L’État du Sénégal, à travers la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, lance à compter du 19 juin 2025 une nouvelle opération d’emprunt obligataire d’un montant de 300 milliards de FCFA par Appel Public à l’Épargne (APE). La période de souscription est fixée du 19 au 30 juin 2025, offrant ainsi aux investisseurs institutionnels comme aux particuliers une nouvelle opportunité de placement.
Cette levée de fonds, structurée en plusieurs tranches, s’inscrit dans une dynamique de mobilisation de ressources internes, régionales et internationales en vue de financer des projets à fort impact économique et social. Les domaines prioritaires ciblés par cette opération comprennent les infrastructures, l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, l’énergie, l’agriculture et la transformation numérique.
L’objectif principal de cet emprunt est double : d’une part, renforcer la souveraineté financière du pays en finançant les politiques publiques sans recourir excessivement à l’endettement extérieur, et d’autre part, offrir aux citoyens sénégalais et à la diaspora une opportunité concrète de participer au financement du développement national, à travers un produit d’investissement sécurisé et rentable.
Du point de vue technique, l’emprunt propose une valeur nominale unitaire de 10 000 FCFA. Trois maturités sont prévues : 6,60 % sur 5 ans, 6,75 % sur 7 ans, et 6,95 % sur 10 ans. Les investisseurs auront donc le choix de la durée selon leur profil de placement et leur appétence au risque. Les détails relatifs au montant affecté à chaque tranche seront précisés ultérieurement.
Cette opération intervient après le succès de l’emprunt obligataire lancé en mars 2025, qui avait permis à l’État de mobiliser 405 milliards FCFA sur le marché financier régional. Le Trésor sénégalais confirme ainsi son engagement à diversifier ses sources de financement tout en consolidant la confiance des investisseurs dans la signature souveraine du Sénégal.
L’opération devrait également renforcer l’inclusion financière, en encourageant une épargne citoyenne tournée vers des investissements porteurs de croissance et d’emplois. Elle témoigne enfin de la volonté des autorités de privilégier les mécanismes innovants et participatifs dans la conduite des politiques publiques.