Manifestation à Ngor : Les Habitants Protestent contre l’Incursion Présumée de Blaise Compaoré sur leurs Terres

Une vague de colère a secoué les rues de la commune de Ngor ce mardi, alors que des résidents ont exprimé leur mécontentement en brandissant des pancartes et en arborant des brassards rouges. La cible de leur indignation ? L’ancien président burkinabé, Blaise Compaoré, rapporte Le Témoin.

Selon le journal, les manifestants accusent Blaise Compaoré de chercher à s’approprier un terrain situé dans la localité, sur lequel ils envisagent d’implanter des projets. Mamadou Ndiaye, président du collectif « Ngor Debout » à l’origine du mouvement de protestation, a déclaré : « En tant qu’autochtones, nous revendiquons ces terres. Celui qui est en face de nous, c’est le président Blaise Compaoré du Burkina Faso. Nous n’accepterons pas qu’un chef d’État ou toute autre personne vienne prendre nos terres. »

Cette manifestation témoigne d’une profonde préoccupation parmi les habitants de Ngor, qui voient dans cette prétendue appropriation foncière une menace pour leurs intérêts et leur patrimoine local. La réaction vigoureuse des résidents souligne l’importance des enjeux liés à la propriété foncière et à la préservation des droits des communautés locales.

Il reste à voir comment cette affaire évoluera et si les revendications des manifestants seront prises en compte par les autorités compétentes. En attendant, cette mobilisation souligne l’importance de la vigilance et de la défense des intérêts locaux face à toute menace potentielle d’appropriation foncière.

Les Commerçants du Marché de Patte D’oie Protestent contre la Construction d’un Supermarché

Les commerçants du marché de Patte D’oie sont très mécontents et ont exprimé leur colère face à la presse ce mardi. La source de leur mécontentement est la construction d’un supermarché dans cette zone, une décision qui a pris les commerçants par surprise et suscité de vives inquiétudes quant à l’avenir de leurs activités.

Au début, les commerçants avaient été informés qu’une banque serait construite dans cet espace. Cependant, ils ont rapidement découvert que ce n’était pas le cas et qu’un supermarché était prévu à la place. Une commerçante, responsable au marché de Patte D’oie, a déclaré : « La construction d’un supermarché ne nous arrange pas du tout. Nous travaillons dans ce marché avec nos enfants. Nous ne pouvons pas les laisser partir en mer alors qu’ils gagnent leur vie ici. »

Les commerçants sont particulièrement préoccupés par l’impact que cette nouvelle construction pourrait avoir sur leurs moyens de subsistance et sur l’avenir de leurs familles. Ils craignent que l’arrivée d’un supermarché ne réduise leur clientèle et ne mette en péril leurs activités commerciales.

Face à cette situation, les commerçants ont décidé d’alerter l’ancienne maire de la commune de Patte D’oie, Maïmouna Dièye, qui est maintenant ministre. « Nous l’avions interpellée sur cette situation, mais elle n’a pas encore réagi », ont-ils déclaré.

Les commerçants lancent un appel urgent à l’attention des autorités compétentes pour qu’elles prennent des mesures afin de protéger leurs intérêts et de garantir la pérennité de leurs activités commerciales. Ils espèrent que leur message sera entendu avant qu’il ne soit trop tard et que des actions concrètes seront prises pour résoudre ce problème.

La situation au marché de Patte D’oie met en lumière les défis auxquels sont confrontés les petits commerçants face aux grands projets de développement urbain. Il est crucial que les autorités locales et nationales prennent en compte les préoccupations et les intérêts des commerçants locaux et travaillent en collaboration avec eux pour trouver des solutions équitables et durables qui bénéficient à tous.

Violentes Confrontations à Ngodiba : Les Jeunes Protestent contre les Factures d’Eau

Ce après-midi, la paisible localité de Ngodiba, située dans le département de Kaffrine, a été le théâtre de violents affrontements entre les jeunes résidents et les gendarmes. Les troubles ont éclaté à la suite de la saisine des compteurs d’eau par des représentants de Flexeau, le délégataire de service public chargé de l’approvisionnement en eau potable dans les zones rurales.

L’équipe de Flexeau tentait de fermer les branchements des habitations où des factures impayées avaient été constatées. Cependant, cette initiative a provoqué la colère des jeunes de Ngodiba, qui ont attaqué les représentants de Flexeau ainsi que les gendarmes accompagnant l’équipe, en lançant des projectiles.

En réponse, les forces de l’ordre ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule et rétablir l’ordre.

Ces affrontements ne sont pas une nouveauté dans la région. Avant même la construction du nouveau forage à Ngodiba, les tensions entre les jeunes et les autorités étaient déjà palpables. À plusieurs reprises, des échauffourées ont éclaté en raison du refus de certains habitants de payer les factures d’eau jugées trop élevées, ainsi que des plaintes concernant la qualité et la gestion du service de Flexeau.

Malgré les appels du khalife général de Ngodiba à l’occasion de l’inauguration du nouveau forage, exhortant les habitants à régler leurs factures à temps, la situation reste tendue. Les montants des factures impayées s’accumulent, mais les résidents persistent à refuser de payer en raison du coût jugé excessif du service.

La situation à Ngodiba soulève des préoccupations quant à l’accès à l’eau potable et à la gestion des services publics dans les zones rurales du Sénégal, mettant en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les communautés locales en matière d’approvisionnement en eau.

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