Accident Mortel à Sinthiou Yoro Sadio : Les Habitants Réclament des Mesures de Sécurité

Le village paisible de Sinthiou Yoro Sadio, surnommé « Peulh-ga », dans la zone périphérique de la commune Thiès-Nord, est plongé dans la tristesse à la suite d’un tragique accident survenu ce dimanche 12 mai 2024. Un véhicule a mortellement fauché un garçon âgé de cinq ans alors qu’il se rendait à une cérémonie familiale. Selon les témoins, l’enfant était accompagné de sa mère, de ses frères et sœurs, ainsi que d’autres membres de sa famille.

Cet accident a provoqué la colère des habitants, qui sont descendus dans la rue pour exprimer leur indignation. Ils ont brûlé des pneus et barré la route pour dénoncer la récurrence des accidents dans la zone. De plus, ils ont exigé des mesures de sécurité, notamment l’érection d’une passerelle et l’installation de ralentisseurs sur cette route accidentogène.

Cet incident tragique met en lumière le besoin urgent de prendre des mesures pour assurer la sécurité des habitants de Sinthiou Yoro Sadio et de toutes les zones à risque similaire. Il souligne également l’importance d’une sensibilisation continue sur la sécurité routière pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

Polémique foncière à Fandène : Les conseillers municipaux réclament la restitution de 9 hectares

La commune de Fandène, sous la direction du ministre-maire Dr Augustin Tine, se retrouve au cœur d’une controverse foncière concernant une bande de terre d’une superficie d’au moins neuf hectares. Cette parcelle serait indûment incluse dans les lotissements de la Nouvelle Ville de Thiès, à Mbour 4, suscitant l’indignation des conseillers municipaux de Fandène.

Lors d’un point de presse, ces conseillers municipaux ont vigoureusement réclamé la restitution de cette superficie, affirmant que son attribution à certaines personnalités suscitait une vive polémique. Le porte-parole de cette initiative, Cheikh Diop, conseiller municipal à Fandène, a déclaré que les aménagements effectués dans la forêt classée pour la Nouvelle Ville de Thiès ont eu un impact significatif sur la commune, avec une perte de plus de neuf hectares de terre.

Selon lui, le droit de propriété de la commune de Fandène sur cette bande de terre avait été confirmé par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT). Il a rappelé que la commune avait initialement demandé et obtenu du Président de la République de l’époque, Macky Sall, l’exclusion de cette surface du lotissement de Mbour 4, suite à l’annonce du déclassement de cette partie de la forêt du Plateau de Thiès pour répondre à la demande foncière.

Cependant, les conseillers municipaux ont été surpris de constater que cette partie de la commune était incluse dans le lotissement de Mbour 4 lors de sa publication. Ils ont immédiatement réagi en adressant des réclamations au Gouverneur de Thiès, ainsi qu’au ministre-maire de Fandène, Dr Augustin Tine, afin de défendre les droits de leur collectivité territoriale et de sa population.

Face à cette situation préoccupante, les conseillers municipaux demandent désormais l’arbitrage du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour résoudre cette polémique foncière et garantir les droits légitimes de la commune de Fandène.

Les “Badjanou Gox” réclament une meilleure reconnaissance de leur travail

Les “Badjanou Gox”, ces femmes engagées dans les quartiers pour aider la communauté et assurer des tâches essentielles, se sentent négligées par les autorités. Leur dévouement sur le terrain mérite une meilleure rémunération et des conditions de travail améliorées, clament-elles.

Dans le département de Keur Massar, leur situation est particulièrement préoccupante. Sur les 334 “Badjanou Gox” actives dans la région, seulement 216 bénéficient d’une modeste motivation financière de 25 000 francs CFA par mois. Une somme jugée largement insuffisante pour le travail accompli.

La Secrétaire générale de l’Association départementale des “Badjanous Gox” de Keur Massar, Fatoumata Fall, a exprimé ce sentiment lors d’une intervention sur les ondes de la Rfm. Elle a lancé un appel au nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, pour une amélioration des conditions de rémunération.

“C’est un cri du cœur que nous lançons. Nous adressons nos doléances au président de la République, Bassirou Diomaye Faye. La somme de 25 000 F CFA par mois en guise de motivation est vraiment insuffisante”, a déclaré Mme Fall.

La porte-parole des “Badjanous Gox” de Keur Massar a renchéri sur cette demande en rappelant que l’ancien régime s’était engagé à porter cette motivation à 50 000 F CFA. Malheureusement, cette promesse n’a pas été tenue, et les “Badjanous Gox” continuent de percevoir un salaire en dessous de leurs attentes.

Au-delà de l’aspect financier, les “Badjanous Gox” réclament également de meilleures conditions de travail. Elles espèrent que les nouvelles autorités étatiques prendront en compte leurs revendications et œuvreront en faveur d’une reconnaissance adéquate de leur rôle crucial au sein des quartiers.

Les travailleurs des médias réclament justice sociale et respect de leurs droits

La crise économique mondiale a durement frappé de nombreux secteurs, et celui des médias ne fait pas exception. Cette réalité, bien connue depuis plusieurs années, est aujourd’hui exacerbée par une hypermédiatisation suite à la récente alternance politique au Sénégal. Cependant, derrière cette façade médiatique, se cachent des travailleurs des médias qui peinent à joindre les deux bouts, victimes de conditions de travail précaires et d’un manque de reconnaissance de leurs droits.

Les travailleurs des médias, journalistes, reporters, techniciens, et autres professionnels de ce secteur, refusent d’être les laissés pour compte dans cette crise. Trop longtemps, ils ont été témoins de combats qui ne profitent qu’aux employeurs, laissant les travailleurs dans des situations de précarité extrême. Il est temps de mettre fin à cette injustice et de mettre en place des solutions qui bénéficient véritablement à tous les acteurs de la chaîne médiatique.

Une récente étude menée par la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) révèle des conditions de travail alarmantes pour les reporters. Sur un échantillon de 216 journalistes-reporters interrogés, seulement une minorité dispose d’un contrat stable, tandis qu’un pourcentage alarmant ne bénéficie d’aucune forme de contrat ou de protection sociale. De plus, de nombreux travailleurs ne sont pas enregistrés aux organismes compétents et ne bénéficient pas d’une couverture maladie adéquate.

Cette situation précaire est exacerbée par des conditions de travail difficiles, des cas de harcèlement et de violences basées sur le genre, en particulier envers les femmes dans certaines rédactions. De plus, l’exploitation honteuse des correspondants est monnaie courante, avec des paiements dérisoires pour leur travail acharné.

Face à cette réalité inacceptable, les travailleurs des médias demandent un changement de paradigme. Ils appellent à une application effective de la convention collective, ainsi qu’à la mise en place d’un fonds d’appui destiné exclusivement aux reporters, pour renforcer leurs capacités, assurer leur formation continue et prendre en charge les accidents de travail.

Les travailleurs des médias lancent un appel au Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour qu’il tienne ses engagements en faveur d’une politique holistique prenant en compte les préoccupations des journalistes, reporters et techniciens de médias. Sans cela, la jungle médiatique continuera à favoriser les plus forts au détriment des plus faibles, laissant les travailleurs des médias dans une situation de précarité insoutenable.

Crise au sein du Bambouck Football Club : Les joueurs réclament respect et primes

Le Bambouck Football Club traverse une période de turbulences alors que les joueurs expriment ouvertement leur mécontentement envers les dirigeants du club. Au cœur de la discorde se trouvent des revendications concernant le respect et le paiement des primes, soulevant des préoccupations quant à la gestion et à la situation financière de l’équipe.

Les joueurs ont pris la parole pour dénoncer le manque de considération dont ils estiment être victimes de la part des dirigeants. Moustapha Seck, membre du BFC, a souligné que les conditions ne sont pas propices pour progresser en tant qu’équipe et pour jouer au football. Leur principale revendication concerne le paiement des primes, que les dirigeants ont conditionné à la performance de l’équipe en finale.

Petit Ndoye, défenseur du club, a exprimé la fatigue et le désespoir des joueurs face à cette situation. Il a lancé un appel aux autorités et aux bienfaiteurs pour leur venir en aide, mettant en lumière les problèmes de gouvernance au sein du club.

Le capitaine de l’équipe, Wassa, a également partagé son point de vue, soulignant que les tensions ont atteint un point critique après un match contre l’ASC Diokko. Malgré une victoire écrasante de 6-1, les joueurs n’ont pas reçu de primes ni de motivations de la part des dirigeants. De plus, ces derniers ont proposé un contrat de 50 000 FCFA à condition de remporter la finale, ce qui a été considéré comme inacceptable par les joueurs.

Face à cette impasse, les joueurs appellent à l’intervention des bonnes volontés pour sauver l’équipe de cette crise financière et de gouvernance. Cependant, les dirigeants du Bambouck Football Club n’ont pas encore répondu aux demandes de commentaires.

Cette crise souligne les défis auxquels sont confrontés de nombreux clubs de football, en particulier ceux qui évoluent dans des contextes financiers précaires. Elle met également en évidence l’importance d’une gestion transparente et responsable pour assurer la stabilité et le succès à long terme des équipes sportives.

Diass, Thiès : Les Habitants Réclament des Solutions Face à la Perte de Terres

La commune de Diass, située dans la région de Thiès, est confrontée à une situation alarmante : la perte progressive de terres exploitable. Envahie par des usines, des sociétés et d’autres entreprises privées, la population locale se mobilise au sein d’un mouvement appelé “Solution” pour attirer l’attention sur ce problème croissant.

Selon les membres du mouvement, les habitants de Diass se retrouvent désormais privés d’accès à la terre dans leur propre commune. Ils pointent du doigt l’emprise grandissante de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass et du pôle de Daga Kholba, ainsi que du port de Ndayane, qui accaparent de vastes étendues de terres.

Abdoulaye Faye, coordinateur du mouvement “Solution”, exprime le désarroi de la population : “La population de Diass souffre de beaucoup de choses, particulièrement sur le plan foncier. L’aéroport occupe beaucoup d’hectares, de même que le pôle de Daga Kholba et le port de Ndayane. Nous avons besoin des extensions pour notre jeunesse de demain. Nous sommes entourés d’infrastructures qui nous étouffent.”

Face à cette situation préoccupante, le mouvement “Solution” en appelle au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour trouver des solutions urgentes. “Nous tendons la main au nouveau Chef de l’État pour un meilleur cadre de vie. Il doit revoir les activités et infrastructures qu’il a trouvées ici à Diass. Nous voulons retrouver nos terres”, affirme Abdoulaye Faye.

La mobilisation des habitants de Diass reflète une préoccupation croissante face à la dégradation de l’environnement foncier et à la nécessité de trouver des solutions durables pour assurer le bien-être et le développement de la communauté locale.

Mobilisation massive en Israël : plus de 100 000 personnes réclament des élections

Dimanche dernier, un impressionnant rassemblement a eu lieu devant la Knesset, le parlement israélien, réunissant plus de 100 000 personnes. Sous le slogan “Élections maintenant”, cette foule exprimait son mécontentement et son appel à un changement politique immédiat.

Cette mobilisation exceptionnelle a réuni une alliance de circonstance entre les familles d’otages, qui se disent frustrées par l’absence de progrès dans la résolution de leurs situations, et les détracteurs du gouvernement actuel dirigé par Benyamin Netanyahu. Tous demandent un renouveau politique et un départ du gouvernement en place.

L’événement a atteint une telle ampleur que les forces de l’ordre ont dû intervenir pour maintenir l’ordre, utilisant notamment des canons à eau pour disperser les foules qui entravaient la circulation. Cette mobilisation prend racine dans la tragédie du 7 octobre, lorsque le pays a été fortement secoué par une attaque perpétrée par le Hamas.

Parallèlement aux manifestants, les leaders de l’opposition ont également pris la parole pour la première fois, rejoignant ainsi la demande populaire d’un changement politique radical. En réponse, le Premier ministre Netanyahu a mis en garde contre les conséquences d’élections anticipées, soulignant le risque d’affaiblissement d’Israël en ces temps de conflit, et retardant selon lui toute possibilité de résolution concernant les otages retenus.

Cette mobilisation massive témoigne d’une profonde insatisfaction au sein de la population israélienne et soulève des questions cruciales sur l’avenir politique du pays dans un contexte de tensions et d’incertitudes.

7000 Agents de Santé de l’Hôpital Principal de Dakar Réclament le Paiement de Leurs Indemnités

Une situation de tension règne à l’hôpital principal de Dakar alors que près de 7000 agents de santé revendiquent le paiement de leurs indemnités, selon des informations relayées par la Rfm. Ces agents dénoncent le non-respect des engagements pris lors d’une rencontre tripartite impliquant l’ancien Premier ministre Amadou Bâ, le ministre de la Santé Marie Khemess Ngom Ndiaye et le ministre des Finances Mouhamadou Moustapha Ba.

Selon Abou Ba, coordinateur national des contractuels des établissements publics de santé, les indemnités de logement et les indemnités spéciales complémentaires accordées aux agents contractuels des établissements publics de santé depuis mai 2023 ne leur ont toujours pas été versées. Malgré le décaissement de fonds par le ministère des Finances et du Budget, l’argent n’a pas été transféré sur les comptes des agents, ce qui a suscité la frustration et l’incompréhension parmi le personnel.

Abou Ba a souligné le paradoxe selon lequel les fonds décaissés pour le paiement des indemnités ont été réintégrés dans le budget, malgré les attentes des agents de santé. Malgré les espoirs suscités par des rencontres entre les autorités gouvernementales et les centrales syndicales, aucune solution n’a été trouvée jusqu’à présent.

Face à cette impasse, les agents de santé envisagent de porter l’affaire devant les instances de contrôle compétentes. Ils appellent également le nouveau gouvernement à intervenir pour résoudre leurs problèmes, espérant que leurs doléances seront enfin prises en compte.

Abordant cette question lors du passage du ministre de la Santé devant l’Assemblée nationale en décembre dernier, le député Guy Marius Sagna avait déjà attiré l’attention sur cette situation. Les agents de santé espèrent que leur cause sera entendue et que des mesures seront prises pour répondre à leurs préoccupations légitimes.

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