Il faut immédiatement retirer la proposition de loi infrahumaine de Amadou Bâ de Pastef…

On a l’habitude d’entendre la fameuse expression «vouloir une chose et son contraire» ; c’est ce qui est caractéristique de Pastef, pris encore au piège de ses promesses mirobolantes et dont les «Var» hantent le sommeil. Le Pm Sonko et Cie veulent abroger la loi d’amnistie, déclarent-ils urbi et orbi, tout en voulant, en même temps, la modifier subtilement. A quelles fins ?

Pourquoi toute cette peine, au point d’avoir tout le Peuple sénégalais sur le dos ? Il est évident qu’il y a une motivation, et la mobilité de la sémantique, tel un car rapide, en est la preuve tangible. D’abrogation totale, on a parlé de rapporter la loi, puis d’abrogation partielle et enfin d’interprétation de la loi d’amnistie. D’aucuns d’ailleurs s’interrogent, et fort justement, sur cette prérogative du député à interpréter la loi. De ce que nous savons tous, le député vote la loi, contrôle l’action du gouvernement et évalue les politiques publiques, dimension nouvelle introduite par le Président Macky Sall. Le ver est dans le fruit. S’arroger une prérogative qu’on n’a pas, voilà donc subtilement le jeu auquel se livre «Goebbels», surnom donné par Abou Diallo, détenu de luxe, défenseur invétéré de la République, à Amadou Bâ de Pastef, un faire-valoir indirect, un objet politique prêt à entrer piètrement dans l’histoire. Que chaque acteur de la vie publique, chaque journaliste, chroniqueur, bref, que chaque homme de média (pour l’amour du ciel), ne serait-ce que cette fois-ci, lise la loi, et qu’on arrête de se baser ou de la commenter à partir des «on a dit» ; on se rendra clairement compte que cette loi est claire comme de l’eau de roche et sa rédaction ne souffre d’aucune ambiguïté. De plus, cette loi, dans sa forme comme dans son fond, porte l’empreinte d’experts, de juristes chevronnés ; elle est donc parfaitement parfaite. Person­ne ne discute de sa forme, ni de son fond. Ce n’est pas donc à de petits «duputés», sous la houlette de Goebbels, de la compléter ou d’en préciser un quelconque champ d’application. Si vraiment, comme le dit le Pm Sonko, Pastef est contre la loi d’amnistie, pourquoi diable vouloir l’interpréter, la modifier ? On doit plutôt prendre cette loi, avec tout son contenu, et la jeter à la poubelle ! Le Président Macky Sall est donc plus courageux que les tenants actuels du pouvoir, Sonko et Ngund, lui qui avait, contre la volonté de son camp à l’époque, fait voter l’amnistie en l’assumant totalement, malgré toutes les critiques qui suivirent. Mais qu’à cela ne tienne, il a réussi par cette mesure, à créer toutes les conditions favorables à une élection apaisée, crédible et transparente, ce qui a valu aux détenus Sonko et Bassirou D. Faye de quitter la prison pour le Palais, sans goutte de sang versée, fait inédit dans l’histoire du Sénégal. Et l’histoire se répéta, les vaincus félicitèrent les vainqueurs et le lendemain, le Peuple reprit allègrement le chemin du boulot, avec les millions de «radios kankan» et de commentaires. Si vraiment le Pm Sonko et Cie veulent abroger la loi sur l’amnistie, alors qu’ils prennent leur courage à deux mains et fassent comme le Président Macky Sall ! Mais en fait, depuis qu’ils goûtent aux grâces infinies du pouvoir, du gâteau offert par le Président Macky Sall, Sonko et Cie (je ne crois même pas que le Président Bassirou Diomaye soit d’accord pour l’abrogation, lui qui est confortablement installé, qui a tellement voyagé au point que l’avion est, paraît-il, en panne), ne veulent plus s’exposer et exposer leurs partisans qui affirment, de façon étonnante d’ailleurs, les rôles joués par les uns et les autres, lors des événements intervenus entre février 2021 et février 2024. La police n’a même plus besoin d’enquête, puisque chaque acteur avoue ses crimes, le rôle joué et l’argent mobilisé pour réduire le Sénégal à néant durant cette période. L’aveu est la mère des preuves dit-on ! La peur de la situation ante plane telle une épée de Damoclès au-dessus des deux têtes de l’Exécutif, et de leurs ramifications dans toute l’Administration, qu’ils alimentent grandement à chaque Conseil des ministres de profils non conformes aux postes. Voilà pourquoi on a vite rangé aux calendes grecques, les appels à candidatures. Evidem­ment, abroger totalement l’amnistie risque de détruire à jamais Pastef, puisque le parti sera exterminé partout au Sénégal. Voilà le risque que ne veut pas prendre le Pm Sonko ! Mais qui n’a pas compris ? Sur cette affaire, même le fou a compris la manœuvre désespérée à laquelle se livre le député Amadou Bâ de Pastef, envoyé par tout le «clergé de Pastef» très inquiet par la complexité jamais attendue sur l’affaire de l’amnistie, une vraie patate chaude qu’on ne sait vraiment comment gérer. Pastef est entre le marteau impossible de la promesse et l’enclume d’une disparition du parti en cas d’abrogation totale. Et le Peuple très averti observe, prêt à châtier !

Pourquoi avoir rejeté la proposition du député TAS au motif fallacieux qu’elle engendre des dépenses supplémentaires ? Comment est-ce que cette abrogation, qui ne nécessite que le vote des députés, peut-elle engendrer une dépense supplémentaire ? Tout comme la proposition de loi de Goebbels ne peut engendrer non plus de dépenses supplémentaires ! Ils refusent la proposition de TAS au même motif qu’ils devraient refuser celle de Amadou Bâ de Pastef ! Mais on a tout compris. Des fables racontées par des coquins à des crétins, pour reprendre le mot de Voltaire. Il faut que le Pm Sonko et Cie interrogent, pendant qu’il est temps, leur rapport à la loi et à l’Etat ! C’est le lieu de demander où sont passés les 200 intellectuels, les «vrais alku intellectuels», qui refusent depuis un an, peut-être par honte et déception, de tremper leur plume pour dire halte aux dérives et sauver le pays ?

Si le Sénégal était la vraie raison de leurs interminables sorties contre le pouvoir de Macky Sall, alors, le Sénégal est suffisamment lapidé, et le corps couvert de sang appelle ses fils et ses «intellectuels». Mais si c’est le Président Macky Sall qui était la raison principale de vos prises de position partisanes, on peut comprendre aisément votre silence lâche et coupable. Des intellectuels alimentairement saisissables ! Quelle honte !

Après 5 milliards puisés des comptes publics pour dédommager les militants de Pastef sans que la Justice ne soit impliquée, en mettant de côté toutes les autres victimes sénégalaises, les édifices, les marchands, les particuliers, les Fds, cette proposition de loi est une alerte triple XXX de ce que sera et fera cette abrogation partielle, si jamais elle passe à l’Assemblée.

Que restera-il alors des supposés coupables, sinon que les Forces de défense et de sécurité et ceux qui sont pointés du doigt directement par le Pm Sonko, comme Jérôme Ban­diaky et des responsables de l’Apr ? Que personne ne s’attende à une justice impartiale dans ce contexte. Ce sera du Nuremberg à la sénégalaise.

Par cette proposition de loi, ce qui reste de l’image du pays et de son rayonnement sera annihilé à jamais, le pays sera en lambeaux et l’environnement économique, déjà défavorable, va se détériorer irrémédiablement. Le pays va s’arrêter par des procès à n’en plus finir, des convocations tous azimuts, des allers et retours sans cesse au tribunal, des familles dispersées, pour 2 ans, au bas mot. Et le comble, c’est que rien ne garantit, au regard de la façon dont le Pm Sonko parle de la Justice, un procès équitable et juste.

Cette loi de Pastef est dangereuse, sape la stabilité et la cohésion nationale que nous tentons de retrouver difficilement depuis 2024. Elle sape l’unité nationale, détruit les fondements de l’Etat et inaugure des précédents dangereux qui vont poursuivre le Sénégal pour toujours. Elle ouvre l’impunité à jamais pour des criminels qui peuvent avoir droit de vie et de mort sur les Sénégalais et s’en tirer allègrement par simple évocation de motivation politique. De qui se moque-t-on ?

Cette proposition de loi de Amadou Bâ de Pastef est à retirer immédiatement, et que le gouvernement se prononce clairement sur l’abrogation de la loi d’amnistie.

J’appelle les représentants du Peuple sénégalais, les députés, épris de justice et de paix, à rejeter totalement cette proposition dangereuse pour le pays. Le Peuple regarde et écoute chacun d’eux. Soyez des députés du Sénégal.
Vive le Sénégal ! Son tirailleur !

Inspecteur Cheikh NDIAYE
Pdt Mouvement «Debout pour la République-Dpr»
Responsable politique
Grand-Yoff

Rejet de la proposition de loi de Thierno Alassane Sall : le Bureau de l’Assemblée invoque une non-conformité budgétaire

Le Bureau de l’Assemblée nationale a rejeté la proposition de loi déposée par Thierno Alassane Sall visant à abroger la loi d’amnistie. Selon Ismaila Diallo, premier vice-président de l’Assemblée, le texte ne respecte pas les exigences constitutionnelles et réglementaires en matière budgétaire.

D’après M. Diallo, l’article 82 de la Constitution et l’article 60 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale imposent que toute proposition de loi ayant un impact financier – soit une diminution des ressources de l’État, soit une augmentation des dépenses – soit accompagnée de mesures de compensation. Or, le texte de Thierno Alassane Sall ne prévoit aucun mécanisme permettant de compenser ces effets budgétaires.

Le Bureau de l’Assemblée a également souligné l’absence d’une étude d’impact budgétaire, élément essentiel pour évaluer la viabilité d’un projet législatif. « La faisabilité économique et financière est un critère incontournable. Sans cette analyse approfondie, une proposition de loi ne peut être débattue », a insisté M. Diallo.

Ce rejet met en lumière la rigueur requise dans l’élaboration des textes législatifs. « Déposer une proposition de loi ne doit pas se limiter à une déclaration d’intention politique. Il est impératif d’anticiper les conséquences budgétaires et de proposer des solutions viables », a ajouté le premier vice-président de l’Assemblée.

Face à cette décision, Thierno Alassane Sall et ses partisans devront revoir leur approche s’ils souhaitent soumettre une nouvelle version de leur texte conforme aux exigences du Parlement. Cette affaire souligne l’importance du respect des procédures institutionnelles et du sérieux requis pour espérer voir aboutir une initiative législative.

Rejet de sa proposition de loi sur l’amnistie : Thierno Alassane Sall dénonce une « magouille » du régime de PASTEF

La décision du Bureau de l’Assemblée nationale de déclarer irrecevable la proposition de loi visant à abroger l’amnistie de 2024 a provoqué l’ire de Thierno Alassane Sall. Dans un communiqué au ton virulent, le leader du parti République des Valeurs/Réewum Ngor accuse le régime de PASTEF d’avoir orchestré une « magouille » pour empêcher l’examen de son texte. Selon lui, l’argument d’irrecevabilité avancé par le Bureau, fondé sur l’impact budgétaire de la mesure, est une justification « absurde et fallacieuse ».

L’opposant dénonce une instrumentalisation de l’article 82 de la Constitution, qui empêche l’adoption de toute proposition de loi entraînant une charge financière supplémentaire sans recettes compensatrices. Pour lui, ce raisonnement est biaisé, car l’État alloue déjà un budget au fonctionnement de la justice. Il estime que cet obstacle législatif est une manœuvre pour empêcher la remise en cause de la loi d’amnistie, adoptée dans un contexte de crise politique.

« PASTEF s’agrippe au coût financier pour refuser que justice soit rendue et que toute la lumière soit faite », s’indigne Thierno Alassane Sall, dénonçant une volonté d’éviter tout examen judiciaire des crimes commis lors des manifestations politiques de ces dernières années.

Le député va plus loin en assimilant cette décision à une forme de « banditisme d’État ». Il compare cette situation à une hypothétique abrogation de la peine de mort qui, selon la même logique, pourrait être rejetée sous prétexte qu’elle générerait des coûts supplémentaires liés à l’incarcération des condamnés.

« C’est l’usage le plus absurde du principe d’irrecevabilité financière jamais vu », fustige-t-il. Il affirme que sa proposition de loi était accompagnée d’une note détaillée prouvant l’absence d’impact budgétaire, validée par le Secrétariat de l’Assemblée nationale.

Face à ce rejet qu’il qualifie de manœuvre politique, Thierno Alassane Sall ne compte pas en rester là. Il annonce une conférence de presse ce jeudi, au cours de laquelle il promet de faire « de nouvelles révélations » sur les coulisses de cette décision.

Assemblée nationale : le bureau rejette la proposition de loi abrogeant la loi d’amnistie de Thierno Alassane Sall

Le Bureau de l’Assemblée nationale a rejeté, ce mercredi 26 février 2025, la proposition de loi déposée par le député de l’opposition Thierno Alassane Sall visant à abroger la loi d’amnistie adoptée en décembre 2024. Cette décision repose principalement sur des arguments juridiques et budgétaires, le Bureau invoquant le non-respect des exigences constitutionnelles en matière de gestion des finances publiques.

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Ismaïla Diallo, a expliqué que la proposition de loi ne satisfait pas aux conditions prévues par l’article 82 de la Constitution et l’article 60 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale (RNI). Selon ces textes, toute initiative parlementaire susceptible d’affecter les finances publiques – soit en diminuant les ressources de l’État, soit en augmentant ses dépenses – doit impérativement être assortie de mesures de compensation financière. Or, selon le Bureau de l’Assemblée, la proposition de Thierno Alassane Sall ne prévoit aucun mécanisme garantissant l’équilibre budgétaire.

« Il est impératif que chaque proposition de loi ayant une incidence financière soit accompagnée d’un dispositif permettant de compenser toute perte de revenus ou augmentation des charges pour l’État. En l’absence d’une telle disposition, le texte devient irrecevable d’un point de vue juridique », a précisé Ismaïla Diallo lors d’un point de presse.

En plus du non-respect des exigences constitutionnelles, le Bureau de l’Assemblée nationale a également relevé un autre manquement majeur : l’absence d’une étude d’impact budgétaire. Une telle analyse est pourtant essentielle pour mesurer les implications économiques et financières d’une réforme législative.

« Une analyse approfondie est indispensable avant d’introduire une modification aussi significative du cadre législatif », a insisté Ismaïla Diallo. Selon lui, une telle étude aurait permis d’évaluer les conséquences de l’abrogation de la loi d’amnistie, notamment en matière de poursuites judiciaires, de réparations financières et de stabilité institutionnelle.

Le rejet de cette proposition de loi constitue un revers pour Thierno Alassane Sall et l’ensemble de l’opposition sénégalaise, qui avaient fait de l’abrogation de la loi d’amnistie un enjeu majeur. Cette loi, adoptée en décembre 2024, avait permis d’effacer les condamnations de plusieurs personnalités politiques impliquées dans des affaires judiciaires. Pour ses détracteurs, elle représentait une atteinte à l’État de droit et une manière de soustraire certains acteurs de la justice.

Dès le dépôt de sa proposition de loi, Thierno Alassane Sall avait souligné la nécessité d’annuler cette amnistie, arguant qu’elle constituait un obstacle à la lutte contre la corruption et à la transparence démocratique. Son rejet sans débat à l’Assemblée nationale réduit considérablement les chances de voir cette loi remise en cause dans un futur proche.

Face à ce blocage institutionnel, l’opposition sénégalaise pourrait désormais chercher d’autres voies pour remettre la question de l’amnistie sur la table. Parmi les options possibles, un recours devant le Conseil constitutionnel pourrait être envisagé, bien que la jurisprudence en la matière rende cette démarche incertaine.

D’autres figures de l’opposition appellent à une mobilisation citoyenne pour faire pression sur les autorités et exiger l’abrogation de la loi d’amnistie. Cependant, dans un contexte politique tendu, cette stratégie pourrait se heurter à des limites, notamment en raison du contrôle du pouvoir législatif par la majorité présidentielle.

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