Le Président Bassirou Diomaye Faye reçoit le Rapport annuel du Médiateur de la République

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu ce matin, au cours d’une cérémonie solennelle, le Rapport annuel du Médiateur de la République. Un moment symbolique qui, selon le chef de l’État, s’inscrit dans une tradition sénégalaise de dialogue et de concertation, indispensable pour faire face aux grands défis nationaux.

« Ce moment fort de notre vie institutionnelle incarne une tradition bien sénégalaise de dialogue et de concertation, essentielle pour bâtir des compromis dynamiques sur les grands enjeux nationaux », a-t-il déclaré sur ses réseaux sociaux.

Le Président de la République a également insisté sur l’importance des recommandations formulées dans ce rapport, en particulier celles portant sur la justice, la réforme foncière et l’amélioration de la qualité du service public. Il a souligné la convergence de ces propositions avec les priorités de son programme de transformation du pays.

« Les recommandations sur la justice, la réforme foncière et la qualité du service public convergent avec notre ambition de transformation. Leur mise en œuvre sera suivie avec rigueur pour renforcer la confiance entre l’État et les citoyens », a ajouté le chef de l’État.

Cette démarche traduit la volonté du nouveau régime de s’inscrire dans une gouvernance ouverte, participative et attentive aux préoccupations des citoyens. La remise de ce rapport constitue ainsi une étape importante dans la consolidation des institutions et la promotion d’un État plus à l’écoute de ses administrés.

Sénégal : Un Rapport Accablant de la Cour des Comptes, Bassirou Diomaye Faye Prône la Transparence et l’Optimisme

La Cour des Comptes du Sénégal a publié un rapport explosif mettant en lumière des irrégularités majeures dans la gestion des finances publiques entre 2019 et mars 2024. La situation budgétaire du pays est jugée critique, avec une dette publique atteignant 18 558,91 milliards de francs CFA, soit 99,67 % du PIB, un chiffre bien supérieur aux 74 % annoncés en 2023. Ce constat, qui met en évidence des écarts budgétaires alarmants, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique et de la classe politique.

L’un des points les plus préoccupants du rapport concerne la sous-estimation du déficit budgétaire de 2023, initialement annoncé à 4,9 % du PIB, mais qui a finalement été réévalué à 12,3 %. Cette différence s’explique par la non-comptabilisation de certaines dettes et dépenses extrabudgétaires. Par ailleurs, 2 517,14 milliards de francs CFA de dette bancaire ont été contractés hors du circuit budgétaire et sans l’approbation du Parlement, ce qui constitue une violation des principes de transparence et de bonne gouvernance financière.

En plus de ces chiffres alarmants, des pratiques douteuses ont été relevées, notamment des dépenses effectuées en dehors du circuit du Trésor public, des transferts de fonds vers des comptes non réglementaires et des ventes suspectes de biens publics.

Ces irrégularités budgétaires ne sont pas sans conséquence pour les citoyens sénégalais. Une dette publique aussi élevée pourrait entraîner une hausse des impôts et des taxes afin de financer son remboursement, ce qui réduirait le pouvoir d’achat des ménages. De plus, les déficits budgétaires massifs risquent de freiner les investissements dans des secteurs vitaux comme la santé, l’éducation et les infrastructures.

Dans un contexte où l’inflation pèse déjà sur les ménages, cette situation pourrait aggraver les inégalités économiques et ralentir la croissance du pays. Le manque de transparence dans la gestion des finances publiques pourrait aussi affecter la confiance des investisseurs étrangers et des bailleurs de fonds internationaux, dont le soutien est crucial pour le développement du Sénégal.

Face à ces révélations, le président Bassirou Diomaye Faye a tenu à rassurer la population en prônant la transparence et en appelant les Sénégalais à lui faire confiance. Dans des propos relayés par Libération, il a insisté sur la nécessité d’un compte rendu rigoureux des finances publiques :

« Je demande aux Sénégalais de nous faire confiance. Matin, midi, soir, jour et nuit, nous sommes dans la recherche de solutions. Les difficultés sont réelles, mais nous les transformerons en opportunités. »

Le chef de l’État a également rappelé que la publication de ce rapport s’inscrivait dans une démarche de reddition des comptes et d’information du public, un engagement clé de son programme électoral. Il a assuré que son gouvernement travaillait sans relâche pour identifier des solutions viables à cette crise financière.

Dans l’immédiat, la priorité du gouvernement sera de rétablir la confiance et de mettre en place des réformes pour assainir les finances publiques. Parmi les pistes envisagées figurent le renforcement des contrôles budgétaires, la lutte contre la corruption et la rationalisation des dépenses publiques.

Toutefois, la tâche s’annonce ardue. Le gouvernement devra non seulement trouver des solutions pour réduire le poids de la dette, mais aussi relancer l’économie tout en préservant le pouvoir d’achat des citoyens. La transparence et la bonne gouvernance seront donc des éléments clés pour redresser la situation et restaurer la confiance des Sénégalais dans leurs institutions.

Sénégal : Le ministère des Finances annonce une réunion avec les investisseurs après la publication du rapport de la Cour des comptes

Le ministère des Finances du Sénégal a annoncé mercredi, dans une note adressée aux investisseurs, son intention de centraliser la gestion de la dette publique du pays. Cette décision fait suite à la publication d’un rapport de la Cour des comptes qui a révélé des irrégularités dans la gestion de la dette et du déficit publics sous l’ancien gouvernement. Le rapport a notamment souligné des lacunes dans la communication des données financières, qui auraient nui à la transparence et à la bonne gestion des finances publiques.

Dans ce contexte, le ministère des Finances prévoit d’organiser une réunion avec les investisseurs internationaux pour clarifier la situation et expliquer les mesures prises pour redresser la gestion de la dette. Cette réunion, qui se tiendra dans les prochaines semaines, vise à rassurer les partenaires financiers du Sénégal sur la solidité des réformes et sur l’engagement du gouvernement actuel à assurer une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques.

L’un des principaux objectifs de cette centralisation est de mieux suivre l’évolution de la dette et d’optimiser les mécanismes de financement, dans un contexte économique marqué par une pression croissante sur les ressources publiques. Le ministère des Finances a également insisté sur la nécessité de renforcer la communication avec les investisseurs pour garantir une meilleure compréhension des enjeux économiques et financiers du pays.

Ce tournant intervient alors que le Sénégal, sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye, cherche à renforcer ses relations avec les partenaires internationaux et à consolider la stabilité économique, tout en faisant face à des défis de financement, notamment pour soutenir des projets d’infrastructure ambitieux.

Le rapport de la Cour des comptes a aussi mis en lumière plusieurs points d’amélioration dans le processus budgétaire, notamment une gestion moins optimale des ressources publiques et des insuffisances dans la planification financière à long terme. Ces observations devraient conduire à une révision des politiques de gestion budgétaire du pays, avec des réformes visant à améliorer la transparence et l’efficacité des dépenses publiques.

La réunion avec les investisseurs, prévue prochainement, constitue une étape clé dans le processus de redressement de la gestion des finances publiques du Sénégal. Elle représente aussi une opportunité pour le gouvernement de présenter son plan de réforme et de rassurer les acteurs économiques et financiers sur la viabilité des politiques mises en place.

Chute des Eurobonds du Sénégal après la publication du rapport de la Cour des comptes

Les obligations souveraines en dollars du Sénégal ont connu une forte baisse ce mercredi, marquant un coup dur pour la confiance des investisseurs sur les marchés financiers. Cette chute survient après la publication d’un rapport très attendu de la Cour des comptes, qui a mis en lumière une situation financière plus préoccupante que prévu.

Selon Reuters, l’Eurobond du Sénégal avec une échéance en 2033 a été particulièrement affecté, enregistrant une baisse de plus de 2 centimes pour s’échanger à 79,95 cents pour un dollar.

D’après Bloomberg, cette tendance baissière a également touché l’obligation à échéance 2048, qui a chuté de 2,1 cents, atteignant 67,59 cents pour un dollar à 15h, heure de Londres. Il s’agit de la plus forte baisse intraday observée depuis près de cinq mois, positionnant ainsi le Sénégal parmi les marchés émergents les plus touchés de la journée.

La baisse des obligations sénégalaises intervient après la publication du rapport de la Cour des comptes sur la période 2019 – 31 mars 2024. Ce document met en évidence une dette publique plus élevée que celle annoncée précédemment, soulevant des interrogations sur la viabilité budgétaire du pays.

L’analyse de la Cour des comptes met en avant des dépassements budgétaires, des irrégularités dans l’exécution des dépenses publiques et une opacité dans la gestion de certaines ressources. Ce constat alarmant a immédiatement eu des répercussions sur la perception du risque souverain du Sénégal, ce qui explique la réaction des marchés financiers.

Cette chute des Eurobonds traduit une perte de confiance des investisseurs, qui cherchent désormais des clarifications et des assurances de la part du gouvernement sénégalais. Un porte-parole du Fonds monétaire international (FMI) a d’ailleurs déclaré que l’institution allait analyser ce rapport en détail et engager des discussions avec les autorités sénégalaises pour évaluer les mesures à prendre.

Abdoulaye Diouf Sarr sur le rapport de la Cour des comptes : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire »

L’ancien ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, a tenu à clarifier sa position concernant le rapport controversé de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre la pandémie de Covid-19. Dans une interview accordée au journal L’Observateur, il a rejeté toute implication dans une affaire de malversation.

« Vous n’avez peut-être pas lu le rapport. Mon nom n’a jamais été cité dans le rapport de la Cour des comptes pour une malversation financière ou autre », a-t-il affirmé, mettant ainsi un terme aux spéculations à son sujet.

Selon Abdoulaye Diouf Sarr, le ministère de la Santé qu’il a dirigé n’a fait l’objet d’aucune demande d’ouverture d’information judiciaire. Il reconnaît toutefois un « cas isolé » impliquant un comptable de l’hôpital de Kaffrine, mais insiste sur le fait que cela ne concerne ni lui, ni son administration.

Ces précisions interviennent alors que le rapport de la Cour des comptes a suscité une large indignation, notamment en raison des irrégularités relevées dans l’utilisation des fonds Covid-19. Plusieurs personnalités et institutions sont citées dans ce document, alimentant les débats sur la transparence dans la gestion des finances publiques.

Abdoulaye Diouf Sarr, ancien responsable de l’Alliance pour la République (APR), semble ainsi vouloir se dissocier des polémiques qui entourent ce rapport. En rappelant que son nom n’apparaît pas dans les accusations de la Cour des comptes, il cherche à protéger son image et à éteindre toute controverse.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°325 – du 18/11/2024

🔴 VICTOIRE À LA PRÉSIDENTIELLE ET AUX LÉGISLATIVES : LA CONFIRMATION !
🔴 LÉGISLATIVES 2024 – RAPPORT DE CLÔTURE DU FORUM CIVIL : PRÉSENCE MINIMALE DES MANDATAIRES LORS DU DÉPOUILLEMENT

🔴 PROCÈS CONTRE TFC ET GFC POUR RUPTURE ABUSIVE DE CONTRAT : EL HADJI MBAYE BADJI EMPOCHE 14 MILLIONS F CFA
🔴 BOXE – MIKE TYSON APRÈS SON RETOUR RATÉ : « [ CETTE] DÉFAITE A UN GOÛT DE VICTOIRE »

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°320 – du 12/11/2024

🔴 SAINT-LOUIS / DES COMMERÇANTS VIOLEMMENT ATTAQUÉS PAR DES INDIVIDUS : SONKO VS BARTH’ : LE « MORTAL KOMBAT »
🔴 LE MAIRE DE DIAMNIADIO VOTE « PASTEF » APRÈS UN RAPPORT ACCABLANT DE « GRANT THORNTON » : EST-CE LE CAS POUR TOUS LES MAIRES-TRANSHUMANTS ?

🔴 MMA – TOMBEUR DE MALYKHIN : REUG REUG DÉFIE NGANNOU
🔴 PRIMES DES CHAMPIONS DE LA CAN BEACH SOCCER ET DU TOURNOI UFOA/A U17 : LA FSF MET LA MAIN À LA POCHE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°289 – du 05 ET 06/10/2024

🔴 TOUTES LES RUBRIQUES DE RECETTES SIGNALENT ROUGE (RAPPORT TRIMESTRIEL DE L’EXÉCUTION BUDGÉTAIRE DU SÉNÉGAL) : « SUÑU GAAL » DANS UN TOURBILLON MARIN
🔴 « LES FRAIS D’INSCRIPTION DES LYCÉES SONT DÉSORMAIS FIXÉS À 5 000 F AU LIEU DE 10 000 » : UN ARRÊTÉ SOUS MACKY SALL DÉSAVOUE GUIRASSY

🔴 26 JOUEURS CONVOQUÉS POUR LA DOUBLE CONFRONTATION CONTRE LE MALAWI : DERNIÈRE LISTE DE CISSÉ AVANT SON ÉVICTION

Flou autour de la remise du rapport d’audit des finances publiques sous Macky Sall

La promesse du Président Bassirou Diomaye Faye de publier un audit sur la gestion des finances publiques sous Macky Sall fait l’objet de doutes, selon le journal Le Quotidien. Lors de son discours à la nation le jeudi 12 septembre, Faye avait affirmé que le rapport avait été soumis à la Cour des comptes pour validation. Cependant, plusieurs membres de cette institution interrogés affirment n’avoir toujours pas reçu le document en question.

Cette situation suscite des interrogations sur le respect des délais fixés par l’article 1.7 du Code de transparence dans la gestion des finances publiques. Cet article impose la préparation et la publication, dans les six mois suivant un nouveau mandat présidentiel, d’un rapport sur l’état des finances publiques, après audit par la Cour des comptes. Ce rapport, portant sur la période Macky Sall, aurait donc dû être remis à la Cour au plus tard en juillet, afin que celle-ci puisse le publier en octobre. Or, la Cour des comptes n’a toujours rien reçu à ce jour, mettant en péril la tenue de ce calendrier.

Dans son discours, Bassirou Diomaye Faye a évoqué des « irrégularités » dans la gestion publique sous son prédécesseur, notamment concernant la masse salariale, la dette et les subventions. Pourtant, malgré ces graves allégations, l’absence de communication de ce rapport à la Cour des comptes jette une ombre sur la promesse de transparence affichée par le nouveau président.

Le journal Le Quotidien souligne que si le rapport n’est pas rapidement remis à la Cour, il sera difficile de le publier dans les temps. Cela pourrait poser des questions quant à la volonté réelle du gouvernement de faire toute la lumière sur les finances publiques du précédent régime. La dissolution de l’Assemblée nationale et l’annonce des élections législatives anticipées pour novembre ajoutent une nouvelle pression sur le calendrier politique et institutionnel déjà tendu.

Ainsi, le respect des engagements de transparence pris par le nouveau président pourrait être compromis si la situation ne se débloque pas dans les jours à venir.

Assemblée nationale : Controverse autour du rapport de victoire de Bassirou Diomaye Faye

Lors de la dernière séance plénière à l’Assemblée nationale, le député Ayib Daffé a soulevé plusieurs irrégularités dans le rapport présenté avant l’ouverture des discussions officielles. Ce rapport, qui concerne la victoire de Bassirou Diomaye Faye, a fait l’objet d’observations critiques de la part de Daffé, qui estime que certaines données y figurant sont incorrectes et biaisées.

Selon Daffé, des chiffres et des détails attribués à un commissaire semblent avoir été insérés de manière inexacte dans le rapport. « Je ne me rappelle pas qu’un commissaire ait donné tous ces chiffres-là et tous ces détails-là », a-t-il déclaré. Il a interprété cela comme une tentative de minimiser la victoire de Bassirou Diomaye Faye, soulignant que cela reflète un manque de fair-play de la part des rédacteurs du rapport.

Le député a insisté sur le fait que ces précisions sur les écarts de voix, qu’il juge non essentielles, auraient pu être évitées. « Il a gagné, il faut le féliciter et passer à autre chose », a-t-il ajouté, en appelant à une reconnaissance plus claire de la victoire sans insister sur des détails qu’il considère superflus.

En conclusion, Ayib Daffé a tout de même félicité le rapporteur pour le travail accompli, tout en déplorant un manque d’équilibre dans la prise en compte des opinions, notamment celles des opposants au projet. Il a laissé entendre que le rapport semblait avoir été écrit sous l’influence du président du groupe parlementaire de BENNO, ce qui, selon lui, compromet la neutralité attendue dans un tel document.

Cette intervention souligne les tensions persistantes au sein de l’Assemblée nationale, où chaque mot et chiffre inclus dans les rapports sont scrutés, révélant les clivages politiques sous-jacents.

DOMAINE PUBLIC MARITIME DE DAKAR : Le rapport de la commission ad hoc remis au président de la République

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu ce matin le rapport tant attendu de la commission ad hoc chargée de contrôler les titres et occupations du Domaine Public Maritime dans la région de Dakar. La remise du rapport s’est déroulée en présence du Premier ministre, Ousmane Sonko, et d’autres hauts responsables.

Selon une source présidentielle, le rapport de la commission révèle plusieurs irrégularités préoccupantes dans la gestion du Domaine Public Maritime. Ces irrégularités concernent principalement les aspects environnementaux et socioéconomiques liés à l’occupation et à l’exploitation de ces terres.
Le rapport souligne des problèmes significatifs, notamment des impacts environnementaux négatifs dus à une gestion inadéquate et des perturbations dans les communautés locales affectées par ces occupations. Ces révélations ont conduit le Président de la République à réitérer son engagement à mener une rectification rigoureuse de la situation.
“Le Chef de l’État a réaffirmé son engagement à procéder à une rectification rigoureuse, sans acharnement mais avec fermeté, afin de restaurer l’orthodoxie et garantir un accès libre au Domaine Public Maritime pour tous,” a déclaré la source présidentielle.
En réponse aux constats faits par la commission, des recommandations ont été formulées pour renforcer le cadre législatif et institutionnel régissant le Domaine Public Maritime. Ces recommandations visent à améliorer la transparence dans l’attribution des titres et à renforcer les contrôles pour éviter de futures irrégularités.
Le Président Faye et le Premier ministre Sonko ont souligné l’importance de prendre des mesures appropriées pour garantir que le Domaine Public Maritime soit géré de manière équitable et durable. Les autorités ont exprimé leur volonté de suivre les recommandations du rapport et de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour assurer une meilleure gestion de ces espaces cruciaux.

Mansour Faye réagit à la Reddition des Comptes : « Je n’ai jamais été épinglé par un rapport »

Alors que le processus de réédition des comptes est sur le point de débuter avec la constitution complète du Pool judiciaire financier ce vendredi, lors du Conseil supérieur de la magistrature (CMS), Mansour Faye, ancien ministre et actuel maire de Saint-Louis, a tenu à faire une déclaration importante sur sa page Facebook.

Dans son message, Faye exprime sa gratitude envers ceux qui suivent sa page et souhaite clarifier sa position vis-à-vis des rapports de contrôle de l’État. « Je voudrais d’abord remercier tous ceux et celles qui suivent quotidiennement cette page. Et ensuite, leur dire que je n’ai jamais été épinglé par un quelconque rapport des corps de contrôle de l’État (ni de l’IGE, ni de la Cour des comptes, ni de l’OFNAC ou autres) dans le cadre de mes missions régaliennes », a-t-il affirmé.
La réédition des comptes, une étape cruciale pour assurer la transparence et la responsabilité des gestionnaires publics, commence avec la mise en place du Pool judiciaire financier, un organe chargé de superviser et d’évaluer les comptes publics. Dans ce contexte, les déclarations de Mansour Faye semblent viser à se démarquer des éventuelles préoccupations ou accusations qui pourraient émerger.
Faye, qui a occupé plusieurs postes clés, dont celui de ministre et de délégué général, se veut rassurant. Il insiste sur le fait qu’aucun rapport des organes de contrôle ne l’a jamais mis en cause. « Aussi bien en tant que délégué général, ministre ou maire. Je ne le serai jamais », ajoute-t-il.
Cette déclaration intervient dans un contexte de vigilance accrue autour de la gestion des fonds publics. Alors que le Pool judiciaire financier s’apprête à entamer ses travaux, les attentes de transparence et de rigueur sont particulièrement élevées. L’engagement de Mansour Faye à démontrer son intégrité est susceptible d’être examiné de près par les observateurs et les citoyens.
Il est important de suivre de près l’évolution des activités du Pool judiciaire financier pour comprendre comment les comptes des différents gestionnaires publics seront révisés et validés. La déclaration de Mansour Faye marque une tentative claire de préparer le terrain pour la vérification à venir et de se prémunir contre d’éventuelles critiques.
En somme, Mansour Faye se positionne en défenseur de son propre bilan, tout en mettant en avant l’absence de récriminations contre lui dans les rapports des organes de contrôle. Les semaines à venir devraient permettre de mieux évaluer la véracité et l’impact de cette déclaration dans le cadre de la réédition des comptes publics.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°238 – du 01/08/2024

🔴 Dr CHEIKH DIENG DÉFENESTRÉ 3 MOIS À PEINE APRÈS SA NOMINATION : UNE ERREUR DE CASTING ?
🔴 DIZAINE DE NOMINATIONS : VASTE JEU DE CHAISES MUSICALES DANS LA POLICE

🔴 RAPPORT ACCABLANT CONTRE LE SG DE LA CAF : MOSENGO-OMBA VERS UNE SUSPENSION IMMINENTE
🔴 BASKET – TRANSFERTS : Youssoupha Fall rejoint le FC Barcelone pour un an

Appel à l’action judiciaire après la publication des rapports de l’OFNAC

Le directeur général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) a exhorté le procureur de la République à prendre des mesures judiciaires en réponse à la publication des 45 rapports de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). Cette demande intervient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la lutte contre la corruption au Sénégal.

Pape Alé Niang, une figure influente du journalisme d’investigation, a exprimé sur le réseau social X que les individus mentionnés dans ces rapports doivent répondre de leurs actes devant la justice. « Les 45 rapports de l’OFNAC qui dorment dans les tiroirs du procureur doivent aller en instruction. Nous ne pouvons pas nous contenter d’une simple publication. Les personnes qui ont été épinglées doivent faire face à la justice pour apporter toutes les réponses nécessaires », a-t-il insisté.

Les rapports de l’OFNAC, qui ont été publiés récemment, contiennent des informations détaillées sur divers cas de fraude et de corruption impliquant des personnalités publiques et des institutions. Cependant, malgré la gravité des accusations, ces documents n’ont pas encore entraîné d’actions judiciaires significatives.

Le directeur général de la RTS, en appuyant la position de Pape Alé Niang, souligne l’importance d’une réponse rapide et décisive pour restaurer la confiance du public dans le système judiciaire et les institutions de l’État. « Il est crucial que la justice fasse son travail de manière transparente et efficace. Nous ne pouvons pas permettre que ces dossiers restent sans suite », a-t-il déclaré.

Cette situation met en lumière les défis persistants de la lutte contre la corruption au Sénégal, où des appels à une plus grande transparence et à des actions concrètes se multiplient. Les citoyens attendent désormais de voir si ces appels seront suivis d’effets concrets.

L’OFNAC, créée pour combattre la corruption et promouvoir l’intégrité au sein des institutions publiques, se retrouve au centre de cette controverse. Sa capacité à agir de manière indépendante et à mener des enquêtes approfondies est cruciale pour renforcer l’État de droit et assurer une gouvernance éthique.

PERSONNES ÉPINGLÉES PAR LES RAPPORTS DE L’OFNAC : Pape Alé Niang réclame l’ouverture d’instruction judiciaires

Le journaliste Pape Alé Niang, figure de proue de l’investigation au Sénégal, a appelé, mercredi, à travers un tweet, à l’ouverture d’instructions judiciaires suite à la publication des rapports des corps de contrôle. Dans son message, il a exprimé une forte demande pour que les rapports de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) ne se limitent pas à une simple divulgation publique mais soient suivis de procédures judiciaires rigoureuses.

« Les 45 rapports de l’OFNAC qui dorment dans les tiroirs du procureur doivent aller en instructions. Nous ne pouvons pas nous contenter d’une simple publication. Les personnes qui ont été épinglées doivent faire face à la justice pour apporter toutes les réponses nécessaires », a affirmé Pape Alé Niang dans son tweet.

Cette déclaration fait écho à une préoccupation majeure sur l’efficacité des mesures anti-corruption dans le pays. Le fait que ces rapports demeurent sans suite judiciaire compromet les efforts de transparence et de lutte contre la corruption.

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a récemment ordonné la publication des rapports de la Cour des comptes, de l’Inspection générale d’État et de l’OFNAC couvrant les cinq dernières années. Cette initiative vise à renforcer la transparence et à rassurer l’opinion publique sur l’engagement des autorités à lutter contre les pratiques illicites.

Cependant, la publication de ces documents ne constitue qu’une première étape. Pape Alé Niang et plusieurs acteurs de la société civile insistent sur la nécessité d’une mise en œuvre concrète des recommandations contenues dans ces rapports par le biais de poursuites judiciaires. Ils estiment que seules des actions en justice permettront de sanctionner les responsables et de dissuader les comportements corrompus.

Dans la continuité de sa politique de transparence, le président Bassirou Diomaye Faye a également donné des directives pour l’organisation annuelle de missions de contrôle dans les institutions constitutionnelles. Cette mesure vise à instaurer une surveillance régulière et rigoureuse, afin de prévenir les dérives et de maintenir une gestion saine et exemplaire des ressources publiques.

L’appel de Pape Alé Niang résonne comme un rappel crucial de la nécessité de ne pas se limiter à la publication des rapports mais de poursuivre les personnes épinglées. La crédibilité des institutions de contrôle et de justice en dépend. La balle est désormais dans le camp des autorités judiciaires qui doivent prendre des mesures concrètes pour traduire ces recommandations en actions tangibles et restaurer ainsi la confiance des citoyens dans le système judiciaire et la gouvernance du pays.

Révision du code pénal et du code de la famille : les propositions des assises confrontées à l’opposition des acteurs religieux

Les conclusions des Assises nationales récemment transmises au chef de l’État ont suscité un débat animé autour de la réforme du Code pénal et du Code de la famille au Sénégal. Parmi les principales recommandations, les participants ont exigé une révision significative de plusieurs articles jugés obsolètes ou non conformes aux normes internationales.

Un des points de friction concerne l’article 305 du Code pénal, qui traite de l’avortement. Les propositions visent à aligner cette disposition sur les standards du Protocole de Maputo, permettant ainsi l’avortement médicalisé dans les cas de viol ou d’inceste suivis de grossesse. Cette initiative vise à répondre aux normes internationales, bien que des résistances soient observées de la part de certains groupes religieux.

Un autre sujet sensible est l’article 300 du Code pénal, qui concerne les relations sexuelles impliquant des mineurs de moins de 13 ans dans le cadre du mariage coutumier. Les débats ont porté sur l’ajustement de cet article pour refléter l’âge de la majorité sexuelle à 18 ans, conforme aux conventions internationales ratifiées par le Sénégal. Cette proposition n’a cependant pas trouvé de consensus favorable auprès des représentants religieux.

En parallèle, les Assises ont également recommandé des modifications au Code de la famille, notamment pour faciliter la procédure de divorce en l’absence de certificat de mariage, en acceptant des attestations de mosquée ou des actes de l’Église comme preuves valables. Cette mesure cherche à simplifier l’accès à la justice dans les affaires familiales, mais elle est également sujette à des désaccords.

En conclusion, bien que les propositions des Assises visent à moderniser le cadre juridique sénégalais et à le rendre conforme aux normes internationales, les divergences persistantes avec les acteurs religieux posent un défi significatif à leur adoption. L’issue de ces débats influencera directement la direction future des réformes législatives dans le pays.

Rapport de la Cour des Comptes sur l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) : Révélations sur des Manquements Graves

Ce vendredi, la Cour des Comptes a rendu public le rapport définitif sur la gestion de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour la période allant de 2012 à 2017, mettant en lumière des irrégularités significatives.

Au cours de cette période, trois directeurs généraux se sont succédés à la tête de l’ONAS : Amadou Lamine DIENG, Alioune Badara Diop et Lansana Gagny Sakho. Le rapport révèle une série de manquements graves, notamment des dépenses inconsidérées qui ne correspondent pas à l’objet social de l’ONAS. Ces dépenses ont été effectuées au profit de personnes physiques ou morales, en violation des directives énoncées dans la circulaire n°0379/PM/SGG/BSC/SP du 3 juin 2015, qui limite l’octroi de dons et subventions dans les entreprises publiques.

Ces irrégularités soulignent des lacunes importantes dans la gestion financière et administrative de l’ONAS, compromettant ainsi la transparence et l’intégrité de l’organisme chargé de la gestion des systèmes d’assainissement au Sénégal. La Cour des Comptes souligne l’importance de prendre des mesures correctives immédiates pour remédier à ces failles et garantir une gestion plus responsable et éthique des ressources publiques.

Cette publication met en évidence la nécessité d’une surveillance accrue des organismes publics et de la mise en place de mécanismes de contrôle plus rigoureux pour prévenir les abus et assurer une gestion transparente et efficace des fonds publics.

Des lacunes dans la promotion de l’égalité des genres dans l’éducation : le rapport alarmant de la Cour des comptes

Un récent rapport de la Cour des comptes a mis en lumière des lacunes significatives dans la gestion des fonds alloués à la promotion de l’égalité des genres dans le secteur de l’éducation. Entre 2012 et 2018, le Programme d’Amélioration, de la Qualité, de l’Équité et de la Transparence dans l’éducation et la formation (PAQUET/EF) a bénéficié de financements considérables, mais l’allocation spécifique des ressources pour la stratégie genre reste floue, selon le rapport.

L’éducation est un pilier fondamental du développement social et économique, et la promotion de l’égalité des genres dans ce domaine est cruciale pour assurer un avenir inclusif et équitable. Cependant, malgré les efforts déployés et les financements importants alloués au secteur de l’éducation, le rapport révèle que les ressources spécifiquement destinées à la stratégie genre ne sont pas clairement identifiées ni tracées.

Ce manque de transparence compromet la capacité à évaluer l’efficacité des initiatives visant à promouvoir l’égalité des genres dans l’éducation. De plus, la distribution des ressources ne prend pas systématiquement en compte les stratégies pour le genre, ce qui remet en question l’engagement réel des autorités à faire progresser cette cause.

Une autre préoccupation soulevée par le rapport est la dépendance excessive aux financements étrangers pour soutenir des initiatives spécifiques en faveur du genre. Bien que les partenariats internationaux puissent jouer un rôle important, ils ne doivent pas remplacer l’engagement financier et politique du gouvernement dans la promotion de l’égalité des genres.

Il est donc impératif que des mesures soient prises pour remédier à ces lacunes. Cela pourrait inclure une meilleure identification et traçabilité des fonds alloués à la stratégie genre, ainsi que le renforcement des mécanismes de coordination entre les acteurs impliqués. De plus, des programmes de sensibilisation et de formation doivent être mis en place pour promouvoir une culture organisationnelle axée sur l’égalité des genres dans tous les aspects de l’éducation et de la formation.

Le rapport de la Cour des comptes met en évidence la nécessité urgente d’une action concertée pour garantir une gestion transparente et efficace des ressources allouées à la promotion de l’égalité des genres dans l’éducation. L’avenir de nos sociétés dépend de la réalisation de progrès tangibles dans ce domaine crucial.

Rapport du Département d’État américain : Le Sénégal confronté à des préoccupations majeures en matière de droits de l’homme

Le Sénégal se retrouve au cœur d’un rapport percutant du Département d’État américain sur les pratiques des droits de l’homme pour l’année 2023. Ce document, publié récemment, soulève plusieurs problématiques concernant les droits civils et politiques, la liberté des médias, ainsi que les conditions de vie des minorités dans le pays.

Le rapport met en lumière des violations préoccupantes des droits de l’homme au Sénégal, notamment des homicides arbitraires, des traitements cruels en détention, et une surpopulation carcérale alarmante. Les forces de sécurité sont pointées du doigt pour leur recours excessif à la force lors de manifestations, ainsi que pour des actes de maltraitance envers les détenus.

Concernant le système judiciaire, le rapport met en avant des pressions politiques sur les juges, un manque d’indépendance de la justice vis-à-vis de l’exécutif, et des conditions de travail déplorables pour les magistrats. Les retards judiciaires et les détentions prolongées sont également critiqués, mettant en lumière un système judiciaire en crise.

Les médias ne sont pas épargnés, avec des cas d’arrestations de journalistes et des restrictions de contenu, notamment sur internet et les réseaux sociaux lors des manifestations. Le gouvernement est accusé d’influencer l’information et l’opinion à travers les médias d’État, tandis que les médias privés font face à des censures et des pressions.

Une attention particulière est également portée à la situation des personnes LGBTQ+, qui font face à des discriminations, des violences et des menaces fréquentes. Le rapport mentionne des cas de violence physique, de chantage et même de refus d’inhumation dans certains cimetières religieux.

Ce rapport du Département d’État américain met en lumière des lacunes importantes dans le respect des droits de l’homme au Sénégal et soulève des préoccupations graves quant à la protection des libertés fondamentales et des minorités. Ces conclusions soulignent la nécessité pour les autorités sénégalaises de prendre des mesures urgentes pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays.

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