Ligue des champions: l’heure de vérité pour le PSG face au Borussia Dortmund

Pour rejoindre Wembley et la finale de Ligue des champions, le Paris Saint-Germain va devoir renverser la situation mardi 7 mai face à Dortmund au Parc des Princes, après la défaite du match aller (1-0).

« On est sûr qu’on va remonter ce score et qu’on va se qualifier pour la finale », assure Kylian Mbappé, l’attaquant vedette du Paris Saint-Germain. Et d’ajouter : « Il y a beaucoup de pression, c’est normal parce qu’il y a une place en finale de Ligue des champions, ce qui n’est pas négligeable. D’autant plus quand on connaît le passif du club dans la compétition. »

Aidé par un tableau ouvert depuis les huitièmes de finale, le PSG a retrouvé en demi-finale aller un club qu’il a maîtrisé en phase de poule (2-0; 1-1). Mais contre les Parisiens, les joueurs de Dortmund ont eu plus de détermination pour forcer leur destin.

Trouver des solutions en défense

Avec Lucas Hernandez forfait après une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche et qui sera éloigné des terrains de longs mois, Nuno Mendes en dedans physiquement, l’entraîneur du PSG Luis Enrique va devoir trouver des solutions en défense pour espérer de nouveau retourner la situation. Après s’être blessé sur le but de Dortmund à l’aller, Hernandez a été remplacé mercredi par le Brésilien Lucas Beraldo, apprécié par son entraîneur pour ses passes qui cassent les lignes. Mais, à 20 ans, il découvre les matches de ces hauteurs vertigineuses. Or, pour se qualifier en finale de Ligue des champions à Wembley, la défense parisienne devra obligatoirement être solide.

Pour contrôler le jeu en profondeur de Dortmund, mal maîtrisé à l’aller à l’image du but de Niclas Füllkrug, Luis Enrique devra choisir entre le jeune Brésilien ou le Portugais Danilo Pereira, 32 ans.

Lors du match aller, les Parisiens n’ont pas mis assez d’intensité. Ils ont perdu trop de duels, comme Nuno Mendes et Bradley Barcola, qui ont paru émoussés ou inhibés. Sans compter le milieu Warren Zaïre-Emery, moins impressionnant depuis plusieurs semaines, qui arrive trop peu à se projeter. Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé ont trop peu pesé.

« Les joueurs ne sont pas des robots ou des machines. On a manqué d’intensité face à une atmosphère contre nous. On n’a pas été incisifs. Je n’ai rien à reprocher à l’état d’esprit de mes joueurs en seconde période. Cela n’a rien à voir avec la tactique, on a manqué de chance pour marquer », avait indiqué Luis Enrique à l’issue de la première manche.

Marquinhos est confiant

Le capitaine parisien Marquinhos a assuré que le PSG était « confiant », « prêt émotionnellement » et qu’il pouvait « faire mieux ». « Après le match, on s’est dit qu’on pouvait faire mieux et le coach a cadré cela et nous a montré la stratégie », a déclaré le défenseur brésilien, qui sera aligné en charnière aux côtés de Danilo ou de Lucas Beraldo en raison du forfait de Lucas Hernandez. Selon le capitaine de 29 ans, qui jouera sa 3e demi-finale de C1 avec Paris, Dortmund « est un grand adversaire » et mardi « le match va être très dur », mais « ce n’est pas maintenant qu’on va tout changer ».

Les hommes de Luis Enrique devront à tout prix l’emporter, d’au moins un but pour jouer la prolongation et plus s’ils veulent décrocher une qualification sans passer par des tirs au but, quatre ans après la finale perdue (1-0) à Lisbonne contre le Bayern Munich, à l’époque du Covid-19. 

Le PSG s’incline à Dortmund mais garde l’espoir de rallier la finale

Frustré mais encore en vie: le Paris SG s’est incliné mercredi à Dortmund (1-0) après avoir frôlé plusieurs fois l’égalisation en match aller de sa demi-finale de Ligue des champions, et devra être plus tueur au match retour pour se qualifier pour la finale à Wembley.

Le PSG tient toujours son destin entre ses mains puisqu’il recevra son adversaire du soir mardi prochain au Parc des Princes. Avec à la clé un billet pour une finale très convoitée, face soit au Real Madrid, soit au Bayern Munich.

« On va aller chercher cette finale, on n’a plus rien à perdre », a déclaré l’entraîneur Luis Enrique. « Rien n’est fini », a abondé le capitaine Marquinhos.

L’avenir dira si le PSG doit nourrir des regrets sur les deux poteaux, presque rentrants, qu’il tapa à la 51e minute d’un match bouillant.

Les Parisiens étaient alors menés 1-0 après un but de Niklas Füllkrug lors du premier acte (36), et avaient décidé de mettre la pression sur leurs adversaires dès le retour du vestiaire.

Kylian Mbappé tenta sa « spéciale », penchant son corps pour fouetter le ballon mais trouva le montant de Grigor Kobel. L’instant d’après, une frappe d’Achraf Hakimi connut le même sort.

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Le public en fusion du Signal Iduna Park poussa un rugissement de plaisir, sans doute conscient que ce genre de coups du destin départage les confrontations les plus serrées dans la reine des compétitions de club.

Ce double poteau, « c’est dur, c’est dur, mais on est forts mentalement, on est restés dans le match », a confié Marquinhos.

Le PSG a eu un coup de moins bien mais est parvenu à repartir de l’avant en se procurant plusieurs autres occasions, notamment par Fabian Ruiz qui manqua le cadre de la tête – pas forcément sa spécialité – par deux fois.

Et Dembélé a retrouvé son inefficacité proverbiale, après deux buts et un pénalty contre Barcelone au tour précédent. L’international français a en particulier raté sa frappe trop envolée au point de pénalty sur une offrande de Hakimi (80).

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C’est dans cette deuxième mi-temps que le match ouvert prédit par l’entraîneur parisien Luis Enrique prit forme. Car Dortmund a aussi frôlé l’extase, quand Füllkrug eut deux occasions de faire le break.

Il a mal couché son grand gabarit pour faire autre chose qu’envoyer en tribune sa reprise d’un centre de Jadon Sancho (60), puis six minutes plus tard a raté une tête, seul, sur un coup franc indirect.

Marquinhos, de retour en grande forme après une première moitié de saison moyenne, sauva les siens sur un de ses fameux tacles rageurs devant Julian Brandt (83).

« On a une petite avance, rien de plus, rien de moins. On va aller là-bas pour gagner, même si on sait qu’un match nul peut nous suffire », a commenté après la rencontre l’entraîneur de Dortmund, Edin Terzic.

La première mi-temps donna la prime aux défenses, bien en place.

Les flèches de l’attaque parisienne Kylian Mbappé, Bradley Barcola et Ousmane Dembélé ont eu le plus grand mal à s’exprimer face à une défense du BvB formant un deuxième « Mur jaune ».

Derrière Matts Hummels et ses coéquipiers, le vrai « Mur jaune », dans la plus grande tribune debout d’Europe (25.000 personnes), a semblé cimenter comme jamais la cohésion d’une équipe déterminée à jouer les trouble-fêtes dans les désirs d’un titre inédit pour le PSG.

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Ainsi les frappes lointaines d’Ousmane Dembélé (11, 12) ou les dribbles inoffensifs de Bradley Barcola traduisirent une certaine impuissance. Kylian Mbappé, lui, a réussi un joli slalom, avant de se rendre compte qu’il avait encore deux murailles devant lui (17).

Le Borussia a glacé les Parisiens en pratiquant une incision chirurgicale dans son arrière-garde plutôt en place jusque-là. Nico Schlotterbeck trouvait une passe millimétrée pour trouver en profondeur Niklas Fullkrug qui ajusta Gianluigi Donnarumma d’un plat du pied sécurisé.

Le portier, parfois trop tendre dans certains matches de C1, ne pouvait pas se reprocher grand chose et avait même fait le travail par deux fois devant Sabitzer (14, 44).

Le PSG, qui aurait bien signé pour le même résultat qu’en phase de poule en décembre dans le même stade (1-1), devra espérer que son gardien soit moins mis à contribution au Parc la semaine prochaine. Et que ses attaquants fassent enfin mouche.

Le PSG à l’assaut du « Mur jaune » de Dortmund pour rallier la finale

« Bénie soit la pression »: le Paris SG de Luis Enrique se lance à l’assaut du « Mur jaune » mercredi pour la manche aller de sa demi-finale de Ligue des champions contre le Borussia Dortmund (21h00), avec en ligne de mire la finale à Wembley.

Pour préparer le match, l’entraîneur espagnol s’est appliqué, comme lors des tours précédents, à désamorcer la pression et le stress qui ont tant pénalisé le club au cours des années précédentes en Ligue des champions.

« Il ne faut pas voir la pression comme une menace », « bénie soit la pression », a-t-il professé mardi en conférence de presse au Signal Iduna Park de Dortmund. Avant de demander à ses joueurs de profiter: « Nous arrivons au moment parfait de la saison. »

Ce « moment parfait », c’est la perspective d’un historique triplé championnat-Coupe de France-C1. Le premier est acquis et si la Coupe est un objectif de la saison (le PSG affrontera Lyon en finale le 25 mai), c’est surtout le titre européen, encore jamais remporté, qui focalise l’attention du club, de ses fans et de sa star Kylian Mbappé.

Le Français veut partir en beauté du club cet été et, avec cette compétition et l’Euro-2024, parfaire sa saison en vue du Ballon d’Or.

La C1 paraît d’autant plus envisageable cette année que le PSG est dans une excellente dynamique et qu’il a réussi à profiter d’un tableau ouvert depuis les huitièmes de finale: la Real Sociedad puis le FC Barcelone, qui n’est plus le Barça d’il y a quelques années. 

Ultime faveur du destin: cette confrontation contre le Borussia Dortmund, actuel 5e de Bundesliga, que le PSG a maîtrisé en phase de groupe au début de sa campagne européenne (2-0 en septembre au Parc des Princes; 1-1 au retour en décembre) comme il l’avait fait en huitièmes de finale en 2020 (2-0,2-1).

Luis Enrique se targue aussi d’une amélioration de son équipe « dans tous les aspects », et notamment celui de la gestion émotionnelle, capitale pour soulever la coupe aux grandes oreilles. « On a pu surmonter des infériorités numériques (comme à Marseille le 31 mars), revenir à la dernière minute (comme contre Le Havre samedi dernier)… mais la ligne de séparation entre la victoire et la défaite dans cette compétition est très fine. »

En résumé, « mon équipe est courageuse », a-t-il salué, se référant aussi à la qualification acquise à Barcelone le 16 avril (4-1 après avoir perdu 3-2 au Parc).

Autre point positif par rapport aux précédentes années: la liste de l’infirmerie est bien courte, hormis les absences longue durée de Presnel Kimpembe et de Sergio Rico.

Alors que Luis Enrique devrait aligner la même équipe que lors du quart de finale retour contre le FC Barcelone, des doutes subsistent concernant le latéral gauche Nuno Mendes, qui a été préservé ces dernières semaines.     

Si celui qui sera face à la vitesse de Karim Adeyemi ou de Jadon Sancho n’est pas à 100%, le Brésilien Lucas Beraldo ou Lucas Hernandez pourraient le suppléer. 

Le coach espagnol du PSG peut donc compter sur la forme de quasi l’ensemble de ses joueurs, qui disent s’entendre sur et en dehors des terrains, comme rarement auparavant dans la capitale.

Le dernier entraînement avant le match, mardi soir au stade, a été encore l’occasion d’exercices ponctués de rires et d’accolades.

« On est davantage une équipe. On a eu plus de temps pour travailler. Nous nous connaissons bien. On a ajouté beaucoup de joueurs et maintenant nous sommes une famille », a glissé mardi l’avant-centre portugais Gonçalo Ramos.

Selon lui, le PSG, qui sera soutenu par quelques 4.000 supporters, « a fait un très bon travail cette saison, nous sommes prêts ». « Les joueurs savent ce qu’ils ont à faire », alors qu’ils seront confrontés au « Mur jaune » et ses 25.000 fans dans un Signal Iduna Park où 81.365 spectateurs au total sont attendus.

Si les dirigeants parisiens n’ont pas fait officiellement de la Ligue des champions leur « obsession », voir la finale à Wembley leur échapper serait forcément une déception face au BVB du vétéran défenseur Mats Hummels (35 ans), largement à la portée du PSG. 

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Rüdiger plaisante sur une potentielle finale de Ligue des champions entre le Real Madrid et le PSG

Dans une récente interview accordée à la chaîne YouTube Le Media Carré, le défenseur central du Real Madrid, Antonio Rüdiger, a abordé avec humour l’éventualité d’une confrontation avec le Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions.

Interrogé sur la manière dont il ferait face à la menace de Kylian Mbappé, l’international allemand a répondu avec une touche de taquinerie : « Si on affronte Kylian Mbappé et le PSG en finale, nous allons les battre. S’il me dribble en finale, je l’explose. »

Cette déclaration, teintée d’humour et de détermination, illustre l’attitude confiante de Rüdiger envers son équipe et sa capacité à relever les défis qui se présentent. Tout en reconnaissant le talent exceptionnel de Mbappé, il affirme sa détermination à le contrer sur le terrain.

Rüdiger a également partagé ses réflexions sur les spéculations entourant un éventuel transfert de Mbappé au Real Madrid. Bien qu’il reste prudent en soulignant que rien n’est encore officiel, il est ouvert à cette possibilité et estime que le Real Madrid serait une destination appropriée pour un joueur de la qualité de Mbappé.

« Est-ce que c’est un bon choix que Mbappé aille au Real ? Qui a dit qu’il venait ? Ce n’est pas officiel. Les meilleurs joueurs ont toujours joué au Real, donc oui, ça fonctionnerait bien », a déclaré Rüdiger.

Ces commentaires de Rüdiger offrent un aperçu de l’ambiance détendue mais compétitive qui règne au sein du Real Madrid, ainsi que de la manière dont les joueurs abordent les défis à venir, même lorsqu’ils incluent des adversaires de calibre mondial comme Mbappé et le PSG.

Demi-finale de la Ligue des champions : Dortmund vs PSG, au-delà du football

La demi-finale tant attendue de la Ligue des champions entre le Borussia Dortmund et le Paris Saint-Germain suscite un intérêt particulier, non seulement sur le plan sportif, mais également sur le plan politique et idéologique. Pour certains fans allemands, cet affrontement dépasse les simples enjeux sportifs, reflétant des valeurs et des perceptions divergentes entre les deux clubs.

Les supporters du Borussia Dortmund expriment un fort désir de vaincre le PSG, qu’ils perçoivent comme un club aux valeurs peu respectables. Ils critiquent notamment la politique de recrutement du PSG, qu’ils estiment axée sur l’achat de stars à prix exorbitant, financé par le Qatar. Pour ces supporters, le PSG incarne l’image du « nouveau riche » du football européen, en opposition aux valeurs traditionnelles et à l’indépendance des clubs allemands.

La tension entre les deux clubs ne se limite pas au terrain, mais s’étend également aux tribunes et aux questions financières. Les supporters de Dortmund ont critiqué les tarifs élevés des billets au Parc des Princes lors du match de phase de groupes, et des médias allemands ont rapporté que le PSG aurait réduit le nombre de places disponibles pour les supporters visiteurs lors du match retour à Paris.

Cette opposition entre Dortmund et le PSG revêt donc une dimension politique, mettant en lumière les différences de valeurs et d’approches entre les deux clubs. En Allemagne, où les supporters attachent une grande importance à l’indépendance des clubs et sont souvent hostiles aux investisseurs privés, le Qatar et d’autres investisseurs étrangers sont perçus avec méfiance.

Les dirigeants du Borussia Dortmund ont également exprimé leurs préoccupations concernant le rôle croissant des États et des investisseurs privés dans le football, soulignant les défis posés par des clubs tels que le PSG et Newcastle, propriétés de gouvernements étrangers ou de grandes entreprises. Cette dimension politique ajoute un élément supplémentaire à l’affrontement entre Dortmund et le PSG, faisant de cette demi-finale un événement à la fois sportif et symbolique.

Kylian Mbappé : Nouveau Record de Buts sous le Maillot du PSG

L’attaquant prodige du Paris Saint-Germain, Kylian Mbappé, continue d’écrire son histoire avec le club de la capitale. Avec son doublé lors de la récente victoire contre Lorient (4-1), Mbappé a établi un nouveau record personnel en inscrivant 43 buts dans toutes les compétitions cette saison, dépassant ainsi son précédent record de 42 buts établi lors de la saison 2020-2021.

Ces chiffres sont d’autant plus impressionnants lorsque l’on considère les défis auxquels Mbappé a été confronté cette saison, avec une préparation estivale perturbée et un temps de jeu morcelé ces derniers mois. Malgré cela, le capitaine de l’équipe de France a su maintenir un niveau de performance exceptionnel.

Voici le décompte des buts de Mbappé en club depuis son arrivée au Paris Saint-Germain en 2017 :

  • 2023-2024 : 43 buts (PSG)
  • 2022-2023 : 41 buts (PSG)
  • 2021-2022 : 39 buts (PSG)
  • 2020-2021 : 42 buts (PSG)
  • 2019-2020 : 30 buts (PSG)
  • 2018-2019 : 39 buts (PSG)
  • 2017-2018 : 21 buts (PSG)

Ces statistiques témoignent de la remarquable constance de Mbappé devant le but depuis ses débuts professionnels. Avec encore de nombreuses années devant lui, il est indéniable que le jeune attaquant continuera de marquer l’histoire du football français et européen.

Kylian Mbappé : Un Départ du PSG vers le Real Madrid Facilité par un Sacrifice Financier

Kylian Mbappé se prépare à tourner une nouvelle page de sa carrière en signant au Real Madrid, mais ce transfert ne se fait pas sans concessions financières de sa part.

Alors qu’il dispute ses derniers matchs sous le maillot du Paris Saint-Germain, Mbappé avait déjà laissé entendre qu’il était en pourparlers avec le président Florentino Perez du Real Madrid. Dans une déclaration en janvier dernier, il avait évoqué un accord entre lui et le président du PSG pour garantir une transition harmonieuse. Les détails de cet accord commencent à se dévoiler.

Ramon Alvarez de Mon, un journaliste bien informé, révèle que Mbappé a fait un geste financier significatif pour faciliter son départ du PSG vers le Real Madrid. En effet, le joueur aurait accepté de renoncer à une prime de renouvellement de contrat de 89,6 millions d’euros ainsi qu’à une partie de son salaire, représentant un montant de 38,2 millions d’euros. Ce sacrifice financier totalise ainsi 127,8 millions d’euros.

Cette décision, bien que surprenante pour certains, témoigne de la volonté de Mbappé de quitter le PSG de manière respectueuse et sans tension. Il aurait pu choisir de partir librement à la fin de son contrat, mais a préféré honorer son engagement envers le club et éviter tout conflit. Ce geste est d’autant plus remarquable que Mbappé aurait pu bénéficier de ces sommes considérables en prolongeant son contrat avec le PSG.

Cette révélation met en lumière la détermination de Mbappé à rejoindre le Real Madrid tout en préservant son image et ses relations avec le Paris Saint-Germain. Son départ du club de la capitale française s’annonce ainsi plus fluide et respectueux grâce à ce sacrifice financier.

Aliou Cissé : L’Homme, Le Football, Le PSG

Aliou Cissé, entraîneur de l’équipe nationale de football du Sénégal, est bien plus qu’un simple technicien du football. Son histoire avec ce sport qu’il chérit tant remonte à loin, imprégnée de passion, de détermination et de sacrifices.

Lors d’une récente activité organisée par l’Academy Paris Saint-Germain (PSG) Sénégal en collaboration avec Premium YASSIR, Aliou Cissé s’est plongé dans ses souvenirs, revenant sur son parcours marqué par son passage au sein du prestigieux club français, le Paris Saint-Germain.

« Le football nécessite beaucoup de travail, beaucoup de sacrifices », souligne-t-il. Pendant ses années de formation, Aliou Cissé a dû faire des choix et des renoncements, sacrifiant sa jeunesse pour se consacrer pleinement à sa carrière de footballeur. Mais ces sacrifices n’ont pas été vains. Son passage au PSG lui a offert une expérience inestimable, forgée dans le feu de la compétition et de la pression constante.

« Le PSG est un grand club. J’ai fréquenté toutes sortes de clubs. Jouer dans les grands clubs comme le PSG m’a permis sur le plan mental, de la préparation des matches d’être prêt », partage-t-il. La pression et l’ambiance exigeante du club parisien ont contribué à forger sa détermination et son mental, des qualités qui l’ont accompagné tout au long de sa carrière.

Mais pour Aliou Cissé, le football est bien plus qu’un simple jeu. C’est une passion, une vocation, une voie qui demande engagement et dévouement. « Le football n’aime pas être qu’il soit allié avec autre chose. Le football est très jaloux », insiste-t-il. Il rappelle aux jeunes joueurs l’importance du sacrifice et du dévouement nécessaires pour atteindre le sommet.

Pendant l’événement, Aliou Cissé a également eu l’occasion de partager son expérience avec les jeunes pensionnaires de l’Academy PSG, prodiguant des conseils et des encouragements. En tant qu’ambassadeur de l’événement, il a symbolisé le lien entre le passé glorieux du PSG et l’avenir prometteur des jeunes talents sénégalais.

Ainsi, la longue et belle histoire d’Aliou Cissé avec le football continue d’inspirer et de motiver la nouvelle génération, rappelant à chacun que la réussite ne vient pas sans effort, mais que chaque sacrifice est un pas de plus vers la réalisation de ses rêves.

Le PSG écrase Lyon et se rapproche du titre

Sur la lancée de son exploit à Barcelone, et sans Kylian Mbappé laissé sur le banc, le Paris SG a écrasé Lyon (4-1) dimanche pour clôturer la 30e journée de Ligue 1, se rapprochant du titre qu’il pourrait décrocher dès mercredi après son match à Lorient.

Avec 66 points, les Parisiens trônent au-dessus de leurs dauphins monégasques (55) et de Brest (53). Ils seront champions s’ils gagnent à Lorient mercredi en match en retard de la 29e journée (19h00) et si Monaco ne les imite pas deux heures plus tard contre Lille. Lyon (41 points) doit pour sa part céder la 7e place à Rennes, vainqueur de Nantes samedi.

Dimanche soir, pour l’une des affiches emblématiques du championnat, le PSG n’a laissé s’installer aucun suspense face à une équipe qui, pourtant, fait une excellente seconde partie de saison et venait d’enchaîner 10 victoires sur ses 13 derniers matches toutes compétitions confondues.

Et ce, sans Kylian Mbappé, dont le temps de jeu est raboté par Luis Enrique en Ligue 1 depuis qu’il a annoncé son départ cet été aux dirigeants du club. La superstar a été placée sur le banc, une situation impensable avant cette saison mais désormais banale.

Paris a frappé fort d’entrée, obligeant l’expérimenté milieu lyonnais Nemanja Matic à tromper son propre gardien en coupant un centre de Marco Asensio (3e).

Trois minutes plus tard seulement, le défenseur brésilien Lucas Beraldo doublait la mise sur corner.

Après les dangereux raids de Warren Zaïre-Emery (15) et Bradley Barcola (18), Paris prit le grand large avec une tête rageuse de Gonçalo Ramos reprenant un centre au cordeau d’Achraf Hakimi (32).

Les Lyonnais ont eu le mérite de ne pas abdiquer et Gianluigi Donnarumma a dû s’employer pour détourner une frappe de Rayan Cherki (8) puis d’Alexandre Lacazette (24). Et les Rhodaniens sont parvenus à réduire le score par Ernest Nuamah qui a contourné le mur parisien pour décocher une belle frappe à ras de terre de l’extérieur de la surface (37).

Deux minutes plus tard, la recrue de l’été dernier a touché le poteau sur une frappe dans une position similaire.

Mais cinq jours après sa victoire marquante à Barcelone pour se qualifier en demi-finales de Ligue des champions, le PSG a dégagé une impression de grande confiance – à défaut d’étanchéité derrière.

Et il a continué de dérouler sa domination, concrétisée par un nouveau but de Gonçalo Ramos avant la mi-temps, sur un contre initié par un exploit individuel de Vitinha (42).

Après la pause, le rythme du match est retombé. Maxence Caqueret aurait pu exposer à nouveau les failles de la défense parisienne mais, à bout portant, tira sur Donnarumma (63).

Et Danilo s’est interposé avec autorité sur une nouvelle frappe lointaine (76).

Peu soucieux de voir les Lyonnais revenir, Luis Enrique a largement fait tourner, dans l’optique de ménager un groupe qui va enchaîner deux autres matches de Ligue 1 (Lorient et Le Havre) avant la manche aller de sa demi-finale de Ligue des champions contre Dortmund, le 1er mai.

L’un des autres objectifs de la saison du PSG, la Coupe de France, sera l’occasion d’une revanche pour les Lyonnais, lors de la finale le 25 mai.

afp

Les errances qui ont coûté cher au PSG contre Barcelone

Le PSG a perdu son premier bras de fer contre Barcelone (3-2), mercredi en quart de finale de la Ligue des champions: pour renverser la vapeur en Catalogne, il faudra remédier aux errances dans des aspects clés du jeu, et espérer une réaction de Mbappé et Donnarumma, leaders décevants.

La défense a craqué

La charnière centrale Lucas Hernandez – Lucas Beraldo est passée à côté de sa première mi-temps, forçant Luis Enrique à intervertir la position du premier avec Marquinhos, initialement placé en latéral droit.

Le Français et Beraldo ont été régulièrement pris de vitesse et dans la profondeur. Les deux hommes ont par exemple été mystifiés par le centre de l’extérieur du pied de Lamine Yamal pour Robert Lewandowski, qui a obligé Gianluigi Donnarumma à intervenir, mal: le ballon a été repoussé directement sur Raphinha qui ne s’est pas fait prier pour ouvrir le score (37).

« Ils ont réussi à nous mettre en difficulté avec ce changement de timing de jeu vers l’avant vers Lewandowski et en contrôlant le jeu en milieu de terrain », a commenté Marquinhos.

« Les deux buts que l’on prend à la fin ce sont des buts qu’il faut éviter, surtout dans des moments où nous sommes bien », a ajouté le capitaine. Selon Lucas Hernandez, le second but barcelonais, celui de Raphinha lancé dans la profondeur par Pedri, « ce sont des ajustements techniques et tactiques qu’il faut améliorer ».

Donnarumma, trop fébrile

Etincelant en Ligue 1, le portier parisien a raté son match, manquant quatre sorties, dont l’une a nécessité un sauvetage sur sa ligne de Nuno Mendes (20). Une autre à peine esquissée a coûté le troisième but d’Andreas Christensen (77).

L’Italien, qui enchaînait pourtant les bons matches en 2024, a dégagé mercredi moins de confiance que son vis-à-vis Ter Stegen. 

Comme souvent depuis son arrivée à Paris, il n’a pas été déterminant au moment clé de la saison, ne réalisant aucun arrêt décisif. Pire, il a été encore trop imparfait dans son jeu au pied, provoquant notamment le second but par une relance directement dans les pieds adverses. 

Mbappé, lame émoussée

La superstar avait assuré qu’il ne se « cacherait pas » pour les « grands matches », mais Mbappé a raté son rendez-vous. Même s’il a tenté et s’est montré altruiste, il a  manqué de tranchant et n’a jamais déstabilisé la défense catalane, bien pris par Jules Koundé et Ronald Araújo. Le but d’Ousmane Dembélé (48) vient indirectement d’un de ses centres à ras de terre, mais il n’est pas impliqué sur le vaste mouvement parisien qui amène le but de Vitinha (51). Il a vu deux de ses frappes contrées (12, 90+2).

« Mbappé ? Je ne veux pas parler d’un joueur individuellement », a réagi le coach. Il faudra que la star française élève son niveau à Barcelone pour ne pas vivre son dernier match de C1 sous les couleurs parisiennes.

Un mental défaillant

Luis Enrique réfute l’idée que ses joueurs aient failli mentalement ou mal géré leurs émotions : « Quand on concède un but et qu’on joue à domicile, ça fait douter, mais il faut s’habituer à ça, c’est banal ». Une manière de défendre ses hommes, qui ont semblé une nouvelle fois fébriles, même dans les moments forts du PSG, qui a pris le deuxième but contre le cours du jeu, après avoir renversé le Barça en trois minutes. 

La leçon de Xavi à Luis Enrique

Le coach parisien avait défié son ancien partenaire en affirmant qu’il incarnait mieux l’esprit de jeu du Barça. Sur le terrain, c’est Xavi qui est sorti vainqueur du duel tactique. D’abord en donnant consigne à son équipe de lever le ballon pour inquiéter l’arrière-garde parisienne, fébrile en la matière. Deux des trois buts en sont la résultante.

Ensuite, parce que Luis Enrique a raté sa composition de départ, énième innovation de la saison, sans Warren Zaïre-Emery et avec Marco Asensio au milieu et Lee Kang-In en faux 9. Les joueurs ont semblé manquer de repères dans l’animation offensive. Au point que Luis Enrique a rectifié le tir dès la mi-temps en faisant rentrer Bradley Barcola à la place d’Asensio.

« J’accepte les critiques que la défaite implique », a déclaré Luis Enrique.

afp

Solidarité des Joueurs du PSG et du FC Barcelone après des Commentaires Racistes

Après le quart de finale aller de la Ligue des Champions remporté par le FC Barcelone contre le Paris Saint-Germain (3-2), une déclaration de solidarité a émergé entre les joueurs des deux équipes. Ils ont refusé de répondre aux questions de la chaîne Movistar, exprimant ainsi leur soutien à Lamine Yamal, victime de commentaires racistes d’un ancien joueur devenu consultant.

Lors de l’émission précédant le match, German ‘Mono’ Burgos, ancien gardien de but et ancien adjoint de Diego Simeone à l’Atletico Madrid, a tenu des propos déplacés et racistes envers Lamine Yamal, une pépite de seulement 16 ans.

« Si cela ne fonctionne pas pour lui (dans le football), il pourrait se retrouver à un feu rouge », a lancé Burgos en voyant Yamal jongler pendant l’échauffement, accompagnant ses paroles de rires déplacés.

En réaction à ces commentaires inacceptables, les joueurs du Barça et du PSG ont uni leurs voix en refusant de répondre aux questions de Movistar après le match. Cette action collective vise à dénoncer fermement les propos racistes et à exprimer leur solidarité envers Yamal.

Dans un communiqué publié après l’incident, la chaîne Movistar a présenté des excuses publiques à Lamine Yamal et condamné tout type de discrimination. Elle a également annoncé qu’elle prendrait des mesures appropriées pour éviter que de tels événements ne se reproduisent à l’avenir, sans préciser les sanctions à l’encontre de German Burgos. Cette réaction collective des joueurs et la condamnation publique des commentaires racistes soulignent l’importance de la lutte contre le racisme dans le sport et la société en général.

Le PSG subit une défaite amère contre le Barça en Ligue des Champions

Dans un match rempli de rebondissements, le Paris Saint-Germain (PSG) a été vaincu par le FC Barcelone lors du quart de finale aller de la Ligue des Champions, dans une rencontre qui a tenu les spectateurs en haleine jusqu’au coup de sifflet final.

Le PSG est entré dans le match avec détermination, mais le contrôle initial du ballon et les premières offensives n’ont pas suffi à empêcher le Barça de prendre les devants. Malgré une pression initiale, c’est finalement Raphinha qui a ouvert le score pour Barcelone à la 37e minute, profitant des lacunes défensives des Parisiens.

Pourtant, le PSG a montré sa force de caractère en seconde période, renversant temporairement la situation avec deux buts rapides signés Ousmane Dembélé et Vitinha. Ces moments d’euphorie ont cependant été de courte durée, car le Barça est parvenu à égaliser grâce à un superbe but de Raphinha et à prendre l’avantage avec un but d’Andreas Christensen sur corner.

Le jeune joueur du PSG, Lucas Beraldo, a été mis à rude épreuve face à l’expérience de Robert Lewandowski, montrant des signes de fébrilité dans sa défense qui ont coûté cher à l’équipe. Malgré une intervention salvatrice, il a été impliqué dans les deux buts concédés, mettant en lumière les défis défensifs auxquels le PSG a été confronté tout au long du match.

Cette défaite laisse le PSG dans une position délicate avant le match retour à Barcelone, où ils devront réaliser un exploit pour inverser la tendance et espérer se qualifier pour les demi-finales de la Ligue des Champions. Une tâche difficile attend les Parisiens, mais ils devront puiser dans leur résilience pour relever ce défi et poursuivre leur parcours dans la compétition européenne la plus prestigieuse.

Le PSG retrouve son rival barcelonais sous la menace terroriste

Le Paris SG ouvre mercredi à 21H00 un nouveau chapitre de sa rivalité électrique avec Barcelone, un classique depuis la « remontada » de 2017, en accueillant le match aller de son quart de finale de Ligue des champions dans un contexte sécuritaire tendu par la menace terroriste.

En effet, la sécurité a été « considérablement » renforcée à Paris, a annoncé mardi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, après des menaces du groupe jihadiste Etat islamique visant les quarts de finale de cette compétition, quelques semaines après les attentats de Moscou et à 100 jours des JO.

« La sécurité est importante (…) mais on doit se concentrer sur ce qu’on doit faire, jouer au foot », a déclaré mardi le défenseur parisien Danilo Pereira.

Jouer au foot, le PSG commence à le faire plutôt bien cette saison, après les interrogations liées à l’ouverture d’une nouvelle ère postérieure au départ de Neymar et Messi, et à l’arrivée sur le banc de Luis Enrique.

Toujours en course en Ligue des champions où une finale n’est pas impensable dans un tableau ouvert, qualifiés pour la finale de Coupe de France, promis à un nouveau titre en Ligue 1, les Parisiens se sentent pousser des ailes. Et la double confrontation (retour le 16 avril à Barcelone) contre l’ennemi intime catalan est de nature à exciter les passions des joueurs et des supporters.

Mais aussi de l’entraîneur du PSG Luis Enrique, dont le Barça est le club de coeur – il y a été joueur de 1996 à 2004 puis entraîneur de 2015 à 2017. « Je suis un +socio culer+ (NDRL: du Barça) jusqu’à ma mort », même si désormais « ma maison et mon coeur sont à Paris », a-t-il confessé.

C’est en 2017 lors de sa dernière saison à cornaquer la « MSN » (Messi, Suarez, Neymar) qu’un soir de mars resté fameux, Barcelone renversa (6-1) un PSG qui se croyait à l’abri après sa large victoire trois semaines plus tôt (4-0).

« Un match spécial » 

La « remontada » a été un séisme dans le foot européen et a connu plusieurs répliques qui ont deux fois concerné le PSG contre d’autres clubs (Manchester United en 2019, Real Madrid en 2022). Elle a tendu les relations entre le club de la capitale et le FC Barcelone.

Depuis, le PSG s’est vengé, mais sans public, en période de pandémie en 2021 (4-1, 1-1). Surtout, il a ravi au Barça ses deux plus grandes stars, Neymar en 2017 puis Messi en 2021, des départs qui ont endommagé durablement l’aura du club catalan.

L’été dernier, Paris lui a même chipé Ousmane Dembélé pour les 50 millions d’euros de sa clause libératoire, une somme plutôt faible aux regards des standards de mercato. D’autant que Dembélé cartonne cette saison: s’il n’a marqué qu’un petit but, loin des 39 buts de la superstar Kylian Mbappé, il est le dynamiteur de son équipe, et Luis Enrique l’adore.

Le technicien aime bien aussi Xavi, son homologue sur le banc du « Barça », pour l’avoir côtoyé en tant que joueur et dirigé comme entraîneur. Mais il l’a tancé mardi quand on lui a demandé qui, entre eux deux, incarnait le mieux l’identité de jeu catalane: « Sans aucun doute, moi. C’est mon avis. La possession du ballon, les buts, la pression, les titres, les trophées. Je représente le mieux le Barça même si d’autres pensent différemment. »

Informé de cette surprenante sortie, Xavi a botté en touche avec un grand sourire: « Vous connaissez Luis Enrique, il est comme ça, on a une bonne relation personnelle, j’ai beaucoup de respect pour lui, c’est l’un des meilleurs coaches du monde, et il a une belle équipe ».

Sur le terrain non plus, « ce ne sera pas une bataille entre Luis Enrique et moi, mais PSG contre Barcelone », a-t-il ajouté.

La confrontation s’annonce serrée et électrique. « Il y a eu beaucoup de transferts, il y a eu beaucoup de matches entre les deux clubs. Tout ça, ça donne de l’excitation », témoigne Danilo. « C’est un match spécial car les deux clubs sont de niveau mondial. Personne ne veut perdre ce match, ni nous, ni les dirigeants ».

Barcola de retour face au Barça, le groupe du PSG au complet

Bradley Barcola, blessé lors de la dernière trêve internationale avec l’équipe de France Espoirs, fait son retour dans le groupe du Paris Saint-Germain qui affrontera le FC Barcelone ce mercredi soir au Parc des Princes.

Décisif et auteur d’un joli but lors du huitième de finale aller de la Ligue des Champions contre la Real Sociedad, Bradley Barcola aura son mot à dire ce soir au Parc des Princes, face au FC Barcelone.

Blessé musculairement lors de la dernière trêve internationale avec les Bleuets, le jeune Parisien fera bien partie du groupe du PSG pour ce quart de finale aller de la plus grande des compétitions européennes.

Luis Enrique disposera d’un groupe au complet pour ce choc face à son ancien club. 

Le PSG prend sa revanche sur Nice et file en demi-finale

Le Paris Saint-Germain, emmené par Kylian Mbappé capitaine et buteur, s’est qualifié mercredi pour les demi-finales de la Coupe de France, qu’il n’a plus gagnée depuis 2021, en éliminant Nice (3-1), qui s’enfonce dans la crise.

Le PSG n’a plus gagné la Coupe de France depuis 2021, et remporter de nouveau la compétition est un des objectifs clairement affichés cette saison par le club. Pour cela, il restera encore deux matches à gagner dont la demi-finale contre Rennes au Parc.

Les hommes de Luis Enrique, qui ont maîtrisé les Niçois les trente premières minutes avant d’être plus brouillons et discrets, ont pris leur revanche sur les Aiglons.

En début de saison, les Niçois s’étaient imposés au Parc des princes (3-2), la dernière défaite du Paris SG en L1. Une revanche aussi en Coupe de France: en 2022 les Niçois avaient éliminé aux tirs au but le PSG en 8e de finale de la compétition.

Cette fois, les Azuréens n’ont pas résisté et enchainent ainsi leur 6e match sans victoire, la dernière victoire remonte au 8e de finale remporté contre Montpellier début février (4-1). 

En début de match, les Parisiens n’ont rien laissé aux Niçois, complètement passifs, pendant les trente premières minutes. Ils ont mis le pied sur le ballon, ont tout contrôlé et ont parfaitement pressé quand les Aiglons le récupéraient. 

C’est d’ailleurs grâce à une récupération de Warren Zaïre-Emery que Kylian Mbappé, titulaire sur le côté gauche et capitaine, a ouvert le score (1-0, 14e) après un superbe une-deux avec Fabian Ruiz. 

Bien en jambes après avoir été laissé sur le banc dimanche contre Reims en L1, Mbappé, qui a inscrit son 7e but en Coupe de France cette saison en quatre matches, a touché le poteau (25e), tout proche du doublé. Le Portugais Gonçalo Ramos a manqué plusieurs fois devant le but (5e, 24e, 58e).

Lucas Beraldo buteur 

A l’inverse de Fabian Ruiz (2-0, 33e), qui a parfaitement profité d’une grosse erreur du gardien niçois Marcin Bulka, passif à l’image de ses coéquipiers.

Tout semblait plier et puis Nice, inexistant jusque-là, s’est réveillé à mesure que Paris s’est éteint. 

Trois minutes après, les joueurs de Francesco Farioli, battus dans tous les compartiments du jeu à ce moment-là, sont revenus au score, après une percée de Jérémie Boga, que Warren Zaïre-Emery, latéral droit mercredi, n’a pas su stopper.

Dans la surface, Gaétan Laborde a récupéré un ballon renvoyé et a parfaitement ajusté Donnarumma (2-1, 37e). Les Niçois, métamorphosés par le but, ont été tout proches d’égaliser (45+1, 55e, 90+6). 

A l’image du match nul dimanche contre Reims (2-2), la défense parisienne a été encore trop fébrile et trop facilement prise, en raison notamment au placement hybride de Warren Zaïre-Emery, qu’il n’a pas semblé encore maitriser. De l’autre côté, dans le couloir gauche, Nuno Mendes, qui revient d’une longue blessure, a montré toutes ses qualités offensives et sa vitesse. 

Tout comme Bradley Barcola, rentré pour le dernier quart d’heure, 

Recadrés par Luis Enrique, toujours bavard sur sa ligne de touche, les Parisiens ont davantage maitrisé après la mi-temps, mais c’est sur corner qu’ils se sont donné de l’air, grâce à Lucas Beraldo, seul au second poteau et qui a inscrit son premier but avec le PSG (3-1, 60e).

Avec cette victoire, le PSG continue sa série d’invincibilité, invaincu lors de ses 23 derniers matches toutes compétitions confondues (16 victoires, 7 nuls). Le 3 avril, le club parisien accueillera encore au Parc le Stade rennais, tandis que l’OL recevra la veille Valenciennes (L2) à Lyon. 

afp

CLAUSS, OM, TEL, MBAPPÉ, PSG, BAYERN : LES 6 INFOS MERCATO DE VENDREDI

Mathys Tel veut rester au Bayern Munich mais souhaite des garanties, Jean-Louis Gasset revient sur le cas brûlant de Jonathan Clauss à l’OM, dont le comportement est actuemment mis en cause, Hakan Calhanoglu, milieu de terrain de l’Inter Milan, a confirmé avoir reçu des offres saoudiennes lors des derniers mercatos, Aulas parle de Mbappé… Voici notre bulletin mercato du vendredi 23 février 2024.

TEL VEUT DES GARANTIES…

Mathys Tel va-t-il rester au Bayern Munich ? Alors que le club bavarois devra se trouver un nouvel entraîneur pour la saison prochaine, ce choix pourrait être décisif pour l’avenir du joueur, qui souhaite rester… mais réclame des garanties de temps de jeu. Selon Fabrizio Romano, son départ aurait été quasi certain si Thomas Tuchel serait resté sur le banc. Le Bayern a récemment annoncé le depart de son coach en fin de saison.

 ET DE LIGT AUSSI

On reste à Munich. Toujours d’après le journaliste italien, Matthijs de Ligt est lui aussi dans l’attente de comprendre qui sera le futur entraîneur du Bayern. « Il veut jouer plus et ce n’est pas simple avec Tuchel (…) Le PSG était intéressé en janvier« , précise-t-il, évoquant également un intérêt de plusieurs clubs de Premier League.

GASSET LIVRE SUR SON SENTIMENT SUR LE DOSSIER CLAUSS

Premier réussie pour Jean-Louis Gasset sur le banc de l’OM. Dans un Vélodrome en fusion, le club olympien a battu le shakhtar Dontesk(3-1), jeudi soir, en barrage retour de la Ligue Europe, se qualifiant ainsi pour les 8es de finale. En marge de la rencontre, le technicien marseillais est revenu sur le cas de Jonathan Clauss, pointé publiquement du doigt par ses dirigeants pour son comportement. « Jonathan Clauss est un joueur de l’effectif que je connais. J’ai parlé avec lui, je lui ai dit que j’étais là pour quatre mois, que j’avais une mission et qu’on allait la finir ensemble. Tout ce qui s’est passé avant, je ne suis pas au courant« , a affirmé l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire au micro de Canal +.

CALHANOGLU A EU DES OFFRES EN ARABIE SAOUDITE

Interrogé au micro de DAZN, Hakan Calhanoglu, milieu de terrain de l’Inter Milan, a confirmé avoir reçu des offres saoudiennes lors des derniers mercatos. « C’est vrai, a-t-il avoué. Mais j’aime l’Inter, et j’ai dit à mes dirigeants que je voulais rester ici. Ce club a quelque chose de différent pour moi. »

DECO REVIENT SUR LA COLÈRE DE DE JONG

Alors que Frenkie De Jong a récemment évoqué des « fake news » concernant les rumeurs sur son possible départ du Barça, Deco, le directeur sportif du club catalan, a indiqué qu’il « comprenait » son joueur. « Il est humain, a confié le dirigeant. Il y a beaucoup de fake news autour de nous, il voulait juste mettre les choses au clair. Je le vois heureux au Barça, c’est un top joueur de très haut niveau. »

AULAS DONNE SON AVIS SUR LE DÉPART DE MBAPPÉ

Interrogé par nos confrères de RMC Sport, Jean-Michel Aulas, vice-président de la Fédération française de football, est revenu sur le départ de Kylian Mbappé du PSG en fin de saison. « Le départ de Kylian, c’est plus affectif, je dirais, que dans la concrétisation d’accords commerciaux sur les droits TV, a-t-il confié. Kylian, c’est effectivement une époque, mais il est resté sept ans au PSG, c’est magnifique. Moi-même, dans la meilleure période de l’OL où on a été champions tous les ans – et on l’a été sept fois successivement – jamais aucun joueur n’est resté sept années. Et c’était souvent des joueurs internationaux. C’est affectivement… Mais Kylian reste en équipe de France. »

Eurosport

LIGUE 1 I 22E JOURNÉE : LE PSG S’IMPOSE À NANTES, KYLIAN MBAPPÉ BUTEUR EN SORTIE DE BANC

Le Paris Saint-Germain a fini par faire sauter le verrou nantais. Gêné par le bloc compact des Canaris pendant plus d’une mi-temps, le champion de France en titre, remanié comme contre Lille, a trouvé la clé grâce à Lucas Hernandez puis Kylian Mbappé, buteur sur penalty alors qu’il était remplaçant au coup d’envoi. Le club francilien compte 14 points d’avance sur la 2e place.

La belle semaine du PSG se termine par une victoire sur la pelouse du FC Nances, dans le cadre de la 22e journée de Ligue 1. Les Parisiens, qui ont buté pendant une mi-temps sur la défense à trois imaginée par Jocelyn Gourvennec, ont fini par faire la différence grâce à des buts signés Lucas Hernandez et Kylian Mbappé (2-0). Remplaçant au coup d’envoi, l’attaquant a eu droit à une standing ovation pour ce dernier passage par la Beaujoire. Malgré le turnover opéré par Luis Enrique, le PSG enchaîne et prend 14 points d’avance sur Nice au classement. L’affaire est parfaite.

Rendez-vous compte : pour la deuxième journée de Ligue 1 de suite, Kylian Mbappé a démarré sur le banc. Un énième choix fort de Luis Enrique, qui a procédé à plusieurs changements dans le onze de départ par rapport à l’équipe qui s’est imposée face à la Real Sociedad en Ligue des champions, mercredi soir (2-0). Cela n’a pas empêché Mbappé de valider le succès de son équipe, en obtenant et en transformant un penalty en deuxième période, quelques minutes après son entrée en jeu à la place de Marco Asensio (0-2, 78e). Tout sourire sur le banc, il a pourtant vu son équipe être sans solution jusqu’à l’heure de jeu.

NANTES N’A PAS DÉMÉRITÉ

Le FC Nantes, avec sa défense à trois, a posé de sérieux problèmes au PSG dans cette partie. Avant la pause, hormis un centre-tir de Bradley Barcola qui aurait pu faire mouche (10e), le club de la capitale a peiné à se montrer dangereux. Luis Enrique a fait une première modification importante en remplaçant Barcola, justement, par Gonçalo Ramos, une manière de densifier l’axe face à un bloc bien en place. Il a quand même fallu un petit coup de pouce du destin pour ouvrir le score, puisque la frappe de Lucas Hernandez a été déviée par Moussa Sissoko (0-1, 60e). Dommage pour les Canaris, qui ont eu su donner quelques frayeurs aux Parisiens.

Les joueurs de Jocelyn Gourvennec auraient même pu rentrer aux vestiaires avec un but d’avance, sans une intervention déterminante d’Hernandez sur Douglas Augusto (45e), un arrêt de Gianluigi Donnarumma puis un sacrifice de Marquinhos dans la foulée (45e+2) et une position de hors-jeu qui a annulé un but de Nicolas Pallois (45e+3). Lors du second acte, le gardien du PSG a dû sortir le bleu de chauffe, notamment sur une frappe des 35 mètres de Pallois, décidément (54e), un tir dans un angle fermé de Mostafa Mohamed (70e) et une tentative de Pedro Chirivella déviée sur son poteau (80e). Nantes n’a clairement pas démérité dans cette partie.

À l’arrivée, ce cinquième succès de rang, doublé d’un dix-huitième match sans défaite, toutes compétitions confondues, ne risque pas de dissuader Luis Enrique d’arrêter de duper les observateurs du football avec sa gestion parfois compliquée à saisir. Pour le moment, elle lui donne amplement raison, même si la manière n’est pas toujours au rendez-vous. Les Parisiens sont en train de répondre présents dans cette période cruciale, et le coach espagnol se permet de concerner tout le monde. Et de mettre Mbappé sur le banc, donc.

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LIGUE DES CHAMPIONS – PSG-REAL SOCIEDAD – « ÇA N’A JAMAIS ÉTÉ TRACÉ D’AVANCE » : AUX ORIGINES DE LA COMÈTE BRADLEY BARCOLA

Bradley Barcola sera probablement titulaire aux côtés de Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé pour affronter la Real Sociedad mercredi soir. Si son arrivée dans la capitale et le prix de son transfert avaient questionné, le voici titulaire indiscutable. A l’image de son histoire : celle d’un gamin jamais annoncé comme un « crack » mais toujours prêt. Portrait, grâce à ceux qui l’ont côtoyé.

Ousmane Dembélé, Kylian Mbappé, Bradley Barcola. Il ne faut jamais jurer de rien avec Luis Enrique, mais voilà à quoi ressemblera très probablement le trio d’attaque du PSG pour affronter la Real Sociedad en huitièmes de finale aller de Ligue des champions, mercredi soir (21h). Le premier a été recruté pour ces moments, le deuxième est l’atout numéro 1 du club francilien. Le troisième, lui, partait de plus loin à son arrivée en toute fin de mercato estival. Mais en cinq mois et demi, l’ailier formé à Lyon a déjà fait son trou dans la capitale, s’imposant aux yeux de son coach espagnol comme à ceux d’un Parc des Princes qui en a déjà fait l’un de ses chouchous. Une adaptation à l’image de son explosion, fulgurante, à 21 ans. Randal Kolo Muani ou Gonçalo Ramos n’ont qu’à patienter sur le banc.

Vu sous cet angle, le récit semble presque banal. Des jeunes toujours plus précoces, toujours plus talentueux, s’imposent régulièrement dans les plus grands clubs européens après avoir sauté les étapes durant toute leur formation. Mais le parcours de Bradley Barcola n’a rien à voir avec tout cela. Parce que son destin n’a jamais été tout tracé. Parce que personne ne l’a jamais mis sur un piédestal, ni vendu comme le crack de demain. Parce qu’il a constamment dû faire plus que les autres.

L’histoire de Barcola est d’abord celle d’un gamin toujours dans les pattes de son frère Malcolm – gardien passé par l’OL – lors de ses entraînements à l’AS Buers Villeurbanne. Bradley imite son aîné de trois ans et s’impose, une fois n’est pas coutume, comme une évidence. Mehdi Ghazel, son entraîneur en U7 et U8, se souvient : « Il était vraiment au-dessus. Ce qui est impressionnant, c’est qu’il avait les mêmes facultés qu’à l’heure actuelle : très rapide, très bon dans des petits espaces, à éliminer en un contre un, à finir. Les gens voyaient un garçon tout petit dribbler tout le monde, aller super vite, c’est ce qui choquait un peu tout le monde ».

Dès le début de sa saison en U8, la maman du jeune Bradley n’est plus seule à l’observer de près, elle qui filme tous ses matches. Le voilà qui tape dans l’œil des recruteurs lyonnais et, rapidement, son départ à l’OL en fin de saison est acté. Du classique, jusqu’ici, pour un joueur ayant percé dans l’élite.

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LE DIFFICILE CAP DE LA FORMATION : « IL N’ÉTAIT PAS DANS LES TOPS JOUEURS »

A 8 ans, Barcola rejoint donc le grand Lyon. Le cadre n’est plus le même. Le niveau non plus, naturellement. L’attraction principale de Villeurbanne se retrouve noyée dans la masse, au point que son passage dans la catégorie au-dessus se fait parfois de justesse. « Ça n’a pas été un garçon qui était précoce », rembobine Jean-François Vulliez, qui l’a suivi durant toute sa pré-formation, puis en tant que directeur du centre de formation.

« Ça n’a jamais été un parcours facile, tracé d’avance. Il n’a jamais été surclassé. Il n’était pas dans les tops joueurs de sa catégorie. Il était très longiligne, avec peu de force, peu de puissance. C’était un bon joueur de football à l’Olympique Lyonnais », résume celui qui a vu débarquer les Amine Gouiri, Maxence Caqueret et autres Rayan Cherki.

Le Lyonnais de naissance n’est donc pas au-dessus du lot. Il ne fait pas partie de ces jeunes sélectionnés dans toutes les catégories en équipe de France et ne découvre les Bleus qu’en janvier 2020, à l’occasion d’un stage au CNF Clairefontaine avec la sélection U18 de Jean-Claude Giuntini. Barcola se démarque alors autrement. Par le travail, évidemment, pour celui qui a fait de Cristiano Ronaldo un modèle. Par un comportement irréprochable, aussi.

« C’est un gamin qui est tellement gentil, même dans la vraie vie, loue Mehdi Ghazel. Il a toujours dû bosser plus que les autres, il ne faisait pas de problèmes, il était attentif, il écoutait ce qu’on lui disaitIl était apprécié de tout le monde. Ça vient de l’éducation aussi, avec des parents toujours à l’heure, qui disaient tout le temps bonjour, qui ne se mêlaient pas du foot, qui venaient juste regarder leur enfant ».

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60ME pour Bernardo Silva, le PSG va payer la clause

Cible de longue date du Paris Saint-Germain, Bernardo Silva intéresse toujours le club de la capitale. Et le PSG devrait passer à l’action au prochain mercato. 

Son nom avait longtemps circulé l’été dernier du côté de Paris, notamment après la finale de la Ligue des champions gagnée par Manchester City, Bernardo Silva était l’un des joueurs convoités par les champions de France pour venir renforcer leur effectif. Et plusieurs journalistes français annonçaient même un accord de principe. Au moment où l’international portugais se posait des questions sur son avenir, le PSG paraissait même être en concurrence avec l’Arabie Saoudite, où des millions d’euros étaient proposés au milieu de terrain de 29 ans. Mais finalement, le feuilleton s’arrêtait brutalement le 23 août lorsque Manchester City officialisait la prolongation de contrat de l’ancien monégasque jusqu’en 2026. Cependant, une clause libératoire a été insérée dans ce nouveau contrat, et cette fois le Paris Saint-Germain est prêt à la payer afin de faire venir Bernardo Silva au mercato 2024.

Bernardo Silva obsède le PSG
Journaliste pour Fichajes.net, Miguel Angel de Casas affirme que les dirigeants du PSG sont déterminés à recruter le milieu offensif portugais, dont la carrière est gérée par Jorge Mendes, proche de Luis Campos. Et pour cela, Nasser Al-Khelaifi a accepté l’idée de payer les 60 millions d’euros réclamés par Manchester City pour libérer Bernardo Silva. Ce dernier ne serait pas contre l’idée de faire son retour en Ligue 1 sous le maillot du Paris Saint-Germain.
Une information qui confirme ce que Le Parisien annonçait le mois dernier, le média francilien évoquant également l’intérêt toujours très ferme des dirigeants français pour celui qui pèse lourd dans les performances des Cityzens en Premier League des Champions. Pour 60 millions d’euros, le PSG est en mesure de renforcer sérieusement son milieu de terrain, un prix qui n’est pas du genre à faire trembler NAK. Mais le feuilleton de l’été 2023 incite tout de même à une certaine prudence dans ce dossier Bernardo Silva.

Seneweb 

PSG-REAL SOCIEDAD : MBAPPÉ A PARTICIPÉ À L’ENTRAÎNEMENT DE MARDI, NUNO MENDES AUSSI

Comme l’annonce Le Parisien, Kylian Mbappé, touché à une cheville mercredi dernier contre Brest (3-1) et préservé trois jours plus tard en championnat face à Lille (3-1), a participé à l’entraînement collectif du PSG mardi à la veille de la réception de la Real Sociedad en huitième de finale aller de la C1. Autre bonne nouvelle : Nuno Mendes est aussi sur la voie du retour.

Les bonnes nouvelles s’enchaînent pour le PSG. A la veille du huitième de finale aller de Ligue des champions contre la Real Sociedad, Kylian Mbappé a participé à l’entraînement collectif de son équipe, indique mardi Le parisien. Mercredi dernier, lors de PSG-Brest (3-1, 8e de finale de la Coupe de France), l’attaquant parisien a été touché à une cheville et préservé trois jours plus tard en championnat contre Lille (3-1).

Absent depuis le mois d’avril à cause d’une blessure aux ischios-jambiers, Nuno Mendes a participé à la « totalité » de l’entraînement collectif mardi, précise également le Paris Saint-Germain. Sauf immense surprise, l’arrière gauche international portugais ne débutera pas contre la Real Sociedad. Par ailleurs, « Milan Skriniar et Presnel Kimpembe poursuivent leurs exercices de rééducation« , conclut le communiqué du PSG.

Eurosprort

Le PSG, sans Mbappé mais avec intensité, se rassure avant la C1

Le Paris Saint-Germain, avec une équipe largement remaniée, s’est rassuré en battant samedi Lille (3-1) grâce à un pressing payant et constant, à quatre jours du premier choc de sa saison, le huitième de finale aller de la Ligue des champions.

Pour la dernière répétition avant le match contre la Real Sociedad mercredi (21h00), le banc parisien avait meilleure allure que l’équipe alignée, avec Kylian Mbappé, Marquinhos, Achraf Hakimi, Donnarumma, Zaïre-Emery et Barcola remplaçants. 

« On doit jouer tous les trois jours donc on doit planifier avec le staff toutes les options à notre disposition. Il ne faut pas sous-estimer un match. On est un groupe, avec deux joueurs par poste pour être compétitif dans toutes les compétitions », avait expliqué vendredi Luis Enrique en conférence de presse. 

Son plan a parfaitement fonctionné: l’équipe alignée par l’Espagnol a effectivement montré de l’envie, agressive sans le ballon en mettant en place un pressing constant et payant. 

Une tactique illustrée par Ousmane Dembélé, les jambes en feu: le Français a récupéré le ballon juste devant la surface des Nordistes avant de servir Gonçalo Ramos, seul devant le but vide (10e, 1-1).

Mbappé sur le banc

Toujours actif et bavard dans sa zone technique, Luis Enrique, fervent défenseur de ce jeu et de ce rythme, a dû apprécier.

Les Parisiens, avec un flocage de maillot spécial pour le Nouvel an chinois, avaient pourtant mal démarré la rencontre en encaissant un but très rapidement (6e): la recrue brésilienne Lucas Beraldo, déjà à la peine face à Zhegrova, a été facilement éliminé par Tiago Santos, auteur d’un superbe geste technique, puis Fabian Ruiz a mal relancé, ce qui a profité à Yusuf Yazici. 

Grâce au quatrième but de la saison de Gonçalo Ramos pour une de ses rares titularisations, les Parisiens ont montré peu de doutes et ont eu la mainmise sur le match, grâce à l’intensité des coéquipiers du capitaine du jour Danilo Pereira.

Et ils sont facilement passés devant au score. Fautif sur le but lillois, le milieu Fabian Ruiz a été à l’origine du second but parisien après une frappe anodine mais déviée par le défenseur lillois Alexsandro, qui a trompé Lucas Chevalier.

Kylian Mbappé, resté sur le banc tout le match après avoir été touché à la cheville mercredi contre Brest, a été préservé. Une absence finalement anecdotique à la vue du match du soir.

Ce 16e match consécutif sans défaites (toutes compétitions confondues) permet au PSG de s’envoler à 11 points de Nice, avant son match dimanche contre Monaco.

Hidalgo insultée

En forme à domicile, Lille (4e, 35 pts), qui n’a gagné que deux matches à l’extérieur cette saison, continue ses mauvaises opérations loin du Nord.

Comme Mbappé, Gianluigi Donnarumma n’a pas joué samedi, permettant à Keylor Navas de faire sa première apparition en Ligue 1 depuis mai 2022. Nordi Mukiele a profité aussi de ce turn-over.

Entré en cours de jeu, Bradley Barcola a parfaitement percuté comme à son habitude, offrant une passe décisive à Randal Kolo Muani (80e, 3-1), de quoi offrir une éclaircie à l’attaquant qui vit des premiers mois compliqués dans la capitale malgré six buts.

Avant le match, des chants homophobes sont descendus du parcage lillois et de la tribune Auteuil, obligeant le speaker du stade à prendre la parole.

Une autre annonce a été faite pendant le match, après que les ultras parisiens ont insulté à de nombreuses reprises la maire de Paris Anne Hidalgo, en conflit avec le club à propos du Parc des princes.

« Sans le PSG, le Parc n’a plus de princes », « Hidalgo tue Paris et sa magie », était-il écrit sur des banderoles. Jeudi, le président du PSG Nasser Al-Khelaifi avait affirmé vouloir quitter le stade face au refus de la mairie de Paris de lui vendre l’enceinte.

Au Parc, place désormais au premier sommet de la saison des Parisiens, le 8e de finale aller de la Ligue des champions contre la Real Sociedad mercredi. 

Une ancienne star du PSG sous l’ère qatari poignardée à l’arme blanche (photos)

L’ancien attaquant international argentin, Ezequiel Lavezzi, qui a évolué au PSG au début de l’ère QSI, a été hospitalisé en Uruguay après avoir été poignardé lors d’une dispute.

Il souffre d’une « petite plaie perforante à l’abdomen ainsi que d’une fracture au niveau de la clavicule ». Retraité depuis plus de quatre ans, Lavezzi avait connu quelques incidents, dont un chantage à la sex-tape en mai 2020. Hospitalisé cette fois, bien que ses jours ne soient pas en danger, il reste en observation à l’hôpital après cet incident.

Selon les premières informations, la blessure de Lavezzi aurait été causée lors d’une dispute avec un proche lors d’une fête à son domicile. Une version alternative évoque une chute de l’ancien footballeur d’une échelle alors qu’il changeait une ampoule, se blessant à l’abdomen et à la clavicule en heurtant un meuble pendant sa chute.

Ezequiel Lavezzi a marqué les esprits lors de ses cinq années à Naples en Italie et a été une figure emblématique du Paris Saint-Germain de 2012 à 2016, remportant quatre titres de champion de France. Après son passage au PSG, il a joué en Chine entre 2016 et 2019 avant de prendre sa retraite.

DORTMUND – PSG (1-1) – PARIS, GAGNE-PETIT : LE MAUVAIS CALCUL DU PSG

En arrêtant de jouer à dix minutes du terme face à Dortmund (1-1), le PSG a énervé Kylian Mbappé et n’a sans doute pas choisi la bonne solution. Mais ce choix témoigne aussi de l’image que renvoie l’équipe à l’issue d’une phase de poules très poussive. Avant, ce n’était qu’un échauffement, cette année, ce fut une bataille. Paris s’en est sorti mais a effrité son statut.

Il a grogné, râlé. Tenté de rameuter les siens avec de grands gestes, de secouer des coéquipiers trop prudents à son goût. Et quand Paris, soulagé, a fêté sa qualification, Kylian Mbappé, désespéré, a levé les bras au ciel de dépit. La star parisienne n’a pas supporté le manque d’ambition de son équipe en fin de match. Comme la victoire de Milan à Newcastle (1-2) lui assurait un printemps en C1, le PSG a appuyé sur le frein pour ne pas concéder le but, qui aurait tout fichu en l’air dans les dix dernières minutes.

Puis, après la douche, il s’est installé tout seul dans le bus du club. La déception n’était pas digérée. C’est peut-être à cela qu’on observe le changement de statut d’un PSG longtemps équipé pour gagner et qui, aujourd’hui, se contente de ne pas perdre et d’attendre qu’un autre, l’AC Milan en l’occurrence, fasse le boulot à sa place. On est loin du Dream Bigger. Pourtant, si les conséquences sont évidemment moins dramatiques qu’un arrêt dès la phase de groupe, la deuxième place dont s’est contentée Paris l’expose à un huitième de finale en forme de terminus.

MBAPPÉ ET LES MAUVAIS SOUVENIRS

Soyons clair, hormis la Real Sociedad et le FC Barcelone, le PSG ne partira pas favori. Arsenal lui offrira peut-être quelques perspectives mais l’écart qui sépare aujourd’hui le champion de France à Manchester City, au Real Madrid, au Bayern Munich et même à l’Atlético Madrid est tel que se les coltiner en février ressemble à une mission impossible. Mbappé s’est souvenu qu’en 2022 et 2023, la deuxième place de groupe avait mis son club au pied du mur face au Real Madrid et au Bayern Munich.

C’est pour ça aussi qu’il a exhorté les siens à sortir de leur coquille quand Achraf Hakimi demandait à tout le monde de calmer les débats. Entre l’ambition et le gagne-petit, pas certain que Luis Enrique et ses hommes aient fait mercredi le bon choix. Mais ce calcul témoigne aussi d’une réalité : à la fin de la phase de poules, Paris ne se sent pas aussi fort qu’il devrait l’être. Avec un point pris sur neuf à l’extérieur, des attaquants qui vendangent, des défenseurs qui paniquent, son statut s’est effrité au fil d’une campagne de qualification que le PSG n’a pas maîtrisée.

PLUS FAIBLE TOTAL DE POINTS SOUS QSI

Avec 8 points, le PSG totalise son plus faible nombre de points à l’issue des poules de Ligue des champions sous QSI et, parmi tous les qualifiés, seul Copenhague possède un décompte aussi mince (8 points également). Pourtant, le groupe parisien ne comprenait aucun prétendant sérieux à la victoire finale, ni même au dernier carré. A force de reconstruire avec des hommes qui n’ont pas encore le cuir assez épais (Barcola, Kolo Muani, Lee Kang-In), la marge s’est considérablement réduite sur les équipes moyennes de C1 et le fossé semble se creuser avec les meilleurs. Peut-être n’a-t-il d’ailleurs jamais été aussi grand depuis dix ans.

Luis Enrique jure que son équipe sera meilleure dans deux mois, qu’elle est sur la bonne voie. Mais il devra surtout espérer un miracle si le tirage au sort lui réserve un poids lourd.

eurosport

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