Projet Nouvelle Ville de Thiès : Accaparé par la classe politique, des religieux…

Le projet de la Nouvelle Ville de Thiès, initialement conçu pour répondre aux besoins de la population locale et favoriser le développement urbain, est aujourd’hui entaché par des pratiques d’accaparement foncier et de spoliation au profit de la classe politique et d’autres figures influentes de la société.

Situé au sud-ouest de la ville de Thiès, englobant les communes de Thiès Ouest, Fandene, Notto Diobass et Keur Moussa, ce projet avait pour objectif initial de créer un cadre de vie moderne et fonctionnel pour les habitants de la région. Cependant, il semble que certains acteurs politiques et sociaux aient bénéficié de manière disproportionnée de vastes étendues de terres, au détriment des populations locales et des principes initiaux du projet.

Des personnalités politiques telles qu’Idrissa Seck du parti Rewmi, Pape Diop, Youssou Ndour, Cheikh Oumar Anne, Arona et Daouda Dia, Kalidou Wagué, Ami Ndiaye Gniby, Antoine Diome, entre autres, sont citées comme ayant acquis des parcelles de manière controversée dans le cadre de ce projet.

À Mbour 4 Extension, des irrégularités ont également été signalées, touchant les parcelles attribuées aux délégués de quartier, aux communicateurs traditionnels, à la presse, à la société civile et même aux religieux.

Les allégations selon lesquelles le président sortant, Macky Sall, serait impliqué dans la distribution inéquitable de ces parcelles soulèvent des préoccupations majeures concernant la transparence et l’intégrité dans la gestion des ressources publiques. Ces allégations soulignent la nécessité d’une enquête approfondie et transparente pour faire toute la lumière sur ces pratiques et garantir que le projet de Nouvelle Ville serve véritablement l’intérêt public et réponde aux besoins réels de la population locale.

Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour remédier à cette situation et restaurer la confiance du public dans la gestion des ressources foncières et urbaines. L’équité, la justice et la transparence doivent être les principes directeurs de tout projet de développement urbain afin de garantir un avenir meilleur pour tous les citoyens.

L’imam Amadou Sy appelle à l’intégration de l’enseignement religieux dans le système éducatif sénégalais

Lors de la prière de l’Aïd El-Fitr à la grande mosquée de Guédiawaye, l’imam Amadou Sy a lancé un appel vibrant à la communauté musulmane et à toutes les composantes de la société sénégalaise pour œuvrer ensemble à la préservation de la paix et de la stabilité du pays. Profitant de cette tribune importante, il a soulevé la question cruciale de l’intégration de l’enseignement religieux dans le système éducatif du Sénégal.

Pour l’imam Sy, cette mesure revêt une importance capitale dans la lutte contre la perte des valeurs au sein de la société. Il souligne que la religion joue un rôle fondamental dans la formation morale et éthique des individus, et que son intégration dans l’éducation formelle contribuerait à préserver les fondements de la société sénégalaise.

« L’éducation est le socle sur lequel repose la construction d’une nation. Nous sommes témoins d’une érosion des valeurs morales dans notre société, et il est impératif que les autorités prennent des mesures pour y remédier. L’intégration de l’enseignement religieux dans notre système éducatif est essentielle pour lutter contre ce fléau », a-t-il déclaré.

En outre, l’imam Amadou Sy a abordé la question brûlante de l’émigration clandestine des jeunes. Il affirme que la création d’emplois demeure le meilleur moyen de dissuader cette partie de la jeunesse sénégalaise de risquer leur vie dans des voyages périlleux à la recherche d’une meilleure vie ailleurs. Malgré les défis persistants, l’homme de foi demeure optimiste quant à la capacité du président et de son équipe à mettre en place des actions concrètes pour répondre aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

L’imam Sy a exprimé sa satisfaction concernant l’unité manifestée par les musulmans lors de la célébration de la fête de Korité. Il souligne que cette unité est une source de force et de solidarité au sein de la communauté musulmane, renforçant ainsi les liens sociaux et spirituels qui les unissent.

Ce grand événement religieux coïncidant avec la présidentielle, S. Mountakha prend une décision inédite

Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, le magal de Darou Mouhty, événement religieux majeur, et l’élection présidentielle vont coïncider. Prévus initialement pour le 25 février 2024, cette coïncidence pose un défi sans précédent, nécessitant une réorganisation importante.

Les autorités religieuses de Darou Mouhty, confrontées à cette situation inédite, ont dû prendre une décision urgente. La journée électorale, marquée par l’interdiction du transport en commun entre les départements, risque d’affecter significativement la participation au Magal et au vote. Une préoccupation particulière est portée sur l’accessibilité des citoyens aux urnes.

Face à ces enjeux, le Khalife de Darou Mouhty a mandaté Serigne Bassirou Abdou Khoudoss, son porte-parole, pour consulter le Khalife Général des Mourides. Après une évaluation approfondie des implications de la tenue simultanée des deux événements, une décision historique a été prise : avancer le magal d’une semaine. Cette modification permettra de célébrer le magal le dimanche 18 février 2024, assurant ainsi la participation des fidèles et la fluidité du processus électoral.

Cette décision du Khalife témoigne d’une interaction respectueuse et pragmatique entre les sphères religieuse et civile.

Senego

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