Dialogue National : Macky Sall affirme sa détermination à fixer la date de l’Élection Présidentielle

Dans le cadre du dialogue national initié par le président Macky Sall au Sénégal, une réunion d’importance capitale s’est déroulée au Centre international de conférences Abdou Diouf. Au cœur de cet événement, le chef de l’État a prononcé un discours empreint de fermeté et de détermination quant à la fixation de la date de l’élection présidentielle, malgré les agitations et les divergences politiques qui secouent le pays.

Macky Sall a souligné que l’objectif premier de ce dialogue était de parvenir à un consensus afin d’assurer la crédibilité du scrutin présidentiel à venir. Face au refus de certains acteurs politiques de participer à cette démarche, le président a rappelé que leur absence ne nuisait qu’à leurs propres intérêts et non à ceux de la nation sénégalaise.

Dans un souci d’autorité et de responsabilité, le chef de l’État a réaffirmé que la date de l’élection présidentielle serait fixée par décret, indépendamment des oppositions ou des réticences. Cette déclaration vise à garantir la stabilité politique et institutionnelle du pays dans un contexte marqué par des tensions et des contestations.

Macky Sall a également insisté sur l’importance de ce dialogue comme moyen privilégié pour surmonter les différends et parvenir à un consensus national. Il a appelé les acteurs politiques à faire preuve de grandeur d’âme, de dépassement, de pardon et de réconciliation pour assurer la paix et la prospérité du Sénégal.

Enfin, le président a mis en avant les efforts du gouvernement pour garantir une organisation impeccable de l’élection présidentielle, soulignant l’importance de la participation de tous les acteurs politiques dans la construction d’un avenir démocratique et harmonieux pour le pays.

Ce discours marque une étape cruciale dans le processus démocratique sénégalais et témoigne de la détermination du président Macky Sall à maintenir l’ordre et la stabilité dans le pays, tout en assurant un processus électoral transparent et crédible.

Le FDPEI maintient sa ferme position : « Le report de la Présidentielle est non négociable »

Pour le FDPEI, le report de l’élection présidentielle est désormais inéluctable et non négociable. Cette prise de position reflète la volonté ferme du Front de remettre en question le calendrier électoral actuel.

Le communiqué émis par le FDPEI met également en avant son appel en faveur d’un dialogue national. Les candidats recalés voient dans cette initiative une opportunité de concertation entre toutes les parties prenantes, répondant ainsi à l’invitation du Conseil constitutionnel d’organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.

Le FDPEI maintient sa détermination à rechercher réparation pour les préjudices subis en raison de la violation du droit de concourir à l’expression des suffrages. Cette position souligne les inquiétudes persistantes des candidats recalés quant à l’équité du processus électoral.

Des figures majeures telles que Mamadou Diop Decroix, Mayoro Faye et Mouhamed Ben Diop, parmi d’autres, insistent sur la nécessité d’une élection inclusive, transparente et acceptée par tous pour préserver la paix, la stabilité et l’intérêt général du pays.

Décision sur le report de la Présidentielle : Bennoo Bokk Yaakaar adoube les juges du Conseil constitutionnel

C’est l’heure des sorties pour la mouvance présidentielle après la décision du Conseil constitutionnel qui a annulé le décret du Chef de l’État portant report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain. « La Coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) salue la décision du Conseil Constitutionnel, régulateur et juge de l’élection présidentielle. Par leurs décisions, les juges du Conseil Constitutionnel nous font la démonstration de la robustesse et du fonctionnement régulier de nos Institutions. Dans le même temps, elles administrent la preuve de l’indépendance de la Justice, notamment celle du Conseil Constitutionnel, longtemps critiqué par une opposition radicale », ont reconnu les membres de ladite coalition.

Ils ont félicité le Président de la République, Macky Sall qui, d’après eux, non seulement a pris acte, avec grandeur, de la décision du Conseil Constitutionnel mais s’est engagé sans équivoque à en respecter les termes, traduisant ainsi sa stature constante d’homme d’État pleinement engagé dans la défense de la République, de l’État de droit et de la Démocratie.
« Macky Sall a géré cette situation de crise en faisant preuve de sérénité et d’ouverture »Dans un autre registre, BBY a apprécié l’évolution de la situation nationale, suite aux évènements qui ont marqué la vie politique de notre pays, survenus ces dernières semaines. « Elle s’est félicitée de la capacité renouvelée de notre Nation à faire face, avec responsabilité, aux différentes épreuves inhérentes aux vicissitudes de la démocratie. Il convient de souligner la hauteur avec laquelle le Chef de l’État, Macky Sall a géré cette situation, en faisant preuve de sérénité et d’ouverture », fait-elle souligner, dans leur communiqué de presse.La Coalition de renseigner qu’elle tient à saluer les interventions opportunes et fructueuses de hautes personnalités du pays, notamment les anciens Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, les dignitaires religieux et coutumiers ainsi que les représentants des principales organisations du Patronat, des travailleurs et certains membres de la Société civile. «Leurs appels lancés à l’apaisement ont rencontré des échos très favorables à l’intérieur comme à l’extérieur du pays », a-t-elle soutenu.

Report de la présidentielle : Réaction de l’ordre des avocats du Sénégal

Suite au report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février 2024, l’Ordre des avocats du Sénégal a exprimé sa réaction face aux tensions politiques qui en découlent. Dans un communiqué publié ce jeudi 15 février 2024, cet organe représentant les praticiens du droit a appelé au respect scrupuleux de la Constitution et rappelé l’exigence du respect du serment, adressant notamment ces recommandations au chef de l’État et aux acteurs de la justice.

L’Ordre des avocats a souligné son suivi attentif de la situation politique et institutionnelle qui prévaut dans le pays, marquée par l’abrogation du décret convoquant le collège électoral et l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi fixant une nouvelle date pour l’élection présidentielle, désormais prévue pour le 15 décembre prochain.

Dans son communiqué, l’Ordre des avocats a condamné fermement toute forme de violence dans l’espace social, exprimant sa préoccupation face aux dégâts matériels et aux pertes en vies humaines, et présentant ses condoléances aux familles touchées. Appelant à la retenue et à l’apaisement, notamment auprès de la jeunesse sénégalaise dont les appels doivent être entendus et traités, l’Ordre des avocats a exigé que les responsabilités soient établies afin que les auteurs d’abus ou de forfaits soient sanctionnés et les victimes dédommagées.

Cette réaction de l’Ordre des avocats du Sénégal reflète l’importance de préserver l’ordre constitutionnel et de garantir la paix sociale dans le pays, dans un contexte marqué par des tensions politiques et institutionnelles.

Report de la présidentielle : Appel du khalife de Thiénaba à la sérénité et à la confiance envers les autorités civiles

Le khalife de Thiénaba a pris position sur le report de l’élection présidentielle de 2024, appelant à la retenue et à la confiance envers les autorités civiles. Dans un contexte de tensions politiques, le guide religieux a exhorté l’opposition à saisir la main tendue par le Chef de l’État et à rejeter toute tentative de violence.

« Ce pays est vivement secoué. Dans un contexte pareil, la meilleure attitude à adopter est de rester serein. Une autorité ne doit jamais réagir sous le coup de la colère. Brûler les biens d’autrui n’est une solution à rien », a déclaré le marabout lors d’une visite du marabout Serigne Modou Bousso Dieng, rapporte Dakaractu.

Baye Assane Seck a préconisé que le peuple laisse à l’actuel Chef de l’État le soin de réguler la situation et d’organiser une élection transparente, pour ensuite passer le relais au candidat victorieux. Pour lui, « la solution n’est pas de donner le pouvoir à l’armée ou de le précipiter entre des mains inexpertes ».

L’appel du khalife de Thiénaba à la modération et à la confiance envers les institutions civiles vise à apaiser les tensions et à favoriser un processus électoral transparent et démocratique. Alors que le pays traverse une période délicate, cette prise de position religieuse encourage la stabilité et le respect de l’ordre démocratique.

Report de la présidentielle : « Tous les démocrates doivent se mobiliser pour l’en empêcher » (Thierno Bocoum)

Thierne Bocoum ne décolère toujours pas contre le report de la présidentielle du 25 février 2024. Selon le président du mouvement Agir, Macky Sall, a volontairement installé le Sénégal dans une impasse.

Voici en intégralité son post :

Coup d’Etat institutionnel : Comment Macky Sall a volontairement installé le Sénégal dans une impasse

Quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel, nous serons face à des difficultés.

Coup d’Etat institutionnel : Comment Macky Sall a volontairement installé le Sénégal dans une impasse

Le président Macky Sall n’a pas appelé à la concertation et au dialogue avant de prendre son décret d’abrogation du décret portant convocation du corps électoral. Au contraire, il a répondu à quelques membres de l’opposition dont certains venaient fraîchement  de le quitter que la décision du conseil constitutionnel était définitive et qu’elle ne pouvait en aucune manière être susceptible de voie de recours. Il venait ainsi leur opposer les dispositions de l’article 92 de la constitution. Cette décision ferme a été par la suite exposée au public à travers un communiqué signé par son ministre- porte-parole. 
Les recalés et le peuple sénégalais étaient ainsi informés de la prééminence de la décision du conseil constitutionnel. 

À la surprise générale, le Président Macky Sall à travers un discours à la nation a décidé d’interrompre le processus électoral en violant les dispositions décisives qu’il avait lui-même opposées aux recalés en en informant le peuple sénégalais.

Dans ce discours, le Président Macky Sall avait mis l’accent sur la nécessité d’aller vers un dialogue. Cependant, au moment où il fallait choisir une autre date à travers une loi constitutionnelle, sa majorité parlementaire n’a ouvert aucun débat et a préféré faire un forcing et imposer le vote sans débat.

Une cohorte d’éléments de la gendarmerie a sorti manu militari des députés de l’opposition de la salle de vote. Ils ont été poussés vers la sortie, sans discernement. 

À la suite de ces forfaitures, une campagne devant couvrir la loi constitutionnelle d’un drap d’injusticiabilité a été enclenchée pour qu’aucun recours ne puisse arrêter la machine du coup d’Etat. Le conseil constitutionnel serait ainsi incompétent pour se prononcer sur la constitutionnalité d’une loi constitutionnelle.

Un argument qui a été longuement développé dans le camp du pouvoir en faisant référence à une jurisprudence constante de cette juridiction. 

Cependant, il reste évident que l’objet est légèrement différent lorsqu’il s’agit d’une loi couverte d’une clause d’intangibilité. 

Dans une contribution en réponse au ministre des affaire étrangères, le professeur Ismaila Madior Fall, nous avions mis l’accent sur cet aspect en précisant que le conseil constitutionnel pouvait effectivement se prononcer sur la constitutionnalité d’une telle loi, en l’occurrence celle portant sur la durée du mandat présidentiel dont le cadre temporel est fixé par l’article 31 de constitution. 

Une tribune d’éminents professeurs de droit, des sommités universitaires, est venue confirmer cette réalité en révélant une décision du conseil constitutionnel n° 3/C/2005 du 18 janvier 2006. 
Cette décision considère que le pouvoir constituant qui est souverain peut abroger, modifier ou compléter des dispositions de valeur constitutionnelle dans la forme qu’il estime appropriée, « sous réserve, d’une part, des limitations qui résultent des articles 39, 40 et 52 du texte constitutionnel touchant aux périodes au cours desquelles une révision de la Constitution ne peut être engagée ou poursuivie et, d’autre part, du respect des prescriptions de l’alinéa 7 de l’article 103 en vertu desquelles la forme républicaine de l’État ne peut faire l’objet d’une révision »

Il est donc explicitement confirmée que la durée du mandat ayant été introduite en 2016 à l’alinéa 7 de l’article 103, comme ne pouvant pas faire l’objet d’une révision, le conseil constitutionnel serait en droit de rejeter et de déclarer inconstitutionnelle une loi touchant à la durée du mandat présidentiel qui constitue une clause intangible. 

J’ajouterai à cette réflexion que cette jurisprudence a été aussi celle du Conseil constitutionnel français depuis 1992. 
En effet la décision n° 92-312 DC du 2 septembre 1992 consacre les limites temporelles et les limites matérielles du pouvoir constituant comme c’est aussi le cas dans la décision n° 3/C/2005 du 18 janvier 2006 du Conseil constitutionnel sénégalais. Ainsi concernant la limite matérielle, elle interdit de revenir sur une clause intangible qui concerne la forme républicaine du Gouvernement (dernier alinéa de l’article 89 de la Constitution française qui est le corolaire de l’article 103 al 7 de la Constitution sénégalaise.)

Le conseil constitutionnel a cependant, malgré cette jurisprudence constante la possibilité de déclarer inconstitutionnelle ou pas cette loi portant modification de l’article 31 compte tenu du fait qu’il peut confirmer la jurisprudence tout comme il peut opérer un revirement jurisprudentiel. 

Tous les deux scénarios nous révèlent l’impasse où nous a mis le Président Macky Sall.

Si le Conseil constitutionnel déclare la loi inconstitutionnelle. Cela signifierait que les élections doivent se tenir à date échue. 

Or, le Président Macky Sall a, déjà, d’une manière unilatérale bloqué le processus électoral sans aucune base légale. Cela signifie qu’au moment où nous rédigeons ces lignes les délais sont éteints et la campagne électorale bloquée. Il est évidemment peu probable que l’élection se tienne à date échue si les candidats ne jouissent pas du droit de faire campagne en conformité avec les dates fixées par le code électoral et lorsque le Président Macky Sall dont l’illégal décret d’abrogation n’a pas encore été annulé, a la latitude de demeurer dans son illégalité en décidant de ne pas prendre un autre décret de convocation du corps électoral ou en le faisant tardivement ? 

Des observateurs et acteurs de la vie politique pensent qu’un dialogue pourrait permettre de décanter la situation en repoussant le délai de quelques jours pour permettre aux candidats de rattraper le temps perdu tout en maintenant la date de départ du Président Macky Sall ou l’allonger de juste quelques jours. 

Le délai ne peut évidemment pas   être rallongé même d’une journée sans le vote d’une loi. Or en cas de vote d’une loi, dans son rôle de contrôle a priori, le conseil constitutionnel saisi, ne permettra pas une rallonge de la date au nom de la même règle qui l’avait poussé à déclarer la loi inconstitutionnelle pour cause de violation d’une clause intangible relative à la durée. 

Si le Conseil constitutionnel se déclare incompétent en laissant appliquer la volonté souveraine du pouvoir constituant, cela signifierait que la date du scrutin sera reportée au 15 décembre 2024. Précisons que c’est le scrutin qui a été reporté dans les dispositions de la nouvelle loi. L’élection n’a pas été annulée.

Or, par rapport au scrutin qui a été reporté, le conseil constitutionnel a déjà donné une décision définitive concernant la liste des candidats retenus. Cette décision n’est pas susceptible de recours. 
Ce qui signifie que le Conseil constitutionnel ne pourra pas revenir sur une telle décision au moment où le souhait du Président Macky Sall est d’ouvrir la liste et y inclure d’autres candidats et peut-être en sortir d’autres en tenant compte des revendications et appréhensions. 

Si par contre un nouveau processus devrait être enclenché pour pouvoir organiser l’élection du 15 décembre dans des conditions inclusives et transparentes. Il faudra faire table rase de tout ce qui a été fait jusqu’ici en retournant à l’Assemblée nationale et voter de nouvelles lois qui entre autres, rendront inopérantes les décisions définitives du conseil constitutionnel. 
Tout en précisant que ce même Conseil pourra être saisi pour un contrôle a priori sur une loi touchant ses prérogatives et ses décisions avant qu’elle n’entre en vigueur à travers sa promulgation. Sera-t-elle capable de se faire hara-kiri ? Irons-nous vers l’invocation des pouvoirs exceptionnels du Président de la République en cas de crise qu’un revirement de jurisprudence du Conseil pourrait engendrer sur la limitation des prérogatives du pouvoir constituant dérivé ?

En dehors de ces aspects liés au processus électoral, le dialogue qui sera ouvert ne pourra en aucune manière contenter tout le monde. 

Les 44 recalés n’ont pas les mêmes objectifs que les 20 candidats retenus. Ces derniers n’accepteront évidemment pas de voir leur passage aux différents filtres être remis en question. Les recalés non plus n’auront pas fait toutes ces réclamations motivées au point d’être désignés par le pouvoir en place comme étant une des raisons du report, pour ne pas être pris en compte. 
Sans compter toutes les velléités de discussions souterraines et bilatérales devant conduire à des conditionnalités qui seront entérinées en dehors du dialogue global. 

Le Président Macky Sall a mis ce pays dans une impasse incroyable au moment où les candidats étaient prêts à faire campagne et les électeurs prêts à voter à l’issue d’une campagne électorale encadrée par des offres programmatiques.

Il a ignoré le débat entre candidats et ce rendez-vous avec le peuple pour tout ramener à lui et essayer d’être le maître du jeu dans une série de forcing habillée par une demande constante à aller vers le dialogue. 

Pour l’instant c’est son « je » qui a décidé de mettre notre pays dans une situation d’instabilité et d’insécurité juridique sans précédent. 

Il n’a pas à chercher à tirer son épingle du jeu en promettant monts et merveilles. Il doit partir conformément aux pertinentes dispositions de notre constitution revêtues d’une clause intangible.

La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans (art 27 de la constitution de la République sénégalaise). L’article 103 précise que cette durée ne peut être révisée. 

Par conséquent, le Président Macky Sall n’a pas le droit de faire 5 ans et un autre jour. Il veut en faire au moins 300 de plus. 

Inacceptable !

Tous les démocrates de ce pays doivent se mobiliser pour l’en empêcher. 

Report de la présidentielle : Aar Sunu Election appelle à la mobilisation pour le respect du calendrier électoral

Le collectif Aar Sunu Élection a annoncé le report de sa marche silencieuse prévue initialement ce mardi à 15 heures. Cette décision fait suite à l’interdiction de la manifestation par le préfet de Dakar, craignant des perturbations de la libre circulation des personnes et des biens. Face à cette situation, la Plateforme, regroupant des organisations de la société civile, s’est réunie pour déterminer un nouveau calendrier après des discussions étroites avec le préfet.

Ainsi, lors d’une rencontre tenue dans un hôtel de la place, les membres d’Aar Sunu Election ont informé que la marche aura lieu le samedi 17 février 2024 à partir de 11 heures, avec comme itinéraire SIPRES rond-point Liberté 6.

À cette occasion, Aar Sunu Election lance un appel à la mobilisation des Sénégalais de l’intérieur du pays et de la diaspora pour exprimer leur opposition à la réforme constitutionnelle prolongeant le mandat de Macky Sall.

La décision de reporter la marche témoigne de la volonté du collectif de respecter les décisions des autorités tout en continuant à défendre ses revendications de manière pacifique et démocratique. Cette mobilisation vise à maintenir la pression sur les autorités et à rappeler l’importance du respect du calendrier électoral pour garantir des élections libres, justes et transparentes.

Aar Sunu Election affirme ainsi son engagement en faveur de la démocratie et de l’État de droit, et invite tous les citoyens soucieux de l’avenir du pays à se joindre à cette mobilisation pacifique le samedi 17 février pour faire entendre leur voix et défendre leurs droits démocratiques.

Débrayage et marche des enseignants : protestation contre le report de la Présidentielle

Les enseignants du Sénégal se mobilisent contre le report de l’élection présidentielle et pour exiger le respect des engagements pris par l’État envers la communauté éducative. Dans un communiqué conjoint, les syndicats de l’enseignement appellent à une mobilisation massive à travers un débrayage suivi d’une marche silencieuse.

Les revendications principales des syndicats d’enseignants incluent la nécessité de maintenir le calendrier électoral initial ainsi que la libération des élèves et enseignants détenus dans le cadre des récentes manifestations. Ils expriment leur profonde préoccupation face à la situation politique actuelle et soulignent l’importance de respecter les principes démocratiques et les droits fondamentaux.

Ainsi, une série d’actions est prévue pour les jours à venir. Ce mardi, les enseignants sont appelés à observer un débrayage à partir de 10 heures, suivi d’une marche silencieuse à 15 heures. Cette mobilisation pacifique vise à exprimer leur solidarité et leur détermination à défendre les valeurs démocratiques et les droits des citoyens.

La journée de mercredi ne sera pas en reste, avec la promesse d’un autre débrayage à 10 heures, témoignant de la détermination continue des enseignants à faire entendre leur voix et à contribuer activement à la préservation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal.

Cette mobilisation reflète la volonté des enseignants de jouer un rôle actif dans la vie politique et sociale du pays, et témoigne de leur engagement envers leurs élèves, leurs collègues et l’avenir de l’éducation au Sénégal.

Report de la présidentielle au Sénégal : Accusations de manipulation politique par Nathalie Yamb

Cette accusation survient après que le Conseil constitutionnel sénégalais a invalidé la candidature de Karim Wade en raison de sa double nationalité franco sénégalaise, interdite par la loi sénégalaise pour les candidats à la présidence.

Face à cette décision, Karim Wade a lancé une campagne contre le Conseil constitutionnel, accusant certains de ses membres de collusion avec d’autres candidats, notamment le Premier ministre. Il a demandé le report des élections et a porté son combat jusqu’à l’Assemblée nationale, réclamant la mise en place d’une commission d’enquête.

Dans une tournure surprenante des événements, les députés du camp présidentiel ont soutenu la demande de report de Karim Wade, invoquant la nécessité d’éviter toute contestation lors des élections afin de garantir leur victoire.

Ces développements soulèvent des questions sur l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Sénégal et sur la légitimité du processus électoral dans le pays. Alors que les tensions politiques montent et que les accusations de manipulation se multiplient, il est essentiel que le Sénégal maintienne l’intégrité de son processus démocratique et garantisse des élections libres et équitables.

La position de Nathalie Yamb met en lumière les craintes et les suspicions entourant les élections à venir au Sénégal, et souligne la nécessité d’une vigilance accrue de la part de la communauté internationale pour assurer la transparence et la légitimité du processus électoral dans le pays.

Réponse énergique d’un membre de BBY face à l’énigme des partis de gauche dans le contexte du report de la présidentielle

Au Sénégal, une interrogation persistante anime le paysage politique : pourquoi les partis de gauche, bien qu’incapables de remporter une élection présidentielle, demeurent-ils solidement ancrés au pouvoir, soutenant sans réserve les gouvernements en place? Cette énigme politique a suscité une réponse énergique de la part d’un membre de BBY (Benno Bokk Yakaar), la coalition au pouvoir.

Cette dynamique, vieille dans l’histoire politique du Sénégal, soulève des questionnements quant à la sincérité de l’engagement idéologique des partis de gauche. Bien que souvent critiques envers les politiques des partis au pouvoir, ils les soutiennent pourtant, alimentant ainsi un débat sur leur crédibilité et leur cohérence idéologique.

Pour certains observateurs, cette attitude pourrait être justifiée par une volonté d’influencer les décisions politiques et de promouvoir des avancées sociales pour le pays. Cependant, cette stratégie semble avoir peu d’impact concret, les partis de gauche peinant à mettre en œuvre des politiques conformes à leurs idéaux.

Protestation contre le report de la présidentielle : Arrestations de manifestants et de militants

La tension monte au Sénégal alors que des manifestants exprimant leur opposition au report de l’élection présidentielle ont été arrêtés ces derniers jours. Deux personnes, Mohamed Diop à Ziguinchor et Madior Loum de la Jeunesse patriotique de Mbao à Dakar, ont été placées sous mandat de dépôt hier mercredi. Ils ont été rejoints par Moustapha Sy de la Jps de Pikine.

Selon le journal « SourceA » dans son édition de jeudi, ces arrestations ont eu lieu le jour du vote du projet de loi constitutionnelle visant à prolonger le mandat du président de la République. En plus des manifestations physiques, les auteurs de publications jugées coupables sur les réseaux sociaux sont également traqués. Fatima, surnommée « la Sonkolaise », a ainsi été arrêtée par la Gendarmerie de Faidherbe. De même, Binta Gueye a été interpellée par la Gendarmerie de Mbao le 6 février dernier.

Ces arrestations ne sont que la partie visible de l’iceberg, selon les informations rapportées par nos confrères. Le décompte des arrestations se poursuit, avec de nouveaux cas signalés au fur et à mesure.

Cette répression croissante suscite des inquiétudes quant à la liberté d’expression et au droit de manifester pacifiquement au Sénégal. Alors que les voix dissidentes expriment leur désaccord avec le report de l’élection présidentielle, les autorités semblent répondre par des mesures répressives, ce qui alimente les tensions politiques et sociales dans le pays.

Ces développements soulignent l’importance de protéger les droits fondamentaux des citoyens, notamment la liberté d’expression et le droit de réunion, éléments essentiels de toute démocratie fonctionnelle. En ces temps de bouleversements politiques, il est impératif que les autorités sénégalaises garantissent le respect des droits de l’homme et veillent à ce que toute forme de répression soit évitée.

Thierno Alassane Sall pointe du doigt la France et la CEDEAO suite au report de la présidentielle au Sénégal

La récente révision de la Constitution du Sénégal, approuvée par l’Assemblée nationale et prolongeant le mandat du Président Macky Sall jusqu’au 15 décembre 2024, a suscité une vive réaction de la part du député Thierno Alassane Sall. Dans un message publié sur sa page Facebook, il a accusé le président sénégalais, ainsi que la France et la CEDEAO, de violation flagrante de la Constitution et de manœuvres antidémocratiques.

Dans son post, Thierno Alassane Sall a dénoncé ce qu’il considère comme une usurpation de pouvoir de la part du président Macky Sall, affirmant que celui-ci a outrepassé les limites de la Constitution sénégalaise en prolongeant son mandat au-delà de la date prévue. Il a souligné que cette révision constitutionnelle, votée sous la haute surveillance de la gendarmerie, constitue une grave violation des principes démocratiques du pays.

Thierno Alassane Sall a également critiqué la réaction de la France et de la CEDEAO, qui, selon lui, ont adopté une attitude hypocrite en condamnant les récentes prises de pouvoir militaires au Burkina Faso et au Mali, tout en restant silencieuses face au « putsch » de Macky Sall. Il a souligné le contraste entre l’attitude de ces organisations internationales vis-à-vis des dirigeants africains et leur inaction face aux agissements du président sénégalais.

En appelant les démocrates, républicains et patriotes de tous bords à s’opposer à cette violation de la Constitution et à défendre les principes démocratiques, Thierno Alassane Sall a lancé un appel à l’action pour empêcher toute tentative de consolidation d’un régime autoritaire au Sénégal. Il a souligné l’importance de rester vigilants et de ne pas tolérer les atteintes à la démocratie, quelle que soit leur source.

Cette déclaration de Thierno Alassane Sall met en lumière les préoccupations croissantes concernant l’état de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal, ainsi que les tensions politiques entourant le report de l’élection présidentielle. Elle souligne également l’importance de la vigilance citoyenne et de la défense des valeurs démocratiques dans un contexte politique où les libertés fondamentales sont mises à l’épreuve.

Report de la présidentielle : Amadou Ba maintient sa position malgré les tensions politiques

Malgré le report de l’élection présidentielle et les tensions politiques qui agitent le pays, Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yakkar (BBY), reste fermement ancré à son poste de Premier ministre et poursuit son travail avec détermination. C’est ce qu’a affirmé un proche conseiller du Premier ministre, Pape Amadou Sarr, dans une déclaration à Iradio.

Selon Pape Amadou Sarr, Amadou Ba ne prévoit pas de démissionner de son poste. Il a été récemment reconduit dans ses fonctions par le Président Macky Sall, témoignant ainsi de la confiance renouvelée du chef de l’État envers lui. Amadou Ba a également été désigné par la coalition BBY pour diriger les destinées de celle-ci lors des élections présidentielles initialement prévues en février 2024, désormais reportées au 15 décembre 2024.

Malgré les circonstances politiques difficiles, Amadou Ba demeure concentré sur ses responsabilités gouvernementales. Il s’attelle à résoudre les problèmes socio-économiques auxquels est confrontée la population sénégalaise, notamment le chômage des jeunes, la hausse du coût de la vie, la question du pouvoir d’achat, l’accès au logement, ainsi que les défis agricoles.

Pape Amadou Sarr a souligné l’importance de la stabilité socio-politique dans un environnement régional marqué par des crises, appelant à la prudence et à la retenue de tous les acteurs politiques. Il a exhorté à ne pas aggraver les tensions et à éviter toute situation d’instabilité, mettant en garde contre les conséquences néfastes que cela pourrait entraîner pour le Sénégal.

En maintenant sa position au sein du gouvernement et en poursuivant ses efforts pour répondre aux besoins de la population, Amadou Ba affiche sa détermination à assurer la continuité et la stabilité de l’administration gouvernementale dans cette période délicate de l’histoire politique du Sénégal.

Pr Eva Marie Coll Seck quitte Macky Sall et démissionne de l’ITIE après le report de la présidentielle

Le report inattendu de l’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue pour le 24 février 2024, a entraîné une série de réactions politiques, notamment la démission de Pr Eva Marie Coll Seck de la présidence du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). Selon des sources proches, cette décision serait motivée par un désaccord avec le Président Macky Sall concernant cette prorogation de mandat.

La révision de la Constitution sénégalaise par l’Assemblée nationale, le 5 février dernier, a en effet fixé la date du scrutin présidentiel au 15 décembre 2024, prolongeant ainsi le mandat du Président Macky Sall. Une décision qui aurait irrité Pr Eva Marie Coll Seck, la poussant à prendre ses distances avec le chef de l’État.

Selon les déclarations d’un membre de son entourage, cette démission de l’ITIE est clairement destinée à exprimer son désaccord avec le report de l’élection présidentielle et à signifier sa désapprobation des actions du Président Macky Sall à cet égard.

Pr Eva Marie Coll Seck, une figure respectée dans le domaine de la santé publique et des politiques de transparence, avait été nommée à la présidence de l’ITIE en avril 2019. Elle a également occupé divers postes ministériels au sein du gouvernement sénégalais, notamment en tant que ministre d’État auprès du président de la République, ministre de la Santé et de la Prévention, ainsi que ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Experte en maladies infectieuses et bactériologie-virologie, titulaire d’un doctorat en médecine, Pr Eva Marie Coll Seck a dirigé le Département des maladies infectieuses à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar avant de poursuivre une carrière internationale.

Sa démission marque un tournant dans son engagement politique et souligne les divergences croissantes au sein de la scène politique sénégalaise concernant le report de l’élection présidentielle et les conséquences constitutionnelles qui en découlent.

Report de la Présidentielle au Sénégal : Mamadou Lamine Diallo dénonce un « 3e mandat glissant »

Comme d’habitude, je suis constant dans la lutte démocratique au Sénégal et en Afrique; contre le coup d’État constitutionnel de Macky Sall, le report de l’élection et un troisième mandat glissant. Nous attaquerons le décret de Macky Sall qui annule la convocation du corps électoral le 25 février 2024″, a déclaré le candidat à la Présidentielle de 2024 lors d’une prise de parole lundi.

Mamadou Lamine Diallo affirme ainsi son opposition ferme au report de l’élection présidentielle et souligne les risques d’un « troisième mandat glissant ». Il envisage de contester le décret présidentiel qui a annulé la convocation du corps électoral à la date initialement prévue.

L’opposition sénégalaise, mobilisée à travers des manifestations à l’échelle nationale, maintient le début de sa campagne électorale en dépit de la décision du président Macky Sall de reporter le scrutin. Cette décision a été annoncée suite à l’abrogation du décret qui avait initialement convoqué le corps électoral.

La situation politique au Sénégal demeure tendue, avec des contestations croissantes face aux décisions entourant l’élection présidentielle. Les acteurs politiques et la société civile s’expriment de manière diverse sur la légitimité de ces actions, mettant en lumière les enjeux démocratiques qui marquent le pays à l’approche du scrutin présidentiel.

Report de la présidentielle : Le signal de WalfTV « définitivement » coupé !

Cheikh Niass, le Président Directeur Général du groupe Walfadjri, qui inclut la chaîne Walf TV, a annoncé en direct la fin des opérations de cette dernière. L’annonce survient après la réception d’un appel du ministère de la Communication, avertissant que le signal de Walf TV pourrait être coupé à tout moment. Cet appel faisait suite à la diffusion d’une édition spéciale de la chaîne, montrant des manifestations à Dakar en réaction au report de la présidentielle, annoncé par le président Macky Sall.

Cheikh Niass a exprimé ses inquiétudes en direct : « Nous avons reçu un appel d’un responsable du ministère de la Communication, qui nous a informés que le signal de Walfadjri pourrait être définitivement coupé à tout moment. Je demande désormais au personnel de Walfadjri de chercher d’autres opportunités, car l’aventure est maintenant terminée. » Cette déclaration a été faite alors que l’édition spéciale était encore en cours de diffusion. Au moment nous vous parlons le signal de Walf Tv est coupé sur la TNT

Le contexte de cette décision réside dans une précédente demande du ministère à Walfadjri d’arrêter la diffusion de l’édition spéciale, une demande que le groupe a refusée. Selon eux, « ce n’est pas au ministère de demander qu’on arrête une émission ou de décider de couper le signal d’une télévision ».

L’argument de droit contre le report de la présidentielle : Pr Meïssa Diakhaté

Le débat autour du possible report de l’élection présidentielle au Sénégal, prévue pour le 25 février 2024, a suscité des inquiétudes parmi les citoyens. Meïssa Diakhaté, Professeur agrégé de droit public et Chevalier de l’ordre national du Lion, intervient dans ce débat en présentant des arguments de droit qui remettent en question la légitimité d’un tel report.

Dans sa contribution, Meïssa Diakhaté souligne tout d’abord que la durée du mandat présidentiel, fixée à cinq ans par la Constitution sénégalaise, est impérative et ne peut faire l’objet d’une révision constitutionnelle. De plus, la durée du mandat présidentiel est considérée comme une clause intangible, interdite de révision, selon l’article 103 de la Constitution.

Un autre argument soulevé par l’auteur concerne les pouvoirs exceptionnels du Président de la République, qui, en vertu de l’article 52 de la Constitution, ne lui permettent pas de procéder à une révision constitutionnelle ni de dissoudre l’Assemblée nationale pendant l’exercice de ces pouvoirs.

En ce qui concerne la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur le Conseil constitutionnel, Meïssa Diakhaté soulève des questions sur la compétence de l’Assemblée nationale à contrôler cette institution. Il souligne que la souveraineté nationale, exercée traditionnellement par les parlementaires, ne peut être interprétée de manière restrictive, et que le contrôle parlementaire est avant tout politique, limité à l’évaluation des politiques publiques et à la responsabilité du Gouvernement.

L’auteur évoque également des aspects disciplinaires, mettant en doute la possibilité de sanctionner un membre du Conseil constitutionnel, notamment après sa mise à la retraite, et soulignant que le Conseil supérieur de la Magistrature pourrait ne pas avoir compétence dans ce cas.

En conclusion, Meïssa Diakhaté met en avant la nécessité d’une compréhension approfondie du droit constitutionnel pour aborder ces questions délicates. Il souligne que le respect des principes constitutionnels est essentiel pour préserver la démocratie sénégalaise et que toute initiative de révision constitutionnelle dans ce contexte semble improbable.

À suivre, l’auteur s’interroge sur la révocabilité d’un membre du Conseil constitutionnel, laissant ainsi la réflexion ouverte sur d’autres aspects de ce débat complexe.

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