Réunion sur le processus électoral : le Sénégal se prépare pour des élections sécurisées et inclusives

Le ministre de l’Intérieur du Sénégal, Jean Baptiste Tîne, a présidé ce matin une importante réunion avec des représentants des médias. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour les élections prévues le 17 novembre 2024, mettant en lumière les enjeux de sécurité, d’organisation et de gestion des défis liés aux récentes inondations dans certaines régions.

Dans son discours, le ministre a insisté sur la priorité absolue de la sécurité à l’approche des élections. Il a rappelé les mesures préventives mises en place pour assurer un climat de paix et de sérénité pendant la période électorale. Parmi celles-ci, un arrêté interdisant la détention d’armes a été pris, avec des poursuites déjà engagées contre des contrevenants. De plus, une nouvelle plateforme a été déployée pour renforcer l’interaction entre la population et les forces de défense et de sécurité. Ces efforts, selon le ministre, visent à prévenir tout incident et à garantir un scrutin libre et transparent.

L’organisation des élections a également été au centre des discussions. Jean Baptiste Tîne a annoncé plusieurs innovations, notamment la possibilité pour les électeurs de choisir jusqu’à cinq listes lors du vote. Par ailleurs, les détenteurs d’ordres de mission pourront exercer leur droit de vote dans le cadre de leur mission, à condition qu’elle se déroule dans le département où ils sont inscrits. Ces ajustements visent à simplifier le processus électoral tout en respectant les contraintes pratiques des citoyens.

Un autre sujet majeur abordé lors de la rencontre concerne les conséquences des récentes inondations dans les zones situées autour du fleuve Sénégal. Bien que ces crues n’aient causé aucune perte de vie, elles ont perturbé l’organisation dans certaines localités. Le ministre a précisé que tous les centres de vote touchés ont été réinstallés dans des lieux accessibles, permettant ainsi à tous les citoyens de voter sans entrave. En outre, le gouvernement a mobilisé des ressources pour fournir une assistance humanitaire aux populations affectées, incluant des tentes, des vivres et des soins médicaux.

Jean Baptiste Tîne a clôturé la réunion par un appel à la paix et à la responsabilité collective. Il a exhorté tous les acteurs, y compris les médias, à éviter tout discours ou action susceptible de générer des tensions. Il a également mis en garde contre l’impact des fake news sur le climat électoral, appelant à une vigilance accrue de la part des citoyens et des journalistes.

Cette rencontre témoigne de l’engagement du gouvernement à garantir un processus électoral sécurisé, transparent et inclusif, tout en répondant efficacement aux défis imprévus. Le ministre de l’Intérieur a réaffirmé la mobilisation totale des forces de sécurité et des services publics pour faire des élections du 17 novembre un véritable succès démocratique.

Processus électoral : L’ATEL quitte les discussions et exige l’annulation des décrets

Un incident majeur a marqué la rencontre organisée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, avec les partis politiques sénégalais, ce vendredi. Alors que l’objectif de la réunion était de discuter du processus électoral en vue des élections législatives anticipées, l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL), par la voix de son porte-parole Oumar Sarr, a quitté la table des négociations.

L’ATEL a exprimé son désaccord dès le début de la rencontre, reprochant au gouvernement d’avoir pris des décrets pour organiser les élections sans concertation avec les acteurs politiques. « Vous avez pris des décrets pour organiser les élections sans concertation », a lancé Oumar Sarr, ajoutant qu’il s’agit d’une première dans le processus électoral sénégalais. Selon lui, les discussions ont toujours précédé la prise de décisions majeures dans l’organisation des élections, et non l’inverse.

Sarr a ainsi exigé l’annulation des décrets avant toute discussion approfondie, soulignant que certaines « questions préjudicielles » devaient être abordées au préalable. « Nous voulons savoir si la discussion que nous comptons mener avec vous nous amènera à reporter les décrets déjà pris pour élargir les échanges et trouver ensemble des consensus », a-t-il insisté.

Face à cette demande, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a réaffirmé l’importance du dialogue. « M. Sarr, ce qui nous amène ici, c’est la discussion que nous voulons mener avec les acteurs sur tout le processus », a-t-il expliqué, tout en promettant que les préoccupations de l’ATEL seraient prises en compte.

Cependant, cette réponse n’a pas satisfait les membres de l’ATEL, qui ont décidé de quitter la salle, abandonnant ainsi le processus de discussion. Selon l’ATEL, la tenue de cette rencontre sans annulation des décrets aurait entaché la légitimité du dialogue et du processus électoral à venir.

Malgré ce départ, la réunion s’est poursuivie avec les autres partis et coalitions politiques. Jean-Baptiste Tine a assuré que les échanges se poursuivraient afin de parvenir à des conclusions qui seront transmises au président de la République. Toutefois, l’absence de l’ATEL, une coalition importante dans le processus, pourrait compliquer les efforts pour un dialogue inclusif et un consensus autour des modalités des prochaines élections.

Cet incident survient dans un climat politique tendu, marqué par des divergences profondes entre les principaux acteurs sur la manière de conduire les élections législatives anticipées. Les décrets évoqués par l’ATEL, pris sans consultation préalable, semblent avoir ravivé les craintes de certains partis politiques quant à la transparence et l’équité du processus électoral.

L’exigence de l’ATEL pour l’annulation des décrets pose ainsi la question de l’ouverture réelle du dialogue et de la capacité du gouvernement à créer un climat de confiance avec l’ensemble des parties prenantes avant ces élections cruciales.

Le départ de l’ATEL pourrait être un obstacle majeur à la réussite des discussions, d’autant plus que cette coalition représente une voix importante dans le paysage politique sénégalais. La question reste maintenant de savoir si le gouvernement acceptera de revenir sur les décrets déjà pris, ou si le processus électoral continuera malgré l’absence d’un consensus avec certains acteurs clés.

La situation reste donc incertaine, et l’issue des prochaines étapes de dialogue dépendra largement de la volonté des parties de renouer les discussions dans un cadre transparent et inclusif. Le risque de blocage n’est pas à exclure, à moins qu’un compromis ne soit trouvé dans les jours à venir.

Diourbel, Sénégal: Évaluation collaborative du processus électoral pour renforcer la démocratie

Un atelier d’évaluation collaborative a récemment eu lieu à Diourbel, au Sénégal, réunissant divers acteurs impliqués dans le processus électoral. Parmi les participants figuraient des représentants des autorités administratives, des partis politiques, de la société civile et des médias. L’objectif principal de cette réunion était d’examiner de manière critique les performances des élections récentes afin d’identifier les points forts et les faiblesses, et ainsi de renforcer les futurs processus électoraux dans le pays.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre du programme ‘Nietty élection’, une initiative conjointe entre le Sénégal et les États-Unis visant à soutenir le cycle électoral du pays. Alain Ayadokoum, représentant du National Democratic Institute, a salué la capacité de résilience du peuple sénégalais. Malgré les défis rencontrés, le Sénégal a su maintenir un climat pacifique après les élections, avec les candidats perdants reconnaissant rapidement la victoire du vainqueur. Cette réaction rapide et pacifique illustre la maturité démocratique du pays.

L’atelier a permis aux participants de discuter ouvertement des différents aspects du processus électoral, notamment la préparation des élections, le déroulement du scrutin, le dépouillement des votes et la publication des résultats. Les recommandations issues de ces discussions seront essentielles pour orienter les réformes nécessaires visant à améliorer l’intégrité et la transparence des futurs scrutins électoraux au Sénégal.

En conclusion, cet atelier d’évaluation collaborative marque une étape importante dans la consolidation de la démocratie au Sénégal. En encourageant le dialogue et la participation de tous les acteurs concernés, le pays démontre son engagement envers des processus électoraux libres, justes et transparents, essentiels pour assurer la stabilité et le progrès démocratique à long terme.

Élection Présidentielle Sénégalaise de 2024 : Un processus électoral sans dysfonctionnement majeur, selon la CENA

La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) du Sénégal a annoncé ce dimanche soir que l’élection présidentielle qui s’est déroulée tout au long de la journée s’est conclue sans incident majeur, reflétant ainsi un processus électoral globalement satisfaisant sur le plan national et à l’étranger.

Dans un communiqué diffusé après la clôture des bureaux de vote, la CENA a salué le déroulement paisible du scrutin, soulignant que les électeurs ont exercé leur droit de vote dans le calme, la sérénité et le respect des règles électorales.

Depuis l’ouverture des bureaux à 8h00 jusqu’à environ 14h00, le processus électoral a été marqué par une participation civique active et un respect des procédures électorales. La plateforme de supervision du scrutin mise en place par la CENA, basée sur un échantillon représentatif de 553 bureaux de vote témoins, a rapporté des données encourageantes quant au déroulement du vote. Parmi les indicateurs révélés :

– 97,7 % des bureaux ont ouvert à l’heure prévue ;

– 98,76 % des bureaux ont été équipés d’un matériel électoral complet ;

– 98,76 % des bureaux ont enregistré un déroulement normal du vote ;

– La présence des forces de sécurité a été observée dans 94,52 % des bureaux.

Ces chiffres témoignent d’un haut niveau d’organisation logistique et de coordination entre les différentes institutions impliquées dans le processus électoral, ainsi que d’un climat de sécurité favorable à l’exercice démocratique.

La CENA a également souligné qu’aucun dysfonctionnement majeur n’a été rapporté jusqu’à présent, avec un contrôleur de la commission présent dans chacun des 15 633 bureaux de vote à travers le pays, ainsi que dans les 807 bureaux de vote à l’étranger, garantissant ainsi une surveillance étroite et une transparence accrue du processus électoral.

En conclusion, la CENA a exprimé sa confiance dans l’intégrité et la crédibilité des résultats à venir, renforçant ainsi la légitimité du processus démocratique en cours au Sénégal. Cette déclaration souligne l’engagement des autorités à assurer des élections libres, équitables et transparentes, et confirme la maturité démocratique du pays.

Sidiki Kaba prévient : « l’après le 2 Avril sans Macky Sall tout le processus électoral sera repris »

Le ministre de l’Intérieur du Sénégal, Sidiki Kaba, a clarifié la situation politique du pays après la fin du mandat présidentiel de Macky Sall, prévue pour le 2 avril. Lors d’un point de presse, il a souligné que si le président actuel ne reste pas au pouvoir après cette date, tout le processus électoral sera réinitialisé.

Selon Sidiki Kaba, en l’absence de Macky Sall après le 2 avril, le président de l’Assemblée nationale prendra les rênes du pays jusqu’à l’installation du prochain président élu. Cependant, il a insisté sur le fait que dans ce scénario, un nouveau processus électoral devra être lancé, annulant ainsi les droits acquis des 19 candidats initiaux.

Cette déclaration vise à clarifier les conséquences de la fin du mandat présidentiel sur la stabilité politique du pays. Sidiki Kaba met en garde contre toute interprétation erronée de la Constitution et assure que toutes les dispositions seront prises pour garantir un processus électoral transparent et équitable.

Dialogue national : Serigne Mboup dit non à la reprise du processus électoral

Suite au discours du président Macky Sall hier avec la presse locale, Serigne Mboup, maire de Kaolack et candidat à la Présidentielle, a exprimé son désaccord concernant la reprise du processus électoral réclamée par certains candidats recalés. Sur RFM, il a déclaré que « reprendre le processus électoral, c’est contredire le Conseil constitutionnel qui a déjà validé la liste des 19 candidats. »

Pour M. Mboup, inviter au dialogue à la fois les candidats déjà validés par le Conseil constitutionnel et ceux recalés pourrait compliquer les choses. « Je pense que le président Macky Sall ne devrait pas mélanger les candidats recalés qui réclament une reprise du processus et les candidats valides qui exigent une date de l’élection. Cela pourrait créer une division au sein des candidats et on ne le souhaite pas. »

Toutefois, Serigne Mboup insiste sur l’organisation de la présidentielle avant le 2 avril, « quitte à ce qu’on réduise le temps de la campagne » électorale, soutient-il.

Il convient de préciser que le chef de l’État a souligné que le sort des « candidats spoliés » qui réclament la reprise du processus sera abordé lors du dialogue prévu le lundi 26 et le mardi 27 février 2024.

Processus électoral au Sénégal : El Hadji Mamadou Diao saisit le Conseil constitutionnel

El Hadji Mamadou Diao, candidat à l’élection présidentielle, a officiellement saisi le Conseil constitutionnel afin de poursuivre le processus électoral en cours. Cette démarche a été annoncée par la coalition qui soutient sa candidature.

La requête déposée comprend plusieurs éléments, notamment une copie de la proposition de loi visant à déroger aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, un document contenant le message à la nation du président Macky Sall daté du 3 février 2024, ainsi qu’une clé USB. Ces documents ont été enregistrés lundi au greffe du Conseil constitutionnel, selon les informations fournies par la coalition Diao 2024.

La proposition de loi, votée lundi soir par les députés de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yaakaar et de Wallu, vise à reporter l’élection présidentielle qui était initialement prévue pour le 25 février. La nouvelle date proposée pour le scrutin est le 15 décembre 2024.

Cette saisine du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte politique tendu, marqué par des débats houleux autour du processus électoral et des modalités de tenue du scrutin présidentiel. La décision finale du Conseil constitutionnel aura un impact significatif sur le déroulement des élections et sur le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Il convient de noter que cette démarche de El Hadji Mamadou Diao souligne l’importance des principes démocratiques et de la primauté du droit dans le processus électoral, ainsi que la volonté des différents acteurs politiques de faire valoir leurs droits dans le respect des institutions constitutionnelles du pays.

Appel au report de la Présidentielle : Thérèse Faye Diouf propose un délai de 6 mois et la reprise du processus électoral

Suite à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant le Conseil constitutionnel et la contestation croissante, Thérèse Faye Diouf, membre de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), a appelé au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Après le Parti démocratique sénégalais (PDS), c’est une voix influente de la majorité présidentielle qui plaide pour un report et une refonte du processus électoral.

« Si on doit organiser des élections et qu’on se rend compte qu’il y a des personnes qui pensent qu’elles doivent participer à la Présidentielle et qu’elles ont été exclues de manière injuste, on doit la reporter. On devrait même recommencer le processus et réorganiser l’élection dans six mois », a déclaré Thérèse Faye Diouf lors d’une intervention sur la TFM.

La ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale a précisé que ses propos reflétaient sa position personnelle en tant que femme politique et non pas en tant que ministre. Elle a critiqué la manière dont le Conseil constitutionnel a géré les candidatures, soulignant l’exposition publique de la double nationalité de Rose Wardini comme exemple.

« Jusqu’à hier, vous ne saviez pas qu’on allait exposer la double nationalité de Rose Wardini dans l’espace public. Est-ce que vous le saviez ? Non, vous ne le saviez pas. Et vous allez voir qu’il y aura d’autres informations qui vont sortir d’ici très peu de temps. Dans ces cas-là, est-ce que vous pensez que le Conseil constitutionnel avait bien fait son travail pour vérifier si les candidats avaient des doubles nationalités ou non ? », a ajouté Thérèse Faye Diouf.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tension croissante autour du processus électoral, avec des appels à une révision en profondeur avant la tenue de l’élection présidentielle. Il reste à voir comment cette proposition de report et de reprise du processus électoral sera accueillie par les autres acteurs politiques et par la population sénégalaise dans son ensemble.

Processus électoral : Les précisions du ministère des Affaires étrangères (communiqué)

En perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024, le Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur est chargé, conformément à l’article L premier du Code électoral, de la préparation et de l’organisation des opérations électorales. 

Dans ce cadre, le Ministère voudrait porter à l’attention de l’opinion nationale et internationale, les précisions ci-après :

  • A la date du 10 janvier 2024 et en vertu des articles L328 et R309 du Code électoral, les Chefs de missions diplomatiques et consulaires ont mis en place les commissions administratives en charge du suivi du processus électoral dans leurs juridictions respectives ;
  • Pour rappel, chaque commission administrative chargée de la distribution des cartes électeurs à l’étranger est composée des représentants du poste diplomatique ou consulaire, de la DECENA et des représentants des candidats ;
  • La liste définitive des candidats recevables sera publiée par le Conseil constitutionnel au plus tard 35 jours avant le scrutin soit, le samedi 20 janvier 2024 (l’alinéa 3 de l’article L126-3 du code électoral) ;
  • Ainsi, pour l’étranger, après la révision exceptionnelle des listes électorales, le processus se déroule normalement et les opérations de distribution des cartes d’électeurs ont démarré à compter de la publication de la Décision administrative instituant lesdites commissions sous la supervision effective des membres assermentés de la DECENA. 

Rejet de la candidature de Sonko : Contestation sur la transparence du processus électoral

Me Ciré Clédor Ly, mandataire d’Ousmane Sonko, a vivement critiqué le processus électoral après l’annonce du rejet du dossier de candidature de Sonko par le Conseil constitutionnel. Il a qualifié le processus d’une « farce électorale » caractérisée par le manque de transparence et de probité.

Selon Me Ciré Clédor Ly, le dossier de Sonko a été ouvert et exploité en l’absence du mandataire et représentant du candidat, ce qui constitue une violation flagrante de la loi. Il souligne qu’une commission de contrôle des parrainages est prévue par la loi, et cette commission doit inclure le représentant du candidat. Cependant, dans ce cas, le dossier aurait été notifié comme incomplet sans la présence du représentant de Sonko.

Le mandataire de Sonko a déclaré que lorsqu’ils sont entrés, le Président Badio Camara leur a immédiatement notifié que le dossier était incomplet. Me Ciré Clédor Ly affirme que cette procédure manque de transparence, et le rejet du dossier s’est fait sans la présence du mandataire de Sonko, en violation de la loi.

Malgré le rejet, Me Ciré Clédor Ly a assuré que Sonko suivra les recours prévus par la loi pour contester cette décision, soulignant que la souveraineté populaire s’exprimera dans ce processus.

Ziguinchor, mise en niveau des magistrats sur le processus électoral en vue des prochaines présidentielles

Un atelier de mise niveau des magistrats de Ziguinchor ce vendredi 15 décembre 2023, à l’actif de la cours d’appel de Ziguinchor. Cet atelier, sert de rappel aux connaissances déjà acquises, et de faire connaître les nouvelles règles du code électoral entre autres.

« Je voudrais attirer l’attention de tous, sur l’importance des échéances électorales prochaines, qui promettent d’être un évènement politique majeur avec de nombreux candidats et des enjeux cruciaux. Notre pays, souvent présenté comme un modèle de démocratie en Afrique, est en un tournant de son histoire politique et l’issue de ces élections façonera son avenir pour de nombreuses années. La stabilité poste électorales dépendra en grande partie de la manière dont les magistrats asumerons leurs responsabilités et tout le pays aura le regard braqué sur nous. C’est déjà fait d’ailleurs, on parle de justice ces derniers temps, de justice et des élections. C’est donc l’occasion pour toute la magistrature sénégalaise de démontrer une fois à la face du monde son indépendance par rapport à tous les pouvoirs. » a tenu à rappeler Mamadou Dème, premier président de la cours d’appel de Ziguinchor

Différents thèmes sont abordés lors de l’atelier pour permettre aux magistrats d’avoir une large vue des règles du jeu électoral.

« Un thème est traité pour les délégués de la cours d’appel, qui sont les magistrats chargés de la supervision des opérations électorales, un thème sur le rôle de la commission départementale de recensement des votes, un thème sur les infractions en matière électorale et un autre sur le rôle des informaticiens dans le processus électoral. » Explique Saliou Mbaye procureur général de la cours d’appel de Ziguinchor

Il précise tout de même  » C’est juste une remise à niveau, donc une revue des nouvelles règles puisque souvent les codes changent, donc il y a quelques règles qui changent. Ensuite, il y a un partage d’expérience …Nous insistons pour rappeler les magistrats leurs rôles aussi bien le jour du scrutin avec les délégués et également le recensement, nous avons aussi besoin de la collaboration des autres pour pouvoir faire notre travail correctement et les autres ont également besoin des magistrats de même que les représentants des candidats pour que tout se passe dans ma transparence, l’impartialité et que tout le monde respecte les règles du jeu électoral. »
AS
Le Dakarois Ziguinchor

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