Laurent Gbagbo Investi Candidat à la Présidentielle de 2025 Malgré son Inéligibilité

Dans un geste politique audacieux, l’ancien chef d’État ivoirien, Laurent Gbagbo, a été officiellement investi candidat à l’élection présidentielle de 2025 par son parti, le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), lors d’une cérémonie poignante à Abidjan.

Malgré sa radiation des listes électorales et son inéligibilité actuelle, Gbagbo a accepté l’investiture avec détermination, déclarant devant un millier de partisans rassemblés à l’hôtel Ivoire d’Abidjan qu’il était prêt à se porter candidat pour la présidentielle prévue en octobre 2025. À 78 ans, il s’est engagé à ne faire qu’un seul mandat, mais un mandat qui, selon lui, sera décisif pour l’avenir de la Côte d’Ivoire.

Laurent Gbagbo a profité de cette occasion pour esquisser un début de programme politique, promettant des réformes majeures pour lutter contre la corruption, renforcer l’indépendance judiciaire, réduire la dette nationale et améliorer le système de santé. Il a également souligné l’importance de la réconciliation nationale et de la recherche de la vérité sur les conflits passés.

Cependant, malgré son retour sur la scène politique après son acquittement par la justice internationale de crimes contre l’humanité, Gbagbo reste confronté à des obstacles juridiques. Condamné à 20 ans de prison en 2018 pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, il n’a pas été amnistié et reste donc inéligible pour l’instant.

La décision de Gbagbo de se présenter à la présidentielle de 2025 ouvre la voie à une compétition politique féroce en Côte d’Ivoire. Il pourrait être confronté à des adversaires de taille, notamment le banquier international Tidjane Thiam, à la tête du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), et d’anciens alliés politiques comme Pascal Affi N’Guessan et Charles Blé Goudé, qui pourraient également briguer la présidence.

Alors que la Côte d’Ivoire se prépare pour une élection présidentielle hautement contestée, l’investiture de Laurent Gbagbo marque un tournant significatif dans le paysage politique ivoirien. Son retour sur la scène politique suscite à la fois l’enthousiasme et l’incertitude quant à l’avenir politique du pays, alors que les électeurs se préparent à choisir leur prochain leader.

Birahime Seck du Forum civil en appelle à la préservation de la parole présidentielle et au respect des lois

Birahime Seck, coordonnateur renommé du Forum civil, a récemment pris la parole sur sa plateforme médiatique pour adresser un appel vibrant aux autorités compétentes, particulièrement à la Cour des comptes et à l’Inspection générale d’État (IGE). Son message, empreint de fermeté et de responsabilité, vise à sensibiliser sur l’importance cruciale de préserver la sacralité de la parole présidentielle et de garantir le respect strict des lois au sein de l’État sénégalais.

Dans son allocution, Birahime Seck a souligné le rôle fondamental de la parole du président de la République dans le fonctionnement démocratique du pays. Il a mis en avant l’importance de préserver l’intégrité et la crédibilité de cette parole, qui constitue un pilier essentiel de la gouvernance transparente et responsable. Le respect de la parole présidentielle, selon lui, est indispensable pour maintenir la confiance du peuple envers les institutions démocratiques.

Parallèlement, Birahime Seck a appelé les institutions de contrôle telles que la Cour des comptes et l’IGE à jouer leur rôle de gardiennes de l’intérêt public avec rigueur et impartialité. Il a insisté sur l’importance de mener des enquêtes approfondies et objectives sur toute forme de malversation ou d’irrégularité, sans aucune complaisance envers quelque partie que ce soit. Pour lui, le respect strict des lois en vigueur est un impératif absolu pour garantir l’État de droit et le bon fonctionnement des institutions démocratiques.

En lançant cet appel, Birahime Seck réaffirme l’engagement du Forum civil en faveur de la transparence, de la bonne gouvernance et du respect des principes démocratiques. Son message interpelle l’ensemble des acteurs politiques et institutionnels du Sénégal à faire preuve de responsabilité et d’éthique dans la gestion des affaires publiques. Il met en lumière l’importance cruciale du rôle des institutions de contrôle dans la préservation de l’intégrité et de la transparence dans la gestion des ressources publiques, et appelle à une action concertée pour renforcer la démocratie et l’État de droit dans le pays.

Rencontre Présidentielle avec le Secteur Privé : Tensions et Perspectives

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rencontré des acteurs du secteur privé pour discuter de la création d’emplois et de la réduction du coût de la vie. Les dirigeants des organisations patronales se sont engagés à soutenir l’État dans ces efforts. Cependant, des tensions ont émergé quant à la confiance et à l’engagement du patronat.

Serigne Mboup, président de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), a exprimé son scepticisme quant à la capacité du président de compter sur le patronat. Il pointe du doigt le manque de représentativité du Conseil national du patronat (Cnp) du Sénégal et appelle à un changement générationnel au sein du secteur privé.

Selon Mboup, certains membres du secteur privé ne sont pas réellement investis dans la création d’emplois et ne représentent pas les intérêts du secteur. Il souligne également l’absence de certains acteurs clés lors de la récente rencontre présidentielle, suggérant que de telles discussions devraient être plus inclusives et nationales.

Mboup annonce également son intention de se retirer de la présidence de l’Unccias, appelant à des changements au sein de l’organisation pour permettre aux jeunes de prendre la relève. Il insiste sur l’importance de s’appuyer sur le secteur agricole pour atteindre une autosuffisance alimentaire et propose la subvention comme solution immédiate pour réduire les prix, en l’absence de marges de manœuvre pour les commerçants.

Ces déclarations soulignent les défis auxquels est confronté le secteur privé sénégalais, ainsi que la nécessité d’un dialogue continu et de réformes pour favoriser un environnement économique plus dynamique et inclusif.

Le Parti socialiste se penche sur l’élection présidentielle et son avenir lors d’une réunion du Secrétariat exécutif national

Aminata Mbengue Ndiaye, Présidente du Parti socialiste (PS) et Secrétaire générale, a convoqué les membres du Secrétariat exécutif national pour une réunion cruciale jeudi prochain. L’objectif principal de cette rencontre, comme indiqué dans un communiqué publié par Abdoulaye Wilane, porte-parole du parti, sera d’analyser les résultats de l’élection présidentielle et de discuter de l’avenir du Parti socialiste.

La réunion, qui marquera la 96e séance du Secrétariat exécutif national, se tiendra à la Maison du Parti Léopold Sédar Senghor le 25 avril 2024, à 16 heures. Les membres sont appelés à participer activement à cette discussion qui abordera les enseignements à tirer de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et les perspectives politiques à envisager pour le parti.

Il est clair que cette réunion revêt une importance capitale pour le PS, car elle permettra d’évaluer le positionnement du parti dans le paysage politique actuel, ainsi que de déterminer les orientations stratégiques à suivre pour l’avenir. En cette période de transition politique, où de nombreux partis réévaluent leurs stratégies et leurs alliances, le PS cherche à clarifier sa position et à définir sa trajectoire politique.

Cette convocation témoigne de l’engagement du Parti socialiste à rester au cœur du débat politique national et à jouer un rôle actif dans la vie démocratique du pays. Les membres du Secrétariat exécutif national sont appelés à contribuer à cette réflexion collective et à œuvrer pour le renforcement et le rayonnement du parti dans le paysage politique sénégalais.

Un couac protocolaire lors de la première visite présidentielle à Touba et Tivaouane

Lors de son premier déplacement à Touba et Tivaouane en tant que chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye aurait commis une importante faute protocolaire, selon Les Échos dans leur édition de ce lundi. En effet, aucun membre de l’administration déconcentrée n’aurait été informé de cette visite présidentielle dans ces cités religieuses.

Le journal souligne que ni les gouverneurs des deux régions, ni les préfets des six départements, encore moins les sous-préfets des localités concernées n’auraient été informés de la visite du Président Faye. Cette omission aurait été remarquée alors que la visite comprenait une délégation officielle, des interventions prévues à la RTS (Radio Télévision Sénégalaise), des discours, et d’autres protocoles habituels lors des déplacements présidentiels.

Si une visite privée ne nécessiterait pas nécessairement une telle communication aux chefs des exécutifs territoriaux, souligne le journal, une visite officielle aurait dû être préalablement notifiée pour des raisons de protocole et de coordination. Cette absence de communication aurait mis en lumière un manque de préparation dans l’organisation de la visite présidentielle, soulevant des questions sur la gestion des affaires protocolaires par le nouveau gouvernement.

Tollé suite à l’instruction présidentielle de publication des rapports de contrôle : Réactions vives et appels à l’action

Lors du conseil des ministres du mercredi 17 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a émis une directive sans précédent : ordonner aux organismes de contrôle tels que l’Inspection Générale d’État (IGE), l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) et la Cour des Comptes de publier les rapports des cinq dernières années. Cette décision présidentielle a immédiatement suscité un vif débat dans le pays.

Interrogé sur cette question brûlante, Abdou Mbow, député et premier vice-président de l’Assemblée nationale, a choisi de ne pas commenter explicitement cette initiative. “Je n’ai aucun commentaire à faire par rapport à une telle faute de gestion. Je ne suis ni procureur ni quelqu’un qui a eu à gérer quelque budget que ce soit”, a-t-il déclaré.

Dans ses propos, Abdou Mbow a souligné l’importance de dénoncer les erreurs de gestion et d’engager des poursuites si nécessaire. Cependant, il a également appelé au recentrage sur le travail effectif. “Je pense qu’ils (le nouveau président de la République et son gouvernement, Ndlr) doivent se mettre au travail. C’est mieux, parce que le Sénégal a besoin d’un régime qui travaille”, a-t-il ajouté.

Cette déclaration reflète les préoccupations croissantes concernant le débat sans fin suscité par les rapports de contrôle et les publications qui en résultent. Abdou Mbow souligne l’importance de régler les problèmes concrets auxquels le pays est confronté, en particulier ceux liés au budget, plutôt que de se perdre dans des discussions interminables sur des rapports passés.

Dans l’ensemble, les réactions à cette directive présidentielle illustrent les tensions et les attentes vis-à-vis du nouveau gouvernement, avec un appel généralisé à se concentrer sur les actions tangibles nécessaires pour faire avancer le pays.

La Plateforme Idy Président 2024 Dissoute Après l’Élection Présidentielle

Suite à une réunion à Thiès, les membres influents de la plateforme Idy président 2024 ont décidé de dissoudre leur organisation, reconnaissant ainsi la décision du peuple sénégalais lors de l’élection présidentielle de mars 2024. Le coordonnateur de la plateforme, Souleymane Ciss, a annoncé cette décision, tout en affirmant que l’engagement politique pour la démocratie, la justice et le développement perdure.

La plateforme a salué la victoire de Bassirou Diomaye Faye, le président élu, reconnaissant son succès indiscutable et lui souhaitant bonne chance dans sa mission à la tête du pays. Ils ont exprimé leur respect pour la maturité démocratique des citoyens sénégalais qui ont participé au processus électoral.

La plateforme a également rendu hommage au Conseil constitutionnel pour son rôle crucial dans le déroulement des élections. Ils ont mis en avant la capacité de résilience du Conseil face aux défis rencontrés durant le processus électoral, évitant ainsi un éventuel report de la présidentielle qui aurait pu nuire à l’image de la démocratie sénégalaise.

La dissolution de la plateforme Idy président 2024 marque un tournant dans la vie politique sénégalaise post-électorale. Elle témoigne d’une reconnaissance du verdict populaire et d’une volonté de respecter les institutions démocratiques du pays. Alors que le président élu, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à prendre ses fonctions, il est essentiel que tous les acteurs politiques continuent de travailler ensemble pour renforcer la démocratie, promouvoir la justice et assurer le développement du Sénégal.

Laurent Gbagbo accepte d’être le candidat du PPA-CI pour l’élection présidentielle de 2025

Le 9 mars 2024, Laurent Gbagbo a été officiellement désigné comme le candidat du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI, opposition) pour l’élection présidentielle de 2025. Acceptant volontiers cette nomination, Gbagbo s’est réuni avec le Comité central de son parti le 13 avril 2024 pour discuter des prochaines étapes.

Lors de cette réunion, le Comité central a convenu de tenir une Convention le 10 mai 2024 au Sofitel Hôtel Ivoire. Cette Convention, qui réunira environ 2 000 délégués, aura pour objectif de confirmer officiellement et solennellement la candidature de Laurent Gbagbo à la présidentielle de 2025.

La vice-présidente du Conseil stratégique et politique (CSP) du PPA-CI, Mme Odette Sauyet Likikouet, a été chargée de présider cette Convention. Elle dirigera les assises visant à officialiser l’investiture de Gbagbo en tant que candidat du parti.

Le Comité central a également rappelé l’importance de la réinscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale et a exhorté toutes les structures du parti à œuvrer en ce sens. Il a demandé aux organes spécialisés du parti de résoudre rapidement les questions déjà identifiées, notamment celle du découpage électoral, afin d’assurer des élections transparentes et crédibles.

Par ailleurs, le Comité central a salué et félicité la représentation du PPA-CI en France pour avoir organisé une marche le 13 avril 2024. Cette marche avait pour objectif de demander la réinscription du nom de Laurent Gbagbo sur la liste électorale ivoirienne.

La désignation de Laurent Gbagbo comme candidat du PPA-CI marque une étape importante dans la préparation des élections présidentielles de 2025 en Côte d’Ivoire. Les prochains mois seront cruciaux pour les préparatifs et la campagne électorale à venir.

Tradition de Grâce Présidentielle au Sénégal : Un Rendez-vous Manqué

Au Sénégal, la tradition veut que le président de la République accorde des grâces présidentielles à l’occasion de certaines fêtes, telles que l’Indépendance, la Korité, la Tabaski et le Nouvel An. Cependant, cette année, cette coutume n’a pas été honorée ni pour le 4 avril ni à la fin du Ramadan.

Dans son édition de ce jeudi, le journal Wal Fadjri Quotidien s’est penché sur cette question, notant que les détenus éligibles, répartis dans les 37 prisons du Sénégal, ont été oubliés par le président Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, une source judiciaire contactée par le journal refuse de s’alarmer. Selon cette source, “Il vient d’arriver. Il n’a pas tous les dossiers. Peut-être qu’il veut procéder à des vérifications sur les personnes éligibles à la grâce. Il veut être prudent, c’est normal.”

Généralement, la liste des détenus graciés pour le 4 avril est publiée la veille. Mais le 3 avril dernier, Bassirou Diomaye Faye a prêté serment, sans encore avoir formé son gouvernement.

Pour la fête de la Korité, bien que l’équipe gouvernementale soit en place, la plupart des ministres, y compris le Garde des Sceaux (Ousmane Diagne), responsable des grâces présidentielles, n’ont pas encore officiellement pris leurs fonctions.

La dernière mesure de grâce présidentielle remonte au 30 décembre dernier, concernant 1372 prisonniers.

Cette attente pour les détenus et leurs familles souligne l’importance de cette tradition et souligne également le défi organisationnel et administratif que représente la transition entre les gouvernements et la prise de décisions de cette envergure.

Début anticipé de la campagne présidentielle au Tchad suscite critiques et inquiétudes

À l’approche de l’élection présidentielle prévue pour le 6 mai au Tchad, des accusations de campagne prématurée émergent, alimentant les critiques et les inquiétudes quant à l’intégrité du processus électoral.

Les rues de Ndjamena sont témoins de la présence d’affiches de campagne mettant en avant des figures clés telles que Mahamat Kaka et Succès Masra, malgré le début officiel de la campagne fixé au 14 avril. Cette apparente violation du calendrier électoral a attiré l’attention de l’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE), qui a ordonné le retrait des affiches sous peine de sanctions.

Cependant, cette action n’a pas apaisé les préoccupations des autres candidats, qui dénoncent une inégalité dans la durée des campagnes. Dr Nasra Djimasrgar, candidate à l’élection, exprime son inquiétude quant à l’équité du processus électoral, soulignant le besoin d’une application rigoureuse des règles électorales pour tous les candidats.

Les critiques se dirigent également vers l’ANGE, accusée de manquer de fermeté dans la gestion du processus électoral et de favoriser certains candidats. Albert PAHAMI, ancien Premier ministre et candidat, condamne ouvertement l’agence pour son apparente partialité, mettant en lumière des lacunes profondes dans l’administration électorale du pays.

Cette controverse met en évidence l’importance cruciale de garantir des élections libres et équitables au Tchad, un pays où la démocratie est encore en développement. Il est essentiel que les autorités électorales agissent avec impartialité et transparence pour assurer la crédibilité du processus électoral et maintenir la confiance du public dans la démocratie.

Laurent Gbagbo Annonce sa Candidature Présidentielle en Côte d’Ivoire Malgré son Inéligibilité Actuelle

Dans un discours prononcé lors d’un rassemblement massif à Agboville, à quelques kilomètres d’Abidjan, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a confirmé sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2025. Cette annonce intervient malgré son inéligibilité actuelle, étant donné sa condamnation à 20 ans de prison pour le “braquage” de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011, lors de la crise post-électorale.

M. Gbagbo, âgé de 78 ans, a été acquitté des accusations de crimes contre l’humanité liées à cette crise par la Cour pénale internationale en 2021. Cependant, il n’a pas encore bénéficié d’une amnistie, ce qui le rend toujours inéligible pour les élections à venir.

Dans son discours, il a dénoncé la vie chère en Côte d’Ivoire et a exprimé son intention de se présenter sous les couleurs du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) pour l’élection présidentielle de 2025. Il a également affirmé qu’il publierait des documents pour “dire la vérité” sur son affaire dans les prochains jours.

Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme par ses partisans, qui ont défilé dans les rues d’Agboville en sa faveur. Ils ont exprimé leur soutien indéfectible à leur “président” et ont affirmé leur détermination à le voir remporter l’élection.

Cependant, la mobilisation de la base derrière Laurent Gbagbo reste un défi, comme l’ont montré les résultats modestes du PPA-CI lors des élections locales de 2023. Malgré cela, ses partisans demeurent convaincus de sa capacité à l’emporter.

Cette annonce de candidature intervient dans un contexte politique incertain en Côte d’Ivoire, où aucun poids lourd politique ne s’est encore officiellement déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle. Tidjane Thiam, leader de l’opposition, devrait être investi par le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), tandis que le président actuel, Alassane Ouattara, n’a pas encore confirmé s’il se présenterait pour un quatrième mandat.

Défaite de BBY à la Présidentielle : Amadou Ba tourne une nouvelle page politique

La récente élection présidentielle au Sénégal a marqué un tournant majeur pour la coalition Benno Bokk Yakkar (BBY), avec la défaite de son candidat, Amadou Ba. Après cette débâcle électorale, Amadou Ba a pris une décision radicale en mettant fin à sa relation politique avec le président sortant, Macky Sall. Cette annonce a secoué les fondations du paysage politique sénégalais et ouvert la voie à de nouveaux développements.

La rupture politique entre Amadou Ba et Macky Sall a été annoncée lors d’une rencontre entre les deux hommes, où Amadou Ba a clairement exprimé sa décision de tourner une nouvelle page dans sa carrière politique. Cette décision intervient après que Amadou Ba ait choisi de se retirer temporairement de la scène politique en effectuant un pèlerinage à la Mecque, signe d’une période de réflexion et de recueillement après sa défaite électorale.

Selon des informations provenant du site Le Monde à Dakar, à son retour de la Mecque, Amadou Ba prévoit de former son propre parti politique. Cette décision indique un changement radical dans la stratégie politique de l’ancien membre de la BBY, qui semble déterminé à poursuivre son engagement politique malgré sa défaite à l’élection présidentielle.

L’objectif d’Amadou Ba est clair : se préparer pour les élections à venir. Cette annonce laisse entrevoir une nouvelle ère politique pour l’ancien membre de la BBY, qui entend jouer un rôle actif sur la scène politique sénégalaise, indépendamment de ses affiliations précédentes.

Lors de l’élection présidentielle, Amadou Ba a obtenu 35,79% des suffrages exprimés, se classant ainsi à la deuxième place derrière le candidat victorieux, Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté l’élection au premier tour avec un taux de 54,28%.

La décision d’Amadou Ba de tourner une nouvelle page politique marque un changement significatif dans le paysage politique sénégalais. Il reste à voir comment cette évolution influencera le déroulement des prochaines élections et quel impact elle aura sur la scène politique nationale.

Nicolas Jackson Félicite Bassirou Diomaye Faye sur son Investiture Présidentielle

Ce mardi, Bassirou Diomaye Faye a été officiellement installé en tant que 5e président de la République du Sénégal. L’attaquant émérite de Chelsea, Nicolas Jackson, a saisi l’occasion pour adresser un message chaleureux au nouveau chef de l’État sénégalais via son compte Instagram.

“Notre nouveau Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a prêté serment ce matin à Dakar. Toutes nos félicitations à lui, à sa coalition ainsi qu’au peuple sénégalais. Paix et prospérité sur le Sénégal”, a partagé le footballeur international sénégalais, accompagnant son message d’une photo de Bassirou Diomaye Faye aux côtés d’Ousmane Sonko au Palais présidentiel.

Ce geste de félicitations et de soutien de la part de Nicolas Jackson témoigne de l’unité et de la solidarité qui règnent parmi les personnalités influentes du pays à l’égard de la nouvelle administration présidentielle. Il souligne également l’importance du rôle des figures sportives dans la promotion de l’unité nationale et du développement du pays.

À travers ce message, Nicolas Jackson exprime ses vœux sincères de paix et de prospérité pour le Sénégal sous la direction de Bassirou Diomaye Faye, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère dans l’histoire politique du pays.

La Prestation de serment Présidentielle : Un rituel au cœur de la légitimité

La prestation de serment d’un président élu revêt une formalité substantielle, qui donne une connotation juridique, morale et de sacralité à la fonction de chef de l’État, a indiqué l’enseignant-chercheur en science politique, Maurice Soudieck Dione.

Le nouveau président élu Bassirou Diomaye Diakhar Faye va prêter serment au cours d’une audience publique du Conseil constitutionnel, prévue mardi dans la matinée, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.

Il va dans la foulée se rendre au Palais de la République où il va s’entretenir avec son prédécesseur Macky Sall pour une passation de pouvoir et une investiture symbolique dans ses nouvelles fonctions.

“C’est un moment extrêmement fort et extrêmement crucial dans la vie d’une nation”, soutient l’universitaire en parlant de la prestation de serment du président nouvellement élu.

Le serment, après l’élection, occupe une des étapes les plus déterminantes au plan des formalités juridiques et républicaines, selon l’agrégé en science politique et enseignant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

Sur le plan juridique, le serment revêt une “formalité substantielle”, a-t-il fait observer dans un entretien avec l’APS. Cela veut dire que tant que le président de la République élu n’a pas prêté serment, il n’est pas encore entré en fonction, ne pouvant prendre aucune mesure ou prendre un acte rattaché à la fonction, précise l’universitaire.

“Monsieur le président, les Sénégalais sont fatigués”

Il note également que le serment a une portée à la fois juridique, politique, morale et même religieuse, dans la mesure où ”l’on jure devant Dieu et la nation”.

De son point de vue, “la prestation de serment donne une connotation morale et de sacralité à la fonction exercée”.

Constitutionnalisée au Sénégal depuis 1963, la prestation de serment du président de la République est reçue par le Conseil constitutionnel.

Le Président Léopold Sédar Senghor a prêté serment pour la première fois en décembre 1963 à l’Assemblée nationale, devant la Cour suprême.

Élu en 1960 par le Congrès, il n’était nullement écrit dans la Constitution qu’il devait prêter serment. Il a fallu attendre la modification de la Constitution en 1963 pour que le président Senghor soit soumis à une prestation de serment. Il avait fait cette prestation de serment le 9 décembre 1963 à l’Assemblée nationale.

Avec l’arrivée du président Abdou Diouf au pouvoir en 1981, “un cas exceptionnel” faisant suite à la démission en cours de mandat de Léopold Senghor, la prestation de serment s’est faite au palais de Justice devant Kéba Mbaye, le président de la Cour suprême d’alors.

Cette cérémonie solennelle est passée à la postérité à travers notamment la célèbre phrase du juge Mbaye : “Monsieur le président, les Sénégalais sont fatigués”.

 À partir de 1983, le président Diouf est revenu à l’Assemblée nationale où il va prêter serment devant le président de la Cour suprême. Les prestations de serment de 1988 et 1993 ont été toutefois reçues par le Conseil constitutionnel.

Son successeur Abdoulaye Wade a prêté serment en 2000 et 2007 au stade Léopold Sédar Senghor, devant le Conseil constitutionnel, donnant un cachet populaire à la solennité de l’exercice.

Le Président Macky Sall a prêté serment à l’entame de son premier mandat au King Fahd Palace en 2012. En 2019, la deuxième prestation de serment marquant sa réélection à la magistrature suprême s’est déroulée au Centre des Expositions de Diamniadio, à 30 km de Dakar.

Élu dès le premier tour avec 54, 28% lors du dernier scrutin, le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va perpétuer cette tradition, ce mardi, 2 avril.

Plus qu’un discours d’investiture

“Devant Dieu et devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité territoriale et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’Unité africaine”.

C’est en ces termes que le serment du président de la République est prononcé devant les juges constitutionnels, conformément à l’Article 37 de la Constitution du Sénégal qui stipule que “le président de la République est installé dans ses fonctions après avoir prêté serment devant le Conseil constitutionnel en séance publique”.

Sous cette forme, l’engagement du président de la République à “respecter la Constitution” et à “défendre l’intégrité du territoire”, renvoie à ce qu’on attendrait d’un chef dans la société traditionnelle, c’est-à-dire qu’il ne fuit pas devant l’ennemi, renseigne de son côté l’ancien directeur des archives nationales du Sénégal, Saliou Mbaye.

Outre des considérations matérielles, sociales et d’autres relatives à la paix, le texte termine toujours en faisant référence à l’unité africaine, le Sénégal ayant “toujours été partisan de l’unité africaine et cela se reflète dans la prestation de serment faite par le président de la République devant son peuple et devant Dieu”, a-t-il relevé.

Au Sénégal, comme dans beaucoup de pays d’Afrique francophone, seul le juge constitutionnel est habilité à recevoir le serment du président de la République élu.

Dans certains pays africains, il arrive que l’Assemblée nationale ou la Cour suprême soient chargées de recevoir le serment du président élu.

“La prestation de serment se fait toujours oralement”, a fait savoir le professeur Maurice Soudieck Dione.

Il y a, à cet effet, la jurisprudence ivoirienne, quand en 2010, par exemple, le Conseil constitutionnel avait rejeté, non pas pour défaut de qualité du jureur, le serment prêté par écrit d’Alassane Ouattara.

L’institution judiciaire avait été saisie afin d’interpréter la constitutionnalité de ce serment prêté par écrit, et non oralement comme le veut la tradition républicaine.

En 1996, le juge constitutionnel béninois avait sommé le président élu, Mathieu Kérékou, de reprendre sa prestation de serment au motif que ce dernier avait omis de prononcer l’expression “les mânes des ancêtres” contenue dans le serment.

En Guinée, le président élu, Alpha Condé, avait aussi repris, le 21 décembre 2015, sa prestation de serment pour avoir omis de prononcer “et de faire respecter la Constitution”.

Contrairement au Bénin, en Guinée, le président élu avait repris sa prestation de serment, non sur injonction du juge constitutionnel, mais à cause de la controverse doctrinale soulevée par la tribune d’un intellectuel du pays, souligne l’universitaire congolais, Sergelin Briguel Omboula, auteur d’une thèse de doctorat sur le juge constitutionnel africain et la prestation de serment du président de la République élu.

La cérémonie d’investiture présidentielle au Sénégal : un rituel solennel décrypté par un ancien directeur du Protocole d’État

La prestation de serment du nouveau président de la République du Sénégal revêt une importance capitale, marquant le début officiel de son mandat et symbolisant la transition démocratique dans le pays. Pour mieux comprendre cet événement emblématique, nous nous sommes entretenus avec Chérif Oumar Diagne, un ancien directeur du Protocole d’État, qui nous a éclairés sur les étapes clés de cette cérémonie solennelle.

Selon M. Diagne, la constitution sénégalaise stipule que le président élu entre en fonction après la proclamation définitive de son élection et l’expiration du mandat de son prédécesseur. C’est à ce moment que la prestation de serment peut avoir lieu, et le 2 avril 2024 est désigné pour cet événement majeur.

La journée d’investiture, qui se déroulera à Diamniadio, revêt une grande signification. Elle sera présidée devant le Conseil constitutionnel en séance publique, conférant ainsi une solennité particulière à l’événement. M. Diagne anticipe également la présence probable de chefs d’État étrangers, soulignant l’importance de cette transition démocratique pour le Sénégal et pour la communauté internationale.

L’organisation minutieuse de cette cérémonie incombe au protocole, en collaboration avec le Conseil constitutionnel. Les membres du Conseil constitutionnel seront installés derrière un bouclier de fer à cheval, tandis que le président du Conseil constitutionnel désignera deux de ses pairs pour accueillir le président élu et l’escorter.

La séance débutera par un discours du président du Conseil constitutionnel, éclairant l’assemblée sur le sens et la symbolique de la cérémonie. Le président élu sera ensuite invité à prêter serment, un moment solennel où il exprimera son engagement envers le peuple sénégalais et sa constitution.

Après la prestation de serment, le président élu se rendra au Palais de la République, où il rencontrera son prédécesseur pour la passation de pouvoir. La cérémonie d’investiture se poursuivra avec le Grand chancelier de l’Ordre national, qui remettra au président élu le grand collier de la grande maîtrise de l’ordre national du Lion, symbole de son rôle en tant que nouveau chef de l’État.

Enfin, le président élu sera élevé à la dignité de Grand-croix de l’ordre national du Lion, marquant ainsi formellement son accession au plus haut rang de l’ordre national.

Ces rituels, orchestrés avec précision, témoignent du respect des traditions et de l’importance accordée à la transition démocratique au Sénégal. La journée d’investiture représente un moment historique où le pays célèbre le passage pacifique et démocratique du pouvoir entre ses dirigeants.

Édito : Au-delà des Étiquettes, Vers la Compréhension Profonde

Dans le sillage de récentes élections, les discours passionnés et les étiquettes volent bas. Accuser, qualifier de traître, ou louer sans réserve semble être la norme. Mais dans ce tumulte d’opinions polarisées, il est crucial de faire un pas en arrière, de respirer, et d’explorer les nuances qui échappent souvent à la surface.

La politique, souvent tumultueuse et complexe, offre rarement des réponses simples. Les alliances d’hier peuvent se briser aujourd’hui, les actions bien intentionnées peuvent être mal interprétées, et les motivations peuvent être sujettes à des interprétations divergentes.

La question de la trahison, soulevée avec véhémence, nous pousse à nous interroger sur les véritables dynamiques à l’œuvre. Qui a réellement trahi qui, et à quel prix ? Est-ce une question de loyauté envers la patrie ou le parti ? Ou bien y a-t-il des forces cachées qui manipulent les marionnettes du pouvoir ?

Le président SALL, objet de tant de louanges et d’accusations, reste au cœur de ce débat. Est-il vraiment surpris par les résultats des urnes ? Peut-être que derrière ses actions, il y a des stratégies et des calculs politiques qui échappent à la vue du public.

Dans ce tourbillon d’opinions, une vérité demeure : la patrie importe plus que le parti. C’est une maxime qui résonne avec force pour ceux qui prennent le temps d’observer et de comprendre les enjeux réels.

Peut-être que demain, à la lumière de l’histoire, les véritables motivations du président SALL seront éclaircies. Peut-être que les témoins futurs seront en mesure de discerner la véritable victime de la trahison, s’il y en a une.

En fin de compte, alors que nous naviguons à travers les eaux tumultueuses de la politique, gardons à l’esprit l’importance de perdre avec dignité et d’avancer. Car c’est dans la compréhension mutuelle et le respect des différences que réside le véritable progrès vers un avenir meilleur pour tous.

Cheikh

La Cour d’appel de Dakar dévoilera les résultats provisoires de l’élection présidentielle 2024 à 17h

La nation sénégalaise retient son souffle alors que la Cour d’appel de Dakar s’apprête à révéler les résultats provisoires de l’élection présidentielle de 2024 aujourd’hui à 17h. Sous la présidence du Premier Président de la Cour, Amady Diouf, la Commission nationale de recensement des votes tiendra une session cruciale au tribunal de Dakar pour annoncer ces résultats tant attendus.

Le peuple sénégalais a participé massivement au scrutin présidentiel qui s’est tenu le dimanche 24 mars dernier, exprimant ainsi son engagement démocratique. Cette annonce des résultats provisoires marque une étape essentielle dans le processus électoral, précédant la proclamation officielle des résultats définitifs.

L’attention du pays est désormais tournée vers le tribunal de Dakar, où les regards sont rivés sur la Cour d’appel pour obtenir des indications cruciales sur l’avenir politique du Sénégal. Les résultats provisoires dévoilés aujourd’hui donneront le ton aux débats et aux spéculations qui animeront la scène politique dans les jours à venir.

Restez connectés pour les dernières mises à jour alors que le Sénégal attend avec impatience cette annonce historique qui façonnera le paysage politique pour les années à venir.

Députée de “Fekké Macci Bollé”, Ndèye Fatou Guissé félicite Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire à la présidentielle

Après la confirmation de la victoire de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, la députée du Mouvement “Fekké Macci Bollé”, Ndèye Fatou Guissé, a exprimé ses chaleureuses félicitations au nouveau président élu.

Dans son message, la députée a salué la brillante victoire de Bassirou Diomaye Faye et lui a souhaité bonne chance dans ses nouvelles fonctions à la tête du pays. Elle a également appelé le peuple sénégalais à soutenir le nouveau président dans sa mission de diriger le pays vers un avenir meilleur.

Cette déclaration de félicitations de Ndèye Fatou Guissé vient s’ajouter à celles d’autres personnalités politiques et leaders d’opinion qui ont salué la victoire de Bassirou Diomaye Faye et lui ont offert leurs meilleurs vœux pour son mandat présidentiel à venir.

Présidentielle au Sénégal : Me Augustin Senghor concilie devoir civique et engagement sportif

Selon les informations rapportées par le quotidien spécialisé Stades, Me Senghor a pris le temps de rejoindre son pays pour exercer son droit de vote avant de revenir à Amiens pour assister aux deux matchs amicaux programmés pour l’équipe nationale du Sénégal. Après la victoire éclatante des Lions face aux Panthères gabonaises sur un score de 3-0 vendredi dernier, le Sénégal se prépare maintenant à affronter les Guépards béninois (anciennement Écureuils) ce mardi.

Le déplacement express de Me Augustin Senghor entre la France et le Sénégal souligne l’importance qu’il accorde à son devoir civique, même en période d’engagements professionnels majeurs. Son geste illustre également l’importance de la participation citoyenne dans le processus démocratique du Sénégal, renforçant ainsi les valeurs de la démocratie et de l’engagement civique dans le pays.

Malgré un emploi du temps chargé et des obligations professionnelles en tant que président de la Fédération sénégalaise de football, Me Senghor a manifesté son engagement envers la démocratie sénégalaise en prenant le temps de voter lors de cette élection présidentielle cruciale.

Au-delà du domaine sportif, Me Augustin Senghor incarne ainsi un exemple de citoyenneté active et de responsabilité sociale, rappelant l’importance pour tous les citoyens de s’engager activement dans les processus démocratiques de leur pays.

Présidentielle au Sénégal : Taux de participation de 59% à la clôture dans le département de Podor

À la clôture du scrutin présidentiel au Sénégal, le département de Podor, situé dans la région nord de Saint-Louis, a enregistré un taux de participation de 59%, selon les informations fournies par le préfet Mactar Diop. Ces résultats proviennent des 24 bureaux de vote témoins de la circonscription administrative.

Le préfet a précisé que ces résultats témoignent de l’implication des électeurs de Podor dans le processus démocratique, reflétant ainsi leur engagement envers leur devoir civique. Le département compte au total 237 099 électeurs inscrits sur le fichier électoral, répartis dans 521 bureaux de vote situés dans 248 lieux de vote.

Les bureaux de vote ont fermé leurs portes à 18 heures dans l’ensemble du département de Podor, qui comprend 22 communes. Cette clôture marque la fin d’une journée de vote qui s’est déroulée dans le calme et l’ordre, sans incidents majeurs signalés.

Alors que le processus de dépouillement des votes est en cours, les autorités locales continueront à surveiller de près les opérations pour garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral. Le taux de participation élevé à Podor témoigne de l’importance accordée par les habitants de la région à leur voix dans les affaires du pays, contribuant ainsi à la consolidation de la démocratie au Sénégal.

Présidentielle au Sénégal : Diourbel clôture avec un taux de participation de plus de 71%

À Diourbel, dans le centre du Sénégal, le scrutin présidentiel s’est clôturé avec un taux de participation remarquable de 71,16%, selon les déclarations du préfet Magatte Diouck à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Tous les bureaux de vote du département ont été fermés à 18 heures, marquant ainsi la fin du processus électoral dans cette région.

M. Diouck a souligné l’absence d’incidents notables tout au long du processus électoral, ce qui témoigne d’une journée de vote calme et ordonnée. Pour garantir la continuité des opérations de dépouillement en cours, des kits de Ndogou ont été distribués aux membres des bureaux de vote afin de rompre le jeûne sans interruption.

Dans le département de Diourbel, 124 483 électeurs étaient inscrits sur le fichier électoral, répartis dans 152 lieux de vote et 294 bureaux de vote. Cette forte participation reflète l’engagement civique et la responsabilité des habitants de Diourbel dans le processus démocratique, ainsi que leur désir de contribuer activement à la vie politique du pays.

Alors que le dépouillement des votes est en cours, l’attention reste portée sur l’annonce des résultats officiels. Les autorités locales veilleront à ce que le processus se déroule de manière transparente et conforme aux normes démocratiques, affirmant ainsi la volonté du peuple sénégalais et la légitimité du prochain président de la République.

Présidentielle : Kaffrine enregistre une participation de 30% à 14 heures

À mi-parcours de cette journée électorale, la ville de Kaffrine, dans la région du même nom, témoigne d’une activité démocratique soutenue avec un taux de participation avoisinant les 30% à 14 heures, selon les données fournies par la préfecture. Cette progression constante confirme l’engagement civique des citoyens dans l’exercice de leur droit de vote.

Le préfet de Kaffrine, Moustapha Diaw, a souligné que le déroulement du scrutin se déroule sans incident majeur, reflétant ainsi le sérieux et la maturité de l’électorat local. “À 10 heures, c’est-à-dire après deux heures de vote, nous avions un taux de participation de 10,73%. Ce taux a grimpé à 29,49% à midi”, a-t-il précisé, mettant en lumière une augmentation significative de la participation au cours de la matinée.

Les électeurs de Kaffrine semblent répondre massivement à l’appel des urnes, exprimant ainsi leur volonté de contribuer activement au processus démocratique en cours. Cette forte mobilisation témoigne de l’importance que revêt cette élection présidentielle pour la population locale, qui aspire à jouer un rôle déterminant dans le choix du prochain chef de l’État.

À ce stade, toutes les conditions sont réunies pour garantir un déroulement fluide et transparent du scrutin, avec une présence vigilante des autorités pour assurer la sécurité et le bon déroulement des opérations électorales.

La journée électorale se poursuit dans un climat serein à Kaffrine, et les résultats définitifs qui émergeront reflèteront l’expression démocratique et citoyenne de cette communauté.

Présidentielle au Sénégal : Macky Sall met en garde contre les déclarations prématurées de victoire

Après avoir accompli son devoir civique à Fatick, le président sortant du Sénégal, Macky Sall, a adressé un rappel crucial à tous les acteurs politiques et à la population concernant les déclarations de victoire prématurées. Insistant sur le respect du processus électoral, il a souligné que personne n’avait le droit de proclamer les résultats avant que ceux-ci ne soient officiellement annoncés.

“Ni un candidat, ni un camp, ne peut proclamer une victoire ou annoncer des résultats. Ce soir, ce sont les bureaux de vote qui parleront, reflétant ainsi le choix démocratique des Sénégalais. Espérons que ce choix sera le meilleur pour le Sénégal”, a déclaré Macky Sall.

Le président sortant a rappelé que les résultats officiels seront affichés devant chaque bureau de vote à l’issue du vote. Il a ensuite expliqué le processus qui suivra, mettant en lumière le rôle des commissions départementales de recensement de vote sous la supervision des magistrats de la Cour d’appel. Il a précisé que c’est à la Cour d’appel de fournir les résultats provisoires et au Conseil constitutionnel de délivrer les résultats définitifs.

Cette mise en garde de Macky Sall intervient dans un contexte où les déclarations prématurées de victoire sont monnaie courante lors des élections, souvent accompagnées de tensions et de contestations. En rappelant l’importance de respecter le processus électoral et de laisser les organes compétents annoncer les résultats, le président sortant cherche à garantir un scrutin transparent et démocratique, préservant ainsi la stabilité politique du pays.

Alors que le Sénégal se prépare à un nouveau chapitre de son histoire politique, la vigilance et le respect des règles électorales sont essentiels pour assurer une transition pacifique et légitime du pouvoir.

Daouda Ndiaye mobilise les troupes pour la victoire d’Amadou Bâ à Yeumbeul Nord

Yeumbeul Nord, fief historique de l’Alliance pour la République (APR), s’apprête à jouer un rôle déterminant dans l’élection présidentielle à venir. En effet, l’ancien maire emblématique de la commune, Daouda Ndiaye, a lancé un appel vibrant à la mobilisation de ses troupes en faveur du candidat de la coalition Benno Bok Yakaar, Amadou Bâ.

Lors d’une conférence de presse très médiatisée, Daouda Ndiaye a réuni ses partisans et les a exhortés à se rassembler derrière le programme et la candidature d’Amadou Bâ pour la présidence de la République. Entouré de figures importantes de l’APR, il a affirmé avec conviction que la victoire d’Amadou Bâ était non seulement possible, mais nécessaire pour le progrès et le développement de Yeumbeul Nord.

Cette mobilisation, orchestrée par Daouda Ndiaye, revêt une importance capitale dans le contexte politique actuel. En ralliant ses troupes autour d’un objectif commun, celui de faire triompher Amadou Bâ, il envoie un signal fort à l’ensemble de la région et du pays : Yeumbeul Nord est prêt à jouer son rôle dans le processus démocratique et à soutenir un candidat engagé pour le bien-être de tous.

En tant qu’ancien maire respecté et figure incontournable de la scène politique locale, Daouda Ndiaye a su galvaniser ses troupes et inspirer l’espoir dans la population. Son appel à l’action et à la solidarité résonne comme un appel à l’unité et à la détermination pour surmonter les défis qui se dressent devant la communauté.

La décision de Daouda Ndiaye de se ranger derrière Amadou Bâ marque un tournant décisif dans la campagne électorale. Elle renforce la position de la coalition Benno Bok Yakaar dans la région et confère une légitimité supplémentaire à la candidature d’Amadou Bâ.

Daouda Ndiaye incarne l’esprit de leadership et d’engagement qui caractérise les véritables hommes d’État. Sa mobilisation exemplaire à Yeumbeul Nord donne un nouvel élan à la campagne d’Amadou Bâ et ouvre la voie à une victoire éclatante pour la coalition Benno Bok Yakaar lors de l’élection présidentielle à venir.

Karim Wade Affirme qu’un Second Tour est Imminent: Quelle Influence sur l’Élection Présidentielle à Venir?

À quelques jours seulement de l’élection présidentielle au Sénégal, l’ancien candidat Karim Wade fait de nouveau parler de lui, malgré son inéligibilité. Dans une série de déclarations récentes, il évoque des échanges avec divers acteurs politiques et prétend avoir eu accès à des tendances officielles d’instituts de sondage, annonçant un second tour inévitable.

Karim Wade, pourtant écarté de la course présidentielle par une décision du Conseil constitutionnel en raison de sa condamnation en 2015 pour enrichissement illicite, reste un personnage influent dans la politique sénégalaise. Ses récentes déclarations sont perçues comme un effort pour maintenir une certaine présence et influencer le cours de l’élection à venir.

Dans ses propos, Wade souligne les turbulences observées dans la campagne électorale actuelle, pointant du doigt les manœuvres et l’agitation entourant les stratégies des différentes coalitions. Il insiste sur le fait que sa coalition, K24, et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), qu’il représente, n’ont pas encore pris position officielle.

L’évocation d’un second tour par Wade est une révélation significative. Si les sondages officiels suggèrent effectivement cette possibilité, cela pourrait avoir un impact majeur sur la stratégie des candidats en lice et sur le comportement des électeurs. Cela pourrait également influencer la dynamique politique post-électorale, en ouvrant la voie à des alliances et des négociations pour le second tour.

Cependant, il convient de noter que les déclarations de Karim Wade sont sujettes à controverse et peuvent être perçues comme une tentative de maintenir sa pertinence politique malgré son exclusion formelle de la compétition électorale. Certains pourraient également les considérer comme une tentative de manipuler l’opinion publique et d’influencer le résultat des élections.

Dans cette période cruciale pour la démocratie sénégalaise, il est essentiel que les électeurs fassent preuve de discernement et évaluent les informations de manière critique. L’objectif est de garantir des élections libres, équitables et transparentes, où la voix du peuple sénégalais puisse être entendue sans manipulation ni ingérence extérieure.

Présidentielle au Sénégal : Cheikh Abdou Bara Dolly annoncera son choix de candidat le 19 mars


Après avoir été recalé par le processus de parrainage pour la Présidentielle du 24 mars prochain au Sénégal, le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly s’apprête à révéler le nom du candidat qu’il soutiendra. Cette décision, qui suscite l’attention dans les cercles politiques, sera annoncée lors d’une assemblée générale prévue le mardi 19 mars à Mbacké, où le président du mouvement Nekal fi Askan dévoilera l’identité de son choix.

Le processus de parrainage, utilisé pour filtrer les candidatures à l’élection présidentielle au Sénégal, a été un obstacle pour Cheikh Abdou Bara Dolly, le laissant hors de la course présidentielle. Malgré cela, Dolly reste un acteur politique influent, et son soutien peut avoir un impact significatif sur le paysage électoral.

L’assemblée générale prévue le 19 mars à Mbacké revêt une importance particulière, car c’est là que Dolly et ses partisans annonceront publiquement le nom du candidat qu’ils soutiendront pour la Présidentielle. Parmi les 19 candidats retenus pour la course, le choix de Dolly pourrait changer la dynamique de la campagne électorale.

Cette annonce est attendue avec anticipation, car elle pourrait influencer les stratégies politiques et les alliances dans les semaines précédant le scrutin présidentiel. Les spéculations vont bon train quant à l’identité du candidat choisi par Dolly, et cette révélation pourrait éclairer les électeurs sur les tendances émergentes dans la compétition électorale.

Alors que la date de l’élection présidentielle se rapproche, l’annonce de Cheikh Abdou Bara Dolly concernant son choix de candidat est un événement clé dans le paysage politique sénégalais. L’assemblée générale du 19 mars à Mbacké sera le théâtre de cette révélation attendue avec impatience, et elle pourrait avoir un impact significatif sur le résultat final du scrutin.

Présidentielle : Idrissa Seck intensifie sa campagne à Dakar avec une offensive décisive

Le président du parti “Rewmi”, Idrissa Seck, a récemment intensifié sa campagne électorale en ciblant la capitale sénégalaise, Dakar. Dans le cadre de cette initiative, il a entrepris un déplacement en centre-ville, traversant les quartiers de Sandaga, Petersen, et se rendant ensuite vers les HLM et les environs. Cette caravane politique s’est déroulée autour de visites de proximité et d’une écoute attentive des préoccupations des citoyens, notamment des commerçants et des résidents.

Lors de ces échanges, le candidat d’IDY 2024 a souligné l’importance de l’implication de tous les acteurs pour assurer la réalisation de son programme politique, baptisé PACTE, et en faire le pilier des cinq prochaines années au Sénégal. Il a mis en avant la nécessité d’une collaboration collective pour faire avancer le pays dans la bonne direction lors des élections à venir.

Les interventions des citoyens ont mis en évidence une “satisfaction générale” à l’égard du profil et des propositions d’Idrissa Seck. Le dialogue direct avec les habitants témoigne de sa volonté de transparence et de démocratie participative, renforçant ainsi les liens entre le leader de “Rewmi” et les habitants de Dakar.

Cette offensive politique de Idrissa Seck dans les quartiers centraux de Dakar démontre son engagement à rallier le plus grand nombre de partisans à sa cause. En mettant l’accent sur l’écoute des préoccupations locales et en proposant des solutions concrètes, il cherche à gagner la confiance et le soutien des citoyens pour les élections présidentielles à venir.

Présidentielle : Thierno Alassane Appelle à un Renouveau pour le Sénégal Axé sur l’Intégrité et la Transparence

Thierno Alassane Sall, leader du parti “La République des Valeurs”, a récemment lancé un appel vibrant sur Twitter, invitant ses partisans à se mobiliser pour instaurer un Sénégal empreint d’intégrité et de transparence. Dans cette déclaration, il a exposé sa vision d’une nation renouvelée, fondée sur des principes éthiques solides.

« Ensemble, réenchantons le Sénégal. Ensemble, faisons de l’intégrité et de la transparence les piliers de notre République », a affirmé Thierno Alassane Sall, appelant à une mobilisation collective en faveur de ces valeurs fondamentales.

S’adressant à ses partisans, il a exprimé sa gratitude pour leur soutien et a souligné l’importance cruciale de leur engagement dans la réalisation d’un changement significatif. « Votre soutien est indispensable. Votre mobilisation fera la différence », a-t-il souligné, insistant sur l’impact déterminant de leur action collective.

Thierno Alassane Sall a également encouragé chaque individu à contribuer à sa cause, soulignant que chaque geste en sa faveur rapproche le Sénégal de son potentiel de prospérité. « Chaque geste en faveur de notre cause est un pas vers le Sénégal prospère que nous rêvons de bâtir », a-t-il renchéri, incitant à une participation active de tous les citoyens dans ce processus de transformation nationale.

Enfin, le leader politique a clairement délimité sa vision de celle de l’actuelle gouvernance, en proclamant : « Ensemble pour une République des Valeurs, contre la République des voleurs ». Cette déclaration témoigne de sa détermination à s’opposer aux pratiques perçues comme corruptives et à promouvoir une gouvernance basée sur des principes éthiques et moraux intransigeants.

Dans un contexte de campagne électorale animée, les mots de Thierno Alassane Sall résonnent comme un appel à l’action et à la refonte des fondements politiques et sociaux du Sénégal, mettant en avant l’importance cruciale de l’intégrité et de la transparence dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Sénégal Présidentielle : Distribution des cartes d’électeur à Richard-Toll à 45%

Dans la commune de Richard-Toll, au nord du Sénégal, le processus de distribution des cartes d’électeur a atteint un taux de 45%, selon les informations communiquées par le président de la commission de distribution, Amadou Mactar Dia.

Sur les 3025 cartes d’électeur reçues de la préfecture, 1356 ont été distribuées jusqu’à présent, ce qui représente une part significative du processus électoral dans cette région clé du pays. Cependant, 1669 cartes d’électeur restent encore à retirer, signalant ainsi un besoin continu de mobilisation pour encourager la participation électorale.

Le président de la commission a souligné l’importance de cette distribution, non seulement pour la commune de Richard-Toll, mais aussi pour d’autres localités environnantes telles que Ndombo. Cette initiative vise à garantir que tous les citoyens éligibles puissent exercer leur droit de vote lors des prochaines élections présidentielles, assurant ainsi un processus démocratique transparent et inclusif.

La distribution des cartes d’électeur revêt une importance capitale dans la préparation des élections, permettant aux électeurs de se familiariser avec le processus de vote et de s’assurer qu’ils sont prêts à participer activement au choix de leur prochain dirigeant. En ce sens, le travail de la commission de distribution des cartes d’électeur est essentiel pour garantir le bon déroulement du processus électoral et la légitimité des résultats.

Alors que la campagne électorale bat son plein et que la date du scrutin approche, il est crucial que tous les électeurs se mobilisent pour récupérer leurs cartes d’électeur et s’engagent pleinement dans le processus démocratique. La participation citoyenne est le pilier fondamental de toute démocratie, et la distribution des cartes d’électeur à Richard-Toll est un pas important vers la réalisation de cet objectif démocratique.

Présidentielle : Amadou Ba reprend sa campagne et lance un message à son équipe

Après une suspension temporaire, la campagne électorale du candidat Amadou Ba reprend son cours dès ce mercredi. L’annonce de cette reprise a été faite par son allié, Mamoudou Ibra Kane, qui rapporte les mots du candidat de Benno Bokk Yakaar : “On continue !”.

“Le Président Amadou Ba reprend sa campagne électorale ce mercredi. ‘On continue !’ Mot d’ordre de ABPrésident à toute l’équipe de campagne, à Benno Bokk Yakaar et Alliés et à tous les Sénégalais qui se mobilisent pour la victoire le 24 mars 2024”, a écrit le journaliste et homme politique.

Amadou Ba devait initialement se rendre à Louga et Saint-Louis hier, avant que sa campagne ne soit suspendue en raison d’une rencontre avec le chef de l’État. Au cours de la journée, des informations ont circulé selon lesquelles Macky Sall aurait décidé de ne plus financer la campagne d’Amadou Ba au profit de Boun Dionne. Cependant, Madiambal Diagne a depuis rapporté que Macky Sall continuerait à soutenir financièrement la campagne d’Amadou Ba.

Cette décision de reprendre la campagne intervient dans un contexte tendu, marqué par des rumeurs et des spéculations concernant le soutien politique et financier accordé aux différents candidats. La reprise de la campagne d’Amadou Ba souligne sa détermination à poursuivre sa course présidentielle malgré les obstacles et les incertitudes.

À l’approche du scrutin du 24 mars 2024, tous les candidats redoublent d’efforts pour convaincre les électeurs et remporter la victoire. La campagne électorale reprend ainsi de plus belle, dans un climat d’attente et d’excitation palpable à travers tout le pays.

Khalifa Sall promet un milliard de francs CFA par an à chaque collectivité territoriale en cas de victoire présidentielle

Khalifa Ababacar Sall, candidat de la coalition Khalifa Président, a dévoilé son programme visant à renforcer le développement équilibré du territoire sénégalais en mettant l’accent sur les collectivités territoriales. S’il est élu président de la République, Khalifa Sall compte allouer annuellement la somme d’un milliard de francs CFA à chaque collectivité territoriale du pays.

Ce financement supplémentaire s’ajouterait au budget régulier et vise à responsabiliser les citoyens et à stimuler le développement local. Khalifa Sall prévoit également une réforme de la fiscalité locale, répartissant de manière plus équitable les ressources entre l’État central et les collectivités territoriales. Une mesure phare de cette réforme serait l’augmentation progressive de la quote-part de la TVA à 10%.

Le candidat Khalifa Sall ambitionne également de mettre en œuvre un nouveau plan d’aménagement du territoire, structuré autour des sept régions naturelles du Sénégal, érigées en pôles de développement économique et social viable. Il prévoit de lancer un programme de réorganisation des activités agro-sylvo-pastorales en zone rurale, avec la construction d’équipements sociaux de base tels que des écoles, des postes de santé, des forages, des parcs à bétail, des petites unités de transformation, des centres de développement rural polyvalents, etc., autour de villages centres.

Dans le cadre de cette initiative, Khalifa Sall souhaite également mettre en œuvre un programme national de construction d’équipements sociaux et d’infrastructures de base, visant à réduire les disparités entre les différentes régions du pays. Les zones enclavées bénéficieraient notamment d’infrastructures communautaires de base pour favoriser leur développement.

Ce programme ambitieux vise à renforcer la décentralisation, à dynamiser le développement local et à garantir une meilleure répartition des ressources pour favoriser un Sénégal plus équilibré et prospère.

Présidentielle : Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye unis pour la victoire, affirme El Malick Ndiaye

Dans un message empreint de fierté et de confiance, El Malick Ndiaye, Secrétaire général chargé de la communication du parti Pastef/Les Patriotes, a partagé sur sa page Facebook son soutien inébranlable envers le leader du parti, Ousmane Sonko, et le candidat Bassirou Diomaye Faye dans la perspective de l’élection présidentielle.

« Fier de notre leader et de notre candidat ! » a proclamé El Malick Ndiaye, témoignant ainsi de l’admiration qu’il porte à ces figures majeures de Pastef/Les Patriotes. Cette déclaration reflète la détermination et la cohésion au sein du parti en vue du scrutin présidentiel à venir.

El Malick Ndiaye a également rendu hommage aux députés du parti, saluant leur classe et leur participation à un débat parlementaire bien argumenté et fondé sur des principes. Cette reconnaissance souligne l’engagement et la compétence des représentants de Pastef/Les Patriotes dans l’arène politique.

Le Secrétaire général chargé de la communication a conclu son message en annonçant une collaboration étroite entre Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, affirmant qu’ils parcourront ensemble le pays pour assurer une victoire dès le premier tour, exprimant ainsi sa confiance en un succès électoral.

Ces déclarations de soutien et de solidarité au sein de Pastef/Les Patriotes témoignent d’une unité affichée avant l’élection présidentielle. Il sera intéressant de suivre le développement de cette collaboration et son impact sur la campagne électorale à mesure que le scrutin approche.

Crise politique au Sénégal : Manifestations massives à Dakar alors que la présidentielle reste incertaine

La tension politique monte au Sénégal alors que des centaines de manifestants des deux camps ont convergé vers les rues de Dakar samedi dernier pour exprimer leurs positions divergentes quant à la date de la prochaine élection présidentielle.

D’un côté, des partisans de l’opposition ont manifesté pour exiger que le président Macky Sall organise les élections avant la fin de son mandat, initialement prévue pour le 25 février. De l’autre, les partisans du président ont également pris d’assaut les rues, défendant son bilan et remettant en question les critiques qui ont suivi le report de l’élection.

La manifestation organisée par la coalition d’opposition F24 a attiré des centaines de personnes sur un terrain de sable dans un quartier populaire de Dakar. Les manifestants ont exigé la tenue des élections dans un environnement bruyant et agité, soulignant également leur soutien aux opposants politiques emprisonnés.

Les manifestations se sont déroulées dans un climat relativement pacifique, avec une présence policière minimale. Les manifestants ont même pris des mesures pour maintenir l’ordre, empêchant certains de brandir des symboles non pertinents.

Ces événements surviennent alors que le président Sall a récemment exprimé sa volonté de dialogue, annonçant des pourparlers avec les acteurs politiques et sociaux pour déterminer une nouvelle date pour les élections présidentielles. Cependant, de nombreux acteurs politiques et groupes de la société civile refusent de participer, exigeant que les élections aient lieu avant la fin du mandat présidentiel en avril.

La situation reste tendue et incertaine, avec des appels à la fois pour le respect de l’ordre constitutionnel et pour des élections transparentes et équitables. Alors que le dialogue semble être le moyen privilégié pour résoudre la crise politique, il reste à voir si un consensus pourra être trouvé quant à la date du scrutin présidentiel tant attendu.

Date de la présidentielle : Aar Sunu Élection rejette le dialogue avec le chef de l’État

Le collectif citoyen sénégalais Aar Sunu Élection a clairement exprimé son refus du dialogue proposé par le président de la République, Macky Sall, pour fixer la date de l’élection présidentielle, reportée à une date indéterminée.

Réuni à Dakar, Aar Sunu Élection, qui regroupe plusieurs organisations de la société civile, a qualifié cette initiative de “tentative de diversion” et l’a jugée “inacceptable” dans un communiqué publié vendredi. Le collectif insiste sur la nécessité que l’élection se tienne avant le 2 avril, date à laquelle le mandat présidentiel en cours doit prendre fin.

Ce rejet du dialogue proposé par Macky Sall reflète les tensions et les désaccords persistants autour de la date de l’élection présidentielle au Sénégal. Aar Sunu Élection affirme ainsi sa position ferme en faveur du respect des échéances constitutionnelles et de la tenue d’une élection présidentielle dans les délais impartis.

La décision d’Aar Sunu Élection met en lumière les divisions au sein de la société civile sénégalaise quant aux modalités de résolution de la crise politique actuelle. Alors que le président Macky Sall cherche à engager un dialogue pour trouver un consensus sur la date de l’élection, certains acteurs, comme Aar Sunu Élection, privilégient une approche plus catégorique, insistant sur le respect strict des dispositions constitutionnelles.

Cette situation souligne l’importance cruciale de parvenir à un accord entre toutes les parties prenantes afin de garantir la stabilité politique et sociale du pays dans cette période critique.

Présidentielle avant le 2 avril : Aar Sunu Élection maintient la pression

Le collectif citoyen Aar Sunu Election continue de maintenir la pression pour que la présidentielle se tienne avant le 2 avril, en rejetant la proposition de dialogue politique avancée par le président Macky Sall.

Deux responsables du collectif, Elimane Haby Kane et Malick Diop, ont réaffirmé vendredi que la présidentielle devait se dérouler selon le calendrier constitutionnel, avec les 19 candidats validés par le Conseil constitutionnel. Ils ont souligné que le collectif prévoyait toujours de manifester samedi pour exprimer cette demande.

Selon M. Kane, le dialogue proposé par le président n’a pas de sens, et tout ce qui en découle est perçu comme une stratégie dilatoire. Il a insisté sur le fait que la date butoir du 2 avril devait être respectée pour éviter une crise.

M. Diop a également exprimé le point de vue du collectif, affirmant que toute autre option que la tenue de l’élection avant le 2 avril entraînerait une crise. Il a rappelé que, selon les projections d’Aar Sunu Election, le scrutin aurait dû avoir lieu les 3 ou 10 mars.

Les deux responsables ont déclaré que leur position reflétait celle de leur collectif, composé de plusieurs dizaines d’organisations de la société civile, qui se sont concertées après l’intervention du président Sall jeudi soir.

Un autre collectif, regroupant 16 candidats à la présidentielle, devait s’exprimer ultérieurement dans la journée. Son coordinateur, Cheikh Youm, n’a pas encore réagi à l’intervention du président.

Le président Sall a laissé en suspens la date de la présidentielle, tout en affirmant qu’il quitterait ses fonctions comme prévu le 2 avril, que son successeur soit élu ou non.

Sénégal : Incertitudes autour de la présidentielle et tensions politiques croissantes

Parmi les figures centrales de cette controverse se trouve Karim Wade, le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), dont la candidature a été invalidée en raison de sa double nationalité. Wade et ses partisans ont vivement contesté cette décision et exigent une reprise complète du processus électoral, mettant ainsi une pression supplémentaire sur le gouvernement et les institutions.

Cette situation complexe a également mis en lumière les lacunes du processus électoral, notamment en ce qui concerne la gestion des candidatures et des parrainages. Les candidats recalés et leurs supporters dénoncent avec véhémence ce qu’ils considèrent comme des injustices et des irrégularités dans le processus de sélection des candidats.

Face à cette impasse, certaines voix se sont élevées pour proposer des solutions de compromis. Des suggestions ont été faites pour réouvrir le processus de candidature tout en maintenant la liste des candidats déjà validés. Cette approche vise à rétablir la confiance dans le processus électoral tout en répondant aux préoccupations légitimes des candidats recalés.

Cependant, ces propositions sont loin de faire l’unanimité et ne parviennent pas à apaiser les tensions. Les candidats regroupés autour du Front pour le Changement du 25 Février (FC25) continuent de dénoncer ce qu’ils considèrent comme des manœuvres politiques visant à perturber le processus électoral et à limiter la participation démocratique.

Dans ce contexte, la responsabilité incombe aux institutions sénégalaises, en particulier au Conseil constitutionnel, de garantir un processus électoral transparent, équitable et démocratique. L’avenir politique du Sénégal dépend de la capacité de ses dirigeants et de ses institutions à surmonter ces défis et à assurer des élections libres et équitables.

Sénégal : Appel à la vigilance de la coalition ‘Diomaye Président’ face à l’attente de la prise de parole présidentielle

Le peuple sénégalais retient son souffle alors que le pays se trouve à un tournant crucial de son histoire politique. En attente de la prise de parole du Président Macky Sall, les diverses coalitions politiques se mobilisent et expriment leurs positions avec fermeté.

Les membres de la coalition expriment leur consternation face au mutisme persistant du Président de la République, malgré la décision claire du Conseil constitutionnel. Ils soulignent que ce silence entretient une incertitude juridique et politique préoccupante. En effet, une semaine après l’annulation du décret présidentiel et de la loi constitutionnelle, le pays demeure dans l’attente d’une action concrète pour organiser l’élection présidentielle dans les délais impartis.

La coalition ‘Diomaye Président’ insiste sur l’impératif de respecter la Constitution et les décisions du Conseil constitutionnel, affirmant que tout dialogue ne saurait être envisagé qu’après la prestation de serment du prochain Président élu légitimement. Cette position sans équivoque met en avant la nécessité de préserver l’intégrité du processus électoral et la volonté souveraine du peuple sénégalais.

Par ailleurs, les membres de cette coalition ont rendu hommage aux récents décès survenus dans le contexte des manifestations, soulignant ainsi le lourd tribut payé par ceux qui luttent pour le respect des principes démocratiques fondamentaux.

Rose Wardini renonce à sa candidature présidentielle suite à la révélation de sa double nationalité

Dans un revirement politique inattendu, Rose Wardini, candidate à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, a annoncé son retrait de la course à la présidence lors d’une conférence de presse tenue ce lundi. Cette décision fait suite à la découverte de sa double nationalité, révélée après la publication de la liste officielle des candidats.

L’annonce de ce retrait de candidature intervient dans un contexte politique déjà tendu, où les enjeux de démocratie et de gouvernance sont au centre des débats. Elle souligne également l’importance du respect des lois électorales et des principes démocratiques fondamentaux pour assurer l’intégrité des élections et la crédibilité du processus démocratique.

En attendant de plus amples informations et réactions, le pays retient son souffle, observant avec attention les développements à venir dans cette élection présidentielle qui s’annonce désormais encore plus imprévisible.

Report de l’élection présidentielle : La France réitère sa position sur le Sénégal

Le Sénégal, traversant une période politique délicate, a été le théâtre d’un événement majeur récemment, avec l’annonce par le président Macky Sall du report de l’élection présidentielle prévue.

Cette décision a rapidement attiré l’attention de la communauté internationale, notamment de la part de la France, un partenaire clé du Sénégal sur la scène mondiale.

Stéphane Sejourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères français, a récemment réaffirmé la position de la France concernant la situation au Sénégal. Dans ses déclarations, il a souligné l’importance pour le Sénégal de respecter les principes démocratiques et constitutionnels dans le processus électoral.

La France, en tant qu’ami et partenaire du Sénégal, exhorte les autorités sénégalaises à veiller à ce que les élections se déroulent dans le respect de la Constitution et des normes démocratiques. Cette position reflète l’engagement de la France envers la promotion de la démocratie et de l’État de droit dans la région et au-delà.

Le ministre français a également exprimé son souhait que le Sénégal trouve rapidement une solution pacifique et consensuelle à la crise actuelle, afin de garantir la stabilité politique et sociale du pays.

Cette réaffirmation de la position française souligne l’importance de la situation politique au Sénégal sur la scène internationale et met en lumière les attentes de la communauté internationale à l’égard du processus démocratique dans le pays.

Report de l’élection présidentielle : L’ADES appelle à la préservation de la paix et à la démocratie

L’Alliance des Ecologistes du Sénégal (ADES) a exprimé son désaccord face au report de l’élection présidentielle et a appelé la classe politique à privilégier la paix et à éviter les manœuvres politiques au détriment des citoyens. Dans un communiqué diffusé par Baye Salla Mar et ses collègues, l’ADES a vivement critiqué les événements qui ont conduit à cette situation et a appelé à un retour au calendrier initial de l’élection.

Le communiqué rappelle les circonstances entourant le report de l’élection, notamment l’abrogation du décret fixant la date de l’élection présidentielle par le Président Macky Sall et l’adoption du projet de loi repoussant l’élection au 15 décembre 2024 par le Parlement sénégalais, dans un climat de grande confusion et de tensions politiques. Cette décision a été suivie de manifestations qui ont tragiquement coûté la vie à trois personnes, plongeant le pays dans une crise politique sans précédent.

L’ADES souligne que la paix et la démocratie sont des valeurs essentielles pour l’avenir du pays et que l’élection présidentielle, conforme à la constitution, est un moment crucial dans la vie démocratique du Sénégal. Ils appellent donc la classe politique à faire preuve de responsabilité et à éviter les manœuvres politiques qui pourraient compromettre ces principes fondamentaux.

L’organisation dénonce également ce qu’elle qualifie de coup de force visant à prolonger de facto le mandat du président actuel et à lui permettre de rester au pouvoir. Elle appelle donc l’État du Sénégal à rétablir le calendrier initial de l’élection présidentielle et à garantir les libertés fondamentales, notamment le droit de manifester pacifiquement et de s’exprimer publiquement.

En conclusion, l’ADES lance un appel à l’unité et à la solidarité nationale pour préserver la paix et la démocratie au Sénégal, et insiste sur l’importance de respecter les principes démocratiques et les droits fondamentaux des citoyens.

Abdou Diouf et Abdoulaye Wade expriment leur position sur le report de l’élection présidentielle au Sénégal

Dans une déclaration conjointe relayée par Senego, les anciens Présidents du Sénégal, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, ont exprimé leur position concernant la crise politique actuelle dans le pays, notamment le report de l’élection présidentielle. Leur déclaration met en lumière leur appréciation du report de cette élection et leur appel à un dialogue national pour résoudre la crise.

Les deux anciens chefs d’État ont indiqué avoir eu des échanges téléphoniques avec le Président actuel, Macky Sall, au cours desquels ce dernier leur a réaffirmé son engagement à ne pas briguer un troisième mandat et à quitter le pouvoir après l’élection présidentielle, conformément à ses déclarations antérieures faites devant la Nation.

Abdoulaye Wade et Abdou Diouf ont exprimé leur soutien au report de l’élection présidentielle et ont appelé le Président Macky Sall à organiser rapidement un dialogue national. Ils ont souligné l’importance de ce dialogue pour préserver la stabilité du pays et parvenir à une large réconciliation nationale, dans le respect de la Constitution et de l’État de droit.

Les anciens présidents ont lancé un appel à tous les dirigeants politiques, tant du pouvoir que de l’opposition, ainsi qu’aux responsables de la société civile, les invitant à participer à des discussions franches et loyales. Ils ont souligné l’importance de garantir des élections présidentielles transparentes, inclusives et incontestables, prévues pour le 15 décembre 2024.

Enfin, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont rappelé à tous les acteurs politiques leur devoir de faire en sorte que le Sénégal demeure un modèle de démocratie pour l’Afrique. Ils ont souligné que l’histoire jugera leurs actions, les incitant ainsi à œuvrer pour le bien-être et la stabilité du pays.

Cette déclaration conjointe des anciens présidents souligne l’importance du dialogue et de la réconciliation nationale dans la résolution des tensions politiques au Sénégal, et met en exergue l’engagement continu des anciens dirigeants envers la démocratie et l’État de droit.

Macky Sall prend des mesures pour apaiser les tensions au Sénégal suite au rapport de l’élection présidentielle

Face à la crise provoquée par le report de la présidentielle, des tentatives de manifestations ont été réprimées et des dizaines de personnes interpellées.
 Le président du Sénégal Macky Sall a ordonné mercredi 7 février à son gouvernement de prendre des mesures pour « pacifier l’espace public », face à la crise provoquée par le report de la présidentielle, indique un communiqué de ses services publié dans la nuit. Le communiqué ne précise pas quelles seraient ces mesures, demandées en premier lieu au ministère de la justice.
Le président Sall a décrété samedi 3 février le report de dernière minute de la présidentielle initialement prévue le 25 février, après trois ans de tensions récurrentes et en pleine bagarre politique sur les candidatures retenues ou écartées pour le scrutin.
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L’Assemblée nationale a approuvé lundi le report de la présidentielle au 15 décembre avec les voix du camp présidentiel et des partisans d’un candidat recalé. Elle a aussi voté le maintien de M. Sall au pouvoir jusqu’à la prise de fonctions de son successeur, vraisemblablement début 2025. Le deuxième mandat de M. Sall expirait officiellement le 2 avril. Après avoir entretenu le doute pendant des mois, il a répété à différentes reprises l’engagement pris en 2023 de ne pas se représenter.

Un choc et un tollé
Ce report sans précédent et les conditions dans lesquelles il a été décidé ont causé un choc et un tollé. L’opposition crie au « coup d’Etat constitutionnel ». Elle soupçonne une manigance pour éviter la défaite du candidat du camp présidentiel, voire pour maintenir M. Sall à la tête du pays encore plusieurs années. Des tentatives de manifestations ont été réprimées et des dizaines de personnes interpellées.
M. Sall a dit sa volonté d’engager « un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation », lors du conseil des ministres de mercredi, précise un communiqué de ses services. Il a « demandé au gouvernement, notamment [à la] ministre de la justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public », ajoute le communiqué sans autre précision.
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M. Sall a réaffirmé « sa décision de ne pas prendre part à l’élection ». Il a « renouvelé sa confiance au premier ministre Amadou Ba ». De vives interrogations entourent ce dernier, désigné candidat du camp présidentiel par M. Sall lui-même. M. Ba est vivement contesté dans son propre camp. Il a gardé le silence publiquement sur la crise en cours. Le communiqué de la présidence dit qu’il a « réitéré sa loyauté au président » et exprimé son soutien au report de l’élection.

Présidentielle : “Sire Sy n’a jamais été nommé Directeur de campagne” (Serigne Mboup)

Dans un communiqué officiel, le candidat à l’élection présidentielle sénégalaise, Serigne Mboup, a catégoriquement démenti les informations relayées concernant la prétendue nomination de Siré Sy en tant que Directeur de campagne au sein de l’entité indépendante AND/NAWLE AND/LIGUEEY.

Le communiqué du Président Serigne Mboup précise que M. Siré Sy ne détient pas le titre officiel de Directeur de campagne, démentant ainsi toute désignation officielle pour ce rôle. Le candidat souligne que M. Siré Sy s’était autoproclamé Directeur de campagne dans les médias, agissant de sa propre initiative sans l’aval du candidat.

“Le Président Serigne MBOUP, Candidat à l’élection présidentielle, souhaite informer tant l’opinion nationale qu’internationale que M. Siré SY n’a jamais été désigné Directeur de campagne au sein de l’entité indépendante AND/NAWLE AND/LIGUEEY”, a précisé le communiqué.

Serigne Mboup a également souligné que le titre de Directeur de campagne ne pouvait être attribué sans une lettre de nomination officielle et un communiqué adéquat. Le communiqué a également écarté le prétendu communiqué de démission de M. Siré SY, affirmant qu’il s’agissait plutôt d’une manœuvre médiatique visant à consolider sa présence politique.

La fonction de M. Siré SY a été clarifiée comme étant celle d’un conseiller rémunéré du candidat, et le Président Serigne Mboup a officiellement désigné Mme Ndiaya MBOW en tant que Directrice de campagne pour l’entité indépendante AND/NAWLE AND/LIGEEY.

Le candidat a exprimé sa conviction envers cette nomination et a remercié l’opinion publique pour sa compréhension face à ces déclarations contradictoires. La campagne présidentielle au Sénégal continue d’être marquée par des débats et des clarifications entourant les rôles et les nominations au sein des différentes entités politiques.

Présidentielle : Thierno Alassane Sall dément avoir enclenché un recours contre Rose Wardini

Thierno Alassane Sall, candidat à la présidentielle au Sénégal, a catégoriquement démenti les rumeurs circulant selon lesquelles il aurait initié un recours contre la candidature de Rose Wardini, alléguant une possible non-conformité avec l’exigence de nationalité exclusive sénégalaise. Dans un communiqué officiel, Thierno Alassane Sall a réfuté ces allégations et a clarifié sa position.

“Nous tenons à clarifier qu’il n’y a aucune vérité dans ces allégations. Avec la publication de la liste définitive des candidats, la période de dépôt de toute réclamation est révolue, conformément aux dispositions constitutionnelles”, a déclaré Thierno Alassane Sall.

Il a souligné qu’il restait attentif et vigilant, respectant le processus électoral en cours. Thierno Alassane Sall a exprimé son rejet de toute idée de report des élections, soulignant qu’une telle proposition ne reposait sur aucune base juridique. Il a critiqué le Parti démocratique sénégalais (PDS) pour son engagement dans ce qu’il a qualifié de “forcing infondé et insensé” visant à réintroduire Karim Wade dans la course présidentielle.

Le candidat a rappelé que, conformément à la Constitution, l’élection présidentielle était prévue pour le 25 février 2024, et il a souligné que tout arrangement en coulisses ou toute forfaiture contre l’intérêt du peuple ne serait pas toléré.

La scène politique au Sénégal reste tendue, alimentée par des débats intenses autour de la validité des candidatures et des appels à un possible report du scrutin. Les jours à venir s’annoncent cruciaux pour la stabilité politique du pays.

Malaise à BBY : Zahra Iyane Thiam enfonce le clou et critique les appels au report de la présidentielle

Le malaise persiste au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), et Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, en rajoute une couche. Après son premier post critiquant les députés de la majorité qui ont voté pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant le Conseil constitutionnel, elle a décidé de s’exprimer à nouveau, cette fois-ci en taclant certains de ses camarades de coalition qui plaident pour le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

“À tous ceux qui interpellent le président Macky Sall à reporter l’élection du 25 février, je demeure persuadée qu’il aura la même posture, lorsqu’on le poussait dans le gouffre du 3e mandat. Salir le candidat la nuit et demander à le nettoyer le matin, de qui se moque-t-on ?”, s’est interrogée Zahra Iyane Thiam dans un post sur les réseaux sociaux.

Cette déclaration intervient dans un contexte où certains membres de la coalition BBY expriment des préoccupations quant à la validité des candidatures et réclament le report de l’élection présidentielle. Des débats houleux ont émergé au sein de la coalition, révélant des divergences d’opinions au sein de la majorité présidentielle.

La première sortie de Zahra Iyane Thiam avait déjà suscité des réponses fermes de la part de certaines de ses collègues de Benno Bokk Yakaar, notamment Thérèse Faye Diouf et Adji Mbergane Kanouté. Le malaise au sein de la coalition pourrait avoir des implications significatives à l’approche des élections présidentielles, mettant en lumière les tensions internes et les divergences de points de vue au sein de BBY.

Il reste à voir comment ces déclarations influenceront la dynamique politique au sein de la coalition, et si des efforts seront déployés pour surmonter les divergences et maintenir l’unité avant le scrutin présidentiel.

Appel au report de la Présidentielle : Thérèse Faye Diouf propose un délai de 6 mois et la reprise du processus électoral

Suite à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant le Conseil constitutionnel et la contestation croissante, Thérèse Faye Diouf, membre de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), a appelé au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Après le Parti démocratique sénégalais (PDS), c’est une voix influente de la majorité présidentielle qui plaide pour un report et une refonte du processus électoral.

“Si on doit organiser des élections et qu’on se rend compte qu’il y a des personnes qui pensent qu’elles doivent participer à la Présidentielle et qu’elles ont été exclues de manière injuste, on doit la reporter. On devrait même recommencer le processus et réorganiser l’élection dans six mois”, a déclaré Thérèse Faye Diouf lors d’une intervention sur la TFM.

La ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale a précisé que ses propos reflétaient sa position personnelle en tant que femme politique et non pas en tant que ministre. Elle a critiqué la manière dont le Conseil constitutionnel a géré les candidatures, soulignant l’exposition publique de la double nationalité de Rose Wardini comme exemple.

“Jusqu’à hier, vous ne saviez pas qu’on allait exposer la double nationalité de Rose Wardini dans l’espace public. Est-ce que vous le saviez ? Non, vous ne le saviez pas. Et vous allez voir qu’il y aura d’autres informations qui vont sortir d’ici très peu de temps. Dans ces cas-là, est-ce que vous pensez que le Conseil constitutionnel avait bien fait son travail pour vérifier si les candidats avaient des doubles nationalités ou non ?”, a ajouté Thérèse Faye Diouf.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tension croissante autour du processus électoral, avec des appels à une révision en profondeur avant la tenue de l’élection présidentielle. Il reste à voir comment cette proposition de report et de reprise du processus électoral sera accueillie par les autres acteurs politiques et par la population sénégalaise dans son ensemble.

Présidentielle 2024 : Bonne nouvelle pour les patriotes, Serigne Abdou Mbacké, marabout de Sonko de retour à Dakar….

Serigne Abdourahmane Mbacké, khalife de Baye Cheikh Khady (Paix à son âme) est de retour à Dakar après un long séjour en Europe.

Marabout et soutien de première heure du leader des patriotes, Ousmane Sonko, Serigne Abdou affiche une bonne mine et semble être prêt pour la présidentielle.

Pour rappel, des rumeurs circulaient sur son absence vu ses relations avec les responsables de l’ex-pastef dans leur implication sur les récents événements qui ont secoué le Sénégal.

D’après nos informations, l’homme et loin de toute implication dans tout ce qui peut déstabiliser ce pays. Son amour pour le Sénégal et son développement est la raison de ses relations avec Ousmane Sonko

Va t-on vers un report de la présidentielle ? : Pape Alé Niang alerte et appelle à la vigilance

Pape Alé Niang est contre tout report de la présidentielle du 24 février 2024. Le patron du site d’informations Dakarmatin l’a fait savoir dans une publication ce mardi soir

” Des personnes tapies dans l’ombre des lambris dorés du pouvoir manœuvrent pour un report des élections uniquement pour leurs propres intérêts. Restons fermes et vigilants. Le peuple a vraiment hâte de tourner cette page. ” a réagi le journaliste-chroniqueur

Karim Wade, une ambition présidentielle au rythme des obstacles

Les espoirs des partisans de Karim Meïssa Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, de le voir concourir à la présidentielle de février 2024 ont été anéantis après que le Conseil constitutionnel sénégalais a déclaré irrecevable sa candidature. Ce nouvel obstacle s’ajoute à la série de défis politiques rencontrés par le leader du Parti démocratique sénégalais (PDS).

Ce n’est pas la première fois que les ambitions présidentielles de Karim Wade sont contrariées. En 2019, sa candidature avait été rejetée en raison de la perte de ses droits civiques liée à une condamnation pour enrichissement illicite. Cette fois-ci, son rejet est attribué à un renoncement tardif à sa nationalité française, une condition sine qua non pour briguer la magistrature suprême au Sénégal, selon la loi électorale.

À partir de 2004, Karim Wade a présidé l’Agence de l’Organisation de la Coopération Islamique (ANOCI), chargée de la préparation du sommet de l’OCI prévu au Sénégal en 2008. Malgré l’attention médiatique positive initiale, des critiques ont émergé quant à la gestion des fonds par l’ANOCI, avec des dépenses dépassant les estimations initiales.

Surnommé “Monsieur 15%” en raison des rumeurs de commissions présumées, Karim Wade a été critiqué par l’opposition et la société civile, tandis que des câbles diplomatiques divulgués par Wikileaks ont soulevé des inquiétudes quant à sa gestion.

Aux élections locales de 2009, où il envisageait de devenir maire de Dakar, Karim Wade a subi une défaite cuisante, conduisant à un remaniement ministériel en 2010, où il a été nommé ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures, de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire.

Sous le surnom de “ministre du Ciel et de la Terre”, Karim Wade a été responsable de projets d’envergure, mais sa gestion a été critiquée, et des accusations de népotisme ont circulé, alimentant les spéculations sur une succession dynastique.

Les ennuis judiciaires ont commencé en 2012 après la défaite électorale de son père, avec des accusations de corruption et d’enrichissement illicite. En 2015, il a été condamné à 6 ans de prison ferme. Cependant, en 2016, il a été gracié par le président Macky Sall et a quitté la prison, s’installant depuis au Qatar.

Rejet de la candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle Sénégalaise : Le conseil constitutionnel invoque une condamnation pour diffamation

Le Conseil Constitutionnel Sénégalais a annoncé samedi soir le rejet de la candidature d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle du 25 février prochain. Cette décision repose sur une condamnation préalable du leader de l’opposition à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques.

Dans sa déclaration, le Conseil Constitutionnel a souligné que cette condamnation rendait Ousmane Sonko inéligible pour une période de cinq ans, conformément à l’article L.30 du Code électoral sénégalais. Cette annonce a des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais, alors que Sonko était considéré comme l’un des prétendants sérieux au fauteuil présidentiel.

L’absence d’une attestation de versement de la caution, pointée du doigt dans le dossier de Sonko, a été attribuée par le Conseil à des défaillances de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Le Conseil a affirmé que la CDC avait reçu le chèque certifié d’Ousmane Sonko, émis une quittance le 30 novembre 2023, mais avait refusé de lui remettre une attestation.

Malgré ces points en faveur de Sonko, le Conseil Constitutionnel a maintenu son rejet en soulignant que l’absence de certaines pièces dans son dossier n’était pas imputable à sa volonté, mais à des circonstances indépendantes de son contrôle.

Menace de boycott de la présidentielle : Les agents de l’administration sénégalaise dénoncent le refus d’appliquer une décision présidentielle

Le collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise a exprimé son mécontentement suite au refus du préfet de Dakar d’autoriser leur marche pacifique prévue pour ce samedi 20 janvier 2024. La marche, qui avait pour itinéraire la porte du millénaire jusqu’au rond-point de la RTS, a été interdite par le préfet en raison d’un risque de perturbation de la circulation et du BRT.

Dans un communiqué, le collectif a qualifié cette décision de “regrettable” et a dénoncé un “abus de pouvoir du préfet”. C’est la deuxième fois que le préfet rejette leur demande de marche, et le collectif considère cette décision comme une “forfaiture”.

Face à ce refus, les agents de l’administration sénégalaise envisagent de discuter avec leurs avocats pour saisir la Cour suprême et réclamer leur droit à la marche. De plus, la semaine prochaine, ils prévoient de se rendre en masse à la primature pour demander au Premier ministre d’appliquer la décision présidentielle concernant leurs revendications, notamment la généralisation de l’indemnité de logement, le paiement de la prime de prudence des chauffeurs, le statut des contractuels, leur reversement dans la Fonction publique, le statut des décisionnaires, et les conditions précaires dans les sphères ministérielles de Diamniadio.

Si leurs préoccupations ne sont pas prises en compte, le collectif menace de paralyser le secteur de l’administration sénégalaise avec une grève générale prévue au cours du mois de février. Cette menace de grève pourrait avoir des conséquences importantes sur le plan économique et perturber l’organisation de l’élection présidentielle. Le collectif appelle tous les chauffeurs de l’administration à se joindre au mouvement, mettant ainsi en péril l’acheminement du matériel électoral.

Le collectif exhorte le Premier ministre à les recevoir afin de résoudre définitivement leurs revendications qui ont été clairement formulées dans un document déposé sur la table du chef du gouvernement.

Appel de la DGE aux candidats retenus pour la Présidentielle : Désignation d’un plénipotentiaire auprès des autorités administratives

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février, la Direction générale des élections (DGE) du Sénégal émet un rappel aux candidats retenus, conformément à l’article L.68 du code électoral. Selon cet article, chaque candidat est tenu de désigner un plénipotentiaire auprès de chaque autorité administrative compétente, et cette désignation doit être notifiée au préfet et/ou sous-préfet 33 jours avant la date du scrutin.

La date butoir pour la désignation du plénipotentiaire est fixée au lundi 22 janvier 2024. Il est impératif que chaque candidat respecte ce délai pour assurer une coordination efficace avec les autorités administratives compétentes et garantir le bon déroulement du processus électoral.

La DGE appelle ainsi tous les candidats retenus à prendre les mesures nécessaires pour s’acquitter de cette obligation dans les délais impartis. Cette mesure vise à renforcer la transparence, la coordination et l’efficacité dans la gestion du processus électoral.

Présidentielle au Sénégal: Fatick, fief imprenable de la majorité?

Le 25 février prochain, le Sénégal ira aux urnes pour choisir un nouveau président de la République. D’ici là, RFI sillonne le pays pour voir comment cette élection se joue sur le terrain. Première étape : la ville de Fatick, sur les terres du président sortant Macky Sall, qui ne se représente pas. Dans ce fief de la majorité présidentielle, d’autres candidats espèrent pouvoir percer, qu’ils soient dissidents ou d’opposition.

C’est ici que l’actuel chef de l’État est né et qu’il a grandi. Fatick a été le point de départ de sa carrière politique. Fatick est son fief. L’hôtel de ville que Macky Sall a occupé en tant que maire de 2009 à 2012 trône au bout d’une longue avenue. Cette région de plus de 900 000 habitants a voté pour lui à 80% lors de la dernière élection présidentielle de 2019.

La région de Fatick est une région rurale qui vit principalement de la culture du mil, du niébé et de l’arachide, mais aussi de l’élevage. Du côté du département de Foundiougne et du delta du Sine Saloum, il y a aussi la pêche et le tourisme. Mais le taux de chômage reste très élevé – près de 30 %, face à l’absence d’usines.

Alors les habitants essaient de se débrouiller pour assurer la dépense quotidienne. Par exemple, Ahmed, un jeune de 22 ans rencontré à la gare routière, explique qu’il essaie de passer son permis pour devenir chauffeur. Mais cela coûte trop cher, beaucoup de jeunes préfèrent conduire une mototaxi.

Présidentielle 2024 : La Diaspora valide Karim 2024

Dans une note parvenue à la rédaction, les militants de la Coalition Karim 2024 de la diaspora sous la houlette de Abdou Khadre Diokhané, secrétaire national adjoint du PDS et responsable PDS-Italie sont montés au créneau pour bénir la candidature de leur leader.

Face au débat soulevé par certains, qui posent des questions relatives à sa nationalité française, M. Diokhané dans son discours fait ”Focus” sur la présidentielle et tresse des lauriers à ses infatigables soldats qui ont exécuté un travail remarquable lors des parrainages.

” Je tenais à vous féliciter de votre engagement et dévouement que vous avez démontré durant ce processus électoral qui est les parrainages dans vos pays respectifs.” fait-il savoir d’emblée

FOCUS KARIM 2024

”Cette belle collaboration familiale nous a permis de faire un travail au-dessus de nos attentes…. FOCUS KARIM 2024….” poursuit -il avec optimisme avant de terminer son discours pour l’unité et espoir de gagner ces joutes électorales au soir du 24 février 2024.

”L’espoir,que le peuple conscient surtout la Diaspora porte sur le candidat qui rassure Karim Meissa Wade, est un défi très prometteur pour le senegal.
Conscient de cette Responsabilité,notre frère président Karim Meissa Wade sera le président de L’ASSURANCE. Avec le frère président Karim Meissa Wade,notre cher Sénégal sera un pays dans le concert des grandes Nations. Les secteurs moteurs d’un pays Développé, industrialisé mais surtout porteurs d’espoir de la jeunesse seront considérés piliers dans le Grand Programme d’un Sénégal Pour Tous.En tant que Suppléant Délégué Régional de la Diaspora,je vous remercie de la collaboration mais surtout de la confiance envers notre frère président candidat de la Coalition K24…Ensemble, vers un devenir MEILLEUR…” a-t-il conclu

Réintégration de Sonko dans la Présidentielle : Le Conseil constitutionnel annule la radiation pour contumace

Dans une déclaration récente, Amadou Ba, mandataire de Bassirou Diomaye Faye, a affirmé que le Conseil constitutionnel a annulé la radiation pour contumace d’Ousmane Sonko, suite à la publication de la liste des 21 candidats à l’élection présidentielle.

Amadou Ba souligne un aspect crucial que les analystes n’ont pas suffisamment mis en avant : le Conseil constitutionnel, dans sa décision arrêtant et publiant la liste des candidats, a réintégré Ousmane Sonko dans le fichier électoral, lui reconnaissant ainsi l’intégralité de ses droits civiques.

Dans son post complet, Amadou Ba explique que le Conseil constitutionnel a annulé la radiation pour contumace de Sonko, soulignant que tout ce qui est reproché à sa candidature est le défaut de l’attestation de caution, que le directeur de la Caisse des dépôts aurait illégalement bloquée en estimant que Sonko ne figurait pas sur le fichier électoral.

Le Conseil constitutionnel, en excluant la radiation, la contumace et le pourvoi de l’État contre l’ordonnance du Président du Tribunal HCD, a selon Amadou Ba, considéré que la candidature de Sonko n’est viciée que par le défaut de caution.

Amadou Ba indique que le recours a été déposé avec les preuves de la prétendue forfaiture du directeur général de la CDC (Caisse des dépôts et consignations).

Cette décision du Conseil constitutionnel pourrait avoir un impact significatif sur la campagne électorale en cours, remettant en selle la candidature d’Ousmane Sonko. La réintégration de Sonko dans le processus électoral soulève des questions importantes sur la légitimité des actions qui ont pu entacher sa candidature, mettant en lumière le rôle crucial des institutions juridiques dans le processus démocratique du pays.

La scène politique sénégalaise est maintenant témoin d’un nouveau développement, avec des implications potentielles pour le paysage électoral et les dynamiques en jeu dans la course à la présidence.

Senego

Exclusif – Présidentielle de 2024 : Serigne Modou Kara propose le report du scrutin du 24 février 2024

Reporter l’élection présidentielle comme le voulait le candidat Boubacar Camara, est l’avis du guide religieux, Serigne Modou Kara Mbacké.

Dans une conversation téléphonique avec le journaliste-chroniqueur, Yamoussa Camara, ce dimanche soir, le général de Bamba propose le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal.

” Le gouverneur général d”’Al Xadiimiya”, Serigne Modou Kara m’a appelé vers 22h. Au menu des échanges, il m’a fait savoir qu’il porte à l’attention des Sénégalais, de la presse nationale et internationale qu’il propose le report de la présidentielle pour le bien tous les citoyens. ” Fait-il savoir d’emblée.

Ambassadeur international de la paix, Serigne Modou Kara Mbacké pense que le pays ne mérite pas de renouer avec les tensions politiques et appelle à une reprise du scrutin sous un nouveau format.

”Je suis un visionnaire, on doit reporter ces élections et les reprendre sous format d’élection générale et inclusive avec la participation de tous ceux qui doivent y figurer. Je le propose sur inspiration divine. Je sais de quoi je parle. Non seulement elle doit être reportée mais elle doit être reprise et très bien préparée sur des bases claires. Mieux vaut prévenir que guérir pour épargner le Sénégal d’une crise post-électorale majeure. ” a-t-il expliqué au journaliste et promet que si rien n’est fait, une sortie médiatique sera prévue pour plus de détails.

Alliance Jëf-Jël : Talla Sylla retire sa candidature présidentielle

Lors d’un congrès national extraordinaire tenu à Dakar, l’Alliance Jëf-Jël dirigée par Talla Sylla a annoncé une décision majeure concernant sa participation à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Selon un communiqué officiel, le parti a décidé de ne pas présenter de candidat pour cette élection présidentielle.

La décision a été motivée par “la nécessité de regrouper des forces convergentes pour refonder la République et continuer la marche vers le développement économique et social du Sénégal”. Le communiqué a également souligné “le rôle historique du président Talla Sylla et son engagement dans la consolidation de notre système démocratique”. Le parti a ainsi approuvé la décision du président de retirer sa candidature.

En accord avec ces résolutions, le congrès a élu à l’unanimité Talla Sylla en tant que président de l’Alliance Jëf Jël. Le parti lui a confié la mission de “continuer à explorer toutes les voies possibles de regroupement des forces convergentes pour une refondation de la République et la consolidation de notre démocratie dans un contexte régional de crise”.

Le conseil national de l’Alliance Jëf-Jël a exprimé sa gratitude envers Talla Sylla et a réaffirmé son soutien, l’encourageant à poursuivre “le combat qu’il mène avec des sacrifices énormes en faveur du peuple sénégalais”. Cette décision pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais en vue des élections présidentielles à venir.

Habib Sy, candidat à la Présidentielle, franchit avec succès l’étape des parrainages grâce à l’appui décisif des députés de l’ex-parti Pastef

La commission du Conseil constitutionnel, en charge de l’examen des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, a intensifié ses travaux au cours du troisième jour. Au centre de l’attention se trouve la vérification minutieuse de la conformité des parrainages requis, une étape cruciale que chaque candidat doit franchir. Habib Sy, candidat affilié au PARTI DE L’ESPOIR ET DE LA MODERNITE/YAKAR U REW MI, a réussi brillamment cette étape importante.

Selon des sources concordantes, Habib Sy, réputé proche de Ousmane Sonko, a pris la décision stratégique d’utiliser des parrainages provenant de députés pour satisfaire aux exigences légales. Il lui était nécessaire d’obtenir un minimum de 13 soutiens de cette nature pour valider sa candidature. La commission du Conseil constitutionnel a validé ces parrainages, confirmant ainsi l’absence de doublons et la conformité avec les règles établies.

Des informations suggèrent qu’Habib Sy aurait réussi à valider ses parrainages grâce au soutien décisif des députés de l’ex-parti Pastef, soulignant la stratégie habile déployée pour assurer le succès de sa candidature. Cette avancée représente un pas significatif pour Habib Sy dans sa course à la Présidentielle 2024 et met en lumière l’importance des alliances et des appuis politiques dans le processus électoral. La suite du processus sera scrutée de près alors que les candidats continuent de traverser les étapes rigoureuses en vue de l’élection présidentielle à venir.

Vérification des parrainages pour la présidentielle 2024 : Des experts électoraux pointent les failles et appellent à une réforme du Code électoral

La vérification des parrainages pour les candidats à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal est en cours, mais des experts électoraux ont mis en lumière divers manquements, tels que des clés USB défectueuses, des dossiers incomplets, des fiches de parrainage falsifiées, et des désistements de dernière minute. Ces problèmes ont conduit à des rejets de candidatures par le Conseil constitutionnel.

Djibril Gningue du Gradec souligne l’importance de la vérification préalable des dossiers avant de définir l’ordre de passage des candidats, conformément au Code électoral. Il rappelle que certains candidats déclarés avec des dossiers incomplets ont été inclus dans le tirage au sort au Conseil constitutionnel, violant ainsi le Code électoral.

El Hadj Seydou Nourou Dia, expert électoral, met l’accent sur la responsabilité des candidats, soulignant que ces derniers doivent s’assurer de remplir toutes les conditions et veiller au respect strict des modalités pour que leurs dossiers soient acceptés.

Djibril Gningue insiste sur le rôle crucial de la vérification dès le dépôt des dossiers, où le greffier doit signaler toute anomalie avec la clé USB au mandataire du candidat avant le tirage au sort.

El Hadj Seydou Nourou Dia plaide quant à lui pour une amélioration continue du Code électoral consensuel sénégalais. Selon lui, les cycles électoraux doivent être suivis de corrections pour rendre le Code électoral plus efficace et prévenir les manquements constatés lors des vérifications des parrainages.

Alors que le Conseil constitutionnel a déjà rejeté plusieurs dossiers de candidature, les experts électoraux appellent à une réforme continue du Code électoral pour garantir l’intégrité et l’équité du processus électoral au Sénégal. Le taux de réussite actuel est jugé très bas, soulignant la nécessité d’actions correctives pour les élections à venir.

Jean Baptiste Diouf évincé de la course Présidentielle : Un coup dur pour le candidat du PDFP

Le Conseil constitutionnel du Sénégal, en collaboration avec une commission dédiée, poursuit le processus d’examen des dossiers de parrainage pour les candidatures à l’élection présidentielle prévue le 25 février. Après avoir évalué 20 candidatures jusqu’au 30 décembre, seulement 3 ont été validées, tandis que plusieurs autres ont été rejetées, principalement pour des raisons de doublons ou de parrainages ne figurant pas sur les listes électorales.

La commission a repris ses travaux le 2 janvier après une pause pour les fêtes de fin d’année. Parmi les candidats examinés ce jour-là, la candidature de Jean Baptiste Diouf, représentant le Parti du Dialogue Fraternel pour la Paix (PDFP), a été rejetée. Les raisons spécifiques de ce rejet n’ont pas été rendues publiques.

Pour Jean Baptiste Diouf, cette décision constitue un coup dur dans sa quête présidentielle, le privant de la possibilité de participer à l’élection présidentielle imminente. Ces événements soulignent l’importance cruciale du processus de vérification des parrainages et des critères établis par le Conseil constitutionnel dans le cadre des élections présidentielles au Sénégal.

Dame Mbodji révèle des alliances secrètes entre Macky Sall, Amadou Ba, Karim Wade et Idy en prévision de la présidentielle

Dans une déclaration explosive, Dame Mbodji a levé le voile sur les coulisses politiques présumées de la prochaine élection présidentielle au Sénégal. Selon l’enseignant activiste, le président Macky Sall aurait anticipé la menace que représente Ousmane Sonko et serait en train de tisser une alliance secrète avec des opposants soigneusement sélectionnés.

Dame Mbodji affirme que Macky Sall, conscient que seul Ousmane Sonko pourrait le défier sérieusement, aurait adopté une stratégie consistant à laisser les autres candidats s’exprimer librement. De plus, il suggère que de nombreux opposants seraient en réalité en alliance avec le président sortant, et qu’il n’y aurait pas de mésentente réelle entre eux et le pouvoir en place.

Dans ses révélations rapportées par Senenews, Dame Mbodji va plus loin en affirmant qu’il est au courant d’une alliance en gestation, rassemblant des figures politiques majeures. Cette alliance secrète, selon lui, impliquerait des personnalités telles que Karim Wade, Amadou Ba, et même l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. L’objectif commun de cette coalition présumée serait de soutenir la candidature d’Amadou Ba, craignant la perte du pouvoir.

Il est important de noter que ces affirmations de Dame Mbodji soulèvent des questions cruciales sur les dynamiques politiques en jeu dans la perspective de l’élection présidentielle. Les spéculations autour de ces alliances présumées ne manqueront pas de susciter l’attention de l’opinion publique et pourraient influencer la manière dont les électeurs perçoivent les différents acteurs politiques.

Les prochaines semaines verront probablement un examen minutieux des déclarations de Dame Mbodji et la recherche de confirmations ou de démentis de la part des personnalités politiques mentionnées. En attendant, ces révélations risquent de remodeler le paysage politique sénégalais et d’introduire de nouvelles dimensions dans la course présidentielle à venir.

Vérification des parrainages : Voici les résultats pour 20 candidats à la présidentielle (1ère journée)

Le 30 décembre, la commission désignée par le Conseil a poursuivi l’examen des parrainages des candidats à l’élection présidentielle. Le tirage au sort déterminant l’ordre de vérification a offert un avantage potentiel aux premiers candidats, minimisant le risque de doublons. Voici les détails des validations et invalidations de ce jour.

Résultats de la vérification des parrainages

  1. Boubacar Camara: Parrainages validés. 6069 parrains introuvables dans le fichier électoral, mais cela n’a pas affecté la validation.
  2. Cheikh Aguibou Soumaré: Dossier rejeté pour cause de multiples doublons externes.
  3. Dr Ousmane Kane: Parrainage invalidé, non-paiement de la caution à la Caisse de dépôt et de consignation.
  4. Ousmane Sonko: En attente, l’absence de son représentant pour « petit malaise » a retardé la vérification.
  5. Me Amadou Aly Kane: Candidature invalidée. Malgré un dépôt initial de plus de 50 000 parrains, des anomalies telles que l’absence de mention de la région et des doublons ont réduit considérablement le nombre valide.
  6. Papa Eugène Barbier: Invalidé pour cause de dossier incomplet.
  7. Me El Hadj Diouf: Situation incertaine due à des communications contradictoires sur le nombre de parrains validés. Seulement 40440 parrains ont été confirmés valides.
  8. Abdoulaye Sylla: Invalidé pour doublons de parrains.
  9. Cheikh Tidiane Gadio: Dossier rejeté. Les détails spécifiques non divulgués, focus sur la correction des doublons.
  10. Mouhamed Ben Diop: Invalidé.
  11. Rose Wardini: Validation sous condition, nécessite une correction urgente des doublons.
  12. Cheikh Tidiane Dièye: Parrainages validés.
  13. Malick Gueye: Problème technique lors du transfert des données depuis la clé USB. Situation atypique non résolue.
  14. Mouhamed El Habib Tounkara: Seulement 189 parrains fournis sans caution. Dossier incomplet et donc invalidé.
  15. Mary Teuw Niane: Disqualifié pour non-reconnaissance de plus de 28000 parrains. 15584 parrains validés et 6128 doublons.
  16. Mamadou Sambou YATASSAYE: Invalidé pour modifications des fiches de parrainage.
  17. Déthié FALL: Parrainages validés.
  18. Aminata Assome Diatta: Invalidée après contrôle, seulement 9339 parrains validés sur 55000.
  19. Papa Macodou Diouf: Invalidé.
  20. Samba Ndiaye, invalidé

À noter que la validation des parrainages ne garantit pas l’approbation finale de la candidature, mais représente une étape capitale dans le processus de candidature. La commission a rappelé aux candidats l’importance de fournir des dossiers complets et sans erreurs pour éviter les rejets ultérieurs.

Le Conseil constitutionnel suspendra ses activités de vérification le 31 décembre et le 1er janvier, pour reprendre l’examen des dossiers restants à partir du 2 janvier 2024.

Déthié Fall voit sa candidature validée par le Conseil constitutionnel : Une avancée majeure vers la présidentielle

Déthié Fall, candidat de la plateforme DÉTHIÉFALL2024, réalise une étape cruciale dans sa course à la présidence du Sénégal, avec la validation officielle de ses parrainages par le Conseil constitutionnel. Cette avancée propulse Déthié Fall parmi les premiers prétendants à réussir cette étape cruciale, marquant un moment décisif dans sa campagne présidentielle.

Le Conseil constitutionnel a formellement ratifié la validité des parrainages déposés par le candidat ce samedi, confirmant ainsi son éligibilité et le positionnant parmi les premiers à avoir réussi cette exigence cruciale dans le processus électoral.

Dans une réaction complète, Déthié Fall adresse un message aux compatriotes, exprimant sa gratitude pour la confiance qu’ils ont placée en lui en portant et parrainant sa candidature à l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Il appelle à l’unité pour des élections inclusives et transparentes, et à la construction d’un Sénégal propice à la vie et esthétiquement plaisant.

Sa déclaration complète se lit comme suit :

“Chers compatriotes,

Après vérification du parrainage ce jour au Conseil Constitutionnel que nous venons de valider, je vous remercie du fond du cœur pour votre confiance en ayant porté et parrainé ma candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Ensemble pour des élections inclusives et transparentes.

Ensemble pour un Sénégal bon à vivre et beau à voir.

Déthié,

Président du PRP,

Candidat de DÉTHIÉFALL2024 à l’élection présidentielle”

Cette confirmation par le Conseil constitutionnel offre à Déthié Fall une base solide pour poursuivre sa campagne en vue de l’élection présidentielle, renforçant ainsi sa position sur la scène politique sénégalaise. L’accent mis sur des élections inclusives et transparentes souligne l’importance de ces principes dans le processus démocratique du pays.

Déthié Fall, proche d’Ousmane Sonko, valide ses parrainages au conseil constitutionnel : un pas de plus vers la présidentielle

Dans la course à la magistrature suprême au Sénégal, Déthié Fall, candidat de la plateforme DÉTHIÉFALL2024, franchit une étape cruciale en obtenant la validation officielle de ses parrainages par le Conseil constitutionnel. Cette réussite le place parmi les premiers prétendants à satisfaire cette exigence capitale, marquant une avancée significative dans sa campagne présidentielle.

Déthié Fall a choisi la voie du parrainage populaire, se démarquant ainsi des autres formes de soutien autorisées telles que les parrainages des députés et des élus locaux. La confirmation de la validité de ses parrainages par le Conseil constitutionnel souligne non seulement la légitimité du soutien populaire dont il bénéficie, mais également son habileté stratégique à mobiliser un large et diversifié soutien au sein de la population sénégalaise.

Cette étape positive s’inscrit dans le cadre de l’examen minutieux du dossier de candidature de Déthié Fall par le Conseil constitutionnel, incluant neuf documents essentiels tels que son certificat de nationalité, son casier judiciaire et son quitus fiscal. Cette vérification méticuleuse vise à garantir que tous les candidats répondent aux critères stricts définis par la loi électorale sénégalaise.

Tirage au sort au conseil constitutionnel : Quel impact sur la candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle ?

Le Conseil constitutionnel du Sénégal s’apprête à effectuer le tirage au sort crucial pour déterminer l’ordre de vérification des parrainages des candidats à la présidentielle. Initialement prévu pour le 28 décembre, le tirage a été reporté en raison d’une affluence record de dossiers de candidatures. Aujourd’hui, le 29 décembre à 10h, ce processus décisif pourrait avoir des implications majeures sur le déroulement de l’élection, notamment en ce qui concerne la candidature d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition.

Un processus technique, mais politiquement sensible

Bien que le tirage au sort soit techniquement nécessaire pour organiser la vérification des parrainages, il soulève des questions quant à son équité et son efficacité. L’ordre de tirage peut influencer directement la probabilité de doublons dans les parrainages, une préoccupation majeure compte tenu de la méthode de collecte utilisée par de nombreux candidats.

Les règles entourant ce tirage sont sous examen minutieux, car elles doivent garantir la conformité aux principes démocratiques. Les acteurs politiques et le public surveillent de près ce processus, conscient de son impact sur l’intégrité de l’élection.

L’examen du dossier d’Ousmane Sonko : un enjeu majeur

Mode d’emploi du tirage au sort

Les candidats sont convoqués pour assister au tirage

Le tirage au sort a lieu en public pour déterminer l’ordre de vérification des dossiers.

Les dossiers sont vérifiés dans l’ordre établi par le tirage.

Chaque parrainage est contrôlé pour sa validité, y compris la détection de doublons.

Les candidats sont notifiés en cas d’irrégularités.

Un délai de 48 heures est généralement accordé pour corriger les anomalie

Une fois les dossiers vérifiés et les irrégularités adressées, le Conseil peut entamer la vérification d’autres aspects du dossier.

Un processus décisif pour la démocratie sénégalaise

Alors que la date du 20 janvier se rapproche, le tirage au sort et la vérification des parrainages au Conseil constitutionnel revêtent une importance cruciale pour le processus électoral. L’examen du dossier d’Ousmane Sonko ajoute une dimension politique à cette étape, soulignant l’importance de l’équité et de la transparence dans la préservation de la démocratie au Sénégal. La manière dont ces processus seront gérés influencera non seulement le sort des candidats, mais aussi la perception globale de l’intégrité du processus électoral dans le pays

Présidentielle au Sénégal : 93 dossiers de candidature soumis au conseil constitutionnel

Le processus de sélection s’intensifie avec moins d’une centaine de candidats* Le Conseil constitutionnel du Sénégal a enregistré un total de 93 dossiers de candidature pour la prochaine élection présidentielle parmi les 266 prétendants potentiels ayant retiré des fiches de parrainages. La date limite pour le dépôt des candidatures était fixée à minuit mardi dernier, marquant une étape cruciale dans le processus électoral.

70 Dossiers Enregistrés, 23 en Attente

Selon les rapports du quotidien Le Soleil, 70 dossiers ont été effectivement déposés avant la date limite, tandis que 23 autres étaient en attente à l’intérieur du Conseil constitutionnel. Les mandataires de ces candidats sont arrivés quelques minutes avant la fermeture des portes, poussant ainsi la juridiction à accorder un délai supplémentaire.

Report du Tirage au Sort pour l’Ordre de Contrôle des Parrainages

En raison de l’afflux de dossiers de dernière minute, le Conseil constitutionnel a décidé de reporter d’un jour le tirage au sort prévu pour déterminer l’ordre de contrôle des parrainages. Initialement planifiée pour le jeudi, cette étape cruciale a été remise au vendredi, obligeant les mandataires des candidats à la candidature à se rendre dans les locaux de la juridiction à 10 heures.

Une Sélection Rigoureuse en Perspective

Avec seulement 93 dossiers sur les 266 initiaux, le Conseil constitutionnel doit maintenant entreprendre un examen minutieux pour garantir que chaque candidat potentiel répond aux critères légaux requis. Ce processus de sélection rigoureux vise à assurer la validité des candidatures et à maintenir l’intégrité du processus électoral.

Les Enjeux de l’Élection Présidentielle

L’élection présidentielle au Sénégal s’annonce comme un moment crucial dans l’histoire politique du pays. Les citoyens attendent avec impatience de connaître les candidats qui auront l’opportunité de concourir pour le fauteuil présidentiel. Le Conseil constitutionnel joue un rôle central dans ce processus en garantissant que seuls les candidats légitimes participent à cette compétition démocratique. La prochaine étape consistera en l’examen approfondi des dossiers de candidature par le Conseil constitutionnel, jetant ainsi les bases d’une élection présidentielle équitable et transparente au Sénégal.

Amadou Bâ, déterminé à aller au-delà du bilan de Macky Sall, lance sa campagne pour la présidentielle

Le Premier ministre Amadou Bâ a pris la parole lors de son investiture par le parti Synergie pour un Développement Durable (S2S), marquant le 5e anniversaire de l’existence du parti. Dans un discours passionné, il a dévoilé ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle, déclarant son intention de surpasser le bilan du président actuel, Macky Sall.

“Ce que le Président a accompli pendant son mandat, que tout le pays magnifie, j’irai encore plus loin. On ira encore avec vous plus loin et plus vite”, a déclaré Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Cette déclaration audacieuse semble être le point culminant de sa détermination à offrir une vision encore plus ambitieuse pour l’avenir du Sénégal.

Lors de son discours devant les militants réunis en réponse à l’appel du secrétaire général de la S2D, Amadou Bâ a souligné la nécessité de relever le défi de projeter le Sénégal vers des lendemains meilleurs. Il a également rappelé le soutien de son parti, soulignant qu’il disposait d’un bilan solide sur lequel il pourrait s’appuyer.

Il serait beaucoup plus difficile pour nous si nous n’avions rien trouvé de concret. Mais nous savons que le Président Macky Sall a fini de montrer ses preuves en termes de réalisations”, a ajouté le Premier ministre, reconnaissant les accomplissements du gouvernement actuel.

Amadou Bâ a également exprimé sa gratitude envers Souleymane Ndiaye, le secrétaire général de la S2D, pour avoir eu l’initiative de l’investir comme candidat du parti. Cette investiture marque un nouveau chapitre dans la carrière politique d’Amadou Bâ, qui semble déterminé à mobiliser un large soutien en vue de la prochaine élection présidentielle.

Alors que la campagne électorale s’intensifie, la compétition promet d’être féroce, avec Amadou Bâ annonçant clairement ses ambitions de dépasser les réalisations de Macky Sall et de conduire le Sénégal vers de nouveaux sommets. Les électeurs attendent avec intérêt de voir comment cette déclaration audacieuse se traduira dans son programme politique et les actions concrètes qu’il entreprendra pour réaliser ses promesses ambitieuses.

Présidentielle : Un jour décisif au Conseil Constitutionnel avec la clôture des dépôts de candidature

À moins de deux mois du scrutin présidentiel prévu pour le 25 février, la journée d’aujourd’hui est cruciale au Conseil constitutionnel. Les candidats déposent leurs dossiers pour évaluation de leur recevabilité, et la date limite de dépôt est fixée à minuit. Hier, les mandataires de plusieurs candidats, dont Anta Babacar Ngom, Mary Teuw Niane,

Mame Boye Diao, Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et Mimi Touré, étaient présents pour soumettre les documents nécessaires. Le Conseil constitutionnel a également fixé la date du 28 décembre pour le tirage au sort déterminant l’ordre de traitement des dossiers, une étape cruciale pour résoudre les problèmes potentiels de doublons dans les parrainages. Cette nouvelle procédure vise à éviter les frictions et le désordre qui ont eu lieu lors de la présidentielle de 2019.

Karim Wade annonce sa candidature Présidentielle : “Je suis heureux de vous annoncer que…

Karim Wade, figure emblématique du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), actuellement en exil à Doha, a franchi une étape décisive dans sa course à la présidence en déposant sa candidature pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. L’annonce a été faite de manière officielle par le secrétariat à la communication du PDS.

Cette démarche importante intervient après un autre geste significatif dans la quête électorale de Karim Wade : le dépôt, le lundi 27 novembre 2023, d’une caution de 30 millions de francs CFA à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Suite à cette étape, Maguette Sy, l’autorité compétente, a remis à l’intéressé son récépissé ainsi qu’une convocation pour le contrôle des parrainages, une étape cruciale dans la validation de sa candidature.

Dans une déclaration enthousiaste, Karim Wade a partagé sa joie : “Je suis heureux de vous annoncer que j’ai officiellement déposé ma candidature pour l’élection présidentielle de 2024. C’est un moment historique et je suis reconnaissant envers tous ceux qui soutiennent notre vision pour l’avenir du Sénégal.”

La candidature de Karim Wade représente un événement majeur dans le paysage politique sénégalais et marque le retour actif de l’ancien ministre d’État sur la scène politique nationale. Le contrôle des parrainages et les étapes à venir seront scrutés de près alors que la campagne électorale prendra progressivement de l’ampleur dans les mois à venir.

Organisation de la présidentielle : Les leaders alliés de Sonko disqualifient Sidiki Kaba

Des tensions politiques ont émergé au Sénégal alors que les leaders alliés d’Ousmane Sonko ont vivement critiqué et disqualifié Sidiki Kaba, accusé de partialité dans l’organisation de l’élection présidentielle à venir. Cette déclaration marque un nouveau développement dans le paysage politique sénégalais, mettant en lumière les préoccupations croissantes concernant la transparence et l’équité du processus électoral.

Les leaders alliés de Sonko ont exprimé leur mécontentement lors d’une conférence de presse conjointe, affirmant que la présence de Sidiki Kaba en tant qu’acteur clé dans l’organisation de l’élection compromettait l’intégrité du processus démocratique. Ils ont pointé du doigt des liens présumés entre Sidiki Kaba et le parti au pouvoir, insinuant que sa neutralité était remise en question.

Le porte-parole des leaders alliés a déclaré : “Nous avons des préoccupations sérieuses quant à l’impartialité de Sidiki Kaba dans l’organisation de cette élection cruciale. Les signes de partialité en faveur du parti au pouvoir sont évidents, compromettant ainsi la crédibilité du processus électoral.”

Cette déclaration intervient à un moment critique, alors que le Sénégal se prépare pour l’élection présidentielle. Les appels à une supervision indépendante du processus électoral se multiplient, certains demandant même le remplacement de Sidiki Kaba par une figure considérée comme plus neutre et impartiale.

En réaction, les partisans de Sidiki Kaba rejettent ces allégations, affirmant qu’il est parfaitement qualifié et impartial dans l’accomplissement de ses responsabilités. Le gouvernement a également souligné que toutes les mesures sont prises pour garantir un processus électoral transparent et équitable.

Cette situation souligne la nécessité pour le Sénégal de trouver un équilibre délicat entre la garantie d’élections justes et transparentes et la préservation de la confiance du public dans le système démocratique du pays. Les développements ultérieurs et les mesures prises par les autorités électorales seront suivis de près alors que le pays se dirige vers un moment politique crucial.

Ousmane Sonko déterminé à sauver sa candidature présidentielle malgré les obstacles

Le tribunal d’instance de Dakar a récemment ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de la présidentielle de 2024. Cependant, la Direction générale des élections (DGE) persiste dans son refus de remettre au mandataire du président de Pastef, Ayib Daffé, les fiches de parrainages nécessaires.

Malgré la décision du juge Ousmane Racine Thione en faveur de Sonko, Ayib Daffé a de nouveau essuyé un refus de la part de la DGE le mardi 19 décembre. Invité à se rapprocher de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) par la DGE, il n’a pas réussi à obtenir la réinscription de Sonko sur les listes électorales.

Face à cette situation, les avocats du leader des Patriotes ont publié un communiqué exprimant leur protestation contre cette nouvelle violation des droits de leur client et un refus d’exécution d’une décision de justice. Sonko et ses partisans envisagent maintenant de porter l’affaire devant le Conseil constitutionnel et la Commission électorale nationale autonome (CENA). Des rumeurs circulent également sur leur intention de saisir la Cour pénale internationale, considérant l’entrave à une décision judiciaire comme une menace sérieuse susceptible de provoquer des tensions dans le pays, assimilable à un crime contre l’humanité.

Dans le cadre de cette démarche, les avocats de Sonko, accompagnés de son mandataire, prévoient de se rendre successivement aux ministères de la Justice et de l’Intérieur, ainsi qu’à la Caisse de dépôts et consignations. Un huissier de justice sera présent pour constater les faits. Une fois ces démarches accomplies, ces éléments seront ajoutés au dossier qui sera déposé auprès du Conseil constitutionnel. Ousmane Sonko demeure déterminé à surmonter ces obstacles pour défendre sa candidature présidentielle.

Ce grand événement religieux coïncidant avec la présidentielle, S. Mountakha prend une décision inédite

Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, le magal de Darou Mouhty, événement religieux majeur, et l’élection présidentielle vont coïncider. Prévus initialement pour le 25 février 2024, cette coïncidence pose un défi sans précédent, nécessitant une réorganisation importante.

Les autorités religieuses de Darou Mouhty, confrontées à cette situation inédite, ont dû prendre une décision urgente. La journée électorale, marquée par l’interdiction du transport en commun entre les départements, risque d’affecter significativement la participation au Magal et au vote. Une préoccupation particulière est portée sur l’accessibilité des citoyens aux urnes.

Face à ces enjeux, le Khalife de Darou Mouhty a mandaté Serigne Bassirou Abdou Khoudoss, son porte-parole, pour consulter le Khalife Général des Mourides. Après une évaluation approfondie des implications de la tenue simultanée des deux événements, une décision historique a été prise : avancer le magal d’une semaine. Cette modification permettra de célébrer le magal le dimanche 18 février 2024, assurant ainsi la participation des fidèles et la fluidité du processus électoral.

Cette décision du Khalife témoigne d’une interaction respectueuse et pragmatique entre les sphères religieuse et civile.

Senego

Démarrage des dépôts de candidatures pour la Présidentielle de 2024 au Conseil constitutionnel

Le processus électoral pour la Présidentielle de 2024 atteint une étape cruciale avec le début officiel des dépôts de candidatures au Conseil constitutionnel, à partir d’aujourd’hui, lundi 11 décembre. Les mandataires et représentants de divers partis et coalitions sont attendus pour soumettre les dossiers de leurs candidats respectifs. Ce processus de dépôt s’étendra sur une période de 15 jours, se clôturant le mardi 26 décembre 2023.

Le Conseil constitutionnel a fixé cette période de dépôt conformément au calendrier électoral, précisant que les candidatures doivent être déposées entre le 75e et le 60e jour avant le premier tour de l’élection, prévu pour le 25 février 2024. Les horaires de dépôt sont de 8h à 17h les jours ouvrables, avec une permanence exceptionnelle prévue jusqu’à minuit le dernier jour pour accueillir d’éventuels retardataires.

Sénégal: la caravane de campagne de Khalifa Sall empêchée d’accéder à certaines communes

Alors que la collecte des parrainages pour la présidentielle se termine ce dimanche, les candidats de l’opposition continuent de dénoncer des cas d’intimidations ou de blocages lors de leurs déplacements dans le pays. Dernier en date : Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar et candidat à la présidentielle, en tournée dans la région de Matam dans le nord du pays, s’est vu empêché d’accéder à certaines communes avec sa caravane de campagne.

La caravane de campagne a d’abord été stoppée à l’entrée de la commune d’Ourossogui samedi puis une nouvelle fois dimanche à l’entrée de Matam. Selon les équipes de l’ancien maire de Dakar et opposant Khalifa Sall, à chaque fois, les forces de l’ordre ont présenté un arrêté préfectoral interdisant la circulation de convois dans cette région située à un peu plus de 500 km au nord de Dakar.

Il s’agit d’une entrave à la liberté de circuler, selon Youssouf Mbow, membre de l’équipe de communication du candidat à la présidentielle. Joint par téléphone, il dénonce des mesures d’intimidations :

« Aujourd’hui, nous avons derrière notre caravane, la voiture de la gendarmerie qui nous suit, espionne tout ce que nous faisons, ce qui est anormal. Nous considérons que nous avons le droit d’aller à la rencontre des Sénégalais. Il y a de cela un mois, l’APR a fait la même caravane, avec des centaines de voitures dans toute la zone. Il n’y a jamais eu d’arrêté. Alors pourquoi aujourd’hui, on nous sort un arrêté pour nous : “vous avez une caravane”. Alors qu’on n’a qu’une dizaine de véhicules. C’est plus qu’une injustice, c’est de l’intimidation. »

Il y a un peu plus d’un mois, le 21 et 22 oct dernier, l’opposant Khalifa Sall avait déjà été empêché par le préfet de recueillir ses parrainages dans le département de Fatick, bastion du président Macky Sall. Le ministère de l’Intérieur est pour l’heure resté silencieux face à ces différents incidents.

Rfi

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