MAISON DE LA PRESSE BABACAR TOURÉ : Sambou Biagui prend fonction

La maison de la presse Babacar Touré a un nouveau patron. Il s’agit du journaliste Sambou Biagui qui remplace à ce poste Bara Ndiaye qui aura dirigé l’institution pendant plus de dix ans.
Ce dernier, dans son speech, à l’occasion de la cérémonie de passation de service, a confondu en remerciements et félicité son successeur à la tête de la maison Babacar Touré. Une occasion pour le maire de Méwane de laisser sous-entendre une demande au nouveau Directeur général de garder le personnel qu’il avait lui même recruté et mis en place à l’exception du comptable nommé par décret. À la fin de son discours, l’ancien journaliste, Bara Ndiaye, a automatiquement quitté le présidium indiquant qu’il avait un vol à prendre. Ce dernier a quitté les lieux avec le personnel de la maison de la presse comme s’ils s’étaient tous passés le mot. Ce qui a mis l’assistance composée, en grande partie, d’hommes et de femmes des médias, dans l’inconfort total.
Pour tous, l’élégance républicaine, la courtoisie et la descence voudraient que le prédécesseur de Biagui reste dans la salle avec son ancien personnel pour écouter les allocations intéressantes qui ont suivi.

Au chapitre des allocutions, parents, amis, membres de Pastef et joirnalistes dont Abdoulaye Mbow qui, au nom de l’APRES, a demandé au nouveau patron de la Maison de la presse Babacar Touré de transformer la Maison de la presse en une entité de réflexion à tous les niveaux afin que la presse nationale puisse retrouver ses lettres de noblesse.

“Sambou Biagui, nous avons foi en lui et nous lui demandons solennellement de transformer cette maison de la presse en une entité de réflexion à toutes les échelles afin que la presse nationale puisse retrouver ses lettres de noblesse. Actuellement, on ne sait plus qui est qui ou qui fait quoi dans la presse et cette Maison de la presse peut service de tribune pour aider les jeunes confréres à toujours mieux comprendre les enjeux du métier de journaliste. Biagui, restez et demeurez élégant puisque depuis quelques années que vous êtes le président de l’Association de la presse pour l’entraide et la solidarité (APRES) et lorsque nous portions l’organisation sur les fonds baptismaux, c’était une manière pour les journalistes que nous sommes de nous entraider, de pouvoir contribuer véritablement au développement professionnel des journalistes et techniciens puisque Abdoulaye Faye, Aly Saleh, Fatou Sy et tant d’autres ont participé à octroyer des Parcelles de terrain aux hommes et femmes des médias que nous sommes, c’est vraiment salutaire. Donc, c’est ce monsieur élégant, courageux, engagé qui devient aujourd’hui le directeur général de la Maison de presse”, a souligné Abdoulaye Mbow.

Dans son discours prononcé en l’absence de son prédécesseur, le nouveau patron de la Maison de la presse Babacar Touré a remercié le chef de l’Etat pour le choix porté sur sa personne: “ce jour est d’une importance capitale pour nous journalistes, techniciens et professionnels des médias, je voudrais rendre un vibrant hommage à son excellence M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye président de la République du Sénégal, au premier ministre, au ministre de la communication et à tous les membres du gouvernement pour le choix porté sur ma modeste personne. Chers confréres, chers conseurs, cette nomination est la vôtre, cette maison est aussi la vôtre.
J’adresse mes félicitations et mes encouragements à Bara Ndiaye et à tout le personnel de la maison de presse sans distinction aucune pour le travail remarquable abattu avec dévouement pour que cette structure soit ce qu’elle est aujourd’hui. Je suis conscient des responsabilités qui m’incombent et des défis qui se dessent devant nous. Aussi, je suis convaincu qu’avec l’engagement de chacun d’entre vous, nous saurons relever les défis. J’invite tous les journalistes et professionnels des médias nationaux comme étrangers et les étudiants en journalisme à s’approprier cette espace”, a indiqué le nouveau directeur général de la maison de la presse.

Le président de l’APRES a aussi dit son engagement à faire de cet édifice dédié à la presse sénégalaise, “une ruche bourdonnante d’activités et d’inventions, avec des idées novatrices”.
Selon lui, il s’agira de mettre en place “un cadre d’échanges mensuel pour raffermir les liens et offrir aux futurs reporters, un cadre de renforcement de capacités (radio, télévision, presse écrite et en ligne) et dans tous les supports de communication où des experts animeront des panels de haut niveau”.

Aly Saleh

Assainissement de la presse au Sénégal : Vers une reconnaissance officielle des médias

Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique du Sénégal, Alioune Sall, a récemment présidé une journée de réflexion sur la liberté de la presse, les lanceurs d’alertes et la sécurité des journalistes. Lors de cet événement, il a souligné l’engagement du gouvernement sénégalais à assainir le secteur de la presse, qui occupe une place centrale dans les débats publics récents.

Dans un effort visant à accroître la transparence et à garantir une gouvernance plus rigoureuse du secteur médiatique, le ministre a annoncé la publication imminente d’une liste officielle des médias reconnus par l’État. Cette mesure vise à clarifier le paysage médiatique en identifiant les entités journalistiques qui opèrent conformément aux normes et aux régulations nationales.

L’initiative est soutenue par le Haut-Commissariat sur les Droits Humains et le Centre d’Information des Nations Unies, soulignant ainsi l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la protection des droits fondamentaux et à la promotion d’un environnement médiatique sûr et transparent.

Cette démarche marque une étape significative dans les efforts pour renforcer la liberté de la presse et la sécurité des journalistes au Sénégal, tout en consolidant les relations de collaboration entre le gouvernement et ses partenaires médiatiques. La communauté internationale ainsi que les acteurs nationaux seront attentifs aux développements futurs de cette initiative, cruciale pour le paysage médiatique sénégalais.

Menaces contre la Presse : Le Synpics recadre Ousmane Sonko

Les propos du Premier ministre Ousmane Sonko, proférés lors d’une conférence politique ce dimanche, ont suscité une vive réaction de la part du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Sonko a été accusé de menacer la presse, ce qui a immédiatement déclenché des critiques.

Maguette Ndong, chargé de communication du Synpics, a exprimé son mécontentement face aux déclarations de Sonko. “Nous avons suivi comme tous les Sénégalais la conférence publique d’Ousmane Sonko au Grand Théâtre. Mais ce qui nous a le plus surpris, c’est qu’il semble pointer du doigt la presse sénégalaise, en tout cas les journalistes de manière générale. Il profère, malheureusement, des menaces à l’encontre des journalistes,” a-t-il déclaré.

Ndong a rappelé que les journalistes sont tenus de respecter les principes de leur métier et que ce n’est pas à Sonko de les menacer. Il a reconnu qu’il peut y avoir des “brebis galeuses” dans toute corporation, y compris la presse, mais cela ne justifie pas des menaces généralisées contre les journalistes.

“Nous rappelons tout simplement à M. Sonko que les responsables de Pastef étaient avec nous quand ils étaient dans l’opposition. Quand on faisait des manifestations ou des sit-in pour défendre la liberté de la presse,” a ajouté Ndong, soulignant l’importance de la liberté de la presse et la nécessité de la défendre constamment.

Les propos menaçants d’Ousmane Sonko à l’égard de la presse ont été vivement critiqués par le Synpics, qui a rappelé l’importance de respecter le travail des journalistes. Le syndicat a souligné que la critique constructive est bienvenue, mais que les menaces sont inacceptables et nuisent à la liberté de la presse.

Birahim Seck critique les propos de Sonko et appelle au renforcement de la liberté de presse

Le coordonnateur du Forum Civil, Birahim Seck, a vivement critiqué les récentes déclarations du président du parti Pastef, Ousmane Sonko, concernant la presse sénégalaise. Dans un tweet, Seck a souligné que le rôle du gouvernement devrait être de renforcer et de consolider la presse, plutôt que de proférer des menaces à son encontre.

“Mr le premier ministre, votre rôle est d’apporter des solutions durables pour fortifier la presse et la consolider. Elle ne doit pas être, ni se sentir menacée”, a déclaré Seck dans son tweet.

Il a également souligné que le gouvernement, en tant que représentant du peuple, devrait adopter une posture rassurante et démocratique envers la presse, plutôt que d’adopter des attitudes menaçantes.

“Vous n’êtes plus dans l’opposition mais dans la position d’apporter des réponses rassurantes et démocratiques”, a-t-il ajouté.

Cette réaction de Birahim Seck intervient après les propos controversés tenus par Ousmane Sonko, où ce dernier a semblé menacer certains médias en raison de leur couverture médiatique.

La liberté de la presse est un pilier fondamental de toute société démocratique, et les critiques de Seck soulignent l’importance de protéger et de promouvoir ce principe au Sénégal. En appelant à un renforcement de la presse et à une approche démocratique, Seck met en lumière la nécessité pour le gouvernement de respecter et de défendre la liberté d’expression et le rôle crucial des médias dans la société.

INCESSANTES ATTAQUES DE SONKO CONTRE LA PRESSE : Une stratégie de contre-feu pour taire les maux des Sénégalais ?

Ousmane Sonko s’est une nouvelle fois attaqué à la presse ce dimanche. Cette sortie a soulevé des réactions appelant le leader de Pastef à la retenue et à ne pas créer une diversion afin de se dérober pour défaut de ne pas trouver solution aux problèmes les plus urgents des Sénégalais surtout celui de la cherté de la vie avec la Tabaski qui s’approche a grands pas.

Ce dimanche, lors d’une conférence politique, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a fait une déclaration teintée de menaces vis-à-vis des journalites sur lesquels il ne cesse de jeter l’opprobre, surtout depuis qu’il a été porté à la tête de la Primature. « Ce qui existait ne sera plus toléré. C’est révolu ces personnes qui écrivent ce qu’elles veulent au nom de la liberté de la presse. C’est fini ! (…) S’ils son courageux, qu’ils réécrivent ce qu’ils avaient écrit », a affirmé le président de Pastef, faisant référence aux journaux qui avaient repris l’information portant sur les motifs présumés de la mutation du Général Kandé.

Ousmane Sonko a aussi parlé de pratiques qu’il juge frauduleuses dans les médias, accusant certains de détourner des fonds publics en prélevant des montants sur les salaires pour les mettre dans leurs poches. Il a insisté sur la nécessité de ne pas laisser ces actes impunis, soulignant les sanctions prévues par le Code général des impôts.

Selon Maguette Ndong du Synpics, il « n’appartient pas à monsieur Sonko de menacer des journalistes qui font leur travail. C’est vrai que dans toutes corporations, il y a des brebis galeuses mais cela ne peut pas expliquer des menaces pointées sur des journalistes sénégalais », fustige-t-il.

D’après le journaliste, Bachir Fofana, “les Sénégalais n’ont pas envie de voir un Premier ministre qui se comporte toujours comme un opposant au pouvoir. Il n’a pas encore compris que sa préoccupation première, c’est de s’attaquer aux urgences de l’heure”.

Justement, parmi ces urgences de l’heure : la fête de la Tabaski. Beaucoup de Sénégalais sont préoccupés par l’obtention d’un mouton pour la fête de l’Aïd El Fitr. En guise d’exemple : les marchands ambulants qui ont déploré leur déguerpissement à cette veille de célébration alors qu’ils sont des soutiens de famille.

L’autre souci qui taraude l’esprit des Sénégalais est bien la cherté de la vie. Un problème dont Sonko avait promis de venir à bout dès leur élection. À en croire, Bougane Gueye Dany, “Ousmane Sonko doit comprendre que la communication de conquête repose sur des promesses, mais l’exercice du pouvoir exige des actes rapides et concrets. Les Sénégalais attendent toujours la baisse des prix des denrées, l’emploi des jeunes et la relance de notre économie. Les goorgorlous restent préoccupés par la vie chère et la quête du mouton par ces temps durs”. Le président du mouvement Gueum Sa Bopp et patron du groupe de presse D Médias, de poursuivre : “les VAR continueront de te rappeler tes promesses et tes prises de positions, toutes oubliées au lendemain de ta victoire tait candidat recalé à la présidentielle, exprime ainsi les attentes pressantes de la population en matière d’action gouvernementale”.

La sortie politique d’Ousmane Sonko hier, laisse penser, en réalité, à un contre-feu pour taire les polémiques touchant les maux des Sénégalais. En effet, sur internet, les internautes ne cessent de faire des vidéos “VAR” rappelant les promesses non réalisées du Gouvernement Sonko 1 et les revirements sur certaines questions telles dernièrement celle portant sur les eurobonds. Récemment, le nouveau régime a soulevé 450 milliards francs CFA d’eurobonds avec un taux nominal de 7, 75 % sur maturité de 7 ans contre 5,3 pour 16 ans en 2021. Ce qui est surprenant car, étant dans l’opposition, les gouvernants actuels décriaient l’endettement progressif du Sénégal.

La Dakaroise

Bachir Fofana, journaliste : « À défaut d’une déclaration de politique générale, Ousmane Sonko préfère une déclaration de guerre à la presse »

La vague d’indignations des acteurs de la presse se poursuit de plus belle! C’est autour du journaliste Bachir Fofana de se joindre à d’autres confrères qui ont fustigé la sortie du président du Pastef, ce dimanche au Grand Théâtre lors d’une conférence face à la JPS. « Le premier ministre est attendu pour faire sa déclaration de politique générale. Il nous faut savoir où est-ce qu’il compte nous amener. Jusqu’à présent, il est difficile de se faire une idée de son PROJET qui est selon moi du Naxee Mbaay. À défaut d’une déclaration de politique générale, c’est une déclaration de guerre qu’il a présentée contre la presse… », a regretté Bachir Fofana qui s’est exprimé sur le discours de Ousmane Sonko.

Selon le journaliste, « les sénégalais n’ont pas envie de voir un premier ministre qui se comporte toujours comme un opposant au pouvoir. Il n’a pas encore compris que sa préoccupation première, c’est de s’attaquer aux urgences de l’heure.. son énergie et son temps ne doivent pas être utilisés pour combattre cette presse qui n’est pas son ennemi. La presse est là pour être la conscience du pouvoir. Il doit lui rappeler ses engagements », indiquera-t-il, considérant que cette même presse que l’on semble menacer, c’est elle qui a été debout jusqu’à ce que certains soient confondus comme étant des partisans de Pastef. “Des journalistes ont pris fait et cause pour Sonko au point même de tordre l’éthique et la déontologie dans le traitement de l’information». Il ne faut pas ouvrir un conflit permanent avec la presse, selon Bachir Fofana qui rappelle que les journalistes doivent savoir que leur métier, c’est d’être la conscience des gens au pouvoir et de faire le travail de journaliste correctement. « Il faut savoir que ce qui fait mal à Ousmane Sonko, ce sont ses VAR qu’on lui rappelle. Aujourd’hui, les VAR sont une discipline dans la presse parce qu’on parle de fact checking”.
“Ousmane Sonko n’a rien fait pour rendre à la presse sa dignité. En tant qu’opposant, tout le monde l’a vu accorder des interviews qu’à des médias qui lui sont favorables», martèle le journaliste.
Pour ce qui est de la situation fiscale des médias, le journaliste Bachir Fofana estime qu’elle doit être réglée : « tous les acteurs économiques se doivent de payer l’impôt. Je ne suis pas d’accord pour une amnistie fiscale. Cela encourage la médiocrité. Mais ce qu’il faut, c’est une fiscalité propre aux médias. Nous invitons Ousmane Sonko à s’assoir avec les acteurs des médias pour trouver ensemble des solutions consensuelles face aux problèmes…mais ce n’est pas en menaçant les journalistes que nous allons parvenir à régler cette situation » conclut-il.


ledakarois.sn avec dakaractu

Le Premier ministre Sonko met en garde les médias contre l’impunité et exige des preuves dans l’affaire du général Kandé

Le Premier ministre et président du parti PASTEF, Ousmane Sonko, a réitéré ses mises en garde contre ce qu’il qualifie d’impunité dans le secteur de la presse lors d’une récente intervention publique à Dakar. En réagissant à l’affaire du général Kandé muté à New Delhi, Sonko a mis en garde les médias qui l’ont cité dans cette affaire, les exhortant à fournir des preuves de leurs allégations.

Sonko a déclaré : “S’ils osent ou s’ils ont l’audace, qu’ils écrivent ce qu’ils avaient écrit.” Cette déclaration intervient alors que des médias ont rapporté que le général Kandé avait été sanctionné par Sonko pour avoir prétendument combattu la rébellion.

Le chef du PASTEF a également appelé à la fin de ce qu’il considère comme l’impunité dans le secteur de la presse, invitant les journalistes à se conformer à l’article 13 du Code de la presse qui exige des preuves vérifiables. Il a critiqué le manque de transparence dans le traitement de telles affaires, dénonçant le recours à des sources peu fiables et anonymes.

“C’est fini ces agissements”, a déclaré Sonko, soulignant la nécessité d’une presse responsable et éthique. Ses remarques reflètent une demande croissante de transparence et de responsabilité dans le journalisme sénégalais, ainsi qu’une volonté de mettre fin à la diffusion de fausses informations sans fondement solide

Fiscalité des entreprises de presse : Madiambal Diagne appelle l’État à soutenir la presse Sénégalaise

Le journaliste Madiambal Diagne, dont les comptes bancaires de son groupe de presse ont été saisis, revient à la charge en dénonçant les « taxations aveugles » de l’inspection des impôts et domaines. Il propose des mesures pour alléger la charge fiscale pesant sur les entreprises de presse et garantir leur survie.

« Il faut qu’on soit réaliste. À l’époque, en tant que directeur du Cedps, j’avais proposé qu’on arrête la fiscalité et l’aide à la presse parce que ce n’est pas nécessaire et ça cause des problèmes. Il faut payer la dette des travailleurs à l’Ipres. Dès leur retraite, leurs cotisations seront à jour. Cette fiscalité est fictive et aucune entreprise de presse ne peut payer. L’État doit aider la presse comme il l’a fait avec le secteur du tourisme », a déclaré Madiambal Diagne.

Le patron d’Avenir Communication souligne : « Je suis d’accord qu’on paye les fiscalités, mais il faut que la somme soit réduite. La rentabilité d’une boîte de presse n’est pas la même qu’une entreprise productrice de ciment, de téléphonie ou d’électricité. Les secteurs ne sont pas les mêmes, les réalités non plus ».

Selon Diagne, une trentaine d’entreprises de presse sont concernées. « Toutes les entreprises de presse trouvent de l’argent ailleurs. Aucune entreprise de presse au Sénégal n’est à jour de sa fiscalité », insiste-t-il.

Sur la Tfm, le journaliste a révélé que « sur les 40 milliards F CFA de dettes fiscales des entreprises de presse que le Président Macky Sall avait décidé d’effacer, les 33 milliards sont dus par la RTS, le Soleil et l’APS ».

Il souligne également que la fiscalité actuelle des entreprises de presse n’est pas viable, plaidant pour une fiscalité allégée. « L’État a réduit les taxes des secteurs d’activité qu’il veut promouvoir. Pourquoi ne pas faire la même chose pour la presse ? C’est faisable. L’aide à la presse ne peut pas couvrir la dette fiscale », a-t-il précisé.

Ces déclarations mettent en lumière les défis financiers auxquels sont confrontées les entreprises de presse au Sénégal et la nécessité d’une intervention de l’État pour assurer la survie de ce secteur crucial pour la démocratie et l’information publique.

Ousmane Sonko et la presse, une relation d’amour-haine !

Il n’y a aucun doute : entre la presse et le Premier ministre Ousmane Sonko, c’est du « je t’aime, moi non plus ». La polémique autour de la dette fiscale de certains groupes de presse, en dépit de la mesure ou promesse faite par le président sortant Macky Sall de l’effacer, et la convocation de deux journalistes pour des informations relayées dans l’affaire relative à l’affectation du Général Souleymane Kandé à New Delhi, en ont rajouté une couche. Et le Rubicon semble franchi quand Ousmane Sonko, dans une déclaration, en perspective de la journée du nettoiement de ce 1er juin, a encore lancé des piques à l’endroit des professionnels des médias. Il estime ainsi qu’il n’a « pas à rendre compte ni aux journalistes, ni aux politiques », mais seulement au peuple, oubliant sûrement que les acteurs de la presse et les membres de la classe politique font partie intégrante du peuple. 

Conséquence, cette nouvelle pique est prise par beaucoup de professionnels de l’information comme l’ouverture (ou la reprise ?) des hostilités entre le patron de Pastef et la presse nationale. Paradoxe. 

Car Ousmane Sonko, tout comme l’essentiel des hommes politiques sénégalais, s’est dès le début, entouré de journalistes qui s’occupent de sa communication. Les nouvelles nominations en disent long ! Il a donc très tôt compris que pour réussir dans sa carrière politique, la presse constitue le principal levier sur lequel il devait s’appuyer. D’ailleurs, combien de fois a-t-on entendu des citoyens dire que le leader de Pastef a été créé de toute pièce par la presse, ou encore qu’il est le ‘’chouchou‘’ des journalistes qualifiés quelquefois de ‘’disciples’’ de Sonko ?

Ce n’est pas un hasard si Ousmane Sonko est devenu l’homme politique sénégalais le plus médiatisé. Et cette « proximité » avec l’ex-pensionnaire du Cap Manuel a poussé des responsables du défunt régime à accuser, à tort ou à raison, la presse de « rouler » pour l’ancien inspecteur des impôts et domaines. Celui-ci, visiblement allergique aux informations en sa défaveur, n’a jamais raté l’occasion pour critiquer sévèrement « une certaine presse » qu’il taxe de « corrompue ».

Aussi, rappelons-le, dans ses nombreuses sorties, l’opposant d’alors a de très rares fois daigné accorder une seule seconde aux nombreux journalistes qui s’attendaient, à chaque fois, des questions-réponses. Face aux critiques, il aimait rappeler que son message passe avec « la magie » des réseaux sociaux, faisant croire à beaucoup de ses sympathisants qu’ils peuvent se passer des médias classiques.

Au-delà des paroles, pas mal d’actes pris par Ousmane Sonko lui-même ont conforté cette sorte de relation d’amour-haine entre l’actuel chef du gouvernement et les médias sénégalais. 

En juin 2022, le leader du Pastef s’est fendu d’une série de tweets pour sévèrement critiquer le traitement médiatique de certains dossiers par la presse nationale. Ousmane Sonko dénonçait ainsi le fait qu’elle ne s’intéressait pas assez, à ses yeux, à des sujets d’intérêt public. Il va même jusqu’à reprocher à certains organes de presse de se comporter comme la sinistre Radio des Mille Collines. « Est-ce trop que de demander à la presse sénégalaise de relever le niveau du débat au lieu de diffuser haine et attaque contre la vie privée, etc ? ».

Une question qui n’a pas d’ailleurs laissé de marbre le directeur général du groupe Emedia Invest. En guise de réponse, Mamoudou Ibra Kane l’a invité à se joindre à lui dans sa traditionnelle messe dominicale, le Jury du dimanche. Pas de réponse !

Quatre années plus tôt, soit en juin 2018, il a encore tiré à boulets rouges sur la « presse [qui] s’est employée à un traitement minimal, sinon nul », de l’accord gazier entre le Sénégal et la Mauritanie, qu’il considérait comme un important tournant de notre pays et ses impacts sur nos intérêts stratégiques actuels et futurs.

Pour beaucoup de ses ouailles, si, aujourd’hui, Ousmane Sonko a obtenu cette aura politique, c’est grâce aux réseaux sociaux. De l’autre côté, pas mal de journalistes regrettent le fait qu’à chaque fois, ce sont eux-mêmes, qui traitent et diffusent les sorties de l’ancien député. Même si, ce dernier répète, à chaque fois, n’avoir « aucun problème avec la presse ».

La presse, va-t-elle vivre ce qu’elle a vécu sous Macky Sall ? En tout cas, même si le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a rendu un hommage appuyé aux professionnels des médias à l’occasion de la journée du 3 mai dernier, la dernière sortie de Dame Mbodj, proche du tandem Diomaye-Sonko, laisse présager des relations tendues. L’enseignant-syndicaliste et directeur général de la société Sogip Sa a, sur un ton menaçant, souligné que le régime allait « fermer les groupes de presse qui donneront des informations qu’ils ne devront pas donner ». Un discours va-t-en guerre qui risque d’empirer les rapports entre l’Exécutif et le quatrième pouvoir.

Quoi qu’il en soit, feu, le Cardinal Hyacinthe Thiandoum affirmait que « la liberté d’informer juste et vrai, accordée au journaliste dans l’exercice de son métier, constitue le rempart ultime de la citadelle de toutes les libertés. Si on y porte atteinte, on s’achemine tout droit vers la dictature et le terrorisme ».

Les médias dont le rôle premier est d’éduquer les populations, de véhiculer des informations et de former une opinion, sont et demeurent indispensables dans une démocratie comme la nôtre. La presse contribue à forger des centres d’intérêt communs, construire des réflexes identitaires, voire des sentiments de solidarité, ne serait-ce qu’en couvrant pour l’ensemble des citoyens d’un pays la même actualité politique.

Opposants, ils sont pratiquement tous bons, mais chaque régime avec ses propres appréhensions à l’égard de ce secteur si important. Pire, au-delà de l’inexistence d’un cadre juridique viable pour encadrer la profession, le journaliste a toujours été la cible de ceux-là qui, pourtant, sont censés le protéger dans des circonstances pareilles. C’est devenu une tradition au Sénégal : la presse est indésirable, lors des manifestations populaires. Pourtant, c’est elle qui « porte » dignement les revendications des autres. C’est la voix des sans voix. Elle est sollicitée, partout, à n’importe quelle heure. Elle « fabrique » même de futurs présidents de la République. Comme elle sait en « détruire », me répondrait-on. C’est selon le bord politique.

Mais chez nous, c’est cette même presse qui est fortement critiquée, vilipendée, matée, traquée, bâillonnée, accusée, et souvent gratuitement. Elle a donc bon dos. 

Mamadou Thior Recadre Ousmane Sonko : “Je n’ai pas de comptes à rendre aux journalistes”

La déclaration d’Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, affirmant qu’il n’a “pas de comptes à rendre aux journalistes”, a suscité une vive réaction de la part de Mamadou Thior, président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored). Invité du “Jury du dimanche” sur iRadio et ITv, ce 2 juin 2024, Thior a qualifié cette sortie de “déclaration malheureuse”.

Mamadou Thior a rappelé au Premier ministre que la presse joue un rôle essentiel en démocratie. Il a souligné que depuis sa nomination, Sonko apparaît régulièrement au “Journal télévisé” de la RTS, démontrant ainsi l’importance des médias traditionnels par rapport aux réseaux sociaux. “On ne peut pas mettre la presse sur le même pied que les réseaux sociaux. On se rend compte de ça quand on est aux affaires,” a-t-il affirmé.

Selon Thior, les médias ne sont pas là pour entraver le travail du Premier ministre et de son gouvernement. Au contraire, ils agissent comme des “chiens de garde” pour surveiller les actions du régime. Il a insisté sur l’importance d’une presse libre et critique, qui contribue à la transparence et à la responsabilisation des dirigeants.

Thior a également appelé à la patience et à la bienveillance envers le nouveau régime, en place depuis seulement deux mois. Il a estimé qu’il est encore trop tôt pour porter des critiques sévères, car le gouvernement n’a pas encore eu le temps de faire ses preuves. “Ils viennent de s’installer. Lui-même le Premier ministre n’a pas encore fait sa déclaration de politique générale et ils n’ont pas encore fini de mettre en place leurs équipes,” a-t-il rappelé.

En conclusion, Mamadou Thior a exhorté à la prudence et à la patience avant de critiquer le nouveau gouvernement. “Ils sont là pour cinq ans et on aura le temps de les critiquer. Ils ne sont pas des saints ; ils vont commettre des erreurs. Mais se précipiter pour les vilipender, c’est danser plus vite que la musique,” a-t-il conclu.

Cette mise au point met en lumière l’importance d’une presse libre et critique dans le bon fonctionnement d’une démocratie et appelle à un équilibre entre vigilance et patience dans l’évaluation du nouveau gouvernement.

ARRESTATIONS DE DIRECTEURS DE PUBLICATION : LA PRESSE S’ÉRIGE EN BOUCLIER

L’affectation du Général Kandé en Inde a suscité une vive polémique après la publication d’un article sur le site d’information Afrique Confidentielle, exploité par de nombreux quotidiens. Cette affaire a conduit à l’interpellation de Pape Moussa Touré, Directeur de Publication du quotidien TRIBUNE, cueilli par la Gendarmerie ce matin pour être entendu à la section de recherches.

Cette arrestation a provoqué une vive réaction au sein de la communauté journalistique. Ibrahima Lissa Faye a exprimé son indignation sur sa page Facebook, rappelant l’importance de la liberté de la presse. Il a écrit :


“ATTENTION ATTENTION ATTENTION. Nous pensions avoir dépassé ce stade. Ousmane SONKO, vous ne nous aviez pas promis ça. La liberté de la presse est sacrée. Personne, ni une autorité, ni un État ne peut la brider. La CAP surveille et ne tardera pas à réagir.”

Pape Moussa Touré a été relâché tard dans la nuit, mais il devra revenir ce vendredi pour la suite de son audition. Dans la même dynamique, un autre journaliste, Mouhamed Gueye, Directeur de Publication du journal LE QUOTIDIEN, a également été convoqué par la section de recherches ce vendredi matin. Cette convocation a suscité la réaction de Madiambal Diagne, qui a apporté son soutien à Gueye et à la rédaction du Quotidien. Depuis l’étranger, Diagne a déclaré :

“Depuis l’étranger où je me trouve, j’apporte mon soutien à Mohamed Gueye et à toute la rédaction du Quotidien. Je renouvelle ma confiance à mon Dirpub. Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes. Sans doute qu’on n’aurait pas besoin de choper M. Gueye seul!”

Ces interpellations remettent sur le devant de la scène le débat sur la liberté de la presse au Sénégal. De nombreux observateurs et professionnels des médias s’inquiètent de ces actions, perçues comme des tentatives de restriction de la liberté d’expression et d’information. Ils appellent à une vigilance accrue et à une défense rigoureuse des droits des journalistes.

La situation reste tendue, et l’issue de ces convocations sera scrutée de près par les défenseurs de la liberté de la presse et les observateurs de la scène politique sénégalaise.


Mouhamadou Cissé

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°189 – du 31/05/2024

🔴 ARRESTATIONS DE DIRECTEURS DE PUBLICATION : LA PRESSE S’ÉRIGE EN BOUCLIER
🔴 Coopération Bilatérale : Le Sénégal attendu de recevoir 100 Milliards de FCFA avant fin 2024

🔴 Primes des Lions : La Ministre des Sports propose de changer la règle
🔴 Foot-Cameroun : Samuel Eto’o présente ses excuses et maintient Marc Brys

Les tirs de joie au Tchad : entre liesse et tragédie, la liberté de la presse en question

Les réjouissances qui ont suivi l’élection de Mahamat Idriss Déby au Tchad ont été entachées par une série de tirs d’armes automatiques, provoquant la mort d’au moins une dizaine de personnes et de nombreux blessés. Dans un climat d’effervescence et de tension, ces événements ont mis en lumière les défis auxquels est confrontée la liberté de la presse dans le pays.

Malgré l’ampleur de la tragédie, le ministère de la Santé a émis une circulaire interdisant aux hôpitaux de divulguer des informations aux médias concernant les victimes. Cette décision a suscité l’indignation des syndicats de la presse, qui dénoncent une grave menace à la liberté d’expression et au droit du public à l’information.

Le patronat de la presse tchadienne a exprimé sa consternation face à cette mesure, soulignant l’importance cruciale de la transparence et de l’accès à l’information dans un contexte aussi critique. De même, l’Union des journalistes tchadiens a dénoncé cette action comme une entrave flagrante à la liberté de la presse, mettant en garde contre les conséquences d’une telle restriction sur le pluralisme médiatique et la démocratie.

Face à ces critiques, le ministre Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement, a justifié cette décision en invoquant le secret médical et le respect de la dignité humaine. Toutefois, il a reconnu que les “tirs de joie” étaient excessifs et a exprimé des regrets, promettant la publication d’un bilan complet dans les prochaines 24 heures.

Cette réponse du gouvernement n’a cependant pas dissipé les inquiétudes quant à la transparence et à la liberté d’information dans le pays. Alors que la situation reste tendue, il est impératif que les autorités tchadiennes prennent des mesures pour garantir la sécurité des citoyens et la liberté des médias dans cette période critique.

Conférence de presse à Dakar : L’Union européenne renforce son partenariat avec le Sénégal

Les ambassadeurs de la Team Europe, composée de l’Union européenne et de quinze États membres, ont annoncé une conférence de presse à Dakar, prévue pour le mercredi précédant la Journée de l’Europe. Cette initiative vise à éclairer les détails du partenariat entre l’UE et le Sénégal, selon des sources officielles.

L’événement prend une importance particulière à la veille de la célébration annuelle de la Journée de l’Europe, qui aura lieu le 9 mai. Cette date emblématique célèbre la paix et l’unité européennes, commémorant la proposition historique de Robert Schuman pour une coopération politique renforcée en Europe, fondement de l’Union européenne moderne.

La tenue de cette conférence de presse témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers ses partenariats stratégiques avec les pays africains, notamment le Sénégal. Cette rencontre fournira une plateforme pour discuter des initiatives conjointes, des projets de développement et des programmes de coopération bilatérale.

La visite récente du président du Conseil européen, Charles Michel, au Sénégal, dans le cadre d’une tournée en Afrique de l’Ouest, a également renforcé les liens entre l’UE et le Sénégal. Les discussions fructueuses entre Michel et le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye ont souligné l’importance de la coopération économique, politique et sociale entre les deux parties.

La conférence de presse prévue à Dakar sera l’occasion pour les représentants de l’UE et du Sénégal de partager leur vision commune pour l’avenir de leur partenariat, ainsi que les progrès réalisés jusqu’à présent dans divers domaines de coopération.

En ces temps de défis mondiaux, cette initiative témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers la promotion de la paix, de la stabilité et du développement, tant au niveau régional qu’international.

Me Moussa Diop répond aux accusations de la Cour des comptes lors d’une conférence de presse

Me Moussa Diop, ancien directeur général de la société Dakar Dem Dikk (DDD), a décidé de répondre aux accusations portées contre lui dans le rapport de la Cour des comptes. Selon ce rapport, Me Moussa Diop aurait enfreint plusieurs règles de gestion lorsqu’il était à la tête de la société de transport.

L’avocat a annoncé qu’il tiendrait une conférence de presse le mercredi 1er mai 2024 à 16h00, à son domicile situé à Liberté 6 Extension, non loin de l’immeuble Ferdinand Coly. C’est lors de cette conférence de presse que Me Moussa Diop prévoit d’apporter sa réponse aux accusations formulées à son encontre.

Le rapport de la Cour des comptes indique notamment que des véhicules auraient été achetés pour un montant total de 1 104 000 000 FCFA, sans tenir compte des intérêts bancaires, des frais de dossier et de l’assurance tous risques, pour une durée de 5 ans. Ces révélations ont suscité de vives réactions et une attente quant aux explications de Me Moussa Diop.

La conférence de presse de Me Moussa Diop représente une occasion importante pour lui de clarifier les points soulevés par le rapport de la Cour des comptes et de présenter sa version des faits. Les médias et le public seront attentifs à ses déclarations et à sa défense face aux accusations qui pèsent sur sa gestion à la tête de Dakar Dem Dikk.

Cette affaire soulève des questions importantes sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques, et la réponse de Me Moussa Diop lors de sa conférence de presse sera cruciale pour éclaircir les circonstances entourant ces allégations.

La Presse en Deuil : Décès de Mbaye Sidy Mbaye, une figure éminente du Journalisme Sénégalais

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Mbaye Sidy Mbaye, une figure emblématique du journalisme sénégalais. En cette période de deuil, nous tenons à exprimer nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches, ainsi qu’à toute la communauté journalistique du Sénégal et de l’Afrique.

Mbaye Sidy Mbaye a laissé une empreinte indélébile dans le domaine du journalisme par son professionnalisme, son intégrité et son dévouement envers la vérité. En tant que doyen respecté de la presse, il a été un modèle pour de nombreux journalistes et une source d’inspiration pour ceux qui aspirent à suivre ses pas.

Son engagement envers l’éthique journalistique, sa passion pour le métier et son souci constant de l’intérêt public ont marqué toute sa carrière. Ses contributions exceptionnelles ont enrichi le paysage médiatique du Sénégal et ont contribué à promouvoir le pluralisme et la liberté de la presse dans notre pays.

Dans ces moments difficiles, nous partageons la peine de sa famille et de ses proches. Que leurs cœurs trouvent réconforté dans les souvenirs précieux qu’ils ont partagés avec lui et dans l’héritage remarquable qu’il laisse derrière lui.

Mbaye Sidy Mbaye restera à jamais dans nos mémoires comme une figure incontournable du journalisme sénégalais. Puissions-nous perpétuer son héritage en continuant à œuvrer pour des médias libres, indépendants et responsables, en honneur à sa mémoire.

Reposez en paix, cher Mbaye Sidy Mbaye.

Avec nos plus sincères condoléances,

L’équipe de Ledakarois.sn et Le Dakarois Quotidien

Litige foncier entre la Nouvelle Ville et la société QVS : Clarifications apportées lors d’un point de presse

La société Nouvelle Ville a tenu un point de presse pour fournir des éclaircissements sur le litige foncier qui l’oppose à la société QVS (Qualité Végétale de Service). La Nouvelle Ville accuse la QVS de mener une “campagne de désinformation, d’intoxication et de dénigrement” à son encontre.

Selon Me Cheikh Amadou Ndiaye, l’avocat de la Nouvelle Ville, ce différend concerne deux aspects : administratif et judiciaire. Il explique que la Nouvelle Ville a bénéficié de deux décrets successifs pour revendiquer un droit réel sur le terrain en question. Le premier décret a déclassifié la forêt classée de Diass, tandis que le deuxième a déclaré d’utilité publique le projet immobilier de la Nouvelle Ville.

Me Ndiaye précise : « Il s’agit d’un projet immobilier important, la création d’une nouvelle ville après Diamniadio, à savoir celle de Diass, une ville aéroportuaire ». Suite à l’approbation du projet, un bail de 210 hectares a été accordé à la société Nouvelle Ville par l’autorité compétente le 13 mars 2021. Le chef du bureau des Domaines de Mbour a ensuite pris les mesures nécessaires pour la signature du bail, y compris la délimitation du terrain par le service du cadastre et l’octroi d’un Nicad au terrain.

Me Ndiaye ajoute : « Un certificat d’inscription a été délivré, établissant que le terrain a été attribué à la société Nouvelle Ville pour un droit d’usage à temps ». Sur la base de ce titre, la Nouvelle Ville a mis en demeure la société QVS, qui exploitait les lieux en vertu d’une convention avec la Direction des eaux et forêts.

Cependant, le juriste souligne que la Direction des eaux et forêts n’avait pas la compétence pour attribuer le terrain. Il affirme que le contrat avec la QVS était une “occupation précaire” qui ne pouvait pas contester le bail accordé à la Nouvelle Ville. Face au refus de la QVS de se retirer, la Nouvelle Ville a saisi les juridictions compétentes. Le tribunal de grande instance de Mbour a ordonné l’expulsion de la QVS de la parcelle de 110 hectares en question en mai 2023. Cette décision a été confirmée par la Cour d’appel de Thiès en août 2023.

La société Nouvelle Ville conclut en affirmant sa volonté de clarifier la situation et de défendre ses droits dans cette affaire foncière complexe.

Rencontre avec la Presse : Aliou Cissé Présente les Lions avant le Match Sénégal-Bénin

Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, se prépare à rencontrer les médias en vue du prochain match amical contre le Bénin. Cette rencontre, prévue pour le mardi à Amiens, constitue une étape importante dans la préparation des Lions en vue des qualifications pour la Coupe du Monde 2026.

Aliou Cissé prendra la parole lors d’une conférence de presse organisée ce lundi à 17 heures (GMT) dans la salle de conférence du stade de la Licorne à Amiens. L’objectif de cette rencontre avec les médias est de présenter l’état de préparation de l’équipe nationale, ainsi que les ambitions et les attentes pour le match à venir contre le Bénin.

Cette deuxième sortie des Lions s’inscrit dans le cadre d’une série de préparations en vue des qualifications pour le Mondial 2026, qui auront lieu en juin prochain. Le Sénégal cherche à renforcer son équipe et à peaufiner sa stratégie avant ces échéances cruciales.

La présence d’Aliou Cissé à cette conférence de presse offre également l’opportunité aux journalistes de poser des questions sur la composition de l’équipe, les choix tactiques et les objectifs à court et à long terme pour l’équipe nationale sénégalaise.

Ce rendez-vous médiatique constitue donc un moment clé pour les supporters des Lions et les observateurs du football sénégalais, leur permettant d’obtenir des informations directes de la part du sélectionneur national sur l’état d’avancement de l’équipe et ses perspectives pour le match à venir.

Incendie chez Al Mouridiyyah : Réaction de Hizbut-Tarqiyyah et Perspectives d’Avenir

Ce matin, un événement tragique a secoué la communauté médiatique sénégalaise avec l’incendie des locaux du groupe Media Al Mouridiyyah. Les dégâts causés par le feu sont considérables, détruisant les plateaux, les studios, la régie et les bureaux. Cette catastrophe a suscité une vive réaction de la part de la direction générale de Hizbut-Tarqiyyah, l’entité responsable du groupe, ainsi que des observateurs et de la population en général.

Dans un communiqué officiel publié suite à l’incident, la direction générale de Hizbut-Tarqiyyah a exprimé sa gratitude pour le fait que personne n’a été blessé ou perdu la vie dans l’incendie. Le directeur général, Serigne Youssouph Diop, également Responsable Moral de Hizbut-Tarqiyyah, a exprimé sa reconnaissance envers Dieu pour cette protection providentielle. Malgré les dégâts matériels importants, la priorité reste la sécurité et le bien-être de tous les employés et membres de la communauté Al Mouridiyyah.

Cette réaction de gratitude et de résilience témoigne de la force morale de Hizbut-Tarqiyyah face à l’adversité. Au-delà des pertes matérielles, la direction générale a souligné la nécessité de surmonter cette épreuve avec courage et détermination. Le communiqué a également exprimé la solidarité envers ceux qui ont été touchés par cet incident et a remercié tous ceux qui ont offert leur soutien et leur assistance.

Dans le contexte de cet incendie, de nombreuses questions se posent quant aux causes possibles et aux conséquences à long terme pour Al Mouridiyyah et Hizbut-Tarqiyyah. Les enquêtes sur l’incendie sont en cours pour déterminer l’origine et les circonstances de l’incident. Cependant, il est clair que la reconstruction des installations endommagées prendra du temps et nécessitera des efforts considérables.

Malgré ces défis, la direction générale a annoncé la reprise du signal TV du groupe ainsi que la continuation de ses activités sur les supports numériques. Cette décision montre la détermination de Hizbut-Tarqiyyah à maintenir ses engagements envers son public et à poursuivre sa mission malgré les obstacles rencontrés.

Dans une perspective plus large, cet incident souligne également l’importance de la sécurité et de la conformité aux normes de prévention des incendies dans tous les établissements, en particulier dans le secteur médiatique où la protection des équipements et des infrastructures est essentielle pour assurer la continuité des opérations.

En fin de compte, l’incendie chez Al Mouridiyyah représente un défi majeur pour Hizbut-Tarqiyyah et la communauté médiatique sénégalaise dans son ensemble. Cependant, avec une réaction mesurée et résolue, ainsi qu’avec le soutien de la population et des autorités, il est possible de surmonter cette épreuve et de reconstruire un avenir plus fort et plus résilient pour Al Mouridiyyah et ses partenaires.

Violences Politiques à Dakar : Le Caméraman de Mediasénégal blessé

Dans le contexte tendu des affrontements entre les partisans de Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall à Dakar, un événement tragique supplémentaire est venu s’ajouter : le blessé du cameraman de Mediasénégal et Ledakarois.sn. Ces heurts, qui ont secoué la capitale sénégalaise, ont entraîné des conséquences dramatiques pour de nombreux citoyens, y compris ceux travaillant dans les médias.

Le caméraman, identifié comme étant Ben Bass Dieng, a été grièvement blessé alors qu’il couvrait les affrontements entre les partisans des deux camps politiques rivaux. Les circonstances précises de sa blessure n’ont pas été immédiatement clarifiées, mais il a été transporté d’urgence à une clinique située à Grand Yoff pour recevoir des soins médicaux.

Cette attaque contre un professionnel des médias est un rappel poignant des dangers auxquels sont confrontés les journalistes et les travailleurs des médias lorsqu’ils exercent leur métier dans des environnements politiquement chargés et potentiellement violents. Les journalistes jouent un rôle crucial dans la société en fournissant des informations impartiales et en rendant compte des événements qui se déroulent, et leur sécurité doit être garantie en toutes circonstances.

Nous condamnons fermement cet acte de violence contre le caméraman de Mediasénégal et Ledakarois.sn, ainsi que toute forme de violence dirigée contre des professionnels des médias. Les journalistes ne doivent pas être pris pour cibles dans les conflits politiques, et il est impératif que les autorités prennent des mesures pour garantir leur sécurité et leur protection lorsqu’ils couvrent des événements de ce genre.

Violences contre des journalistes : Le Forum civil exprime sa condamnation

Birahim Seck, le coordonnateur du Forum civil, a exprimé son inquiétude face aux événements récents au Sénégal, notamment les actes de violence perpétrés contre des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions.

Dans un tweet, Birahim Seck a condamné fermement ces agressions contre l’intégrité physique des journalistes et a assuré ces derniers du soutien indéfectible du Forum civil. Il a spécifiquement mentionné Absa Hane de Seneweb, tout en exprimant sa solidarité envers tous les professionnels des médias qui ont été persécutés.

Cette déclaration du Forum civil souligne l’importance de protéger la liberté de la presse et l’intégrité des journalistes, qui jouent un rôle crucial dans la démocratie en informant le public et en rendant compte des événements d’intérêt public.

Solidarité des médias de Saint-Louis avec Walfadjri : Appel au rétablissement de la liberté de la presse

Les médias de Saint-Louis ont manifesté leur soutien au groupe de presse Walfadjri, suite au retrait de sa licence de télévision en raison des tensions politiques au Sénégal. Réunis sur la place Baye Ndar, les acteurs des médias ont exprimé leur solidarité avec le groupe fondé par feu Sidy Lamine Niasse.

Dans un mémorandum, les journalistes, cameramen et techniciens des médias ont vivement dénoncé la décision de l’État sénégalais, critiquant le ministre de tutelle, Me Moussa Bocar Thiam, pour ne pas avoir protégé la liberté de la presse. Ils ont accusé le gouvernement d’essayer de réduire au silence les professionnels des médias en suspendant le signal de Walf TV et en retirant sa licence.

Les signataires ont fermement rejeté cette atteinte à la liberté de la presse, qualifiant la situation d’inacceptable mascarade. Ils ont rappelé au président Macky Sall et à son gouvernement que la presse n’est pas l’ennemie de l’État et ont exigé le rétablissement immédiat du signal de Walf TV ainsi que la levée de la suspension de sa licence.

Cet appel souligne l’importance cruciale de la liberté de la presse dans toute société démocratique et met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les médias au Sénégal.

[Éditorial] Moussa Bocar Thiam, l’avocat du monstre

Il aura marqué son passage au département en charge de la Communication. Une confusion inexplicable sur des dispositions du Code de la Presse en juin 2023 et les programmes de Walfadjiri TV furent suspendus pour trente jours (30) jours. Signé Moussa Bocar THIAM, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

La clameur qui avait envahi alors l’espace public aux fins de dénonciation d’une mesure plutôt attentatoire à la liberté de la Presse, n’a pas suffi à ramollir le ministre, décidément incapable d’apprendre de ses erreurs. Et bis repetita ! un semestre plus tard. Revoilà donc le braconnier qui vient achever l’animal avec le plus redoutable des outils interdits en zone protégée : retirer une licence de télévision comme on retire une vie. Rien de moins.

Cet acte est un coup sournois, une atteinte très grave à la liberté de presse et d’expression dans un pays où la presse a, depuis des décennies, toujours apporté sa pierre à la consolidation de la démocratie, de l’état de droit et de la liberté d’expression.

A une autre échelle, notamment économique et sociale, cet acte cherche à priver de moyens de vivre des centaines d’épouses, d’époux, d’enfants, de proches et dépendants sociaux qui se retrouvent subitement sans ressources, par la seule volonté d’un ministre de la République qui semble ne vouloir accepter la Presse que dans le rôle de tambourineur du Roi.

Que vous êtes arrivé trop tard dans la place, monsieur le ministre ! Vous avez ici l’occasion de découvrir la réalité, que votre méthode de gouvernance du secteur est éculée. Les médias sénégalais et ceux qui les animent ne peuvent être des bêtes promises aux abattoirs pour alimenter le menu des aboyeurs, au service exclusif d’un groupe ou d’un clan.

La volonté de faire taire un producteur de contenus ne peut prospérer, si la seule raison doit en être que ce dernier a déjà été frappé du carton du régulateur de l’audiovisuel. On ne tue pas celui dont on a la responsabilité de la tenue en public, au motif qu’il aurait récidivé dans l’interdit. A moins d’être un monstre froid !

Il n’est certes pas question de rapport filial entre le membre du gouvernement et le secteur, mais la circonstance nous autorise cet écart métaphorique, que l’infanticide n’a jamais servi à résoudre une méconduite, le cas échéant. Le ministre a eu la main exagérément trop lourde. Ce n’est pas ici qu’il était attendu, mais manifestement et malheureusement, l’autorité de tutelle est incapable de discernement.

Le groupe Walfadjiri a employé et formé des générations de grands professionnels médiatiques dont ceux, jusqu’à récemment encore, cibles de recruteurs qui ne tarissent pas d’éloges pour leurs nouvelles conquêtes.

Monsieur le ministre, vous avez encore le temps de dire NON et au plus vite faire opposer une réponse négative à toute initiative qui concourrait à vous maintenir dans l’inconfortable situation dont vos collaborateurs et ceux qui vous apprécient positivement souhaiteraient que vous sortiez au plus vite.

La République en a besoin. Par ailleurs, vous en sauront gré les milliers de vos concitoyens qui n’avaient que Walf TV pour suivre et vivre le rythme des affaires de la cité qu’avec eux vous avez en partage.

Il n’est pas de démocratie sans liberté pour les journalistes de collecter, traiter et rapporter dans l’espace public, des faits et opinions qu’ils peuvent commenter et critiquer en n’ayant comme seules limites, que celles que leur imposent les règles d’éthique et de déontologie qui gouvernent leur secteur. Sur ce registre, les acteurs médiatiques ont les instruments et moyens organisationnels pour corriger des inconduites avérées.

Nous, Coordination des Associations de Presse (CAP), constituée du CEDEPS, de la CJRS, du CORED, de l’APPEL, du SYNPICS, du CTPAS, de l’URAC et de l’UNPJS, tenons à rappeler au ministre en charge du secteur et à toute autre voix, quelle qu’elle soit, que les journalistes, les professionnels des médias et les entrepreneurs médiatiques du Sénégal ne baisseront pas les bras devant de pareilles forfaitures.

A l’indécence faussement habillée du manteau de mission républicaine, nous opposons une détermination à la hauteur du défi, afin que nulle mesure autoritaire ne vienne remettre en question les précieux acquis que sont la pluralité médiatique et la diversité des lignes éditoriales, indispensables au respect du droit du public à l’information qui consolide sa citoyenneté.

Nous ne sommes pas dans la menace, mais dans l’assurance que les auteurs de mesures attentatoires aux valeurs de la démocratie et de la liberté d’expression et de presse, nous aurons toujours en face.

Coordination des Associations de Presse (CAP) (édito commun)

Polémique sur les critiques de Macky Sall envers la presse sénégalaise : Babacar Fall rétorque et rappelle le passé du chef de l’État

Les propos du président sénégalais, Macky Sall, critiquant la théâtralisation des revues de presse au Sénégal lors des assises de la presse francophone à Diamanadio ont suscité une vive réaction du journaliste Babacar Fall. Ce dernier estime que le chef de l’État est mal placé pour émettre des critiques sur la qualité de la presse sénégalaise.

Macky Sall a déclaré mardi : « Au Sénégal, on a une catégorie, je ne sais même pas comment la qualifier, qui fait une sorte de revue de presse théâtrale. Alors rien que sa revue fait l’actualité… Et peut-être, les enseignants du CESTI doivent pouvoir théoriser ce nouvel apport. »

Le journaliste, qui est également directeur de la rédaction de Rfm, a rappelé le passé de Macky Sall, soulignant que le président actuel n’est pas en position de critiquer la qualité de la presse. Il a fait référence au journal “Il Est Midi”, qui, selon Babacar Fall, passait son temps à insulter l’opposition d’Abdoulaye Wade et les médias critiquant le régime du PDS, dont Macky Sall faisait partie à l’époque.

Cette polémique souligne les tensions persistantes entre le pouvoir politique et la presse au Sénégal, mettant en lumière les divergences d’opinions sur la liberté de la presse et la responsabilité des dirigeants envers les médias.

COALITION DIAO 2024: COMMUNIQUE DE PRESSE

Des informations parues dans une certaine presse ce jour font état d’une éventuelle implication du candidat de la coalition DIAO2024 dans une affaire présumée de détention du fichier électoral à des fins et manœuvres frauduleuses pour des opérations de collecte de parrainage. En effet, il résulte de la lecture des articles en question qu’un individu, mandataire d’un candidat à la candidature a prétendu avoir voulu soudoyer un agent ayant accès au fichier électoral moyennant une contrepartie financière.
Après versement supposé d’un acompte le mis en cause n’a pas respecté ses engagements d’où l’objet de la plainte. Aussi, il est fait état du même procédé avec le candidat de la coalition DIAO 2024. Il convient de marquer notre étonnement qu’un citoyen puisse, devant des agents assermentés de l’état, avouer des faits de corruptions et en ressortir libre.
Cette manœuvre fait suite à une première tentative de diabolisation et de manipulation à l’encontre de Monsieur El Hadji Mamadou DIAO.
En effet, un groupuscule de personnages aux intentions abjectes, foulant aux pieds toutes les valeurs nobles qui doivent guider les acteurs politiques dans la période actuelle, pour justifier leur ralliement aux odeurs fétides, n’ont pas hésité dans un passé récent à déclarer détenir par voie illégale et par devers eux les fiches de parrainages et la clé USB de Monsieur El Hadji Mamadou DIAO.
Ces aveux publics de détournement de la clé d’un candidat ainsi que de ses fiches de parrainage n’ont pas fait l’objet d’une quelconque action publique de l’organe en charge des élections ni des autorités judiciaires.
Cette dernière manœuvre concernant « la vente présumée de codes d’accès au fichier électoral » s’ajoute donc à la première sus évoquée et prouve à suffisance le complot orchestré contre la candidature de Monsieur El Hadji Mamadou DIAO, président de notre coalition.

Nous tenons à informer nos militants, adhérents et sympathisants ainsi que les citoyens sénégalais qu’il n’en est rien. La tournure de ces allégations finira par des aveux comme nous l’avons tous constatés avec ce bidon vol de fiches de parrainages et de clé USB dénué de sens. Nous avons foi en ces milliers de sénégalais qui nous ont parrainé spontanément et qui ont accepté que nous en fassions une publication dans nos médias sociaux.
En tout état de cause, tout ceci n’a qu’un seul but : vaille que vaille disqualifier le candidat et préparer l’opinion à cet effet. C’est peine perdue et aucune forfaiture ne passera.
Malgré le nombre impressionnant de candidats, le constat général qui en découle montre à suffisance que El Hadji Mamadou DIAO dérange de par son envergure politique. Les membres de la coalition sont déterminés et feront face à toutes tentatives de calomnies, d’injures, de chantages et d’intimidations.
Le mandataire national de la coalition DIAO 2024 tient à préciser qu’il se réserve le droit d’ester en justice contre de pareilles accusations et interpelle le procureur sur ces faits qui sont de nature à porter atteinte à l’intégrité de notre candidat. Notre candidat ne connait ni de près ni de loin les personnes incriminées dans cette affaire. Comment un corrupteur pour disposer de codes d’accès au fichier électoral, ainsi qu’un voleur
de fiches de parrainages et de clés USB peuvent-ils être en liberté dans un Etat de droit ?
Le seul combat à mener, réside dans notre ferme volonté à répondre aux aspirations des Sénégalaises et Sénégalais au soir de notre accession au pouvoir : le Sénégal qui vient, un Sénégal meilleur.
En vérité, paraphrasant Marc-Alain Descamps: « Le droit décide, la morale commande, l’éthique recommande »

Fait à Dakar le 12 décembre 2023
Le Mandataire National
Massène Gueye

Communique-Coalition-Diao-2024Télécharger

Nécrologie : La presse sénégalaise endeuillée avec le décès d’un Doyen

Le monde de la presse nationale est en deuil suite au décès hier à Rufisque du Doyen Mame Ongué Ndiaye. Cet homme a indéniablement été l’une des plus belles plumes du Sénégal. Il a exercé son métier à travers les différentes époques du Sénégal, depuis l’indépendance jusqu’à nos jours.

Il a exercé son métier sous les régimes de Senghor, Diouf, Wade et Macky Sall. Mame Ongué Ndiaye s’est particulièrement illustré en tant que journaliste militant, occupant les fonctions de Directeur de Publication et de Rédacteur en chef de « L’Unité », l’organe central du Parti socialiste sous la présidence de Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf. Il avait maintenu une collaboration avec certains journaux privés locaux avant de se retirer complètement dans sa vieille ville, où il aimait raconter l’histoire politique qui y était riche.

Selon le journal « Le Témoin », il aimait rappeler qu’il siégeait aux instances supérieures du Parti, étant souvent convié aux réunions du bureau politique par le président Senghor lui-même. Mame Ongué Ndiaye collaborait avec des cadres du Parti socialiste, tels que le regretté Premier ministre Habib Thiam, ainsi que des ministres tels que Jacques Baudin, Thierno Bâ et Doudou Sine.

Ces dernières années, malgré sa maladie, il continuait à fréquenter les lieux publics de Rufisque et profitait de chaque occasion pour porter un regard critique sur le travail de ses jeunes confrères.

Senenews

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