Habib Beye : son avenir au Red Star en question après la promotion en Ligue 2

La promotion du Red Star en Ligue 2 soulève des interrogations quant à l’avenir de son entraîneur, Habib Beye. En fin de contrat en juin prochain, le jeune technicien semble avoir pris une décision cruciale pour son futur.

Lors d’une récente intervention au Canal Football Club, l’ancien défenseur international a laissé entendre que sa décision était prise : “La décision est prise, on a besoin de se voir avec mes dirigeants.”

Ces propos laissent entrevoir des discussions à venir entre Habib Beye et la direction du club, ouvrant ainsi la porte à différentes possibilités quant à son avenir au sein du Red Star. Alors que le club francilien savoure sa promotion, la question de la continuité de Beye à la tête de l’équipe se pose naturellement.

Pourtant, cette incertitude est alimentée par les récentes déclarations de l’entraîneur lui-même. En effet, il avait précédemment évoqué la possibilité de ne pas pouvoir refuser une offre de l’Olympique de Marseille, club auquel il est étroitement lié de par son passé de joueur.

Cette situation met en lumière les choix délicats auxquels Habib Beye est confronté. D’un côté, la perspective de poursuivre l’aventure avec le Red Star et de continuer à bâtir quelque chose de solide dans un club qui lui est cher. De l’autre, la tentation d’évoluer dans un environnement plus prestigieux et de relever de nouveaux défis avec un club de renommée nationale comme l’OM.

L’avenir de Habib Beye au Red Star demeure donc incertain, mais les discussions prévues avec les dirigeants du club devraient éclaircir la situation dans les prochains jours. En attendant, les supporters restent en suspens, attendant de connaître la décision de celui qui a joué un rôle clé dans le récent succès du club.

Gestion financière chaotique à la Délégation générale à la promotion des pôles urbains : les conclusions alarmantes de la Cour des comptes

Un audit récent mené par la Cour des comptes sur la gestion financière de la Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose pour la période 2017-2020 a révélé des lacunes préoccupantes dans la mise en œuvre des projets d’investissement et une gestion peu efficace des ressources.

Selon le rapport de 2023, la Dgpu a rencontré d’importantes difficultés dans la réalisation de ses projets, avec des crédits d’investissement bien en deçà des prévisions. Entre 2017 et 2020, les projections de 123 milliards FCFA ont été en moyenne réalisées à seulement 19% pour les recettes et 14% pour les dépenses, avec une performance particulièrement faible en 2018 et 2019. Cette situation est aggravée par un démarrage laborieux des opérations d’aménagement du pôle de Lac Rose et une récupération insuffisante des recettes d’investissement en raison de promesses non tenues de transfert de fonds par l’État.

En ce qui concerne les dépenses, des retards dans les travaux de voirie entrepris par CSE et SOTRACOM ont été observés, ainsi que des problèmes liés à la libération des emprises et au raccordement des ouvrages aux infrastructures existantes. De plus, les dépenses de fonctionnement ont connu une augmentation alarmante de 61% entre 2017 et 2020, avec une part de dépenses de personnel passant de 49% à 68%.

Ces conclusions mettent en évidence des dysfonctionnements majeurs dans la gestion des ressources à la Délégation générale à la promotion des pôles urbains. La faible réalisation des projections de recettes et de dépenses, ainsi que les retards dans la réalisation des projets d’investissement, soulèvent des préoccupations quant à la capacité de l’organisation à mener à bien ses missions.

Il est impératif que des mesures correctives soient prises rapidement pour remédier à ces lacunes et garantir une gestion financière transparente et efficace. Cela pourrait inclure une révision des processus de planification et de suivi des projets, ainsi que des efforts pour renforcer la coordination avec les parties prenantes concernées. En outre, des actions doivent être entreprises pour réduire la dépendance excessive aux dépenses de fonctionnement et promouvoir une utilisation plus efficiente des ressources disponibles.

En conclusion, le rapport de la Cour des comptes souligne l’urgence d’une réforme profonde au sein de la Dgpu afin d’assurer une gestion financière responsable et de restaurer la confiance dans l’efficacité de l’organisation dans la réalisation de ses missions.

Des lacunes dans la promotion de l’égalité des genres dans l’éducation : le rapport alarmant de la Cour des comptes

Un récent rapport de la Cour des comptes a mis en lumière des lacunes significatives dans la gestion des fonds alloués à la promotion de l’égalité des genres dans le secteur de l’éducation. Entre 2012 et 2018, le Programme d’Amélioration, de la Qualité, de l’Équité et de la Transparence dans l’éducation et la formation (PAQUET/EF) a bénéficié de financements considérables, mais l’allocation spécifique des ressources pour la stratégie genre reste floue, selon le rapport.

L’éducation est un pilier fondamental du développement social et économique, et la promotion de l’égalité des genres dans ce domaine est cruciale pour assurer un avenir inclusif et équitable. Cependant, malgré les efforts déployés et les financements importants alloués au secteur de l’éducation, le rapport révèle que les ressources spécifiquement destinées à la stratégie genre ne sont pas clairement identifiées ni tracées.

Ce manque de transparence compromet la capacité à évaluer l’efficacité des initiatives visant à promouvoir l’égalité des genres dans l’éducation. De plus, la distribution des ressources ne prend pas systématiquement en compte les stratégies pour le genre, ce qui remet en question l’engagement réel des autorités à faire progresser cette cause.

Une autre préoccupation soulevée par le rapport est la dépendance excessive aux financements étrangers pour soutenir des initiatives spécifiques en faveur du genre. Bien que les partenariats internationaux puissent jouer un rôle important, ils ne doivent pas remplacer l’engagement financier et politique du gouvernement dans la promotion de l’égalité des genres.

Il est donc impératif que des mesures soient prises pour remédier à ces lacunes. Cela pourrait inclure une meilleure identification et traçabilité des fonds alloués à la stratégie genre, ainsi que le renforcement des mécanismes de coordination entre les acteurs impliqués. De plus, des programmes de sensibilisation et de formation doivent être mis en place pour promouvoir une culture organisationnelle axée sur l’égalité des genres dans tous les aspects de l’éducation et de la formation.

Le rapport de la Cour des comptes met en évidence la nécessité urgente d’une action concertée pour garantir une gestion transparente et efficace des ressources allouées à la promotion de l’égalité des genres dans l’éducation. L’avenir de nos sociétés dépend de la réalisation de progrès tangibles dans ce domaine crucial.

Sa Thiès rencontre les journalistes pour la promotion de son prochain combat contre Eumeu Sène

Sa Thiès, l’un des lutteurs les plus prometteurs de la scène sénégalaise, se prépare à affronter les journalistes sportifs lors d’une conférence de presse ce jeudi à 11 heures. L’événement, organisé à l’Olympique Club, vise à promouvoir sa prochaine sortie dans l’arène, qui promet d’être un affrontement épique.

Selon les informations rapportées par Record, cette conférence de presse est une étape cruciale dans la préparation du combat tant attendu qui opposera Sa Thiès, le petit frère de Balla Gaye 2 de l’écurie Double Less, à Eumeu Sène, chef de file de l’écurie Tay Shinger et ancien roi des arènes. L’affiche, officialisée en novembre dernier, est prévue pour le 5 mai prochain.

Ce combat revêt une signification particulière pour Sa Thiès, qui aura à cœur de venger son grand frère face à Eumeu Sène, qui lui a infligé deux défaites. La rivalité entre les deux camps promet d’ajouter une intensité supplémentaire à un affrontement déjà très attendu par les amateurs de lutte sénégalaise.

Outre la vengeance personnelle, Sa Thiès vise également à consolider sa position en tant que l’un des grands noms de la lutte sénégalaise. Son combat contre Eumeu Sène représente une opportunité pour lui de faire ses preuves sur la scène nationale et de conquérir la confiance de ses fans.

La conférence de presse de ce jeudi sera donc l’occasion pour Sa Thiès de partager ses impressions et ses attentes avant ce combat crucial. Les journalistes auront certainement de nombreuses questions à poser, et les fans seront impatients d’entendre ce que le lutteur a à dire alors qu’il se prépare à écrire un nouveau chapitre de son parcours dans l’arène.

Promotion de la Santé maternelle et infantile à Oussouye : Appel aux élus territoriaux et lancement de la semaine dédiée

Le préfet du département d’Oussouye, Maurice Latire Dione, a lancé un appel aux élus territoriaux pour qu’ils s’engagent activement dans la promotion de la santé maternelle et infantile. S’exprimant lors du lancement officiel de la semaine de la santé de la mère et de l’enfant à Oussouye, le chef de l’exécutif départemental a souligné l’importance de la participation de tous les segments de la société dans ce combat.

« La promotion de la santé de la mère et de l’enfant est un combat qui interpelle tous les segments de notre société. J’invite les élus territoriaux à davantage être aux côtés des structures de santé pour contribuer de façon effective à la promotion de la santé de la mère et de l’enfant et de la santé en général », a déclaré Maurice Latir Dione.

La semaine de la santé de la mère et de l’enfant, organisée par le district sanitaire d’Oussouye, a rassemblé des élus locaux, des acteurs de la santé, des femmes et des jeunes. Sous le thème « Les 1000 premiers jours de la vie : de la conception à 2 ans, une fenêtre d’opportunités à saisir », cette initiative vise à mettre en lumière les opportunités cruciales pour assurer le bien-être des enfants pendant leurs premiers deux ans de vie.

Le préfet d’Oussouye a souligné que cette semaine offre une occasion de sensibilisation et d’information, encourageant un investissement accru dans la lutte pour la santé maternelle et infantile. Il a également appelé à un changement d’habitudes et de postures, exhortant les populations à abandonner les croyances et pratiques préjudiciables à la santé de la mère et de l’enfant.

Maurice Latir Dione a salué la volonté politique manifeste de l’État du Sénégal en faveur de la promotion de la santé maternelle et infantile à travers diverses stratégies. L’objectif de cette semaine est de réduire la morbidité et la mortalité infantile, néonatale et juvénile.

Pour améliorer le bien-être des femmes et des enfants dans le département d’Oussouye, des initiatives telles que des journées de sensibilisation, de dépistage, et de consultations prénatales sont prévues par le district sanitaire d’Oussouye. Le Dr Cheikh Ndiaye, adjoint au médecin-chef du district sanitaire, a souligné l’importance de la communication avec les communautés et de l’utilisation précoce des services de santé reproductive pour promouvoir la croissance et réduire la mortalité maternelle et infantile.

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