12e édition prix Ragnée : Le PDG Papa Alioune Sakho remporte le prix du meilleur jeune patron de presse

A l’occasion de la cérémonie  de remise de distinctions de la douzième édition du prix Ragnée tenue le vendredi 5 janvier au Grand théâtre de Dakar, Le PDG du groupe VCOM Média et du journal GRAND PANEL, Papa Alioune Sakho s’est vu décerné le prix du meilleur jeune patron de presse

« Je  tiens tout d’abord à remercier tous les membres du jury du prix Ragnée sur le choix porté sur ma modeste personne pour recevoir le prix du meilleur jeune patron de presse. Cette reconnaissance me touche profondément et je tiens à exprimer ma sincère appréciation à l’ensemble des équipes qui ont contribué à cette distinction honorifique a affirmé le plus jeune patron de presse du Sénégal.

M. Sakho de dire également  « Il y a exactement 18 mois que j’ai mis sur pied une agence de communication VCOM MEDIA puis un organe de presse, le GPSN  groupe, éditeur de votre nouveau quotidien en vogue « le Grand Panel ». Je pense que la vidéo a été explicite. Recevoir un tel prix est une source de fierté non seulement pour moi en tant qu’individu mais surtout pour l’équipe exceptionnelle de VCOM et du Grand Panel » a-t-il indiqué 

Selon le  meilleur jeune patron, le rôle de la presse au-delà de la diffusion de l’information incarne, un acte de devoir citoyen et un devoir, une responsabilité sacrée de rapporter la vérité, d’interpeller les consciences et de servir l’intérêt public 

« Etant acteur de ce quatrième pouvoir, nous portons la lourde responsabilité de contribuer à une sociétééclairée, informée et engagée a t- il soutenu 

« Je tiens à exprimer ma reconnaissance, à nos lecteurs, à nos internautes et à nos abonnés  pour leur soutien indéfectible  qui est le moteur  qui alimente  notre passion pour la presse » a-t-il indiqué.

« Nous nous engageons à rester une source fiable d’information, crédible et attentive aux besoins des sénégalais, en conclusion, je réitère ma reconnaissance pour cette nomination prestigieuse que je porte avec toute humilité et je dédie ce prix à toute l’équipe du Grand Panel et de VCOM médias a-t-il laissé entendre.

Pape Alioune Sakho, meilleur jeune patron de presse  rend hommage à ses mentors

Ayant reçu, le prix du meilleur jeune patron de presse,  le directeur de VCOM MEDIA, de Sn Group, éditeur du journal Grand Panel Papa Alioune Sakho, n’a pas manqué de remercier et rendre hommage ses mentors

« Egalement ces personnes qui ont marqué ma carrière. Je pense à l’honorable président Dr Malick Diop, à M. Abdou Salam Fall, pdg de Seneweb, à M. Boubacar Diallo, Directeur de ITV a ajouté le jeune entrepreneur

Je dédie ce prix à ma charmante épouse, ici présente,ma source d’inspiration Mme Sakho, la grande dame à mes côtés.​Je dédie ce prix à toute ma famille de Dakar en passant par Mbour, à tous résidents de la commune de Fann point E, amitié plus particulièrement l’ensemble des Fannois, mon quartier natif Fann Hock, ma fierté 

Alioune Sakho exprime sa gratitude à Moustapha Ba, Ibrahima Ndiaye, Abdou Karim Sall et Pape Mademba Biteye

Des personnalités étatiques ont également apporté leur soutien à tous les niveaux à ce jeune entrepreneur qui participe activement au développement de son pays.

Croyant à son projet et potentiel, le patron de presse leur a exprimé toute sa gratitude.

« Je remercie ces personnalités qui ont apporté leur soutien indéfectible à l’entreprenariat des jeunes, je veux citer le ministre Moustapha Ba, le directeur général Ibrahima Ndiaye, le directeur général de l’Ageroute, je veux citer également le directeur Abdou Karim  Sall ici présent, et le directeur Pape Demba Biteye.

Mamadou Djigo de l’ANAT, lauréat du grand prix ”Ragnée de l’excellence” au Sénégal

Le directeur général de l’agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), Mamadou Djigo s’est illustré à la grande cérémonie de remise des trophées ”Ragnée” qui célèbre les personnalités remarquées et remarquables de l’année 2023 au Sénégal.

Placé sous le thème : Ressources extractives, un enjeu de génération, le plus grand prix ”Ragnée” de l’excellence lui a été décerné.

Coïncidant avec le jour de son anniversaire, la tête initiatrice des grands projets de l’Anat pour le développement du Sénégal se dit très fier de la distinction.

”Je suis très ému de cette distinction, aussi c’est un sentiment de satisfaction. Beaucoup de sacrifices sont faits par les agents de l’agence nationale de l’aménagement du territoire. Notre pays est doté d’un excellent outil d’organisation spatial à savoir le plan national d’aménagement et de développement territorial du Sénégal sur plusieurs facettes qui permet d’ici 2025 d’avoir une parfaite maîtrise de son territoire, à la mise en place de certains équipements. Aussi le visa de localisation qui permet aux populations de ne pas habiter dans des
zones à risque. Sans oublier le Pavart qui va permettre d’industrialiser le pays etc…” a-t-il expliqué

Pour rappel, l’ingénieur aménageur et développeur de territoires est dans son domaine d’expertise. Ce fils de Koungheul a redonné vie à cette agence grâce à une série d’innovations qu’il a introduites. Nous pouvons citer le PAVART (Programme national d’appui à la valorisation des ressources territoriales). Retour en détails sur le parcours d’un génie qui rythme l’émergence du Sénégal.

Sa longévité marque certainement sa compétence. Mamadou Djigo est Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT). L’ingénieur aménageur et développeur de territoires est dans son domaine d’expertise. Le natif de Koungheul a redonné vie à cette agence grâce à une série d’innovations qu’il a introduites.

Il est dans son milieu à l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire ( ANAT). Mamadou Djigo était décontracté dans son bureau sis à Hann. Ici, on le retrouve avec son ordinateur posé sur une table et un écran plasma suspendu au mur. De là, par un clic, on se retrouve dans un village de Ndoffane et on assiste à un éventaire des habitants, des arbres sur un rayon d’un kilomètre. Cerise sur le gâteau, on peut avoir une lecture sur les phénomènes naturels. Il dévoile, la révolution, en cours et qui a été entamée, à la vérité, depuis sa nomination en juillet 2012. L’ingénieur aménageur et développeur de territoire, âgé de 46 ans, a réussi le pari de mettre en œuvre la vision de M. le Président de la République en matière d’aménagement du territoire. Ce travail est un outil d’aide à la prise de décisions politiques et de restauration de l’équité.

La répartition des infrastructures, des équipements, des activités dans l’espace de façon équilibrée et équitable et fiable ne peut que se faire sur la base solide qui s’appelle : le Plan d’Aménagement et de Développement Territorial ( PNADT). C’est sous sa direction que le nouveau PNADT a été élaboré car celui de 1977-1997 avait atteint ses limites. A la vérité, il n’a pas été mis en œuvre à cause de l’absence d’une loi. « Quand le Président de la République, Macky Sall est venu en 2012. Il nous a instruits d’élaborer un plan d’aménagement en prenant en compte le développement des territoires. Donc, nous venons d’avoir un Plan National d’Aménagement et de Développement Territorial. Son objectif, c’est de développer le Sénégal, à partir de ses territoires par une bonne structuration de l’espace et une valorisation durable de toutes ses ressources », raconte Monsieur Djigo. Il a une vision claire de sa mission. Il a compris qu’une bonne politique d’aménagement du territoire a toujours des répercussions sur les autres secteurs de la vie active et sur l’avenir du pays. À l’heure, des comptes, certains outils et juridiques ont été validés et promulgués comme la loi d’orientation pour l’aménagement durable des territoires ( Loadt) et le visa de localisation.

« Quand, on a fini d’élaborer le plan, nous avons identifié toutes les zones à risques (inondations, technologiques, érosions côtières…) et toutes les autres zones que nous devons protéger pour des intérêts géopolitiques et géostratégiques. Si une personne veut aller s’installer dans une zone inondable non constructible, nous sommes en mesure de l’interdire. Nous avons la loi avec nous, le visa de localisation. Nous avons des outils de dernière génération qui nous permettent sur l’ensemble du territoire de dire aux gens qu’ils peuvent encourir des risques en s’installant dans telle ou telle zone », explique Monsieur Djigo. Ce plan allant jusqu’en 2035, prend en compte, les besoins en eau, d’électricité, d’écoles, de voirie, d’universités… Et, la population du Sénégal qui passera de 25 à 26 millions d’habitants d’ici à 10 ans. « Ce sont autant de raisons qui ont poussé l’ANAT à mettre en place une politique cohérente pour équilibrer les territoires », a signifié Mamadou Djigo. Ces réalisations ont valu au DG de l’ANAT d’être élevé au rang de chevalier de l’Ordre National du Mérite par le Président de la République en 2021.

Un passionné de l’aménagement

Cette trajectoire a une source. Il a vu le jour à Koungheul, dans la région de Kaffrine. C’est dans la capitale du Bambouck où il a commencé ses études avant de rejoindre la ville de Tamba pour les poursuivre. Mais c’est à Rio Fresco ( Rufisque) qu’il a fait sa première et sa terminale. Une fois le baccalauréat en poche, il s’inscrit à l’Université Joseph Fourier de Grenoble où il est sorti avec un diplôme ingénieur aménageur de territoire. Il fera une année complémentaire à l’Université Pierre Mendes de France pour une formation en économie des territoires. « Ma passion, c’est mon métier : l’aménagement du territoire, le développement territorial, comment faire pour créer des entreprises et des emplois ? On a appris à aimer cela et c’est devenu une passion », confia-t-il.

Le diplôme d’ingénieur décroché, il officie d’abord au Conseil général de l’Isère, ensuite dans des entreprises et travaille pour le compte des projets en France. Il renonce pour revenir servir son pays. Au Sénégal, il a enseigné aussi à L’IST (l’Institut Supérieur des Transports). Il a été aussi le consultant de l’Etat pour l’élaboration de la première maquette de l’Observatoire national des territoires. Mamadou Djigo fait partie des jeunes brillants diplômés qui ont été détectés par Macky Sall pour élaborer son projet. C’est ainsi qu’il a été porté à la tête de l’ANAT en 2012.

Bernard Pecqueur, Son maître à penser

Très proche de ce professeur émérite français qui est le concepteur par excellence du développement territorial. Nous parlant de son ami, Dg Djigo dit : Bernard Pecqueur est un économiste territorial qui a eu un impact sur ma façon de voir les territoires. J’ai beaucoup appris à ses côtés !

Militant par conviction

Il ne pouvait pas rester insensible à cette marque de confiance, du Président Macky Sall. Il décide alors de rejoindre l’Alliance pour la République. « La politique est très noble quand elle est bien faite. Malheureusement, ces derniers temps, on assiste à des débats de bas niveaux », regrette-t-il. L’amour de servir son pays l’a donc poussé à militer à l’APR.

« Quand on voit le déséquilibre qu’il y a entre l’Afrique et l’occident, quand on a la chance de faire le tour du monde et le privilège de savoir quelque chose, de pouvoir d’apporter quelque chose de positive, on se dit qu’on n’a pas le droit de ne pas participer’’, se justifie-t-il.

Aujourd’hui le Dg de l’ANAT milite à Koungheul et compte des militants, un peu partout. Lors des élections locales et des élections législatives, il ne sera pas investi sur les listes par son patron. Si certains avaient, dans d’autres localités, décidé de créer des listes parallèles, Mamadou Djigo lui, s’est soumis aux décisions du chef de leur parti Macky Sall. ‘’En tant que militant loyal et fidèle au Président de la République, j’avais décidé de suivre la décision du parti’’, soutient-il.

Daniel Amokachi d’abord, Roberto Baggio après

L’homme politique était aussi un bon joueur de football. Il a laissé ses marques dans les navétanes. À Koungheul, les défenseurs de l’Asc Gombé et Walidane se souviennent encore de ses frappes foudroyantes. C’est pour cela qu’il a été surnommé, Daniel Amokachi, ancien international du Nigéria. A Rufisque, il portera le nom d’un international italien, Roberto Baggio. ‘’J’étais attaquant et je marquais beaucoup de buts. Je n’aimais pas les surnoms, mais on m’appelait souvent Baggio et Amokachi’’, se souvient-il. Et en France, le jeune footballeur amorce sa reconversion dans le milieu en devenant arbitre. ‘’Beaucoup de gens pensaient que j’étais en France pour jouer au football. Je continuais à suivre le sport », rapporte-il. Après tout, il fallait que celui qui était devenu arbitre officiel de football choisisse entre l’arbitrage et les études. « Finalement, j’ai décidé de me focaliser sur les études parce que ce sont les raisons qui m’avaient amené en France », avait opté l’ingénieur. Aujourd’hui, il lit beaucoup les livres sur l’aménagement du territoire pour quitter le monde réel sans s’éloigner de la réalité du terrain partageait notre confrère Ousmane Dicko de Seneweb sur la vie et l’œuvre de Mamadou Djigo.

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