre les participants se veulent ouverts et constructifs, dans le but de parvenir à un large consensus sur les questions essentielles pour l’avenir politique du pays.

L’issue de ce dialogue national revêt une importance capitale pour l’avenir du Sénégal. La capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à trouver des solutions concertées déterminera la stabilité politique et sociale du pays dans les mois à venir. De la transparence et de l’inclusivité de ce processus dépendra la légitimité des décisions qui en découleront, et donc la crédibilité du régime politique sénégalais.

Le dialogue national au Sénégal représente une tentative de réconciliation politique dans un contexte de crise et d’incertitude. Malgré les défis et les divergences, cette initiative offre une occasion unique aux acteurs politiques et à la société civile de trouver des solutions pacifiques et durables aux problèmes qui entravent la démocratie et le développement du pays.

Dialogue National : Abdou Mbow affirme le soutien du groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie proposée par le président Sall

Lors du récent dialogue national au Sénégal, le président Macky Sall a annoncé son intention de saisir l’Assemblée nationale pour proposer un projet de loi d’amnistie concernant les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette annonce a suscité des réactions, notamment celle d’Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY).

Face à cette initiative présidentielle, Abdou Mbow a pris la parole pour exprimer un soutien sans faille au chef de l’État. Dans des termes affirmés, il a déclaré : « Nous allons vous accompagner comme nous l’avons toujours fait ». Cette déclaration souligne l’engagement ferme du groupe parlementaire BBY à soutenir le président Sall dans ses efforts visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale.

Cette position de soutien exprimée par Abdou Mbow reflète la solidarité et la cohésion au sein du parti majoritaire. Elle témoigne également de l’importance de l’unité politique pour surmonter les défis et faire avancer le pays dans un climat de stabilité et de confiance.

La proposition de loi d’amnistie vise à permettre une résolution pacifique des différends politiques et à favoriser un environnement propice à la tenue d’élections libres et transparentes. En soutenant cette initiative, le groupe parlementaire BBY marque son engagement envers la démocratie et la paix sociale au Sénégal.

Alors que le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques et à promouvoir la stabilité politique, le soutien affiché par Abdou Mbow et le groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie représente un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement de la confiance entre les acteurs politiques et la société civile.

La voix tranchante de Me El Hadj Diouf au Dialogue National : Entre critiques et appels à l’Action

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, l’avocat et candidat recalé à la Présidentielle, Me El Hadj Diouf, s’est distingué par ses prises de position franches et ses critiques acerbes envers plusieurs acteurs politiques et institutions. Dans un discours empreint de fermeté et de détermination, Me Diouf a abordé plusieurs sujets brûlants, exprimant son point de vue sans équivoque.

D’entrée de jeu, Me Diouf n’a pas ménagé ses mots envers les candidats à l’élection présidentielle et autres politiques qui ont choisi de boycotter le dialogue initié par le président Macky Sall. Pour lui, cette absence de participation est un abandon de leurs responsabilités envers la nation et une manifestation de désintérêt pour la résolution pacifique des conflits politiques.

L’avocat a également rejeté catégoriquement l’idée d’une loi d’amnistie pour les actes de violence commis lors des récentes manifestations politiques. Selon lui, ceux qui ont recouru à la violence doivent être tenus responsables de leurs actions et doivent être sanctionnés en conséquence, témoignant ainsi d’une vision rigoureuse de l’application de la loi et de la justice.

Par ailleurs, Me Diouf a plaidé en faveur de la reprise du processus électoral afin de permettre la participation de candidats recalés, notamment Karim Wade et Rose Wardini. Pour lui, le président Macky Sall ne devrait pas quitter ses fonctions avant l’élection d’un nouveau Président, insistant sur l’importance de respecter les principes démocratiques et constitutionnels.

Enfin, Me Diouf n’a pas hésité à critiquer la presse internationale et le Conseil constitutionnel, les accusant implicitement de partialité et de manque d’objectivité dans leur traitement des questions politiques au Sénégal. Cette critique reflète le scepticisme généralisé envers les institutions et les acteurs politiques dans un contexte marqué par une polarisation croissante et des tensions sociales.

En conclusion, le discours de Me El Hadj Diouf lors du Dialogue National a été marqué par une tonalité tranchante et des prises de position sans ambiguïté. Alors que le pays cherche des solutions pour sortir de la crise politique actuelle, la voix déterminée de Me Diouf rappelle l’urgence d’une action concertée et du respect des principes démocratiques pour restaurer la confiance et promouvoir la stabilité politique au Sénégal.

Dialogue National : Macky Sall affirme sa détermination à fixer la date de l’Élection Présidentielle

Dans le cadre du dialogue national initié par le président Macky Sall au Sénégal, une réunion d’importance capitale s’est déroulée au Centre international de conférences Abdou Diouf. Au cœur de cet événement, le chef de l’État a prononcé un discours empreint de fermeté et de détermination quant à la fixation de la date de l’élection présidentielle, malgré les agitations et les divergences politiques qui secouent le pays.

Macky Sall a souligné que l’objectif premier de ce dialogue était de parvenir à un consensus afin d’assurer la crédibilité du scrutin présidentiel à venir. Face au refus de certains acteurs politiques de participer à cette démarche, le président a rappelé que leur absence ne nuisait qu’à leurs propres intérêts et non à ceux de la nation sénégalaise.

Dans un souci d’autorité et de responsabilité, le chef de l’État a réaffirmé que la date de l’élection présidentielle serait fixée par décret, indépendamment des oppositions ou des réticences. Cette déclaration vise à garantir la stabilité politique et institutionnelle du pays dans un contexte marqué par des tensions et des contestations.

Macky Sall a également insisté sur l’importance de ce dialogue comme moyen privilégié pour surmonter les différends et parvenir à un consensus national. Il a appelé les acteurs politiques à faire preuve de grandeur d’âme, de dépassement, de pardon et de réconciliation pour assurer la paix et la prospérité du Sénégal.

Enfin, le président a mis en avant les efforts du gouvernement pour garantir une organisation impeccable de l’élection présidentielle, soulignant l’importance de la participation de tous les acteurs politiques dans la construction d’un avenir démocratique et harmonieux pour le pays.

Ce discours marque une étape cruciale dans le processus démocratique sénégalais et témoigne de la détermination du président Macky Sall à maintenir l’ordre et la stabilité dans le pays, tout en assurant un processus électoral transparent et crédible.

Amadou Ba : “Nous devons aller vite aux élections, dans le respect des institutions”

La République du Sénégal, habituellement reconnue pour sa stabilité politique relative dans la région ouest-africaine, se trouve actuellement plongée dans une crise politique d’une ampleur sans précédent. Au cœur de cette crise se trouve la controverse entourant la date de l’élection présidentielle, ainsi que la réponse divergente des acteurs politiques à l’appel au dialogue national lancé par le président Macky Sall.

Face aux tensions croissantes et aux divergences persistantes concernant la date de l’élection présidentielle, le président Macky Sall a pris l’initiative de convoquer un dialogue national. L’objectif déclaré de cette concertation était de rassembler les différents acteurs politiques, membres du gouvernement, représentants de la société civile et syndicats afin de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle et d’autres questions d’intérêt national.

Cependant, malgré cet appel au dialogue, une grande partie de l’opposition a choisi de boycotter cette concertation. Parmi les dix-neuf candidats dont les dossiers ont été validés par le Conseil constitutionnel, seuls deux se sont présentés : Mohamed Boun Abdallah Dionne et Amadou Ba, ce dernier étant également le Premier ministre en exercice. Cette décision de boycotter le dialogue national soulève des préoccupations quant à sa légitimité et à son efficacité, car elle remet en question la représentativité des discussions et leur capacité à aboutir à un consensus inclusif.

Les leaders de l’opposition ont justifié leur décision de boycotter le dialogue national en dénonçant ce qu’ils considèrent comme une tentative du président Macky Sall de manipuler le processus électoral à son avantage. Ils affirment que le gouvernement n’a pas respecté les recommandations du Conseil constitutionnel concernant la date de l’élection, ce qui remet en question la transparence et l’équité du scrutin. De plus, ils soulignent le manque de confiance dans l’impartialité du gouvernement et expriment des inquiétudes quant à la sincérité de ses intentions dans le cadre du dialogue national.

Malgré le boycott massif de l’opposition, certains acteurs politiques et membres de la société civile continuent de plaider en faveur du dialogue et de la recherche de solutions pacifiques pour sortir de l’impasse. Ils mettent en avant l’importance de préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal, tout en garantissant le respect des institutions et des principes démocratiques. Ils soulignent également la nécessité d’une participation constructive de toutes les parties prenantes pour parvenir à des solutions durables et acceptables pour l’ensemble de la population.

Dans ce contexte de crise politique, l’avenir du Sénégal demeure incertain. La résolution de cette impasse nécessitera un engagement sincère de toutes les parties prenantes, ainsi qu’une volonté politique de trouver des solutions équitables et acceptables pour l’ensemble de la population. En attendant, le pays reste suspendu dans l’attente d’une issue favorable qui permettra de restaurer la confiance et l’unité nationale.

Dialogue National : Boun Abdallah Dionne Prône l’Ouverture et la Justice

Dans le contexte tendu de la scène politique sénégalaise, marqué par des dissensions et des controverses autour de la date de l’élection présidentielle, le président Macky Sall a convoqué un dialogue national dans le but de trouver un consensus et de pacifier le climat politique. Parmi les rares candidats validés par le Conseil constitutionnel à avoir répondu à cet appel figure Mohamed Boun Abdallah Dionne, leader de la coalition Dionne Président. Dans son intervention lors de cette réunion cruciale, il a plaidé en faveur de l’ouverture, de la transparence et de la justice.

Boun Abdallah Dionne a tout d’abord affirmé que sa participation au dialogue national était motivée par sa volonté de contribuer à la recherche d’une solution équilibrée et juste pour fixer la date de l’élection présidentielle. Il a souligné l’importance du consensus dans un tel processus et a appelé à un dialogue franc et constructif entre toutes les parties prenantes.

Conscient des tensions et des divisions qui règnent au sein de la société sénégalaise, Boun Abdallah Dionne a insisté sur la nécessité de maintenir des canaux de communication ouverts et de favoriser un climat de confiance mutuelle. Il a souligné que le dialogue politique ne devrait pas être un moyen de fermer des portes, mais plutôt un moyen de trouver des solutions inclusives et durables aux défis auxquels le pays est confronté.

Par ailleurs, le leader de la coalition Dionne Président a abordé la question de la transparence et de l’équité dans le processus électoral. Il a appelé à ce que toutes les préoccupations concernant d’éventuelles irrégularités ou manipulations soient examinées de manière approfondie et impartiale, afin de garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique.

Enfin, Boun Abdallah Dionne a souligné l’importance de la justice et du respect de l’État de droit dans toute décision prise lors du dialogue national. Il a insisté sur le fait que si des problèmes persistent ou si des allégations de corruption sont avérées, la justice devra être rendue de manière équitable et transparente, sans aucune forme de partialité.

En conclusion, Boun Abdallah Dionne a appelé à la responsabilité et à la solidarité de tous les acteurs politiques et de la société civile pour surmonter les défis actuels et construire un avenir démocratique et prospère pour le Sénégal. Il a souligné que c’est par le dialogue, la transparence et la justice que le pays pourra avancer vers un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Tenue de la Présidentielle : Aar Sunu Élection veut paralyser tous les secteurs demain mardi

En conférence de presse ce lundi 26 février 2024, la plateforme citoyenne Aar Sunu Élection a fustigé les propos tenus par Macky Sall lors de l’entretien qu’il a accordé à des médias sénégalais, le 23 février 2024. Au lieu de fixer une date pour l’élection présidentielle avant le 2 avril marquant la fin de son mandat, « le président a opté de faire du dilatoire en décidant de convoquer un dialogue national pour fixer la date de l’élection présidentielle. Cette décision du président de la République, qui est aux antipodes de la décision du Conseil constitutionnel, révèle le caractère inopportun du dialogue », dénonce-t-elle.

C’est pourquoi le collectif des forces vives de la nation salue la posture républicaine de tous les acteurs qui ont décidé de ne pas participer à un dialogue qui vise, selon El hadj Omar Youm, « à semer les graines de la discorde, car ayant comme seule et unique finalité la prorogation du mandat du président de la République et la reprise du processus électoral ».

Ainsi, pour manifester leur désapprobation contre cette démarche jugée anticonstitutionnelle, les organisations membres de la plateforme Aar Sunu Élection décident de poursuivre le combat citoyen pour exiger le respect du calendrier électoral.

« Les organisations professionnelles membres de la plateforme décrètent le mardi 27 février 2024 journée villes mortes sur toute l’étendue de territoire national, en guise de protestation contre la confiscation de la volonté populaire. Les syndicats membres de la plateforme appellent également à une journée de grève générale et invitent tous les citoyens au strict respect du mot d’ordre », déclare-t-il.

Paralysie dans toutes les sections

Comme annoncé dans la journée du mardi 27 février 2024, tout sera mis en pause, l’éducation, le commerce, le transport et l’industriel. « Cependant, dans le secteur de la santé, c’est le service minimum. Seules les urgences seront prises en charge dans les hôpitaux », renseigne Cheikh Seck, membre d’Aar Sunu Élection.

Les réseaux télécoms aussi

La Sonatel, Orange, Free et Expresso ont rejoint le combat. Principaux perdants surtout avec la coupure récurrente de l’Internet, ces opérateurs mobiles portent le flambeau. «Nous désapprouvons toutes idées de l’État du Sénégal de couper ou de restreindre l’Internet et exhortons les entreprises des télécommunications de dénoncer cette situation qui cause d’énormes désastres socioéconomiques », indique Néné Koita, représentante des syndicats opérateurs télécoms.

Toujours droit dans ses bottes, Aar Sunu Élection exige du président de la République de prendre toutes les dispositions « utiles » pour fixer la date et organiser l’élection présidentielle de 2024 avant le 2 avril, date marquant la fin de son mandat.  

Au cas contraire, la plateforme invite le Conseil constitutionnel à assumer pleinement ses responsabilités en fixant la date pour éviter que le Sénégal ne bascule dans un chaos aux conséquences incommensurables.

Dialogue national : Un processus controversé dans un contexte politique tendu

Le Sénégal, pays réputé pour sa stabilité politique et son engagement démocratique, traverse actuellement une période de turbulences politiques sans précédent. Au cœur de cette tourmente se trouve le dialogue national convoqué par le président Macky Sall pour fixer la date des prochaines élections présidentielles. Cependant, ce processus suscite de vives controverses et soulève des interrogations quant à son efficacité et sa légitimité.

Dès son annonce, le dialogue national a été confronté à un sérieux défi : le boycott massif de 17 des 19 candidats à la présidentielle, y compris des figures clés de l’opposition politique. Cette absence remarquée a immédiatement jeté un doute sur la capacité du dialogue à réunir toutes les parties prenantes et à parvenir à un consensus significatif.

Ce dialogue intervient dans un contexte politique particulièrement tendu, marqué par des tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que par des contestations concernant la régularité du processus électoral. Les désaccords persistants sur des questions telles que la date des élections et les conditions de leur organisation ont contribué à polariser davantage la scène politique sénégalaise.

L’échec apparent du dialogue national soulève des préoccupations quant aux risques de polarisation et de division au sein de la société sénégalaise. En l’absence d’un forum de discussion inclusif et représentatif, il devient difficile de surmonter les divergences politiques et de promouvoir la réconciliation nationale. Au contraire, le dialogue incomplet pourrait aggraver les divisions et accroître les tensions sociales.

Face à ce contexte délicat, il est impératif que les autorités sénégalaises et tous les acteurs politiques s’engagent dans un dialogue authentique et constructif. Une approche inclusive et transparente est essentielle pour restaurer la confiance dans le processus politique et garantir des élections libres, équitables et crédibles. Il est également crucial de rechercher des mécanismes de médiation neutres et indépendants pour faciliter les discussions et trouver des solutions durables aux défis actuels.

En fin de compte, le dialogue national au Sénégal représente un test crucial pour la démocratie et la stabilité du pays. Alors que les enjeux politiques et électoraux continuent de s’intensifier, il est impératif que toutes les parties prenantes mettent de côté leurs différences et s’engagent dans un processus de dialogue véritablement inclusif et constructif. Seule une telle approche permettra de surmonter les défis actuels et de jeter les bases d’un avenir politique plus harmonieux et prospère pour le Sénégal.

Dialogue National: Un pas vers la réconciliation Politique

Le Sénégal, pays connu pour sa stabilité politique et sa tradition démocratique, fait face à une période d’agitation politique sans précédent. Le président Macky Sall a récemment convoqué un dialogue national dans le but de résoudre les tensions et de garantir des élections présidentielles libres et transparentes. Cependant, ce processus de dialogue n’a pas été sans controverse, avec certains acteurs politiques refusant d’y participer.

Depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle, le pays est plongé dans une crise politique profonde. Les désaccords sur la date du scrutin, les accusations de corruption et les manifestations ont exacerbé les tensions au sein de la société sénégalaise. Face à cette situation, le président Macky Sall a pris l’initiative de convoquer un dialogue national afin de trouver un consensus et de restaurer la stabilité politique.

La cérémonie d’ouverture du dialogue national a été marquée par la présence de divers acteurs politiques, membres de la société civile et représentants de la communauté internationale. Cependant, certains leaders de l’opposition ont décliné l’invitation présidentielle, préférant maintenir leur position de boycott. Parmi eux, on compte des personnalités politiques de premier plan telles qu’Idrissa Seck, qui ont justifié leur refus par des préoccupations concernant le processus de dialogue et l’intégrité des élections à venir.

Le dialogue national vise à résoudre les divergences politiques et à créer un environnement propice à des élections justes et équitables. Il s’agit également de renforcer la démocratie sénégalaise en favorisant la participation de tous les acteurs politiques et en promouvant le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques fondamentaux. Cependant, la réussite de ce dialogue dépendra de la volonté politique des différentes parties de s’engager dans un processus de compromis et de réconciliation.

Malgré les défis auxquels il est confronté, le dialogue national représente une opportunité unique pour le Sénégal de renforcer son système démocratique et de consolider la paix sociale. Cependant, sa réussite dépendra de la capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à trouver des solutions inclusives et durables aux problèmes qui divisent la société sénégalaise. Dans cette optique, la participation de tous les acteurs politiques et la transparence du processus seront essentielles pour garantir la légitimité et l’efficacité du dialogue national.

Le dialogue national représente un pas important vers la réconciliation politique au Sénégal. En rassemblant les différentes parties autour de la table des négociations, il offre l’opportunité de surmonter les divisions et de construire un avenir meilleur pour tous les Sénégalais. Espérons que ce processus conduira à des élections libres et équitables et à une consolidation de la démocratie dans le pays.

Mame Boye Diao dépose une requête auprès du Conseil Constitutionnel pour la fixation de la date de l’élection présidentielle

Au milieu des tractations politiques et des appels au dialogue lancés par le président Macky Sall, les 16 candidats regroupés sous la bannière du collectif FC 25 ont choisi une voie différente. Au lieu de participer au dialogue politique proposé par le chef de l’État, ils ont opté pour le dépôt d’une requête auprès du Conseil Constitutionnel. C’est le candidat El Hadji Mamadou Diao, également connu sous le nom de Mame Boye Diao, qui s’est chargé de cette mission en déposant la requête devant le chef du greffe du Conseil Constitutionnel, Me Ousmane Ba.

La requête déposée ce lundi 26 février 2024 vise à constater et à remédier à ce que les candidats considèrent comme une carence du président de la République. Celui-ci s’abstiendrait de fixer la date de l’élection présidentielle, refusant ainsi de donner plein effet à la décision du Conseil Constitutionnel en date du 15 février 2024. Cette requête est enregistrée au greffe du Conseil Constitutionnel sous le numéro 45/E/24, comme l’atteste le récépissé de dépôt dont Dakaractu a obtenu une copie.

Parmi les pièces fournies en appui à la requête, on retrouve la liste des membres et des personnalités membres de Aar Sunu Élection, ainsi que plusieurs communiqués de presse émis par le président de la République le 16 février 2024, par le FC 25 les 18 et 20 février 2024, ainsi qu’une clé USB dont le contenu n’est pas précisé.

Cette démarche marque une nouvelle étape dans le processus électoral en cours et reflète les tensions persistantes entre les différents acteurs politiques du pays. Alors que le président Macky Sall prône le dialogue et cherche à instaurer un climat de réconciliation nationale, les candidats de l’opposition semblent opter pour des voies plus légales pour faire valoir leurs revendications et leurs préoccupations quant à la transparence et à l’équité du processus électoral. La suite des événements dépendra en grande partie de la manière dont le Conseil Constitutionnel réagira à cette requête et des décisions qu’il prendra quant à la fixation de la date de l’élection présidentielle.

Macky Sall annonce une loi d’amnistie : Vers la réconciliation nationale

Dans une démarche visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale, le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé lors du prochain Conseil des ministres, prévu pour mercredi prochain, son intention de saisir l’Assemblée nationale avec un projet de loi d’amnistie. Cette loi vise à couvrir les événements survenus lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024.

Cette décision intervient dans un contexte de crispations politiques et de contestations liées à la gestion du processus électoral. En effet, le président a récemment rencontré les candidats à l’élection présidentielle, mais seuls deux d’entre eux ont répondu à son invitation. Cette initiative de dialogue et d’amnistie s’inscrit dans une volonté de promouvoir la paix sociale et de garantir le respect de l’État de droit.

Macky Sall souligne l’importance du dialogue et du pardon dans la construction d’une démocratie solide et pacifiée. Il affirme que le pays traverse actuellement une période délicate, marquée par des menaces sur la paix, la sécurité et le bien-être des citoyens. Ainsi, il appelle à dépasser les clivages politiques pour privilégier l’intérêt supérieur de la nation.

Le président insiste sur le caractère temporaire de sa fonction et affirme qu’il quittera ses fonctions à la fin de son mandat le 2 avril. Il exprime son souhait de voir des élections transparentes et inclusives organisées après cette date, et compte saisir le Conseil constitutionnel pour fixer une date précise pour ces élections.

Parallèlement à cette démarche, Macky Sall invite la classe politique et les forces vives de la nation à participer à une cérémonie d’ouverture du dialogue national. Cette initiative vise à favoriser un échange constructif et ouvert sur les défis actuels du pays, dans le but de parvenir à un consensus sur les solutions à mettre en œuvre pour garantir la stabilité et le développement du Sénégal.

En conclusion, l’annonce d’une loi d’amnistie et la volonté de dialogue exprimée par le président Macky Sall illustrent sa vision d’une démocratie apaisée et inclusive, où le respect des droits et des libertés de chacun est primordial. Ces initiatives marquent un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement des institutions démocratiques au Sénégal.

Élection présidentielle : Les 16 Candidats demandent au Conseil Constitutionnel de fixer une date

Les 16 candidats membres du FC25 ont pris une décision unanime : saisir le Conseil constitutionnel pour demander la fixation d’une date pour l’élection présidentielle. Cette démarche intervient en réponse à l’invitation de dialogue lancée par le président Macky Sall, une invitation qui, selon eux, révèle son refus de donner plein effet à la décision du Conseil constitutionnel du 15 février 2024.

Individuellement, les candidats ont déposé leurs requêtes auprès des sept sages du Conseil constitutionnel, dans lesquelles ils demandent expressément au Conseil de choisir une date pour le scrutin présidentiel. Thierno Alassane Sall, porte-parole du jour, a souligné l’importance de la clarté dans cette démarche, affirmant que le Conseil constitutionnel devrait agir de manière décisive face au refus manifeste et à la carence du président Macky Sall.

Outre la demande de fixation de la date, les candidats ont également exprimé leur préoccupation quant aux risques de crise que pourrait engendrer l’absence d’une date électorale clairement définie. Ils ont souligné la possibilité que le président Macky Sall prolonge son mandat au-delà du 2 avril, date de la fin officielle de son mandat, ce qui pourrait plonger le Sénégal dans une crise politique.

Thierno Alassane Sall, au nom du FC25, a insisté sur la responsabilité du Conseil constitutionnel en tant que régulateur de l’élection présidentielle. Il a exhorté le Conseil à prendre toutes les décisions nécessaires pour éviter le chaos et garantir la stabilité démocratique du pays.

Face à l’incertitude qui plane sur la date de l’élection présidentielle et les risques potentiels de crise politique, les 16 candidats membres du FC25 ont pris une initiative décisive en saisissant le Conseil constitutionnel. Leur action vise à assurer le respect de l’ordre démocratique et à éviter toute instabilité qui pourrait découler du flou entourant la tenue du scrutin présidentiel.

Le Chef du Protocole de Sonko dément un éventuel dialogue avec Macky Sall

Dans une récente déclaration relayée par Libération, Djiby Guèye, chef du protocole d’Ousmane Sonko, a catégoriquement nié toute possibilité de dialogue entre son patron et le Président Macky Sall. Cette affirmation intervient en réponse à des rumeurs persistantes faisant état d’un rapprochement entre les deux hommes politiques, rumeurs jugées infondées par Guèye.

Guèye a souligné qu’en tant que chef de protocole, il se devait habituellement de garder le silence sur les affaires internes. Cependant, il a jugé nécessaire de rectifier les fausses informations circulant dans les médias. Il a notamment mis en cause les déclarations de Serigne Bara Dolly, affirmant qu’il n’avait rencontré Sonko qu’une seule fois, en présence d’un avocat, et que toute allégation de rapprochement avec le Président Macky Sall était fausse et sans fondement.

Guèye a également assuré qu’aucun projet de dialogue n’était envisagé entre Ousmane Sonko et Macky Sall. Cette clarification vise à dissiper les spéculations persistantes concernant une possible entente entre les deux hommes politiques, alors que Sonko est actuellement détenu à la prison du Cap Manuel.

Malgré son incarcération, Guèye a tenu à rassurer sur l’état de Sonko, affirmant qu’il se portait bien. Il a précisé que Sonko passait son temps à lire, à écrire et à faire du sport en prison, signe de sa détermination et de sa résilience face à cette période difficile.

Les déclarations de Djiby Guèye viennent dissiper les rumeurs concernant un possible dialogue entre Ousmane Sonko et Macky Sall. Alors que la situation politique reste tendue au Sénégal, il est essentiel d’avoir des informations précises et vérifiées pour éviter toute confusion ou malentendu.

Abdoul Mbaye : « Il est l’heure pour les honnêtes gens d’être dégoûtés par la politique politicienne sénégalaise »

Alors que le dialogue initié par le président Macky Sall s’ouvre ce lundi, un sentiment de désillusion et de scepticisme plane sur la scène politique sénégalaise. Abdoul Mbaye, leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) et ancien Premier ministre, exprime son désarroi face à cette initiative présidentielle.

Dans une déclaration publiée sur le réseau social X, Abdoul Mbaye critique vivement le caractère sélectif et partiel de l’inclusivité prônée par le président Macky Sall. Il souligne que l’inclusivité aurait dû commencer bien avant le dialogue, dès le processus électoral, où de nombreux acteurs politiques ont été exclus en raison du parrainage ou de poursuites judiciaires.

Pour Abdoul Mbaye, le terme « inclusives » semble avoir disparu des discours officiels, laissant place à une apparente contradiction lorsque le président Macky Sall appelle à des discussions « inclusives » après avoir lui-même contribué à restreindre la participation démocratique lors des élections.

Depuis la création de l’ACT, Abdoul Mbaye affirme avoir œuvré aux côtés de l’opposition pour des élections libres, transparentes et inclusives, en opposition aux mesures antidémocratiques mises en place par le président Macky Sall. Cependant, il déplore aujourd’hui un changement de discours et une apparente récupération politique de la part du président.

Ces déclarations d’Abdoul Mbaye mettent en lumière les tensions politiques et les dissensions au sein du paysage politique sénégalais, alors que le dialogue national s’ouvre dans un contexte marqué par les suspicions et les désaccords.

Il est à noter que ces propos exprimés par Abdoul Mbaye reflètent une perspective particulière et ne représentent pas nécessairement l’opinion de l’ensemble de la classe politique sénégalaise.

Déthié Fall refuse de participer au dialogue initié par Macky Sall : Une déclaration sans équivoque

Le leader de la coalition DethieFall2024, Déthié Fall, a annoncé lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche 25 février, qu’il ne participera pas au dialogue initié par le Président Macky Sall, prévu pour les lundis 26 et mardi 27 février 2024. Dans une déclaration ferme et sans ambiguïté, il a exposé les raisons qui le poussent à décliner l’invitation du chef de l’État.

Déthié Fall a débuté son allocution en déplorant la privation du droit de vote des Sénégalais, soulignant que la date prévue pour l’élection présidentielle, le 25 février 2024, aurait dû être respectée. Il a accusé le Président Macky Sall de reporter l’élection unilatéralement, craignant que son candidat ne parvienne même pas au second tour.

Critiquant l’objectif du dialogue initié par Macky Sall, Déthié Fall a déclaré que celui-ci cherche à légitimer ses propres erreurs en se posant comme solution à un problème qu’il a lui-même créé. Il a dénoncé la tentative du président de créer une opposition entre les opposants sur un même sujet et de se présenter comme l’arbitre de la situation.

La Coalition Dethie FALL2024 a ainsi pris la décision de ne pas participer à ce dialogue, réaffirmant son engagement envers les principes républicains et l’État de droit. Selon Déthié Fall, toute instance de dialogue doit respecter la Constitution et les lois du Sénégal.

Déthié Fall a également souligné que toute décision ou accord résultant de ce dialogue ne saurait être au-dessus de la Constitution. Il a rappelé la décision du Conseil Constitutionnel, qui stipule que le mandat du Président Macky Sall ne peut aller au-delà du 2 avril 2024, quelles que soient les manœuvres politico-juridiques entreprises.

Par ailleurs, Déthié Fall a critiqué le président Macky Sall pour sa gestion du pouvoir depuis 2012, déplorant les atteintes à la démocratie et les pratiques anti-démocratiques telles que les arrestations arbitraires et les restrictions des libertés fondamentales.

En conclusion, la Coalition Dethie FALL2024 affirme son engagement en faveur de la paix et de la stabilité, mais insiste sur la nécessité de respecter la vérité, la justice et la reddition des comptes.

Le Dakarois Quotidien N°117 – du 26/02/24

Le Dakarois Quotidien N°117 – du 26/02/24
🔴 Presidentielle 2024: La CEDEAO Félicite Macky Sall et Prône le Dialogue pour la Démocratie au Sénégal

Crise Politique : Abdourahmane Diouf rejette le dialogue et clarifie l’interprétation de l’Article 36 de la Constitution

La scène politique sénégalaise est plongée dans une crise sans précédent alors que le pays devait initialement vivre un moment historique : l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cependant, cette journée a été marquée par des tensions et des controverses, laissant place à un profond désarroi au sein de la population.

Au cœur de cette crise se trouve Abdourahmane Diouf, candidat de la coalition Abdourahmane2024, qui a décidé de boycotter le dialogue initié par le président Macky Sall pour les 26 et 27 février 2024. Dans un communiqué retentissant, la coalition exprime un sentiment de trahison envers la démocratie sénégalaise, dénonçant les manœuvres du pouvoir en place qui ont entravé le processus électoral.

Selon Abdourahmane Diouf, le report de l’élection présidentielle ne doit pas être considéré comme un obstacle insurmontable. Au contraire, il appelle à un consensus entre les 19 candidats officiellement retenus pour trouver un nouveau calendrier électoral qui respecte la volonté du peuple sénégalais.

L’une des pierres d’achoppement dans cette crise réside dans l’interprétation de l’article 36 de la Constitution sénégalaise. Abdourahmane Diouf apporte des éclaircissements cruciaux sur ce point. Contrairement à certaines assertions, il affirme que le président reste en poste jusqu’à la fin de son mandat, prévu pour le 2 avril 2024. Ainsi, les candidats officiellement retenus ont le droit de se présenter aux élections présidentielles jusqu’à cette date, marquant ainsi la fin d’un régime et le début d’un nouveau cycle démocratique.

Loin de cautionner une présidence à vie, Abdourahmane Diouf rejette fermement l’idée que le président sortant puisse organiser l’impossibilité de son propre successeur, prolongeant ainsi son règne au-delà des termes constitutionnels. Il appelle le Conseil constitutionnel à faire preuve de responsabilité et d’intégrité dans cette crise politique sans précédent.

Dans l’attente d’une résolution rapide de la crise, la coalition Abdourahmane2024 espère que le choix d’une nouvelle date pour les élections présidentielles sera fait dans les plus brefs délais en mars. Cela permettra une transition de pouvoir harmonieuse et démocratique le 2 avril 2024, préservant ainsi l’intégrité et la légitimité des institutions démocratiques sénégalaises.

Refus de Dialogue : Déthié Fall Campe sur ses Positions

Ce dimanche 25 février, alors que le président sénégalais Macky Sall a émis une invitation au dialogue politique afin de discuter de la tenue de l’élection présidentielle de 2024, Déthié Fall, candidat de la coalition DéthiéFall2024, a rejeté fermement cette proposition. Au cours d’une conférence de presse tenue au siège de son parti, il a affirmé de manière catégorique : « Nous ne dialoguons pas. »

Ce refus de participer aux pourparlers politiques s’inscrit dans le contexte d’une polarisation croissante de la scène politique sénégalaise. Pour Déthié Fall, cette initiative de Macky Sall vise davantage à diviser l’opposition qu’à rechercher une solution concertée aux défis politiques actuels. Il a dénoncé l’invitation au dialogue comme un stratagème visant à affaiblir l’opposition en la confrontant à des tensions internes.

En outre, Déthié Fall a critiqué vertement le projet de loi d’amnistie proposé par le gouvernement. Il a qualifié cette initiative de tentative du président Macky Sall de « prendre en otage la démocratie sénégalaise ». Selon lui, une telle loi irait à l’encontre des principes de vérité et de justice que le peuple sénégalais mérite après les troubles politiques récents.

La conférence de presse de Déthié Fall a également été l’occasion de demander la libération immédiate de plusieurs figures de l’opposition détenues par les autorités. Il a notamment exigé la libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, qu’il considère comme des prisonniers politiques injustement emprisonnés.

Ces déclarations interviennent alors que seize des dix-neuf candidats retenus pour l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel ont décliné l’invitation au dialogue lancée par Macky Sall. Ce refus collectif souligne les profondes divisions politiques qui persistent au sein du pays et souligne les défis auxquels le gouvernement est confronté pour parvenir à un consensus national sur la manière de procéder aux prochaines élections.

Dans ce climat politique tendu, l’avenir de la démocratie sénégalaise semble incertain. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si un compromis politique peut être atteint ou si les tensions continueront à s’aggraver, menaçant ainsi la stabilité du pays.

Ousseynou Ly : “Président Ousmane Sonko, acceptez de sortir svp !”

Dans un texte que nous publions en intégralité, Ousseynou Ly, membre du cabinet de Ousmane Sonko, estime que “si Macky Sall décide de libérer Ousmane Sonko, son candidat et ses militants, ce sera non pas une compromission ou un reniement des principes du combat mais une réparation d’une situation qui ne devait pas avoir lieu”. “Ce ne sera pas une grâce qu’il leur offre mais des droits spoliés qu’il leur retourne. Ce que visiblement certains de l’opposition et/ou de la société civile ne veulent pas. Président SONKO, acceptez de sortir svp. Venez parler aux militants et aux Sénégalais”, lance–t-il. Voici le texte.

Attention, ne nous trompons pas de combat !
Attention, ne nous trompons pas de combat ! Certains ont dû certainement noter un mutisme de ma part sur la situation politique du Sénégal. Nombreuses ont été les sollicitations médiatiques auxquelles je n’ai pas répondues favorablement car préférant observer la situation actuelle et ses évolutions. A cela s’ajoute, avant toute communication de ma part, une prise d’informations ou une appréciation sur la sincérité des uns et des autres dans ce combat dit « Combat de principe » et d’autres informations que je jugeais capitales. C’est en ce jour, 25 février 2024, qui devait être le moment de l’expression populaire à travers les urnes, que je décide de vous adresser ma modeste lecture, à la lumière des événements, de la situation tirée de mes convictions et de mon engagement à servir une cause noble sans compromission des principes et de l’objectivité qui encadrent toutes nos actions. En m’engageant en politique, je m’étais juré d’être sincère quels que soient les enjeux et la gravité du Momentum politique et d’assumer mes positions et postures quelles que soient les conséquences qui en découlent. 
Pourquoi avons-nous créé et promu le parti politique PASTEF ? 

Tout naturellement quand on crée un parti c’est pour conquérir et exercer le pouvoir par les voies démocratiques. Je rappelle que la posture de combat de PASTEF durant ces trois dernières années n’était dû qu’aux différents assauts venant du régime et auxquels nous avons résistés pour que le projet demeure et parvient à la consécration en 2024. Jamais le pouvoir de Macky n’a de cesse essayé d’anéantir ce projet en passant par des complots les uns plus mesquins que les autres. Nous sommes passés par quatre feux pour en arriver là : participer à l’élection présidentielle de 2024. N’est-ce pas là déjà une victoire ?


Le président Ousmane SONKO a été un véritable stratège pour qu’on en arrive là. Pour se faire il s’est départi de toute émotion et de tout autre sentiment de haine envers ses persécuteurs afin que ceci n’altère pas sa vision des choses sinon aujourd’hui toute cette stratégie échouerait. Voilà une voie à suivre si nous voulons atteindre notre objectif à savoir accéder au pouvoir et changer les choses pour le grand bonheur de nos compatriotes. Que cela soit clair ! Je n’appelle à aucune impunité envers tout persécuteur. Mais la lucidité et la sérénité doivent nous guider désormais à sortir indemne de cette situation. Après cette première victoire à savoir avoir un candidat à l’élection et d’être en bonne posture pour la victoire finale, il nous faut faire preuve d’une grande délicatesse pour déjouer les autres schémas politiques officieux en cours, venant d’une partie du régime mais appuyée par une certaine opposition et d’une certaine société civile qui préférerait avoir encore Macky Sall au pouvoir que de voir Ousmane Sonko ou Bassirou Diomaye Faye lui succéder. 


Oui je suis formel, certains qui se réclament de l’opposition ou de la société civile préféreraient le statu quo d’une situation profitable à un coup de force militaire que de voir PASTEF prendre le pouvoir en 2024. Pour eux, déjà au crépuscule de leur carrière politique ou de leur « militantisme citoyen », comme ils le réclament, ce sera la fin des privilèges, passe-droits et autres libéralités qu’ils tiennent du régime même quand ils font semblant de s’y opposer. Si le président Macky Sall est en train de dérouler son agenda actuel c’est parce qu’il a bien des soutiens de principe officieux venant de certains acteurs. Alors pourquoi devrait-on, encore une nouvelle fois, être l’agneau du sacrifice ? Certains qui se disent aujourd’hui à cheval sur les principes de démocratie et d’État de droit sont ceux qui gardaient le silence quand le PROS et PASTEF étaient persécutés et dépouillés de tous leurs droits en violation de la constitution et des lois.


Les principes, la démocratie et l’Etat de droit n’ont pas commencé le 3 février 2024. C’était bien avant. 
Comment comprendre depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qu’il n’y a toujours pas cette mobilisation populaire politique autour des questions essentielles ? Ou bien c’est PASTEF seulement qui est un parti politique dans ce pays ? Comment dix-neuf candidats qui se disent tous majoritaires pour remporter l’élection présidentielle n’arrivent toujours pas à imposer le rapport de force sur le terrain à Macky Sall ? 


Si nous n’y parvenons toujours pas, à part quelques manifestations, c’est parce qu’il n’y a pas une sincérité de l’engagement dans ce combat. Mieux, je vous révèle ici que certains, entre quatre murs, ont même donné leur accord pour une place dans un futur gouvernement de transition de courte durée. Le reste n’est que de la comédie. Donc pour une fois, PATRIOTES, refusons de servir de dindon de la farce politique qui se joue loin des caméras des conférences de presse et autres déclarations symboliques. Cela commence par nous faire croire que si Ousmane SONKO sort de prison dans ces moments c’est qu’il aura compromis son combat.

C’est faux ! Aujourd’hui plus qu’hier, nous avons besoin du pdt SONKO dehors pour mener les troupes et battre campagne aux côtés de notre candidat. En plus de sa libération, celle de tous les détenus politiques fera également beaucoup de bien à leurs familles et proches qui souffrent de leur absence.

Si Macky Sall décide de libérer Ousmane Sonko, son candidat et ses militants, ce sera non pas une compromission ou un reniement des principes du combat mais une réparation d’une situation qui ne devait pas avoir lieu. 


Ce ne sera pas une grâce qu’il leur offre mais des droits spoliés qu’il leur retourne. Ce que visiblement certains de l’opposition et/ou de la société civile ne veulent pas. Président SONKO, acceptez de sortir svp. Venez parler aux militants et aux Sénégalais, vous avez toute la légitimité pour le faire. Vous avez le leadership pour indiquer la voie de sortie de crise pour l’intérêt général et vous saurez parler aux Sénégalais en assumant, comme toujours, votre posture faite de patriotisme, de désintéressement et de vérité.

Que Macky Sall décide d’organiser les élections avant le 02 avril ou bien au-delà, nous devons refuser d’être les perdants pour une énième fois car loin de nous se dessinent encore des reconfigurations politiques auxquelles on veut nous éloigner en nous demandant de rester sur les « principes ». 


PATRIOTES, pour une fois, ne suivons pas notre haine envers le régime. Contrairement à certains, nous ne voulons pas de poste dans un gouvernement ou de prébendes mais nous voulons que ce projet arrive au pouvoir en 2024 et disposer des leviers politiques pour servir nos compatriotes. Ne tombons pas dans les panneaux des « principes présents » qu’on dresse devant nous pour nous mettre aux arrêts politiques.

Faisons appel à notre lucidité et intelligence politique pour sortir indemne des schémas politiques qu’on veut encore nous imposer sous forme de combat de principe. Refusons cela ! Je précise que mon propos n’engage que moi et n’est imputable ni à PASTEF et ni à la coalition Diomaye Président. 

Des Sénégalais expriment leur désir de voter malgré le report de l’élection présidentielle

Si le dimanche 25 février 2024 devait être une journée d’élection présidentielle au Sénégal, elle a plutôt été marquée par des gestes symboliques de citoyens désireux d’exprimer leur attachement à la démocratie et leur volonté de voter. Malgré le report de l’élection, des Sénégalais comme Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane ont tenu à glisser symboliquement un bulletin dans une urne factice, rappelant ainsi l’importance de respecter les échéances électorales.

Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane, toutes deux médecins, ont rejoint un bureau de vote simulé à Dakar, organisé par le collectif citoyen Aar Sunu Election. À travers ce geste, ils ont exprimé leur déception face au report de l’élection, soulignant que le respect des dates électorales est essentiel pour maintenir la démocratie et l’intégrité du processus électoral.

Pour de nombreux Sénégalais, comme Amy Ndao Fall, voter est ancré dans leur culture depuis des années. Le report de l’élection a été perçu comme une rupture de cette tradition démocratique, suscitant ainsi des réactions de désapprobation et de protestation.

Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane taisent leur âge. Mais Amy Ndao Fall dit qu’elle « vote depuis (qu’elle) a l’âge de voter ». Voter, et voter à la date convenue, « cela a toujours été dans notre culture ».

Le collectif Aar Sunu Election a mis en place un bureau de vote symbolique, équipé d’une urne, d’un isoloir et de bulletins de vote, permettant ainsi aux citoyens de manifester leur engagement envers la démocratie. Malgré l’absence d’une élection officielle, plusieurs personnes ont participé à cette initiative, exprimant ainsi leur désir de voir le processus démocratique se poursuivre.

Au dehors, la capitale est livrée à la chaude apathie dominicale.

Un jour de vote, les Sénégalais se seraient alignés devant les bureaux avec une certaine solennité. En fin d’après-midi se serait posée la question de savoir s’il fallait prolonger les opérations pour permettre à tout le monde de voter. Les premiers résultats avant un éventuel second tour auraient pu être connus dans la soirée.

Ce grand moment aurait occupé les radios et les télévisions en continu. Au lieu de cela ont circulé abondamment sur les réseaux sociaux les messages « journée de deuil électoral ».

Le report de l’élection a suscité des critiques et des appels à la tenue du scrutin dans les meilleurs délais. De nombreux Sénégalais estiment qu’il est impératif de respecter la date initiale de l’élection présidentielle et de permettre aux citoyens d’exercer leur droit de vote avant la fin du mandat présidentiel.

Malgré l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall, de nombreux acteurs politiques et citoyens refusent de participer aux discussions, affirmant leur volonté de voir l’élection se tenir avant la date butoir du 2 avril. Cette contestation reflète l’importance accordée à la démocratie et à la participation citoyenne dans la vie politique du pays.

Pour de nombreux Sénégalais, le report de l’élection présidentielle représente un obstacle à la stabilité politique et sociale du pays. Ils appellent à un retour à la normale et à la reprise du processus démocratique dès que possible, afin de tourner la page sur cette période de transition et de se concentrer sur les défis à venir.

En fin de compte, malgré les défis et les obstacles rencontrés, les Sénégalais restent déterminés à défendre leur démocratie et à exercer leur droit de vote dans le respect des principes démocratiques et des valeurs fondamentales du pays. Leur engagement et leur volonté de participer activement au processus électoral témoignent de leur attachement indéfectible à la démocratie et à la justice sociale.

Colonel Oumar Diallo rallye un soutien massif pour Amadou Ba en vue de la Présidentielle 2024

L’ancien directeur général des douanes, le colonel Oumar Diallo, a fait sensation en rassemblant plus de 30 mouvements et associations au siège du Premier ministre à la parcelle assainie. L’objectif de cette rencontre était clair : soutenir le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, et le porter à la présidence dès le premier tour des élections présidentielles de 2024. Cette initiative, menée par le colonel Diallo, vise à mobiliser une base solide pour assurer la victoire d’Amadou Ba sur le terrain, par des actions concrètes plutôt que de simples discours.

Dans ses déclarations, le colonel Oumar Diallo a souligné l’importance de soutenir Amadou Ba en tant que candidat idéal parmi les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Il a affirmé que la mobilisation en faveur d’Amadou Ba sera basée sur des actions concrètes, visant à dissiper les craintes et les frustrations, et à garantir la paix et le développement pour tous les citoyens sénégalais.

Le colonel Diallo a également insisté sur le rôle crucial des mouvements de soutien dans une élection présidentielle. Il a appelé à fédérer ces mouvements pour une organisation efficace et une mobilisation optimale de l’électorat en faveur d’Amadou Ba. Il a souligné que les cadres expérimentés présents dans ces mouvements seront un atout majeur pour conseiller et orienter la stratégie de campagne.

Enfin, le colonel Diallo a annoncé la mise en place prochaine de structures au niveau national et de la diaspora pour coordonner les efforts de soutien à Amadou Ba. Il a insisté sur l’importance de la mobilisation, de la sensibilisation et de la participation électorale dès les premières heures du scrutin. En tant qu’ancien directeur général des douanes, il a affirmé que son choix s’était porté sur Amadou Ba en raison de sa conviction en sa capacité à diriger le pays vers un avenir meilleur.

Les déclarations du colonel Oumar Diallo témoignent d’un soutien massif et déterminé en faveur d’Amadou Ba dans sa course à la présidence. Son engagement à mobiliser les citoyens et à garantir une victoire éclatante pour Amadou Ba reflète la confiance en son leadership et en sa vision pour le Sénégal. En ralliant ces mouvements et associations autour de la candidature d’Amadou Ba, le colonel Diallo a lancé un message fort : celui de l’unité et de la détermination pour un Sénégal prospère et pacifique sous la direction d’Amadou Ba.

Coalition BBY : Engagée pour la réussite du Dialogue National et la victoire de Macky Sall

À la veille du dialogue national tant attendu au Sénégal, la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) a tenu une conférence de presse remarquée ce samedi 24 février 2024. Réunissant les principaux membres de cette coalition qui soutient le président Macky Sall, l’événement a été l’occasion de réaffirmer un soutien indéfectible au chef de l’État et de tracer les lignes directrices pour la participation au dialogue national et la campagne électorale à venir.

Un Appui Sans Réserve au Président Macky Sall :

Moustapha Niasse, président de la conférence des leaders de la Coalition BBY, a ouvert la séance en exprimant des félicitations chaleureuses au président Macky Sall pour son récent entretien avec la presse nationale. Saluant son sens élevé des responsabilités et son engagement en faveur de la réconciliation nationale, Niasse a souligné que la coalition apportait un soutien total à toutes les mesures visant à consolider l’autorité de l’État et à renforcer la démocratie au Sénégal.

Appel à la Participation de Toutes les Forces Vives :

Les membres éminents de la coalition, parmi lesquels Mor Ngom et Zahra Iyane Thiam, ont appelé toutes les forces politiques du pays, ainsi que la société civile et les citoyens, à participer activement au dialogue national. Soulignant l’importance de cette plateforme de discussion ouverte et inclusive, ils ont encouragé un échange franc et constructif pour garantir des élections apaisées et renforcer l’unité nationale.

Engagement en Faveur de la Démocratie et de l’État de Droit :

La Coalition BBY, représentant 291 partis, mouvements et associations, considère le dialogue national comme une opportunité cruciale pour consolider la démocratie sénégalaise. Ils ont pris note de la volonté du président Macky Sall de promouvoir un climat politique apaisé et se sont engagés à soutenir toutes les initiatives en ce sens, dans le respect des principes démocratiques et des lois du pays.

Renouvellement de la Confiance envers Macky Sall :

En conclusion, Moustapha Niasse a réaffirmé l’engagement indéfectible de la Coalition BBY envers le président Macky Sall et le candidat de la majorité, le Premier ministre Amadou Ba. Il a exhorté les citoyens à renouveler leur confiance envers la majorité présidentielle en votant massivement pour le candidat Amadou Ba lors des prochaines élections, soulignant ainsi l’importance de l’unité et de la cohésion au sein de la coalition.

Une Coalition Déterminée pour un Sénégal Uni et Prospère :

La déclaration de la Coalition BBY témoigne de sa volonté farouche de travailler pour la stabilité politique et le développement du Sénégal. En soutenant pleinement les efforts du président Macky Sall pour favoriser le dialogue et la réconciliation nationale, la coalition affiche sa détermination à assurer un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Aly Ngouille Ndiaye : Un geste symbolique et un refus catégorique

Ce dimanche, Aly Ngouille Ndiaye, figure de proue de la coalition Aly Ngouille 2024, a marqué de son empreinte symbolique la date du 25 février, jour initial prévu pour l’élection présidentielle au Sénégal. Dans un geste fort, il s’est rendu à Linguère pour accomplir un vote symbolique, invitant les citoyens à se mobiliser en masse et à simuler le scrutin du 25 février 2024.

Aly Ngouille Ndiaye, tout en accomplissant cet acte hautement symbolique, a également adressé un message clair quant à sa position vis-à-vis du dialogue national convoqué par le président Macky Sall. Ce dialogue, prévu pour débuter ce lundi, a été rejeté catégoriquement par le candidat Aly Ngouille Ndiaye, en cohérence avec la position adoptée par le Front des Candidats à l’élection Présidentielle (FC25).

Le geste de Aly Ngouille Ndiaye à Linguère revêt une symbolique particulière, soulignant l’importance de la participation citoyenne et le respect du processus démocratique. En se rendant dans ce bureau de vote symbolique, il a rappelé aux Sénégalais l’importance de leur voix dans la conduite des affaires nationales et leur droit fondamental à choisir leurs dirigeants.

Parallèlement à cette démarche symbolique, Aly Ngouille Ndiaye a également fait part de son refus de participer au dialogue national initié par le président Macky Sall. Cette décision, motivée par son affiliation au FC25, témoigne de sa volonté de rester en accord avec les positions prises par le regroupement des candidats à l’élection présidentielle.

Cette posture de rejet du dialogue national soulève des questions quant à l’efficacité et à la légitimité d’un tel processus dans le contexte actuel de crise politique au Sénégal. Alors que le pays est confronté à des tensions croissantes et à une incertitude quant à la tenue de l’élection présidentielle, la décision de Aly Ngouille Ndiaye illustre les divisions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise.

Dans un pays où la démocratie et la participation citoyenne sont des valeurs fondamentales, les positions prises par les différents acteurs politiques revêtent une importance capitale pour l’avenir politique et institutionnel du Sénégal. Le geste symbolique de Aly Ngouille Ndiaye et son refus catégorique de participer au dialogue national soulignent l’urgence d’une résolution pacifique et démocratique de la crise politique actuelle.

Crise politique : Un ‘’deuil électoral’’ observé par les citoyens

Le dimanche 25 février 2024, une date qui aurait dû marquer un tournant décisif dans l’histoire politique du Sénégal, a plutôt été marquée par un sentiment de désillusion et de frustration alors que les citoyens se préparaient à exercer leur droit de vote lors de l’élection présidentielle. Au lieu de cela, ce jour-là, de nombreux Sénégalais ont été témoins d’un « deuil électoral » symbolique, un acte de protestation contre le report inattendu de l’élection présidentielle.

À travers tout le pays, des voix se sont élevées pour exprimer leur désaccord avec la décision de reporter le scrutin présidentiel. À Linguère, dans les quartiers de Dakar et au-delà, des citoyens se sont rassemblés pour participer à un vote symbolique organisé par le F24 (mouvement des Forces vives) et le FC25 (le Front des candidats de la présidentielle du 25 février) dans le but de faire entendre leur voix et de réaffirmer leur engagement envers la démocratie.

Le Front des candidats de la Présidentielle du 25 février, réunissant 16 des 19 candidats en lice, a officiellement rejeté l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall. Cette décision illustre la profonde division politique qui sévit dans le pays et l’absence de confiance dans le processus politique actuel.

Initialement prévue pour le 25 février, l’élection présidentielle aurait dû être un moment crucial pour le Sénégal, avec un nombre record de 20 candidats en lice. Cependant, les espoirs d’une transition démocratique pacifique ont été anéantis lorsque le président Macky Sall a annoncé le report de l’élection, invoquant des allégations de corruption et de fraude électorale.

Cette décision a plongé le pays dans une crise politique et électorale sans précédent, suscitant des réactions indignées de la part de la communauté internationale. Le Conseil constitutionnel a finalement annulé le décret présidentiel et jugé anticonstitutionnelle la loi votée par l’Assemblée nationale reportant l’élection au 15 décembre.

Malgré ces développements, le président Sall a persisté dans ses efforts pour résoudre la crise politique en lançant un appel au dialogue national. Cependant, la participation de la plupart des candidats à ces pourparlers reste incertaine, ce qui souligne les profondes divisions qui persistent au sein de la classe politique sénégalaise.

Dans ce contexte tumultueux, le Sénégal se trouve à un moment critique de son histoire, confronté à des défis politiques, économiques et sociaux majeurs. L’avenir du pays dépendra de la capacité des dirigeants politiques à surmonter leurs divergences et à œuvrer ensemble pour restaurer la stabilité, l’unité nationale et la confiance dans le processus démocratique.

Crise politique : L’impact économique et les appels à la stabilité

Depuis plusieurs semaines, le Sénégal est plongé dans une crise politique sans précédent, alimentée par des tensions croissantes entre le gouvernement et une partie de l’opposition. Cette impasse politique a des répercussions profondes et variées sur l’économie du pays, mettant en péril les progrès réalisés et menaçant la stabilité socio-économique à long terme.

L’incertitude politique et son impact économique

L’incertitude politique est l’un des principaux facteurs contribuant à l’instabilité économique actuelle au Sénégal. Les investisseurs nationaux et étrangers, ainsi que les acteurs économiques locaux, sont confrontés à un climat d’incertitude qui entrave les décisions d’investissement et les projets de développement. Cette incertitude se traduit par une augmentation du risque perçu, entraînant une hausse des coûts de financement et des investissements plus prudents.

Mame Adama Gueye, avocat spécialisé dans les affaires, souligne que le climat d’incertitude politique affecte également le secteur financier du pays. La dégradation de la valeur des obligations sénégalaises sur les marchés internationaux rend l’accès aux financements plus difficile et compromet les efforts de développement économique du gouvernement.

Les répercussions sur l’économie informelle

Une grande partie de la population sénégalaise dépend du secteur informel pour son emploi et ses moyens de subsistance. Les troubles politiques ont un impact direct sur ce secteur, fragilisant les petits commerçants, les artisans et les travailleurs informels. Avec l’instabilité politique, de nombreux entrepreneurs ont suspendu leurs activités, craignant les perturbations et les risques accrus.

Les appels à la stabilité et à la responsabilité

Dans ce contexte préoccupant, de nombreux acteurs de la société civile, des leaders religieux et des experts en économie appellent les dirigeants politiques à faire preuve de responsabilité et à prioriser la stabilité du pays. Ils soulignent l’importance cruciale de la stabilité politique pour garantir un environnement favorable aux investissements, à la croissance économique et à la création d’emplois.

Mame Adama Gueye exhorte les hommes politiques à mettre de côté leurs intérêts partisans et à travailler ensemble pour résoudre la crise politique de manière pacifique et constructive. Il met en garde contre les conséquences désastreuses d’une escalade des tensions politiques sur l’économie et la société sénégalaises, et appelle à un dialogue inclusif et transparent pour trouver des solutions durables aux défis auxquels le pays est confronté.

Vers une sortie de crise ?

Alors que le Sénégal continue de faire face à des défis politiques et économiques majeurs, il est crucial que toutes les parties prenantes s’engagent dans un processus de dialogue et de réconciliation nationale. La stabilité politique et la confiance des investisseurs sont essentielles pour garantir un avenir prospère et durable pour le peuple sénégalais. En travaillant ensemble et en faisant preuve de leadership et de responsabilité, le Sénégal peut surmonter ces défis et ouvrir la voie à une période de croissance et de prospérité partagée pour tous ses citoyens.

Dialogue, réconciliation…: Les membres de l’Apr applaudissent Macky Sall

L’Alliance pour la République (Apr) exprime sa satisfaction suite à l’entretien accordé par le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, à une partie de la presse nationale. Les membres de l’Apr louent les qualités de leur leader, le qualifiant de « grand homme d’État » et saluent son engagement en faveur du développement et du renforcement de la position du Sénégal sur la scène nationale et internationale.

Selon le communiqué, le Président Macky Sall est loué pour sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat présidentiel, affirmant ainsi son attachement aux principes démocratiques et à la stabilité politique du pays. Les membres de l’Apr insistent sur le respect de la loi et de la Constitution par le chef de l’État, soulignant sa conduite exemplaire dans l’exercice de ses fonctions.

En ce qui concerne l’appel au dialogue prévu pour résoudre la crise politique actuelle, les militants de l’Apr soutiennent la démarche de leur leader, soulignant son rôle essentiel en tant que garant du bon fonctionnement des institutions démocratiques du pays. Ils affirment que le Président Sall œuvre pour promouvoir l’unité et la cohésion nationale à travers le dialogue, dans un contexte marqué par des tensions politiques.

Cependant, les membres de l’Apr critiquent vivement l’attitude des 16 candidats à la présidentielle qui ont décidé de boycotter le dialogue. Selon le communiqué, ces candidats auraient des motivations égoïstes, craignant de perdre des électeurs ou des avantages politiques en cas de modification du processus électoral. Les membres de l’Apr affirment que cette décision témoigne d’un manque de responsabilité et de vision politique, contrairement à l’engagement sincère du Président Macky Sall envers l’intérêt supérieur du Sénégal.

Dans l’ensemble, l’Apr affiche son soutien indéfectible au Président Macky Sall et appelle à l’unité et à la solidarité de tous les acteurs politiques pour surmonter les défis actuels et poursuivre le développement et la prospérité du Sénégal.

Loi d’amnistie : Seydou Guèye plaide pour la réconciliation nationale

La libération de nombreux détenus politiques sous forme de liberté provisoire ces derniers jours a suscité des réactions et des interrogations quant aux prochaines étapes du processus de réconciliation nationale au Sénégal. Seydou Guèye, secrétaire général du gouvernement, s’est exprimé sur ce sujet brûlant lors d’une récente intervention devant le « Jury du dimanche ».

Selon M. Guèye, ces libérations font partie intégrante d’une démarche plus large visant à favoriser la réconciliation et la concorde au sein de la société sénégalaise. Il a souligné que le président de la République a donné des instructions au garde des Sceaux pour finaliser les textes nécessaires afin de progresser dans ce processus de pacification et de réconciliation.

Interrogé sur la possibilité d’une amnistie, M. Guèye a affirmé que le président était prêt à aller jusqu’à cette mesure si cela contribuait à instaurer la paix. Cependant, il a précisé que les détails de cette amnistie, notamment sa portée temporelle, restaient encore à définir.

« Pour l’instant, je n’en sais rien. Les orfèvres dans la matière, ce sont les gardes des Sceaux, ce sont les spécialistes du droit », a-t-il déclaré. Il a distingué l’amnistie de la grâce présidentielle, soulignant que l’amnistie relevait du domaine juridique tandis que la grâce était un acte discrétionnaire du chef de l’État.

M. Guèye a également abordé la question complexe du pardon dans la vie nationale, affirmant qu’il était parfois nécessaire de pardonner même dans des circonstances difficiles. « Il arrive des moments où, dans la vie des nations, certes, on ne peut pas oublier, mais il faut pardonner. Et on ne pardonne en général que l’impardonnable », a-t-il expliqué.

Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal cherche à tourner la page sur les tensions politiques et sociales des dernières années. La réconciliation nationale est un processus délicat mais essentiel pour garantir la stabilité et l’unité du pays à l’approche des échéances électorales à venir.

Le porte-parole de Léona Niassène en appelle à Macky Sall pour fixer la date de l’élection présidentielle

Cheikh Ahmed Babacar Niass, porte-parole de Léona Niassène, une figure religieuse influente à Kaolack, au centre du Sénégal, a lancé un appel pressant au chef de l’État, Macky Sall, pour qu’il fixe la date de l’élection présidentielle. Il souligne que cette demande émane non seulement des candidats retenus par le Conseil constitutionnel mais aussi de la majorité des Sénégalais.

Dans une interview accordée à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Cheikh Ahmed Babacar Niass a exprimé sa préoccupation quant au climat actuel marqué par le report de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. Il estime que cette situation a entraîné une paralysie dans le pays, empêchant les Sénégalais de vaquer à leurs activités quotidiennes.

Le président Macky Sall a annoncé son intention de convoquer une concertation avec les forces vives de la nation pour déterminer la nouvelle date de l’élection présidentielle et discuter de la continuité du pouvoir au-delà de la fin de son mandat, le 2 avril. Cependant, Cheikh Ahmed Babacar Niass insiste sur l’importance de fixer rapidement une nouvelle date pour l’élection présidentielle, affirmant que c’est la meilleure manière de résoudre la crise actuelle.

Malgré l’appel au dialogue lancé par le président Sall, seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont décidé de ne pas y participer, exprimant ainsi leur désaccord avec la gestion de la situation par le gouvernement.

Cheikh Ahmed Babacar Niass a également salué les récentes libérations de détenus politiques dans le pays, soulignant que cela contribue à apaiser les tensions. Il rappelle l’importance de régler les différends politiques par des mesures d’apaisement et de favoriser le dialogue pour parvenir à des solutions concertées.

En conclusion, le porte-parole de Léona Niassène exhorte les Sénégalais à mettre en avant leurs intérêts communs et à écouter les enseignements des guides religieux, qui jouent un rôle crucial en tant que régulateurs sociaux. Il espère que les autorités prendront rapidement des mesures pour résoudre la crise politique actuelle et assurer une transition pacifique et démocratique vers de nouvelles élections présidentielles.

Seydou Guèye: “Je suis triste de ne pas pouvoir voter ce 25 février mais…”

Invité du Jury du Dimanche, ce 25 février sur I-radio, Seydou Gueye, Secrétaire général du gouvernement et porte-parole de l’Alliance Pour la République (APR), a exprimé sa tristesse de ne pas pouvoir effectuer son devoir citoyen, alors que la présidentielle était initialement prévue aujourd’hui. “Je suis triste de ne pas pouvoir voter ce 25 février”, a-t-il dit.
Toutefois, M. Gueye estime que les conditions n’étaient pas réunies pour la tenue du scrutin, et qu’en ce sens il valide les décisions prises par le chef de l’État, Macky Sall. “L’élection est une affaire sérieuse, elle est très importante dans le processus démocratique. Mais le Sénégal est au-dessus de l’élection. La stabilité du pays importe beaucoup plus. La paix sociale, la concorde aussi”, a-t-il observé. 
 Seydou Gueye a notamment évoqué “les règles du jeu” faussées dans la phase de  “qualification des candidats”. Il a également mis en cause, faisant référence au Conseil constitutionnel, la “neutralité de l’arbitre”. “ Quand vous voulez jouer un match de football, vous avez  besoin d’un arbitre, de règles, de consensus, d’autorité, de clarté. Si vous ne réunissez pas ces conditions, vous ne pourrez pas avoir un bon match”, argue-t-il.
Autre argument brandi par Seydou Gueye pour justifier ce report, la crise que traverse, à ses yeux, le Sénégal : “Notre pays traverse une phase très, très difficile, plongée dans une fragilité qu’il faut bien considérer. Le pays est divisé. Les familles sont fragmentées. Et il est important, quand la vie de la nation est exposée à de tels périls, qu’on se pose et qu’on essaie de soigner notre démocratie qui a été abîmée, de soigner le tissu social qui a reçu des coups insupportables et insoutenables”. 

Mohamad Boun Abdallah Dionne et le Dialogue National : Les raisons d’une participation engagée

Depuis l’annonce par le président Macky Sall de l’organisation d’un dialogue national impliquant les acteurs politiques du pays, la question de la participation de certains candidats à cette concertation a été scrutée avec attention. Parmi ceux qui ont pris position en faveur de leur présence à cette table ronde, Mohamad Boun Abdallah Dionne, à travers sa coalition Dionne 2024, a clairement exposé les motifs de son engagement dans ce processus.

Tout d’abord, la coalition exprime une ferme opposition à toute interruption ou reprise du processus électoral, soulignant que le Conseil constitutionnel a déjà officialisé la liste des 19 candidats à l’élection présidentielle. Elle met en avant le principe juridique du Droit acquis, insistant sur l’importance de respecter la sécurité juridique et la non-rétroactivité des actes administratifs pour préserver l’intégrité du processus électoral.

Par ailleurs, la coalition affirme son désaccord de principe avec un report de la date de l’élection présidentielle, tout en exprimant le souhait que les allégations de corruption qui planent sur le processus électoral soient rapidement clarifiées. Cette exigence vise à garantir la crédibilité et la sincérité du vote des citoyens sénégalais.

En outre, la coalition souligne que la compétence pour fixer la date de l’élection présidentielle incombe au président de la République, par décret, conformément à la décision du Conseil constitutionnel. Elle estime que les participants au dialogue pourraient contribuer utilement à aider le président à prendre cette décision dans les meilleurs délais, en toute responsabilité.

Enfin, la Coalition DIONNE 2024 considère que la participation au dialogue est essentielle en raison de la gravité de la situation politique et sociale actuelle, marquée par une rupture du consensus national. Elle appelle à la recherche d’une solution pacifique et consensuelle, dans le respect des principes démocratiques, afin de garantir une transition politique apaisée et une réconciliation nationale durable.

En conclusion, la coalition affirme son engagement à contribuer activement à la résolution des défis majeurs auxquels le pays est confronté, dans un esprit d’ouverture, de responsabilité et de recherche de solutions constructives pour le bien-être de tous les Sénégalais.

Togo : le président décale la date des élections législatives d’une semaine

Le président togolais Faure Gnassingbé a décalé d’une semaine la date des élections législatives et régionales, les fixant au 20 avril, selon un communiqué gouvernemental publié samedi.

Aucune raison n’a été donnée dans un premier temps pour expliquer ce léger report.

Début février, le gouvernement avait fixé la date de ces élections, mettant fin à des mois de suspense alors qu’elles étaient initialement supposées être organisées fin 2023.

Ces législatives seront couplées avec des élections régionales, que le Togo organisera pour la première fois.

Le montant du cautionnement a aussi été revu à la baisse par le chef de l’Etat togolais: il est fixé à 300.000 francs CFA (455,10 euros) par candidat pour les élections législatives (contre 500.000 précédemment), et à 150.000 francs CFA (227,57 euros) par candidat pour les élections régionales (contre 200.000 précédemment).

La campagne électorale se déroulera du 4 avril jusqu’au 18 avril 2024.

L’Assemblée nationale togolaise a modifié en janvier, une loi organique portant de 91 à 113 le nombre de députés pour ces législatives.

Les dernières élections législatives ont eu lieu en 2018 et avaient été boycottées par l’opposition qui avait dénoncé des « irrégularités » dans le recensement électoral.

Cette fois, elle se prépare à défier le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), et elle a fortement mobilisé ses partisans à l’occasion du dernier recensement électoral.

Le président Faure Gnassingbé est arrivé au pouvoir en 2005 après le décès de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui avait dirigé le Togo d’une main de fer pendant 38 ans. Il a depuis été réélu à trois reprises lors de scrutins qui ont tous été contestés par l’opposition.

Rassemblement Pacifique : Le F24 mobilise et exige un scrutin avant le 2 Avril

Ce samedi 24 février, des centaines de Sénégalais se sont rassemblés en réponse à l’appel du F24 pour exprimer leur opposition au dialogue proposé par le président sortant, Macky Sall, et exiger la tenue rapide du scrutin présidentiel. Arborant fièrement les couleurs nationales, la foule a scandé des slogans tels que « Nous exigeons la tenue d’une élection présidentielle avant le 2 avril » et « Macky Sall dictateur », exprimant ainsi son mécontentement et son désir de voir la démocratie respectée dans le pays.

Initialement prévue pour le dimanche 25 février, l’élection présidentielle a été reportée par décret présidentiel à la suite du message à la nation de Macky Sall du 3 février. Cependant, le 15 février dernier, la décision a été annulée par les 7 sages de la Cour constitutionnelle, demandant aux autorités compétentes de fixer une nouvelle date « dans les meilleurs délais ».

Le coordinateur du F24, Mamadou Mbodji, a vivement critiqué Macky Sall lors du rassemblement, l’accusant d’avoir trahi son serment et d’avoir peur du suffrage universel. Il a souligné que le dialogue proposé par le président ne devrait concerner que les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel et personne d’autre.

Le refus des candidats de participer à ce dialogue a été réitéré par Amadou Bâ, mandataire de Bassirou Diomaye Faye, et Cheikh Tidiane Dièye, un des candidats retenus à l’élection présidentielle. Ils ont catégoriquement rejeté l’idée de dialoguer avec ce qu’ils ont qualifié de « putschiste ».

Un autre point de discorde concerne la proposition d’amnistie générale évoquée par Macky Sall. Les acteurs politiques rassemblés autour du F24 ont exprimé leur opposition à ce projet, le qualifiant de tentative visant à masquer les prétendus crimes du président sortant. Aïda Mbodji, Thierno Alassane Sall, et Aminata Touré ont tous vigoureusement condamné cette initiative, insistant sur le fait que la vérité devrait primer avant tout pardon.

Poursuivant leur mobilisation, le F24 a appelé les Sénégalais à participer à un vote symbolique au siège de l’organisation le dimanche suivant, continuant ainsi leur action pour la défense de la démocratie et des principes fondamentaux de transparence et d’équité dans le processus électoral.

Supposée rencontre Macky – Candidats retenus : clivage et confusion au sein de la scène Politique

Une nouvelle polémique secoue la scène politique sénégalaise alors que des informations contradictoires circulent concernant une supposée rencontre entre le président sortant, Macky Sall, et les candidats retenus par le Conseil constitutionnel en vue du prochain scrutin présidentiel.

Le ministre Abdoulaye Saydou Sow avait initialement annoncé cette rencontre, mais les choses ont pris une tournure inattendue lorsque Sidiki Kaba a confirmé les détails de la réunion dans un communiqué officiel. Selon ce communiqué, Macky Sall devait rencontrer les 19 candidats retenus, puis les candidats recalés, en prélude au Dialogue national prévu pour le même jour.

Cependant, le FC25, coalition regroupant les candidats validés par le Conseil constitutionnel, a vigoureusement démenti cette information. Dans leur déclaration, les membres du FC25 ont réaffirmé leur refus de participer à ces rencontres, qualifiant le processus électoral de manquant de transparence et d’équité. Ils ont insisté sur le fait qu’aucune rencontre avec Macky Sall n’était prévue avant le lancement du dialogue national.

Ce clivage entre les déclarations officielles et la position du FC25 soulève des questions sur la légitimité et la transparence du processus électoral en cours au Sénégal. La divergence d’opinions au sein de la scène politique laisse entrevoir des tensions et des désaccords profonds.

Il est crucial de souligner que cette confusion survient dans un contexte de crise politique, alors que le report inattendu de l’élection présidentielle a déjà suscité des contestations et des manifestations dans tout le pays. La situation actuelle exige une résolution rapide et transparente pour restaurer la confiance du peuple sénégalais dans le processus démocratique.

Il reste à voir comment les autorités et les différents acteurs politiques vont gérer cette controverse et quelles seront les répercussions sur le paysage politique sénégalais dans les semaines à venir. En attendant, le peuple sénégalais reste attentif et vigilant face à ces développements politiques.

UCAD: La reprise des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024

Les cours en présentiel vont redémarrer à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar à compter de lundi prochain. Cette décision a été prise hier vendredi lors de la rencontre du conseil académique. Seneweb vous livre intégralement le communiqué.

« COMMUNIQUÉ 

Le Conseil académique de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar s’est réuni ce vendredi 23 février 2024 sous la présidence du Recteur, Professeur Ahmadou Aly Mbaye. 

Après avoir examiné le deuxième point de l’ordre du jour concernant la situation universitaire et pris connaissance des conclusions du Comité de sécurité élargi, le Conseil académique décide de la levée de la mesure de suspension des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024″ fait ce samedi. 

Le Forum du Justiciable exhorte à la participation au dialogue national au Sénégal

Lors d’une interview accordée à quatre médias nationaux dont  Seneweb, jeudi dernier, le Président de la République Macky Sall a annoncé le lancement du dialogue lundi prochain. Ces pourparlers, selon le chef de l’exécutif qui termine sa mission le 2 avril, permettront de fixer la date du scrutin. Cependant, 16 (sur les 19) candidats à l’élection présidentielle, regroupés autour de la plateforme FC25, ont décidé de ne pas répondre à cet appel au dialogue. Une posture que le Forum du justiciable, dans la note ci-après adressée à la presse, juge irresponsable et appelle les acteurs politiques de tout bord à participer au dialogue.
Dialogue national : Seule issue de sortie de crise pour le pays
Le dialogue a jalonné l’histoire politique du Sénégal, ce qui lui a valu la conservation de sa trajectoire de stabilité et la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie.
En refusant d’aller au dialogue qu’est-ce qu’on cherche réellement ?
– Enfoncer le pays dans la crise qu’il traverse déjà ?- Détruire ou mettre le pays dans  le chaos pour jouer après aux sapeurs-pompiers ?- Faire preuve de surdité ne serait-il pas un immense gâchis pour trouver des consensus forts?- La stabilité du pays ne devrait-elle pas transcender les divergences politiques ?
Le Forum du justiciable encourage vivement la tenue de ce dialogue et appelle les acteurs politiques de tout bord à la responsabilité en participant à ce dialogue.
Faire preuve de surdité à cet appel serait un immense gâchis et un rendez-vous manqué pour la décrispation de la situation socio-politique et la formulation de consensus forts pouvant aboutir à l’organisation d’une élection présidentielle libre, transparente et apaisée.
La sauvegarde de notre commun vouloir de vie commune doit transcender les divergenceset les contradictions des uns envers les autres.
Tous les acquis démocratiques du Sénégal ont été des résultantes d’une série de consultations.
Le Forum du Justiciable invite donc tous les acteurs à saisir cette opportunité pour discuter et bâtir des consensus forts pour la tenued’une élection présidentielle inclusive, libre, transparente et apaisée. La stabilité et la paix au Sénégal valent tous les sacrifices.
Le Sénégal doit conserver, jalousement, sa tradition de pays de dialogue et de concorde. Rien ne devrait justifier de ternir, voire de rompre cette réputation qui a valu et vaut toujours au Sénégal d’être reconnu comme un pays stable et de paix. Continuons, malgré les difficultés du moment, à faire nation en maintenant le fil du dialogue. C’est seulement grâce au dialogue qu’on parviendra à bâtir des consensus forts et bâtir des solutions durables qui nous sortiront, d’une part, de ces périodes troubles, et d’autre part, de renforcer notre pacte social. Nous appelons vivement tous les candidats retenus par le Conseil constitutionnel et tous les acteurs du processus de manière générale à répondre à l’appel patriotique du président de la République.
La réconciliation nationale que le Forum du justiciable appelle de tous ses vœux passera par le dialogue. C’est le prix à payer pour un Sénégal toujours debout et réconcilié.

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•116 du Samedi 24 et Dimanche 25/02/24

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•116 du Samedi 24 et Dimanche 25/02/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•116 du Samedi 24 et Dimanche 25/02/24

Le Dakarois Quotidien N°116 – du 24 et 25/02/24

Le Dakarois Quotidien N°116 – du 24 et 25/02/24
🔴 Le Refus de Participer au Dialogue: Sonko Trahi par ses Alliés Politiques

Ousmane Sonko libéré sous contrôle judiciaire

Dans un revirement inattendu, Ousmane Sonko, le leader charismatique du parti d’opposition Pastef, a été libéré dans la nuit de jeudi à vendredi et placé sous contrôle judiciaire. Cette décision marque un tournant majeur dans la crise politique qui a secoué le Sénégal ces dernières semaines.

Sonko avait été détenu depuis plusieurs mois pour des accusations graves, ce qui avait déclenché des manifestations et des affrontements dans tout le pays. Cependant, sa libération soudaine et sa mise en liberté sous contrôle judiciaire sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur la situation politique en cours.

Les détails entourant les conditions de son contrôle judiciaire ne sont pas encore clairs, mais cette décision pourrait potentiellement ouvrir la voie à un dialogue politique plus constructif entre le gouvernement et l’opposition. Cependant, certains observateurs restent prudents quant à l’avenir de la stabilité politique du pays, craignant que cette libération ne soit qu’une mesure temporaire pour calmer les tensions.

La libération de Sonko est susceptible de susciter une série de réactions parmi les partisans de l’opposition, qui ont exigé sa libération lors de manifestations massives à travers le pays. Pour certains, cela pourrait être perçu comme une victoire, tandis que d’autres pourraient rester méfiants quant aux motivations du gouvernement.

Quoi qu’il en soit, la libération de Sonko soulève de nombreuses questions sur l’avenir du Sénégal et la direction que prendra la politique du pays dans les mois à venir. Restez à l’écoute pour les derniers développements sur cette affaire en évolution rapide.

Dialogue national : Serigne Mboup dit non à la reprise du processus électoral

Suite au discours du président Macky Sall hier avec la presse locale, Serigne Mboup, maire de Kaolack et candidat à la Présidentielle, a exprimé son désaccord concernant la reprise du processus électoral réclamée par certains candidats recalés. Sur RFM, il a déclaré que « reprendre le processus électoral, c’est contredire le Conseil constitutionnel qui a déjà validé la liste des 19 candidats. »

Pour M. Mboup, inviter au dialogue à la fois les candidats déjà validés par le Conseil constitutionnel et ceux recalés pourrait compliquer les choses. « Je pense que le président Macky Sall ne devrait pas mélanger les candidats recalés qui réclament une reprise du processus et les candidats valides qui exigent une date de l’élection. Cela pourrait créer une division au sein des candidats et on ne le souhaite pas. »

Toutefois, Serigne Mboup insiste sur l’organisation de la présidentielle avant le 2 avril, « quitte à ce qu’on réduise le temps de la campagne » électorale, soutient-il.

Il convient de préciser que le chef de l’État a souligné que le sort des « candidats spoliés » qui réclament la reprise du processus sera abordé lors du dialogue prévu le lundi 26 et le mardi 27 février 2024.

Dialogue convoqué par Macky Sall : Aly Ngouille Ndiaye change d’avis

La déclaration du Président Macky Sall, suspendant la date de la Présidentielle à un dialogue national, a provoqué des réactions mitigées parmi les acteurs politiques sénégalais. Parmi eux, Aly Ngouille Ndiaye, candidat à la Présidentielle, a surpris en changeant d’avis après avoir initialement exprimé son soutien au dialogue convoqué par le chef de l’État.

Dans une conférence de presse organisée par le mouvement FC 25, regroupant les 16 candidats qui refusent de participer au dialogue avec Macky Sall, Aly Ngouille Ndiaye a fait une déclaration marquante.

L’ancien ministre de l’Intérieur a déclaré : « Nous rappelons à Macky Sall qu’il est le seul à pouvoir fixer la date de l’élection présidentielle. Le Conseil constitutionnel a déjà établi la liste des candidats retenus. Macky Sall doit respecter cette décision et fixer la date de l’élection sans nécessiter de dialogue politique préalable. En tant qu’ancien ministre de l’Intérieur, je confirme qu’une date peut être retenue dès le mois de mars. Il n’est pas nécessaire d’organiser un dialogue pour cela. Il doit agir rapidement pour nous permettre à tous de gagner du temps. »

Ce changement de position est notable, étant donné que Aly Ngouille Ndiaye avait précédemment soutenu activement le dialogue convoqué par Macky Sall. Il avait alors appelé tous les acteurs politiques à y participer afin de discuter et de fixer la date de l’élection présidentielle.

Aly Ngouille Ndiaye avait déclaré sur les ondes de la Rfm : « Le meilleur moyen pour connaître la date de l’élection, c’est de participer au dialogue. » Cependant, son discours a changé de manière significative depuis lors, illustrant les divisions au sein de la classe politique sénégalaise face à la question cruciale de la date de l’élection présidentielle.

Dr Cheikh Tidiane Dièye rejette l’appel au dialogue de Macky Sall

Le Dr Cheikh Tidiane Dièye, candidat à la Présidentielle, a vivement réagi à l’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall. Dans une déclaration ferme, le Dr Dièye a déclaré qu’il ne participerait pas à ce qu’il qualifie de « dealogue » ou « deadlogue ».

Suite à l’entretien accordé par le chef de l’État à des médias sénégalais, dont Seneweb, le jeudi 22 février, le Dr Dièye a exprimé son refus catégorique de s’engager dans le processus de dialogue proposé par Macky Sall. Pour lui, l’urgence est de respecter la décision du Conseil constitutionnel et de fixer la date de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais, afin qu’elle ait lieu avant le 2 avril.

Le candidat à la Présidentielle a vivement critiqué le Président Sall, l’accusant de ne pas avoir montré de respect envers le peuple sénégalais, la Constitution ou le Conseil constitutionnel. Selon lui, l’appel au dialogue n’est qu’un moyen de gagner du temps et de perpétuer le pouvoir.

Le Dr Dièye a souligné que le Président Sall n’a pas cherché à dialoguer avec les candidats retenus par le Conseil constitutionnel avant de reporter l’élection. Il a également remis en question les intentions du Président Sall concernant l’amnistie et l’élection inclusive, les qualifiant de non sincères.

Appelant à la solidarité entre les candidats, le Dr Dièye a exhorté à agir rapidement pour saisir le Conseil constitutionnel de la carence du Président et pour mobiliser le peuple sénégalais contre ses manœuvres. Il a également demandé à la communauté internationale de maintenir la pression sur le Président Sall et de envisager des sanctions appropriées.

En conclusion, le Dr Dièye a affirmé que le Conseil constitutionnel est désormais le dernier rempart pour sauver la République sénégalaise des défaillances du Président. Il a réaffirmé sa conviction que Macky Sall devra quitter le pouvoir le 2 avril, quelles que soient les circonstances.

Fin du mandat présidentiel : Les États-Unis saluent la décision de Macky Sall

L’Ambassade des États-Unis au Sénégal a réagi après la déclaration du Président de la République, Macky Sall, lors d’une interview accordée à des journalistes sénégalais au Palais, ce jeudi 22 février. Dans cette interview, le président a rappelé que sa mission prendra fin dans moins de deux mois.

Dans une publication sur X, les États-Unis ont salué la confirmation par le Président Sall de son intention de se retirer à la fin de son mandat le 2 avril. Ils ont exhorté les parties prenantes à fixer une date pour l’élection afin que les Sénégalais puissent choisir leur prochain président dans un avenir très proche.

Les Américains ont souligné que ces mesures permettraient aux dirigeants sénégalais de préserver l’honorable tradition démocratique du pays.

Cette déclaration de soutien des États-Unis intervient dans un contexte où le Sénégal traverse une période de tension politique, avec des débats intenses autour de la date de l’élection présidentielle et du respect des institutions démocratiques.

Présidentielle avant le 2 avril : Aar Sunu Élection maintient la pression

Le collectif citoyen Aar Sunu Election continue de maintenir la pression pour que la présidentielle se tienne avant le 2 avril, en rejetant la proposition de dialogue politique avancée par le président Macky Sall.

Deux responsables du collectif, Elimane Haby Kane et Malick Diop, ont réaffirmé vendredi que la présidentielle devait se dérouler selon le calendrier constitutionnel, avec les 19 candidats validés par le Conseil constitutionnel. Ils ont souligné que le collectif prévoyait toujours de manifester samedi pour exprimer cette demande.

Selon M. Kane, le dialogue proposé par le président n’a pas de sens, et tout ce qui en découle est perçu comme une stratégie dilatoire. Il a insisté sur le fait que la date butoir du 2 avril devait être respectée pour éviter une crise.

M. Diop a également exprimé le point de vue du collectif, affirmant que toute autre option que la tenue de l’élection avant le 2 avril entraînerait une crise. Il a rappelé que, selon les projections d’Aar Sunu Election, le scrutin aurait dû avoir lieu les 3 ou 10 mars.

Les deux responsables ont déclaré que leur position reflétait celle de leur collectif, composé de plusieurs dizaines d’organisations de la société civile, qui se sont concertées après l’intervention du président Sall jeudi soir.

Un autre collectif, regroupant 16 candidats à la présidentielle, devait s’exprimer ultérieurement dans la journée. Son coordinateur, Cheikh Youm, n’a pas encore réagi à l’intervention du président.

Le président Sall a laissé en suspens la date de la présidentielle, tout en affirmant qu’il quitterait ses fonctions comme prévu le 2 avril, que son successeur soit élu ou non.

« Nous allons saisir le Conseil constitutionnel pour…», (candidat)

Les réactions pleuvent après l’interview exclusive que le chef de l’État, Macky Sall, a accordée à quatre organes nationaux dont Seneweb. Parmi celles-ci, on compte la sortie musclée du candidat à la Présidentielle, Thierno Alassane Sall.

Repris par L’Observateur du jour, le député et leader de la République des valeurs (RV, opposition) étale sa déception. « C’est un nouveau jour triste pour le Sénégal et pour la démocratie », a-t-il indiqué, soulignant que « le président de la République fait du dilatoire alors sue le Conseil constitutionnel lui a enjoint de fixer la date de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais. »

Ainsi, assène-t-il : « Les bulletins sont préparés. Tout est prêt (mais) au lieu d’organiser l’élection, il nous dit qu’il va organiser un dialogue. »

D’ores et déjà, il décline l’invitation du chef de l’État, martelant qu’il « y’a trois objectifs dans ce dialogue » : « Il a déjà convié des individus et sélectionnés une opposition antagonique. Il a convié des candidats recalés et des candidats qui sont dans sa liste officielle. Comment des acteurs de la société civile qui demandent que d’autres candidats soient réintroduits peuvent s’entendre avec ceux qui veulent aller à l’élection ? On sait par avance qu’il n’y aura pas de consensus. »

Pire, soupçonne-t-il, « si on accepte le piège d’aller à ce dialogue, le Président Macky Sall prétextera qu’on était là-bas, mais qu’on a été mis en minorité et qu’il va avancer sur la base des propositions qui ont été faites pour faire son nouveau processus. »

TAS de poursuivre : « Il s’achemine vers un nouveau processus pour réintroduire des gens comme Karim Wade. »

L’ancien ministre de l’Énergie s’interroge : « Pour quelle raison ? Quel deal existe-t-il entre lui, le Qatar, la France et Karim Wade ? » Mais, le député non inscrit est sûr d’une chose : « Il (Macky Sall) en profitera pour changer de candidat. Le Président, qui a son plan, bien conçu dans sa tête, fait semblant de rassurer l’opinion, en rappelant que son mandat s’arrête le 2 avril . Dans la foulée, il invoque l’article 36 alinéa 2 de la Constitution qui dit ´´Le président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur’’. Mais, tant qu’il n’a pas de successeur, il peut rester. » A l’en croire, le seul arbitre reste le Conseil constitutionnel.

C’est pourquoi, tranche-t-il, « nous n’irons pas a ce dialogue. Nous allons saisir le Conseil constitutionnel d’une requête dès aujourd’hui pour faire constater la carence de Macky Sall. Il dit qu’il va consulter les 7 Sages après le dialogue, nous allons le faire avant pour lui dire que Macky Sall refuse de fixer la date. Ce faisant, il expose le pays à une situation périlleuse».

Aide Publique au Développement : le tarissement  inexorable

La solidarité et la compassion des pays développés vis-à-vis des pays du Sud dont l’Afrique au Sud du Sahara  connaissent elles une mutations avec la baisse constatée des flux monétaires bilatéraux  aux titres de l’aide publique au développement……. 

Améliorer l’accès à l’eau, aux soins de santé  et à une éducation de qualité, protéger l’écosystème  ou atténuer les changements  climatiques : autant d’objectifs essentiels, à la fois pour les populations du Sud,  l’Afrique en premier pour endiguer la pauvreté chronique et favoriser la stabilité de nos pays..  Malheureusement  de tels projets n’intéressent pas toujours les investisseurs  privés, qui les jugent trop risqués, voire non prioritaires. Malgré tous les outils et mécanismes de gestion de risque, la finance  internationale   va encore trop peu vers les pays pauvres dont la plupart se trouve en Afrique au Sud du Sahara.

 Entre 2011 et 2021, en moyenne, 35% de l’aide publique au développement allait en Afrique subsaharienne. Subitement en 2022 avec le focus sur la guerre en Ukraine , cette part a chuté à 20%. Un des niveaux les plus bas depuis nos indépendances. On est tombés sous la barre des 30 milliards de dollars pour l’APD bilatérale, et c’est la lutte contre l’extrême pauvreté qui prend un sacré coup. Rien que le service de la dette de l’Afrique au Sud du Sahara représente presque 20 milliards de dollars annuels à notre sous région.  

L’encours de la dette extérieure publique de l’Afrique subsaharienne a triplé entre 2015 et fin 2022, passant de 400 milliards $US à environ à 1000 milliards de dollars, dont 500 milliards à long terme,  370 milliards dus à des organismes publics et 130 dus à des sociétés privées, le reste vis-à-vis de la chine.

Dans notre zone UEMOA  le très faible niveau de mobilisation des ressources fiscales par nos États membres  (16% du PIB pour l’ensemble de l’Union) et le durcissement des conditions financières mondiales et régionales ont accru les déficits budgétaires à presque 6% du PIB soient plus de 7 000 milliards. Le taux d’endettement de l’UEMOA est estimé à 58,7% du PIB en 2022 selon le FMI, soit une augmentation de 13,5 pts de PIB par rapport à la situation pré-COVID (45,2% en 2019).

Avec la Covide 19, la guerre en Ukraine, les tensions sur le marche’ des céréales tous nos pays sont en situation de surendettement avec l’assèchement des transferts monétaires bilatéraux aux titres de l’aide publique au développement, et bien sur la dette intérieure et extérieure des nos états explose et accroît  les vulnérabilités socio- économiques pour ne pas dire la pauvreté. Justement la résurgence de l’émigration clandestine dans nos pays est en partie expliquée par ces vulnérabilités sur fond de baisse de rendement agricole dû aux changements climatiques.

Dans la zone UEMOA la part de la dette extérieure demeure la plus importante (60,9% du PIB en 2022 contre 39,1% pour la dette domestique), mais a diminué par rapport à 2021 (63,9% du PIB), traduisant ainsi la volonté des Etats d’accroître la part des ressources issues du marché régional. Malheureusement cette sur- sollicitation du marché financier  régional par nos états pour leurs déficits publics évince l’investissement privé indispensable  pour l’infrastructure et l’activité industrielle pour le secteur privé de nos pays c’est  le fameux effet d’éviction. 

 Pour 2023, l’encours de la dette publique devrait encore progresser pour se situer à 61,7% du PIB avant de commencer à décliner pour atteindre environ 60% du PIB en 2024 d’après les prévisions du FMI. Cependant, la hausse des taux d’intérêt sur les marchés financiers internationaux et régionaux, qui renchérit le service de la dette des Etats, pourrait entamer  la soutenabilité de la dette de certains pays. Si le pétrole et le gaz ne se matérialisent  dans nos ressources publiques nos pays connaîtront des situation de cessation de paiement inévitablement.

Le FMI et la Banque Mondiale tardent à mettre en place  des mécanismes qui remplacent  les flux en baisse de l’aide publique au développement pendant que les marchés financiers et les agences de notation nous refusent les meilleures conditions d’endettement à bon marche’.  

La baisse tendancielle de l’aide au développement met à nu  les contradictions de certains  pays développés comme la France qui organise réunion après réunion sur l’architecture financière internationale au nom de leur préoccupation pour l’Afrique ; mais ce pays  est seulement  4e bailleur mondial avec 0,56% du revenu national brut consacré à l’APD même pas 1%,  donc moins de 1 milliards d’euro destine’ à l’APD contrairement à d’autre pays comme l’Allemagne.

Le G20 et le système de Bretton woods doivent se pencher urgemment sur ces problématiques de fond au nom de la paix et la stabilité de l’Afrique. L’aide publique au développement – multilatérale comme bilatérale –  n’est plus une soupape.

C’est le lieu de se désoler du SENEGAL, pays  en campagne politique et électorale permanente  alors que des urgences économiques et sociales nous attendent.  

                                                                                                 Moustapha DIAKHATE

                                                                                                 Ex Conseiller Special PM

                                                                                                 Expert et Consultant en Infrast

                                                                                                 Specialiste Pol. Energetique

COMMUNIQUE : ADHA PREOCCUPEE PAR LE NOMBRE DE MANIFESTANTS TUES

COMMUNIQUE N° 005-0224

ADHA PREOCCUPEE PAR LE NOMBRE DE MANIFESTANTS TUES

Suite au décès d’un second étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Clédor Prosper SENGHOR, qui vient de succomber à ses blessures après les manifestations du 9 février contre le report de l’élection présidentielle et au cours d’affrontements entre les forces de défense et de sécurité et des manifestants, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime une fois de plus ses profonds regrets et son indignation face à une telle situation.

ADHA demeure profondément préoccupée par le nombre de manifestants tués composés en majorité de jeunes, sur l’ensemble du territoire national et exige des autorités compétentes que toute la lumière soit faite sur cette situation fâcheuse qui plonge des familles entières dans le deuil.
ADHA invite par ailleurs les autorités à faire en sorte que toutes les responsabilités soient situées et les sanctions méritées appliquées en toute rigueur et en toute impartialité, conformément aux dispositions de notre Code Pénal.

De plus, de réelles mesures doivent être prises et appliquées pour sauvegarder l’intégrité et la sécurité des populations, afin que de tels faits ne se reproduisent plus à l’avenir. 
ADHA constate qu’à chaque fois qu’une manifestation est autorisée, aucun acte de vandalisme, aucun blessé, aucun décès n’est enregistré. Par contre, dès que la population est privée de son droit légal de manifester, comme le stipule la Constitution, le contraire est très vite constaté.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande vivement de nouveaux textes qui régissent les franchises universitaires devenues obsolètes, car datant du 24 novembre 1994, ainsi que la sensibilisation de tous les acteurs gravitant autour.
Elle demande aux forces de défense et de sécurité d’user, dans le pire des cas, de grenades lacrymogènes pour se protéger et pour disperser les manifestants, en lieu et place de l’usage de balles réelles, comme il est noté à chaque fois. Cet usage disproportionné de la force doit cesser et sans délai.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié présente ses condoléances émues à la famille du défunt, à l’UGB, à toute autre famille endeuillée dans les mêmes circonstances, et enfin, à l’ensemble de la population sénégalaise et formule des prières pour le repos de l’âme de tous les autres jeunes disparus, à l’image de Landing CAMARA … et de Clédor Prosper SENGHOR.

Fait à Dakar, 22 février 2024

M. Adama MBENGUE

Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

Réunion ministérielle avec la communauté universitaire : Le Premier ministre prend 11 recommandations phares

A l’issue de la réunion ministérielle consacrée à la concertation-revue avec la communauté universitaire du Sénégal, qui s’est tenue ce jeudi 22 février, dans un contexte où certaines universités du pays sont fermées depuis les manifestations violentes de juin dernier, notamment l’Ucad, le Premier ministre, Amadou Ba, a pris 11 recommandations, qui vont dans le sens d’apaisement mais surtout d’assurance vis-à-vis des acteurs. Il s’agit :

1. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra les dispositions nécessaires, en relation avec le ministre chargé des Finances pour accélérer la réalisation et la mise en service des chantiers prioritaires des Universités ;
2. Le Ministre de l’Enseignement supérieur en relation avec le ministre chargé des Finances prendra les mesures utiles pour diligenter les chantiers des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) de Thiès, des Espaces numériques ouverts (ENO) ainsi que des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) ;
3. Le Ministre des Finances soumettra, à validation, un planning d’apurement des dettes fiscales, sociales et dépenses permanentes (Eau et Électricité) des Universités ainsi que des dettes dues aux repreneurs. Il procédera à un audit des dépenses sociales en vue de mettre en place un mécanisme de rationalisation ;
4. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra, en relation avec les instances académiques des universités, les mesures idoines pour le réajustement du calendrier universitaire ;
5. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra à validation, un plan spécial de recrutement de nouveaux personnels d’enseignement et de recherche (PER) en tenant compte des besoins de chaque université ;
6. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra, à validation, les conclusions de l’étude prospective sur les flux d’étudiants en Master et Doctorat, en vue d’améliorer les taux d’encadrement ;
7. Le Ministre de l’Enseignement supérieur procédera à la finalisation du processus de lancement du premier satellite sénégalais GAINDE SAT ;
8. Le Ministre de l’Enseignement supérieur veillera à la mise en service diligente du Super calculateur au bénéfice des chercheurs et utilisateurs ;
9. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra, en relation avec le ministre chargé des Finances, les dispositions utiles en vue d’achever les travaux des résidences des campus sociaux ;
10. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra, à validation, un programme spécial d’équipement (outils et connectivité) des universités afin de promouvoir l’enseignement à distance ;
11. Le Ministre des Finances poursuivra les efforts d’apurement de la dette due aux Etablissements privés d’Enseignement supérieur (EPES).
A noter que la rencontre, qui a duré plus de quatre tours d’horloge, a enregistré la présence des membres du gouvernement, les recteurs des universités, le corps enseignant, des syndicats, bref, tous les acteurs de l’enseignement supérieur.

Macky Sall réagit vivement à la campagne de la communauté internationale : « Je ne mérite pas cette campagne nauséabonde »

Les récentes tensions entre le Président Macky Sall et la communauté internationale ont atteint un nouveau sommet suite à l’opposition farouche de cette dernière à la décision du gouvernement sénégalais de reporter l’élection présidentielle. Face à cette opposition exprimée à travers des communiqués incisifs, le chef de l’État a répondu avec véhémence, exprimant sa déception profonde.

Dans une déclaration chargée d’émotion, Macky Sall a exprimé son désarroi face aux réactions internationales. « Je l‘accueille avec beaucoup de peine », a-t-il déclaré, soulignant son incompréhension quant à la réaction de certains partenaires internationaux. Il a estimé que ceux-ci auraient dû se pencher davantage sur la situation interne du Sénégal avant de condamner de manière aussi véhémente le gouvernement sénégalais.

« Ils doivent d’abord venir à la source, voir ce qui se passe exactement au lieu de se suffire de commentaires qui condamnent de façon péremptoire et de façon très violente le président de la République du Sénégal », a-t-il ajouté avec une critique cinglante.

Macky Sall a également exprimé son indignation face à cette réaction internationale, affirmant que jusqu’à présent, aucune loi n’a été enfreinte au Sénégal. « Personne ne peut dire que le président de la République, en abrogeant le décret, n’était pas dans son droit. Pourquoi toute cette levée de boucliers, toute cette campagne de presse qui sont aux antipodes de ma pratique de démocrate », s’est-il interrogé.

De façon véhémente, le chef de l’État a dénoncé la campagne internationale dirigée contre lui, la qualifiant de « nauséabonde ». Il a affirmé avec conviction qu’il ne méritait pas une telle campagne et a dénoncé vigoureusement les critiques venues de l’étranger, arguant qu’il n’avait enfreint aucune règle démocratique.

« Je ne mérite pas cette campagne internationale et je la dénonce de façon vigoureuse. Parce que moi je suis un homme libre, je n’ai violé aucune règle pour me retrouver dans cette campagne nauséabonde qui est entretenue pour créer la tension et la déstabilisation de mon pays », a-t-il conclu avec une amertume palpable.

Les propos francs et émotionnels du Président Sall témoignent de la profonde frustration ressentie face à la réaction internationale, soulignant les tensions persistantes entre son gouvernement et la communauté internationale. Cette déclaration soulève également des questions sur les relations diplomatiques du Sénégal et la perception de la démocratie dans le pays, soulignant ainsi l’importance des enjeux en jeu.

Arona Ndoffène Diouf : « Le Sénégal ne sera pas confié à des aventuriers » – La coalition de Boubacar Camara dévoile un programme ambitieux pour l’avenir du pays

Dans un discours passionné et révélateur, Arona Ndoffène Diouf, directeur de campagne de Boubacar Camara, a souligné la nécessité impérieuse de ne pas confier l’avenir du Sénégal à des « aventuriers » politiques. Lors d’une conférence de presse marquante, il a mis en lumière les défis auxquels le pays est confronté et a présenté les solutions proposées par la coalition dirigée par Boubacar Camara pour relever ces défis et bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

« Aujourd’hui, le chef de l’État ne sait plus quoi faire du Sénégal. Si Macky Sall va jusqu’à dire que si les politiques ne s’entendent pas, il peut donner le pays à l’armée, cela devient grave », a déclaré Arona Ndoffène Diouf, pointant du doigt les incertitudes politiques qui planent sur le pays.

Dans un contexte où le Sénégal émerge comme un pays pétrolier en devenir, Arona Ndoffène Diouf a souligné l’importance capitale de choisir des dirigeants compétents et expérimentés pour gérer ces ressources et orienter le pays vers un développement durable et inclusif.

« Le Sénégal est un pays complexe et compliqué. On ne le donnera pas à des aventuriers », a-t-il martelé, mettant en garde contre les conséquences désastreuses d’une mauvaise gestion politique.

Pour répondre à ces défis, la coalition dirigée par Boubacar Camara a élaboré un programme ambitieux composé de 700 mesures, couvrant une gamme diversifiée de domaines allant de la gouvernance transparente à l’utilisation judicieuse des ressources naturelles, en passant par la promotion de la culture et l’ouverture du Sénégal à l’Afrique et au monde.

Aboubacar Cissokho, chargé de programme de la coalition, a présenté en détail ce programme, détaillant les six axes principaux et les 14 mesures phares du plan « Diagaal » qui incarne les aspirations et les engagements de la coalition pour l’avenir du pays.

Parmi les points forts du programme figurent la lutte contre l’immigration clandestine, la création d’emplois, la libération des détenus politiques, la réforme du système de parrainage électoral, le rétablissement du pouvoir d’achat, la lutte contre la corruption, la réforme constitutionnelle et la dépolitisation de la fonction publique.

Ces propositions ambitieuses visent à transformer le Sénégal et à répondre aux besoins pressants de sa population, tout en posant les jalons d’une gouvernance éthique, transparente et inclusive. La coalition dirigée par Boubacar Camara s’engage à travailler avec détermination pour réaliser cette vision et à ouvrir la voie à un avenir prospère et harmonieux pour tous les Sénégalais.

Libération possible de Bassirou Diomaye Faye : Macky Sall ouvre la voie au dialogue politique

Dans une démarche visant à promouvoir le dialogue politique et à apaiser les tensions au Sénégal, le président Macky Sall a évoqué la possibilité de la libération de Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’ex-Pastef encore détenu. Lors d’une interview accordée à plusieurs médias nationaux, dont Seneweb, iTV, Le Soleil et la RTS, le chef de l’État a exprimé son désir de favoriser un climat propice à la réconciliation nationale et à la participation de tous les acteurs politiques au processus démocratique.

Sall a souligné l’importance de créer des conditions de paix et de stabilité pour le pays, affirmant avoir donné des instructions à son gouvernement pour prendre des mesures en ce sens. « Dans le cadre du dialogue que j’ai souhaité, j’ai instruit à mon gouvernement, la nécessité de prendre des dispositions pour faciliter la libération d’un certain nombre de détenus et aller même au-delà. Parce que le pays a besoin de pardon et de poursuivre sa marche vers l’émergence. Ainsi, il faut que nous créions les conditions de la paix et de la stabilité », a-t-il déclaré.

Le président a spécifiquement mentionné la possibilité de la libération provisoire de Bassirou Diomaye Faye afin qu’il puisse participer au dialogue politique à venir. Cette déclaration a suscité un espoir parmi les partisans de l’ex-Pastef et a été perçue comme un geste de bonne volonté envers l’opposition.

Cette ouverture de Macky Sall envers la libération de Bassirou Diomaye Faye témoigne de sa volonté de favoriser un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes. Elle représente un pas important vers la réconciliation nationale et la consolidation de la démocratie au Sénégal.

Alors que le pays se prépare pour les prochaines élections présidentielles, cette initiative pourrait contribuer à apaiser les tensions politiques et à garantir un processus électoral juste et transparent. Reste à voir comment cette offre de dialogue et de libération sera accueillie par les différentes parties et quel impact elle aura sur le paysage politique sénégalais dans les semaines à venir.

Macky Sall annonce des mesures de clémence en vue du dialogue politique

Dans une démarche visant à favoriser un dialogue inclusif et à apaiser les tensions politiques au Sénégal, le président Macky Sall a promis des mesures de clémence envers les candidats et leaders politiques actuellement détenus. Cette annonce intervient alors que le pays se prépare pour des discussions politiques cruciales fixées au lundi 26 février prochain.

« J’ai toujours appelé à un dialogue inclusif. Pour que notre pays continue à avancer harmonieusement, il est essentiel de favoriser la réconciliation, quelles que soient les infractions et les crimes pour lesquels les individus ont été conduits devant la justice. Dans cette optique, aucune personne ne doit être exclue, et toute personne peut bénéficier de mesures de clémence si des dépassements de faits sont envisageables », a déclaré Macky Sall.

Le président a précisé que ces mesures de clémence ne se limiteront pas aux seuls candidats, mais s’étendront également aux leaders politiques incarcérés. Il a notamment évoqué la possibilité d’accorder une liberté provisoire à des personnalités politiques de premier plan, dont le leader de l’ex-Pastef, Ousmane Sonko.

« Je ne fais pas de distinction entre les individus, je regarde l’intérêt de notre nation. Mon objectif en tant que chef de l’État est de promouvoir l’unité et la réconciliation. Donc, une liberté provisoire pour Ousmane Sonko et Diomaye ? Oui, c’est possible, sous réserve de la décision de leurs avocats et de la justice », a ajouté le président Sall.

Cette annonce de mesures de clémence envers les détenus politiques marque un pas important vers la détente et le dialogue inclusif au Sénégal. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de favoriser un environnement propice à la résolution pacifique des différends politiques et à la construction d’un avenir démocratique et harmonieux pour tous les Sénégalais.

Dialogue politique: Macky Sall affirme l’ouverture de tous les candidats

Dans un climat politique marqué par des tensions croissantes et des divergences d’opinions, le président sénégalais Macky Sall a récemment fait une déclaration devant les médias, affirmant que tous les candidats à la présidentielle sont ouverts au dialogue politique. Malgré les appels au boycott de certaines factions de l’opposition, Sall a souligné la volonté de tous les acteurs politiques de participer à des discussions constructives pour résoudre les défis nationaux.

La déclaration de Sall intervient à un moment crucial où le Sénégal se prépare pour les prochaines élections présidentielles. Les tensions politiques ont augmenté ces derniers temps, avec des manifestations, des appels au boycott et des critiques virulentes à l’encontre du gouvernement actuel. Dans ce contexte, l’appel au dialogue de Sall vise à apaiser les tensions et à promouvoir l’unité nationale.

« Je suis convaincu que le dialogue est essentiel pour surmonter les différences et avancer en tant que nation unie. Tous les candidats ont exprimé leur volonté de participer à ce processus de dialogue », a déclaré Macky Sall lors de son allocution devant les médias.

Cette affirmation du président Sall est essentielle dans le contexte actuel, où une partie de l’opposition a appelé au boycott du dialogue proposé par le gouvernement. Les partisans de ce boycott estiment que le dialogue ne peut être productif tant que certaines conditions préalables ne sont pas remplies, notamment la libération des personnes détenues lors des récentes manifestations et des garanties pour des élections libres et équitables.

Cependant, malgré ces divergences, Sall insiste sur l’importance du dialogue comme moyen de résoudre les différends politiques de manière pacifique et constructive. Il affirme que tous les candidats à la présidentielle, sans exception, sont disposés à s’engager dans des discussions ouvertes et sincères.

En réaction à cette déclaration, certains observateurs politiques ont salué l’initiative de Sall en tant que pas positif vers la résolution des tensions politiques au Sénégal. Cependant, d’autres restent sceptiques quant à la véritable volonté des différents acteurs politiques de parvenir à un consensus à travers le dialogue.

Il est clair que la situation politique au Sénégal reste complexe et sujette à des développements rapides. Alors que les élections présidentielles approchent à grands pas, il sera crucial de voir comment les différents acteurs politiques réagiront et si le dialogue proposé par le président Sall parviendra à apaiser les tensions et à favoriser un processus électoral transparent et démocratique.

Réconciliation nationale : Les exigences de Boubacar Camara

Dans une conférence de presse récente, Boubacar Camara, candidat à la présidentielle sénégalaise, a mis en lumière l’urgence de mettre fin à la répression et à la violence qui secouent actuellement le pays. Pour lui, la réconciliation nationale est impérative, et cela commence par rendre hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour la justice et la démocratie.

« Nous devons nous incliner devant la mémoire de ceux qui ont perdu leur vie au nom de la justice et de la démocratie », a déclaré le leader de la coalition Kamah Président. Il insiste sur le fait que la lutte pour la réconciliation ne doit pas s’arrêter là, mais doit aller au-delà, exigeant une vigilance constante pour prévenir toute répétition des événements passés. « Plus jamais ça ! », a-t-il martelé.

Pour Boubacar Camara, la première étape vers la réconciliation implique la libération inconditionnelle de tous les individus détenus, ainsi que l’arrêt des poursuites en cours. Il appelle également à une évaluation approfondie pour établir la vérité sur les événements récents, afin de permettre une réparation adéquate des préjudices subis par les victimes et de tourner enfin la page pour avancer.

En présentant son équipe de campagne, Boubacar Camara a exprimé son optimisme quant à la perspective de remporter le scrutin présidentiel de 2024 avec la coalition Kamah dès le premier tour. Son message est clair : la réconciliation nationale est essentielle pour garantir un avenir de paix et de prospérité pour tous les Sénégalais, et il est prêt à œuvrer en ce sens avec détermination et engagement.

Nouvelle date pour la Présidentielle : La réponse de Macky Sall

Lors d’un entretien récent avec les médias, le président sénégalais Macky Sall a abordé la question brûlante de la date de l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, au lieu de fournir une réponse immédiate, le chef de l’État a souligné que cette décision sera prise à la suite d’une concertation entre les différents acteurs politiques du pays.

« Pour la nouvelle date, elle sera connue après concertation. C’est au président de prendre le décret convoquant le collège électoral, fixant la nouvelle date. Ce décret ne peut être pris avant que la concertation ne se fasse. Lundi 25 février, on devrait connaître la nouvelle date pour la Présidentielle », a déclaré Macky Sall.

Cette réponse énigmatique de Sall intervient dans un contexte politique tendu, alors que les tensions s’accroissent et que les partis de l’opposition expriment leur mécontentement face à diverses questions, y compris le processus électoral. La décision de reporter l’élection présidentielle est perçue par certains comme une tentative de réconciliation et de garantie d’un processus électoral transparent et équitable.

Au Sénégal, où la stabilité politique est une préoccupation majeure, la décision de reporter l’élection présidentielle jusqu’à ce qu’une concertation adéquate ait lieu est considérée comme une démarche responsable. Cependant, cela suscite également des interrogations quant à la durée de cette concertation et à son impact sur le calendrier électoral.

Alors que le pays se prépare à un changement de leadership potentiel, la transparence et l’intégrité du processus électoral restent des priorités absolues pour garantir la stabilité et la légitimité du gouvernement à venir. La manière dont les acteurs politiques gèrent cette période de transition sera déterminante pour l’avenir démocratique du Sénégal.

Il convient de noter que Macky Sall n’a pas précisé les raisons spécifiques de ce report, mais il a souligné la nécessité d’une concertation entre les différents acteurs politiques pour fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle de 2024. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment cette concertation évolue et quelles seront les implications pour le pays et ses citoyens.

En attendant, les regards restent rivés sur le 25 février, date à laquelle une annonce officielle est attendue concernant la nouvelle date de l’élection présidentielle, offrant ainsi un éclaircissement tant attendu dans le paysage politique sénégalais.

Macky Sall annonce la fin de son mandat présidentiel le 2 avril

Le président du Sénégal, Macky Sall, a surpris le pays en annonçant que sa mission à la tête de l’État prendra fin le 2 avril. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes, marqué par des manifestations et des troubles civils après l’arrestation d’Ousmane Sonko, une figure de proue de l’opposition.

La déclaration de Sall, prononcée lors d’une allocution télévisée, a immédiatement suscité des réactions diverses à travers le pays. Certains ont salué sa décision comme un geste de respect envers la démocratie et les principes constitutionnels, tandis que d’autres ont exprimé leur scepticisme quant à ses motivations et à l’impact potentiel sur la stabilité politique du Sénégal.

La question de la succession présidentielle devient désormais un enjeu majeur, avec des spéculations sur les potentiels candidats et le processus électoral à venir. Alors que la date de départ de Sall approche, le pays se prépare à une période de transition politique cruciale, qui pourrait façonner l’avenir du Sénégal pour les années à venir.

Il reste à voir comment cette annonce influencera le paysage politique sénégalais et si elle réussira à apaiser les tensions qui ont éclaté ces dernières semaines. Dans tous les cas, le Sénégal est sur le point d’entrer dans une période de changement significatif, avec des implications potentiellement profondes pour son avenir politique et social.

Macky Sall annonce la fin de son mandat présidentiel le 2 avril

Sénégal : Incertitudes autour de la présidentielle et tensions politiques croissantes

Parmi les figures centrales de cette controverse se trouve Karim Wade, le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), dont la candidature a été invalidée en raison de sa double nationalité. Wade et ses partisans ont vivement contesté cette décision et exigent une reprise complète du processus électoral, mettant ainsi une pression supplémentaire sur le gouvernement et les institutions.

Cette situation complexe a également mis en lumière les lacunes du processus électoral, notamment en ce qui concerne la gestion des candidatures et des parrainages. Les candidats recalés et leurs supporters dénoncent avec véhémence ce qu’ils considèrent comme des injustices et des irrégularités dans le processus de sélection des candidats.

Face à cette impasse, certaines voix se sont élevées pour proposer des solutions de compromis. Des suggestions ont été faites pour réouvrir le processus de candidature tout en maintenant la liste des candidats déjà validés. Cette approche vise à rétablir la confiance dans le processus électoral tout en répondant aux préoccupations légitimes des candidats recalés.

Cependant, ces propositions sont loin de faire l’unanimité et ne parviennent pas à apaiser les tensions. Les candidats regroupés autour du Front pour le Changement du 25 Février (FC25) continuent de dénoncer ce qu’ils considèrent comme des manœuvres politiques visant à perturber le processus électoral et à limiter la participation démocratique.

Dans ce contexte, la responsabilité incombe aux institutions sénégalaises, en particulier au Conseil constitutionnel, de garantir un processus électoral transparent, équitable et démocratique. L’avenir politique du Sénégal dépend de la capacité de ses dirigeants et de ses institutions à surmonter ces défis et à assurer des élections libres et équitables.

[Le Récap] Accusé de traîner les pieds, Macky Sall va enfin parler

Dans un contexte de tension politique grandissante au Sénégal, le président Macky Sall s’apprête à prendre la parole ce jeudi pour éclaircir la situation entourant la tenue de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. Accusé de « mauvaise volonté » par quinze candidats à la présidentielle, le chef de l’État est sous pression pour clarifier ses intentions.

La crise politique, déclenchée par la décision controversée du président Sall de reporter l’élection au 15 décembre, a suscité des manifestations qui ont tragiquement coûté la vie à quatre personnes. Le Conseil constitutionnel a récemment réaffirmé l’impossibilité de maintenir la date du 25 février et a exigé que l’élection soit organisée « dans les meilleurs délais ».

Dans ce contexte tendu, les Sénégalais attendent avec impatience les déclarations du président Sall concernant la nouvelle date du scrutin. Lors du dernier conseil des ministres, le chef de l’État a souligné son engagement pour un processus inclusif de consultation et de dialogue en vue de rétablir la stabilité politique et sociale du pays.

Le président Sall a également chargé la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, de finaliser des projets de textes visant à promouvoir la réconciliation et le pardon, tout en respectant l’État de droit.

Dans un communiqué commun, quinze candidats à la présidentielle ont dénoncé la lenteur du processus électoral et ont accusé le président Sall de ne pas remplir ses obligations en tant que garant de l’organisation de l’élection. Ils affirment que tout fonctionne au rythme de sa « mauvaise volonté ».

Sénégal : Appel à la vigilance de la coalition ‘Diomaye Président’ face à l’attente de la prise de parole présidentielle

Le peuple sénégalais retient son souffle alors que le pays se trouve à un tournant crucial de son histoire politique. En attente de la prise de parole du Président Macky Sall, les diverses coalitions politiques se mobilisent et expriment leurs positions avec fermeté.

Les membres de la coalition expriment leur consternation face au mutisme persistant du Président de la République, malgré la décision claire du Conseil constitutionnel. Ils soulignent que ce silence entretient une incertitude juridique et politique préoccupante. En effet, une semaine après l’annulation du décret présidentiel et de la loi constitutionnelle, le pays demeure dans l’attente d’une action concrète pour organiser l’élection présidentielle dans les délais impartis.

La coalition ‘Diomaye Président’ insiste sur l’impératif de respecter la Constitution et les décisions du Conseil constitutionnel, affirmant que tout dialogue ne saurait être envisagé qu’après la prestation de serment du prochain Président élu légitimement. Cette position sans équivoque met en avant la nécessité de préserver l’intégrité du processus électoral et la volonté souveraine du peuple sénégalais.

Par ailleurs, les membres de cette coalition ont rendu hommage aux récents décès survenus dans le contexte des manifestations, soulignant ainsi le lourd tribut payé par ceux qui luttent pour le respect des principes démocratiques fondamentaux.

À quelques heures de la sortie de Macky Sall : Amadou Ba promet une victoire dès le premier tour de la Présidentielle

Le climat politique sénégalais est en ébullition alors que le Chef de l’État, Macky Sall, s’apprête à faire face à la presse ce jeudi 22 février. Cette rencontre intervient à un moment crucial, marqué par l’organisation de l’élection présidentielle au Sénégal, dont la date avait été initialement reportée le 3 février puis invalidée par le Conseil constitutionnel le 15 février dernier.

À quelques heures de cet entretien médiatique très attendu, le candidat choisi par Macky Sall pour ce scrutin, Amadou Ba, a tenu une réunion avec le Directoire de campagne de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY).

Dans un communiqué daté du mercredi 21 février, Amadou Ba a réaffirmé sa détermination à conduire la coalition à la victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle. Il a souligné l’importance de relever les défis majeurs auxquels fait face le pays, notamment ceux liés à la paix, à l’emploi des jeunes et au pouvoir d’achat des ménages.

Le candidat de BBY a exprimé sa confiance en la victoire, assurant que toutes les conditions sont réunies pour mener une campagne électorale fructueuse. Il a appelé à l’unité, à la solidarité et à la mobilisation de toutes les composantes de la coalition pour renforcer l’élan vers la victoire.

Amadou Ba a également insisté sur l’importance du travail sur le terrain et de la mobilisation des électeurs pour assurer une victoire nette dès le premier tour de l’élection présidentielle, quel que soit le calendrier retenu à l’issue des concertations initiées par le Président de la République.

Cette réunion du Directoire de campagne de BBY, marquée par un fort engagement et une volonté affichée de victoire, intervient dans un contexte électoral tendu où chaque mouvement politique se prépare à affronter les enjeux cruciaux de la prochaine élection présidentielle au Sénégal.

Me Ngagne Demba Touré placé sous mandat de dépôt.

Arreté hier chez lui, le greffier Ngagne Demba Touré est finalement placé sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet Mamadou CISSÉ.

Auditionné finalement aujourd’hui, Me Ngagne Demba est poursuivi par les mêmes chefs d’inculpation que Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Pour rappel Ngagne Demba Touré est revenu de son exil après la libération d’une centaine de jeunesse arrêtés lors des manifestations.

En effet, l’arrestation de Ngagne Demba Touré a fait réagir les greffiers du Sénégal qui exigent sa libération immédiate.

LIVE – ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO : CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2024

🔴ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO : CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2024

Le Dakarois Quotidien N°114 – du 22/02/24

Le Dakarois Quotidien N°114– du 22/02/24
🔴ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO : CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2024

Macky Sall annonce la finalisation prochaine de l’élection présidentielle lors d’une réunion de conseil

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 21 février, le Président de la République Macky Sall a dévoilé les prochaines étapes du processus électoral, marquant ainsi une avancée significative vers l’organisation de l’élection présidentielle tant attendue.

Macky Sall a souligné l’importance de la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel, tout en insistant sur la nécessité de finaliser le processus électoral dans les meilleurs délais. À cet égard, il a instruit le Ministre de l’Intérieur de travailler en étroite collaboration avec le Ministre des Finances et du Budget, la Commission électorale nationale autonome (Cena) et les autorités administratives afin d’assurer une organisation impeccable de l’élection présidentielle.

Le Chef de l’État a également annoncé que la date de l’élection présidentielle sera fixée très prochainement, après des consultations approfondies avec les acteurs politiques, les représentants de la société civile et les forces vives de la Nation. Cette démarche vise à garantir un processus électoral transparent, inclusif et démocratique, en prenant en compte les différentes perspectives et opinions au sein de la société sénégalaise.

Cette annonce intervient dans un contexte où le pays attend avec impatience la tenue de l’élection présidentielle, qui revêt une importance cruciale pour l’avenir politique du Sénégal. En dévoilant les participants et en confirmant la finalisation imminente du processus électoral, Macky Sall marque un pas décisif vers l’organisation d’un scrutin libre et équitable, répondant ainsi aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais.

Alors que les consultations avec les différentes parties prenantes se poursuivent, l’attention se tourne désormais vers la fixation de la date de l’élection présidentielle, un moment clé qui définira le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal.

Les nominations en Conseil des ministres de ce mercredi 21 février 2024…

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

• Monsieur Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinaire, précédemment Chef de service régional de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame SOW, appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;

• Monsieur Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, poste vacant ;

• Madame Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

• Madame Aïda Babylas NDIAYE, Gestionnaire des programmes de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, est nommée Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, en remplacement du Docteur Fatou DIOP, appelée à d’autres fonctions ;

• Monsieur Mamadou SYLLA, Cadre de gestion, précédemment Chef du Bureau Suivi à la Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, en remplacement du Docteur Thérèse Aida Babylasse NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.

Communiqué du Conseil des Ministres du 21 Février 2024

Le mercredi 21 février 2024, s’est tenu au Palais de la République le Conseil des Ministres sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République.

Dans son allocution, le Président de la République a évoqué en premier lieu la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral. Il a chargé le Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions nécessaires en collaboration avec le Ministre des Finances et du Budget, la Cena et les autorités administratives, en vue d’organiser l’élection présidentielle à une date qui sera fixée très prochainement, après consultations avec les acteurs politiques, la société civile et les représentants des forces vives de la Nation.

Le Chef de l’Etat a également lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour soutenir la démocratie et renforcer la crédibilité des institutions et du processus électoral. Il a souligné l’importance du dialogue et de la concertation pour consolider la stabilité politique, économique et sociale du pays.

Par ailleurs, le Président SALL s’est félicité des performances économiques du Sénégal, classé parmi les 20 pays à la croissance la plus forte du monde en 2024 avec un taux de croissance projeté à 8,2%. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie de communiquer sur ces résultats encourageants, fruits de la politique économique du Plan Sénégal Emergent (PSE).

Le Conseil des Ministres a également abordé d’autres sujets importants tels que l’évaluation des politiques de promotion des femmes, la situation de l’industrie pharmaceutique, le climat social, la gestion du cheptel national, et le suivi des décisions présidentielles concernant les daara.

Enfin, des communications ont été faites par différents Ministres sur des sujets tels que la participation aux sommets internationaux, la situation dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de l’agriculture et de l’équipement rural.

Le Conseil des Ministres a également examiné un projet de loi d’orientation relative à la Protection sociale.

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