Nouveaux rapports explosifs de la Cour des Comptes : Révélations sur la gestion des communes et des structures publiques

Une nouvelle série de rapports cinglants émanant de la Cour des Comptes vient d’être dévoilée, amplifiant les remous déjà engendrés par les révélations précédentes. Après la mise en ligne, le 30 avril dernier, de quarante-cinq (45) rapports particuliers couvrant les années 2021, 2022 et 2023, voici que trente (30) autres viennent s’ajouter à la liste, apportant leur lot de découvertes troublantes.

Selon nos sources chez Seneweb, ces documents scrutent avec une loupe implacable la gestion des communes à travers le Sénégal, ainsi que d’autres structures publiques. Leur contenu promet de soulever des questions cruciales sur la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des deniers publics.

Cette avalanche de rapports intervient dans le sillage d’une demande émanant du président Bassirou Diomaye Faye, formulée il y a quelques semaines, exigeant la publication des rapports de différents organes de contrôle pour les années allant de 2019 à 2023. Cette directive englobe notamment les rapports de l’Inspection Générale de l’État (IGE), de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), en plus de ceux de la Cour des Comptes.

L’objectif affiché de cette initiative est de faire la lumière sur la gestion des fonds publics sur une période significative, permettant ainsi d’identifier d’éventuelles dérives et lacunes dans les mécanismes de contrôle et de régulation. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer la transparence et l’intégrité dans la gouvernance publique.

Ces nouveaux rapports sont attendus avec impatience par le public et les observateurs, dans l’espoir qu’ils fourniront des informations cruciales pour améliorer la gestion des ressources publiques et restaurer la confiance des citoyens dans les institutions chargées de veiller à leur bonne utilisation.

La Cour des Comptes du Sénégal publie 45 rapports suite aux directives présidentielles

Dans un élan de transparence encouragé par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, la Cour des Comptes du Sénégal a publié quarante-cinq rapports particuliers couvrant les années 2021, 2022 et 2023. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des actions de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), qui avait précédemment pris des mesures similaires en réponse aux instructions du président.

Ces rapports, désormais disponibles au public, visent à offrir une transparence accrue sur la gestion des affaires publiques et à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. Cependant, la publication a rencontré un obstacle technique, le site Internet de la Cour des Comptes étant actuellement hors service en raison d’un dysfonctionnement. Cela a temporairement empêché les citoyens et les intéressés d’accéder aux documents.

Les rapports de la Cour des Comptes sont cruciaux pour le contrôle de la gestion financière des institutions publiques et visent à identifier les éventuelles anomalies ou irrégularités. Leur publication est vue comme un pas important vers une gouvernance plus ouverte et responsable.

Les autorités travaillent activement à résoudre les problèmes techniques pour rendre le site à nouveau accessible, assurant que l’intégrité des données n’est pas compromise. La situation soulève des questions sur la capacité des infrastructures numériques du gouvernement à gérer un volume élevé de trafic ou de données, soulignant la nécessité d’investissements continus dans les technologies de l’information pour soutenir les efforts de transparence.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé son engagement à poursuivre les réformes nécessaires pour assurer une gestion efficace et transparente des ressources publiques, en ligne avec sa vision de renforcer l’État de droit et la démocratie au Sénégal. La publication de ces rapports est un exemple concret de cette volonté de gouvernance, même si le chemin vers une transparence totale est semé d’embûches techniques et administratives.

Suspension des Radios BBC et VOA au Burkina Faso : Réaction aux Rapports Accusatoires

Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso a annoncé la suspension des programmes des radios internationales BBC et Voice of America (VOA) pour une durée de deux semaines. Cette décision fait suite à la diffusion d’un rapport de Human Rights Watch (HRW) par ces stations, accusant l’armée burkinabè d’exactions contre des civils.

Dans son communiqué, le CSC justifie cette mesure en pointant du doigt les déclarations jugées « péremptoires et tendancieuses » contre l’armée burkinabè, sans éléments de preuve tangible, contenues dans le rapport diffusé par les radios internationales. Le CSC accuse également la BBC et la VOA de désinformation susceptible de nuire à l’image de l’armée burkinabè et de créer des troubles à l’ordre public.

En réaction, le CSC a également ordonné aux fournisseurs d’accès à internet de suspendre l’accès aux sites et plateformes numériques de la BBC, de la VOA et de HRW depuis le territoire burkinabè. Il met en garde tous les médias contre la diffusion de cet article jugé « tendancieux » et rappelle les sanctions prévues pour tout contrevenant.

Les accusations portées par HRW dans son rapport, affirmant que l’armée burkinabè aurait exécuté au moins 223 civils lors d’attaques dans le Nord du pays, n’ont pas encore reçu de réponses officielles des autorités burkinabè.

Cette suspension des radios internationales BBC et VOA s’inscrit dans un contexte où le Burkina Faso a déjà pris des mesures similaires en suspendant la diffusion de certaines chaînes de télévision ou de radio et en expulsant des correspondants étrangers. Cela soulève des préoccupations concernant la liberté de la presse et l’accès à l’information dans le pays.

Tollé suite à l’instruction présidentielle de publication des rapports de contrôle : Réactions vives et appels à l’action

Lors du conseil des ministres du mercredi 17 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a émis une directive sans précédent : ordonner aux organismes de contrôle tels que l’Inspection Générale d’État (IGE), l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) et la Cour des Comptes de publier les rapports des cinq dernières années. Cette décision présidentielle a immédiatement suscité un vif débat dans le pays.

Interrogé sur cette question brûlante, Abdou Mbow, député et premier vice-président de l’Assemblée nationale, a choisi de ne pas commenter explicitement cette initiative. « Je n’ai aucun commentaire à faire par rapport à une telle faute de gestion. Je ne suis ni procureur ni quelqu’un qui a eu à gérer quelque budget que ce soit », a-t-il déclaré.

Dans ses propos, Abdou Mbow a souligné l’importance de dénoncer les erreurs de gestion et d’engager des poursuites si nécessaire. Cependant, il a également appelé au recentrage sur le travail effectif. « Je pense qu’ils (le nouveau président de la République et son gouvernement, Ndlr) doivent se mettre au travail. C’est mieux, parce que le Sénégal a besoin d’un régime qui travaille », a-t-il ajouté.

Cette déclaration reflète les préoccupations croissantes concernant le débat sans fin suscité par les rapports de contrôle et les publications qui en résultent. Abdou Mbow souligne l’importance de régler les problèmes concrets auxquels le pays est confronté, en particulier ceux liés au budget, plutôt que de se perdre dans des discussions interminables sur des rapports passés.

Dans l’ensemble, les réactions à cette directive présidentielle illustrent les tensions et les attentes vis-à-vis du nouveau gouvernement, avec un appel généralisé à se concentrer sur les actions tangibles nécessaires pour faire avancer le pays.

Quitter la version mobile