Suite à la publication de la liste des candidats ayant passé la vérification du parrainage, le greffe du Conseil constitutionnel est actuellement saisi de réclamations émanant des candidats recalés. Parmi eux, des personnalités politiques telles que Mouhamed Ben Diop de la coalition « Pass Pass » et Me Moussa Diop, qui ont déposé des recours pour demander un réexamen de leur dossier de parrainage.
Cependant, les chances d’aboutissement de ces recours sont sujettes à débat. L’enseignant-chercheur en Droit public, Papa Moussa Saliou Guéye, souligne que bien que chaque candidat ait le droit de déposer un recours, cela ne garantit pas automatiquement son succès. Il insiste sur le fait que le demandeur doit fournir des preuves convaincantes pour étayer sa réclamation.
Guéye souligne que le Conseil constitutionnel, en examinant les recours, doit pouvoir mener une analyse approfondie des preuves présentées. Si les preuves sont insuffisantes, les recours ont peu de chances d’aboutir. Le spécialiste en droit public exprime un certain pessimisme quant à l’issue positive de la plupart des recours, indiquant que, dans la réalité, la quasi-totalité des recours n’ont que peu de chances d’aboutir devant le Conseil constitutionnel.
Il est donc crucial pour les candidats recalés de fournir des éléments probants et convaincants afin d’accroître leurs chances d’obtenir satisfaction devant l’instance juridique. Le processus en cours met en lumière la complexité et les enjeux entourant la validation des candidatures dans le contexte électoral.