Réorganisation majeure dans le monde du Renseignement sénégalais : Le général Daouda Niang nommé à la tête de la Délégation générale au renseignement national

Le Président Diomaye Faye annonce des changements stratégiques pour renforcer la sécurité nationale

Dans un mouvement qui souligne son engagement envers la sécurité nationale et l’adaptation aux défis contemporains, le Président Diomaye Faye du Sénégal a annoncé une réorganisation significative dans le domaine du renseignement. Le général Daouda Niang a été nommé à la tête de la Délégation générale au renseignement national, succédant ainsi au général Cheikh Sène. Cette nomination marque un tournant majeur dans l’appareil sécuritaire du pays, reflétant une volonté politique de modernisation et de renforcement des capacités de renseignement

La Délégation générale au renseignement national, créée en septembre 2014 sous le mandat de l’ancien Président Macky Sall, occupe une place cruciale dans la sécurité intérieure et extérieure du Sénégal. Chargée de collecter, analyser et exploiter les renseignements stratégiques, cette institution est au cœur de la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et d’autres menaces pour la stabilité du pays.

Le général Daouda Niang, diplomate de carrière et fin stratège militaire, apporte à ce poste une expertise diversifiée et une expérience approfondie. Ancien ambassadeur du Sénégal en Côte d’Ivoire, Niang a également occupé des postes clés au sein des forces armées sénégalaises et du ministère de l’Intérieur. Son passage en tant qu’inspecteur général des forces armées, chef de la Cellule de lutte antiterroriste et directeur général du Renseignement extérieur, atteste de sa compétence et de sa compréhension des enjeux sécuritaires nationaux et internationaux.

La nomination du général Daouda Niang s’inscrit dans une volonté claire de renforcer les capacités de renseignement du Sénégal et d’adapter ses institutions aux défis contemporains. Sous sa direction, la Délégation générale au renseignement national devrait intensifier ses efforts de collecte et d’analyse de renseignements, renforcer la coopération avec les partenaires régionaux et internationaux, et développer des stratégies efficaces de lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

La nomination du général Daouda Niang à la tête de la Délégation générale au renseignement national marque une étape cruciale dans l’évolution du renseignement sénégalais. Sous sa direction, l’institution est appelée à jouer un rôle encore plus central dans la préservation de la sécurité nationale et la protection des citoyens contre les menaces émergentes. Cette décision témoigne de l’engagement résolu du Président Diomaye Faye à moderniser et à renforcer les capacités de défense et de sécurité du Sénégal dans un contexte régional et mondial en évolution constante.

Nomination d’un nouveau délégué général au Renseignement national au Sénégal

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment nommé un nouveau délégué général au Renseignement national (DNR) par décret en date du 24 avril 2024. Il s’agit du Général de division El Hadji Daouda Niang, qui remplace le Général de corps d’armée (2s) Cheikh Sène à la tête du DNR.

Auparavant, le Général Niang occupait le poste d’ambassadeur plénipotentiaire du Sénégal en République de Côte d’Ivoire. Cette nomination marque un changement majeur dans la direction de la DNR, qui est un service spécial de renseignement placé sous l’autorité directe du chef de l’État.

La Délégation générale au Renseignement national a été créée en 2014 par le décret 2014-940/PR pour regrouper tous les services de renseignement dispersés dans divers ministères et à la Présidence de la République. Elle supervise notamment la Direction générale du renseignement intérieur (DGRI) et la Direction générale du renseignement extérieur (DGRE).

Les attributions de la DNR, telles que définies par le décret 2014-940/PR, comprennent la collecte, l’analyse et la diffusion de renseignements relatifs aux menaces contre la sécurité et les intérêts nationaux. Elle est également chargée de centraliser, recouper, analyser et transmettre les productions des autres services de renseignement au président de la République.

La création de la DNR a marqué la dissolution des services précédents, à savoir le Centre d’Orientation stratégique (COS), l’Agence nationale de sécurité (ANS) et la Direction de la Documentation et de la Sécurité extérieure (DDSE).

Démission du chef du renseignement militaire israélien suite à l’attaque du Hamas

Le général Aharon Haliva, chef du renseignement militaire israélien, a présenté sa démission en assumant « sa responsabilité » dans l’échec à prévenir l’attaque sans précédent menée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, a annoncé l’armée israélienne.

Cette démission marque un tournant significatif, étant donné qu’il s’agit du premier responsable – politique ou militaire – israélien à démissionner depuis l’incursion sanglante des combattants du Hamas. Cette attaque, survenue le 7 octobre, a pris Israël par surprise et s’est avérée être le jour le plus meurtrier de son histoire depuis sa création en 1948.

Dans sa lettre de démission, le général Haliva a déclaré : « Le 7 octobre 2023, le Hamas a mené une attaque-surprise meurtrière contre l’Etat d’Israël (…) le service du renseignement placé sous mon commandement n’a pas rempli la mission qui nous avait été confiée ». Cette attaque a entraîné la mort de 1.170 personnes, principalement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens.

En conséquence, le général Haliva a pris la décision, en coordination avec le chef d’état-major, de demander la fin de ses fonctions. Il quittera ses fonctions et prendra sa retraite de l’armée une fois que son successeur sera nommé. Il a également exprimé dans sa lettre une profonde douleur et un sentiment de responsabilité pour cette tragédie.

En réaction à cette attaque, Israël a déclenché une opération militaire dans la bande de Gaza, dirigée par le Hamas. Les opérations israéliennes à Gaza ont été fortement critiquées pour leur bilan humain élevé, avec plus de 34.000 morts, principalement des femmes et des enfants selon le ministère de la Santé du Hamas.

La démission du général Haliva souligne les conséquences graves des événements du 7 octobre et met en lumière les défis auxquels est confronté le renseignement militaire israélien dans un contexte de tensions persistantes avec les groupes militants palestiniens.

La nomination de son successeur sera attendue avec attention, alors qu’Israël cherche à renforcer ses capacités de renseignement et à prévenir de futures attaques contre son territoire.

Remaniement Ministériel en Gambie : Adama Barrow Limoge 3 Ministres et Nomme un Nouveau Chef des Services de Renseignement


Le président gambien Adama Barrow a procédé à un remaniement ministériel le vendredi 15 mars, entraînant le limogeage de trois ministres et la nomination d’un nouveau chef des services de renseignement. Ces changements marquent une réorganisation significative au sein du gouvernement gambien.


Parmi les ministres démis de leurs fonctions figurent Lamin Si Jammeh, Seyaka Sonko et Ousmane Sowe. Jammeh, qui occupait le poste de ministre de l’Information, a été remplacé par le Dr Ismaila Ceesay, un politologue et chef du parti politique Citizens Alliance. Seyaka Sonko, ministre de l’Intérieur, a été remplacé par Abdoulie Sanyang. Ousmane Sowe, ministre des Terres et du Gouvernement régional, a été remplacé par Hamat Bah, tandis qu’il est nommé à la tête des services de renseignement de l’État.


Le ministère du Tourisme, précédemment dirigé par Hamat Bah, est désormais confié à Abdoulie Jobe, ancien ministre du Pétrole et de l’Énergie. Nani Juwara, ancien directeur général de Nawec, prend quant à lui la tête du ministère du Pétrole et de l’Énergie.


Ce remaniement ministériel illustre la volonté du président Barrow de dynamiser son gouvernement en apportant de nouveaux visages et en redistribuant les responsabilités ministérielles. Les nominations de nouveaux ministres et du chef des services de renseignement reflètent une stratégie visant à renforcer la gouvernance et à répondre aux défis nationaux en Gambie.


Le remaniement ministériel en Gambie, orchestré par le président Adama Barrow, témoigne de sa volonté de stimuler l’efficacité gouvernementale et de répondre aux besoins changeants du pays. Les nouveaux ministres et responsables des services de renseignement auront la tâche cruciale de faire avancer le développement et la stabilité de la Gambie dans les années à venir.

Brésil : soupçonné d’espionnage, le numéro deux du renseignement limogé par Lula

Alessandro Moretti, le directeur adjoint de l’Agence brésilienne du renseignement, a été renvoyé par le président Lula. Il est soupçonné d’avoir fait partie d’un réseau clandestin ayant espionné illégalement des centaines de responsables politiques et personnalités publiques sous la présidence de Jair Bolsonaro.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a limogé le numéro deux des services de renseignement du pays, sous le coup d’une enquête pour espionnage illégal, selon un avis publié mardi 30 janvier au Journal officiel.

La police fédérale enquête sur le directeur adjoint de l’Agence brésilienne du renseignement (Abin), Alessandro Moretti, qu’elle soupçonne d’avoir fait partie d’un réseau clandestin ayant utilisé un logiciel espion israélien, FirstMile, pour écouter illégalement des centaines de responsables politiques et personnalités publiques sous la présidence de Jair Bolsonaro (2019-2022).

Lundi, la police a mené des perquisitions dans plusieurs États du Brésil. Elle a notamment fouillé le domicile et le bureau de Carlos Bolsonaro, conseiller municipal de Rio de Janeiro et deuxième des quatre fils de l’ex-président d’extrême droite.

Jair Bolsonaro se dit « persécuté »

La police s’est également rendue à une résidence où se trouvaient Jair Bolsonaro et ses trois premiers fils à Angra dos Reis, cité balnéaire située à environ 150 km de Rio.

L’ancien président s’est plaint d’être « persécuté » par le gouvernement actuel. « C’est n’importe quoi », lui a répondu Lula mardi lors d’une interview avec la radio CBN.

Interrogé sur sa confiance envers l’équipe actuelle de l’Abin, Lula a répondu : « Nous ne sommes jamais sûrs. » Mais il a ajouté qu’il avait une « grande confiance » envers le directeur actuel de ce service, Luiz Fernando Corrêa.

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