Dans son édition de ce lundi, le quotidien Source A a révélé les premiers éléments de l’enquête concernant les actes de vandalisme perpétrés contre des bus de Dakar Dem Dikk (DDD) le dimanche 28 mars au dépôt de Ouakam. Selon le journal, la Brigade de recherches de la gendarmerie, chargée de l’affaire, a déjà interrogé à deux reprises des responsables et des syndicalistes de la société publique de transport.
Source A n’a pas fourni les noms des personnes interrogées ni les charges qui pèsent sur elles. Le journal a simplement indiqué que, pour l’instant, aucune arrestation n’a été signalée.
L’enquête a débuté avec l’intervention de la police scientifique, qui s’est rendue sur les lieux du dépôt de Ouakam pour constater les dégâts infligés aux bus vandalisés. Les conclusions de leurs investigations ont ensuite été transmises aux gendarmes enquêteurs.
Ces actes de vandalisme sont survenus à la suite d’un mouvement d’humeur des travailleurs de DDD. La direction générale de l’entreprise avait dénoncé dans un communiqué un « acte de sabotage sur les nouveaux bus Iveco commis par des individus non encore identifiés ».
Cette affaire de vandalisme suscite une grande préoccupation, tant du point de vue de la sécurité publique que de celui de la stabilité sociale. Les autorités judiciaires et les forces de l’ordre sont mobilisées pour identifier les coupables et garantir que de tels incidents ne se reproduisent pas à l’avenir.