Le Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA) a tenu à clarifier la situation des 26 000 agents dont le licenciement a récemment fait l’objet de nombreuses rumeurs. Dans un communiqué officiel, l’institution a apporté des précisions cruciales concernant la nature de ces emplois et leur fin de contrat.
Selon le communiqué, les personnes concernées par ces rumeurs ne sont pas des employés permanents du FERA, mais des prestataires recrutés par les collectivités territoriales dans le cadre du Programme d’urgence pour l’emploi des jeunes, dénommé « Xëyu Ndaw Ñi », lancé en 2021 et prévu pour durer jusqu’en 2024. Ce programme a été conçu pour fournir des opportunités d’emploi aux jeunes et aux femmes, principalement dans le domaine de l’entretien routier, et a permis de recruter des milliers de travailleurs dans les communes à travers le pays.
Le FERA explique que, bien que ces prestataires aient été financés par l’institution, ils étaient en réalité employés par les communes concernées. Le paiement de leurs salaires était assuré par le FERA, mais uniquement dans le cadre de conventions de financement signées avec les collectivités territoriales. Ainsi, ces contrats étaient de nature temporaire et leur durée était directement liée à la période du programme.
Le FERA précise également que les contrats de prestation de ces agents ont pris fin à la fin du mois de juillet 2024, date à laquelle les conventions de financement ont également expiré. Dès lors, ces prestataires ne bénéficient plus d’une couverture contractuelle et toute activité menée après cette échéance ne peut être prise en charge par le FERA.
L’institution a également souligné que tous les maires des communes concernées ont été dûment informés de la situation et de la fin des contrats. Cette précision vise à mettre fin aux accusations de licenciements abusifs, rappelant que les emplois étaient de nature temporaire et liés à la durée spécifique du programme.
En conclusion, le FERA a tenu à rétablir la vérité en précisant que la situation n’avait rien à voir avec des licenciements massifs, mais résultait plutôt de la fin naturelle des contrats liés à la durée de l’opération.