Renvoyé au 21 janvier 2025 : Le procès du maire de Kaolack Serigne Mboup et autres reporté

Le procès très médiatisé opposant Serigne Mbaye Niass, membre influent de l’Alliance Adik, et d’autres parties au maire de Kaolack, Serigne Mboup, a été à nouveau ajourné ce mardi 5 novembre 2024. Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Kaolack, dirigé par son tout nouveau président, a décidé de reporter l’audience au 21 janvier 2025, invoquant la nécessité de prendre le temps d’examiner en profondeur le dossier.

Cette audience marquait la première apparition du nouveau président à la tête du TGI de Kaolack, qui a expliqué que la complexité du dossier exigeait une étude approfondie avant la reprise des débats. Les deux parties ont été priées de faire preuve de patience pour permettre à la cour de garantir un examen équitable et complet des éléments en cause.

Ce différend juridique trouve son origine dans une opération de décaissement de fonds qui a impliqué le maire Serigne Mboup et plusieurs associations sportives et culturelles (ASC). Les accusations portées contre le maire et ses coaccusés sont lourdes : détournement de deniers publics, faux et usage de faux, vol en réunion et escroquerie à la municipalité de Kaolack.

Cette affaire suscite un vif intérêt parmi la population locale et au-delà, tant pour l’ampleur des accusations que pour l’implication de figures de premier plan dans la région. Les associations sportives et culturelles concernées par le litige jouent un rôle central dans le tissu communautaire de Kaolack, ce qui rend les retombées potentielles de ce procès d’autant plus significatives.

La défense et la partie plaignante attendent désormais la prochaine audience, espérant que l’examen détaillé du dossier par le nouveau président du tribunal apportera des éclaircissements et permettra de faire avancer la procédure vers une résolution impartiale.

Ajournement du procès du Dr Alioune Badara Mbacké au tribunal de Matam

Le procès du docteur Alioune Badara Mbacké, prévu ce jeudi 31 octobre au tribunal de Matam, a été reporté au 7 novembre. En cause, l’absence de l’avocat de la partie civile, actuellement en déplacement, et la détention de la plaignante, Dieynaba Sangharé Ndiaye, incarcérée à la Maison d’arrêt des femmes (MAF) de Liberté 6, à Dakar.

Ce report a été accueilli avec une certaine frustration par les avocats de la défense, qui avaient souhaité plaider l’affaire dès aujourd’hui. « La distance entre Dakar et Matam est longue. Nous ne pouvons pas revenir de sitôt. C’est notre seul souci. De plus, la dame qui est en prison peut se faire valablement représenter par son avocat », a déclaré l’un des avocats du Dr Mbacké, manifestant ainsi l’inconvénient de ce report pour la défense.

Cependant, le juge a tranché en faveur d’un débat contradictoire avec la présence physique de toutes les parties. Il a ainsi ordonné l’extraction de Mme Sangharé de la prison de Dakar, afin qu’elle puisse comparaître devant le tribunal de Matam le 7 novembre. « Nous préférons un débat contradictoire. Sur ce, nous ordonnons l’extraction de Dieynaba Sangharé Ndiaye afin qu’elle puisse venir comparaître devant le tribunal. Son conseil aussi sera là », a prononcé le juge.

Cette affaire attire une grande attention médiatique et suscite des débats sur la gestion des audiences impliquant des parties détenues dans des juridictions éloignées. Il ne reste plus qu’à attendre le 7 novembre pour le dénouement de cette affaire judiciaire qui retient l’attention des observateurs locaux.

Procès Bougane Gueye Dany : un mois avec sursis et 100 000 F CFA d’amende

Le verdict est tombé au tribunal de grande instance de Tambacounda : Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a été condamné à une peine d’un mois avec sursis et à une amende de 100 000 F CFA. Cette décision vient clore un procès tendu, marqué par des échanges houleux entre la défense et le parquet.

Bouagane Gueye Dany avait été poursuivi pour rébellion, refus d’obtempérer et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. À l’audience, ses avocats, dont l’ancien Garde des Sceaux Me Amadou Sall, ont vigoureusement contesté les accusations, dénonçant une restriction du droit de leur client à s’exprimer pleinement. Malgré ces protestations, le tribunal a finalement prononcé une peine avec sursis, une décision saluée par les partisans du leader politique.

Cette condamnation, bien que relativement clémente, pourrait avoir des répercussions sur la carrière politique de Bougane Gueye Dany, notamment à l’approche des échéances électorales. Pour ses avocats, cette issue judiciaire reste injuste, mais elle permet à leur client de conserver sa liberté.

Procès du leader de Guem Sa Bopp : le parquet réclame 3 mois de prison ferme et une amende de 500 000 FCFA

Le procès du leader du mouvement Guem Sa Bopp se poursuit au Tribunal de grande instance de Tambacounda, marquant une étape cruciale dans le processus judiciaire engagé contre le responsable politique. Après les interventions des avocats de la défense, c’est au tour du parquet de prendre la parole et de formuler ses réquisitions. Le procureur a demandé une peine de trois mois d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 500 000 francs CFA, estimant que l’accusé est coupable des faits qui lui sont reprochés.

Selon notre correspondant sur place, le procureur a justifié sa demande de peine en insistant sur la gravité des accusations portées contre ce membre de la coalition Sam Sa Kaddù. « Le prévenu est responsable de ses actes et doit être sanctionné à la hauteur de ses fautes », a-t-il déclaré lors de son réquisitoire, réaffirmant ainsi la volonté du parquet de voir appliquer une peine exemplaire.

La défense, de son côté, a plaidé pour la clémence en mettant en avant le parcours et les engagements de l’accusé, tout en remettant en question certains éléments du dossier. Malgré ces arguments, le parquet semble déterminé à obtenir une condamnation qui, selon lui, serait proportionnelle aux faits.

Le juge devrait rendre son verdict sous peu, après avoir délibéré sur l’ensemble des éléments présentés lors de ce procès. Ce jugement sera particulièrement attendu, non seulement par les partisans du leader de Guem Sa Bopp, mais également par les acteurs politiques locaux qui suivent de près cette affaire emblématique.

Le verdict marquera une étape importante dans le parcours judiciaire de ce leader, ainsi que dans l’évolution des débats autour de la responsabilité des dirigeants politiques face aux accusations portées contre eux.

Bougane Gueye Dany : Un procès sous haute tension et des témoignages contradictoires

Une salle d’audience bondée a été le théâtre de confrontations intenses entre Bougane Gueye Dany, leader du mouvement politique Gueum Sa Bopp, et le procureur. Dans une atmosphère chargée d’émotion, Bougane Gueye, connu pour sa ténacité, a défendu son intégrité avec passion face aux accusations portées contre lui. Cette audience, marquée par des échanges houleux, a nécessité plusieurs interruptions pour ramener le calme parmi les partisans et observateurs présents.

Parmi les temps forts de cette audience, le témoignage d’un gendarme a particulièrement retenu l’attention. Celui-ci, en poste au premier barrage de sécurité le jour de l’incident, a affirmé qu’aucun ordre d’arrêter le cortège de Bougane Gueye Dany n’avait été donné. « Au premier barrage, nous n’avions reçu aucun ordre d’arrêter le cortège de Bougane Gueye », a-t-il déclaré, ajoutant que l’accusé n’avait exprimé aucun propos déplacé envers les forces de l’ordre.

Ce témoignage a semé le doute sur la version de la gendarmerie nationale, relayée récemment par communiqué, qui décrivait Bougane Gueye sous un jour bien moins favorable. Les déclarations du gendarme ont suscité des murmures et des réactions vives dans la salle, laissant entendre que la perception du public et des observateurs pourrait être en train de basculer.

Pour Bougane Gueye Dany, cette affaire dépasse le simple cadre judiciaire et revêt des enjeux politiques cruciaux. Figure montante et controversée de la scène politique sénégalaise, il a su mobiliser une base de soutien importante, faisant de ce procès une arène où se joue aussi une bataille d’image et d’influence.

En conclusion, ce procès met en lumière les tensions entre les autorités et certains leaders d’opinion au Sénégal, et soulève des interrogations sur la transparence des actions des forces de l’ordre. L’issue de cette affaire pourrait bien redéfinir les rapports de force dans le paysage politique actuel, alors que les regards se tournent vers la suite de la procédure et les éventuelles révélations à venir.

Procès de Bougane Guèye Dany : un face-à-face tendu au tribunal de Tambacounda

Le procès de Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bop et patron du groupe de presse D-média, s’est ouvert aujourd’hui devant le tribunal de grande instance de Tambacounda. Accusé de refus d’obtempérer, de rébellion, et d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, Bougane Guèye Dany a choisi de se défendre fermement face aux accusations portées contre lui.

Dès les premières déclarations, le prévenu a contesté l’ensemble des faits qui lui sont reprochés. « Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. Je n’ai pas refusé de m’arrêter, et les gendarmes l’ont bien mentionné dans le procès-verbal d’enquête », a-t-il déclaré avec assurance devant la barre.

Concernant l’accusation de rébellion, Bougane Guèye Dany a expliqué qu’il avait lui-même suggéré son arrestation en raison de son refus d’abandonner sa marche vers Bakel. « C’est moi-même qui ai demandé à être arrêté. J’ai dit aux gendarmes : « soit vous me laissez marcher vers Bakel, soit vous m’arrêtez ». » Selon lui, le capitaine Momar Ndoye a répondu en accédant à sa requête en l’arrêtant. Bougane a décrit une arrestation expéditive et brutale, affirmant qu’il a été « brutalement interpellé en l’espace de trois minutes ».

La défense de Bougane Guèye Dany, en contestant les faits d’obstruction et de rébellion, pourrait conduire le tribunal à examiner attentivement les circonstances de son arrestation et les rapports des agents. Ce procès pourrait marquer un tournant pour l’activiste et chef d’entreprise, qui défend son droit à manifester pacifiquement, tout en dénonçant les méthodes employées par les forces de l’ordre. Le jugement reste en délibéré, alors que les regards sont tournés vers Tambacounda pour suivre l’évolution de cette affaire à forte résonance politique.

Tensions et Suspension au Procès de Bougane Gueye Dany : Retour sur une Audience Sous Haute Tension

Ce matin, le procès de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement politique Gueum Sa Bopp, s’est ouvert dans un climat électrique au tribunal. Initialement programmé pour 11h, l’audience a démarré en avance, vers 10h40. Ce décalage n’a pas empêché le rythme intense des échanges, marqués par des questions serrées du juge dès le début de la séance. Bougane Gueye Dany, visiblement prêt à se défendre, a répondu aux premières questions avec fermeté.

L’audience a pris un tournant plus vif lorsque le Procureur a pris la parole. Bombardant l’accusé de questions, il n’a laissé aucun répit, cherchant à obtenir des réponses précises et directes. Cette phase a rapidement conduit à des échanges de propos aigres-doux entre le procureur, l’accusé et l’équipe d’avocats de Bougane Gueye Dany. Les tensions devenant palpables, il est vite apparu que la situation risquait de s’envenimer davantage.

Face à cette escalade verbale, le juge a décidé de suspendre temporairement la séance. Cette pause de cinq minutes, loin d’être anodine, visait à apaiser les esprits et à permettre à chacun de reprendre son calme avant la reprise des débats. Une suspension qui a illustré la sensibilité de l’affaire et l’intensité des passions en jeu.

Le procès de Bougane Gueye Dany s’annonce sous haute tension, reflétant l’importance des enjeux politiques qui s’y rattachent. Les prochaines étapes de cette audience seront suivies de près, tant par les partisans du leader de Gueum Sa Bopp que par le public sénégalais, curieux de voir comment la justice abordera ce dossier sensible.

Condamnation Historique : Dadis Camara Reconnu Coupable de Crimes Contre l’Humanité

Le tribunal de Conakry a rendu un verdict historique en déclarant coupable l’ancien chef de la junte militaire guinéenne, Moussa Dadis Camara, de crimes contre l’humanité. Celui qui a dirigé la Guinée de 2008 à 2009 a été condamné à 20 ans de prison pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009.

Cette journée funeste, gravée dans la mémoire collective guinéenne, avait vu la mort d’au moins 156 personnes et des centaines d’autres blessées lors de la répression sanglante d’un rassemblement de l’opposition au stade de Conakry. Selon un rapport de l’ONU, au moins 109 femmes avaient également été violées lors de cette répression brutale.

Dadis Camara et ses co-accusés faisaient face à des accusations graves, comprenant assassinats, violences sexuelles, tortures, enlèvements et séquestrations. Le procès, considéré comme un moment crucial pour la justice et la réconciliation nationale, a mis en lumière les horreurs commises sous le régime de la junte.

Le président du tribunal, Ibrahima Sory II Tounkara, a souligné la responsabilité du supérieur hiérarchique dans ses déclarations : « Il convient de déclarer Moussa Dadis Camara coupable de crimes contre l’humanité sur la base de la responsabilité du supérieur hiérarchique. » Cette déclaration marque une étape importante dans la reconnaissance des souffrances des victimes et dans la quête de justice.

Le verdict a été accueilli avec émotion par les familles des victimes et les survivants, qui voient dans cette condamnation une reconnaissance des atrocités subies et un pas vers la guérison. « C’est un soulagement de voir que justice est enfin rendue. Nous espérons que cela servira d’exemple pour que de tels crimes ne se reproduisent plus jamais », a déclaré Mariam Kouyaté, une survivante du massacre.

Cette condamnation marque une avancée significative dans la lutte contre l’impunité en Guinée, un pays qui a longtemps été marqué par des régimes autoritaires et des violations des droits humains. Les organisations de défense des droits humains ont salué le verdict, le qualifiant de victoire pour la justice internationale et les droits des victimes.

Alors que Dadis Camara commence à purger sa peine, l’espoir est que cette décision judiciaire envoie un signal fort aux futurs dirigeants et serve de rappel que les crimes contre l’humanité ne resteront pas impunis. La communauté internationale, qui a suivi de près ce procès, voit en ce verdict un modèle de justice pour d’autres nations confrontées à des crimes similaires.

En condamnant Dadis Camara, la Guinée tourne une page sombre de son histoire, avec l’espoir que cette action pave la voie à une ère de justice, de respect des droits humains et de réconciliation nationale.

Condamnation Historique : Dadis Camara Reconnu Coupable de Crimes Contre l’Humanité

Le tribunal de Conakry a rendu un verdict historique en déclarant coupable l’ancien chef de la junte militaire guinéenne, Moussa Dadis Camara, de crimes contre l’humanité. Celui qui a dirigé la Guinée de 2008 à 2009 a été condamné à 20 ans de prison pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009.

Cette journée funeste, gravée dans la mémoire collective guinéenne, avait vu la mort d’au moins 156 personnes et des centaines d’autres blessées lors de la répression sanglante d’un rassemblement de l’opposition au stade de Conakry. Selon un rapport de l’ONU, au moins 109 femmes avaient également été violées lors de cette répression brutale.

Dadis Camara et ses co-accusés faisaient face à des accusations graves, comprenant assassinats, violences sexuelles, tortures, enlèvements et séquestrations. Le procès, considéré comme un moment crucial pour la justice et la réconciliation nationale, a mis en lumière les horreurs commises sous le régime de la junte.

Le président du tribunal, Ibrahima Sory II Tounkara, a souligné la responsabilité du supérieur hiérarchique dans ses déclarations : « Il convient de déclarer Moussa Dadis Camara coupable de crimes contre l’humanité sur la base de la responsabilité du supérieur hiérarchique. » Cette déclaration marque une étape importante dans la reconnaissance des souffrances des victimes et dans la quête de justice.

Le verdict a été accueilli avec émotion par les familles des victimes et les survivants, qui voient dans cette condamnation une reconnaissance des atrocités subies et un pas vers la guérison. « C’est un soulagement de voir que justice est enfin rendue. Nous espérons que cela servira d’exemple pour que de tels crimes ne se reproduisent plus jamais », a déclaré Mariam Kouyaté, une survivante du massacre.

Cette condamnation marque une avancée significative dans la lutte contre l’impunité en Guinée, un pays qui a longtemps été marqué par des régimes autoritaires et des violations des droits humains. Les organisations de défense des droits humains ont salué le verdict, le qualifiant de victoire pour la justice internationale et les droits des victimes.

Alors que Dadis Camara commence à purger sa peine, l’espoir est que cette décision judiciaire envoie un signal fort aux futurs dirigeants et serve de rappel que les crimes contre l’humanité ne resteront pas impunis. La communauté internationale, qui a suivi de près ce procès, voit en ce verdict un modèle de justice pour d’autres nations confrontées à des crimes similaires.

En condamnant Dadis Camara, la Guinée tourne une page sombre de son histoire, avec l’espoir que cette action pave la voie à une ère de justice, de respect des droits humains et de réconciliation nationale.

Procès en Appel pour la Tuerie de Boffa-Bayotte : Verdict attendu le 29 Août

Le verdict tant attendu du procès en appel concernant l’affaire Boffa-Bayotte sera rendu le 29 août prochain, après deux jours d’audience intense. Cette affaire, qui a secoué le Sénégal, est sur le point de connaître un nouveau tournant avec des développements significatifs dans les accusations portées contre René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian.

Les deux détenus, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian, ont été acquittés des charges de participation à un mouvement insurrectionnel. De plus, pour René Capain Bassène, l’accusation de sortie irrégulière de correspondances a également été levée. Le procureur a en effet demandé leur acquittement pour ces chefs d’inculpation.
Malgré cet acquittement partiel, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian restent sous le coup d’accusations graves : association de malfaiteurs et participation à un assassinat. Ces accusations font référence à leur implication présumée dans le meurtre des 14 coupeurs de bois, survenu le 6 janvier 2018.
Il y a deux ans, les deux hommes avaient été condamnés en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour leur rôle présumé dans ce massacre. Vingt-six personnes avaient été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Les accusations portées contre Bassène et Bodian incluaient association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel, complicité d’assassinat, complicité de vol en réunion avec usage d’arme, violence et complicité de détention d’arme sans autorisation administrative préalable.
René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian ont toujours clamé leur innocence. Leur condamnation à perpétuité le 13 juin 2022, après quatre années de détention, n’a pas entamé leur détermination à prouver leur non-culpabilité. Le procès en appel représente une nouvelle chance pour eux de renverser le jugement initial.
Le 29 août prochain, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian seront fixés sur leur sort. Ce verdict est crucial non seulement pour les accusés, mais aussi pour les familles des victimes et pour l’ensemble de la communauté, qui attend de la justice une décision équitable et transparente.


AS – Le Dakarois Ziguinchor

Ouverture du procès pour diffamation entre Mansour Faye et Aminata Touré

L’affaire de diffamation opposant le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, à l’ancien Premier ministre Aminata Touré, a débuté ce matin au palais de justice, dans une ambiance particulièrement tendue. À la salle 3, pleine à craquer malgré une chaleur écrasante, le procès a été appelé à la barre avant d’être temporairement suspendu pour permettre l’évacuation d’autres dossiers en cours.

Aminata Touré, vêtue de blanc, a fait une apparition remarquée. Éventail à la main pour lutter contre la chaleur, elle s’est installée au premier siège de la deuxième rangée, située à droite de la salle. En revanche, Mansour Faye a choisi de se faire représenter par son équipe d’avocats, s’abstenant d’assister en personne à l’audience.

L’atmosphère dans la salle était électrique, les spectateurs étant venus nombreux pour assister à ce procès qui attire l’attention médiatique depuis plusieurs semaines. Les tensions entre les deux personnalités politiques ont atteint leur paroxysme après une série de déclarations controversées, conduisant à cette confrontation judiciaire.

Le juge en charge du dossier a rapidement décidé de mettre l’affaire en suspens après l’appel initial, soulignant la nécessité de traiter les autres affaires en instance avant de se concentrer sur ce procès très médiatisé. Les observateurs s’attendent à ce que les débats soient âpres et que chaque partie présente des arguments solides pour défendre sa position.

La présence de nombreux journalistes et de citoyens curieux témoigne de l’intérêt public que suscite ce procès. La prochaine audience devrait permettre de dévoiler les premiers éléments de l’accusation et de la défense, dans un contexte où chaque détail pourrait peser lourd dans la balance.

L’affaire promet d’être longue et complexe, avec des implications potentielles pour les carrières des deux protagonistes et pour l’équilibre politique local. La suite des événements sera suivie de près par l’ensemble des observateurs politiques et juridiques du pays.

En attendant, la salle 3 du palais de justice de Saint-Louis reste le théâtre de toutes les attentions, avec une Aminata Touré déterminée à se défendre face aux accusations portées par Mansour Faye.

Révélations sur le Prodac : Vers une réouverture du procès Sonko-Niang ?

Les révélations de la Cour des comptes concernant le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) pourraient bien bouleverser le paysage politique sénégalais. Un rapport définitif de la Cour des comptes met en lumière une mission de vérification du contrat liant l’État du Sénégal à l’entreprise israélienne Green 2000, réalisatrice des Domaines agricoles communautaires de la première phase. Cette mission, effectuée en 2017 par l’Inspection générale des Finances (IGF), soulève de nouveaux éléments concernant l’affaire qui avait opposé l’ancien ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, à l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko.

En effet, cette révélation remet en question la thèse selon laquelle l’absence du rapport de l’Inspection générale des Finances sur le Prodac aurait été à l’origine de la condamnation de Ousmane Sonko. Cette affaire avait abouti à la condamnation de Sonko à six mois de prison avec sursis et au paiement de 200 millions de dommages et intérêts, rendant ainsi Sonko inéligible à la dernière élection présidentielle.

La Cour des comptes déplore également le non-respect de la procédure d’appel d’offres dans le cadre de l’exécution de la première phase du Prodac confiée à l’entreprise Green 2000. Cette précision apportée par la Cour des comptes met en lumière des aspects jusque-là négligés de cette affaire qui avait défrayé la chronique politique.

Ces nouvelles révélations pourraient ouvrir la voie à une réouverture ou une révision du procès en diffamation opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko. En effet, l’article 251 du Code de procédure pénale prévoit la possibilité de réouvrir une instruction si de nouveaux éléments sont révélés depuis sa clôture.

Il est à noter que cette affaire avait suscité de vives tensions politiques et des manifestations dans les rues de Dakar, causant des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels. Les révélations de la Cour des comptes pourraient donc avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais et remettre en question certains jugements rendus dans le cadre de cette affaire.

Procès d’un Marabout Accusé de Viols et d’Escroquerie : Justice et Réparation pour les Victimes

Un procès poignant s’ouvre ce mercredi 24 avril devant la cour criminelle de Seine-Saint-Denis, mettant en lumière une affaire où pratiques rituelles et prédateur sexuel se confondent. Accusé d’avoir abusé de son statut religieux pour violer sept femmes, un marabout du nom d’Ali S., âgé de 34 ans, doit répondre également d’une agression sexuelle et d’une tentative de viol sur deux autres femmes. Les faits allégués se seraient déroulés entre 2018 et 2020. En plus des accusations de violences sexuelles, la justice lui reproche d’avoir escroqué ses victimes, toutes originaires d’Afrique de l’Ouest, de milliers d’euros.

Les avocats des parties civiles ont souligné l’extrême difficulté pour leurs clientes d’atteindre ce stade du procès, confrontées à la dureté des faits allégués et aux obstacles rencontrés pour accéder à la justice. Le chemin vers la réparation et la justice a été ardu pour ces femmes, dont la vie a été profondément affectée par ces actes présumés.

Le prévenu risque jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle pour les crimes qui lui sont reprochés. La défense, contactée par l’AFP, n’a pas souhaité faire de commentaire sur cette affaire qui suscite une attention particulière. L’audience, prévue jusqu’au 10 mai, sera l’occasion pour les victimes de faire entendre leur voix, de réclamer justice et de trouver une forme de réparation pour les préjudices subis.

Ce procès souligne l’importance de la lutte contre les abus sexuels, en particulier lorsqu’ils sont perpétrés par des individus abusant de leur autorité et de leur position de confiance. La justice doit agir avec fermeté pour punir les coupables et offrir un soutien approprié aux victimes, afin qu’elles puissent se reconstruire et retrouver une certaine forme de paix et de justice.

Procès Trump : Son Avocat Clame son Innocence

Lundi, lors du procès pénal à New York concernant des paiements dissimulés pour acheter le silence d’une ancienne star de films X avant les élections présidentielles de 2016, l’un des avocats de Donald Trump a déclaré que l’ancien président était « totalement innocent ».

Todd Blanche, l’avocat de Trump, a pris la parole devant le jury pour la première fois et a affirmé que « le président Trump n’a commis aucune infraction ». Il a également déclaré que ce dossier n’aurait jamais dû aller jusqu’au procès. « Il est présumé innocent, il est totalement innocent », a-t-il ajouté.

Ce procès fait suite à des allégations selon lesquelles Donald Trump aurait été impliqué dans des paiements dissimulés visant à acheter le silence de l’ancienne star de films pour adultes juste avant les élections présidentielles de 2016. Ces paiements auraient été effectués pour étouffer des allégations d’une relation entre Trump et l’actrice.

L’intervention de l’avocat de Trump lors du procès souligne la position ferme de l’ancien président sur son innocence dans cette affaire. Alors que le procès se déroule, l’issue de cette affaire reste incertaine, mais la défense de Trump est déterminée à prouver son innocence devant le jury.

Tentative d’immolation devant le tribunal de Manhattan alors que se poursuit le procès de Donald Trump

Un événement tragique a secoué les abords du tribunal de Manhattan vendredi dernier, alors qu’un individu a tenté de s’immoler par le feu. L’acte, dont les motivations restent encore floues, s’est déroulé peu de temps après que le jury complet a été sélectionné pour le procès de l’ancien président américain Donald Trump.

Selon les rapports, l’homme, dont l’identité n’a pas été révélée, s’est lui-même enflammé devant le tribunal. Des images publiées sur les réseaux sociaux montrent la victime transformée en torche vivante pendant plusieurs secondes avant de s’effondrer au sol. Les forces de l’ordre sont intervenues rapidement, utilisant un extincteur pour éteindre les flammes et porter assistance à l’homme.

Sur les lieux, une ambiance de confusion régnait, avec des vêtements brûlés jonchant le sol et une forte odeur de brûlé flottant dans l’air. Des ambulances étaient présentes pour prendre en charge la victime, dont l’état de santé demeure inconnu à ce stade.

Cet incident tragique s’est produit alors que le juge Juan Merchan proclamait que le jury complet était désormais prêt à juger Donald Trump. Ce dernier fait face à des accusations de paiements dissimulés visant à acheter le silence de l’actrice pornographique Stormy Daniels, juste avant l’élection présidentielle de 2016.

L’ancien président, candidat à sa propre succession, a exprimé son mécontentement quant au déroulement du procès, le qualifiant de « truqué » et dénonçant les restrictions imposées par le juge concernant ses interventions durant le procès.

Le procès de Donald Trump représente un moment crucial dans l’histoire judiciaire américaine, alors qu’il devient le premier ancien président à comparaître dans un procès pénal. Les enjeux sont élevés, avec la possibilité théorique d’une peine de prison pour l’ancien locataire de la Maison Blanche.

Quelle que soit l’issue de ce procès historique, il est indéniable que cela aura un impact sur le paysage politique américain, notamment en vue des prochaines échéances électorales.

Réouverture du Procès Ousmane Sonko – Mame Mbaye Niang : Me Karl Pape Évoque une Prétendue Preuve Nouvelle

L’avocat Me Karl Pape a soulevé la question de la réouverture du procès opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang, en raison d’une prétendue preuve nouvelle. Cette affaire, qui a défrayé la chronique judiciaire, semble connaître un nouveau rebondissement suite à la révélation d’un prétendu rapport.

« Va-t-on réouvrir le procès Ousmane SONKO – Mame Mbaye Niang pour cause de preuve nouvelle ? », s’interroge Me Karl Pape. Selon lui, étant donné que « le prétendu diffamé a avoué que le fameux rapport existe, on ne saurait laisser cette instrumentalisation judiciaire faire jurisprudence ». Cette nouvelle révélation remet en question l’intégrité et la crédibilité de la procédure judiciaire initiale.

Me Karl Pape critique également la passivité du juge dans ce système inquisitoire. Il souligne l’absence de démarche de la part du juge pour entendre les auteurs des rapports incriminés. « Une simple demande qui aurait pu mettre fin à cette procédure fantaisiste », déplore-t-il. Cette critique met en lumière les lacunes potentielles du système judiciaire actuel et soulève des questions sur la qualité et la rigueur des investigations menées lors du premier procès.

Me Karl Pape va plus loin en appelant certains magistrats à anticiper leurs démissions avant que le Conseil Supérieur de la Magistrature ne prenne des décisions à leur égard. Cette déclaration témoigne de la gravité de la situation et de l’importance accordée à l’indépendance et à l’intégrité de la magistrature.

L’intervention de Me Karl Pape dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang met en lumière les préoccupations concernant l’équité et la transparence du système judiciaire. La question de la réouverture du procès sur la base d’une prétendue preuve nouvelle souligne l’importance de garantir des procédures judiciaires justes et équitables pour toutes les parties impliquées.

Réaction de Kouthia après le procès : Retour sur les faits et remerciements (video)

Le comédien Kouthia a réagi après le verdict de son procès contre Amina Poté, exprimant sa satisfaction et remerciant son avocat ainsi que tous ceux qui l’ont soutenu. Dans une vidéo, il a partagé sa perspective sur l’affaire, soulignant que Amina Poté n’a jamais comparu devant le tribunal.

Kouthia a tenu à revenir sur les faits entourant le procès, mettant en avant les points clés de l’affaire. Il a exprimé sa gratitude envers son avocat et tous ceux qui ont apporté leur soutien pendant cette période juridique.

Cette réaction intervient après le dénouement du procès, et Kouthia semble vouloir mettre un terme à cette affaire tout en remerciant ceux qui ont été à ses côtés. Seneweb continuera de suivre de près cette affaire pour fournir d’autres mises à jour au besoin.

SENEGAL-POLITIQUE-RETRO / Les procès d’Ousmane Sonko ont dominé la vie politique sénégalaise en 2023

Deux mille vingt-trois, une année tumultueuse sur le plan politique : trois procès au moins concernant Ousmane Sonko, la suppression de son parti politique et sa détention, les violences politiques et les arrestations de centaines de manifestants font partie des événements politiques mémorables de cette année.

La décision de Macky Sall de ne pas briguer un nouveau mandat présidentiel et la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la majorité à l’élection présidentielle de 2024 font également partie des faits majeurs.

Le 30 avril, l’opposant Ousmane Sonko est condamné pour diffamation envers le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang. Ce dernier se plaint d’avoir été accusé, par le maire de Ziguinchor (sud), de malversations financières liées à sa gestion d’un budget destiné à créer des emplois agricoles. L’opposant est condamné en même temps à payer 200 millions de francs CFA au ministre en guise de dommages et intérêts.

Le 6 mai, Ousmane Sonko est condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques et doit payer 200 millions de francs CFA au plaignant. Pour dommages et intérêts. Pour rappel, ce procès s’est tenu sans la présence du prévenu, qui a déclaré : ‘’J’ai décidé, dans le cadre de ma campagne de désobéissance civile, de ne plus collaborer avec cette justice.’’

Il sera jugé également par contumace dans une affaire judiciaire contre la jeune dame Adji Sarr. Cette employée d’un salon de beauté l’accusait depuis février 2021 de viol et de menaces de mort, des accusations dont Ousmane Sonko a été blanchi. Mais dans la même affaire, il est condamné, le 1er juin, à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

De violentes manifestations éclatent le jour où cette décision est rendue et font 16 morts, selon le gouvernement. L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International parle de 23 morts, Pastef-Les patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko, faisant état d’une trentaine de personnes tuées.

Accusée d’avoir tiré à balles réelles sur des manifestants, la Police nationale s’en défend.

‘’Des entreprises du secteur privés du pétrole et du gaz, de la grande distribution, des télécommunications et du numérique ont été brûlées, pillées et vandalisées. Il s’en est suivi un arrêt quasi-généralisé des activités économiques pendant trois jours. Au total, des centaines de milliards de francs CFA ont été perdus en investissements et en chiffre d’affaires’’, déclare Baïdy Agne, le président du CNP, l’une des principales organisations patronales du pays.

‘’On viole la loi, on brûle et on pille’’

Les villes de Dakar, Guédiawaye, Keur Massar, Pikine, Rufisque et Ziguinchor paient le plus lourd tribut, avec le plus grand nombre de morts, d’arrestations et de pillages.

Le parquet de Dakar annonce l’arrestation de plus de 400 personnes, dont des mineurs, soupçonnées d’avoir pris part aux violentes manifestations survenues après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

L’année 2023 a également connu un important dialogue national auquel le chef de l’État a invité les leaders politiques, religieux et coutumiers. Le but visé est, selon lui, de décrisper la situation politique, qui a valu à l’opposition des centaines d’arrestations. Ousmane Sonko déclare que plus de 700 militants de son parti ont été arrêtés et placés en détention.

Le chef de l’opposition et d’autres leaders politiques rejettent l’appel au dialogue du président de la République en estimant que les précédents, tenus entre 2016 et 2021, n’ont servi à rien.

‘’On nous parle de dialogue. Mais celui qui a entrepris le dialogue a dit qu’on n’a pas besoin de dialoguer […] Il dit qu’il n’y a aucun problème au Sénégal, qu’il n’y a pas de prisonniers politiques, que les institutions fonctionnent bien’’, a argué M. Sonko.

‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a soutenu Macky Sall dans une interview accordée à la Radio Futurs Médias (privée).

D’autres opposants prennent part au dialogue. Au terme de la concertation, un projet de loi est adopté le 6 août par l’Assemblée nationale pour ‘’réhabiliter’’ les responsables politiques condamnés à des peines de prison déjà purgées. Cette modification du code électoral a permis à Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et à l’ancien ministre Karim Wade de participer légalement au scrutin présidentiel du 25 février 2024.

La loi votée ‘’permet […] au condamné ayant purgé sa peine de recouvrer ses droits, avec sa réintégration dans le fichier électoral’’, explique le ministre de l’Intérieur aux députés.

Le 3 juillet, à la surprise de nombreux Sénégalais, Macky Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, annonce sa décision de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de 2024. Auparavant, il avait défendu la légalité de sa candidature en 2024.

‘’Mes chers compatriotes, ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024’’, a-t-il déclaré dans un discours diffusé par la RTS.

Cette décision de Macky Sall est saluée par de nombreux chefs d’État et de gouvernement.

‘’De lourdes conséquences’’

Le président de la République fait en même temps part de sa ferme volonté de garantir la sécurité publique et de mettre hors d’état de nuire tous ceux qui tenteraient de la compromettre.

En juin aussi, l’opposant Ousmane Sonko est cueilli de l’intérieur du pays et assigné à résidence. Son domicile fait l’objet d’un blocus pendant près de deux mois. Le 28 juillet, il est arrêté en rentrant de la mosquée de son quartier, à Dakar.

‘’Il sera poursuivi pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable’’, annonce le procureur du tribunal de grande instance de Dakar, Abdou Karim Diop, le lendemain de son arrestation.

Les faits présumés de ‘’vol d’un téléphone portable appartenant à une gendarme […] sont juste un élément déclencheur de son arrestation qui était d’ailleurs imminente’’, précise M. Diop.

Le 31 juillet, le ministre de l’Intérieur annonce la dissolution de Pastef-Les patriotes, le parti politique du maire de Ziguinchor. ‘’Le parti politique Pastef est dissous par décret n° 2023-1407 du 31 juillet 2023’’, écrit-il dans un communiqué, ajoutant que cette formation politique ‘’a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, lesquels ont engendré ‘’de lourdes conséquences incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés’’.

Ousmane Sonko se livre ensuite à des grèves de la faim. Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, lui demande de s’alimenter et lui envoie des dattes, selon des leaders de l’opposition proches du détenu, qui ont rencontré le guide religieux. M. Sonko poursuit sa grève de la faim et est admis plusieurs fois en réanimation.

Le 9 septembre, Macky Sall met fin à un autre suspense en déclarant avoir choisi le Premier ministre comme candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), la majorité présidentielle, à l’élection présidentielle de 2024. Cette décision entraîne la démission de BBY de l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, du ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, et du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Elhadji Mamadou Diao, dit Mame Boye. Ce dernier est vite démis de ses fonctions par Macky Sall.

Ces trois personnalités, pour contester le choix fait par le leader de la majorité présidentielle, font acte de candidature. Amadou Ba, lui, entame rapidement des tournées économiques, que certains analystes considèrent comme une campagne électorale anticipée.

Une vive polémique

Plusieurs mois après l’arrestation d’Ousmane Sonko s’ouvre un retentissant procès au cours duquel ses avocats plaident sa réintégration dans le fichier électoral. Le 12 octobre, un tribunal de Ziguinchor annule sa radiation du fichier électoral et ordonne sa réintégration. Cette décision est ‘’cassée’’ et ‘’annulée’’ par la Cour suprême, le 17 novembre.

Chargé à son tour de juger l’affaire, le tribunal hors classe de Dakar prend la même décision que celui de Ziguinchor, mais la Direction générale des élections continue de refuser au mandataire de l’opposant, le député Mohamed Ayib Daffé, la fiche et les autres outils avec lesquels l’opposant en prison doit faire collecter des parrains en vue de sa candidature à l’élection présidentielle.

Au milieu de cette bataille judiciaire, quatre personnalités proches d’Ousmane Sonko, dont le député Guy Marius Sagna, annoncent avoir investi candidat Bassirou Diomaye Faye, le numéro 2 du Pastef dissous, en prison lui aussi.

Le président de la République, de son côté, nomme 12 personnalités chargées de diriger la Commission électorale nationale autonome, dont son nouveau président, l’inspecteur général d’État Abdoulaye Sylla. Une décision qui déclenche une vive polémique, certains experts du droit électoral estimant que Macky Sall n’a pas le droit de nommer en même temps les 12 membres de l’institution chargée du contrôle et de la supervision des élections.

Début octobre, Macky Sall a mis fin aux fonctions du gouvernement d’Amadou Ba, qu’il reconduit au poste de Premier ministre quelques jours après , le chargeant de ‘’répondre aux défis de la souveraineté’’, d’‘’assurer une bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, de ‘’prendre en charge les urgences économiques et sociales, notamment la consolidation de la croissance, l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, la lutte contre la vie chère, l’insertion, et l’emploi des jeunes’’.

L’année tirant à sa fin a vu éclater la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), dont certains leaders ont déclaré avoir procédé à l’‘’expulsion’’ de Khalifa Sall, lui reprochant notamment de soutenir BBY en allant participer au dialogue national organisé par Macky Sall. Conséquence de cette décision : le groupe parlementaire YAW vole en éclats et ses représentants au bureau du conseil municipal de Dakar se font virer par le maire, Barthélémy Dias, l’un des plus fidèles alliés politiques de Khalifa Sall.

Procès de réintégration de Sonko : Une « émission de Ismaila Madior Fall à la TV » refait surface au tribunal

Le Tribunal de Grande Instance de Dakar se penche aujourd’hui sur la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko dans les listes électorales, un enjeu majeur pour sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Me Ndoumé Wone, avocate de Sonko, a soulevé des questions sur la légitimité de l’agent judiciaire de l’État dans cette affaire, remettant en cause la procédure de notification de la radiation de son client.

Les avocats de Ousmane Sonko ont plaidé en faveur de la réintégration de leur client, arguant que la radiation de ce dernier était illégale. Ils ont notamment mis en avant le fait que la notification de la condamnation de Sonko n’avait pas été effectuée conformément à la loi.

« Il n’y a jamais eu d’acte de notification mais plutôt une signification », a déclaré Me Ndoumé Wone, l’une des avocates de Sonko. « Il est illégale que l’Etat du Sénégal occulte la loi et agit autrement. »

Les avocats de Sonko ont également soutenu que la théorie de la connaissance acquise, qui stipule que Sonko serait réputé avoir eu connaissance de sa radiation en suivant une émission de télévision, ne pouvait être retenue.

« L’Etat n’a pas présenté de preuves pour dire que Ousmane Sonko a appris sa radiation en suivant l’émission de Ismaila Madior Fall », a déclaré Me Ndoumé Wone, selon nos confères de Dakaractu

Incident au procès de Sonko : Un individu arrêté en pleine séance par des gendarmes dans la salle

L’audience du tribunal de grande instance de Dakar qui examinait ce mardi la réintégration de l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales a été suspendue pour 30 minutes, après l’arrestation d’un individu qui filmait les débats avec son téléphone portable.

Le tribunal de grande instance de Dakar, en pleine session ce mardi, a suspendu l’audience pour 30 minutes suite à un incident inattendu.

Un individu, surpris en train de filmer les débats avec son téléphone portable, a été arrêté puis emmené par les gendarmes.

Cet événement survient alors que les avocats de l’opposant Ousmane Sonko viennent de conclure leurs plaidoiries, selon les informations rapportées par Pressafrik.

Procès de ce 12 décembre, le préfet de Dakar interdit la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs

Il semble que le Préfet de Dakar a émis une note interdisant la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs dans le Département de Dakar pendant une période spécifique, de 6 heures du matin à minuit, le mardi 12 décembre 2023. Cette mesure intervient à quelques heures de l’audience spéciale prévue concernant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales.

L’interdiction de la circulation des motos peut être liée à des considérations de sécurité et de maintien de l’ordre public, en particulier en prévision d’événements politiques ou judiciaires importants. Les autorités peuvent prendre de telles mesures pour prévenir d’éventuels troubles ou manifestations.

Il est conseillé aux résidents et aux usagers de prendre connaissance de ces restrictions et de les respecter conformément aux instructions des autorités locales. Des mesures de cette nature sont souvent mises en place pour assurer la sécurité publique lors d’événements sensibles.

Prochaines étapes du procès Oumar Sall : Renforts juridiques des plaignants et suspension temporaire du dossier

L’affaire impliquant Oustaz Oumar Sall a été évoquée ce vendredi 8 décembre devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Accusé de diffamation et d’injures par le biais d’un système informatique suite à une plainte déposée par une association de disciples tidjanes, le prévenu s’est présenté vêtu d’un kaftan jaune.

À ce stade, le juge a pris la décision de mettre le dossier de côté, en raison de la constitution de nouveaux avocats du côté des plaignants. Cela témoigne d’un renforcement du pool d’avocats de la partie plaignante, suggérant une stratégie juridique plus robuste pour cette affaire.

En attendant que les nouveaux représentants légaux se familiarisent avec l’affaire, les audiences se poursuivent dans une salle comble, soulignant l’importance de l’affaire aux yeux du public.

Notons que le prêcheur Oustaz Oumar Sall a été arrêté le 15 novembre, marquant le début d’une série d’événements qui mènent à ce procès en cours. Nous resterons attentifs aux développements ultérieurs de cette affaire et vous tiendrons informés des mises à jour.

Affaire des faux passeports : Report du procès de Simon et Kilifeu à janvier 2024

Les rappeurs sénégalais Simon et Kilifeu, ainsi que Thierno Amadou Diallo (surnommé « Thier »), ont vu leur dossier dans l’affaire des faux passeports diplomatiques être renvoyé devant le Tribunal correctionnel de Dakar. L’audience a été programmée pour le 4 janvier 2024, où les plaidoiries auront lieu. Les accusations portées contre les artistes incluent association de malfaiteurs, corruption, complicité de corruption, tentative de faux dans un document administratif, complicité de tentative de faux, d’usage de faux dans un document administratif, complicité d’usage de faux et de tentative de trafic de migrants. Les poursuites découlent de leur implication présumée dans une affaire de faux passeports diplomatiques.

Procès Oumar Sall : Forte mobilisation des partisans du prêcheur prévue ce vendredi.

Le procès du prêcheur Oumar Sall, opposé à des disciples « Tidiane », est programmé pour ce vendredi au tribunal de Grande instance hors classe de Dakar. À la veille de cette audience, ses partisans, déjà mobilisés lors de la première audience renvoyée à cette date, prévoient une forte mobilisation.

Les partisans d’Oumar Sall, qui avaient exprimé massivement leur soutien lors de la première audience, bénéficieront de cars gratuits, notamment à Keur Massar, pour faciliter leur déplacement. Cette mobilisation suscite des craintes de violence, nécessitant une attention particulière.

De leur côté, les disciples « Tidiane » ont également annoncé une forte mobilisation pour faire entendre leur voix, accentuant ainsi les risques de tensions lors de l’audience.

Pour rappel, Oustaz Oumar Sall est en détention depuis le 15 novembre 2023, faisant face à des accusations de diffamation, insulte par le biais d’un système informatique, et provocation d’actes d’intolérance entre des personnes. Ces accusations ont été portées par le collectif international des « Talibé Cheikh » et dix autres plaignants, qui l’accusent d’avoir offensé la « tariqa Tidiane » dans ses prêches.

Malgré des tentatives de médiation, le différend persiste, et les plaignants insistent sur l’application rigoureuse de la loi. La situation tendue autour de ce procès nécessite une gestion délicate pour éviter tout débordement.

Le procès de Oustaz Oumar Sall renvoyé

Initialement prévu ce 1er décembre au tribunal de la grande instance de Dakar, le procès du prêcheur Oumar Sall a été renvoyé jusqu’au 8 décembre 2023.

Le célèbre prêcheur a été arrêté le 17 novembre 2023 et placé en garde à vue par la Division spéciale de cybersécurité de la police nationale à la suite d’une plainte de disciples Tidianes.

Oustaz Oumar Sall est poursuivi pour des faits de diffamation et insulte commis par le biais d’un système informatique et provocation par un moyen de diffusion publique d’actes d’intolérance entre des personnes.

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