Dissolution imminente de l’Assemblée nationale : Le Président Bassirou Diomaye Faye lance le processus

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une étape décisive vers la dissolution de la 14e Législature, en envoyant une demande d’avis au Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop. Selon les informations obtenues par L’Observateur, cette correspondance référencée n°313/Pr, datée du 9 septembre, marque le début du processus légal visant à dissoudre le Parlement.

Dans sa lettre, le Président Faye rappelle les dispositions de l’article 87 de la Constitution, qui autorise le Chef de l’État à dissoudre l’Assemblée nationale, après consultation du Premier ministre et du Président de l’Assemblée nationale. Il mentionne également la décision n°2/C/2024 du Conseil constitutionnel, en date du 10 juillet 2024, qui stipule que cette dissolution est légalement possible à partir du 12 septembre 2024.

Le chef de l’État a ainsi sollicité l’avis du Président de l’Assemblée sur la dissolution à partir de cette date, en fixant un délai de réponse au 11 septembre 2024, soit la veille de la date limite indiquée par le Conseil constitutionnel. Le Président Faye semble vouloir respecter les délais pour initier cette démarche de manière rigoureuse.

Cette demande de dissolution de l’Assemblée place un voile d’incertitude sur la Déclaration de politique générale prévue le 13 septembre par le Premier ministre. Si la dissolution est actée, elle pourrait rendre caduc cet événement parlementaire majeur. Tout semble indiquer que la fin de la 14e Législature est désormais une question de jours, et que le Président Diomaye Faye est résolu à faire usage de ses prérogatives constitutionnelles.

Cette décision pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique nationale, avec une possible recomposition du paysage parlementaire à l’horizon.

Un homme tué lors des élections présidentielles au Tchad : la violence entache le processus électoral

La journée des élections présidentielles au Tchad a été assombrie par un acte de violence tragique, avec le meurtre par balle d’un homme lors d’un incident survenu dans le sud du pays. Selon les rapports de la commission électorale, l’incident s’est produit lorsque des individus, incapables de présenter leur carte d’électeur, ont déclenché une altercation dans un bureau de vote à Moundou.

Ousmane Houzibé, chef de mission de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) dans le sud, a expliqué que l’agresseur, faisant partie d’un groupe mécontent, a ouvert le feu de manière indiscriminée. Malheureusement, sa balle a mortellement touché un homme de 65 ans qui venait de voter et sortait du bureau de vote. Les circonstances de cet événement tragique ont été confirmées par le maire de Moundou, Bienvenu Guelmbaye.

Bien que l’incident soit considéré comme isolé par les autorités et que le calme soit revenu dans la région, les agresseurs responsables sont toujours en fuite. Néanmoins, plusieurs individus suspects ont été appréhendés et sont actuellement interrogés par les autorités judiciaires locales.

Cet acte violent survient dans le contexte des élections visant à mettre fin à trois ans de pouvoir militaire au Tchad. Cette présidentielle historique voit s’affronter le chef de la junte, le général Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ancien opposant rallié au régime.

L’incident met en lumière les préoccupations concernant la stabilité et la sécurité pendant le processus électoral au Tchad. Il souligne également l’importance de prendre des mesures pour garantir la sécurité des électeurs et assurer le bon déroulement du scrutin. Les autorités compétentes sont appelées à traduire en justice les responsables de cet acte violent, tout en prenant des mesures pour éviter de tels incidents à

Quitter la version mobile