Kaolack / Éducation : Une rentrée scolaire timide dans certaines écoles publiques du département de Kaolack – L’UDEN dénonce le non-respect des engagements par certains maires

La rentrée scolaire n’a pas été effective dans certaines écoles publiques comme prévu lors du CDD (Comité Départemental de Développement). Cette situation est due au non-respect des engagements pris par certaines collectivités territoriales, d’après Abdoulaye Dia, Secrétaire général de l’Union Démocratique des Enseignantes et Enseignants du Sénégal (UDEN).

« Suite à une tournée que nous avons l’habitude de faire à chaque rentrée des classes dans le département de Kaolack, il en ressort que plusieurs écoles sont impraticables, non désherbées, et même inondées. Ce qui compromet le concept « Ubi Tey Jang Tey ». Nous dénonçons le fait que certaines collectivités territoriales avaient pris des engagements lors du CDD pour accompagner les écoles, mais malheureusement, ces engagements ne sont restés que des discours », a déploré Abdoulaye Dia en marge de cette tournée.

Selon le Secrétaire général de l’UDEN du département de Kaolack, l’appel du chef de l’État pour le nettoyage des écoles n’a pas été respecté par certaines collectivités territoriales. « Au-delà du non-respect des consignes du chef de l’État, nous avons également constaté l’absence de certains enseignants administratifs et élèves. Dans un établissement comptant 1000 élèves, la moitié ne s’est même pas présentée. Cela montre un faible taux de participation des élèves », a ajouté M. Dia.

Il a également salué l’exemple du maire de la commune de Sibassor, qui a, selon lui, dégagé des moyens pour accompagner les élèves et le personnel, permettant ainsi de concrétiser le concept « Ubi Tey Jang Tey ». « Nous invitons les autres maires à respecter leurs engagements. Nous lançons aussi un appel solennel aux parents d’élèves pour qu’ils envoient leurs enfants à l’école », a plaidé Abdoulaye Dia.

Macky Sall : Une Première Sortie Publique Annoncée à Paris Depuis Son Départ de la Présidence

L’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, s’apprête à faire sa première apparition publique depuis son départ du pouvoir le 2 avril dernier. Selon les informations du quotidien Enquête, Macky Sall se rendra en France le 10 octobre pour rencontrer les militants et sympathisants de la coalition Takku Wallu Sénégal, marquant ainsi un moment clé dans son retour sur la scène politique.

La coordination de l’APR en France confirme cette information, précisant que l’ancien chef d’État s’adressera à ses partisans lors d’un rassemblement prévu à Paris. «Le Président Macky Sall m’a informé qu’il sera en France le 10 octobre. Il m’a chargé de trouver une salle pour recevoir tous les militants et sympathisants», a confié une source au quotidien Enquête.

Demba Sow, ancien député APR de la Diaspora, a également appuyé ces informations, affirmant que les préparatifs sont en cours pour accueillir Macky Sall dans une ambiance festive. «L’heure est au rappel des troupes pour réserver à l’ancien président un chaleureux accueil», a-t-il déclaré, soulignant que cette rencontre pourrait clarifier plusieurs zones d’ombre qui planent sur la situation politique au Sénégal depuis quelques mois.

En effet, la sortie de Macky Sall est attendue avec impatience par ses partisans, notamment après une période marquée par des doutes et des incertitudes au sein de l’ancienne majorité présidentielle. Selon Demba Sow, cette rencontre pourrait dissiper ces inquiétudes et renforcer la cohésion autour de l’ancien président.

Bien que les organisateurs ne l’aient pas encore officialisé, cette sortie de Macky Sall à Paris pourrait également marquer le lancement de sa campagne en vue des élections législatives du 17 novembre prochain. Des sources proches de la coalition Takku Wallu Sénégal laissent entendre que Macky Sall pourrait être la tête de liste de cette coalition pour le scrutin à venir, un rôle stratégique qui pourrait jouer en sa faveur dans son retour politique.

Ce rendez-vous parisien s’annonce ainsi comme un moment fort, non seulement pour les militants de la diaspora, mais aussi pour l’avenir politique de Macky Sall, qui pourrait amorcer un nouveau chapitre de sa carrière après son retrait de la présidence.

Flou autour de la remise du rapport d’audit des finances publiques sous Macky Sall

La promesse du Président Bassirou Diomaye Faye de publier un audit sur la gestion des finances publiques sous Macky Sall fait l’objet de doutes, selon le journal Le Quotidien. Lors de son discours à la nation le jeudi 12 septembre, Faye avait affirmé que le rapport avait été soumis à la Cour des comptes pour validation. Cependant, plusieurs membres de cette institution interrogés affirment n’avoir toujours pas reçu le document en question.

Cette situation suscite des interrogations sur le respect des délais fixés par l’article 1.7 du Code de transparence dans la gestion des finances publiques. Cet article impose la préparation et la publication, dans les six mois suivant un nouveau mandat présidentiel, d’un rapport sur l’état des finances publiques, après audit par la Cour des comptes. Ce rapport, portant sur la période Macky Sall, aurait donc dû être remis à la Cour au plus tard en juillet, afin que celle-ci puisse le publier en octobre. Or, la Cour des comptes n’a toujours rien reçu à ce jour, mettant en péril la tenue de ce calendrier.

Dans son discours, Bassirou Diomaye Faye a évoqué des « irrégularités » dans la gestion publique sous son prédécesseur, notamment concernant la masse salariale, la dette et les subventions. Pourtant, malgré ces graves allégations, l’absence de communication de ce rapport à la Cour des comptes jette une ombre sur la promesse de transparence affichée par le nouveau président.

Le journal Le Quotidien souligne que si le rapport n’est pas rapidement remis à la Cour, il sera difficile de le publier dans les temps. Cela pourrait poser des questions quant à la volonté réelle du gouvernement de faire toute la lumière sur les finances publiques du précédent régime. La dissolution de l’Assemblée nationale et l’annonce des élections législatives anticipées pour novembre ajoutent une nouvelle pression sur le calendrier politique et institutionnel déjà tendu.

Ainsi, le respect des engagements de transparence pris par le nouveau président pourrait être compromis si la situation ne se débloque pas dans les jours à venir.

Opération policière d’envergure : Plus de 600 délinquants appréhendés pour assurer la sécurité publique

Dans une vaste opération de sécurité déployée par la Police nationale, plus de 600 agents en uniforme et en civil ont été mobilisés dans les zones à risque afin de traquer les délinquants et garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens. Sous la supervision de la Direction de la Sécurité publique, cette initiative s’est déroulée de nuit, du mercredi au jeudi, et a abouti à l’arrestation de 478 individus, selon des sources de Seneweb.

Parmi les personnes interpellées, 279 ont été arrêtées pour vérification d’identité, 94 pour ivresse publique et manifeste, 43 pour nécessité d’enquête, un pour détention et trafic de chanvre indien, cinq pour détention et usage de chanvre indien, un pour vagabondage, 11 pour détention de chanvre indien, 16 pour vols, un pour homicide involontaire par accident de la circulation, deux pour non-inscription sur le fichier sanitaire et social, un pour rébellion et outrage, un pour usurpation de fonction, six pour trafic de migrants, cinq pour racolage, sept pour usage de produits cellulosiques, un pour abus de confiance et quatre pour rixe sur la voie publique.

Cette opération démontre l’engagement ferme des autorités policières à lutter contre la criminalité et à maintenir l’ordre public dans les zones sensibles. Elle vise à dissuader les comportements déviants et à réaffirmer la présence de l’État dans toutes les sphères de la société pour garantir la sécurité et le bien-être de tous les citoyens.

Les efforts continus des forces de l’ordre pour assurer la sécurité publique sont essentiels pour préserver la tranquillité des communautés et promouvoir un environnement sûr et sécurisé pour tous. Cette opération marque une étape importante dans la lutte contre la criminalité et témoigne de l’engagement indéfectible des autorités à maintenir la paix et l’ordre dans le pays.

Le Sénégal en Pointe dans le Domaine de la Santé Publique : Un Modèle d’Excellence en Afrique de l’Ouest

Au cours des deux dernières décennies, le Sénégal a enregistré des avancées remarquables dans le domaine de la santé publique, se hissant ainsi en tête de nombreux indicateurs parmi ses voisins. Selon une étude d’Exemplars in Global Health, le pays a vu ses taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans chuter de 70 %, principalement grâce à une amélioration de l’accès aux vaccins et aux services de santé infantile.

En plus des progrès spectaculaires dans la réduction de la mortalité infantile, le Sénégal a également réalisé des avancées notables dans le domaine de la santé des femmes. L’accès accru à la planification familiale et la réduction des décès maternels ainsi que de l’anémie chez les femmes en âge de procréer sont des réussites notables. Ces succès sont attribués à la réduction des obstacles financiers aux soins de santé maternelle, ainsi qu’à des investissements stratégiques dans l’éducation des filles et la formation des professionnels de la santé.

En ce qui concerne la nutrition, le Sénégal est salué pour avoir l’un des taux de retard de croissance les plus bas de l’Afrique de l’Ouest. Ce succès est le fruit d’un engagement politique fort en faveur de la nutrition, qui a été élevée au-delà du simple cadre du ministère de la Santé pour garantir une meilleure visibilité et une coordination efficace des efforts à tous les niveaux.

Ces réalisations témoignent de l’engagement du gouvernement sénégalais envers la santé et le bien-être de sa population, ainsi que de sa capacité à mettre en œuvre des politiques et des programmes efficaces. Le Sénégal s’affirme ainsi comme un modèle d’excellence en matière de santé publique en Afrique de l’Ouest, inspirant d’autres pays de la région à suivre ses pas dans la promotion de la santé et du développement humain.

Passation de service au Ministère de la Fonction publique : Gallo Ba met l’accent sur la modernisation et la proximité de l’action publique

Lors de la cérémonie de passation de service avec son successeur, le ministre sortant de la Fonction publique a souligné l’importance de la continuité et de la transformation de l’État pour le bien-être des citoyens sénégalais.

« Ce n’est pas une fin. C’est un instant qui s’inscrit dans la continuité du temps de l’État », a déclaré Gallo Ba, le ministre sortant, en évoquant la transition vers son successeur, Olivier Boucal. Il a mis en avant la nécessité de moderniser l’administration publique pour qu’elle soit davantage orientée vers la croissance durable et le bien-être des citoyens.

Gallo Ba a exprimé ses vœux de succès à son successeur, tout en soulignant l’importance de placer le citoyen au cœur des projets de gouvernance. « Le citoyen est au début et à la fin des projets de gouvernance », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de la modernisation de l’administration pour améliorer la perception du service public par les Sénégalais et avoir un impact positif sur leur quotidien.

Il a également mis l’accent sur les réalisations de son mandat, notamment la mise en place d’une culture de la performance au sein du secteur public. « Nous avons contribué au pilotage de la transformation du secteur public qui passe par l’ancrage d’une culture de la performance », a-t-il déclaré, évoquant la Lettre de politique sectorielle de développement (LPSD) actualisée pour la période 2023-2027 et le Programme d’appui à la modernisation de l’Administration (PAMA).

Par ailleurs, Gallo Ba a souligné l’importance de la digitalisation pour rendre les services publics plus accessibles. « La digitalisation offre une meilleure accessibilité avec la mise en service de la version 2 de Girafe, la plateforme de gestion des actes de l’Administration », a-t-il expliqué, ajoutant que cette initiative a été lancée en août dernier.

Enfin, le ministre sortant a évoqué la réforme du droit de la Fonction publique et l’adoption du Code d’éthique et de déontologie des agents de l’État comme garantie d’excellence dans le processus de transformation et de modernisation de l’administration publique.

En somme, Gallo Ba a mis en avant une approche intégrée et holistique de la modernisation de l’administration publique, combinant proximité, performance, digitalisation et éthique pour servir au mieux les intérêts des citoyens sénégalais.

Nommé Ministre de la Fonction Publique : Les engagements d’Olivier Boucal

Dans un message empreint de gratitude et d’engagement, Olivier Boucal a réagi à sa nomination en tant que Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public. Affirmant son honneur et sa satisfaction face à cette nouvelle responsabilité, il a également souligné la portée de cette mission et son engagement à la mener à bien.

« Chers compatriotes d’ici et de la diaspora, c’est avec honneur, humilité et satisfaction que j’accueille ma nomination au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du service public, » a-t-il exprimé dans son message.

Considérant pleinement le poids de la responsabilité qui lui incombe désormais, Olivier Boucal a affirmé rester engagé envers cette mission, la qualifiant d' »exaltante et patriotique ». Il a également appelé les Sénégalais à unir leurs prières pour la réussite collective de la nation.

Le Ministre a également exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, ainsi que le Premier Ministre, M. Ousmane Sonko, pour la marque de confiance qui lui a été accordée.

Cette nomination reflète non seulement la confiance placée en Olivier Boucal par les plus hautes instances de l’État, mais également son engagement envers le service public et le bien-être de la nation sénégalaise. Il est maintenant appelé à traduire ces paroles en actions concrètes, en travaillant à l’amélioration et à la réforme de la fonction publique pour le bénéfice de tous les citoyens.

Cette nouvelle étape dans la carrière d’Olivier Boucal représente une opportunité importante pour contribuer au développement et à l’efficacité du service public au Sénégal. En tant que Ministre, il aura la responsabilité de veiller à ce que les intérêts des citoyens soient au cœur de toutes les décisions et initiatives prises dans son ministère.

Olivier Boucal : Nouveau Ministre de la Fonction Publique

Olivier Boucal, précédemment inspecteur du Trésor et responsable du parti Pastef à Goudomp, a récemment été nommé ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public. Cette nomination survient après sa libération de prison en mars dernier, mettant fin à une détention de neuf mois.

La trajectoire d’Olivier Boucal est marquée par une série d’événements qui ont attiré l’attention publique. Son parcours, de l’inspection du Trésor à la tête du ministère de la Fonction publique, reflète une transition remarquable dans le paysage politique et administratif sénégalais.

Avant sa nomination, Boucal était connu pour son engagement au sein du parti Pastef à Goudomp, où il occupait des fonctions de responsabilité. Son implication politique et ses positions sur les questions socio-économiques ont suscité des débats et des controverses dans la sphère politique locale.

Sa libération de prison en mars dernier a été accueillie avec une attention particulière. Son retour sur la scène politique, cette fois-ci au sein du gouvernement, a été interprété comme un signe de changement et de réconciliation dans le pays.

En tant que nouveau ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Boucal fait face à des défis importants. La gestion efficace de la fonction publique et la mise en œuvre de réformes significatives pourraient avoir un impact profond sur l’administration gouvernementale et sur la vie des citoyens sénégalais.

Sa nomination suscite également des questions sur les implications politiques et les dynamiques de pouvoir au sein du gouvernement. Le fait qu’un ancien membre de l’opposition occupe désormais un poste clé dans l’administration soulève des espoirs mais aussi des préoccupations quant à la stabilité politique et à la capacité du gouvernement à répondre aux attentes du public.

Dans les semaines à venir, l’attention sera certainement concentrée sur les actions et les initiatives de Boucal en tant que ministre de la Fonction publique. Son parcours inhabituel, marqué par des rebondissements et des controverses, continuera à susciter l’intérêt et à stimuler le débat dans les cercles politiques et au sein de la société sénégalaise.

Grogne dans la fonction publique

Ils sont plus de 800 citoyens Sénégalais recrutés dans la fonction publique mais qui attendent encore leur formation. Mais l’Etat semble les oublier car depuis leur entretien, ils n’ont franchi aucune autre étape. D’ailleurs, ces 800 nouvelles recrues de la fonction publique ont déjà établie une stratégie afin de passer à l’étape supérieure pour avoir gain de cause.

Sous l’anonymat, l’une des recrues de la fonction publique confie avoir travailler dans le bénévolat depuis plus de 20 ans. « C’est récemment que le ministère de la fonction publique et de la Transformation du Secteur public nous a recruté« . Après cette étape, détaille t-il, « nous devrions subir une formation et on s’est inscrit depuis des mois. Après que les agents du ministère de la formation publique nous ai demandé de rester à l’écoute au mois d’aout, nous n’avons plus eu de leur nouvelle« .

Plus de quatre mois que plus de 800 citoyens attendent dans l’espoir d’avoir un travail. Pour la plupart des enseignants, ces recrues trouvent inadmissible que le pays ait un déficit d’enseignants alors que , « nous sommes des enseignants qui courent toujours derrière l’Etat pour être formé« .

Ces recrues de la fonction publique semblent avoir assez attendu car leurs grognes va très bientôt se transformer en action si les autorités s’entêtent à faire le sourd, ajoutent-ils.

Senenews

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