Charles Blé Goudé réfute les accusations d’alliance avec le Rhdp et affirme sa candidature pour 2025

Le président du Cojep (opposition) en Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé, a réagi vigoureusement aux propos du secrétaire exécutif du Rhdp, Cissé Bacongo, qui l’a accusé d’être « avec » le parti au pouvoir.

Lors d’une conférence de presse, M. Cissé Bacongo a déclaré que « Blé Goudé est avec nous tous les jours, au sens propre comme au sens figuré, on se voit et on se parle », en évoquant également l’ex-président Laurent Gbagbo et sa demande de réintégration sur la liste électorale.

En réponse, Charles Blé Goudé a qualifié ces propos d’« attaque », dénonçant une tentative de ternir sa dignité, sa crédibilité, sa droiture et son image. Dans une vidéo diffusée sur sa page Facebook, il a affirmé : « Non, ce n’est pas vrai, je ne suis pas avec vous et je vous donne la latitude de m’humilier et de me montrer que je suis un menteur ».

Il a également mis en garde contre les provocations, rappelant un précédent déguerpissement sous les ordres de M. Cissé Bacongo, ministre-gouverneur du District d’Abidjan. Blé Goudé a souligné sa détermination à participer à l’élection présidentielle de 2025, exigeant son inscription sur la liste électorale et le dégel de ses avoirs.

Bien que lui et son ex-mentor, Laurent Gbagbo, aient été acquittés par la CPI dans l’affaire des violences postélectorales de 2010-2011, la justice ivoirienne les a condamnés, les privant ainsi de leur droit de vote et d’éligibilité selon le Code électoral.

Enfin, lors de la même conférence de presse, M. Cissé Bacongo a affirmé qu’Alassane Ouattara était le candidat du Rhdp pour l’élection présidentielle de 2025, tandis que Laurent Gbagbo avait accepté d’être le candidat du PPA-CI, son parti.

LONASE : L’Intersyndicale des travailleurs réfute les allégations de mauvaise gestion

Face aux allégations récentes de mauvaise gestion et de recrutement excessif au sein de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), l’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, regroupant l’UNSAS/SATRAL et le SNECCS/CNTS, a tenu à clarifier la situation.

Dans un communiqué publié récemment, l’Intersyndicale a souligné que les résultats financiers de la LONASE n’ont jamais été aussi positifs. Cette performance s’explique par plusieurs initiatives majeures entreprises récemment, notamment le programme de valorisation du patrimoine immobilier de la LONASE, le projet d’ingénierie sociale au profit de la force de vente et des travailleurs, ainsi que la prise en charge médicale des retraités et des prestataires de service.

Depuis l’arrivée du nouveau Directeur général, une attention particulière a été accordée à l’humain, placé au cœur de la gestion de l’entreprise. Cette démarche a permis le rétablissement de tous les acquis sociaux suspendus, le recrutement d’une trentaine de prestataires de service, dont certains ont plus de vingt ans d’ancienneté, ainsi qu’une augmentation généralisée des salaires et la mise en place d’un plan quinquennal de régularisation de la situation des prestataires de service.

Depuis 2023, la LONASE a également lancé un programme d’extension de son réseau. L’implantation en cours de 1500 nouveaux kiosques entraîne la création de 1500 emplois directs. De plus, une vingtaine d’agences et de bureaux seront ouverts dans les zones insuffisamment couvertes à travers le territoire national.

Malgré ces avancées, l’Intersyndicale a souligné que la LONASE affiche encore un déficit de ressources humaines, nécessaire pour maintenir sa croissance.

L’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, représentée par l’UNSAS/SATRAL et le SNECCS/CNTS, a affirmé qu’elle « veillera toujours à la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres ainsi qu’à la sauvegarde de l’entreprise ». Elle a également réaffirmé son engagement envers la protection des intérêts de tous les acteurs de la LONASE.

En somme, l’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE conteste fermement les allégations de mauvaise gestion et de recrutement excessif, mettant en avant les efforts déployés pour améliorer la situation financière et sociale de l’entreprise et assurer son développement durable.

« Mamoudou Ibra Kane réfute l’étiquette de « situation déplorable » avancée par le président Bassirou Diomaye Faye »

Dans un échange houleux de déclarations entre les membres de la coalition présidentielle et l’opposition, la question de l’état actuel du Sénégal a été mise en avant. Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment qualifié la situation du pays de « déplorable » lors d’une réunion avec les membres de sa coalition, selon des informations relayées par « Les Échos ».

Cependant, cette description de la situation n’a pas été accueillie sans réplique. Mamoudou Ibra Kane, une figure politique éminente et nouvellement affiliée à l’opposition sénégalaise, a contesté fermement cette étiquette. En tant que journaliste et homme politique, Kane a exhorté le président et l’ancien régime à fournir des éclaircissements sur ce qu’ils entendent par « situation déplorable ».

Sur sa page X, Kane a exprimé son désaccord avec l’affirmation de Diomaye Faye, soulignant le besoin pour le chef de l’État de présenter des preuves tangibles de la prétendue détérioration de la situation au Sénégal. Cette remise en question ouverte de la rhétorique présidentielle illustre les tensions et les divergences d’opinion qui marquent le paysage politique sénégalais.

Dans un contexte où les attentes sont élevées et où les promesses de campagne doivent être tenues, les débats sur l’état du pays reflètent une volonté croissante de transparence et de redevabilité de la part des citoyens et des acteurs politiques. La réplique de Mamoudou Ibra Kane met en lumière le besoin d’un dialogue ouvert et constructif pour surmonter les défis auxquels le Sénégal est confronté et pour bâtir un avenir meilleur pour tous ses habitants.

Médvedev Accuse Macron de l’Attaque de Krasnogorsk : Macron Réfute Catégoriquement les Allégations

Une escalade verbale a éclaté entre l’ancien président russe Dmitri Medvedev et le président français Emmanuel Macron, suite aux accusations de Medvedev selon lesquelles Macron serait impliqué dans l’attaque meurtrière de Krasnogorsk.

Dans une déclaration sur sa chaîne Telegram, Dmitri Medvedev a affirmé sans équivoque que Macron, ainsi que d’autres dirigeants occidentaux, étaient les « parrains » de l’attaque tragique qui a coûté la vie à 140 personnes le 22 février dernier. Il a remis en question le rôle présumé du groupe Etat islamique, affirmant qu’aucun symbole religieux n’avait été observé lors de l’attaque, suggérant ainsi que l’incident avait d’autres motifs cachés.

Ces accusations ont immédiatement suscité une réaction de la part d’Emmanuel Macron, qui les a qualifiées de « ridicules » et a déclaré qu’elles étaient dépourvues de sens. Macron a souligné que les allégations de Medvedev étaient une « manipulation de l’information » faisant partie des tactiques de guerre actuelles employées par la Russie.

La tension entre la Russie et la France s’intensifie à mesure que les deux pays se retrouvent impliqués dans des échanges de déclarations accusatoires. Alors que la Russie maintient ses accusations, Macron réfute catégoriquement toute implication de la France dans l’attaque de Krasnogorsk.

Cet incident souligne les tensions persistantes entre la Russie et les pays occidentaux, exacerbées par des accusations mutuelles et des confrontations verbales. Alors que les deux parties s’accusent mutuellement, la vérité sur l’attaque de Krasnogorsk reste sujette à spéculation et à controverse.

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