Accident de la route à Koungheul : Mamoudou Ibra Kane et le ministre des Transports réagissent

L’accident tragique survenu à l’entrée de Koungheul le jeudi 25 avril, ayant entraîné la mort de 14 personnes et causé des dizaines de blessés, a suscité une forte réaction du journaliste et homme politique Mamoudou Ibra Kane. Pour lui, cet événement douloureux met en évidence l’urgence de faire de la sécurité routière une priorité absolue pour le nouveau gouvernement.

« 14 morts. De l’étranger, je viens d’apprendre l’accident de la route non loin de Koungheul avec son lourd bilan. Mes prières pour les victimes et mes condoléances à leurs familles. Cet accident rappelle ceux de Sikilo et Sakkal. La sécurité routière, une surpriorité !!! », a-t-il exprimé.

Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, s’est également rendu sur les lieux de l’accident pour évaluer la situation. Dans la foulée, il a annoncé plusieurs mesures à venir visant à renforcer la sécurité routière, notamment la limitation de vitesse et l’interdiction de la surcharge.

Cette réaction rapide des autorités et des personnalités publiques témoigne de l’importance accordée à la sécurité routière au Sénégal et de la volonté d’agir pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Exclusion des Chambres de Commerce : Serigne Mboup et Idrissa Diéye Réagissent

Une réunion cruciale présidée par le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, visant à trouver des solutions à la cherté de la vie en abaissant les prix des denrées de première nécessité, a soulevé des remous après l’exclusion de l’Union nationale des chambres de commerce et la Chambre des métiers de la liste des participants. Dans un communiqué conjoint, Serigne Mboup et Idrissa Diéye, respectivement présidents de l’Union nationale des chambres de commerce et de la Chambre des métiers, ont exprimé leur consternation face à cette décision.

Les deux présidents ont fait part de leur surprise et de leur désapprobation quant à l’absence de leurs institutions à cette réunion cruciale. Ils ont souligné l’importance des chambres consulaires dans la mise en œuvre des politiques économiques et commerciales de l’État, en vertu de la loi n° 89-08 du 17 janvier 1989. De plus, ils ont fait référence à l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), affirmant que leurs institutions ont une connaissance approfondie des dispositifs d’appui par le secteur privé.

La non-invitation des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture ainsi que de la Chambre des métiers à cette réunion cruciale soulève des questions quant à la transparence et à l’efficacité des démarches entreprises pour résoudre la crise économique actuelle. Cette exclusion met également en lumière les défis persistants auxquels est confronté le secteur privé dans le pays, en matière de représentation et de participation aux décisions politiques et économiques.

Alors que les autorités cherchent des solutions pour soulager la pression économique sur les ménages sénégalais, il est essentiel de veiller à ce que toutes les parties prenantes pertinentes soient incluses dans le processus décisionnel. La voix et l’expertise des chambres consulaires sont essentielles pour garantir des mesures efficaces et équitables en réponse aux défis économiques du pays.

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