Le débat sur la reddition des comptes prend de l’ampleur au Sénégal, et Birahim Seck, coordinateur du Forum civil, n’a pas manqué de faire entendre sa voix. Par le biais d’un post sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a vivement critiqué la gestion actuelle de ce processus, interpellant directement le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye (BDF).
Birahim Seck, connu pour son engagement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, a exprimé ses préoccupations quant à la direction prise par cette initiative. Selon lui, la justice doit être laissée à son propre rythme, particulièrement dans les affaires complexes de criminalité économique et financière. « La justice a besoin de temps pour faire son travail et le faire bien, » a-t-il déclaré, ajoutant que toute précipitation pourrait compromettre la qualité du travail judiciaire.
Il a également mis en garde contre la partialité dans la reddition des comptes, soulignant que cette dernière devait rester un processus impartial et équitable. « La partialité neutralise la reddition des comptes », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que toute manipulation ou influence pourrait saper la crédibilité de cette démarche essentielle pour la démocratie sénégalaise.
Ce message de Birahim Seck intervient dans un contexte où de nombreuses voix, issues de l’opposition et de la société civile, critiquent la manière dont la reddition des comptes est menée. Les critiques portent principalement sur des soupçons de ciblage politique et de manque d’indépendance du système judiciaire.
Cette sortie du coordinateur du Forum civil relance donc le débat sur la transparence et la rigueur du processus de reddition des comptes, et place le président Bassirou Diomaye Faye face à ses responsabilités dans la gestion de ce dossier crucial pour l’avenir politique du Sénégal.