Conflits à Médina Gounass : Plus de 100 individus dont 39 mineurs envoyés en prison

Les récents affrontements à Médina Gounass ont conduit à l’arrestation de 180 individus, parmi lesquels 39 mineurs. Ces interpellations ont eu lieu lors des violents incidents survenus le jour de la Tabaski, opposant deux communautés dirigées respectivement par le khalife général Thierno Amadou Tidiane Ba et le khalife général du Fuladu, Thierno Mounirou Baldé.

Hier, mardi 25 juin, plus d’une dizaine de personnes impliquées ont été entendues par les juges d’instruction. Parmi eux, le présumé meurtrier du commerçant Djiby Khamdy Sy. Tous les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt et attendent leur jugement en flagrant délit à la Chambre criminelle.

Les 39 mineurs arrêtés ont été renvoyés devant le tribunal compétent pour mineurs. Cette décision reflète la gravité de la situation et le souci de traiter les jeunes impliqués conformément aux lois sur la protection de l’enfance.

Malgré l’intervention des forces de l’ordre, la tension reste palpable dans la Cité religieuse de Médina Gounass. La présence continue des gendarmes vise à prévenir de nouveaux affrontements et à rétablir la paix dans la région.

Les affrontements à Médina Gounass s’inscrivent dans un contexte de rivalité entre deux communautés religieuses influentes. Les conflits, souvent exacerbés par des questions de leadership et d’influence, ont pris une tournure violente, entraînant des pertes humaines et des dégâts matériels.

Les événements de Médina Gounass ont suscité de vives réactions de la part des autorités et des leaders communautaires. Des appels au calme et à la réconciliation ont été lancés pour éviter l’escalade de la violence. Les prochaines étapes incluront des efforts de médiation et de dialogue pour résoudre les différends entre les parties en conflit.

La situation à Médina Gounass reste critique, et les mesures prises par les autorités visent à restaurer l’ordre et à garantir la sécurité des habitants. La justice devra maintenant déterminer les responsabilités et prononcer les sanctions appropriées pour les personnes impliquées dans les affrontements.

Condamnation pour Corruption : L’ancienne Directrice de Cabinet du Président Malgache écope de trois ans et demi de prison

Romy Andrianarisoa, ancienne directrice de cabinet du président malgache Andry Rajoelina, a été condamnée à trois ans et demi de prison par la justice britannique pour corruption. Cette condamnation fait suite à son implication dans une affaire de demande de pots-de-vin à une compagnie minière, qui l’a piégée à Londres lors d’une opération menée par l’agence britannique de lutte contre la criminalité.

Andrianarisoa, âgée de 47 ans, a été reconnue coupable en février par un tribunal britannique pour avoir sollicité des pots-de-vin en échange d’attribution de licences d’exploitation au groupe minier britannique Gemfields. Des enregistrements rendus publics par la National Crime Agency (NCA) montrent Andrianarisoa négociant des pots-de-vin et vantant son influence sur le président Rajoelina.

Après son arrestation en août à Londres, Andrianarisoa a été relevée de ses fonctions par la présidence malgache, bien que cette dernière n’ait pas commenté publiquement l’affaire après le jugement.

Cette affaire, qui a éclaté à quelques mois de l’élection présidentielle à Madagascar, a mis en lumière les défis persistants de la corruption dans le pays. Madagascar est classé à la 142e position sur 180 dans le classement de la perception de la corruption de Transparency International.

La justice britannique a également condamné Philippe Tabuteau, associé d’Andrianarisoa, à 27 mois de prison pour son rôle dans l’affaire. Les deux accusés avaient tenté d’obtenir un pot-de-vin du groupe Gemfields, propriétaire de la société Oriental Mining à Madagascar depuis 2008.

Cette condamnation souligne l’engagement des autorités britanniques à lutter contre la corruption transnationale et met en évidence les défis auxquels sont confrontés les pays comme Madagascar dans la lutte contre ce fléau.

Étude révèle la consommation de drogue en prison en France

Une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) publiée récemment met en lumière la prévalence de la consommation de drogues en milieu carcéral en France. Cette enquête, la première du genre à l’échelle nationale, offre un aperçu inédit de l’usage des substances psychoactives parmi la population carcérale.

L’enquête sur la santé et les substances en prison (ESSPRI), réalisée auprès de 1 094 hommes détenus âgés de plus de 18 ans et incarcérés depuis plus de trois mois, révèle que près de quatre détenus sur cinq (77%) ont déjà consommé au moins une fois l’une des sept substances psychoactives étudiées.

Le tabac, l’alcool et le cannabis figurent parmi les substances les plus consommées en prison. Notamment, un détenu sur quatre affirme fumer du cannabis quotidiennement, tandis que la moitié déclare en avoir consommé au moins une fois pendant leur détention.

L’étude révèle également que les détenus qui consomment des substances psychoactives en prison étaient déjà des consommateurs réguliers avant leur incarcération. Cela suggère que la prison n’est ni un lieu d’initiation ni un lieu propice à l’arrêt de la consommation de drogue.

En ce qui concerne l’alcool, bien que sa consommation et son acquisition soient interdites en prison, 16% des détenus ont admis en avoir déjà consommé au moins une fois.

Une des observations importantes de l’étude est que les détenus estiment que le cannabis est plus facilement accessible en prison que l’alcool. Les auteurs de l’étude notent que les détenus ont recours à divers moyens pour introduire des substances interdites en prison, notamment par le biais de tiers, de drones, ou même en échange d’une rétribution financière à des intervenants en prison.

Cette étude, qui constitue le premier volet d’une enquête plus large, met en lumière l’importance de renforcer les consultations en addictologie en prison et souligne la nécessité d’une approche globale pour traiter le problème de la consommation de drogue en milieu carcéral.

Fouille à la prison de Mbour : saisie de téléphones et mécontentement des détenus

Une opération de fouille d’envergure a été menée à la prison de Mbour, conduisant à la découverte et à la saisie d’environ trente téléphones cachés par les détenus dans leurs matelas. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer la sécurité au sein de l’établissement pénitentiaire.

Lorsque les détenus ont découvert que leurs téléphones avaient été confisqués, ils ont manifesté leur mécontentement en sortant les matelas de leurs cellules. Face à cette réaction, l’administration pénitentiaire est intervenue pour rétablir l’ordre et le calme parmi les détenus. Heureusement, aucune altercation ou incident n’a été signalé lors de cette opération.

Selon des informations obtenues par Senego, ce type d’intervention visant à prévenir l’introduction d’objets interdits en prison sera renouvelé ce week-end.

Ces fouilles régulières et ces saisies d’objets non autorisés sont essentielles pour assurer la sécurité des détenus, du personnel pénitentiaire et de l’établissement dans son ensemble. Elles témoignent de l’engagement des autorités à maintenir un environnement sécurisé et contrôlé au sein des prisons sénégalaises.

Six Mois de Prison pour Bobrisky, Figure LGBT+ au Nigeria, pour avoir Jeté des Billets de Banque

Un tribunal nigérian a récemment condamné Idris Okuneye, plus connue sous le nom de Bobrisky, une des personnalités LGBT+ les plus en vue du pays, à six mois de prison ferme. Elle a été reconnue coupable d’avoir jeté des billets de banque, d’une valeur totale de 400 000 nairas (326 euros), lors de l’avant-première du film Ajakaju à Lagos le 24 mars.

L’acte de jeter de l’argent lors d’événements festifs, comme les mariages, est une pratique courante au Nigeria. Cependant, elle est strictement interdite par la loi. La Banque centrale nigériane considère que cette action “porte atteinte au symbole de la souveraineté du pays” et peut entraîner des sanctions, incluant une peine de prison et/ou une amende.

Bobrisky a déclaré ne pas être au courant de l’interdiction de cette pratique, selon un communiqué de la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC). Le juge Awogboro a déclaré : “Porter atteinte à nos billets nuit à l’image du pays.”

Les avocats de Bobrisky n’ont pas pu être contactés immédiatement pour commenter cette décision. Cependant, cette affaire rappelle celle de l’actrice nigériane Oluwadarasimi Omoseyin, condamnée à six mois de prison en février pour le même motif.

Bobrisky, très active sur les réseaux sociaux où elle est souvent au cœur de controverses, avait remporté le prix de la “femme la mieux habillée” lors de l’avant-première d’Ajakaju.

Au Nigeria, l’homosexualité est sévèrement réprimée, passible de 10 à 14 ans de prison. Les personnes LGBT+ font régulièrement face à des actes de harcèlement et d’intimidation de la part des forces de l’ordre, souvent accusées d’extorsion et d’humiliations.

La condamnation de Bobrisky souligne une fois de plus les défis auxquels sont confrontées les minorités LGBT+ dans le pays et met en lumière la nécessité d’une réforme législative pour protéger les droits fondamentaux de ces personnes.

Affaire de vol de poisson : Condamnation à deux ans de prison

El Hadj Moth Sadji a été jugé pour un audacieux vol de poisson à Mbour. Le tribunal de grande instance a rendu son verdict, condamnant le prévenu à deux ans de prison, dont un mois ferme.

L’affaire a été révélée lorsque la vendeuse de poisson, Maguette Fall, a découvert des caissons de poissons et d’autres fruits de mer manquants après la fermeture de son étal. Soupçonnant un vol, elle a rapidement alerté les autorités.

L’enquête a révélé qu’El Hadj Moth Sadji avait orchestré le vol avec l’aide d’un charretier. Ce dernier, prenant conscience de la gravité des actes, a finalement révélé le plan aux autorités après avoir été confronté aux multiples plaintes de la poissonnière concernant les vols récurrents.

Lors de son procès, El Hadj Moth Sadji a tenté de se défendre en prétendant avoir acheté les produits chez un certain Mbossé Fall. Cependant, il n’a pas été en mesure de fournir de coordonnées pour contacter cette personne, ce qui a mis en doute la véracité de ses dires.

Le procureur a souligné le manque de preuves concernant l’existence de Mbossé Fall, remettant en question la crédibilité des affirmations du prévenu. Malgré ses dénégations, El Hadj Moth Sadji a été reconnu coupable et condamné à deux ans de prison, dont un mois ferme.

Cette condamnation envoie un message fort aux auteurs de vol, soulignant la sévérité de la loi envers ceux qui cherchent à enfreindre les règles et à porter préjudice à autrui.

Condamnation après la mort d’un “Jakartaman” à Matam : Le chauffeur écope de 5 mois de prison

Le chauffeur impliqué dans l’accident tragique ayant coûté la vie à un conducteur de moto-Jakarta à Matam le dimanche 17 mars dernier a été condamné à cinq mois de prison ferme par le tribunal d’instance de la ville, jeudi dernier. En plus de cette peine d’emprisonnement, le chauffeur devra également payer une amende et voir son permis de conduire suspendu pour une durée de cinq mois.

Cet accident avait déclenché des émeutes dans la commune de Matam, entraînant trois jours de violents affrontements entre des jeunes du quartier Soubalo et les forces de l’ordre. La nouvelle de la mort du jeune conducteur de moto-Jakarta, impliquant apparemment un indicateur de la douane, avait suscité la colère et le désarroi parmi les habitants de la région.

Les manifestations avaient rapidement dégénéré en actes de violence, avec des pneus brûlés et des bâtiments incendiés, dont le bureau de la douane situé à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, ainsi qu’un véhicule de la police des frontières.

L’intervention des gendarmes de l’escadron du camp de Thiambé avait été nécessaire pour contenir les manifestants en colère et empêcher d’autres attaques contre les installations douanières.

Suite à ces événements, des responsables douaniers avaient nié toute implication de leur institution dans l’accident, soulignant qu’aucune opération officielle de la douane n’était en cours au moment des faits. Ils ont également précisé que le chauffeur impliqué dans l’accident n’était pas un agent des douanes, mais plutôt un “pisteur” effectuant des tâches personnelles dans un véhicule privé.

Le gouverneur, accompagné du chef des douanes de la zone nord, a exprimé ses condoléances à la famille du défunt lors de son inhumation au cimetière de Soubalo. Il a également clarifié que le conducteur impliqué dans l’accident ne travaillait pas pour les douanes et était simplement occupé à des affaires personnelles au moment de l’incident.

Dani Alves est sorti de prison après avoir payé une caution d’un million d’euros

Le footballeur brésilien Dani Alves, condamné en première instance en février pour viol à quatre ans et demi de prison, est sorti lundi de la prison espagnole où il était détenu depuis plus d’un an, après s’être acquitté du paiement d’une caution d’un million d’euros.

Il aura fallu cinq jours à L’ex-star du FC Barcelone, de la Juventus ou encore du Paris Saint-Germain pour réunir cette somme, puisque le principe de cette remise en liberté sous caution dans l’attente de son procès en appel avait été décidé par le tribunal mercredi dernier.

Visage fermé, vêtu d’un jean et d’un manteau noir, le joueur a franchi à pied peu avant 16H30 locales (15H30 GMT) la porte de la prison de Brians 2 à San Esteban Sasroviras, à 40 kilomètres au nord-ouest de Barcelone (nord-est de l’Espagne), escorté à distance par des policiers, sans dire un mot ni jeter un regard aux nombreux journalistes présents, ont constaté deux journalistes de l’AFP.

Il est ensuite monté dans une voiture et a quitté le parking de la prison accompagné de son avocate Inés Guardiaola.

Le tribunal de Barcelone a accepté sa remise en liberté dans l’attente de son procès en appel moyennant le paiement d’une caution d’un million d’euros, ainsi que le retrait de ses deux passeports espagnol et brésilien et l’interdiction de quitter l’Espagne.

Il lui est également interdit d’approcher à moins d’un kilomètre du domicile ou du lieu de travail de la victime et d’entrer en contact avec elle.

Le joueur devra pointer tous les vendredis au tribunal de Barcelone, précise le document judiciaire consulté par l’AFP, qui atteste que la caution a bien été déposée lundi matin. 

– Finances dégradées –

Des rumeurs insistantes avaient laissé entendre que le père d’une autre star du football brésilien, son ancien coéquipier au FC Barcelone Neymar, pourrait l’aider à payer la caution.

Mais le père de Neymar, qui avait admis en janvier avoir versé 150.000 euros pour aider l’ex-latéral à payer ses frais d’avocats, a assuré jeudi que depuis la condamnation d’Alves, la situation était “différente”.

La situation financière de Dani Alves s’est considérablement dégradée depuis son arrestation, notamment avec la suspension de son contrat avec le club mexicain des Pumas et l’arrêt d’autres sources de revenus, selon sa défense.

Il avait été placé en détention provisoire dans ce centre pénitentiaire de Brians 2 dès son arrestation en janvier 2023, après avoir été accusé du viol d’une jeune femme dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022 dans une discothèque de Barcelone.

Jugé en première instance le mois dernier, il s’était vu infliger une peine de quatre ans et demi d’emprisonnement et était donc resté derrière les barreaux.

Le parquet s’était opposé à cette demande de remise en liberté, estimant que le risque de fuite était important.

– Critiques de Lula –

L’avocate de la victime, Me Ester García, avait fustigé la décision du tribunal, évoquant une “justice pour les riches”.

Cette décision avait également été critiquée par le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, qui avait estimé que “l’argent que possède Daniel Alves (…) ne (pouvait) pas racheter l’offense d’un homme envers une femme qu’il a violée”.

Pour convaincre le tribunal d’accepter cette remise en liberté, son avocate Me Guardiola avait argué que l’ancien joueur avait déjà purgé un quart de la peine prononcée en première instance.

Cette peine de quatre ans et demi d’emprisonnement prononcée le 22 février était très inférieure aux réquisitions du parquet, qui réclamait neuf ans de prison. Le parquet a annoncé qu’il ferait appel.

Le tribunal avait également obligé le joueur à verser 150.000 euros à sa victime et lui avait imposé cinq ans de liberté surveillée après sa sortie de prison, ainsi qu’une interdiction d’approcher sa victime pendant neuf ans et demi.

Lors de son procès, Alves, âgé de 40 ans, avait assuré que la relation sexuelle était consentie, mais sa défense avait été fragilisée par ses nombreux changements de versions, épinglés par l’accusation. Le joueur a fait appel, mais on ignore encore la date de son nouveau procès.

La “Seleçao” (l’équipe nationale brésilienne de football), qui est actuellement à Madrid pour un match mardi soir face à la “Roja”, avait exprimé vendredi sa solidarité “avec les victimes”, après avoir été critiquée pour son silence après les condamnations pour viol d’Alves et d ‘une autre gloire déchue du football carioca, Robinho.

afp

CONDAMNÉ À NEUF ANS DE PRISON POUR VIOL, ROBINHO ACCUSE LE SYSTÈME JUDICIAIRE ITALIEN DE RACISME

L’ancien footballeur de 40 ans, Robinho, condamné à neuf ans de prison pour viol, a assuré qu’il disposait de suffisamment de preuves de son innocence. Selon lui, le système judiciaire italien les avait ignorées.
Robinho sort du silence. Condamné en Italie à neuf ans de prison pour le viol d’une jeune femme albanaise à Milan en janvier 2022, l’ancien international brésilien s’est dit “fatigué” des nombreuses histoires de racisme en Italie. Pour la première fois depuis l’annonce de sa condamnation, l’ex-buteur de Manchester City est convaincu de son innocence, alors qu’il ne peut plus faire appel depuis la décision de la Cour de cassation de Rome.
“Je n’ai joué que quatre ans en Italie et je suis fatigué de voir des histoires de racisme. Malheureusement, cela continue encore aujourd’hui. Nous étions en 2013, nous sommes en 2024. Les mêmes personnes qui ne font rien contre ce genre d’actes sont les mêmes qui m’ont condamné”, a dénoncé Robinho dans une interview pour TV Record.

Une relation consentie selon RobinhoLe Brésilien est même convaincu que si son procès était celui “d’un Italien blanc”, le verdict aurait été différent. “Avec la quantité de preuves dont je dispose, je ne serais pas condamné”. L’ancien footballeur a par ailleurs affirmé avoir eu une brève relation avec la victime la nuit du crime pour lequel il a été condamné, mais il assure que cette dernière était consentie.”Nous avons eu une relation superficielle et rapide. Nous avons échangé des baisers. Il y avait d’autres personnes à cet endroit. Quand j’ai vu qu’elle voulait continuer avec d’autres hommes, je suis rentré chez moi. Je ne l’ai jamais nié. C’était consenti. J’aurais pu le nier, parce que mon ADN n’est pas là. Mais je ne suis pas un menteur”, a-t-il insisté. Les audios de la police ont contredit la version des faits de Robinho, qui maintenait que la victime n’était pas ivre au moment des faits. La justice italienne a demandé au Brésil que l’ancien attaquant de la Seleçao purge sa peine dans son pays à défaut de pouvoir être extradé.

seneweb

Prison de Ziguinchor : Libération de plusieurs “détenus politiques”, dont des mineurs

La vague de libérations des détenus politiques se poursuit au Sénégal, cette fois-ci à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, où neuf personnes ont été libérées ce lundi.

Selon un agent de l’administration pénitentiaire qui a souhaité garder l’anonymat, “neuf personnes, dont des mineurs, ont bénéficié lundi d’une liberté provisoire”. Parmi ces personnes libérées figure le maire de Diacounda, Amadou Sané, une commune du département de Bignona.

Cette décision de libération intervient après celle de Dakar, Mbour et Tambacounda, où plusieurs détenus politiques ont également été remis en liberté ces derniers jours.

Cette libération de détenus politiques est un signe positif dans le contexte politique tendu que traverse le pays, marqué par des tensions et des manifestations. Elle pourrait contribuer à apaiser les tensions et à ouvrir la voie à un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes.

Cependant, des voix s’élèvent pour demander la libération de tous les détenus politiques et la garantie de leurs droits fondamentaux, dans le respect de l’État de droit et des normes internationales en matière de droits de l’homme.

Tuerie de Boffa-Bayotte : Le journaliste René Capin Bassène menace de mettre fin à ses jours en prison

Dans une interview poignante accordée depuis sa cellule à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, le journaliste René Capin Bassène exprime ses doutes quant à la possibilité que la vérité éclate un jour dans son affaire. Incarcéré dans le cadre de l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte, il souligne les accords de paix signés entre l’État et le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), notamment avec le chef rebelle de la branche armée de Kassolole, César Atoute Badiate, désigné comme l’auteur du crime qui lui est imputé.

Le journaliste affirme que sa situation est le résultat d’une tentative de le sacrifier en raison de son activisme journalistique jugé gênant. Il réclame justice et clame son innocence, exprimant sa frustration face à l’attente prolongée de son procès en appel depuis le 13 juin 2022. Il questionne également la fiabilité de la justice, soulignant les incohérences et les injustices qu’il perçoit dans son traitement judiciaire.

Cette affaire met en lumière les enjeux complexes de la justice et de la paix en Casamance, où les intérêts politiques et les dynamiques internes au conflit semblent se télescoper avec les aspirations à la vérité et à la justice.

Le compte Wave de son ami, les 12 millions gagnés à 1Xbet et la prison

Après avoir dépensé les 12 millions FCFA qu’il avait gagnés à IXBET, il vide le compte Wave de son ami pour rejouer mais il va finir en prison.

Le peintre A. Mbodji est accro aux jeux de hasard. La trentaine, il a été attrait à la barre du tribunal vendredi dernier pour abus de confiance. Il avait vidé le compte Wave de son ami intime, qui lui avait confié son code.

Durant le procès, la partie civile a expliqué sa confiance aveugle envers Abdoulaye Mbodj, soulignant qu’il avait partagé le code de son compte Wave avec lui. Cependant, après avoir prêté son téléphone portable à Mbodj, la victime a découvert plus tard qu’une somme de 150 000 FCfa avait été retirée de son compte sans son consentement. Se sentant trahi, il a porté plainte.

Abdoulaye Mbodj a plaidé coupable et a admis avoir utilisé l’argent pour parier sur le site de jeux de hasard 1Xbet. Il a également avoué avoir déjà gagné 12 millions de FCfa grâce à ces jeux, dont une partie a été utilisée pour acheter un terrain. Cependant, l’enquête a révélé que le prévenu avait dilapidé tout l’argent gagné.

Le procureur a requis une peine de trois (3) mois de prison ferme. Le tribunal a finalement rendu un verdict de trois mois de prison ferme pour Abdoulaye Mbodj.

Sennews

Affaire de torture à la prison de Ziguinchor : Un surveillant pénitentiaire incarcéré, le détenu présumé de viol témoigne

Un nouveau rebondissement survient dans l’affaire du détenu présumé de viol torturé à la prison centrale de Ziguinchor. Le surveillant pénitentiaire incriminé, M. Diouf, a été envoyé en prison après avoir été placé sous mandat de dépôt. L’agent, désormais prisonnier, est détenu à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Ziguinchor en attendant son comparution devant le juge.

L’affaire a éclaté lorsque le détenu, E. Mané, a porté plainte contre le surveillant pénitentiaire, l’accusant d’actes de torture et de traitements inhumains. Selon le rapport, M. Diouf aurait sorti le détenu de sa cellule le 29 décembre dernier pour des raisons apparemment futiles. Le surveillant aurait ensuite infligé des sévices au détenu, le forçant à s’agenouiller pendant plusieurs heures, menotté et soumis à des coups violents.

Le major de l’infirmerie a été alerté des actes de torture par les cris de détresse de la victime. Bien que le responsable de l’infirmerie ait intervenu et ordonné l’arrêt des sévices, le surveillant aurait persisté. L’enquête a révélé que la victime a été ensuite conduite à l’infirmerie pour recevoir des soins.

Le détenu, E. Mané, a confirmé les faits lors de son audition par les enquêteurs. Le rapport indique que le surveillant incriminé a tenté de nier les accusations lors de son interrogatoire, mais il a finalement été placé sous mandat de dépôt.

Il est important de noter que E. Mané, âgé de 19 ans, était déjà incarcéré pour une affaire présumée de viol avant cette affaire de torture. Son dossier est en cours d’instruction.

Cette affaire souligne l’importance de garantir le respect des droits des détenus et de lutter contre toute forme de violence ou de traitement inhumain dans le système pénitentiaire. Le procès du surveillant pénitentiaire incriminé sera un moment crucial pour la justice et la protection des droits de l’homme.

Affaire des militants de l’ex-Pastef à la Médina : Le Juge Mamadou Seck envoie les 9 prévenus en prison

Malgré les avertissements des forces de l’ordre, les jeunes, portant des tee-shirts à l’effigie d’Ousmane Sonko, ont tenté de poursuivre leur activité. La situation a dégénéré, et les policiers ont dispersé le groupe, aboutissant à l’arrestation de neuf militants pour participation à une manifestation non autorisée et trouble à l’ordre public.

Le juge d’instruction Mamadou Seck a pris la décision d’inculper les neuf prévenus et de les placer en détention, soulignant ainsi la gravité des charges retenues contre eux. Cette décision souligne l’importance des procédures judiciaires dans le maintien de l’ordre public et met en lumière les tensions persistantes entre les militants politiques et les forces de l’ordre au Sénégal. L’évolution de cette affaire sera suivie de près par la population et les observateurs politiques alors que le pays se prépare pour des échéances électorales futures.

Affaire de torture à la prison de Ziguinchor : Un garde pénitentiaire sous enquête

Un surveillant de la prison de Ziguinchor, Mb. M. Diouf, est actuellement sous enquête après avoir été accusé de torture par un détenu du nom de E. Mané. Le récit glaçant des témoins révèle des actes inhumains commis au sein de la prison.

Selon les informations recueillies par Libération, une altercation entre le surveillant et le détenu aurait conduit Mb. M. Diouf à demander à E. Mané de sortir de sa cellule et de le suivre au poste de garde. Ce qui s’est ensuivi est décrit comme un véritable cauchemar. Le détenu aurait été contraint de rester à genoux pendant deux heures, puis aurait été entravé par une barre de fer pour l’empêcher de bouger. Le surveillant aurait ensuite versé de l’eau froide sur le détenu avant de le frapper violemment à l’aide d’un tuyau.

Les autorités pénitentiaires sont intervenues pour mettre fin à la séance de torture, permettant ainsi à E. Mané d’être soigné. Ce dernier a déposé plainte le 1er janvier, déclenchant une enquête policière.

Lors de son audition, le garde pénitentiaire a confirmé les actes de torture, selon les sources de Libération. Cette affaire soulève des préoccupations quant aux pratiques au sein de la prison de Ziguinchor et met en lumière la nécessité d’une enquête approfondie pour garantir la justice et la protection des droits des détenus.

Les autorités judiciaires devront assurer que cette enquête se déroule de manière transparente et impartiale, et que des mesures appropriées soient prises si les allégations de torture sont confirmées. Cet incident souligne également l’importance de la surveillance et de la responsabilité au sein du système pénitentiaire pour prévenir de tels abus à l’avenir.

Oustaz Oumar Sall triomphant après sa sortie de prison : « J’étais prêt à tout… »

Oustaz Oumar Sall, récemment condamné à 6 mois avec sursis pour injures, a été accueilli triomphalement par ses proches après sa libération. Dans ses premières déclarations, le prêcheur a exprimé sa gratitude pour le soutien de ses compagnons, soulignant qu’ils ne toléreront plus d’être sacrifiés dans un pays qui appartient à tous. Oustaz Oumar Sall a déclaré qu’il était prêt à tout pour être l’agneau du sacrifice, estimant que cela ouvrirait la voie à d’autres opportunités. Il a conclu en rendant grâce à Dieu.

Oustaz Oumar Sall libéré : "dinaniou raye nag noce"

Oustaz Omar Sall condamné à six mois de prison avec sursis pour injures publiques

Dans le verdict rendu ce vendredi 8 décembre 2023 par le Tribunal des flagrants délits, Oustaz Omar Sall a été condamné à une peine de six mois de prison avec sursis. La décision des juges s’appuie sur la reconnaissance de sa culpabilité pour les faits d’injures publiques.

Le prévenu a cependant été relaxé du délit d’incitation à la haine, soulignant une nuance dans les charges qui pesaient contre lui.

Par ailleurs, le tribunal a déclaré irrecevable la constitution de partie civile de l’association de disciples tidianes, à l’origine de la procédure judiciaire. Cette décision pourrait influencer la manière dont l’affaire a été traitée et le déroulement du procès.

Cette condamnation à une peine de prison avec sursis marque la conclusion d’un chapitre dans l’affaire Oustaz Omar Sall. Nous continuerons de suivre de près les développements éventuels de cette affaire et de fournir des mises à jour au besoin.

Emprisonné en France : les détails de l’affaire Kabirou Mbodjie

Inculpé le 13 octobre pour viols présumés, le fondateur de Wari, Kabirou Mbodjie a été placé sous contrôle judiciaire avant que le Parquet, évoquant des risques de fuite, n’ordonne son incarcération. Il croupit en prison depuis le 3 novembre 2022. Libération révèle, toutefois, que le 30 novembre 2022, le juge en charge du dossier avait pris une ordonnance de mise en liberté provisoire sous réserve de paiement d’une caution fixée à 600 000 euros (environ 400 millions F CFA) dont 400 000 (260 millions F CFA) en guise de réparation des dommages causés.

Selon les obligations fixées, détaille le journal, Kabirou Mbodjie ne devait pas sortir du territoire métropolitain ni de son domicile sis à l’avenue d’Iéna entre 20 et 07 heures. Il devait se présenter tous les jours au commissariat du 16e arrondissement, à partir du 12 décembre 2022, s’abstenir d’entrer en contact avec les plaignantes.

En plus des trois présumées victimes qui l’accusent de viol et soutiennent que les faits en cause ont eu lieu le 7 octobre 2022, lors d’une soirée très arrosée dans l’appartement parisien du prévenu, une quatrième victime prétend avoir subi le même sort le 21 mai 2022. Kabirou Mbodjie devait aussi verser 200 000 euros (130 millions F CFA) au titre de cautionnement libératoire et remettre avant le 15 décembre 2022 ses pièces d’identité au greffe des voies de recours du tribunal de Paris.

Sauf que le fondateur de Wari est toujours en prison. Pourquoi l’ordonnance n’a pas eu d’effet ? La source suggère deux hypothèses : le Parquet s’est-il opposé à la décision ? Kabirou Mbodjie peine-t-il a remplir les conditions notamment financières ? Des sources judiciaires penchent pour la première, souffle Libération.

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