Pierre-Emerick Aubameyang remporte le Prix Marc-Vivien Foé

L’attaquant gabonais Pierre-Emerick Aubameyang a été désigné lauréat du Prix Marc-Vivien Foé pour l’année en cours. Cette récompense, organisée conjointement par RFI et France 24, est un hommage au regretté joueur camerounais Marc-Vivien Foé et vise à distinguer le meilleur joueur africain évoluant en Ligue 1 française.

Aubameyang a brillé lors de cette édition avec un total de 252 points, devançant ses concurrents de manière significative. En effet, Achraf Hakimi du Paris Saint-Germain a récolté 136 points, tandis que Nabil Bentaleb de Lille a obtenu 112 points. Pour l’attaquant gabonais, cette reconnaissance marque un moment de fierté, d’autant plus qu’il avait déjà remporté ce titre en 2013 lors de son passage à l’AS Saint-Étienne.

Dans une réaction spontanée à cette victoire, Aubameyang a exprimé sa joie et sa fierté, déclarant : « Je suis très heureux et très fier de remporter ce prix. C’est la deuxième fois, forcément après tant d’années, revenir en France et gagner à nouveau ce prix c’est une fierté énorme. C’est tout aussi gratifiant. Je suis très heureux du parcours depuis. C’est l’aboutissement de cette saison et j’espère aller chercher un Ballon d’Or africain. »

Cette victoire confirme une fois de plus le talent et l’impact de Pierre-Emerick Aubameyang sur le terrain, et souligne son statut d’une des figures majeures du football africain contemporain.

Clarification sur le prix de la baguette de pain au Sénégal

Des rumeurs récentes circulant sur les réseaux sociaux ont évoqué une possible réduction du prix de la baguette de pain au Sénégal. Amadou Gaye, président de la Fédération des Boulangers du Sénégal, a tenu à mettre les choses au clair.

Actuellement, le prix officiel de la baguette de pain est de 175 FCFA. Ce prix est le résultat d’une subvention accordée par l’ancien gouvernement, permettant de réduire le coût de production de 325 FCFA à 175 FCFA. Amadou Gaye insiste sur le fait que ce prix est régulé et ne peut être modifié sans un processus formel impliquant le comité de la consommation.

Pour envisager une baisse du prix de la baguette à 125 FCFA, plusieurs conditions doivent être remplies. Amadou Gaye explique qu’il serait nécessaire de réduire les coûts de l’électricité et de la farine. Il suggère que le nouveau gouvernement pourrait par exemple réduire le coût de la farine à 7000 FCFA et diminuer les prix du gasoil et de l’électricité.

Amadou Gaye tient à démentir formellement les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant une baisse immédiate du prix de la baguette. Il rappelle l’importance d’un processus de décision structuré et transparent pour toute modification du prix, impliquant le comité de la consommation et prenant en compte les coûts de production.

Cette clarification apportée par Amadou Gaye vise à informer le public et à mettre fin aux rumeurs erronées concernant le prix de la baguette de pain au Sénégal. Elle met en lumière les mécanismes de régulation en place et les conditions nécessaires pour toute modification du prix, soulignant l’importance d’un dialogue constructif entre les acteurs concernés pour garantir un approvisionnement en pain stable et abordable pour la population.

Hausse des prix du transport à la veille de la Korité : Les voyageurs expriment leur frustration

À la veille de la Korité, les voyageurs se sont retrouvés confrontés à une désagréable surprise : une augmentation unilatérale des tarifs du transport à la gare des Baux maraichers. Cette pratique, devenue monnaie courante lors des fêtes religieuses, suscite la colère et la frustration parmi les usagers, contraints de payer des prix exorbitants pour rejoindre leur famille à l’intérieur du pays.

L’augmentation soudaine des prix du transport lors des périodes de fêtes religieuses est devenue une norme déplorée par de nombreux voyageurs. « Les transporteurs semblent avoir institutionnalisé cette pratique. Ils profitent des fêtes comme la Tabaski, le Magal, le Gamou et maintenant la Korité pour augmenter les prix du transport, sans justification. C’est inadmissible ! Dans un État normal, les choses ne se passent pas ainsi », s’indigne Oumar Diouf.

Cette augmentation pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des voyageurs, fragilisant particulièrement ceux qui souhaitent passer les fêtes en famille. Une vieille mère, rencontrée à la gare des Baux maraichers, exprime son désarroi : « Je suis profondément mécontente de l’augmentation des prix du transport. Je m’attends à ce que les transporteurs justifient cela et prennent en considération l’impact financier sur leurs clients avant de prendre de telles décisions. »

Du côté des transporteurs, peu d’explications sont fournies pour légitimer cette hausse injustifiée des prix. Cette absence de justification aggrave le ressentiment des voyageurs, qui appellent à une régulation des tarifs du transport en période de fêtes. Ils refusent de continuer à payer le double, voire le triple, du tarif habituel pour rejoindre leurs proches lors des moments de célébration religieuse.

Face à cette situation, il devient impératif que les autorités compétentes prennent des mesures pour encadrer les tarifs du transport lors des périodes de forte affluence. Les voyageurs attendent avec impatience des actions concrètes pour mettre fin à cette pratique injuste et préjudiciable à leur budget.

Prix du passeport au Sénégal : Clarification sur les rumeurs de hausse

Depuis quelques heures, les réseaux sociaux bruissent de rumeurs concernant une prétendue augmentation du prix du passeport au Sénégal. Des publications circulant en ligne affirment que le coût du passeport serait passé à 40 000 Fcfa à partir du 3 avril. Cependant, il est important de démêler le vrai du faux.

Seneweb tient à apporter des éclaircissements sur cette question sensible. Selon nos informations, le prix du passeport ordinaire demeure inchangé à 20 000 Fcfa. Cette information est corroborée par la loi de finance numéro 2023-18 du 15 décembre 2023 du code général des impôts, qui établit clairement les tarifs applicables pour l’obtention ou le renouvellement du passeport.

Il convient de noter que cette loi précise également que le prix du duplicata du passeport a été modifié. En cas de perte de son passeport, il faudra désormais débourser la somme de 40 000 Fcfa pour un passeport ordinaire, et 4000 Fcfa pour un passeport spécial pèlerin afin d’obtenir un nouveau document.

Il est essentiel de dissiper toute confusion et de fournir une information exacte aux citoyens. Ainsi, il est confirmé que le prix du passeport ordinaire reste à 20 000 Fcfa, et seule la tarification pour le duplicata a été ajustée.

Cette clarification vise à éviter toute propagation de fausses informations et à assurer une compréhension précise des tarifs applicables pour l’obtention du passeport au Sénégal.

Ligue 1 : Lamine Camara, nommé pour le prix Marc-Vivien Foé 2024

Le milieu terrain de 20 ans, Lamine Camara, ayant rejoint la Ligue 1 cette année avec le Metz, est en train d’évoluer en pas de géant dans ce championnat. Il a été le seul sénégalais à être nominé pour le prix Marc-Vivien parmi des grands noms, tels que Pierre-Emerick Aubameyang, Nabil Bentaleb etc.

Comme chaque année depuis 2009, France 24 et RFI organisent le Prix Marc-Vivien Foé, du nom de l’international camerounais mort en France d’un malaise cardiaque en plein match en 2003 et récompensant le meilleur footballeur africain ayant évolué en Ligue 1.

La saison passée, le défenseur congolais de l’OM, Chancel Mbemba, avait succédé au milieu lensois Seko Fofana.. Et cette année, l’international sénégalais, Lamine Camara pourrait succéder à Mbemba.

Pour l’édition 2024, les deux médias français ont annoncé la liste des onze joueurs nominés. Ainsi sont nommés : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon/OM), Nabil Bentaleb (Algérie/Lille), Lamine Camara (Sénégal/Metz), Oumar Diakité (Côte d’Ivoire/Reims), Amine Gouiri (Algérie/Nice), Achraf Hakimi (Maroc/PSG), Chancel Mbemba (RD Congo/Marseille), Terem Moffi (Nigeria/Nice), Youssouf Ndayishimiye (Burundi/Nice), Moses Simon (Nigeria/Nantes), Wilfried Singo (Côte d’Ivoire/Monaco).

wiwsport

Mali-Niger-Burkina: une monnaie commune, à quel prix?

La création d’une monnaie commune n’a pas été officiellement annoncée, mais les dirigeants des pays de l’Alliance des États du Sahel n’hésitent plus à en faire un objectif affiché. Quelles en seraient les conditions ?

Le général Abdourahmane Tiani, chef du régime militaire au Niger, a remis cette ambition sur la table dimanche soir dans une interview télévisée, estimant que la création d’une telle monnaie constituait une étape nécessaire pour que le Niger, le Mali et le Burkina sortent de la colonisation et recouvrent leur souveraineté. La semaine dernière, c’est le président de transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, qui abordait le sujet et rappelait sa volonté de couper tout lien avec la France. Depuis que ces trois pays ont annoncé leur départ de la Cédéao, le 28 janvier dernier, la création d’une monnaie commune est donc présentée comme une prochaine étape.

Son possible nom, le Sahel, a déjà été éventé par des personnalités proches des régimes malien, nigérien et burkinabè. Sur les réseaux sociaux, des modèles des futurs billets ont même été proposés, à l’effigie du colonel Assimi Goita, du capitaine Ibrahim Traoré et du général Abdourahmane Tiani.

Quitter l’UEMOA pour quitter le franc CFA

Pour lancer leur monnaie commune, les pays de l’AES devront d’abord quitter l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA ), dont les huit pays membres ont pour monnaie commune le franc CFA. RFI a interrogé des économistes et des juristes indépendants, ainsi que des experts internes de l’UEMOA : tous vont dans le même sens, avec des arguments à la fois juridiques, liés aux traités qui régissent l’UEMOA, et politiques, vu le contexte dans lequel la question se pose. 

Du fait de l’histoire de sa construction, deux traités régissent actuellement le fonctionnement de cet espace : le traité UMOA (Union monétaire ouest-africaine) et le traité modifié de l’UEMOA, qui le complète. Les experts sollicités par RFI se fondent notamment sur l’article 3 du traité UMOA, selon lequel « les États membres s’engagent, sous peine d’exclusion de l’UMOA, à respecter les dispositions du présent traité, du traité de l’UEMOA et des textes pris pour leur application », et sur l’article 103 du Traité modifié de l’UEMOA qui fixe les conditions d’adhésion des États membres. Ces textes semblent pourtant laisser une fenêtre de tir aux pays de l’AES, puisqu’ils indiquent qu’un pays ne peut quitter le franc CFA sans quitter l’UMOA, mais sans être aussi catégorique pour ce qui concerne l’UEMOA. 

« C’est vraiment un tout », explique une source au sien de l’UEMOA, qui rappelle que les différentes instances de décision de l’UEMOA sont communes aux huit États membres. Au-delà d’un éventuel débat juridique, les experts interrogés rappellent aussi l’aspect politique de la question : en substance, ils expliquent que les pays membres défendant l’intérêt de leur Union, on voit mal la conférence des chefs d’État de l’UEMOA accepter de laisser trois pays « rebelles » s’affranchir de certaines règles – monétaires – et continuer de bénéficier d’autres avantages, douaniers notamment. Impossible juridiquement, irréaliste politiquement : les experts interrogés excluent donc unanimement cette possibilité.

Or les trois pays de l’AES ont annoncé fin janvier leur départ de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), mais pas de l’UEMOA. Or ce maintien est aujourd’hui un filet de sécurité pour les pays de l’AES, comme l’a d’ailleurs rappelé le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, puisqu’ils continueront de bénéficier, au sein de cet espace, de la libre circulation des biens, des personnes et des marchandises. Les membres de l’UEMOA bénéficiant sur ces points des dispositions similaires à celles de la Cédéao. 

Héritage colonial, déjà en sursis

Pour abandonner le franc CFA et se doter d’une politique monétaire propre, le Mali, le Niger et le Burkina devront donc accepter de perdre les avantages qu’offre l’appartenance à l’UEMOA, sur lesquels ils comptent actuellement pour limiter les conséquences économiques et humaines de la sortie de la Cédéao. C’est le prix à payer pour s’affranchir d’une monnaie que les dirigeants de l’AES considèrent comme une tutelle. Son nom rappelle d’ailleurs à lui seul et sans équivoque l’héritage colonial que constitue le franc CFA. 

Un héritage colonial symboliquement très fort, mais déjà en sursis, puisque la Cédéao et la France ont officiellement acté sa mort en décembre 2019, et son remplacement par une monnaie commune à toute la Cédéao : l’éco. Sa mise en place est longue et complexe, avec un lancement prévu en 2027 – échéance que certains jugent même très optimiste –, mais la France a déjà, depuis quatre ans, cessé de siéger dans les instances de la Banque centrale d’Afrique de l’Ouest et la BCEAO n’a plus pour obligation de stocker la moitié de ses réserves de change au Trésor français. À ce jour, la France ne joue plus qu’un rôle de garant financier, avec le maintien de la parité fixe avec l’euro et la garantie de convertibilité. Un dernier lien dont les pays de l’AES veulent également s’affranchir.

Réserves et infrastructures

Enfin, la création d’une monnaie implique de posséder d’importantes réserves de change, afin d’assurer à la nouvelle devise une certaine stabilité. Le Mali, le Niger et le Burkina n’en disposent pas, mais possèdent des matières premières, notamment de l’or pour le Mali et le Burkina ou du pétrole et de l’uranium pour le Niger. À ce stade, les économistes sollicités par RFI notent cependant que ces trois pays ne disposent pas de stocks qui permettraient de jouer un tel rôle de garantie. 

Les pays de l’AES devront aussi se doter d’infrastructures pour battre monnaie et investir pour adapter leurs systèmes de paiement ou, comme ils l’avaient déjà recommandé en novembre dernier, créer un fonds de stabilisation et une banque d’investissement. Des impératifs qui ne semblent en aucun cas diminuer la détermination des dirigeants de l’AES, qui n’ont toutefois donné aucune indication de calendrier pour ces projets d’envergure. « Au moment opportun, nous déciderons », a déclaré, sans plus de précisions, le général Tiani dimanche soir. 

Toutes ces considérations ne sont de surcroît relatives qu’aux conditions concrètes d’une sortie de l’AES du franc CFA et ne portent pas sur les conséquences d’une telle décision. La balance entre les avantages et les risques pour les trois pays concernés de créer leur propre monnaie posant encore d’autres questions en termes de stabilité à long terme de la future devise, d’attractivité pour les investissements extérieurs ou encore de capacité pour ces États à lever des fonds sur les marchés internationaux. Dans tous les cas, ce sont les populations qui bénéficieront ou pâtiront des conséquences de cette décision.

Quitter la version mobile