Sa Thiès se prépare à affronter Eumeu Sène : Concentration et Détermination au Rendez-vous

Le monde de la lutte sénégalaise est en ébullition alors que la date du 5 mai approche, marquant le jour où Eumeu Sène et Sa Thiès s’affronteront à l’Arène nationale de Pikine. Lors des conférences de presse d’hier, Sa Thiès a captivé l’attention en partageant sa vision pour ce combat tant attendu.

Le fils de Double Less a clairement indiqué son intention d’attaquer et de prendre le contrôle du combat. Malgré les sollicitations pour d’autres affrontements, Sa Thiès a pris la décision de se focaliser exclusivement sur Eumeu Sène. « Actuellement, Eumeu Sène est mon seul objectif », a-t-il affirmé avec détermination.

Bien conscient des victoires impressionnantes d’Eumeu Sène sur des lutteurs renommés tels que Balla Gaye 2 et Lac de Guiers, Sa Thiès ne montre aucun signe de doute ou d’hésitation. « C’est le passé », a-t-il déclaré, soulignant sa confiance en ses propres capacités. « Je suis meilleur que lui. Je suis et je dois diriger le combat », a-t-il ajouté, affirmant sa ferme conviction en sa préparation et en sa stratégie.

Sa Thiès semble être animé par un mélange de confiance en soi et de concentration absolue. Son approche calme et déterminée laisse entrevoir un lutteur résolu à faire ses preuves sur le ring. Alors que le jour fatidique se rapproche, les fans de lutte s’attendent à un affrontement épique entre ces deux géants de l’arène.

Tradition de Grâce Présidentielle au Sénégal : Un Rendez-vous Manqué

Au Sénégal, la tradition veut que le président de la République accorde des grâces présidentielles à l’occasion de certaines fêtes, telles que l’Indépendance, la Korité, la Tabaski et le Nouvel An. Cependant, cette année, cette coutume n’a pas été honorée ni pour le 4 avril ni à la fin du Ramadan.

Dans son édition de ce jeudi, le journal Wal Fadjri Quotidien s’est penché sur cette question, notant que les détenus éligibles, répartis dans les 37 prisons du Sénégal, ont été oubliés par le président Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, une source judiciaire contactée par le journal refuse de s’alarmer. Selon cette source, « Il vient d’arriver. Il n’a pas tous les dossiers. Peut-être qu’il veut procéder à des vérifications sur les personnes éligibles à la grâce. Il veut être prudent, c’est normal. »

Généralement, la liste des détenus graciés pour le 4 avril est publiée la veille. Mais le 3 avril dernier, Bassirou Diomaye Faye a prêté serment, sans encore avoir formé son gouvernement.

Pour la fête de la Korité, bien que l’équipe gouvernementale soit en place, la plupart des ministres, y compris le Garde des Sceaux (Ousmane Diagne), responsable des grâces présidentielles, n’ont pas encore officiellement pris leurs fonctions.

La dernière mesure de grâce présidentielle remonte au 30 décembre dernier, concernant 1372 prisonniers.

Cette attente pour les détenus et leurs familles souligne l’importance de cette tradition et souligne également le défi organisationnel et administratif que représente la transition entre les gouvernements et la prise de décisions de cette envergure.

L’analyse du Professeur Mbaye Thiam : L’élection présidentielle au Sénégal, un rendez-vous décisif avec la démocratie

L’élection présidentielle au Sénégal, qui s’est déroulée le dimanche 24 mars 2024, a été bien plus qu’un simple exercice démocratique. Pour le Professeur Mbaye Thiam, historien, archiviste et enseignant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, cette élection a été le théâtre d’un rendez-vous crucial entre le peuple sénégalais et ses représentants politiques.

Dans une récente analyse, le Professeur Thiam offre un regard perspicace sur les dynamiques politiques et sociales à l’œuvre lors de ce scrutin historique. Selon lui, cette élection a été le « rendez-vous d’Ousmane Sonko avec le peuple sénégalais », mettant en lumière le rôle emblématique de cette figure politique et l’impact qu’elle a eu sur le processus électoral.

Malgré l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, le Professeur Thiam souligne que le profil et les idéaux d’Ousmane Sonko ont été au cœur des débats électoraux. Il analyse cette élection comme un plébiscite entre les candidats représentant deux mouvances politiques distinctes, avec Sonko comme symbole d’une alternative à l’establishment politique traditionnel.

Une des particularités marquantes de cette élection est la sortie récente de prison de Bassirou Diomaye Faye, à peine dix jours avant le scrutin. Cet événement, bien que singulier, n’a pas éclipsé l’engagement massif du peuple sénégalais en faveur de la démocratie et du processus électoral.

Le Professeur Thiam rend hommage au peuple sénégalais pour sa participation active et sa maturité politique, malgré les défis et les tensions qui ont marqué la campagne électorale. Il souligne l’importance de reconnaître cette élection comme une évolution plutôt qu’une révolution, offrant une nouvelle dynamique dans le paysage politique sénégalais tout en préservant les principes démocratiques fondamentaux.

L’analyse du Professeur Thiam met en lumière l’importance de cet événement historique dans le contexte de la consolidation de la démocratie au Sénégal. Elle souligne le rôle essentiel du peuple dans la promotion d’une gouvernance responsable et dans la défense des valeurs démocratiques, offrant ainsi une perspective éclairante sur les enjeux politiques et sociaux du pays.

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