Un consensus recherché pour l’inhumation de Moustapha Bâ : entre Nioro et Dakar

La dépouille de l’ancien ministre des Finances, Moustapha Bâ, décédé le lundi 4 novembre en France, est attendue à Dakar ce jeudi 7 novembre. Cependant, la question de son lieu d’inhumation reste un sujet de discorde au sein de sa famille. Le choix de l’ultime demeure du défunt oppose sa « grande famille » et sa veuve, chacune privilégiant un lieu symbolique différent.

D’après les informations rapportées par Le Témoin, la « grande famille » de Moustapha Bâ souhaite que l’ancien ministre soit inhumé à Nioro, ville où reposent ses parents décédés, dans un geste de respect envers les traditions familiales. Nioro est en effet un lieu empreint d’histoire et de signification pour le défunt, une terre où il a puisé ses racines et qui a marqué son parcours personnel et professionnel.

Toutefois, la veuve de Moustapha Bâ désire que l’inhumation se fasse à Dakar, la capitale où le couple résidait et où il a construit sa vie. Dakar représente pour elle non seulement le foyer de leur vie commune mais aussi un lieu plus accessible pour la famille proche, les amis et les collègues de Moustapha Bâ qui souhaiteraient lui rendre hommage.

Face à cette divergence, une initiative a été prise pour trouver un terrain d’entente. Une délégation, menée par l’ancien préfet et administrateur civil Saër Maty Bâ, un patriarche de la famille, doit rencontrer la mère de l’épouse de Moustapha Bâ ce mercredi. Cette rencontre vise à ouvrir un dialogue apaisé et à aboutir à un consensus qui respecterait la mémoire du défunt tout en honorant les souhaits des proches.

Cette situation met en lumière l’importance des valeurs familiales et des traditions au Sénégal, pays où la solidarité familiale et le respect des coutumes jouent un rôle prépondérant, même dans les moments de deuil. La décision qui sera prise, quelle qu’elle soit, sera sans doute marquée par le souci de concilier tradition et réalités modernes, à l’image de la vie de Moustapha Bâ lui-même, qui a su incarner la transition entre l’héritage de ses aînés et les défis de son temps.

L’As Douanes à la recherche de la qualification : Un weekend décisif à Dakar Arena

L’équipe de basketball de l’As Douanes est sur le point de vivre un weekend crucial à Dakar Arena, alors qu’elle vise à se qualifier pour les Play-offs de la Basketball Africa League. Classée troisième de la Conférence Sahara, l’équipe sénégalaise se prépare à affronter deux adversaires de taille ce samedi et dimanche, dans une quête ardue pour assurer sa place dans l’événement de Kigali prévu du 23 mai au 1er juin 2024.

Avec quatre matches disputés jusqu’à présent, dont deux victoires, l’équipe dirigée par l’entraîneur Pabi Guèye est consciente des ajustements nécessaires pour atteindre son objectif. L’une des principales préoccupations de l’équipe est de rectifier les erreurs notables, notamment les pertes de balle excessives qui ont entravé leur performance précédente.

« Il va falloir corriger énormément de choses », a déclaré coach Pabi, soulignant ainsi la détermination de l’équipe à s’améliorer et à performer à son meilleur niveau. Pour y parvenir, l’As Douanes vise à retrouver le rythme offensif qui les a caractérisés l’année précédente, avec un objectif ambitieux de marquer au moins 80 points par match.

Mais la route vers la qualification est semée d’embûches, notamment avec des confrontations directes contre l’Us Monastirienne, dynamisée par sa récente victoire, et l’équipe rwandaise de l’Apr. Ces deux matchs seront des défis de taille pour l’As Douanes, mais l’équipe compte sur la détermination de ses joueurs, dont Jean-Jacques Boissy et ses coéquipiers, pour relever le défi avec courage et détermination.

Outre la préparation sur le terrain, l’équipe compte également sur le soutien inconditionnel du public local. L’énergie et l’enthousiasme des fans peuvent jouer un rôle déterminant dans la performance de l’équipe et les pousser vers la victoire. Dans cet esprit, l’As Douanes espère que Dakar Arena sera rempli de supporters passionnés prêts à les encourager tout au long de ce weekend crucial.

En fin de compte, pour l’As Douanes, ce weekend représente bien plus que deux simples matchs. C’est une opportunité de prouver leur valeur sur la scène africaine, de représenter dignement le Sénégal et de réaliser un rêve collectif en se qualifiant pour les Play-offs de la Basketball Africa League. Et avec leur détermination inébranlable et le soutien de leurs fans, l’équipe est prête à tout donner pour atteindre cet objectif ambitieux.

Les FAMa neutralisent un chef terroriste recherché par les États-Unis

Les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont récemment annoncé la neutralisation d’un chef terroriste de renom, Abou Houzeifa, alias Hugo. Cette opération a été menée lors d’une vaste opération dans la région du Liptako, plus précisément dans le secteur d’Indelimane. Abou Houzeifa était un membre éminent de l’État Islamique dans le Grand Sahara (EIGS) et était recherché par les autorités américaines.

Selon les informations fournies par les FAMa, le chef terroriste était responsable de l’attaque ayant entraîné la mort de forces spéciales américaines à Tango Tango, au Niger, en octobre 2017. Les États-Unis avaient mis une prime de 5 millions de dollars, soit environ trois milliards quatre cent millions de francs CFA, sur sa tête.

La neutralisation d’Abou Houzeifa a soulevé des interrogations quant à la possible récompense que pourraient percevoir les FAMa. Cependant, lors d’une conférence de presse, le directeur de l’information et des relations publiques des armées, le Colonel-Major Souleymane Dembélé, a clarifié la situation. Il a souligné que l’objectif des FAMa était de sécuriser le pays et non de bénéficier d’une rémunération quelconque.

Le Colonel-Major Dembélé a affirmé que les FAMa n’avaient jamais envisagé de réclamer la prime promise par les États-Unis. Il a rappelé que leur mission principale était de protéger le peuple malien et de mettre fin à la menace terroriste dans la région. Il a également souligné que le débat sur la prime américaine était susceptible de détourner l’attention de l’objectif principal des FAMa et de l’État malien, à savoir la lutte contre le terrorisme dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Ainsi, la neutralisation d’Abou Houzeifa représente une étape importante dans les efforts continus des FAMa pour assurer la sécurité et la stabilité au Mali et dans la région du Sahel. Cependant, elle met également en lumière les défis et les dilemmes auxquels sont confrontées les forces de sécurité dans leur lutte contre le terrorisme international.

Abdourahmane Diouf : Nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Le Sénégal accueille avec espoir la nomination d’Abdourahmane Diouf au poste de ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI). Né le 13 janvier 1970 à Rufisque, Abdourahmane Diouf a parcouru un chemin remarquable, marqué par un engagement politique précoce et une solide formation académique.

Issu du système éducatif public sénégalais, il a fréquenté le lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque, où il a obtenu son baccalauréat. Par la suite, il a intégré l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, où il a noué des liens avec des personnalités politiques éminentes, telles que le Premier ministre Ousmane Sonko, Mabouba Diagne et Cheikh Tidiane Dièye, qui font aujourd’hui partie du gouvernement.

Abdourahmane Diouf est un homme pluridisciplinaire, ayant obtenu une maîtrise en Droit public, ainsi qu’un DES en Droit international et un DEA en Sciences de la communication et des médias, à Genève.

Son engagement politique remonte à ses débuts, lorsqu’il occupait le poste de numéro 2 au sein de Rewmi, sous la direction de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Après l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en 2012, Abdourahmane Diouf a été nommé directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), mais a démissionné pour des raisons politiques.

Par la suite, il a rejoint l’opposition et a fondé son propre parti politique, AWALÉ, en octobre 2021. Aux élections législatives de 2023, il a participé en coalition avec Thierno Alassane Sall, devenant ainsi le seul parlementaire de sa liste.

En tant que candidat recalé à l’élection présidentielle de 2024, Abdourahmane Diouf a dénoncé un système de décompte de parrainages défaillant. Malgré cela, il a rejoint la coalition « Diomaye Président », qui a remporté la présidentielle au premier tour avec 54,28% des voix.

Lors de sa cérémonie d’investiture, il a présenté son offre programmatique « Le Sénégal d’abord » à travers 11 livres, démontrant ainsi sa vision et ses ambitions pour le pays.

En tant que nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf hérite d’une tâche cruciale : résoudre la crise universitaire qui sévit depuis plusieurs années. Son parcours impressionnant et son engagement politique font de lui un acteur clé dans la recherche de solutions pour l’avenir de l’éducation au Sénégal.

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, entame des visites pour évaluer les besoins du secteur

Le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a lancé une série de visites dans les différents services relevant de son département ministériel. L’objectif de ces visites est de recueillir des informations précieuses pour éclairer la prise de décisions futures.

Sa première étape l’a conduit à la Cité du Savoir du Pôle Urbain de Diamniadio, où il a pu visiter divers établissements, notamment le siège de l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane, l’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel Amadou Traoré (ISEP) et le Cyber Infrastructure Nationale pour l’Enseignement Supérieur, la Recherche et l’Innovation (CNRI).

Abdourahmane Diouf a expliqué que cette démarche vise à avoir une vue d’ensemble des conditions de travail et des besoins spécifiques de chaque institution avant de prendre des mesures concrètes. Il souhaite ainsi engager un dialogue constructif avec les acteurs du secteur et identifier les priorités à adresser.

Au cours de ses visites, plusieurs problématiques ont été soulevées. Au sein de l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane, des préoccupations concernant les infrastructures et les équipements ont été exprimées, notamment le besoin urgent d’ordinateurs et de modems de connexion.

À l’ISEP, les étudiants ont fait part de difficultés liées au transport, à la restauration et à l’hébergement, mettant en lumière le besoin d’améliorer les conditions de vie étudiante. De plus, la question du statut juridique des enseignants et du personnel a été discutée.

La visite s’est conclue au CNRI, où d’autres aspects liés à l’infrastructure et aux technologies de l’information et de la communication ont été abordés.

Par ailleurs, le Ministre a prévu une rencontre avec le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) ce vendredi, signe de sa volonté de collaborer étroitement avec les acteurs syndicaux pour trouver des solutions aux défis rencontrés dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Cette série de visites témoigne de l’engagement du nouveau ministre à prendre en compte les besoins réels des institutions universitaires et de recherche afin d’élaborer des politiques efficaces et adaptées à la réalité du terrain.

Communiqué du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Paiement des Allocations d’Études pour Mars 2024

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) tient à informer l’ensemble des étudiants des établissements publics d’enseignement supérieur que le paiement des allocations d’études pour le mois de mars 2024 a déjà commencé.

Conformément à notre engagement envers le soutien financier des étudiants, les allocations d’études sont désormais disponibles depuis le mardi 16 avril. Nous encourageons tous les bénéficiaires à vérifier rapidement la disponibilité de leurs allocations et à effectuer les démarches nécessaires pour les percevoir.

Nous tenons à souligner l’importance de ces allocations dans le soutien des étudiants dans leur parcours académique. Elles visent à alléger les charges financières liées aux études et à contribuer au bien-être des étudiants pendant leur formation.

Nous sommes conscients des défis auxquels sont confrontés les étudiants et nous nous engageons à continuer à fournir un soutien financier adéquat pour garantir leur réussite académique. Nous invitons les étudiants à rester informés des prochaines échéances et à se tenir au courant des dernières informations concernant les allocations d’études.

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation réaffirme son engagement envers l’éducation et le bien-être des étudiants sénégalais et continuera à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir leur réussite académique.

Abdourahmane Diouf nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Le leader du parti Awalé, El Hadj Abdourahmane Diouf, a été nommé ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans le premier gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette nomination témoigne de son compagnonnage avec la coalition DiomayePrésident et de sa contribution à l’alliance politique qui a conduit à la formation du nouveau gouvernement.

Abdourahmane Diouf apporte une expérience diversifiée et une expertise académique à son nouveau rôle, étant lui-même docteur. Sa connaissance approfondie du domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche sera un atout précieux pour aborder les défis et saisir les opportunités dans ces secteurs cruciaux pour le développement du pays.

En tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Diouf sera chargé de guider et de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir l’excellence académique, la recherche de pointe et l’innovation dans les institutions d’enseignement supérieur du pays. Son leadership sera crucial pour renforcer la qualité de l’enseignement, favoriser la collaboration entre les universités et les entreprises, et stimuler l’innovation et la créativité au sein de la jeunesse sénégalaise.

Cette nomination souligne également l’engagement du gouvernement envers le développement du capital humain et la promotion de la connaissance et de l’innovation comme moteurs de croissance économique et de progrès social. En investissant dans l’enseignement supérieur et la recherche, le gouvernement aspire à créer un environnement propice à l’émergence de talents et à la résolution des défis sociaux et économiques du pays.

En fin de compte, la nomination d’Abdourahmane Diouf à la tête du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation témoigne de la volonté du gouvernement de placer des personnes compétentes et engagées à des postes clés pour réaliser sa vision de développement pour le Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à collaborer avec toutes les parties prenantes pour faire progresser l’éducation, la recherche et l’innovation dans le pays.

Espagne : Un Sénégalais recherché par Interpol pour avoir reçu frauduleusement 55.000 euros d’aide sociale

Un Sénégalais est activement recherché par Interpol. Il aurait reçu plus de 55.000 euros d’aide sociale de l’Espagne alors qu’il était au Sénégal.

La Police nationale espagnole a détecté un immigré d’origine sénégalaise qui a obtenu la nationalité espagnole et qui a reçu une aide sociale de l’Espagne d’une valeur de plus de 55.000 euros, alors qu’il se trouvait dans son pays d’origine le Sénégal. Selon les informations données par la presse espagnole et reprises par Les Echos, le Sénégalo-Espagnol a utilisé un compatriote Sénégalais avec lequel il présentait une certaine ressemblance pour simuler sa présence en Espagne.
Mais c’était sans compter avec la vigilance des contrôleurs espagnols. En effet, quand ils ont suspecté une fraude concernant notre compatriote dont le nom n’est pas révélé, les agents de l’Unité centrale des réseaux d’immigration et des falsifications documentaires (Ucrif) de la Police nationale de Bilbao ont décidé d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur ce qui ressemblait beaucoup à de la fraude.

Les agents, rapporte la presse locale, ont commencé l’enquête lorsqu’ils ont détecté un immigré d’origine sénégalaise, qui travaillait pour une entreprise de la ville de Basauri (une commune de Biscaye dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne) et qui n’était pas le titulaire du contrat de travail qui était censé être le sien.
Ainsi, après les premières investigations, les agents ont pu vérifier que l’ouvrier « se faisait passer pour un compatriote qui était celui embauché, profitant d’une certaine ressemblance physique ». La personne qui venait travailler bénéficiait d’un emploi sans disposer des documents nécessaires, tandis que la personne effectivement embauchée bénéficiait de nombreuses aides qu’elle avait demandées lorsqu’elle était en Espagne et qu’elle reçoit désormais depuis le Sénégal.
Concrètement, le bénéficiaire de ces aides sociales a quitté l’Espagne en novembre 2021 et a réussi à se faire passer pour lui par un compatriote, lui offrant la possibilité de travailler pour une entreprise espagnole dans laquelle il a été embauché. En échange, il a reçu un total de 55.837 euros entre les aides liées au Revenu minimum vivant (9658 euros) et le Revenu garantie de revenu du Pays Basque (46.179 euros). Soit un total de 55.837 euros (36,6 millions de F Cfa).
Avec toutes les informations recueillies par les chercheurs de l’Ucrif et avec la collaboration de l’Inspection provinciale du travail et de la sécurité sociale de Biscaye, une inspection de l’entreprise a été réalisée au mois d’octobre.

Une intervention dans l’entreprise au cours de laquelle les enquêteurs ont été amenés à constater que le citoyen d’origine sénégalaise qui travaillait à Basauri n’était pas le véritable propriétaire du contrat.
Une fois qu’il a été établi que le Sénégalais qui travaillait dans l’entreprise n’était pas celui pour qui a un contrat de travail dans l’entreprise, les policiers ont procédé au placement en détention de l’employé.

Les autorités espagnoles ont ainsi pu prendre une décision judiciaire et activer les mécanismes nécessaires de coordination et de coopération internationale avec les voyages d’Interpol pour localiser au Sénégal la personne bénéficiaire de plus de 55.000 euros de l’aide publique espagnole alors qu’elle se trouve hors du pays.

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