Le Dakarois Quotidien N°291 – du 08/10/2024
Le Dakarois Sports N°291 – du 08/10/2024
Dans un geste empreint de cordialité et de respect diplomatique, Son Altesse Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, Émir de l’État du Qatar, a adressé ses sincères félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire à l’élection présidentielle en République du Sénégal.
À travers un message chaleureux, l’Émir a exprimé ses vœux les plus sincères de réussite et de prospérité à Son Excellence ainsi qu’au peuple sénégalais. Cette salutation témoigne des liens d’amitié et de coopération entre le Qatar et le Sénégal, renforçant ainsi les relations bilatérales entre les deux nations.
En souhaitant un avenir rempli de succès, de progrès et de prospérité pour le Sénégal, l’Émir a souligné l’importance de cette victoire pour le développement et le bien-être de la nation sénégalaise.
Cette félicitation de l’Émir du Qatar vient marquer le début d’une nouvelle ère de collaboration fructueuse entre les deux pays, basée sur le respect mutuel et la coopération dans divers domaines d’intérêt commun.
Le Qatar, déjà leader mondial dans le domaine du gaz naturel liquéfié (GNL), a récemment annoncé des plans audacieux pour étendre sa production. Ces projets ambitieux visent à accroître la capacité de production du plus grand gisement de gaz naturel au monde, le champ offshore North Field, situé au large des côtes qatariennes. Cette expansion, baptisée « North Field West », devrait ajouter 16 millions de tonnes supplémentaires de GNL par an à la capacité de production existante d’ici 2030.
La décision de lancer cette nouvelle phase d’expansion a été annoncée par le ministre qatari de l’Énergie, Saad al-Kaabi, lors d’une conférence de presse. Selon M. Kaabi, cette expansion permettra au Qatar de renforcer sa position de premier exportateur mondial de GNL et de répondre à la demande croissante sur les marchés internationaux. Il a souligné que le champ North Field détient d’énormes quantités de gaz supplémentaires, estimées à plus de 2.000 billions de pieds cubes, ce qui en fait l’une des réserves de gaz les plus importantes au monde.
Cette expansion représente une augmentation significative de la capacité de production de GNL du Qatar, passant de 126 millions de tonnes par an à 142 millions de tonnes une fois que le projet sera achevé. QatarEnergy, le géant public qatari des hydrocarbures dirigé par M. Kaabi, a déclaré qu’il entamerait immédiatement les travaux d’ingénierie nécessaires pour garantir que l’expansion soit réalisée dans les délais prévus.
Le Qatar est depuis longtemps un acteur majeur sur le marché mondial du GNL, exportant sa production vers des destinations telles que la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Inde et l’Europe. La demande de GNL a considérablement augmenté ces dernières années en raison de son caractère propre et de sa polyvalence dans une variété d’applications industrielles et domestiques.
Cette expansion du secteur gazier qatari intervient dans un contexte de demande croissante de GNL à l’échelle mondiale, en particulier en Asie, où de nombreux pays cherchent à diversifier leur approvisionnement énergétique et à réduire leur dépendance aux combustibles fossiles traditionnels.
Le Qatar est également engagé dans des partenariats stratégiques à long terme avec divers pays pour l’approvisionnement en GNL. Récemment, il a conclu des accords d’approvisionnement à long terme avec l’Inde, le Bangladesh et d’autres pays, renforçant ainsi sa position en tant que fournisseur fiable de GNL sur le marché mondial.
Cette expansion de la production de GNL du Qatar témoigne de son engagement continu envers le développement durable et son rôle de leader mondial dans le secteur de l’énergie. Elle contribuera également à renforcer l’économie nationale du Qatar et à soutenir sa croissance future dans un environnement énergétique en évolution rapide.
Vainqueur de la surprenante Jordanie samedi (3-1), grâce à un triplé d’Akram Afif, le Qatar a remporté la Coupe d’Asie des Nations sur ses terres et conserve son titre.
Après 2019, les hommes de l’Espagnol Tintin Marquez obtiennent leur deuxième sacre dans la compétition, qu’ils doivent à trois penalties transformés par Afif, qui termine par ailleurs meilleur buteur du tournoi (huit buts).
L’épopée de la Jordanie, qui atteignait pour la première fois la finale de la Coupe d’Asie dans son histoire – son meilleur résultat restait jusqu’ici deux quarts de finale en 2004 et 2011 – ne s’est donc pas conclue par un titre héroïque.
Afif a ouvert la marque dès la 20e minute, à la suite d’un premier penalty qu’il a lui-même provoqué.
D’une frappe qui a échappé de peu au gardien jordanien, Yazid Abu Layla, Afif a mis les siens devant. Un but qu’il a célébré d’un tour de magie avec une carte sortie de son protège tibia.
Pourtant, les Jordaniens, qui avaient créé l’exploit en demi-finale en éliminant la favorite Corée du Sud, sont parvenus à égaliser à la 67e d’un superbe but de Yazan Al Aimat.
L’attaquant d’Al-Ahli à Doha, au Qatar, servi parfaitement par Ehsan Haddad, a enchaîné un beau contrôle-frappe qui a trompé Meshaal Barsham.
Seulement, quelques minutes plus tard, une faute dans la surface jordaniennne a encore mobilisé l’arbitre et la VAR, qui a finalement offert un deuxième penalty aux Qatariens.
Sans trembler, Akram Afif a une nouvelle fois fait la différence (2-1, 72e). Une performance qu’il a renouvelée une dernière fois dans le temps additionnel (90+5) pour définitivement offrir le titre au Qatar, et s’offrir à lui-même un triplé.
Là encore, à la suite d’une faute sur le joueur d’Al-Sadd, l’arbitre de la rencontre avait fait appel à la VAR pour prendre sa décision.
Les 10 longues minutes de temps additionnel restantes n’ont pas permis aux Jordaniens de s’offrir un dernier frisson.
Surnommé le « Messi jordanien », le Montpelliérain Mousa Al-Tamari n’a pu peser dans la balance. Le « magicien » du jour était côté qatarien.
afp
Un accord a été trouvé entre Israël et le Qatar sur la livraison « dans les prochains jours » de médicaments pour les otages toujours détenus à Gaza. Vendredi, l’État hébreu répondait, devant la Cour internationale de justice à La Haye, aux allégations selon lesquelles il commettrait un « génocide » à Gaza. Dans la nuit, les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes contre des installations militaires houthies au Yémen. Voici le fil du 12 janvier 2024.
L’armée israélienne a indiqué avoir « neutralisé » trois assaillants vendredi soir après une attaque contre la colonie juive d’Adora en Cisjordanie occupée.
Des assaillants ont ouvert le feu sur des soldats en patrouille dans la zone située près d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée par Israël depuis 1967, indique l’armée.
Dans un incident séparé, dans le nord de la Cisjordanie, un Palestinien de 19 ans a succombé à ses blessures après avoir été frappé par l’armée israélienne dans le secteur de Tulkarem, a annoncé le ministère de la Santé palestinien ,cité par l’agence officielle de l’autorité palestinienne Wafa.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, la Cisjordanie occupée connaît un niveau de violence inédit en 20 ans. Quelque 340 Palestiniens y ont été tués par l’armée israélienne ou des colons depuis le 7 octobre selon les autorités palestiniennes.
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il y a 4 heures
Joe Biden a dit « penser » que les frappes américaines contre les Houthis au Yémen n’avaient pas fait de « victimes civiles ».
« Je pense qu’il n’y a pas eu de victimes civiles, pour cette raison aussi (les frappes sont) un succès », a-t-il dit lors d’un bref échange avec des journalistes alors qu’il visitait un commerce à Allentown (nord-est), en Pennsylvanie.
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il y a 4 heures
Le président américain, dans son premier commentaire public depuis les frappes américaines au Yémen, a répété vendredi qu’il « répondrait » si « les Houthis poursuivent leur comportement inacceptable ».
Joe Biden, à qui les journalistes demandaient, en marge d’un déplacement en Pennsylvanie (nord-est), quel message il avait pour Téhéran après avoir frappé ce groupe rebelle que les Iraniens soutiennent, a rétorqué : « J’ai déjà envoyé mon message à l’Iran. »
Ce dernier n’a par ailleurs pas hésité à qualifier vendredi les Houthis de groupe « terroriste ».
Les intérêts américains et britanniques sont devenus des « cibles légitimes » pour les Houthis après les frappes des États-Unis et du Royaume-Uni au Yémen, ont déclaré ces rebelles yéménites.
Mais les Houthis et leur parrain régional, l’Iran, ont-ils la volonté et la capacité de réellement riposter ? Le décryptage de Gauthier Rybinski, chroniqueur international de France 24 ⤵️
Les Houthis ont tiré un missile anti-navire « en riposte » aux frappes des États-Unis et du Royaume-Uni sur les positions du groupe rebelle au Yémen, a déclaré un général américain.
« Nous savons qu’ils ont tiré au moins un missile en riposte », a affirmé à la presse le général Douglas Sims, de l’état-major américain, précisant que le missile n’avait touché aucun navire.
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il y a 6 heures
L’Iran a condamné les frappes aériennes menées dans la nuit par les États-Unis et le Royaume-Uni contre des cibles des rebelles Houthis au Yémen, dénonçant une « violation flagrante de la souveraineté » de ce pays.
Ces frappes répondaient à la multiplication des attaques contre des navires en mer Rouge menées par les rebelles yéménites soutenus par l’Iran qui disent agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, où Israël livre une guerre contre le mouvement Hamas.
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il y a 8 heures
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a demandé à « toutes les parties » d’éviter « l’escalade » après les frappes menées contre les Houthis au Yémen par les États-Unis et le Royaume-Uni, selon son porte-parole.
« Le Secrétaire général appelle toutes les parties concernées à éviter une escalade de la situation dans l’intérêt de la paix et de la stabilité en mer Rouge et dans l’ensemble de la région », a déclaré le porte-parole Stéphane Dujarric.
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il y a 8 heures
Chez Tesla comme chez Volvo, la production d’automobiles est perturbée par les attaques contre les cargos en mer Rouge, qui ralentissent l’acheminement de pièces détachées asiatiques dans les usines européennes.
Tesla a été le premier constructeur à annoncer dans la nuit de jeudi à vendredi que sa production serait suspendue pendant deux semaines dans son usine européenne, entre le 29 janvier et le 11 février.
L’usine de Volvo à Gand (Belgique) va également être fermée pendant trois jours la semaine prochaine faute de boîtes de vitesses, dont la livraison a pris du retard à cause de « réajustements dans les voies maritimes », a indiqué le constructeur sino-suédois vendredi à l’AFP.
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il y a 8 heures
Israël a reproché au Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme de ne pas avoir demandé la libération des otages détenus à Gaza dans sa déclaration du jour.
« Pas un mot pour demander la libération des otages détenus à Gaza », a dénoncé la représentation d’Israël auprès de l’ONU à Genève sur le réseau social X. « Un appel au cessez-le-feu, sans exiger la libération de nos otages et le désarmement du Hamas, est un appel à la victoire du terrorisme », a-t-elle ajouté.
La représentation israélienne réagissait à la déclaration faite vendredi aux médias par le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme concernant « les échecs récurrents d’Israël » à respecter le droit international humanitaire, ainsi que les principes de « distinction, proportionnalité et précaution » dans la conduite des hostilités.
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il y a 8 heures
Se défendant d’une accusation que le pays qualifie de « totalement dénaturée » et « malveillante » portée contre lui devant la plus haute juridiction de l’ONU, Israël a affirmé qu’il ne cherchait pas à détruire le peuple palestinien à Gaza.
Les précisions de notre correspondante à Jérusalem ⤵️
Les otages retenus dans la bande de Gaza depuis l’attaque du Hamas en Israël vont recevoir des médicaments « dans les prochains jours » en vertu d’un accord négocié par l’entremise du Qatar, a annoncé le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Sur les 250 otages enlevés dans le sud d’Israël lors de l’attaque menée par les commandos du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre, 132 manquent à l’appel, dont 25 sont morts sans que leurs corps n’aient été restitués, selon les autorités israéliennes.
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il y a 9 heures
Des Yéménites ont répondu par centaines de milliers à l’appel des Houthis à manifester à Sanaa contre les frappes des États-Unis et du Royaume-Uni visant ces rebelles en représailles à leurs attaques contre la marine marchande en mer Rouge.
La foule a rempli la grande place Sabine du centre de Sanaa sous une forêt de drapeaux yéménites et palestiniens et de nombreux portraits du chef des rebelles, Abdelmalek al-Houthi, et du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, dont les groupes sont soutenus par l’Iran.
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il y a 9 heures
Depuis le 7 octobre, Israël a intensifié ses raids dans les villes palestiniennes de Cisjordanie, prenant d’assaut les camps de réfugiés et arrêtant des dizaines de personnes.
Israël affirme que ses soldats se défendent contre les militants palestiniens retranchés dans les camps. Les habitants rencontrés par nos envoyés spéciaux disent, eux, vivre dans la peur de voir leur maison détruite par les bulldozers et des membres de leur famille tués par les soldats.
Des images vérifiées par nos équipes révèlent que des Palestiniens non armés font partie des victimes de ces incursions. Reportage ⤵️
« Les équipes du Croissant-Rouge palestinien, en coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge, ont évacué environ 28 personnes, dont des blessés et leurs accompagnateurs, de l’hôpital Al-Shifa, de l’hôpital Kamal Adwan et du point médical du PRCS à Jabalia , nord Gaza », a annoncé le Croissant-Roue palestinien dans un post sur le réseau social X.
« Cinq ambulances PRCS ont participé au transport des blessés vers les hôpitaux de la partie sud de la bande Gaza . »
Conformément à l’annonce préalable, Karim Wade a pris la parole le lundi 1er janvier. À l’instar du président Macky Sall dans son adresse à la nation la veille, le candidat déclaré à la Présidentielle 2024 du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a exprimé son amour profond pour son pays, le Sénégal.
Karim Wade, candidat à l’élection présidentielle, a brisé son silence dans une vidéo depuis le Qatar pour présenter ses vœux aux Sénégalais et amorcer sa campagne. Ce retour médiatique était marqué par un discours aux allures de programme politique, le candidat appelant à la réconciliation et abordant les défis majeurs qui se profilent pour le pays.
Après des années de communication limitée à des communiqués écrits ou des messages vocaux, Karim Wade a choisi le 1er janvier pour s’adresser directement au peuple sénégalais. Sa déclaration filmée a mis en lumière les enjeux cruciaux auxquels le Sénégal fait face et a lancé un appel à l’unité nationale.
Dans son discours, Karim Wade a souligné la nécessité de prendre des décisions cruciales pour l’avenir du pays, se positionnant comme un candidat engagé dans la résolution des problèmes socio-économiques. Il a évoqué le drame des jeunes risquant leur vie dans des voyages périlleux à la recherche d’un avenir meilleur, appelant à mettre fin à cette situation en créant des opportunités d’emploi, en encourageant l’entrepreneuriat et en investissant dans l’éducation et la formation professionnelle.
Le candidat a également exprimé son espoir pour le Sénégal, soulignant que l’année 2024 est une période charnière pour le pays. Il a posé la question de la direction que le Sénégal prendra, entre la voie de la division et de la haine ou celle de l’unité, de la réconciliation et de l’ambition collective.
Cette déclaration marque le début d’une nouvelle phase dans la campagne électorale, avec Karim Wade affichant ses ambitions pour l’avenir du Sénégal et appelant à une mobilisation collective pour relever les défis actuels.
1er janvier 2024, Dakar, Sénégal – Karim Wade, fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, s’apprête à faire sa première apparition publique depuis son départ forcé pour le Qatar. L’homme politique prendra la parole lors d’une allocution prévue pour le 1er janvier à 15h heure locale, comme annoncé sur ses réseaux sociaux.
Cette allocution revêt une importance particulière dans le contexte de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle sénégalaise. Son dossier de parrainage est attendu pour examen dans les jours à venir. Cependant, des débats émergent quant à son éligibilité en raison d’une loi sénégalaise interdisant aux personnes ayant une double nationalité de se présenter à la présidence. La question cruciale demeure de savoir si Wade a renoncé à sa nationalité française pour se conformer à cette loi.
Le choix du Qatar comme lieu d’exil de Karim Wade soulève des interrogations sur son impact sur la perception de sa candidature au Sénégal. Certains s’interrogent sur les motivations de ce départ et sur la manière dont il pourrait influencer le vote des électeurs.
La prise de parole de Karim Wade sera scrutée de près pour obtenir des éclaircissements sur ces questions brûlantes. Les électeurs attendent des clarifications sur son éligibilité, sa nationalité, sa situation fiscale et sa vision pour le Sénégal. Cette allocution pourrait également jouer un rôle déterminant dans la formation de l’opinion publique à l’approche de l’élection présidentielle.
L’islamologue renommé Tariq Ramadan a réagi aux récentes allégations concernant un prétendu financement qatari de la campagne d’Ousmane Sonko au Sénégal. Ramadan a qualifié ces allégations de mensongères, remarquables que le Qatar, en tant qu’allié de la France, n’irait jamais à l’encontre des intérêts français, qui ne soutenaient pas la candidature de Sonko.
Contrairement aux affirmations de certaines personnalités mentionnant un montant de 20 millions de dollars, Ramadan a souligné que l’article du « Canard Enchaîné » n’a jamais affirmé que Sonko aurait reçu des financements du Qatar. Il a formellement nié son implication dans cette affaire et a annoncé son intention de porter plainte contre les auteurs de ces allégations.
Tariq Ramadan a déclaré qu’il engagera des poursuites judiciaires, soulignant que des rumeurs infondées émergent souvent lorsqu’il y a des difficultés à gérer la transparence démocratique. Il a ajouté qu’il prend position pour des principes tels que la transparence et l’alternance politique, sans soutenir un candidat au Sénégal.
Les efforts de médiation en vue d’une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza se poursuivent en dépit des bombardements israéliens incessants qui « réduisent les possibilités », a affirmé dimanche le Premier ministre du Qatar.
« Nos efforts, déployés par l’Etat du Qatar conjointement avec nos partenaires, se poursuivent. Nous n’abandonnerons pas », a assuré Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani lors du Forum de Doha.
La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le Hamas le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza. Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées lors de cette attaque au cours de laquelle environ 240 personnes ont été enlevées. Les bombardements israéliens menés en représailles sur la bande de Gaza ont fait plus de 17.700 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Le Qatar a joué un rôle clé dans les négociations ayant abouti à une trêve de sept jours fin novembre, au cours de laquelle des dizaines d’otages israéliens ont été échangés contre des prisonniers palestiniens, jusqu’à la reprise des combats le 1er décembre.
Les Etats-Unis, principaux alliés d’Israël dans cette guerre, ont mis vendredi leur veto à une résolution appelant à un cessez-le-feu.
« Nous allons continuer, nous sommes déterminés à faire libérer les otages, mais nous sommes également déterminés à arrêter la guerre », a encore dit le Premier ministre qatari.
Mais, a-t-il concédé, « nous ne voyons pas la même volonté de la part des deux parties » et « la poursuite des bombardements réduit nos possibilités ».
– « Paralysie » de l’ONU –
S’exprimant avant lui lors du même évènement, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a déploré la « paralysie » des Nations unies face à la guerre, disant regretter que le Conseil de sécurité n’ait pas voté en faveur d’un cessez-le-feu.
M. Guterres a estimé que le Conseil de sécurité était « paralysé par des divisions géostratégiques », compromettant sa capacité à trouver des solutions à la guerre.
« L’autorité et la crédibilité du Conseil de sécurité ont été gravement compromises » par sa réponse tardive au conflit, une atteinte à sa réputation aggravée par le veto américain, a-t-il déploré.
« J’ai réitéré mon appel à déclarer un cessez-le-feu humanitaire (…) malheureusement, le Conseil de sécurité a échoué à le faire », a encore regretté M. Guterres.
« Je peux promettre que je ne renoncerai pas », a-t-il ajouté, alertant sur « un risque grave d’effondrement du système humanitaire ».
Dans une allocation virtuelle, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a pour sa part déclaré que Moscou avait condamné l’attaque du Hamas du 7 octobre, mais que « nous ne pensons pas qu’il soit acceptable d’utiliser cet événement pour infliger une punition collective à des millions de Palestiniens ».
Participant également au Forum de Doha, le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a estimé que les Etats-Unis devraient être « tenus responsables » de la mort de civils à Gaza, après leur veto.
Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Aymane Safadi, a lui accusé Israël d’entraîner la région « plus profondément dans l’océan de la mort ».
« Israël pense simplement qu’il peut le faire, qu’il n’a pas de comptes à rendre », a-t-il affirmé.
L’article rapporte que le Président Macky Sall s’est rendu au Qatar où il a participé au Forum de Doha. Immédiatement après l’ouverture du forum, le Président Sall a eu un tête-à-tête avec l’Émir du Qatar. La fiche d’audience du Président montre que la majeure partie de son temps a été consacrée à des rencontres avec des investisseurs qataris, mettant en lumière l’attractivité du Sénégal pour l’investissement direct étranger.
Le Forum de Doha, qui se tient chaque année depuis 2003, rassemble des dirigeants étatiques, des organisations internationales, des représentants du secteur privé, de la philanthropie et de la société civile pour discuter des défis mondiaux. Le thème de la 21e édition est « Construire des futurs communs ».
Le Président Sall a développé le thème « Systèmes économiques inclusifs pour une croissance durable » lors de son intervention. Il a souligné les politiques publiques au Sénégal qui favorisent la croissance et l’inclusion sociale, notamment le Plan Sénégal Émergent (PSE) avec ses investissements massifs dans la transformation structurelle de l’économie. Le Président a également mis en avant des initiatives telles que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), les Bourses de Sécurité Familiale, la Couverture Maladie Universelle (CMU), et le Programme de Développement des Entreprises et de la Formation des Jeunes (DER/FJ), en mettant particulièrement l’accent sur l’inclusion des femmes et des jeunes.
En conclusion, le Président Sall a plaidé en faveur d’une gouvernance internationale plus juste et équitable, appelant à des réformes dans les critères d’accès au crédit, les notations des agences d’évaluation, et les instances décisionnelles telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Il a également souligné la nécessité de lutter contre les pratiques fiscales abusives et d’instaurer la justice climatique.
Le Président sénégalais, Macky Sall, est arrivé à Doha, au Qatar, pour participer au 21ème Forum de Doha. Ce forum, axé sur le thème « Construire des futurs communs », rassemble des leaders mondiaux, des décideurs politiques, et des experts pour discuter de questions urgentes dans des domaines tels que les relations internationales, la sécurité, la politique économique, le développement, la cybersécurité, la confidentialité des données, l’intelligence artificielle et la durabilité.
Les autorités qataries ont réservé un accueil chaleureux au Président sénégalais, soulignant l’amitié et la coopération entre les deux pays. Macky Sall profitera de l’occasion pour participer aux discussions et renforcer les relations bilatérales entre le Sénégal et le Qatar.
Le Vice président du parti des libéraux et démocrates (PLD) a donné son avis sur le supposé financement occulte de Sonko qui proviendrait du Qatar. Bamba Ndiaye interpelle ainsi Alioune Tine.
« Le scandale international de l’argent qatari destiné à brûler le Sénégal ne pouvait laisser mon ami Tine indifférent, en tant que défenseur ‘civil’ de l’accusé ‘Nitu Safara’. J’attendais donc sa réaction« , a-t-il soutenu.
D’après Bamba Ndiaye, « Tine s’est senti obligé malheureusement de tenter de noyer le thiof. Selon lui, il faut ‘examiner la question de façon générale’. C’est-à-dire ? ‘Il faut une enquête sur la transparence du financement des partis et des élections’… »
« Autrement dit, pas d’enquête précise sur les milliards de ‘Nitu Safara’ et le financement du terrorisme que notre pays a subi pendant deux ans. Ce refus de la vérité est presque un aveu… Vivement une enquête sérieuse et des sanctions à la hauteur du crime« , conclut-il.
Senego