Ousmane Sonko accueilli à Banjul par Adama Barrow : Un nouvel élan pour les relations Sénégal-Gambie

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a été reçu avec les honneurs ce jeudi à la State House de Banjul par le Président gambien, Adama Barrow. Cette rencontre, empreinte de cordialité et de fraternité, symbolise un tournant prometteur dans les relations bilatérales entre les deux pays voisins.

Lors de leur entretien, les deux dirigeants ont abordé des sujets cruciaux, tels que la sécurité transfrontalière, l’intégration économique régionale, ainsi que les projets de développement communs. En ces temps marqués par des défis régionaux croissants, la volonté de coopération mutuelle apparaît comme une réponse stratégique pour relever ensemble les enjeux auxquels font face le Sénégal et la Gambie.

Ousmane Sonko a souligné l’importance de renforcer les liens historiques et culturels entre les deux peuples. « Le Sénégal et la Gambie partagent une histoire, une géographie et une destinée communes. Il est de notre devoir de consolider cette amitié pour assurer un avenir prospère à nos populations », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur la nécessité d’une collaboration accrue dans des domaines stratégiques tels que le commerce, la culture et les infrastructures transfrontalières.

De son côté, le Président Adama Barrow a salué les efforts constants du Sénégal pour promouvoir la stabilité en Afrique de l’Ouest. « La Gambie et le Sénégal sont comme deux branches d’un même arbre. Notre collaboration est essentielle pour le développement de notre région », a-t-il affirmé. Adama Barrow a également réitéré l’engagement de son pays à travailler main dans la main avec le Sénégal pour relever les défis liés à la paix et à la prospérité dans la sous-région.

Cette visite officielle du Premier ministre sénégalais s’inscrit dans une dynamique plus large visant à renforcer les liens diplomatiques et économiques entre Dakar et Banjul. Elle témoigne de la volonté commune des deux nations d’œuvrer pour un avenir marqué par une coopération mutuellement bénéfique.

Renforcement des relations Sénégal-Émirats arabes unis : Une visite officielle en préparation

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu ce jeudi à Dakar Son Altesse Cheikh Shakhboot Bin Nahyan Al Nahyan, secrétaire d’État émirati chargé des relations avec l’Afrique.

Lors de cette rencontre, Cheikh Shakhboot a exprimé la volonté renouvelée des Émirats arabes unis de renforcer les relations d’amitié et de coopération déjà solides avec le Sénégal. Selon un communiqué officiel de la Présidence sénégalaise, cette visite s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la visite officielle que le Président Faye effectuera prochainement à Abou Dhabi, à l’invitation de Son Altesse Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyan, Président des Émirats arabes unis.

Les discussions ont porté sur les moyens de consolider les liens diplomatiques et économiques entre les deux nations, tout en explorant de nouvelles opportunités de partenariat stratégique.

Cette future visite du chef de l’État sénégalais à Abou Dhabi témoigne de l’engagement des deux pays à collaborer dans des secteurs clés tels que l’énergie, les infrastructures, et les échanges culturels. En outre, elle reflète une ambition commune d’intensifier les investissements bilatéraux et de promouvoir des projets conjoints qui bénéficieront aux deux peuples.

La rencontre de ce jeudi marque une étape importante dans le renforcement de la coopération Afrique-Golfe, un axe stratégique pour le développement de nouvelles alliances internationales.

Les Relations entre Dominique Strauss-Kahn et le Sénégal sous Macky Sall : Décryptage d’une collaboration controversée

En octobre 2021, une enquête de l’émission « Cash Investigation », diffusée sur France 2 et animée par Élise Lucet, a révélé des détails sur la collaboration entre Dominique Strauss-Kahn (DSK), ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), et le Sénégal sous la présidence de Macky Sall. Ces révélations mettent en lumière des transactions financières et des services de conseil, qui soulèvent des questions sur la transparence et les enjeux de ces partenariats.

En 2017, le Sénégal aurait bénéficié d’un « mouvement de crédit » de la part du FMI, évalué à 1,1 million de dollars américains (environ 700 millions de francs CFA). Selon les révélations de l’émission, Dominique Strauss-Kahn aurait joué un rôle clé dans l’obtention de ce financement, bien que la nature exacte de son intervention reste floue.

Ce service, selon les informations rapportées, aurait été facturé 50 000 euros (un peu plus de 30 millions de francs CFA) par DSK, qui agissait alors en tant que consultant international. Cette somme, bien que modeste au regard des enjeux financiers en jeu, met en exergue le recours du Sénégal à des personnalités influentes pour optimiser sa quête de fonds à l’échelle mondiale.

Le partenariat entre Macky Sall et DSK semble s’être développé à partir de 2017, année où l’ancien ministre français de l’Économie a été officiellement consulté par l’État sénégalais. Selon les informations disponibles, cette collaboration a été précédée par une rencontre entre Macky Sall et Dominique Strauss-Kahn au Congo-Brazzaville, organisée par le président Denis Sassou Nguesso. DSK, conseiller de Sassou Nguesso depuis 2014, aurait ainsi facilité le rapprochement entre les deux chefs d’État. Quelques mois après cette rencontre, Macky Sall a reçu DSK au Palais présidentiel sénégalais, marquant ainsi le début de leur collaboration.

Malgré les révélations de « Cash Investigation », plusieurs zones d’ombre demeurent :

  1. Le rôle précis de DSK : Les détails sur ses interventions auprès du FMI pour le Sénégal n’ont pas été clairement établis. Son influence aurait-elle été déterminante dans l’obtention du crédit, ou s’agissait-il davantage d’un rôle symbolique ?
  2. La transparence des transactions : Le coût de ses services, bien qu’apparemment justifié par son expertise, interroge sur les modalités d’attribution de ces contrats et l’impact sur les finances publiques sénégalaises.

La collaboration entre Macky Sall et Dominique Strauss-Kahn s’inscrit dans une logique stratégique pour le Sénégal, un pays en quête de financements pour soutenir ses projets de développement économique. Cependant, elle suscite également des critiques, notamment sur la dépendance aux réseaux d’influence internationaux et les coûts associés à de telles alliances.

Ces révélations mettent en lumière la nécessité pour les États africains de renforcer la transparence dans leurs partenariats avec des consultants étrangers. Si l’apport de DSK a probablement permis de débloquer des fonds cruciaux pour le Sénégal, le recours à des personnalités controversées soulève des questions éthiques et politiques. À l’heure où la gouvernance des fonds publics est un enjeu majeur, ce type de collaboration pourrait bien faire l’objet de débats prolongés, tant au Sénégal qu’à l’international.

En définitive, cette affaire illustre à la fois les opportunités et les controverses liées à l’intervention de figures influentes dans la gestion économique des États.

Détérioration des relations police-population : vers une approche collaborative de la sécurité

La confiance entre les forces de police et les populations est en crise. Face à cette situation, les forces de défense et de sécurité nationale ont abordé le thème de « la gouvernance sécuritaire et l’approche collaborative de la gestion de la sécurité », le mercredi 9 octobre 2024, lors de la première session des « Mercredis de la police ». Cet évènement, tenu à la Direction de la formation de la police, visait à explorer de nouvelles pistes pour renforcer les liens entre les communautés et les forces de l’ordre.

Mame Seydou Ndour, directeur général de la police nationale, a exprimé l’importance de ce débat pour améliorer la collaboration avec les populations. « La gouvernance sécuritaire et l’approche collaborative de la sécurité est un sujet qui nous permet de réfléchir à nos relations avec la communauté, à son rôle dans la gestion du renseignement et à notre responsabilité partagée en matière de sécurité », a-t-il souligné.

Le panel a mis en avant deux éléments cruciaux : l’accessibilité des forces de sécurité et l’accueil au sein des commissariats. Djiby Diakhaté, sociologue invité, a insisté sur la nécessité de transformer le rapport de crainte envers la police en un sentiment de respect. « Il est primordial de mettre l’accent sur l’accueil car il est au cœur du rétablissement de la confiance. Cela permettra de rompre avec la logique de la crainte pour instaurer celle du respect », a-t-il expliqué.

Madjibou Leye, commissaire principal et panéliste, a quant à lui évoqué l’absence d’une stratégie nationale de sécurité collaborative. Il a plaidé pour « humaniser les rapports entre la police et les communautés », pointant ainsi la nécessité de réformer la manière dont les policiers interagissent avec les citoyens.

Ce rendez-vous académique, qui se poursuivra sur plusieurs mois, a pour ambition de guider les pratiques de la police nationale afin d’offrir une sécurité plus inclusive, tout en favorisant la participation active des populations dans la gestion de leur propre sécurité. « Les Mercredis de la police » sont ainsi voués à devenir un espace de réflexion essentiel pour repenser le rôle des forces de l’ordre dans la société et restaurer la confiance perdue.

Visite de Paul Kagame au Sénégal : Renforcement des Relations et Coopération Fraternelle

Ce samedi 11 mai 2024, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, accueille son homologue rwandais, Paul Kagame, pour une visite de 48 heures dans le pays. Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des liens entre le Sénégal et le Rwanda.

Au cours de cette visite, les deux présidents auront l’occasion de mener plusieurs entretiens stratégiques visant à consolider les relations bilatérales et à explorer de nouvelles opportunités de coopération. Les discussions aborderont divers domaines, notamment économique, politique, social et culturel.

L’accent sera mis sur la promotion de l’amitié fraternelle entre les deux nations et sur la recherche de moyens pour approfondir leur coopération dans différents secteurs. Des accords de partenariat et des projets de collaboration pourraient être discutés, ouvrant ainsi la voie à une coopération mutuellement bénéfique.

La visite de Paul Kagame au Sénégal témoigne de l’importance que les deux pays accordent à leurs relations bilatérales et de leur volonté commune de renforcer leur partenariat. Elle illustre également l’engagement des deux dirigeants à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans la région et sur le continent africain dans son ensemble.

La visite de Paul Kagame au Sénégal offre une occasion précieuse de consolider les relations entre les deux pays et de tracer une feuille de route pour une coopération renforcée dans les années à venir. Elle incarne la vision commune des deux présidents pour un avenir prospère et harmonieux pour leurs nations et pour l’Afrique dans son ensemble.

Le président sénégalais entame sa première visite officielle en Mauritanie pour renforcer les relations bilatérales

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, se rendra en Mauritanie pour sa première visite officielle à l’étranger depuis son investiture. Cette visite, prévue pour le jeudi 18 avril 2024, marque une volonté du nouveau chef de l’État de consolider les liens historiques entre le Sénégal et ses voisins, en particulier la Mauritanie. L’objectif est de passer en revue la coopération entre les deux pays, qui s’étend à divers secteurs tels que la pêche, l’exploitation des hydrocarbures, l’agriculture et les échanges commerciaux.

Le secteur de la pêche occupe une place centrale dans la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie. Un accord de pêche a été signé, autorisant notamment 500 pirogues de sennes tournantes à pêcher dans les eaux mauritaniennes, ce qui témoigne de l’importance de cette activité pour les deux nations. Par ailleurs, des protocoles d’accord ont été établis pour faciliter l’activité des pêcheurs et garantir la satisfaction des demandes nationales en matière de produits de la mer.

Dans le domaine de l’agriculture, un protocole d’accord a été signé pour renforcer la collaboration entre les services chargés de la lutte contre les ennemis des cultures transfrontaliers. De plus, la coopération dans le domaine de l’élevage, notamment pour l’approvisionnement du Sénégal en moutons pour la fête de la Tabaski, constitue un autre aspect important des échanges entre les deux pays.

L’un des sujets principaux de discussion sera l’accord d’exploitation du gisement de gaz du Grand Tortue Ahmeyin (GTA), situé à cheval sur la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie. Malgré des retards, ce projet revêt une importance stratégique pour les deux pays. Le président Faye a exprimé son engagement à réexaminer tous les contrats d’exploitation des ressources pétrogazières du Sénégal, soulignant ainsi l’importance accordée à la transparence et à la responsabilité dans ce domaine.

En outre, les discussions porteront sur d’autres aspects de la coopération bilatérale, notamment l’interconnexion électrique entre les deux pays, la coopération dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, ainsi que la coopération douanière et militaire.

Cette visite constitue une étape importante dans le renforcement des relations entre le Sénégal et la Mauritanie et témoigne de l’engagement des deux pays à promouvoir la coopération et le développement mutuel dans divers domaines.

Entretien téléphonique entre Antony Blinken et Bassirou Diomaye Faye : Renforcement des relations entre les États-Unis et le Sénégal

À la veille de l’investiture de Bassirou Diomaye Faye en tant que nouveau président du Sénégal, un entretien téléphonique significatif a eu lieu entre le secrétaire d’État américain, Antony J. Blinken, et le président élu. Cette conversation revêt une importance particulière, mettant en lumière les relations entre les États-Unis et le Sénégal, ainsi que les engagements mutuels en matière de coopération et de partenariat.

Selon un communiqué officiel du Département d’État américain, Antony Blinken a adressé ses chaleureuses félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire électorale, soulignant la réussite d’un processus électoral pacifique et inclusif au Sénégal. Cette reconnaissance de la part des États-Unis témoigne de l’importance accordée à la démocratie et à la stabilité politique dans la région ouest-africaine.

L’entretien a également été l’occasion pour le secrétaire Blinken de réaffirmer l’engagement des États-Unis à renforcer les liens de partenariat avec le Sénégal. Cette déclaration souligne la volonté commune des deux pays de collaborer étroitement dans divers domaines, tels que la sécurité régionale, le développement économique, la santé publique et les échanges culturels.

La conversation téléphonique entre Antony Blinken et Bassirou Diomaye Faye revêt une importance stratégique à plusieurs égards. D’une part, elle marque le début d’une nouvelle ère de coopération entre les États-Unis et le Sénégal sous la direction du nouveau président. D’autre part, elle souligne l’engagement continu des États-Unis envers la région ouest-africaine et leur volonté de soutenir les initiatives visant à promouvoir la paix, la prospérité et le développement durable.

Dans un contexte mondial marqué par des défis complexes tels que la pandémie de COVID-19, les menaces sécuritaires et les enjeux économiques, la relation entre les États-Unis et le Sénégal revêt une importance capitale. L’entretien téléphonique entre Antony Blinken et Bassirou Diomaye Faye constitue donc un signal positif de l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour relever ces défis et à promouvoir la paix et la prospérité dans la région.

En conclusion, cet échange témoigne de l’importance des relations bilatérales entre les États-Unis et le Sénégal, ainsi que de leur volonté commune de renforcer leur partenariat dans les années à venir.

Le Sénégal sous Macky maintient ses relations étroites avec ses partenaires

L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a récemment adressé ses félicitations au Sénégal pour les progrès significatifs réalisés sous la direction du président Macky Sall. Ces félicitations soulignent les avancées notables du pays, en particulier dans le domaine de la paix et de la stabilité.

La réception du gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et de la présidente de la Fédération pour la Paix Universelle ce vendredi illustre le maintien par le Sénégal de ses relations étroites avec ses partenaires économiques et diplomatiques, tant au niveau régional qu’international. Ces rencontres démontrent l’engagement continu du gouvernement sénégalais en faveur de la coopération économique et de la promotion de la paix dans la région ouest-africaine et au-delà.

Les éloges exprimés par l’UEMOA et les rencontres avec des personnalités de premier plan telles que le gouverneur de la BCEAO et la présidente de la Fédération pour la Paix Universelle témoignent de la reconnaissance des efforts déployés par le Sénégal sous la présidence de Macky Sall. Elles soulignent également l’importance cruciale de la collaboration régionale et internationale pour le développement et la stabilité de la région.

Ces initiatives renforcent la position du Sénégal en tant qu’acteur clé sur la scène régionale et internationale, et témoignent de son engagement à promouvoir la prospérité et la sécurité dans la sous-région ouest-africaine et au-delà.

Relations rompues entre Courtois et Tedesco

La relation entre Thibaut Courtois et Domenico Tedesco est complètement rompue. Il se dit en Belgique que le gardien du Real Madrid ne portera plus jamais le maillot de l’équipe nationale.

La mauvaise relation entre le gardien belge du Real Madrid Thibaut Courtois et le sélectionneur de la Belgique Domenico Tedesco, qui s’est détériorée à la suite d’une dispute sur le brassard de capitaine l’année dernière, s’est encore compliquée et fait craindre que le joueur ne porte plus jamais le maillot international.

Le gardien de but, qui a quitté un camp d’entraînement des Diables rouges en juin 2023, apparemment vexé de ne pas avoir reçu le brassard de capitaine en l’absence de Kevin de Bruyne, a réagi négativement aux derniers commentaires de l’entraîneur sur la relation entre les deux.

Il s’est également insurgé contre le fait que Tedesco, qui a pris la tête de l’équipe nationale belge après l’Espagnol Roberto Martinez, n’ait pas annoncé sa décision plus tôt et lui a reproché de ne pas avoir essayé de trouver une solution au problème depuis lors.

« C’était une mauvaise décision de partir après le match en Autriche. Je voudrais m’excuser auprès de l’équipe et surtout auprès des supporters. Je pense que ces deux groupes sont les plus choqués. C’est pourquoi je m’excuse à 100 % et je suis désolé« , a-t-il déclaré.

La situation, loin d’être résolue, s’est aggravée au fil du temps et la nouvelle situation fait craindre que Courtois ne revienne pas en équipe nationale avant des années, car lors de la même conférence de presse que le joueur du Real Madrid a critiquée sur les réseaux sociaux, la fédération a annoncé qu’elle prolongeait le contrat de Tedesco jusqu’en 2026.

Étant donné que le Belge aura 32 ans en mai prochain, cela fait même craindre que Courtois porte à nouveau le maillot de la Belgique.

EFE

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