Serigne Mountakha Mbacké Contribue 100 Millions FCFA pour le Centenaire de Khadim Rassoul

À l’approche du Centenaire de Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul, prévu du 13 au 27 juillet 2024, Serigne Mountakha Mbacké, khalif général des mourides, a fait un geste significatif en contribuant 100 millions FCFA pour soutenir cet événement religieux majeur. Cette contribution a été remise hier par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, porte-parole de Serigne Mountakha Mbacké, au khalif de Darou Khoudoss, Serigne Serigne Amadou Makhtar Mbacké.

L’événement, qui coïncide avec le Magal de Darou Khoudoss, sera marqué par des festivités grandioses à Dakar, Louga, Diourbel et Touba. La célébration vise à commémorer le centenaire du rappel à Dieu de Khadim Rassoul, une figure emblématique de la spiritualité au Sénégal et au-delà.

La remise du chèque a eu lieu en présence de plusieurs personnalités religieuses et civiles, notamment Serigne Moustahine, l’ancien ministre Khadim Diop, secrétaire de Serigne Mountakha, ainsi que des représentants du comité de pilotage de l’événement, parmi lesquels Serigne Cheikh Aziz Serigne Ousmane Gaïndé Fatma et Serigne Cheikh Abdoul Ahad Gaïndé Fatma.

Cet acte de générosité de Serigne Mountakha Mbacké souligne l’importance de l’événement et l’engagement des mourides à perpétuer l’héritage spirituel de Khadim Rassoul à travers cette commémoration historique.

Le Président Bassirou Diomaye Faye renforce le dialogue avec les leaders religieux avant la Tabaski

À la veille de la Tabaski, une période sacrée pour les musulmans, le Chef de l’État du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a tenu une réunion importante avec les imams et oulémas du pays. Cette rencontre a été marquée par des échanges fructueux et empreints de qualité, où les religieux ont exprimé leur appréciation pour cette initiative de dialogue.

Les représentants de la Ligue des imams, de l’Association des oulémas et du Rassemblement islamique ont exprimé leur engagement à collaborer étroitement avec le Président Faye pour promouvoir la paix, l’harmonie et la concorde au sein de la société sénégalaise.

Cette démarche souligne l’importance que le Président accorde à la coopération et au dialogue interreligieux dans la consolidation des fondements d’une nation prospère et unie. En renforçant les liens avec les leaders religieux, le gouvernement sénégalais montre sa volonté de travailler main dans la main avec toutes les composantes de la société pour préserver la stabilité et le bien-être de tous ses citoyens.

En cette période de célébration religieuse, cette rencontre revêt une signification particulière, soulignant l’importance de la compréhension mutuelle et du respect entre les différentes communautés religieuses du pays. Le dialogue constructif entre le gouvernement et les leaders religieux constitue un pas essentiel vers la consolidation des valeurs de tolérance et de coexistence pacifique au Sénégal.

Alors que la Tabaski approche, cette réunion témoigne de l’engagement commun en faveur de la paix et de l’unité, et renforce l’espoir d’un avenir où la diversité religieuse est célébrée comme une richesse nationale.

“J’appelle ça de la discrimination religieuse”, le message d’Habib Beye sur le ramadan

Après le match nul du Red Star contre Nancy vendredi soir (1-1), Habib Beye a pris la parole sur le débat grandissant autour du ramadan. L’entraîneur a exprimé son désaccord avec ceux qui ne voient que des inconvénients à cette pratique religieuse.

Dans une déclaration empreinte d’apaisement, Habib Beye a souligné les avantages du ramadan, une période qui s’étend jusqu’au 9 avril. Pour lui, cette pratique religieuse n’est pas seulement un défi, mais elle renforce également la cohésion, favorise les échanges et crée une solidarité au sein de l’équipe.

“Je respecte vraiment la foi de mes joueurs, quelle qu’elle soit”, a déclaré Habib Beye en conférence de presse. “On se permet d’accompagner nos joueurs dans leur foi. On ne voit que les inconvénients. Moi, je ne vois que les avantages : ça crée de la cohésion, ça crée aussi des discussions, ça crée aussi une solidarité.”

Le coach du Red Star a également exprimé son malaise face aux polémiques entourant une éventuelle baisse de performance des joueurs pendant le ramadan. Pour lui, la religion est une source de force supplémentaire pour les joueurs qui la pratiquent.

“C’est une force supplémentaire pour eux”, a-t-il souligné. “Je déteste ce débat qu’il y a autour de la religion parce qu’il ne devrait pas exister. Ça ne devrait être un problème pour aucun des entraîneurs qui entraînent des joueurs qui sont dans des fois multiples.”

Habib Beye a conclu en rappelant que le respect de la foi de chacun est essentiel et que les entraîneurs devraient soutenir leurs joueurs dans leurs pratiques religieuses, qui font partie de leur identité et de leur éducation en tant qu’hommes.

La position de la Fédération française de football, qui ne prévoit pas de pause pendant les matchs en période de ramadan, a également été critiquée. La FFF refuse de suivre l’exemple d’autres pays européens qui autorisent des pauses pour permettre aux joueurs musulmans de s’hydrater et de s’alimenter, invoquant des considérations politiques, idéologiques et religieuses.

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